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La structure financière et son impact sur la rentabilité

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par Innocent SHERIA RUVUGIRO
Universite Libre des Pays des Grands Lacs - Licence 2010
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A nos parent YAGOYE RUVUGIRO Seth et NAMWANA Léa, qu'ils puissant trouver ici le fruit de leur souffrance Durant notre parcourt à l'école jusqu'à la fin de ce deuxième cycle.

A nos frères : Jean Pierre, Ghislain, Ephraïm, Theodore, Fidele, Alain, Delphin, Criss, Justin Katabana, Krestin, Rodrigue, Germain, Bonheur, Nelson et en fin Dieuveux ;

A nos soeurs : Suzanne, Vumy, Mastajabu, Nono, Josée, Sylvie, Aline, Riziki, Felista, Angélique, Evelyne, Amini, Sifa, Justine et en fin Nsimire ;

A mes chères belles soeurs : Olive, Nabuchaguzi Tegemeya, Joseline, Tulinabo Gisèle et Nicole ;

A mes tentes ;

A mes neveux et nièces ;

A toi KALISA Yvette Bella ;

Aux lecteurs de ce dernier.

Je dédie ce travail

Innocent SHERIA RUVUGIRO

REMERCIEMENT

Nous ne pouvons prétendre que le présent travail est l'oeuvre d'une seule personne. Il émane des concours des plusieurs personnes, c'est pourquoi nous avons un agréable devoir d'adresser nos remerciements à qui de droit.

De prime à bord nous tenons à remercier notre créateur, le Seigneur Dieu pour sa main protectrice, il nous a bénis et nous a conduits pendant tout notre passage à lui soit la gloire.

Nos remerciements s'adressent en suite au Professeur MPEREBOYE MPERE Seblon et à l'Assistant MUMBERE MUSAY Laurent qui, malgré leurs multiples occupations ont accepte d'être respectivement directeur et encadreur de ce travail, que Dieu le comble de ses riches bénédictions ;

A mes parents YAGOYE RUVUGIRO et NAMWANA Léa nous disons merci pour leur soutien tant moral, matériel que spirituel et qui ont conduit à la réalisation de ce travail qu'ils trouvent ici la reconnaissance de leur fils et que le seigneur les bénissent pour toujours.

A mon grand frère MAGENDO RUJUGIRO Jean Pierre et sa femme Olive UWERA pour leur soutien moral et matériel, voici le fruit de vos peines.

A mes chers marâtres NAHADABU Stéphanie et NABALAMIRE Faida pour leurs soutiens qu'elles trouvent ici la reconnaissance de leurs fils.

Nous remercions particulièrement les familles BAHATI RUVUGIRO et NABUCHAGUZI Tegemeya ; SINACHUKI RUJUGIRO et SIFA KABANO Joseline, TUUNGANE RUVUGIRO Alain et NTIHEMUKA Nicole, KAMANZI BASHONGE et NASAFARI AMINI, que Dieu puisse les bénir abondamment.

Nos sincères remerciements s'adresse à nos deux grandes soeurs SINAHOFU KUMBUKA Nono et HABAYUWE RUVUGIRO Angélique qui par leurs initiatives nous avons continué nos études universitaires qu'elles puissent avoir ici le fruit de leurs prières et leurs soutiens.

A ma chère tente NYIRAHABIMANA M'NKINGI Josée qui s'est souciée de ma sante que le Tout Puissant lui comble de ses bénédictions.

Nos remerciements s'adressent au management du METAL PROCESSING ASSOCIATION (MPA) en particulier : Bruce Stride, Juergen Hentshel, Kiramira Joseph, Kambale Jérôme, Morgan, Matonde Fabrice, Subhash, Patient, Fred, Hamduni et Matsiko pour leur soutien matériel et moral, voici le fruit de vos consentements, prières et solidarité.

Nous remercions le staff technique du METAL PROCESSING ASSOCIATION, particulièrement Thierry, Claude, Batware, Kamari, Rachid, Juvénal, Pie, Mugisha, Safina et Françoise voici le fruit de votre hospitalité, que le Tout Puissant vous donne longue vie.

A tout le staff comptable de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA pour leur générosité, que Dieu le comble de ses riches bénédictions.

A tout mes frères et soeurs.

Que ce travail marque un rappel et un temps de solidarité de savoir faire avec mes amis, collègues, camarades et connaissances ci-dessous : SHAMBA Bonhomme, TUMUFUATE Fréderic, BORA UZIMA, BAKIRE Didier, CHANTAL, MATERANYA Salama, MOISE, Prosper, MUNGUIKO MUGUTURA, RAFIKI MUKUBITO, MAKAO Felly, SEBAL, MONACO, KUBUYA Fabien, BAHATI MUHASA, ZAWADI, Yves, KOKO, Stéphane MAHESHE, KALIMBA Dominique, Didier, Patrick, Nzanzu et sans oublier LWANZO NGURU et les autres dont j'ignore, voici le fruit de vos prières et de votre solidarité.

SIGLES ET ABREVIATIONS

?FRN   : Variation du Fonds de Roulement Net

?BFR   : Variation du Besoin en Fonds de Roulement

?TN  : Variation de la trésorerie nette

%   : Pourcentage

BFR   : Besoin en fonds de roulement

B.F.R.E   : Besoin en fonds de roulement d'Exploitation

B.F.R.H.E  : Besoin en fonds de roulement Hors Exploitation

C.A.F   : Capacité d'Autofinancement

C.I   : Capitaux Investis

C.P.N.E   : Capitaux nets d'Exploitation

DF  : Dettes Financière

E.B.E  : Excédent Brute d'Exploitation

E.S : Emplois stables

F.O : Front Office

F&B : Food and Bevelage

FRP  : Fonds de Roulement Propres

FRN  : Fonds de roulement Net

F.R.N.G  : Fonds de roulement net Global

G.M : General Manager

H/KP  : House keeping

H.L.K.S : Hotel LAKE KIVU SERENA

H.R : Human Ressource

I : Intérêt

iDF  : Intérêt sur dette financière

Imp.  : Impôt

I.T : Information and Technology

Ki : Cout de la dette

KP  : Capitaux Propres

Maint. : Maintenance

Mnger : Manager

PME  : Petite et Moyenne Entreprise

R.E  : Résultat d'Exploitation

Réco. : Rentabilité Economique

Rfi. : Rentabilité Financière

R.N  : Résultat Net

R.O.A  : Return on Assets

R.O.E : Return on Equity

R.A.G.F  : Ratio d'Autonomie Global de Financement

R.A.F.T  : Ratio d'Autonomie de Financement à Long Terme

R.D.E.E  : Ratio de Dépendance à l' Egard de l'Endettement

R.P.E.G  : Ration du Poids de l'Endettement Global

R.S.F  : Ration de stabilité de Financement

TFR : Tableau de Formation du Résultat

TN  : Trésorerie Nette

TPS  : Tourism Promotion Service

INTRODUCTION

I. PROBLEMATIQUE

Pour fonctionner efficacement et assurer sa pérennité toute organisation nécessité une remise en question permanente de sa gestion tant matérielle que financière. Pour ce, elle doit procéder à une analyse permanente lui permettant de prendre conscience de ses points forts, d'une part et de ses faiblesses d'autre part. Ce qui impulse une recherche des solutions appropriées aux problèmes posés pour son développement et son évolution.

Comme toutes les opérations de l'entreprise se traduisent en flux financiers, leur bonne gestion est une nécessité si non elle se prête à la liquidation. Plus encore les finances laissent un trait dans toutes les activités de l'institution. Ainsi leur bonne gestion conditionne la survie de l'organisation. L'analyse financière reste un instrument de suivi, d'évaluation et de contrôle de gestion qui permet aux dirigeants de l'organisation de prendre des décisions à des moments opportuns.

Pour LAVUAR R, cette analyse cherche les conditions de l'équilibre financier de l'entreprise et mesure la rentabilité des capitaux investis1(*).

L'étude de la rentabilité des investissements et la mise en oeuvre des projets d'investissement. Ceci implique une maîtrise constante de ses sources de financement sans risque de rupture pour son équilibre financier. Cet équilibre préconise que les emplois fixes soient financés par les capitaux permanents, entrainant le fait que l'exploitation qui concerne le court terme pourraient être soutenue par les dettes à court terme.

La recherche de l'équilibre financier de l'entreprise se fait avec un souci permanent d'amélioration constante de la rentabilité de l'entreprise2(*). Cette rentabilité une fois maximisée répondra au besoin poursuivi par la théorie financière néoclassique à savoir, la maximisation à long terme de bénéfice des actionnaires.

L'on réalise que dans les entreprise africaines, cette structures n'est pas toujours respectée ce qui amenuisent dans une certaine mesure la richesse des actionnaires (bénéfice). Ne faudra-t-il pas aussi fustigé une trésorerie nette négative augmentant son risque d'illiquidité susceptible de propulser l'entreprise à la faillite.

C'est le cas notamment de l'hôtel LAKE KIVU SERENA qui malgré des investissements important les ressources stables pour son financement s'avère insuffisantes. Ce qui suscite un questionnement quant à son autofinancement.

En effet, Que peut-être l'incidence de cette structure financière sur la rentabilité de cette entreprise ? De cette question principale découle d'autres questions secondaires à savoir :

- Quels sont les aménagements susceptibles à améliorer cette structure ?

- La rentabilité de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA est- elle suffisante pour assurer son autofinancement ?

II. HYPOTHESE

Par définition, l'hypothèse est une proposition de réponse à la question posée. Elle tend à formuler une relation entre des faits significatifs même plus au moins précise, elle aide à sélectionner les faits observés. Ceux-ci rassemblés, elle permet de les interpréter, c'est-à-dire de leur donner une signification. Une fois vérifiée, elle constituera un élément possible de la théorie3(*).

Ainsi, en vue de répondre aux questions que nous nous sommes posée au niveau de la problématique, nous avons formulé les hypothèses suivantes :

- La structure financière de l'hôtel LAKE KIVU SERENA entrainerait de forte Besoin en fonds de Roulement, D'où une trésorerie faible. Il ne pourrait être amélioré que par une augmentation des ressources stables facilement réalisable par le recours aux emprunts à long et à moyen terme.

- La trésorerie étant une convergence de financement à long terme et à court terme, la rentabilité de l'hôtel LAKE KIVU SERENA serait faible, ce qui déduirait sa capacité d'autofinancement

III. METHODE ET TECHNIQUE UTILISEES

La méthode est un ensemble des règles et des principes qui conduisent à la connaissance objective. Elle aide à atteindre un objectif précis et bien déterminé. Son choix obéit au but à atteindre et surtout à la matière à étudier.4(*)

Compte tenu de cette analyse, nous avons opté pour la méthode historique, d'une part, qui nous a aidé à exprimer les faits liées au passé de l'entreprise ; de l'autre part, la méthode comparative qui nous permet de faire les comparaisons chronologiques des résultats entre exercices comptable, d'analyser les données concrètes en vue d'une explication et d'établir un rapport entre les différents donnés disponibles et la situation de l'entreprise elle-même. Une simulation peut être entrevue afin de proposer une structure financière raisonnable à l'hôtel LAKE KIVU SERENA

La technique, quant à elle, représente des procèdes limites qui mettent en jeu des éléments pratiques, concrets, adaptées à un but précis et défini5(*), à cet effet, nous avons utilisé la technique documentaire qui nous a aidé à parcourir la documentation comptable de l'hôtel LAKE KIVU SERENA et la technique d'entretien libre qui nous a aidée à avoir des explication auprès de comptable pour ce qui concerne les états financiers de l'hôtel LAKE KIVU SERENA.

IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Notre travail présente un intérêt certain, compte tenue de l'importance du secteur et la contribution du secteur hôtelier dans le PIB du Rwanda et dans la lutte contre le chômage.

L'intérêt de ce travail est de nous renseigner sur la problématique de la gestion financière dans une entreprise hôtelière, en l'occurrence LAKE KIVU SERENA.

Le choix de ce sujet relève de la nécessite d'apprécier les performances financières d'une entreprise hôtelière car notre rôle en tant que futur gestionnaire des entreprises ne peut se limiter à la survie de l'outil d'exploitation, mais aussi, et surtout, d'orienter vers des perspectives d'avenir.

V. DELIMITATION DU SUJET

Notre recherche est délimitée clairement dans sa portée spatiale comme dans sa portée temporaire. En effet, elle se borne à la structure financière et son incidence sur la rentabilité financière d'une entreprise hôtelière précisément à l'hôtel LAKE KIVU SERENA situé dans la ville de Gisenyi au Rwanda. D'autre part, elle couvre une période de temps qui va de 2007 à 2009.

VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Le présent travail comporte trois chapitres, hormis l'introduction et la conclusion. Le premier chapitre traitant des généralités sur la structure financière et la rentabilité. Le deuxième chapitre portera sur la présentation de l'hôtel LAKE KIVU SERENA. En fin, le troisième chapitre abordera la structure financière de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA et son incidence sur la rentabilité financière.

CHAP I : LA STRUCTURE FINANCIERE ET LA RENTABILITE

I.1 La structure financière

I.1.1 Approche Historique de la structure financière6(*)

L'approche théorique de la structure financière préconise l'optimisation. La structure financière optimale qui d'une part permet de minimiser le coût du capital et d'autre part maximiser la valeur de l'entreprise. Cette étude prend son essor depuis 1995 par un article de Modigliani et Miller.

Vers les années 1970, ces analyses furent adaptées à la situation des entreprises. Ainsi, certains éléments ont été intégrés. La prise en compte de l'imperfection des marchés, des coûts d'agence, de l'asymétrie d'information et la considération d'autres facteurs liés ou non à l'activité de l'entreprise constituent un éclairage qui a son importance pour comprendre les déterminants du choix de la structure financière

I.1.2. Les déterminants de la structure financière

La réflexion sur la structure financière d'une entreprise dans une optique micro-économique nous amène à rechercher un optimum dans le rapport endettement / capitaux propres qui minimise le coût moyen pondéré du capital. Plusieurs études sur la structure financière des entreprises ont été faites depuis Modigliani et Miller, qui considèrent que la structure n'a pas d'impact sur la valeur de l'entreprise, cette neutralité a été fortement critiquée par les traditionalistes qui soutiennent la thèse de l'existence d'une structure financière optimale c'est-à-dire que la valeur d'une entreprise dépend de sa structure financière. Pour maximiser la valeur d'une entreprise, il faudra minimiser le coût moyen des ressources investies. Becker et Wurgler montrent que les entreprises peu endettées ont été celles qui ont procédé à des augmentations de capital quand leur valorisation relative (mesurée par le rapport valeur des capitaux propres / montant comptable des capitaux propres) était généreuse et vice-versa.7(*)

  Il n'existe de structure optimale que si le financement des entreprises est intégralement assuré par la source la moins onéreuse. Le niveau d'endettement judicieusement choisi qui permet d'obtenir le plus faible coût moyen du capital, est le seul déterminant de la valeur de l'entreprise.

La théorie de Modigliani et Miller repose sur le fait que la valeur d'une firme est fondamentalement liée à sa capacité bénéficiaire et donc la structure financière n'a aucune incidence sur la valeur de la firme. Dans un marché parfait Modigliani et Miller ont montré la non-pertinence de la structure financière :

- La structure financière choisie par l'entreprise ne peut pas modifier sa valeur. Peu importe la façon dont cette structure est partagée entre la dette, les capitaux propres et autres titres de créances, la valeur du placement se maintient.

- Les investissements sont capables de substituer un endettement personnel à un endettement de l'entreprise et de reproduire ainsi toute structure financière que la firme pourrait vouloir atteindre.

La valeur d'un actif est conservée intacte indépendamment de la façon dont on subdivise cet actif. C'est le côté gauche du bilan, les actifs réels qui déterminent la valeur d'une entreprise et non les proportions des titres d'emprunts et de capitaux qu'elle a émis. Une fois la valeur totale est déterminée, les actionnaires n'ont pas à se soucier de la façon dont la découpe a été faite.

L'endettement peut augmenter la valeur d'une entreprise et diminuer le coût de ses ressources à travers la fiscalité. La dette est privilégiée par le fisc, puisque les intérêts sont déductibles du bénéfice imposable. Selon le principe de l'additivité de la valeur, la valeur d'une entreprise endettée est supérieure à celle entièrement financée par fonds propres.

L'approche de Modigliani et Miller qui traitent de la structure financière ne permettent pas de bien saisir et expliquer le comportement des entreprises au niveau du choix du financement tel qu'il est observé réellement, ni de comprendre et d'appréhender les nouveaux modes de financement de plus en plus complexes qui ne cessent de se développer et qui peuvent répondre à de nouvelles préoccupations des entreprises. Une autre analyse effectuée par Modigliani et Miller inclut la présence de l'impôt sur les résultats et nous permet de déduire que :

- Le financement par emprunts est toujours préféré à celui des capitaux propres ;

- La valeur d'une firme est d'autant plus grande qu'elle est endettée ;

- La stratégie optimale consiste à s'endetter le plus possible, tant que les prêteurs acceptent de lui fournir des fonds à des taux sans risques.

I.1.3. Les sources de financement

Diversifier les sources de financement permettra à l'entreprise d'accéder à différents types de services, adaptés à ses besoins spécifiques. Le dirigeant d'entreprise doit toujours conserver à l'esprit que les banquiers ne se perçoivent pas nécessairement comme une source unique de financement.

Que l'entreprise opte pour un prêt bancaire, une subvention ou qu'elle fasse appel à un incubateur d'entreprises ou même aux proches, chacune de ces sources d'aide comporte des exigences particulières.

1. L'Autofinancement

L'autofinancement est le fait pour une entreprise de financer son activité. On considère généralement que l'autofinancement (dont le coût financier est égal aux dividendes versés aux actionnaires) est le plus sain de tous les moyens de financement. La fiscalité ne lui est cependant pas favorable. Contrairement à l'emprunt, qui coûte des intérêts, fiscalement déductibles, le coût des fonds propres (dividendes payés aux actionnaires), représente réellement un coût du fait qu'ils sont taxés à l'impôt des sociétés, car non-déductibles.

On peut toutefois objecter que, précisément parce que son coût se limite aux dividendes versés, il risque de détourner des ressources financières d'emplois qui seraient plus rentables, cela amène donc des coûts d'opportunité.

Selon ce raisonnement, une entreprise ne devrait autofinancer que des projets dont la rentabilité est au moins égale au coût des capitaux propres, et remettre l'essentiel de ses bénéfices aux actionnaires sous forme de dividendes, ceux-ci arbitrant eux-mêmes entre les investissements possibles.

La rentabilité est cependant difficile à anticiper si l'entreprise est en situation de concurrence.

· Taux d'autofinancement : C'est la capacité d'une entreprise à financer ses investissements par sa propre épargne.

· On utilise parfois, dans les ratios de structure d'une entreprise, le ratio autofinancement : autofinancement/valeur ajoutée.

Parmi les types d'autofinancement on peut citer :

a. Investissement personnel : les sources de fonds propres du ou des propriétaires de l'entreprise constituent la mise initiale dans l'affaire, puis les bénéfices réinvestis s'il y a lieu. Cette participation est la preuve d'un engagement à long terme envers le projet.

b. Argent des proches : il s'agit d'argent prêté par le conjoint, les parents, d'autres membres de la famille ou des amis. Les banquiers considèrent ce mode de financement comme du capital patient, c'est-à-dire de l'argent qui sera remboursé plus tard au fur et à mesure que les profits de l'entreprise augmenteront. Ce mode de financement est utilisé par la plupart des PME.

Si les entrepreneurs songent à emprunter de l'argent à leurs proches, ils doivent retenir ce qui suit :

- Qu'ils peuvent rarement fournir beaucoup d'argent ;

- Qu'ils peuvent vouloir détenir une participation dans son entreprise, ce qui n'est pas conseillé ;

- Qu'une relation d'affaires avec des membres de la famille ou des amis ne doit jamais être prise à la légère.

2. Le financement par prêt bancaire (Dettes)

Les banques restent la principale source de financement dans le système financier, et sont les seules institutions capables de réinjecter l'épargne en termes de prêts pour financer les activités des entreprises.

Les PME entretiennent une relation de nécessité qui se traduit par l'obtention de moyens de financement. Cette relation est vitale pour l'entreprise et fait l'objet de plusieurs reproches de part et d'autre.

Un véritable partenariat entre banques et entreprises doit trouver ses fondements dans les garanties offertes aux banquiers et la solvabilité de l'entreprise. Les fonds propres constituent cette garantie, leur renforcement permettra aux banquiers de prendre des risques.

La notion de besoin en capitaux est fondamentalement liée à la vie des entreprises, et donc la réussite d'une création d'entreprise exige au départ des fonds propres importants afin de pouvoir dépasser le cap des premiers mois durant lesquels les recettes sont rares et les dépenses d'équipement importantes.

Les banques avancent qu'elles courent des risques très importants car les taux de défaillances et d'insolvabilités des entreprises sont parfois alarmants. Si on ajoute à cela des garanties difficiles à obtenir, on comprend mieux pourquoi les banques redoublent de prudence ou parfois apparaissent réticentes à accorder des crédits.

Le premier contact d'un promoteur avec le banquier lui donne l'impression que celui-ci peut lui accorder un prêt sur présentation du dossier. Quand il découvre que le centre de prise de décisions est imprécis et dilué dans l'engrenage de l'interminable escalade des échelles de la hiérarchie, il se rend à l'amère évidence et se décourage. Très souvent, l'entreprise perçoit la banque comme une puissance irrationnelle, ce qui fait dire à de nombreux chefs d'entreprises que la relation banques / entreprises est vécue de façon traumatisante, cela s'explique par la conscience de l'entreprise que la banque dispose à son égard d'un pouvoir infini.

Le risque du banquier réside dans l'insuffisance, la baisse ou la disparition de la rentabilité de l'entreprise. Ainsi, un décalage de trésorerie dû à des délais de paiement non respectés devient une préoccupation majeure aussi bien pour le chef d'entreprise que pour le banquier.

L'entreprise a besoin de capitaux pour financer

- Ses dépenses de fonctionnement (d'exploitation). Elles sont couvertes soit par les rentrées de caisse (qui proviennent des ventes), soit par les prêts bancaires à court terme (découverts) ;

- ses dépenses d'investissements (acquisitions d'immobilisations) financées par des emprunts à moyen ou long terme.

Économiquement, on peut distinguer :

- L'investissement d'expansion : son objectif est de développer les parts de marché de l'entreprise (ex. : construction d'une nouvelle unité de production).

- L'investissement d'amélioration : son objectif est d'adapter le produit aux besoins de la clientèle (ex. : dans un hôtel, installation de téléphones dans les chambres permettant d'avoir directement l'extérieur).

- L'investissement de renouvellement (ou de remplacement) : son objectif est de changer à l'identique un matériel usagé (progrès technique et obsolescence).

- L'investissement de capacité (ou de productivité) : il correspond à l'achat d'un matériel permettant de réaliser un gain de productivité.

Une autre distinction économique parle d'investissement matériel et d'investissement humain (sous forme d'actions de formation du personnel).

2. Tableau comparatif des différents moyens de financement

MOYENS DE FINANCEMENT

AVANTAGES

INCONVENIENTS

AUTOFINANCEMENT

Ce sont les fonds que l'entreprise dégage de son exploitation et qu'elle utilise pour financer ses investissements. La capacité d'autofinancement (CAF) correspond au résultat de l'entreprise + dotations aux amortissements de la période nettes de reprises. L'autofinancement est égal à la CAF déduction faite des bénéfices distribués.

· Indépendance financière ;

· Absence d'intérêts bancaires.

· L'autofinancement ne suffit pas souvent pour financer l'ensemble des investissements ;

· Diminution des revenus versés aux associés (découragement).

EMPRUNT ACCORDE PAR UN ORGANISME FINANCIER

(emprunt indivis)

· Rapidité et simplicité ;

· Financement important en valeur ;

· Intérêts bancaires fiscalement déductibles. (Les intérêts apparaissent dans le compte de résultat en charges financières).

· Coût des intérêts ;

· L'autonomie financière de l'entreprise diminue (le capital emprunté apparaît au passif du bilan dans le poste Dettes).

EMPRUNT OBLIGATAIRE

Des titres financiers (appelés obligations) sont émis sur le marché et proposés à des souscripteurs. Chaque titre représente une créance sur l'entreprise et est rémunéré par un revenu fixe appelé intérêt.

· Financement important en valeur ;

· Intérêts déductibles fiscalement.

· Coût des intérêts ;

·L'autonomie financière de l'entreprise diminue ;

· Moyen de financement limité aux sociétés anonymes ;

· Formalités importantes.

CREDIT-BAIL

(LEASING)

Il s'agit d'une location avec option d'achat à terme

· Renouvellement plus facile du matériel ;

· Déductibilité fiscale des loyers (les redevances de crédit-bail apparaissent en charges d'exploitation dans le compte de résultat) ;

· Autonomie financière préservée.

· Coût élevé ;

· Moyen de financement limité à certains biens.

I.1.4 Fonds de Roulement, Besoin en Fonds de Roulement, Trésorerie et la Liquidité

I.1.4.1 Le Fonds de Roulement8(*)

A. Définition

Le Fonds de roulement constitue un modificateur classique largement utilisé dans les démarches d'analyse financière ou de diagnostic financier. Malgré la progression des notions de fonds de roulement avancés au cours des trente dernières années (Fonds de Roulement « brut », « économique », « total », « propre », « étranger », « permanent (net) », etc.) un concept s'est imposé comme le plus riche et le plus significatif : le fonds de roulement net ou permanent.

