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L'enseignement du vocabulaire au secondaire general "cas du champ lexical"

( Télécharger le fichier original )
par GONOKOSO Judith MALAY
Institut pédagogique de la Gombe - Travail de fin d'études présenté et defendu en vue de l'obtention du titre de gradué en Pédagogie appliquée 2010
  

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ANNEXE : TEXTES ET IMAGES

I. TEXTE

La maladie FAYE

Faye et sa femme blanche Isabelle habitent "La Palmeraie". La mère de Faye, Rokhaya, est venue chez eux.

Trois jours après, une fièvre terrassa Faye. D'abord, il avait senti son corps secoué de frissons, ensuite il s'était trouvé plongé dans un véritable bain de sueur. C'était une violente attaque de paludisme. Le moustique porteur du mal avait dû le piquer dans les hautes herbes de la brousse. Rokhaya fut alertée. Elle déclara qu'on avait jeté un mauvais sort sur son fils et dans tous les coins de la chambre où il gisait à demi-mort, les fétiches se mêlèrent aux peaux de bêtes. Pendant plusieurs jours, Oumar fut en proie au délire.

La présence de la vieille Rokhaya ne déplaisait pas à Isabelle, mais lorsque le médecin africain arriva, la mère de Faye poussa de tels cris que le praticien se fâcha et qu'Isabelle se demanda si vraiment il était nécessaire que Rokhaya restât à la Palmeraie.

Au lever du soleil, Faye n'allait pas trop mal, mais lorsque venait le soir, il n'était plus possible de le retenir sur le lit : il parlait fort, se tordait comme si un diable l'habitait.

Les deux femmes se relayaient régulièrement pour veiller le malade. Rokhaya lui frictionnait le corps avec du vinaigre, ce qui l'apaisait pour un moment. Elle lui donnait à boire des décoctions de tamarin mêlé a des plantes inconnues. Il vomissait aussitôt puis s'endormait. La violence de cette crise inquiétait tout le monde, car elle durait

maintenant depuis près d'un mois. L'oncle Amadou, lui, était allé chercher un charlatan qui confirma les doutes de la vieille mère.

Il affirmait que le mal qui possédait Oumar s'était enfui dans le marigot, qu'il fallait le retrouver a tout prix, sinon c'était la mort. Quelques jours plus tard, on le vit revenir portant un oeuf bizarrement peint sur lequel il se livra à de curieuses simagrées.

Cependant, jour après jour, Oumar revenait à lui. Il avait beaucoup maigri et Isabelle souffrait de le voir ainsi.

Enfin, un matin, on put le descendre au jardin.

- Tu reviens de loin, mon ami, dit Isabelle en posant une couverture sur ses genoux.

D'après S. Ousmane, O pays mon beau peuple.

II. IMAGES

Image 1 : Les plaquettes des

 
 

Image 3 : Empaquetage des

Image 2 : Un tensiomètre

comprimés et gélules

digital

Comprimés

Image 4 : Les gélules

Image 5 : Un stéthoscope

 

Figure 6 : Photo de NELSON

Mandela hospitalisation pour une infection respiratoire (avec un Visage fatigué).

 

professionnel

Image 7 : Un tensiomètre

Image 8 : Un flacon de Sirop

 

Image 9 : Trois flacons de Sirop

I.TEXTE

Scène de pêche

Les femmes entrent d'abord dans l'eau et se mettent en ligne, coude a coude, d'une rive a l'autre, pour boucher complètement le bras du fleuve d'un mur d'ébène mouvant.

Autour de leur taille s'enroule une fine cordelette. La grande calebasse qui contient un peu d'eau y est attachée par une mince et solide ficelle. Enfin, elles tiennent dans chaque main une nasse, sorte d'entonnoir allongé. « Allons ~, crie Yassédi pleine d'entrain.

Les femmes avancent toutes ensemble, avec lenteur, soulevant à peine les nasses, et le souple mouvement de leurs épaules brunes forme une barrière vivante heureuse et riante. Yassédi sort de ses nasses deux petits poissons argentés qu'elle jette dans la grande calebasse oü ils ne mourront pas, car il y a de l'eau, et d'oü ils ne pourront se sauver, car une petite calebasse est retournée dessus.

Une femme pousse un cri de joie et montre à bout de bras un gros poisson qu'elle a attrapé. Yassédi le regarde avec envie. Mais il échappe à la main qui le tient. La pêcheuse veut le rattraper, elle glisse et disparaît dans l'eau limoneuse en éclaboussant tout le monde...

Pendant ces joyeux incidents, les hommes sont entrés dans l'eau. Tchouka a déployé son filet, carré et profond. Il pêche avec ses quatre amis. Leur robuste poitrine émerge de l'eau clapotante.

Lin et trois autres tiennent un bâton solidement attaché à chaque angle du filet.

« On y va.»

Les quatre hommes plongent l'engin dans l'eau, attendent un peu, puis le sortent avec aisance, car leurs bras, comme leurs corps, sont solides et musclés.

« Vas-y, assomme-le ! » crient les pêcheurs.

Et le cinquième homme assomme le gros poisson avant de l'introduire dans la nasse qu'il tient avec une ficelle.

D'après Andrée Clair, Mondaïne (Colin-Bourrelier.)

Image 1 : Un Aquarium public
de France en forme de tunnel

Image 3 : Un client achète du poisson dans une poissonnerie

Image 5 : Un ver de terre

Image 6 : Ver de terre

(Appât vivant sur un hameçon)

Image 2 : Aquarium OKINAWA au Japon

Image 4 : Une poissonnerie

Image 7 : Aquarium de Lyon en France.

II. IMAGES

I. TEXTE

Un commerçant habile

A Dakar existaient pour les dames deux pôles d'attraction : chez Jim et la rue Vincent. Jim était un sénégalais très au courant des goûts et de la mode de son pays. Il tenait un superbe magasin de nouveautés où toutes les femmes indigènes pouvaient satisfaire leurs rêves de toilettes : tissus de soie aux couleurs de l'arc-en-ciel, mousselines et gazes légères comme une toile d'araignée, babouches brodées chargées de dorures, pagnes rayés, bijoux en or, colliers de verroterie. D'un bout a l'autre du magasin, ce n'étaient que merveilles et, dans les vitrines, des objets rares d'un luxe inutile mais combien fascinants.

Jim se tenait derrière son immense comptoir, le sourire aux lèvres, la main habile à faire valoir sa marchandise. Nul ne savait comme lui donner du "chic" aux pièces de tissus et de pagnes. Il les soulevait comme de gros bébés, les posait avantageusement sur le comptoir lisse et brillant et se mettait à les caresser avant de commencer le vrai travail d'exhibition. Puis il les crevait du doigt, les étalait, vantant la beauté du tissu, sa solidité, la qualité de ses couleurs, etc. Ses mains palpaient l'étoffe, la pressaient doucement, l'étendaient, la froissaient. Elles dépliaient un mouchoir de tête à contre-jour pour mettre en relief les dessins. C'étaient de vraies mains de magicien, petites, effilées, souples comme une paire de gants. Jim savait encore persuader les femmes, que tel ou tel coloris, telle mosaïque de dessins, telles arabesques se mariaient admirablement avec les peaux claires ou chocolat, ou noir terreux, noir d'ébène. Il savait enfin décider les clients a l'achat en invoquant la vogue d'un tissu

nouveau : on n'en aurait bientôt plus, ·ce sont mes derniers mètres·. Aidé de deux employés, il menait comme il l'entendait le peuple naïf des femmes coquettes et rendait en somme un immense service à la société en comblant quelques-uns et les moins dangereux de leurs désirs.

D'après Sadji, Maïmouna (Présence Africaine).

Image 2 : Commerçant ambulant

Image 1 : Le commerce

Image 3 : Le commerce à la sauvette

II. IMAGES

I. TEXTE

Le Travail

- Tu vois, mon coeur n'est plus solide. Mais il marchera quand même. Il doit encore faire un bout de chemin avec moi, avant de s'arrêter. Car s'il est fatigué, moi je ne le suis pas encore !...Regarde ces gourmands-là, il faut toujours les enlever au sécateur ou à la machette. As-tu constaté le souffle d'un vent tout différent des autres ?

- Non !

- C'est un vent qui annonce la pluie. Tiens, là-bas, droit devant toi, vois-tu le nuage en paquet au-dessous du grand arbre à l'horizon ?

-- Oui

- Eh bien il n'arrive jamais ici sans apporter la pluie. Du reste, écoute, le touraco chante. Je ne me trompais pas ; il pleuvra cette nuit. Nous allons enfin pouvoir repiquer, remplacer les plants morts. Les herbes déjà si hautes ont été coupées, il y a tout juste deux mois. Ah ! si mes plants poussaient aussi vite que tous ces chiendents et ces roseaux, je ne regarderais jamais le ciel pour connaitre le temps du lendemain.

Ils savaient atteint la rizière où chantonnaient des insectes cachés dans la vase. De là, ils arrivèrent dans la bananeraie où poussaient aussi taros et canne à sucre, piment et gombo.

- Regarde, regarde l'insecte qui se sauve, dit l'oncle en montrant un genre de scarabée aux ailes noires rayées, il fait partie du

bataillon d'insectes qui cisaillent les jeunes pousses de maïs, de riz, de cacao, de café. Il n'y a que des ennemis ici. Tous ligués contre nous. Mais ils n'auront pas le dernier mot...

Bernard Dadié, Climbié.

Figure 4 : Un tracteur avec charrue

Image 1 : Une moissonneuse Image 2 : Un champ de tournesol

(Un parterre)

Image 7 : Un tracteur quilaboure

Image 5 : Un champ de légumes (Un potager)

Image 8 : Champ de légumes (Un potager)

Image 3 : Une moissonneuse en action

Image 3 : Un tracteur de puissance élevée avec remorque

Image 9 : Un champ de fraises
(Récolte de fraises)

II. IMAGES

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard