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Diagnostic environnemental de la gare routière (pollution atmosphérique par TSP et métaux lourds)

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par Abdellah SBARGOUD
Université Mouloud MAMMERI TIZI-OUZOU - Ingénieur d'état en Ecologie et Environnement 2009
  

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II. Méthodes d'analyse et de détection de la pollution atmosphérique 

Il existe plusieurs méthodes d'analyse utilisées pour la détection de la pollution, on peut citer :

Ø Spectroscopie d'Absorption Atomique (AAS) ;

Ø Analyse par Activation Neutronique (NAA) ;

Ø Technique d'Émission X Induite par Particules Chargées (PIXE) ;

Ø Spectrométrie par fluorescence X où XRF (X-Ray Fluorescence),... etc.

Parmi les déférentes techniques existantes, nous détaillons dans ce chapitre la technique de Spectrométrie par fluorescence X où XRF qui sera l'objet d'analyse dans la partie pratique de ce travail.

II-1- La Spectrométrie par fluorescence X où XRF (X-ray Fluorescence) :

Par rapport aux autres techniques d'analyses, comme la Spectroscopie d'Absorption Atomique (AAS), Spectroscopie du Plasma Couplée par Induction (ICPS) et Analyse par Activation Neutronique (NAA), la Spectrométrie par fluorescence X (XRF) présente l'avantage d'être non-destructive, multiéléments, rapide et d'avoir un coût bas (BENCHIKH L. et GHEZALI., 1995) .

En plus, cette technique fournit une limite de détection uniforme sur une large région du tableau périodique et, elle est applicable dans un large intervalle de concentrations, de 100% jusqu'à quelques parties par million (ppm) (AZBOUCHE A., 2004).

Le principal désavantage est que les analyses sont généralement restreintes aux éléments plus lourds que le fluor.

II.1.1. Définition de la XRF 

C'est une méthode d'analyse utilisée pour la détection et la quantification des éléments présents dans des échantillons liquides, solides ou en poudre. Elle permet de doser tous les éléments dont le numéro atomique  « Z » supérieur ou égal à 13 (ARABI M., 1997).

II.1.2. Domaine d'utilisation de la XRF

Les domaines où la technique XRF peut être utile sont évidemment très nombreux et variés. Elle est plus utilisée dans l'analyse des échantillons biologiques : La matrice biologique est principalement composée de matériaux organiques, les éléments majeurs sont des éléments légers, qui ne donnent aucun signal dans un spectre X (AZBOUCHE A., 2004).

Les domaines d'applications sont regroupés en sept catégories : L'analyse de matériaux (état solide, polymères,...etc.), la biomédecine (échantillons d'origine humaine animale ou végétale), l'archéométrie (objets d'art ou archéologiques), les géosciences (environnement, géologie), les aérosols, les articles techniques et les différentes applications ponctuelles (AZBOUCHE A., 2004).

II.1.3. Principe de la technique 

Le principe de la fluorescence X est montré par la figure 2 :

Ø Un électron des couches internes est excité par un photon de la région des rayons X.

Ø Pendant le processus de désexcitation, un électron saute d'un niveau d'énergie supérieur pour remplir la lacune ainsi formée. La différence d'énergie entre les deux couches apparaisse comme un rayon X émis par l'atome.

Ø Le spectre des rayons X accumulé pendant ce processus révèle un certain nombre des pics caractéristiques. Les énergies des pics nous permettent d'identifier les éléments présents dans l'échantillon (analyse qualitative), tandis que les intensités des pics fournissent la concentration relative ou absolue (analyse semi-quantitative ou quantitative).

Ø Un système typique pour la spectrométrie XRF contient une source de radiation primaire (d'habitude un radio-isotope ou un tube X) et un équipement pour la détection des rayons X secondaires.

Figure 2 : Principe de la spectroscopie par fluorescence X.

II.1.4. Excitation avec les rayons X émis par les isotopes radioactifs 

L'irradiation de l'échantillon se fait d'habitude avec une source radioactive. L'énergie de la radiation primaire doit être plus grande, mais proche de l'énergie de liaison des électrons des couches K ou L de l'atome excité.

Les sources radioactives utilisées habituellement sont : Fe-55, Co-57, Cd-109 et Am-241. Elles émettent des rayons X avec des énergies bien définies et, par conséquence, avec ces sources on peut exciter seulement un nombre limité d'atomes. Pour analyser un nombre plus grand d'éléments, il faut utiliser une combinaison de sources radioactives.

Source : Centre de recherche nucléaire d'Alger.

Figure 3 : Le dispositif de la XRF avec une source d'excitation

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