Ainsi, lorsqu'on parle du fonds de roulement sans autre précision, c'est ce dernier qui est mis en jeu.

Le fonds de roulement net (FRN) doit être défini à partir du bilan schématisé sur la base d'un critère des emplois et des ressources.

A l'actif, ce critère permet d'opposer des actifs « immobilisés » (normalement maintenus dans l'entreprise pendant plus d'un an) et des actifs circulant (circulant normalement transformés en monnaie à moins d'un an)

Au passif, l'opposition s'effectue entre capitaux permanents confiés à l'entreprise pour plus d'un an (emprunts durables ou capitaux) et dettes à moins d'un an.

B. Subdivision du Fond de Roulement

Il existe deux niveaux du fonds de Roulement :

1. Le Fonds de roulement Net Global (FRNG)

Le fonds de roulement net global est défini comme l'excèdent de capitaux stables, par rapport aux emplois durables, utilisé pour financer une partie des actifs circulants. Le fonds de Roulement représente une ressource durable mise à la disposition de l'entreprise par ses actionnaires à long terme ou créée par elle par l'argent dégage de son exploitation afin de financer les investissements et les emplois net du cycle d'exploitation.

Ainsi, le Fonds de Roulement correspond à9(*) :

- La partie des ressources stables qui ne finance pas les emplois durables ;

- La partie des actifs circulants financés par les ressources stables.

Emplois Stables Ressources Stables

FRNG

Actifs Circulant Dettes circulantes

Le fonds de roulement est égal aux ressources stables moins les emplois durables

Le fonds de roulement sert à financer le Besoin en Fonds de Roulement (BFR). Plus précisément, le FR devrait servir à financer la partie stable du BFR.

De plus, ce besoin de financement se financement se renouvelle sans cesse au cours du cycle d'exploitation. Il est stable dans le temps pour un niveau d'activité constant (avec une nuance relative à la saisonnalité de l'activité). C'est pour cela que la partie stable du BFR devrait être financé par des ressources stables (le FR), en vertu du principe d'équilibre financier. En revanche en période de forte croissance le BFR croit proportionnellement et doit donc être financé par apport de capitaux stables. C'est pourquoi une entreprise à croissance forte et rapide devient vite financièrement fragile si son BFR n'est pas comblé et soutenu concomitamment.

Si le FR est supérieur à zéro alors les emplois durables sont intégralement financés par des ressources stables.

Si le FR est suffisamment important pour financer l'intégralité du BFR (si FR>BFR), alors l'entreprise dispose d'une trésorerie nette (TN) positive.

A l'inverse quand le BFR est supérieur au FR, l'entreprise a recours à des ressources « à court terme » pour financer une partie du BFR. Ces ressources « à court terme » sont des passifs de trésorerie.

Ainsi, il est possible d'écrire les relations suivantes :

FR= BFR+TN

2. Le Fonds de Roulement Financier

Le Fonds de Roulement financier est la différence entre les actifs à moins d'un an et les dettes à moins d'un an. Un actif à moins d'un an est un actif dont l'échéance est inférieure à un an.

Le FR financier est utilisé lors de l'évaluation de la liquidité et de la solvabilité d'une entreprise.

I.1.4.2 Le Besoin en Fonds de Roulement10(*)

Le Besoin en Fonds de Roulement représente le décalage de trésorerie provenant de l'activité de l'entreprise (l'Exploitation).

Le besoin en fonds de roulement permet de prendre en compte dans l'analyse de flux de trésorerie les clients qui peuvent payer à l'avance ou avec délai, les fournisseurs qui ne sont pas toujours payés au moment de la livraison.

En résumé, le BFR résulte d'un décalage entre le décaissement et encaissement des flux liés à l'activité de l'entreprise. Le BFR est la différence entre les actifs d'exploitation et le passif d'exploitation (Exigible à court terme).

BFR = Stock + Créances clients - dettes Fournisseurs

Le BFR présente trois caractéristiques à savoir :

- le besoin en fonds de roulement positif : dans ce cas, les emplois d'exploitation de l'entreprise son supérieur aux ressources d'exploitation. L'entreprise doit donc financer ses besoins à court terme soit à l'aide de son excédent de ressources à long terme (Fonds de Roulement), soit à l'aide des ressources financières complémentaires à court terme (Concours bancaire) ;

- le BFR est Nul : dans ce cas, les emplois d'exploitation de l'entreprise sont égaux aux ressources d'exploitation, l'entreprise n'a donc pas des besoins d'exploitation à financer puisque le passif circulant suffit à financer l'actif circulant ;

- le BFR est négatif : dans ce cas, les emplois d'exploitation de l'entreprise sont inférieurs aux ressources d'exploitation puisque le passif circulant excédant les besoin de financement de son actif d'exploitation. L'entreprise a donc besoin d'utilisé ses excédant de ressources à long terme (Fonds de Roulement) pour financer d'éventuel besoin à court terme.

L'expression simplifiée du BFR est la suivante :

BFR= Stocks + créances clients - dettes fournisseurs.

De façon plus générale, on peut considérer que le BFR se définit comme la différence entre les actifs d'exploitation considérée au sens large :

BFR= Stocks + Réalisable - dettes de court terme d'exploitation.

On peut distinguer BFR d'exploitation et BFR hors exploitation, étant donné que certains éléments de l'équation précédente ne sont pas directement liés à l'exploitation (impôt sur les bénéfices...)

BFR= Actif circulant - passif circulant

BFRE= Actif circulant d'exploitation - passif circulant d'exploitation

BFRHE = Actif circulant hors Exploitation - passif circulant hors exploitation

Le BFR doit être financé par le FRNG et principalement le BFRE.

I.1.4.3 La Trésorerie

La trésorerie (d'une entreprise, d'une Association, etc.) est la somme de tous les avoirs et dettes à court terme. Une partie importante de la trésorerie est le contenu des comptes des banques et des comptes de caisse d'épargne de l'entreprise.

La trésorerie permet de:

- Contrôler les entrées et les sorties des fonds ;

- Optimiser la gestion de trésorerie, dans un sens de sécurité et de rentabilité ;

- S'assurer de la bonne application des conditions bancaires : jours de valeurs, frais appliquée sur les flux de trésorerie.

La gestion de trésorerie consiste à veiller à maintenir une liquidité suffisante pour faire face aux échéances tout en optimisant la rentabilité des fonds.

La trésorerie idéale est égale à zéro (0) :

- si elle est positive, de l'argent pourrait être placé pour rapporter des intérêts ;

- si elle est négative, il faut alors payer des agios aux banquiers.

Mathématiquement la trésorerie nette (TN) s'exprime par la différence entre le Fonds de Roulement net et le besoin en Fonds de Roulement, ou la différence entre les valeurs disponible et les dettes financières à court terme (Passif de trésorerie)

I.1.4.4 La Liquidité (Finance d'entreprise)

La liquidité est une mesure de la capacité d'un débiteur à rembourser ses dettes dans l'hypothèse de la poursuite de ses activités.

Pour mesurer la liquidité d'une entreprise on évalue l'importance de ses fonds disponibles pour ses débours (paiement des fournisseurs et des autres ayant - droit, interventions financière, etc.) à partir des trois ratios de bilan suivant :

Actif Circulant

- Ratio de Liquidité Générale =

Passif Exigible à court terme

Actif Circulant - Stock

- Ratio de liquidité réduite =

Passif Exigible à court terme

Actif de trésorerie

- Ratio de Liquidité Immédiate =

Passif à court terme

Les risque de liquidité s'accroît quand la confiance à l'entreprise baisse : l'entreprise ne peut plus émettre des titres car le marche ne les achèterait pas, quel que soit les projets proposés.

Le ratio de liquidité générale est un indicateur de la liquidité d'une entreprise ou d'un particulier et de sa capacité à rembourser ses dettes à court terme.

Le ratio acceptable dépendant du secteur, mais un ratio d'environs 2 est considérer comme raisonnable. Si ses dettes à court terme dépassent les actifs à court terme (c'est-à-dire si le ratio est inférieur à 1), l'entreprise peut ne pas être en mesure de tenir ses engagements, tandis que si le ratio est trop élevé, il est possible que l'entreprise n'utilise pas efficacement ses actifs.

I.1.5 La Capacité d'Autofinancement et le Cash-flow

I.1.5.1 Capacité d'autofinancement (CAF)

La capacité d'autofinancement est le potentiel de l'entreprise à dégager, de par son activité de la période, une ressource (un enrichissement de flux de fonds).

Cette ressource interne pourra être utilisée notamment pour financer la croissance de l'activité financier de nouveaux investissements, rembourser des emprunts ou verser des dividendes aux propriétaires de l'entreprise.

La capacité d'autofinancement est le flux potentiel de trésorerie (sans tenir compte des décalages temporels) dégagé par l'ensemble de l'activité normale de l'entreprise, la capacité d'autofinancement n'est pas exactement un cash-flow.

En effet, elle ne tient pas comptes de décaissements effectivement réalisés au cours de la période.

La confisions entre capacité d'autofinancement et le cash-flow est fréquente. Pour obtenir un flux de trésorerie issue de l'activité normale, il faut retrancher à la capacité d'autofinancement la variation du besoin en fonds de roulement de la période. En retranchant de la capacité d'autofinancement le montant des dividendes versés au cours de la période on obtient l'autofinancement. 11(*)

Ainsi, la capacité d'autofinancement se calcul en faisant la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables relevant de l'activité normale de l'entreprise, c'est-à-dire qui ne relèvent pas des opérations de financement ou d'investissement.

Pour calculer la capacité d'autofinancement, l'on recourt à deux méthodes :

1. La méthode Soustractive12(*)

Excédent brut d'exploitation / Insuffisance brute d'exploitation

+ Produits divers d'exploitation

- Charges diverses d'exploitation

+ Produit financiers

- Charges financières

+ Produits hors exploitation (a)

- Charges hors exploitation (b)

-impôt sur le bénéfice

= Capacité d'autofinancement

(a) Sauf:

- Quote-part de subvention d'équipement normalement virée au résultat net de l'exercice.

- Reprise sur provision

- Produit de cession d'actifs

2. La méthode Additive13(*)

Résultat net

- Dotation aux amortissements et provision

- Reprise sur provision

- Quote-part des subventions d'équipement viré au compte de résultat

- Résultat sur cession d'immobilisation

= Capacité d'autofinancement

On peut également calculer la capacité d'autofinancement à partir de deux bilans successifs établis après affectation des résultats en examinant la variation des ressources propres dont dispose l'entreprise.

Variation des ressources propres

- Éléments ayant concouru à cette variation ne provenant pas de l'activité courante (apport en capital, subventions d'équipement, réévaluation du bilan)

- Résultat sur cession d'actifs

+ Amortissements : Pratiqués sur actifs sortis du patrimoine

+ Dividendes distribués au titre de l'exercice (décaissé à l'exercice suivant)

= Capacité d'autofinancement

I.1.5.2 Le Cash-flow (Flux de trésorerie)14(*)

Un cash-flow (flux de trésorerie) est la différence des encaissements (recettes) et des décaissements (dépenses) générés par l'activité d'une organisation.

Contrairement à la capacité d'autofinancement qui est constitué à partir des flux de fonds ne tenant pas compte des décalages de trésorerie (mais qui est plus simple à calculer), le flux de trésorerie permettent de construire directement les tableaux de trésorerie (comme ceux préconisés par l'ordre des experts comptables)

Le cash-flow est la marge brut d'autofinancement qui se réfère au solde des entrées et sorties des fonds de l'entreprise.

Le cash-flow brut dans l'entreprise comprend : amortissement, impôt sur bénéfice, bénéfice après impôt et provisions non exigibles.

L'étude du cash-flow permet d'éclairer la politique d'autofinancement de l'entreprise.

Pour cela, on peut aussi distinguer :

- le cash-flow opérationnel découlant des dépenses et encaissements occasionnés par la conduite même de l'entreprise ;

- le cash-flow extra opérationnel découlant d'entrée et sorties de fonds provenant d'opérations occasionnelles ;

- le cash-flow actualisé permettant, en cas d'investissement, de choisir par exemple entre plusieurs équipements.

Cash-flow = Excédent brut d'exploitation - frais financiers + produits Financiers - participation des salariés

Ce point marque la fin de la première section de ce premier chapitre. Dans les lignes qui suivent, nous abordons notre deuxièmement section consacré aux différents documents comptables utilisés dans l'Analyse financière.

I.1.6 Les Ratios

Terme Anglais d'origine latine « Ratus » qui signifie calculé, compté ; s'emploie au masculin par usage est synonyme de coefficient, de Rapport de taux, pourcentage. C'est un rapport entre deux grandeurs comptables. Les ratios de gestion peuvent être classés en ratios de structure, en ratios d'activités et en ratios mixte.15(*)

I.1.6.1. Principe de la méthode des Ratios.16(*)

Si la méthode des ratios connaît une diffusion générale, c'est encore en analyse financière qu'elle fait l'objet de l'application la plus systématique au point de constituer un domaine méthodologique relative autonome et non pas seulement une « boite a outils » dans laquelle les analystes viendraient puiser à l'occasion. C'est pourquoi l'étude des ratios financiers fournit une illustration privilégiée de l'efficacité de la méthode.

La diversité de ratios (financiers ou autres) utilisables en gestion peut paraître déroutante. Elle ne fait que traduire deux caractéristiques majeures de la méthode. Il s'agit d'une méthode ouverte, ce qui signifie que chaque analyste, entreprise ou institution a tendance à élaborer une « batterie » des ratios adaptées à ses préoccupations, ainsi, s'explique la disparité des listes de ratios proposés par des auteurs ou des organismes distincts.

Dans le lexique de gestion par exemple, il s'agit aussi d'une méthode empirique dans laquelle les résultats chiffrés obtenus n'ont pas de signification absolue mais doivent être interprétés en terme relatif. Un ratio isolé n'a aucun sens, il n'acquiert une signification absolue que s'il est comparé à terme de référence.

Pour juger les résultats fournis par les calculs, les éléments de référence utilises dans la méthode des ratios peuvent être de trois types :

- la référence peut être historique ; on s'intéresse alors à l'évolution d'un ratio ou d'une série des ratios dans le temps afin de dégager des évolutions qui, sous certaines conditions, peuvent s'analyser comme des signes d'amélioration ou de dégradation ;

- la référence peut être normative : on compare alors les ratios calcules à certaine normes que les responsables de l'entreprise définissent comme objectifs à atteindre ou à approcher ;

- la référence peut être enfin statistique, on est alors conduit a comparer la valeur des ratios de l'entreprise aux valeurs dégagées par des études statistiques sur l'ensemble des entreprises ou sur une sous population d'entreprises exerçant une activité voisine de celle de l'unité étudiée, celle qui peut ainsi être « située » par rapport à la population à laquelle elle appartient.

La méthode des ratios se trouve largement utilisée en analyse financière, mais également quoique de façon plus extensive dans les autres disciplines de gestion. Elle s'attache à établir des rapports significatifs entre grandeurs généralement monétaires concernant deux éléments du patrimoine ou de l'activité de l'entreprise.17(*)

I.1.6.2 Les principaux types des ratios financiers

De multiples classements sont proposés à propos des ratios financiers. Celui qui est proposé ci-dessous dépend :

- Du thème analytique concerné par chaque ratio ;

- De la nature de l'information requise pour son calcul.

Grâce à l'application de ces deux critères, on peut dissocier quatre types des ratios : les ratios de structure, les ratios de synthèse, les ratios de rotation et les ratios de rentabilité.

A. Les ratios de structure

Les ratios de structures sont des indicateurs qui caractérisent la composition du patrimoine en mesurant des rapports relatifs à l'actif du bilan. A propos de l'actif, on cherche à dégager le poids de chaque élément pour faire sortir l'impact des conditions technico-économiques sur la composition du financement et des emplois qui en découlent.

Les ratios de structure concernant le passif fournissent pour leur part des indications sur la composition du financement. D'une part, ils permettent d'apprécier l'autonomie dont l'entreprise fait preuve en matière de financement, grâce à la comparaison entre les capitaux propres et dettes. D'autre part, ils permettent de juger la stabilité de financement à la comparaison systématique entre capitaux stables, les « capitaux permanent » et les dettes à court terme.

B. Les Ratios de synthèse

Ces ratios établissent un rapprochement systématique des éléments d'actif et de passif. Ils permettent ainsi de traduire soit les conditions de financement des certains éléments de l'actif, soit les possibilités de remboursement des dettes à court terme par les composantes de l'actif circulant à court terme.

C. Les Ratios de Rotation

Les ratios de rotation concernent les stocks, les créances commerciales et les dettes fournisseurs. En mesurant le délai et les vitesses de rotation de ces éléments du bilan, on claire à la fois la condition d'actualité (mesure des délais de règlement accordés aux clients et reçus des fournisseurs, durée de la période de stockage) et leurs incidences sur la solvabilité de l'entreprise.

A cette classification peuvent s'ajouter les catégories des ratios suivantes :

· Les ratios réels qui mesurent les rapports entre des grandeurs effectives par opposition aux ratios prévisionnels ;

· Les ratios techniques qui mesurent un aspect de la gestion technique par opposition aux ratios sociaux qui portent sur les aspects sociaux ;

· Les ratios financiers qui expriment des proportions existant entre certaines masses du bilan (ratio de structure) par opposition aux ratios économiques (ratios de fonctionnement ou ratios d'activité). Ces derniers se décomposent en ratio d'entreprise (situation économique générale de l'entreprise), ratio de gestion mesurant l'action des divers départements de l'entreprise et les ratios de coûts.

I.2 La Rentabilité18(*)

La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou prévu et les ressources employées pour l'obtenir. La notion s'applique notamment aux entreprises mais aussi à tout autre investissement.

La rentabilité représente l'évaluation de la performance de ressources investies par des apporteurs de capitaux

La rentabilité rétrospective permet d'évaluer le Modèle d'évaluation des actifs financiers pouvant permettre de calculer un taux d' actualisation par le coût moyen pondéré du capital. La rentabilité rétrospective est un outil difficilement utilisable directement (à partir du résultat d'exploitation ou du résultat net) pour évaluer les entreprises car elle est biaisée par les décalages temporels de l'entreprise (dus aux délais de paiement par exemple).

La rentabilité prévisionnelle permet d'utiliser les flux de trésorerie pour assurer une évaluation prenant en compte les décalages temporels de l'entreprise.

I.2.1 La rentabilité rétrospective

On distingue deux types de rentabilité rétrospective : la rentabilité économique qui mesure le rapport entre le revenu courant et le "capital stable" (dettes financières sous normes internationales et capitaux propres) mis en oeuvre et la rentabilité financière qui mesure le rapport entre le revenu courant après paiement des intérêts et des impôts et les capitaux propres. Cette dernière rentabilité est essentielle pour les apporteurs de capitaux puisqu'elle mesure la performance des ressources qu'ils ont investies dans l'entreprise.

I.2.1.1 La rentabilité économique

La rentabilité économique est une mesure de la performance économique de l'entreprise dans l'utilisation de l'ensemble de son capital « employé », c'est-à-dire de l'ensemble de son actif financé par les "capitaux stables".

Le revenu généré est mesuré par l'indicateur financier que constitue le résultat d'exploitation (RE), auquel on soustrait les impôts sur les bénéfices (Imp). L'ensemble des capitaux « employés » est égal à la somme des fonds propres (KP), apportés par les apporteurs de capitaux, plus les capitaux acquis grâce à l'endettement (DF, pour dette financière). La somme des capitaux nets d'exploitation est donc égale à CPNE = KP + DF. La rentabilité économique est égale à :



Ce ratio correspond à ce que la comptabilité anglo-saxonne appelle «  Return on assets » ou encore « ROA ». La rentabilité économique est donc indépendante du type de financement des capitaux et exprime la capacité des capitaux investis à créer un certain niveau de bénéfice avant paiement des éventuels intérêts sur la dette. Elle est donc une mesure de la performance économique de l'entreprise dans l'utilisation de son actif : elle détermine quel revenu l'entreprise parvient à générer en fonction de ce qu'elle a. C'est donc un ratio utile pour comparer les entreprises d'un même secteur économique.

Il n'y pas de consensus concernant son mode de calcul, ainsi certains calculent la rentabilité économique en prenant en compte le résultat d'exploitation (RE) divisé par la somme des emplois stables (ES) plus le BFR :



Ou bien encore l'excèdent brut d'exploitation (EBE) divisé par capitaux investis (CI) autrement dit immobilisations corporelles et incorporelles, plus le besoin en fond de roulement d'exploitation (BFRE)



Par opposition à la rentabilité financière, qui intéresse plus les associés, la rentabilité économique intéresse plus les investisseurs financiers tels que les banques.

I.2.1.2 La rentabilité financière

La rentabilité économique n'est toutefois pas significative pour les apporteurs de capitaux : ce qui est pertinent pour eux est la rentabilité non pas de l'ensemble des capitaux (CPNE = KP + DF), mais des seuls capitaux propres (KP).

Le bénéfice analysé est résultat net courant (RN), c'est-à-dire au résultat d'exploitation (RE) auquel on a soustrait l'impôt sur les bénéfices (Imp) et les intérêts versés aux dettes financières (iDF, avec i le taux d'intérêt moyen sur les dettes financières de l'entreprise). On divise ce résultat net courant par le montant des capitaux propres de l'entreprise.

La rentabilité financière sera donc égale à :


Ce ratio correspond à ce que la comptabilité anglo-saxonne appelle le «  Return on Equity » ou encore « ROE ». Il exprime la capacité des capitaux investis par les actionnaires et associés à dégager un certain niveau de profit.

La différence entre les deux rentabilités va dépendre de la différence entre le taux d'intérêt et la rentabilité économique, à proportion du poids de l'endettement. Pour un niveau de taux d'intérêt donné, la rentabilité financière sera d'autant plus éloignée (plus élevée ou plus faible) de la rentabilité économique que l'endettement sera fort : cet effet s'appelle le levier d'endettement.

Plus précisément, on a :




Quand la rentabilité économique est supérieure au taux d'intérêt (Reco > i), la rentabilité financière est donc une fonction croissante du ratio d'endettement (DF / KP). Plus la dette s'accroit, plus la rentabilité financière est forte. C'est l'effet de levier de l'endettement : pour un niveau donné de fonds propres, il est possible d'améliorer la rentabilité financière de ces fonds en s'endettant davantage.

Au contraire, lorsque la rentabilité économique est inférieure au taux d'intérêt (Reco < i), la rentabilité financière sera d'autant plus faible que le ratio d'endettement sera fort.

L'effet de levier (financier) est l'effet sur la rentabilité financière d'un recours plus ou moins important à l'endettement, à partir d'une rentabilité économique donnée.

L'effet de levier mesure l'impact de l'utilisation d'apports de capitaux de la part de tiers de l'entreprise par rapport aux capitaux propres à l'entreprise. En effet, les actionnaires et associés de l'entreprise attendent une certaine rentabilité de l'entreprise. S'ils acceptent l'endettement, ils attendent un retour encore plus important en bénéfice relativement au risque supplémentaire pris. Cette différence de bénéfice relativement au total des capitaux de l'entreprise (endettement compris) est l'effet de levier attendu.

Si la rentabilité économique est plus faible que le taux d' actualisation attendu par les actionnaires et les associés, l'entreprise assiste à un effet de massue.

Un effet de levier excessif, signalant une faiblesse des fonds propres par rapport au recours au crédit, se traduit par des ratios de solvabilité dégradée.

L'effet de levier se détermine à partir de la formule suivante :

Avec Rfi : Rentabilité financière
Reco : rentabilité économique
i : Taux d'intérêt réel
DF : Dette de l'entreprise
FP : Capitaux propres de l'entreprise

Levier financier : DF / FP

Levier d'exploitation : Reco - i

I.2.2 La rentabilité prévisionnelle

La rentabilité prévisionnelle pour un investisseur dans une entreprise sous forme de souscription ou achat d'actions n'est pas directement la rentabilité rétrospective financière constatée pour l'entreprise elle-même. La rentabilité prévisionnelle de l'investissement est ici la somme actualisée des flux de trésorerie.

· des revenus encaissés ( dividendes...)

· et de la plus ou moins-value potentielle due à la variation du prix de l'action. Elle dépend notamment d'un élément exogène, le prix de marché de l'action, mais d'autres facteurs que la rentabilité de l'entreprise interviennent. En particulier le prix d'achat de l'action est déterminant, ainsi que les tendances boursières si l'action est cotée sur un marché organisé.

L'estimation de la rentabilité d'une entreprise est donc un bon indicateur pour mesurer l'efficacité de l'entreprise dans le cadre de sa fonction de production. C'est pourquoi, le calcul de la rentabilité d'une entreprise doit s'accompagner d'une comparaison de son niveau de rentabilité avec celui de ses principaux concurrents. En effet, une entreprise peut très bien être rentable, mais révéler un niveau de rentabilité inférieur à celui de son secteur d'activité, ce qui tendrait à démontrer son manque de compétitivité par rapport à ses concurrents directs.

I.2.3. Les Indicateurs de la rentabilité

1) L'Excédant Brut D'Exploitation19(*)

Il donne une approche du résultat de l'entreprise en considération des amortissements, des provisions, des éléments financiers et exceptionnels.

L'Excédant brut d'exploitation permet de mesurer le résultat d'exploitation d'une entreprise indépendamment de la réglementation fiscale (amortissement linéaire ou dégressif, amortissement dérogatoire et autres provisions réglementées...) et indépendamment de son mode de financement (par des capitaux propres ou étrangers : les charges financières n'étant pas incluses).

2) le Résultat d'exploitation20(*)

Il met en évidence le résultat réel lié é l'exploitation, c'est-à-dire hors éléments financiers et exceptionnels.

I.3 Relation entre Structure Financière et Rentabilité

Afin de financer leurs investissements, les entreprises disposent de plusieurs moyens. Elles peuvent faire appel à leurs ressources internes ou à l'extérieur. Lorsque les taux d'intérêts auxquels l'entreprise peut emprunter sont inférieurs au taux de rentabilité des investissements que l'entreprise souhaite effectuer, l'entreprise accroît le taux de rentabilité de son capital en choisissant de financer son investissement par endettement plutôt que par des capitaux propres. Cet effet de levier de l'endettement ne doit pas masquer les risques du recours à l'endettement pour financer les investissements.

En effet, si les investissements ne génèrent pas les recettes attendues, il faudra néanmoins rembourser le capital emprunté et payer les frais financiers. La contrainte de remboursement qui pèse sur l'entreprise qui a recours à ce mode de financement peut mettre en cause la solvabilité et la rentabilité à long terme de la firme. Bref, pour investir les entreprises ont besoin de disposer d'un financement adéquat, dont le coût n'est pas toujours identique. Ainsi, le coût marginal du financement est croissant de telle sorte que les entreprises choisiront d'abord l'autofinancement puis l'endettement et enfin l'émission d'actions.

Ce n'est pas seulement le calcul économique prévisionnel qui permet de déterminer la rentabilité anticipée des investissements. Les méthodes de financement auxquelles les investisseurs ont recours ont parfois un impact déterminant sur la rentabilité future des investissements. L'étude des investissements et de leur mode de financement est indissociable.

L'investissement est un processus économique qui a fasciné les économistes qui s'interrogeaient sur le sens de la révolution industrielle.

Un investisseur augmente les chances de rentabiliser son investissement s'il parvient à anticiper l'évolution des paramètres qui détermineront sa rentabilité. L'investissement ne devient un pari gagnant sur l'avenir que si justement la part des facteurs aléatoires est réduite à la portion congrue, autrement dit si les risques résiduels sont minimisés dès le lancement du projet d'investissement

I.3.1 La rentabilité des capitaux propres

Si l'activité économique génère de la rentabilité, il reste à savoir ce qui revient aux actionnaires compte tenu, cette fois, des capitaux propres dont l'entreprise dispose.

Les actionnaires ont un droit sur les bénéfices, c'est-à-dire un droit sur le résultat net (RN) de l'entreprise. Ce résultat net, qui n'est que théorique puisqu'on a décidé de ne pas  tenir  compte  des  éléments  exceptionnels,  est  obtenu  à  partir  du  résultat économique en déduisant les charges financières d'intérêt rémunérant les créanciers lorsque l'entreprise s'endette (si le REC est exprimé après impôt, il faut déduire les charges financières nettes d'impôt ; si non, il est nécessaire de déduire également le montant de l'impôt du solde REC - charges financières). Etant  propriétaires  des  capitaux  propres, la  rentabilité  qu'offre  l'entreprise  à  ses actionnaires est déterminée par la rentabilité des capitaux propres (rcp), évoquée de plus en plus souvent sous son nom anglo-saxon ROE (pour « Return On Equity ») : rCP= RN / CP

D'un côté, par la présence d'une charge financière d'intérêt, l'utilisation de la dette diminue le résultat net. De l'autre, le recours à l'endettement par l'entreprise limite la contribution des actionnaires au financement de l'actif économique. La rentabilité des capitaux propres peut donc être affectée par le choix de sources de financement diversifiées.

I.3.2 Le levier financier de la dette

Le levier financier représente la modification, favorable ou non, que subit la rentabilité des capitaux propres de par l'usage de la dette dans les moyens de financement de l'entreprise. En analyse financière, on sait que l'effet de la dette joue favorablement ou non selon que le taux de rentabilité économique est supérieur ou non au coût de la dette (ki).

re>ki     effet de levier favorable et re<ki     effet de levier défavorable

I.3.3. La dimension risque du choix des moyens de financement

Le risque supporté par les propriétaires de l'entreprise a deux origines :

-      d'une part, le risque d'exploitation (ou risque économique), lié à l'activité de l'entreprise, qui se traduit par la possibilité d'une plus ou moins forte variation du résultat économique lorsque le niveau d'activité de l'entreprise (que l'on peut mesurer  par  le  chiffre  d'affaires)  varie.  Il  dépend  de  la  présence  et  de l'importance de charges fixes nécessaires au fonctionnement de l'entreprise (si une entreprise supporte des charges fixes plus importantes que ses concurrentes de taille similaire, elle est incitée à réorganiser son fonctionnement pour éliminer les charges superflues et pouvoir présenter un niveau de risque comparable à celui de ses concurrentes) . Plus ces charges fixes sont élevées, plus la contrainte sur le chiffre d'affaires est importante pour arriver à générer un résultat économique positif. Une baisse de chiffre d'affaires provoque alors une plus forte dégradation du résultat économique que si la société ne supportait que peu de charges fixes.

-      D'autre part, le risque financier lié à la manière dont l'entreprise se finance. Selon la même logique que précédemment, avec l'endettement, les charges financières d'intérêt augmentent et contraignent plus fortement les possibilités de générer un résultat net positif. Ce risque financier provient de ce que la rémunération de la dette  est  prioritaire  par  rapport  à  la  rémunération  des  capitaux  propres  et diminue celle-ci.

La présence d'un financement par dette n'augmente pas le risque économique mais ajoute un risque financier dont la manifestation se traduit par le fait que chaque unité de capital supporte une part plus grande de risque économique. Constatant ce risque, les actionnaires vont, en compensation, accroître leur exigence de rémunération.

L'endettement permet à l'entreprise, sous certaines conditions, de faire jouer l'effet de levier financier en faveur d'une meilleure rentabilité des capitaux propres. Cependant, la présence de dette augmente le risque total supporté par les actionnaires en introduisant ou en augmentant le risque financier. Les deux effets peuvent apparaître cohérents et ne pas affecter la situation des actionnaires. Ils peuvent aussi faire apparaître une distorsion telle que la compensation supplémentaire exigée par les actionnaires n'est pas obtenue. Il est donc nécessaire d'aborder la question de la neutralité ou non des choix de financement de l'entreprise.

La quête d'une structure financière optimale a pour point de départ la question de la neutralité ou non du choix de financement sur la situation des actionnaires. L'effet de l'endettement de l'entreprise sur le rendement des capitaux propres et le risque supporté par les actionnaires nous impose une contrainte : on ne peut raisonner qu'à situations comparables, ce qui en bon langage financier signifie que l'on doit comparer la situation des actionnaires, selon la présence ou non de dettes, à niveau de risque équivalent.

CHAP.II PRESENTATION DE L'HOTEL LAKE KIVU SERENA

I.1. HISTORIQUE DE L'HOTEL LAKE KIVU SERENA

Le LAKE KIVU SERENA HOTEL est une entreprise commerciale dont la dénomination semble être anglaise que nous avons essayé de traduire en français par L'HOTEL LAC KIVU SERENA.

En 2003 lorsque l'Etat Rwandais voulant investir dans le secteur touristique a pris la décision de bâtir de nouveau les bâtiments de l'ancien hôtel connu sous le nom MERIDIEN IZUBA qui est devenu plus tard après le catastrophe du génocide au Rwanda KIVU SUN et dans cette même année 2003 en août le nouvel INTERCONTINENTAL KIGALI dans la capital du Rwanda. Pendant cette même période, lorsque l'hôtel commence à être opérationnel était sous la gestion du Sud-Africain (Southern Sun Hôtel and Ressort) mais qu'à cela ne tiennent l'hôtel était toujours une propriété de la République Rwandaise mais seule la gestion a été confié à Southern Sun Hotel and Ressort. Cette gestion qui n'a pas été rentable a poussé à l'Etat Rwandais de restreindre le contrat après seulement 2 ans. Après que l'Etat Rwandais ait résilié le délai du contrat avec le Southern Sun Hotel and Ressort, il s'est engagé à gérer ceux deux infrastructures par ses propres hôtels. Ces deux infrastructures étant le KIVU SUN et l'INTERCONTINENTAL KIGALI. Étant donné que l'expérience en tourisme des Rwandais était encore précaire ou plus basse, le gouvernement a pensé à privatiser cette fois-ci ces deux infrastructures pour une période de trois décennie. Ces deux hôtels ont été immédiatement récupérés après que l'Etat a décidé par la multi international TPS (Tourism Promotion Service). Le TPS est un multi international qui investit dans les différents secteurs à l'occurrence l'aviation, les bateaux les hôpitaux et aussi les hôtels voire d'autre. Il faut noter que le TPS est sous la supervision des sociétés AGHA KHAN.

II.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le tourisme étant l'une des activités qui contribue au développement socio-économique des états et pour la république Rwandaise en particulier. Dans ce secteur en réel expansion, le sous-secteur hôtelier se dessine d'une importance considérable car il constitue l'essence même des activités touristiques dans une contrée et pour la république Rwandaise en particulier.

LAKE KIVU SERENA HOTEL est l'un des hôtels constituant la branche TPS-Rwanda (Tourisme Promotion services-Rwanda). Le TPS-Rwanda est en soi l'une des branches formant un tout dénommé TPS ayant comme quartier général Nairobi au Kenya.

Lake Kivu Serena Hôtel abrite aujourd'hui l'ancienne infrastructure du KIVU SUN Hôtel situé à quelque cinq mètres du lac Kivu profite d'une vue panoramique du lac et tous ses chambres restent avec vue du lac.

Situé au nord- ouest du Rwanda le Kivu Serena Hôtel profite des plusieurs ressources naturelles qui lui profère une clientèle non négligeable dont :


· La chaîne des volcans.


· Le parc des Virunga hébergeant des Gorilles de montagne qui sont parmi les rares espèces sur la terre.


· Le lac Kivu.


· La Frontière artificielle avec la République Démocratique du Congo.


· La forêt naturelle de Gishwati.

En effet, l'hôtel LAKE KIVU SERENA ayant constitué notre milieu d'étude, cet hôtel trouve sa location à GISENYI. Toutefois il trace son point de repère dans l'avenue de la coopération.

L'hôtel LAKE KIVU SERENA est un hôtel à 5 étoiles qui occupe des clients qui choisissent de séjourner dans un hôtel coûteux d'excellente qualité généralement de 5 étoiles.

II.3 ORGANIGRAMME

GM

IT Mnger Maint. Mnger HR Mnger F.O Mnger Unit Account F&B Mnger H/KP Mnger Security Mnger

Supervisor Assistant Unit Accountant

General Night Purchaser F& B

Cashier Audit Officer Controller

Painting Mechanic & Sport &

Staff Electrician Fitness

Staff Staff Cashier Bars Store Keepers Restaurant Audit

Structure Fonctionnel de la comptabilité de l 'Hôtel Lake Kivu Serena

1. Le Directeur General (en anglais General Manager GM)

Le Directeur Général de l'hôtel est le coordonateur de tout les activités de l'hôtel, il donne le rapport à la hiérarchie supérieur (Kigali Serena Hôtel), il reçoit les rapports des chefs des départements les analyses, il instruit les chefs de départements et il prend les décisions importantes concernant l'hôtel. Il est nommé par le bureau central de Nairobi.

2. Le chef Comptable (Unit Accountant)

Il coordonne toutes les activités comptables de l'hôtel, il donne le rapport mensuel au Directeur et auprès du Rwanda Revenue Authority. Il donne les instructions au comptable adjoint qui a son tour le transmet aux autres agents oeuvrant dans le service comptable.

3. Le Comptable Adjoint (Assistant Unit Accountant)

Il est chargé du paiement des factures des fournisseurs, il fait le journal de l'entreprise, il supervise le staff comptable (General Cashier, Night Audit, Food and Bevelage Controller, Restaurant audit,...). Il veille qu'à ce que les clients paient leurs dettes, il contrôle la circulation des fonds dans l'entreprise. Il supervise le caissier dans l'élaboration des listes de paie et dans le traitement des opérations entre l'hôtel et la banque (Bank réconciliation)

Il contrôle l'évolution du stock et donne le rapport journalier au chef comptable.

Toute sortie de fonds quelque soit le motif (règlement des dettes des fournisseurs, avances sur salaires, ...) doit être signé par le chef comptable et approuver par le Directeur Général de l'hôtel.

II.4 APPROCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DES DONNEES

II.3.1 APPROCHE METHODOLOGIQUE

Le terme méthodologie sert à désigner l'ensemble des méthodes et techniques à utiliser soit pour rassembler les données, soit pour traiter les résultats des investigations.

La méthode étant l'ensemble des règles et des principes qui conduisent à la connaissance objective ; les techniques apparaissent comme des outils de recherche mis en oeuvre en fonction d'une stratégie générale définie au préalable.

1. Méthodes

Pour réaliser ce travail, deux méthodes ont été utilisées : la méthode historique et la méthode analytique.

La méthode historique nous a été utile en voulant comprendre l'historique des PME dans le secteur hôtelier dans son ensemble, et plus particulièrement celle de l'Hôtel Lake Kivu Serena

La méthode analytique qui nous permet d'analyser les donnes concrètes en vue d'une explication et d'établir un rapport entre les différents donnés disponibles et la situation de l'entreprise elle-même.

2. Techniques de Collecte des données

Nous avons choisi d'utiliser deux techniques pour collecter les données, à savoir la technique documentaire et entretien ou interview.

La technique documentaire a consisté à consulter des ouvrages, rapports revues et sites internet en rapport avec le présent travail.

La technique d'interview : au cours de cette étude, nous avons récolté des informations en nous entretenant avec les responsables (aux différents niveaux hiérarchiques) et les clients de l'HLKS

Après la collecte des données, nous sommes passés au traitement et reclassement de documents comptables, notamment le bilan et les TFR de l'HLKS

Après avoir recueilli le bilan comptable et le TFR nous avons procède à des retraitements comptables qui consistent à opérer des calculs sur certains postes du bilan ou à réintégrer des éléments hors bilan, pour donner l'image la plus représentative de la réalité économique. Cela nous a permis de présenter le bilan financier et le bilan fonctionnel considérer comme « bilan supports d'analyse » se distinguant par leurs valeurs théoriques et leurs intérêts pratiques

Chapitre III. PRESENTATION DES RESULTATS

A partir des données financières (2007-2009) de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA, nous établissons une relation entre la rentabilité et la structure financière de cette entreprise.

Il à été postulé que la structure financière de l'hôtel LAKE KIVU SERENA entrainerait de forte Besoin en fonds de Roulement et une trésorerie nette faible soutenus par les emprunts à long terme. Ceux qui réduiraient la capacité d'autofinancement de l'entreprise. Ce chapitre présente les résultats en trois sections : La première aborde le besoins en fonds de roulement par rapport à la trésorerie de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA, la deuxième analyse la rentabilité par rapport à la structure financière de l'hôtel LAKE KIVU SERENA et en fin la dernière discute les résultats ainsi analysé.

III.1 Du BFR à la trésorerie nette de L'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Avant d'aborder ce point il est indispensable d'esquisser les bilans de l'hôtel LAKE KIVU SERENA, son besoin en fonds de roulement et pour couronner ce point on va parler de la liquidité et des quelques ratios.

III.1.1 Les bilans Condensés et synthétique de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

A. Bilans Condensés de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Tableau N°1 Bilan Condensé de l'hôtel LAKE KIVU SERENA de 2007 à 2009

ACTIF

2007

2008

2009

Valeurs Immobilisées

289 868 083

507 586 752

521 816 336

Valeurs d'exploitation

1 146 923 232

1 599 653 469

1 710 164 933

Valeurs réalisables

300 130 358

496 589 667

891 775 702

Valeur disponible

266 855 895

646 710 876

680 331 538

TOTAL ACTIF

2 003 777 568

3 250 540 764

3 804 088 509

PASSIF

 
 
 

Capitaux Permanents

1 212 531 582

2 525 477 777

2 589 646 849

Exigible à court terme

791 245 986

725 062 987

1 214 441 660

TOTAL PASIF

2 003 777 568

3 250 540 764

3 804 088 509

Source : Elaborer par nous même sur base des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

B. Bilans Synthétiques

Tableau N°2 Bilan Synthétique de L'Hôtel LAKE KIVU SERENA de 2007 à 2009

Année

2007

2008

2009

ACTIF

Valeurs Immobilisées

289 868 083

507 586 752

521 816 336

Valeurs circulantes

1 713 909 485

2 742 954 012

3 282 272 173

TOTAL ACTIF

2 003 777 568

3 250 540 764

3 804 088 509

PASSIF

Capitaux Permanents

1 212 531 582

2 525 477 777

2 589 646 849

Exigible à court terme

791 245 986

725 062 987

1 214 441 660

TOTAL PASIF

2 003 777 568

3 250 540 764

3 804 088 509

Source : Elaborer par nous même sur base des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Il convient ici de dire que, les valeurs circulantes sont constituées de la somme des valeurs d'exploitations, des valeurs réalisables et des valeurs disponibles.

III.1.2 Etude du Fonds de Roulement

Rappelons que le fonds de roulement constitue une enveloppe des capitaux permanents destinés à financer non seulement des actifs durables, mais des actifs circulants. Le fonds de roulement peut être net ou propre comme nous le présentons dans les tableaux ci-dessous.

III.1.2.1 Le Fonds de roulement Net

Il existe deux modes de calcul du fonds de roulement net par le haut du bilan et par le bas du bilan. Le fonds de roulement net par le haut du bilan (Capitaux Permanents - Valeurs Immobilisées nettes)

Tableau N°3 Calcul du Fonds de Roulement Net par le Haut et par le bas du Bilan de L'H.L.K.S

Fonds de Roulement par le haut du bilan

Année

Capitaux Permanent

Valeurs Immobilisées

FRN.

2007

1 212 531 582

289 868 083

922 663 499

2008

2 525 477 777

507 586 752

2 017 891 025

2009

2 589 646 849

521 816 336

2 067 830 513

Fonds de Roulement par le haut du bilan

2007

1 713 909 485

791 245 986

922 663 499

2008

2 742 954 012

725 062 987

2 017 891 025

2009

3 282 272 173

1 214 441 660

2 067 830 513

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

En considérant ce tableau, nous constatons que durant les trois années de notre étude, les fonds de roulement sont suffisants et positif. Ainsi, le principe de l'équilibre minimum à été respecte par l'Hôtel LAKE KIVU SERENA, ce principe veut que les emplois durables soient financés par des ressources durables. Pour cette entreprise, ceci constitue déjà un bon signe qui traduit une bonne structure financière. Cette entreprise a dû réunir des capitaux permanents des montants assez élevés pour lui permettre de financer, de façon durable, à la fois l'intégralité de ses immobilisations et un volant de liquidité lui permettant de faire face aux aléas de fonctionnement. Remarquons également les fonds de roulement net de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA ont évolué d'une façon croissante mais disproportionnel soit, 922 663 499 (2007), 2 017 891 025 92008) et 2 067 830 513 en 2009.

III.1.2.2 Calcul du Fonds de Roulement propre

Le Fonds de Roulement Propre (FRP) est obtenue par la différence entre les capitaux propres et les actifs immobilisés.

Tableau N°4 Calcul du Fonds de Roulement Propre de L'H.L.K.S

Année

Capitaux Propres

Actifs Immobilisés

FRP.

2007

1 212 531 582

289 868 083

922 663 499

2008

1 594 185 073

507 586 752

1 086 598 321

2009

1 704 918 779

521 816 336

1 183 102 443

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Comme le montre le tableau ci-dessus, compte tenu de l'absence des dettes à long et à moyen terme en 2007, le Fonds de Roulement net est égal au Fonds de Roulement propre. A partir de ces informations on peut dégager facilement la part de ce FR émanant du Passif exigible qui se présente dans le tableau ci-dessous.

Tableau N°5 Calcul du Fonds de Roulement Propre de L'H.L.K.S

Année

FRN

FRP

FR Normatif

2007

922 663 499

922 663 499

0

2008

2 017 891 025

1 086 598 321

931 292 704

2009

2 067 830 513

1 183 102 443

884 728 070

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Au vu de ce tableau, nous voyons que pour l'année 2007 le fonds de roulement n'était pas constituer des dettes à court terme.

III.1.3 Calcul du Besoin en Fonds de Roulement (BFR.)

Le besoin en fonds de roulement est le montant des capitaux investis dans le cycle d'exploitation non couvert par les dettes à court terme. Il se calcul en faisant les emplois cycliques (Valeurs circulantes - Valeurs disponibles) - les Besoins cycliques (Dettes à court terme - la trésorerie passive). Ci-dessous nous présentons dans un tableau les BFR de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA de 2007 à 2009.

Tableau N°6 Calcul du Besoin en Fonds de Roulement de L'H.L.K.S

Année

Emplois cycliques

Ressources cycliques

BRF

2007

1 447 053 590

791 245 986

655 807 604

2008

2 096 243 136

725 062 987

1 371 180 149

2009

2 601 940 635

1 214 441 660

1 387 498 975

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

La lecture du tableau ci-haut, nous constatons que pendant toutes les trois années de notre étude les Besoins en fonds de roulement sont positifs ; cela signifie que les ressources cycliques ne couvrent pas la totalité des emplois cycliques. En d'autres termes, l'Hôtel LAKE KIVU SERENA fait face à un problème financier lié à son exploitation.

III.1.4 Calcul de la Trésorerie et de la liquidité

L'étude de l'équilibre financier par le FR et par le BRF nous conduit à l'examen de la trésorerie et de la liquidité de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA compte tenu de ses dettes à court terme.

III.1.4.1 Calcul de La Trésorerie

La trésorerie correspond aux valeurs que l'entreprise dispose sous forme liquide. Elle est également aux valeurs disponibles se trouvant au bilan. Il se calcul en déduisant du fonds de roulement les valeurs du besoin en fonds de roulement (FR-BFR). Nous présentons dans le tableau qui suit la trésorerie nette de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA de 2007 à 2009.

Tableau N°7 Calcul de la trésorerie nette de L'H.L.K.S

Année

FRN

BFR

Trésorerie nette

2007

922 663 499

655 807 604

266 855 895

2008

2 017 891 025

1 371 180 149

646 710 876

2009

2 067 830 513

1 387 498 975

680 331 538

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Nous remarquons à partir des données du tableau ci-dessus que les fonds de roulement net sont supérieurs aux besoins en fonds de roulement durant les trois années d'étude ; d'où la trésorerie est positive de 2007 à 2009. Compte tenu de l'absence de la trésorerie passive, la trésorerie correspond aux valeurs disponibles.

Pour mieux interpréter ce résultat il est indispensable de calculer la sensibilité du FRN par rapport à la trésorerie, du BFR par rapport à la trésorerie et celle du FRN par rapport au BFR.

a. Calcul de la sensibilité du FRN par rapport à la Trésorerie

? FRN TN

åFRN/TN = X

FRN ? TN

Pour 2008 on a:

2 017 891 025 - 922 663 499 X 646 710 876

=

2 017 891 025 656 710 876 - 266 855 895

= 1 095 227 526 X 646 710 876

2 017 891 025 379 854 981

= 0.54275851 X 1.702520457

= 0.924

Pour cette année, lorsque le FRN augment d'une unité, la trésorerie augmente de 0.924 comme nous le montre l'élasticité ci-haut.

Pour 2009 on a:

2 067 830 513 - 2 017 891 025 X 680 331 538

=

2 067 830 513 680 331 538 - 646 710 876

= 49 939 488 X 680 331 538

2 067 830 513 33 620 662

= 0.024150667 X 20.2355188

= 0.489

Pour cette année, lorsque le FRN augment d'une unité, la trésorerie augmente de 0.489 comme nous le montre l'élasticité ci-haut, une baisse qui est dit à la variation du FRN qui est trop minime à cause de la dette contracter en 2008 qui à occasionner la hausse sensible de son FRN qui passe de 922 663 499 à 2 017 891 025.

b. Calcul de la sensibilité du BFR par rapport à la trésorerie

? BFR TN

åBFR/TN = X

BFR ? TN

Pour 2008 on a:

1 371 180 149 - 655 807 604 X 646 710 876

=

1 371 180 149 656 710 876 - 266 855 895

= 715 372 545 X 646 710 876

1 371 180 149 379 854 981

= 0.521720319 X 1.702520457

= 0.888

Pour l'année 2008, l'augmentation d'une unité supplémentaire du BFR occasionne une augmentation de la trésorerie nette de 0.888.

Pour 2009 on a:

1 387 498 975- 1 371 180 149 X 680 331 538

=

1 387 498 975 680 331 538 - 646 710 876

= 16 318 826 X 680 331 538

2 067 830 513 33 620 662

= 0.011761324 X 20.2355188

= 0.238

Ici comme nous le montre le calcul ci-haut la sensibilité du BFR par rapport a la Trésorerie nette à chute soit de 0.888 à 0.238 à cause de l'augmentation sensible du BFR en 2008 générer par l'hôtel LAKE KIVU SERENA ce qui a occasionnée une baisse de la trésorerie nette de l'Hôtel nous voyons qu'en 2009 lorsqu'on ajoute une unité supplémentaire au BFR de l'hôtel LAKE KIVU SERENA sa généré une trésorerie à hauteur de 0.238.

c. Calcul de la sensibilité de FRN par rapport au BFR

? FRN BFR

åFRN/BFR = X

FRN ? BRF

Pour 2008 on a:

2 017 891 025 - 922 663 499 X 1 371 180 149

=

2 017 891 025 1 371 180 149 - 655 807 604

= 1 095 227 526 X 1 371 180 149

2 017 891 025 715 372 545

= 0.54275851 X 1.916735774

= 1.04

L'ajout d'une unité supplémentaire au FRN augmente le besoin en fonds de roulement de 1.04 une sensibilité qui est très forte, ce qui justifie le faite que malgré le fonds de roulement qui est positif la trésorerie l'est aussi mais pas d'une manière suffisante parce que le BFR étant aussi élevée influence négativement la trésorerie de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA.

Pour 2009 on a:

2 067 830 513 - 2 017 891 025 X 1 387 498 975

=

2 067 830 513 1 387 498 975 - 1 371 180 149

= 49 939 488 X 1 387 498 975

2 067 830 513 16 318 826

= 0.024150667 X 85.02443589

= 2.053

Pour cette année, la sensibilité devient trop forte soit de 1.04 en 2008 à 2.053 en 2009 ce qui justifie pour cette année une augmentation du FRN et du BFR qui ont générer une trésorerie trop faible voyant le moyens qui ont été a la disposition de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA.

III.1.4.2 Calcul de la liquidité de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

La liquidité est une notion qui fait intervenir les capitaux circulant selon leur degré de liquidité, ainsi on distingue la liquidité générale de la liquidité réduite ; la liquidité est directement liée au cycle d'exploitation de l'entreprise.

a. La liquidité générale

Tableau N°8 Calcul de la liquidité générale de L'H.L.K.S

Année

Valeurs Circulantes

dettes à court terme

Liquidité générale

2007

1 713 909 485

791 245 986

2.17

2008

2 742 954 012

725 062 987

3.78

2009

3 282 272 173

1 214 441 660

2.70

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

A travers ce tableau nous lisons la liquidité générale de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA de 2007 à 2009, le ratio a haussé de 2.17 à 3.78 tandis qu'il s'observe une chute de ce ratio en 2009 soit de 3.78 à 2.7. Étant donne que tous les ratios sont supérieurs à 1 c'est-à-dire que les actifs circulants sont supérieurs aux dettes à court terme. La transformation de l'actif circulant en liquidité permet donc de rembourser toutes les créanciers à court terme.

b. La liquidité réduite

Cette liquidité est fonction de l'actif réalisable à court terme y compris les disponibles et les passifs à court terme. Cette liquidité se calcule comme suit : (Valeur réalisables + valeurs disponibles) / Dettes à court terme.

Tableau N°9 Calcul de la liquidité réduite de L'H.L.K.S

Année

Valeur Disponible

Valeur réalisable

Dettes à court terme

Liquidité réduite

2007

266 855 895

300 130 358

791 245 986

0.717

2008

646 710 876

496 589 667

725 062 987

1.577

2009

680 331 538

891 775 702

1 214 441 660

1.295

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

De par les résultats de ce tableau, nous constatons que compte tenu des valeurs disponibles, le paiement des créanciers à court terme se ferait sans problème pour les exercices 2008 et 2009, ceci est visible à travers les ratios de la liquidité qui sont tous supérieurs à 1 tandis que pour l'année 2007 le paiement accuse des problèmes car les dettes à court terme sont supérieurs aux valeurs réalisables plus les disponibles.

III.1.5 Calcul des quelques ratios

III.1.5.1 Ratio d'autonomie globale de financement

Le ratio d'autonomie globale de financement permet d'établir un rapport entre les capitaux propres et le total passif. Ce ratio se calcule par le rapport des capitaux propres sur le total passif.

Tableau N°10 Calcul du ratio d'autonomie globale de financement de L'H.L.K.S

Année

Capitaux Propre

Total Passif

R.A.G.F

2007

1 212 531 582

2 003 777 568

0.61

2008

1 594 185 073

3 250 540 764

0.49

2009

1 704 918 779

3 804 088 509

0.45

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Au vu de ce tableau ci-haut nous constatons que, compte tenu de l'absence des dettes à long terme pour l'année 2007, les capitaux permanents sont égaux aux capitaux propres, l'année 2007 accuse le ratio le plus élevée avec un taux de 61% suivie de l'année 2008 soit 49%, en dernier lieu vient l'année 2009 avec une participation au passif total de l'ordre de 45%

III.5.2 Ratio du Poids de l'endettement global

Ce ratio permet de calculer le poids de l'endettement global sur l'entreprise. Il se calcul par le rapport dettes total sur total passif. Ci-dessous dans un tableau nous présentons le calcul du ratio du poids de l'endettement global de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA.

Tableau N°11 Calcul du ratio du poids de l'endettement global de L'H.L.K.S

Année

Total Dettes

Total Passif

R.P.E.G

2007

791 245 986

2 003 777 568

0.39

2008

1 656 355 691

3 250 540 764

0.51

2009

2 099 169 729

3 804 088 509

0.55

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Le ratio de l'endettement est le complément à l'unité du ratio d'autonomie globale de financement. En effet, le ratio le plus élevé s'observe en 2009 ; pendant cette année les dettes ont contribuée à 55% au passif total alors qu'en 2007 et 2008, leurs contributions au passif total se montent respectivement à 39% et 51%.

III.5.3 Ratio d'autonomie financier à Long terme

Ce ratio établit un rapport entre les capitaux propres et les capitaux permanents. En voici la formule : capitaux propres sur capitaux permanents.

Tableau N°12 Calcul du ratio d'autonomie Financière à Long terme de L'H.L.K.S

Année

Capitaux Propres

Capitaux Permanent

R.A.F.T

2007

1 212 531 582

1 212 531 582

1

2008

1 594 185 073

2 525 477 777

0.631

2009

1 704 918 779

2 689 646 849

0.634

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

De par les résultats de ce tableau, il se dégage que le ratio d'autonomie financière à terme est de 1 pour l'année 2007, cette situation est due à la politique de financement de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA. En observant sa structure financière, au cours des exercices 2008 et 2009, l'hôtel LAKE KIVU SERENA a fait recours aux dettes à long terme ce qui justifie la baisse de ce ratio soit 0.631 en 2008 et 0.634 en 2009 ; car les capitaux permanents sont supérieurs aux capitaux propres.

III.5.4 Ratio de dépendance à l'égard de l'endettement

Ce ratio permet d'établir un rapport entre les dettes à court terme et les capitaux propres, il se calcul comme suit : dettes à court terme sur capitaux propres.

Tableau N°13 Calcul du ratio de dépendance à l'égard de l'endettement de L'H.L.K.S

Année

Dettes à court terme

Capitaux Propres

R.D.E.E

2007

791 245 986

1 212 531 582

0.65

2008

725 062 987

1 594 185 073

0.45

2009

1 214 441 660

1 704 918 779

0.71

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Un coup d'oeil sur ce tableau nous montre que le ratio de dépendance à l'égard de l'endettement est beaucoup plus élevé en 2009, pendant cette année, les dettes à court terme constituent 71% des capitaux propres alors qu'en 2007 ce ratio s'élevait à 65% et à 45% en 2008.

III.5.5 Ratio de stabilité de Financement

Ce ratio permet d'établir un rapport entre les capitaux permanents et le total du passif. Il s'évalue comme suit : Capitaux Permanents sur Total Passif.

Tableau N°14 Calcul du ratio de stabilité de financement de L'H.L.K.S

Année

Capitaux permanent

Total passif

R.S.F

2007

1 212 531 582

2 003 777 568

0.615

2008

2 525 477 777

3 250 540 764

0.777

2009

2 589 646 849

3 804 088 509

0.681

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

En observant les données de ce tableau nous remarquons que le ratio le plus élevé est lu à l'exercice 2008, pour cette exercice le capitaux permanent constituent 77.7% du total du passif tandis que les capitaux permanents constituent respectivement 61.5% et 68.1% pour l'année 2007 et 2009.

III.5.6 Ratio du degré de Solvabilité

Ce ratio mesure essentiellement la sécurité dont jouissent les créances à long, moyen et court terme constituant ainsi la marge de crédit de l'entreprise. Pour le calculer il suffit de prendre le rapport entre l'actif total et les capitaux étranger (dettes à long, moyen et court terme). Le tableau suivant nous permet de déterminer ce degré de solvabilité.

Tableau N°14 Calcul du ratio du degré de solvabilité de L'H.L.K.S

Année

Total Actif

Capitaux étrangers

Degré de solvabilité

2007

2 003 777 568

791 245 986

2.53

2008

3 250 540 764

1 656 355 691

1.96

2009

3 804 088 509

2 199 169 730

1.73

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Pour les tiers créanciers, il y a une bonne sécurité générale car les avoirs de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA, pendant ces trois années d'étude, sont en mesure de rembourser toutes les dettes plus d'une fois et demi si l'on envisageait une éventuelle liquidation comme nous le voyons 2.53 fois en 2007, 1.96 fois en 2008 et 1.93 fois en 2009. Ce qui est mieux pour une entreprise en liquidation.

III.2 Etude de la Rentabilité

La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou prévu et les ressources employées pour l'obtenir, la notion s'applique notamment aux entreprises mais aussi à tout autre investissement. La rentabilité représente l'évaluation de la performance des ressources investies par des apporteurs des capitaux.

III.2.1 Etude de la Rentabilité Economique

Cette rentabilité mesure la performance économique de l'entreprise dans l'utilisation de l'ensemble de son capital employé. Le revenu généré est mesuré par l'indicateur financier que constitue le résultat d'exploitation (R.E) sur la somme des emplois stable (E.S) plus le BFR.

Tableau N°15 Calcul de la rentabilité économique de L'H.L.K.S

Année

R.E

E.S+BFR

Rentabilité économique

2007

257 181 162

945 675 687

0.378

2008

467 355 131

1 878 766 901

0.249

2009

313 856 816

1 909 315 311

0.164

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Comme nous le montre le tableau ci-haut nous constatons que la performance économique l'hôtel LAKE KIVU SERENA évolue d'une façon décroissante ce qui veut dire que la dette n'a pas améliorer la performance économique de l'hôtel LAKE KIVU SERENA.

III.2.2 La Rentabilité Financière

Cette rentabilité exprime la capacité des capitaux investis par les actionnaires et associés à dégager un certain niveau de profit.

Tableau N°16 Calcul de la rentabilité Financière de L'H.L.K.S

Année

R éco.

R éco.-i

DF/KP

Rentabilité financière

2007

0.378

0.378

-

0.378

2008

0.249

0.154

0.58

0.233

2009

0.164

0.069

0.52

0.122

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Comme nous le montre ce tableau nous voyons que l'augmentation des capitaux investit par recourt aux dettes a augmenté la rentabilité de 23.3% en 2008 et 12.2% en 2009 une chute qui s'explique par une baisse de la performance économique qui elle aussi est expliquée par le fait que le résultat d'exploitation de cette exercice est de loin inferieur aux capitaux investit.

III.2.3 Le Levier Financier

L'effet de levier va nous montrer l'impact de l'utilisation d'apports des capitaux de la part de tiers de l'hôtel LAKE KIVU SERENA par rapport à ses capitaux propres. Elle est déterminée par la formule dettes financières sur fonds propres.

Tableau N°17 Calcul de l'effet de levier financier de L'H.L.K.S

Année

Dettes financière

Fonds propres

Le levier financier

2007

0

1 212 531 582

0

2008

931 292 704

1 594 185 073

0.58

2009

884 728 069

1 704 918 779

0.52

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Voyant ce tableau nous constatons que pour l'année 2008 l'Hôtel LAKE KIVU SERENA à contacter une dette équivalente à 58% de ses capitaux propres alors qu'en 2009 cette dette équivalait à 52% des capitaux propres.

III.2.4 Calcul de la capacité d'autofinancement

La capacité d'autofinancement est la capacité pour une entreprise d'engendrer par son activité des ressources nouvelles susceptibles d'être conservées durablement dans l'entreprise pour financer ses activités dans le futur. Elle se calcul comme suit : Résultat à affecter - Amortissement - les provisions.

Le tableau suivant nous présente le calcul de la capacité d'autofinancement de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA de 2007 à 2009.

Tableau N°19 Calcul de l'effet de levier financier de L'H.L.K.S

Année

Résultat net

Amortissement

Provision

C.A.F.

2007

89 804 197

75 605 215

-

165 409 412

2008

303 136 062

80 596 376

79 428 657

463 161 095

2009

295 644 239

93 806 697

186 815 620

576 266 556

Source : Nos Calculs à partir des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA

Comme nous le montre le tableau ci-haut nous voyons que l'augmentation des capitaux par recourt à l'emprunt a augmenté la capacité d'autofinancement de l'hôtel LAKE KIVU SERENA. Une augmentation sensible de 165 409 412 en 2007 à 463 161 095 en 2008 et 576 266 556 en 2009.

III.3 Discutions des Résultats

Dans ce chapitre nous avons présenté les résultats de notre recherche, selon le principe de l'équilibre financier, les actifs acycliques doivent être finances par les ressources acycliques alors que les actifs circulants doivent l'être par des dettes à court terme. Les résultats auxquels nous avons aboutit révèlent que ce principe à été respecté et une marge s'observe car les Fonds de Roulements de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA pour les années 2007, 2008 et 2009 sont tous positifs. Ce pendant malgré tout cela la performance économique de l'hôtel LAKE KIVU SERENA à évoluer d'une façon décroissante pour les trois années d'étude à cause du résultat d'exploitation générer par ses exercices qui était inferieur aux capitaux investit.

En fin, l'augmentation des capitaux par recourt à la dette, a amélioré la rentabilité de l'ordre de 23.3% en 2008 et 12.2% en 2009, une chute aussi qui est due à l'augmentation des provisions pour l'année 2009. Cette recourt à l'emprunt, à aider l'Hôtel LAKE KIVU SERENA à augmenter sa capacité d'autofinancement de 165 409 412 en 2007 à 576 266 556 en 2009.

CONCLUSION GENERALE

Etant à la fin de notre travail qui a porter sur la structure financière et son effet sur la rentabilité : application à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA, rappelons que la question principale qui a motivée notre préoccupation est celle de savoir que peut-être l'incidence de cette structure financière sur la rentabilité de cette entreprise. En d'autre terme :

- Quels sont les aménagements susceptibles à améliorer cette structure ?

- La rentabilité de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA est- elle suffisante pour assurer son autofinancement ?

Ainsi, en vue de répondre à ces questions, nous avons formulé les hypothèses suivantes :

- La structure financière de l'hôtel LAKE KIVU SERENA entrainerait de forte Besoin en fonds de Roulement, D'où une trésorerie faible. Il ne pourrait être amélioré que par une augmentation des ressources stables facilement réalisable par le recours aux emprunts à long et à moyen terme.

- La trésorerie étant une convergence entre le financement à long terme et à court terme, la rentabilité de l'hôtel LAKE KIVU SERENA serait faible, ce qui déduirait sa capacité d'autofinancement

Pour vérifier nos hypothèses nous nous sommes servit de la méthode historique, d'une part, qui nous a aidée à exprimer les faits liées au passe de l'entreprise ; la méthode analytique d' autre part qui nous a permis d'analyser les données concrètes en vue d'une explication et d'établir un rapport entre les différentes donnés disponibles et la situation de l'entreprise elle-même.

Ce deux méthodes ont été soutenue par deux technique à savoir : la technique documentaire qui nous a aidée à parcourir la documentation comptable de l'hôtel LAKE KIVU SERENA et la technique d'entretien libre qui nous à aidée à avoir des explications auprès du comptable pour ce qui concerne la tenue de la comptabilité.

Pour mener à bien notre travail, nous l'avons subdivisé en trois chapitres à savoir :

- La structure financière et la rentabilité ;

- La présentation de l'hôtel LAKE KIVU SERENA ;

- Présentation des résultats.

Après analyse de toutes les informations recueillies auprès de la comptabilité de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA nous sommes arrivés aux résultats suivants :

- L'hôtel LAKE KIVU SERENA a dégagé de forte besoin en fons de roulement respectivement de : 655 807 604, 1 371 180 149 et 1 387 498 975 pour les années 2007, 2008 et 2009, à cause de ces besoins en fonds de roulement qui sont élevés, la trésorerie de l'hôtel LAKE KIVU SERENA est faible pour cette période malgré les fonds de roulement qui sont aussi élevés et de loin supérieur aux besoins en fonds de roulement, l'hôtel ayant contracté une dette au court de l'année 2008 et 2009, la trésorerie a haussée sensiblement soit de 266 855 895 en 2007 à 646 710 876 en 2008 et 780 331 538 en 2009.

- Pendant la période 2007, l'Hôtel LAKE KIVU SERENA ne pouvait s'autofinancer qu'à hauteur de 14 198 982 ce qui n'est pas suffisant mais au court des deux dernières années la dette à augmenter la capacité d'autofinancement de 165 409 412 en 2007 à 463 161 095 en 2008 et 576 266 556 en 2009.

- Au vu de ces résultats, nous pouvons affirmer sans nous contredire que nos hypothèses de recherche sont confirmées.

Nous ne pouvons pas prétendre épuiser tous les aspects de ce thème qui est si vaste, vu le temps qui nous fait défaut et nos moyens qui sont limités, c'est pour cette raisons que nous laissons la porte ouverte aux chercheurs qui veulent aborder ce sujet ou l'élargir.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGE

1. A. BURLAND et autre, Dictionnaire de Gestion Comptable, éd. Ellipse, Paris, 1995

2. A. CAPEZ, Elément de Gestion Financière, 2eme éd. Masson, Paris, 1999

3. C. Buissart, Analyse financière, éd. Foucher, Paris, 1996

4. Becker et Wurgler, Structure Financière d'une entreprise, éd. Dalloz, Paris, 1983

5. Elie CHEN, Dictionnaire de Gestion, éd. la découverte, Paris, 1995

6. E. GINGLIGNER, Gestion financière d'entreprise, éd. Dalloz, Paris, 1991

7. M. GRAWITZ, Méthode de recherche en science sociale, éd. Dalloz, Paris, 1986

8. Martinet A-C et al. Lexique de gestion, 6eme éd. Dalloz, Paris, 2003

9. Masialo ma Solo, Rédaction et présentation d'un travail scientifique, éd. Enfance et paix/ULPGL, Kin, 1993

II. COURS ET TRAVAUX SCIENTIFIQUES

1. D. Karerwa, Cours d'Analyse Financière, Inédit, G3 FASEG, UCB, 2004

2. Kahindo KAVUGHUTU, Problématique de gestion financière et l'autofinancement dans les associations sans but lucratifs cas de l'Association Muungano Solidarité, mémoire, inédit, FASEG-ULPGL, 2007

3. N. LUZOLO, Cours d'Analyse Financière, inédit, G3 FASEG/ ULPGL- Goma, 2007

4. U. Valentine, Analyse de la performance financière de la CAMERWA, Mémoire, inédit, ULK-Kigali, 2008

III. SITE WEB

1. http:/www.Google/Structure financière, consulte le 15 mars 2010

2. http:/www.Google/Rentabilite, Consulte le 28 Avril 2010

TABLE DE MATIERE

DEDICACE i

REMERCIEMENT ii

SIGLES ET ABREVIATIONS iv

INTRODUCTION 1

I. PROBLEMATIQUE 1

II. HYPOTHESE 2

III. METHODE ET TECHNIQUE UTILISEES 3

IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3

V. DELIMITATION DU SUJET 4

VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL 4

CHAP I : LA STRUCTURE FINANCIERE ET LA RENTABILITE 5

I.1 La structure financière 5

I.1.1 Approche Historique de la structure financière 5

I.1.2. Les déterminants de la structure financière 5

I.1.3. Les sources de financement 7

I.1.4 Fonds de Roulement, Besoin en Fonds de Roulement, Trésorerie et la Liquidité 12

I.1.4.1 Le Fonds de Roulement 12

I.1.4.2 Le Besoin en Fonds de Roulement 14

I.1.4.3 La Trésorerie 16

I.1.4.4 La Liquidité (Finance d'entreprise) 16

I.1.5 La Capacité d'Autofinancement et le Cash-flow 17

I.1.5.1 Capacité d'autofinancement (CAF) 17

I.1.5.2 Le Cash-flow (Flux de trésorerie) 20

I.1.6 Les Ratios 21

I.1.6.1. Principe de la méthode des Ratios. 21

I.1.6.2 Les principaux types des ratios financiers 22

I.2 La Rentabilité 24

I.2.1 La rentabilité rétrospective 24

I.2.1.1 La rentabilité économique 24

I.2.1.2 La rentabilité financière 26

I.2.2 La rentabilité prévisionnelle 28

I.2.3. Les Indicateurs de la rentabilité 29

1) L'Excédant Brut D'Exploitation 29

2) le Résultat d'exploitation 29

I.3 Relation entre Structure Financière et Rentabilité 29

I.3.1 La rentabilité des capitaux propres 30

I.3.2 Le levier financier de la dette 31

I.3.3. La dimension risque du choix des moyens de financement 31

CHAP.II PRESENTATION DE L'HOTEL LAKE KIVU SERENA 33

I.1. HISTORIQUE DE L'HOTEL LAKE KIVU SERENA 33

II.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 33

II.3 ORGANIGRAMME 35

II.4 APPROCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DES DONNEES 37

II.4.1 APPROCHE METHODOLOGIQUE 37

Chapitre III. PRESENTATION DES RESULTATS 39

III.1 Du BFR à la trésorerie nette de L'Hôtel LAKE KIVU SERENA 39

III.1.1 Les bilans Condensés et synthétique de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA 39

III.1.2 Etude du Fonds de Roulement 40

III.1.2.1 Le Fonds de roulement Net 40

III.1.2.2 Calcul du Fonds de Roulement propre 41

III.1.3 Calcul du Besoin en Fonds de Roulement (BFR.) 42

III.1.4 Calcul de la Trésorerie et de la liquidité 43

III.1.4.1 Calcul de La Trésorerie 43

III.1.4.2 Calcul de la liquidité de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA 47

III.1.5 Calcul des quelques ratios 48

III.1.5.1 Ratio d'autonomie globale de financement 48

III.1.5.2 Ratio du Poids de l'endettement global 49

III.5.3 Ratio d'autonomie financier à Long terme 49

III.1.5.4 Ratio de dépendance à l'égard de l'endettement 50

III.1.5.5 Ratio de stabilité de Financement 50

III.2 Etude de la Rentabilité 51

III.2.1 Etude de la Rentabilité Economique 51

III.2.2 La Rentabilité Financière 52

III.2.3 Le Levier Financier 52

III.2.4 Calcul de la capacité d'autofinancement 53

III.3 Discutions des Résultats 54

CONCLUSION GENERALE 55

BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................57

TABLE DE MATIERE 58

ANNEXES..................................................................................................................61

* 1 R. LAVUAR cite par UMUHOZA Valentine, Analyse de la performance financière de la CAMERWA, Mémoire inédit, ULK- Kigali, 2008, p 2

* 2 A. CAPEZ , éléments de gestion financière, 2eme éd. Masson, Paris, 1999 p.9

* 3 M.GRAWITZ, Méthode de recherché en science sociale, éd., Dalloz, Paris, 1986, P 20

* 4 MASIALA ma SOLO, Rédaction et présentation d'un travail scientifique, éd. Enfance et paix/ULPGL, Kin, 1993, p.27

* 5M.GRAWITZ, Idem

* 6 http:/WWW. Google/Structure financière Le 15/03/2010

* 7 Becker et Wurgler, Structure financière d'une entreprise, éd. Dalloz, Paris, 1983, p20

* 8 COHEN, E., Dictionnaire de gestion, Ed. La Découverte, paris, 1995, P.151.

* 9 C. BUISSART, Analyse financière, éd. Foucher, Paris, 1996, p. 59

* 10N, LUZOLO, Analyse financière, cours inédit, G3 FASEG, ULPGL, 2006-2007, P21

* 11 C. BUISSART, Op Cit, p. 38

* 12 KAHINDO KAVUGHUTU, Problématique de gestion financière et l'autofinancement dans les associations sans buts lucrative cas de l'Association Muungano Solidarité, mémoire de licence, FASEG-ULPGL, 2007, P 26

* 13 D, KARERWA, Cours d'Analyse Financière, inédit, G3 FASEG, UCB, 2004, P 25

* 14 E, GINGLIGNER, Gestion financière de l'entreprise, éd. Dalloz, 1991, Paris, p. 11

* 15MARTINET, A-C. et al., Lexique de gestion, 6e ed. Dalloz, paris, 2003, P.421

* 16 Elie COHEN, Op.Cit, P.299

* 17 A . BURLAND et autres, dictionnaires de gestion Comptable Générale, éd. Ellipse, Paris. 1995, p.59

* 18 Http : //www.Google/Rentabilité / consulte le 28 avril 2010

* 19 C. Buissart, op. Cit, P.23

* 20 Idem.






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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius