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Modèlisation d'un prototype et commande vectorielle avec et sans capteur mécanique du moteur couple

( Télécharger le fichier original )
par Patrick Boidin
CNAM d'Aix-en-Provence - Ingénieur CNAM en Electrotechnique 1996
  

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Chapitre 3 : Commande vectorielle avec capteur mécanique - Mémoire CNAM Patrick BOIDIN.

.

u

B

+

v

+

+

x

A

1

x

w

+

+

y

C

+

D

Fig. III-3.1

En utilisant la transformation de Laplace, on obtient la solution du système différentielle à variables d'états :

X?

? ? ? ? ? ? ? ? ?

? 1

p pI A X B U p V p

? ? ? ?

i

? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?

? 1

Y p C pI A X BU p V p

? ? ? ? ? D U p W p

?

i

(III-7)

Uniquement valable pour un systéme d'équations différentielles linéaires.

Xi correspond à la matrice des conditions initiales du vecteur d'état et p l'opérateur de

Laplace.

En supposant que les conditions initiales et les bruits sont nuls, on obtient la fonction de transfert :

H p Y ? p ? ? ?

? ? ? ?

? X p ? C pI ? A

-1

B + D

(III-8)

3.2. Choix des variables d'états :

Une commande en tension impose naturellement de considérer les tensions comme étant les entrées et les courants comme étant les sorties. Les variables d'états sont généralement celles qui dérivent dans le temps. Ca sera donc les courants. Du point de vue mécanique, l'entrée ne peut être que le couple résistant et la sortie, la vitesse angulaire ; La variable d'état sera la vitesse puisqu'elle dérive. Ainsi, on pose :

di

? v ?

ds

? ?

? ?

? T ?

r

i ds

i ds

? ?

?

? ?

?

=

u v

?

? qs ?

et x

qs ?

? ?

? ? ?

?

?

i qs [I X

? d ?

ds ?

I

dt

? di ?

qs

? ?

dt

? ?

? ?

? dt ?

, y i

? ?

(III-9)

1

?

? ?

0

Rs

co

Ld

Rs

lidaim

d

L d L

ds

qs

En reprenant les équations de Park, on obtient :

I--

ds? ? ?

? 0 3

?

? 2

?

?

?

?

?

?

?

di

? ? ? ? ? _1

-co

qs

dt

di

dt

d ?

dt

? ?

2 lidaim

p J

J

?

m

f

J J

?

r m r

N

1

Ld

0 0

0

Np

J m + Jr

0 0

?

i
i

i

r
[

+

F
[

co

1
i

r
[

vds

i ?

?

? ?

vqs

i ?

? ? ? ?

?

?

Tr

1

Ld

0

y

 

[r

(III-10)

i 1 I- 1 0 011- i i qsI.I0 1 0L1 i 0) lj 0 0 0)

dsqs

ds

I I

(III-11)

Avec :

A

?

?
?
?

[

?

Rs

--0) _

L d _L

R

L

0

d

s

N

2 lidaim

p J + J

m

co 0

r J m -FJr

lidaim

IN 1

i

f

3

2

0 0

0 0

r

?

?

1

[

i ? ?

[

1

Ld

0

1

Ld

0

N p

J m + Jr

, B

(III-12)

C=

r
[

1 0 0f 0 1 0[i 0 0 1

: Matrice identité. D = 0

(III-13)

L'inconvénient de ce système vient de la matrice A. En effet, elle présente un double
terme non-constant (co et -co), qui nous empêche de résoudre le système. On linéarise
donc autour d'un point de fonctionnement oil co = c 0 , ids = Ids 0, i qs = Iqs 0 , v ds = Vds0,

v qs = Vqs0 et T r ? T 0 r .

Après avoir défini judicieusement les paramètres concernés, on impose des faibles variations autour de ce point de fonctionnement. Pour mettre en application cette solution, on remplace :

I ds 0 + Ai ds
I qs 0 + Aiqs

0) 0 + Aw

V ds 0 + Av ds
V qs 0 + Av qs
T r 0 + ATr 0

x par X 0 + Ax

r
[

1

et u par U 0 + A u

r

? [

1 ?

?

? ?

(III-14)

A correspond à l'écart subit par l'élément considéré, autour de son point d'équilibre.

Après une série de transformations, on abouti au nouveau système matriciel :

ds

d Ai

qs

dt d Ai

dt

0

dAco

? ? ? ? ?

?

?

dt

?
?
?

?

?

? ? ? ?

? ?

? L 0 Aco 0

d

Rs

?

qs

?

r

?

1 0

1 ?

?

?

0 ? ? 0 ?

L

? i ? d

? ? ? ? v

R ?

s daim

?? ? ? I

0 0 ds 0

L L

d d

? ?

? ?

?

?

xis

3

f

0

?

? ?

2

N 2 daim

p J + J

m

r

J m + Jr

ds ds

? 0 1 ?

? i ? ? v

qs qs

? ? 0 ?

? L d ? ?

?? ? T

0 ? N ?

? r 0

p ?

0 0 ? ??

J m Jr

? ?

(III-15)

Les termes Aco 0 et --600 qui interfèrent avec l'expression des courants, rendent lesystème toujours non-linéaire. En considérant que la constante de temps mécanique est

supérieure à la constante électrique d'un moteur, on peut supposer que les variables mécaniques sont restées constantes lors de l'évolution des courants, dans le temps.

A partir de cette remarque, il est possible d'annuler les 2 termes gênants en tenant compte uniquement des équations sur les courants. On a:

?

qs

dt

d i
?

dt

--co0 --

ds
qs

i ds
i qs

s
d

s
d

?

?

?

? ?

d i ?

?

ds ?

?

? ?

? ? ?

?

?

R L

(0 0

R L

1 ?

?

?

?

? A
?? A

?

1_1+

? ? ?

?

?

1

Ld

0

0

1

Ld

? ? ?

?

?

? Av
?? Av

?
I_

(III-16)

Sous cette forme, il est maintenant possible de résoudre le système à partir des équations III-7 de Laplace. En négligeant les bruits et en considérant les conditions initiales nulles, on a la fonction de transfert :

H (p)-

I dqs (p)

? ? ?1

? ?

pI A B

V dqs(p)

(III-17)

Avec

? ? ? ?

? ? I p

ds

I p ? ?

dqs ? I p

? ?

? qs

1 V p ?

? et ? ? ? ?

? ? ds

V p ? ?

dqs ? ? ?

? ? ? V p

qs ?

(III-18)

3.3. Détermination du sytème d'équations d'états et schéma fonctionnel :
· Calcul de (pI-A)-1 :

(pI -- A) = 1 (-1)i #177;j cofacteur( pI -- A)

det ( pI -- A)

(III-19)

Pour que la matrice pI-A soit inversible, il faut que son déterminant soit non-nul:

1 2? ? L

Det ? pI A ? d ? dp ? p

2 1

? ? ? ? ? ?

? 2 2

1 d p d

? ?? ? ? avec ?d

2

?

2 0 2 0 ?? ?

d

? ? ?

Rs

(III-20)

L d = 53 ,7 mH

Rs = 1 , 1351 = De t(pI -- A) = p 2 + 42 , 1 p+ 443 + co20

(I) 0

On en déduit (pI -- A) 1:

1 Fp + 1 T d ?1c?

0

? ? ? ?

pI A

? ? ??

pI A

? ? p ? d ??

det ? ?

1

0

(III-21)

· Détermination de la fonction de transfert :

Soit, (pI -- A ) 1B = H (p) --

r 1 ? 1 ? ? ?

0

? L p d

?? ? ?? ?

1 ? L

d d

? ?

det ? ?

pI A

? ? 1 ? 1 ?

? 0

? L p d

?? ? ?? ?

? ? L ? ? ?

d d

(III-22)

On en déduit :

Rs

L2

d

? ? ? ? ? ?

R

s

L2

d

2

d

ti

0

?

0

d

?

L

?

? ? ? ?

? ?

p ? ? dp + 1

(Tdp+ 1

?

Ld

(Tdp+ 1

[ Vp

???

ds

?

V qs

( p) ?

2 d2

+ ?

1 ? ? ? ? ?

(p)

?

?

?

Ids

I qs

2

co

0

(III-23)

+

+

+

· rd

1 Lp

d

'n0
Ld

'n0
Ld

Rs L 2

d

Rs L 2

d

+

2

2

1 Lp

d

-

+

· rd

(rdp + 1)

2

I ds( p)

0

2

I qs( p)

0

2

?
·rd2 oa

2

?
·rd2 oa

(rdp + 1)

V ds ? p ?

V qs ?p)

Fig. III-3.2 : Schémas fonctionnels du moteur « Fintronic » dans le repére (d,q) Deux remarques essentielles sont à faire :

1. Le schéma fonctionnel de la figure III-3.2, montre que les courants de Park ids et iqs

sont liés par la vitesse angulaire au point d'équilibre c0. L'idée consiste donc à

intégrer, dans la régulation des courants, un dispositif de « découplage » capable de rendre autonome les 2 boucles de régulation. Nous verrons par la suite, comment réaliser cette fonction.

2. La condition de stabilité d'un système, est d'avoir les pôles de sa fonction de transfert à partie réelle négative. Dans notre cas, les pôles correspondent aux valeurs qui annulent le déterminant de pI-A. Soit, la résolution de l'équation :

2

p 2 + 42 + 99039 = 0

p ou sous une autre forme, ( p + R s L d )+? 2 = 0

0

Rs

p = - #177; co0 soit numériquement, p = -- 21 , 0 #177; j w 0

L j

d

Les pôles ont leur partie réelle négative ; Le systéme est donc stable.

Le coefficient d'amortissement z du systéme dépend de la vitesse au point

?

d'équilibre. Sachant que z = sin ? avec N' = arctan , on a:

?

z =

21 ? ?

? 0

)?

1
]

? ?

sin arctan

?? ??

(III-24)

Pour une vitesse angulaire nominale de 402 rad/s, on a un coefficient d'amortissement de 0,052 => En boucle ouverte et à la vitesse nominale, le système est trop peu amorti, fâce à une perturbation. Il est néanmoins stable.

Un amortissement idéal de 0,707, ferait correspondre une vitesse angulaire de 21 rad/s (5% de la vitesse nominale) ? Il faut donc refermer les boucles de régulation et faire appel à des correcteurs afin de corriger, au mieux, le placement des pôles sur le plan de Laplace.

4. ETUDE DE LA REGULATION DES COURANTS DE PARK. 4.1. Etude du découpleur linéarisant [10]:

Le but de cette étude consiste à définir les paramètres d'une matrice (2x2) qui
permettent de découpler les 2 courants de Park i et i . Cette matrice sera notée

ds qs

[Dec] et les entrées du découpleur, U ds ( p ) et U qs ( p) .

Fig. III-4.1

U ds? p?

U qs? p ?

Découpleur
Linéarisant

[Dec]

?

? a b ?

??

c dlj

Moteur + découpleur

H (p)

?

Point

de fonctionnement ?0

Vds( p)

Vqs( p)

Moteur
Fintronic

I ds( p)

I qs( p)

On pose :

 

[

Vds
Vqs

? ?

? ? ? ? ? ?

p ? ? U p

ds

? ? Dec ?

p ? ?

? ? U p

qs

1

I

J

Fa b1

avec [Dec] =I

L c dij

(III-25)

En reportant l'expression des tensions ci-dessus dans celle des courants de III-23, on obtient :

R

s

L 2

d

0

o)

i

?

?

?

? ?

(Td p+ 1)

( ?

p1 1

? ? ? ?

? ?

p ? det pI A

?

(Td p + 1)

?

Ld

? U p

? ? ?

ds

?

U p

? ? ?

? qs ?

[

Ids

I qs

Rs L2

d

1
?

L

0

co

d

L

? a b ?

??

c dij

Rs L2

d

Ids

[

? ? ? R ?

0 s

? ?

? d p ? 1 ? ? c b ? ? ?

? d p ? 1

L L 2

? d ?

d d

co

I qs

?

? ? d

? L

? a ??

0

R s

r
[

? ? ?

0

? ? b ? d ?

? L d ?

(Td p + 1)

R

2 ? ? 1

s ? ?

d p

L

?

0

? a ? c ?

L d ?

L 2

d

d

( ?

p1

1

? ? ? ?

? ?

p ? det pI A

?

[U ds(p)1 ?

U p

? ? ?

? qs

J

(III-26)

En développant, on obtient :

(III-28)

En prenant arbitrairement a=d=1, on obtient la matrice de découplage suivante :

(III-29)

d

? 0

?

?

?

?

?

?

? 0

1

?

? ? ? ? ?

1

?

dp

1

? D ec?

1

? d

? dp

? 2 R ?

s

0 ? ? ?

? d p ? 1

? ? 2

1 R R ?

0 s ?

? ? ? ?

p L d p

s

? ? ? ? ? ?

? ? 1 ? U p

2 qs

det pI A

? ? ? d p ? 1 ?

d

?

Ids
I qs

D'où, la nouvelle fonction de transfert moteur+découpleur :

Il faut annuler le dernier terme des 2 équations précédentes. Pour cela, on résoud le systéme suivant :

? ?

? d p ? 1

s

?

d

1

? 0

?

?

dp

?

1

d

R ?

b

s

L 2

(td p + 1 ) + d L

d

-- a L 0 ?

d

R

?

c

d

?

0

? 0

? 0

d

b

? ?

1

?

?

dp

?

1

a

?

? 0

?

c

L 2

d

? ?R ? ? ?

? ? ? ?

a L d p c L U p b

? ? ? ?

R ? ?

1 ?

s 0 s

? 1 L d p d L U p

0

? ? ? ? ? ? ? ? ? ?

1 ? ? ? ?

2 ds 2 qs

det pI A

? ? ? ? d ? ? d ? ? ?

d d

Ids

I qs

? p =

(III-27)

?

1 ? ? R ? ? ? R ?

0 s 0 s

? ? ? ?

p ? ?

? ? b ? d ? ? ? ?

? d p ? 1 ? ? ?

U p ? a ? c ? ? ? ?

? d p ? 1 ? U p

qs ds

pI A

? ? L L 2 L L 2

det ? ? d ? ? d ?

d d

1 ?

? ?

? R ? 2 R ?

0 s

? d p ? ?

1 ? 0 ?

? dp ? 1 ?

?

? ?

I dqs \p /td2

?

s ?? L 2

H

? p --

? d

2

0 Rs

? ? ? ? 2

U p ? ? ? ? ?

?

2 2

dp d ? R

1 s

dqs 0 0 ? ?

ti

? 1

dp

?

? d p ? 1

? ?

L2

d

(III-30)

En reprenant l'expression III-25, on obtient :

Découpleur linéarisant.

d

t

1

w 0

?

1

t

+

dp

1 ?

1

1 i

d

1 ? L

t

1

w 0

1

dp

t

+

? V p

? ? ?

ds

?

V p

? ? ? ?

? qs ?

? U p

? ? ?

ds

?

U p

? ? ?

? qs ?

(III-31)

On obtient ainsi sous forme de schéma fonctionnel, le moteur FINTRONIC muni de son découpleur fonctionnant autour de c0 :

Fig. III-4.2

R

L2 d

Rs
L2 d

s

(ndp+ 1)

(ndp+ 1)

w0

Ld

w0

Ld

+

+

-

+

p 2 + ? 2

2 0

d p d

? ?

? ?

p 2 + ? 2

2 0

d p d

? ?

? ?

1
2 1

1
2 1

+

tdp+ 1

030T

d

-

d

030T

T

1

dp+

+

+

U ds? p)

U qs( p)

Vds( p)

Vqs( p)

I ds( p)

I qs( p)

Pour mieux comprendre le rôle du découpleur et vérifier son efficacité, nous avons effectué une série de simulations avec le système fonctionnant en boucle ouverte pour une vitesse de rotation donnée, c0 constant. D'après les résultats obtenus, le dispositif a bien rempli ses fonctions de découplage. En plus, il a permis de supprimer les oscillations de courant qui ont eu tendance à augmenter avec co0. En contre partie, on fait les remarques suivantes :

· Ce type de découpleur, impose d'estimer les paramètres Ld et Rs de la machine. Il faut donc connaître les paramètres du moteur.

· 03 est constant que durant un laps de temps. Or, les courants ne disposent que de 72ms environ (constante mécanique) avant que la vitesse angulaire n'évolue et rende le système non linéaire. Le découpleur réduit les oscillations mais ralentit la progression des courants.

4.2. Autre solution de découplage :

A partir des équations électriques de Park çi dessous, on propose une autre solution de découplage des 2 courants [11].

v ds = R s i ds Ld -- e

di ds

dt ds

di

v qs = R s i qs Ld dt + e qs

(III-32)

La solution consiste à remplacer v ds par uds -- e~ds et v qs par uqs + e~qs , de façon à obtenir les deux nouvelles expressions suivantes :

? Chaque courant dépend uniquement de sa propre tension

u ds = R s i ds Ld

u qs = R s i qs Ld

ds

di

dt

ds

di

dt

(III-33)

Avec ~eds et e~qs : variables à paramètres estimés.

Or, pour valider cette expression, il est essentiel que ~eds puisse correspondre à chaque instant à e ds et ~eqs à e qs.

Sachant que e ds ? ? L d i qs et e qs ? ? ? L d i ds ? ?? daim ? , on remarque très vite que la
qualité du découplage dépend essentiellement de la qualité des paramètres estimés

~

~Ld, 'daim et de la précision de mesure de la vitesse angulaire w.

On représente les 2 solutions de découplage par les schémas blocs suivants :

ids*

i qs

*

ids

iqs

+

+

-

-

PI

PI

uds

uqs

+

+

eqs

eds

+

-

Découpleur

.

.

03

03

+

Ld

+

4,daim

Ld

vds

vqs

Moteur
Fintronic

Trma

?

iqs

?

ids

Fig.III-4.3 : Découpleur de la 2ème proposition.

ids*

i qs

*

ids

iqs

+

+

-

-

PI

PI

uds

uqs

Co

td

d
dt

d
dt

d
dt

d
dt

-

-

.

.

+

+

Découpleur

td

td

+

+

+

+

+

-

vds

vqs

Moteur
Fintronic

Trma

?

i ds

iqs

?

 

vds

uds

 
 

vqs

uqs

 
 
 
 
 
 

?

Fig. III-4.4 : Découpleur de la 1ème proposition.

4.3. Etude comparative des 2 découpleurs :

Les 2 solutions proposées peuvent être résumées schématiquement de la façon suivante :

Solution n°1 Solution n°2

ids

uds
uqs

 
 

Découpleur n°1

Dérivation des entrées
et des sorties

Ld Rs

Ld

??daim

vds

vqs

Découpleur n°2

Pas d'action
dérivée

? iqs

Fig.III-4.5

· Les valeurs estimées sont Ld et Rs dans la première solution et Ld, Tdaim dans la

seconde.

· Il paraît plus facile de prédéterminer la variation de la résistance statorique Its en fonction de la température que le flux créé par les aimants en fonction de cette même température.

· La seconde solution nécessite 2 entrées supplémentaires ids et iqs.

Les erreurs faites sur les mesures de courant sont multipliées par 2.

La première solution impose de dériver les entrées/sorties pour découpler les courants. C'est l'inconvénient de cette solution.

En conclusion, il est difficile de choisir entre les 2 solutions proposées, sans les tester réellement. Elles ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients et il faudrait continuer l'analyse pour en favoriser une. La proposition n°2 paraît la plus simple à réaliser et sera retenue pour la suite de cette étude.

4.4. Boucle fermée avec correction sur les courants :

Maintenant que nous avons choisi un type de découpleur, nous pouvons refermer la boucle de régulation des courants de Park à travers des correcteurs P.I. On schématise l'ensemble :

Trma

ids*

i qs

*

i ds

+

+

-

-

PI

PI

Découpleur

Linéarisant

vds

vqs

Moteur
Fintronic

i ds iqs

iqs

0)

0)

Fig.III-4.6

E ( p)

S( p)

+

Kp

+

K

p

i

Action proportionnelle

Dicte la rapidité de
réaction de la
boucle

Action intégrale

Elimine l'erreur entre la
référence et la sortie

En valeur instantanée :

PI

S( p)

E ( p)

s ( t) = K p e ( t) + Ki?e ( t)dt

Fig.III-4.7

Avec

5. REGULATION DE VITESSE.

5.1. Choix d'une régulation de vitesse [8] :

Parmi les 2 types de régulation, proposés par les figures III-5.1 et III-5.2, on utilisera celle qui est la plus utilisée pour les entraînements de machines. C'est à dire, la régulation à boucles multiples montées en cascade.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

vds
vqs

Convertisseur
+
Moteur
Fintronic

 

Régulateur
de
vitesse

 
 
 

+

 
 

Régulateur
de
courant

 
 

Limiteur à seuils

 

-

 
 
 
 
 
 

ids i qs

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

+

0)*

0)

Fig.III-5.1 : Régulation à boucles multiples en cascade.

(*

ids*

i*

qs

+

+

-

-

ids i qs

Régulateur
de
vitesse

Régulateur
de
courant

Commutation

vds

vqs

Convertisseur
+
Moteur
Fintronic

CO

Fig.III-5.2 : Régulation à boucles en parallèles.

5.2. Schéma-blocs de l'ensemble Moteur/Machine/Régulations : A partir des équations mécaniques et électriques en III-34,

T em -- Tr

N ? J J ? d

1 ? ?

? ?

? dt f

? ?

m r

?? ??

p

 

T r = T r 0 + Trma T rma = T + kw 2 Tem = K T iqs

(III-34)

On obtient l'expression de la variation de vitesse du moteur :

(KT i qs -- T r0 -- T) --

N k

p

co -- o)

J m + Jr J m + Jr

2

f

Np

do)
dt

J m + Jr

(III-35)

Traduit sous forme de schémas blocs et muni des boucles de régulation Courant/Vitesse, on a le schéma suivant :

Limiteur à seuils

Fig. III-5.3

Régulateur
de courant avec

iqs

découpleur

Moteur Fintronic

Constante
de couple

Machine

KT

+

+

Tr0

?

Trma

-

-

+

iqs*

T

Imax

Imin

N p

J J

m + r

f

J m + J r

k

(A)

Frottements
visqueux

t

+

-

?2

Correcteur

PI

J

.

Equation
machine

+

-

(0*

0)

En supposant que découpleur joue efficacement son rôle, on remarque que le courant ids n'intervient pas directement sur le couple électromagnétique. On se retrouve dans les mêmes conditions qu'une machine à courant continu.

Pour cette régulation, on utilisera un correcteur de type Proportionnel-Intégral identique à la régulation des courants.

Pour compléter la chaine de régulation, il est nécessaire de rajouter un dispositif de limitation des variations brutales de la consigne de vitesse. En effet, si le moteur est capable de réagir très vite à un changement de consigne sur la vitesse, il n'en est pas forcément de même pour la partie mécanique de l'ensemble moteur/accouplement/machine.

Le moyen utilisé, pour réaliser cette fonction, est un filtre du 1er ordre dont la
constante de temps 'E est imposée en fonction de la rapidité souhaitée et en fonction

n

des contraintes mécaniques à limiter. Si on appelle n l'entrée du filtre et n la

*

ré f

sortie du filtre, la fréquence de rotation obéit à la loi :

* dn * dn*

n + t n ?

n ré f

dt

1

= (n n * ) : Filtre du 1er ordre.
ré f ?

?

dt

n

(III-36)

nréf

t

Filtre du 1er ordre

nré f

+

1

tn

dn

dt

*

J

-

n*

+

Cn

nré f

? n t

-

n

Fig. III-5.4

6. ONDULEUR DE TENSION.

6.1. Généralités :

Pour commander le moteur, il est nécessaire d'interposer entre la commande et le moteur, un dispositif de puissance :

L'onduleur de tension controlé en courant.

1

3

2

2

ias

Ls

Rs

va0

+

U

i

v cN = v cs

va0

U

2

0

vb0

vc0

ibs
ics

vb0

vc0

eas

N

ebs

ecs

-

1'

2'

3'

Fig.III-6.1

- 71 -

v aN = v as

v bN = vbs

+

+

Ceci nous amène à parler de la modulation de largeur d'impulsions dont le rôle est de reconstituer au mieux une onde sinusoïdale à partir d'une tension continue. Bien qu'il existe, à l'heure actuelle, une multitude de variante d'ondes en M.L.I, nous proposons une M.L.I dite « naturelle » à temps réel. Elle se réalise, soit par un traitement analogique du signal de commande qui est simple à réaliser mais limitée dans ses possibilités, soit par un traitement numérique qui offre des possibilités, bien supèrieures, adaptatives au fonctionnement du moteur. En contrepartie, cette dernière solution nécessite des moyens de calculs plus puissants donc plus onéreux (multiprocesseurs). L'onduleur utilisé est généralement un onduleur de tension triphasé en pont, constitué de 3 demi-ponts. Il est schématisé de la façon suivante :

Le point 0, représenté sur le schéma, est évidemment fictif. Il est uniquement utilisé par commodité et permet, dans la représentation schématique, d'obtenir une symétrie sur les ondes de tensions v a0 , v b0 et v c0 suivant l'axe des temps.

Sachant que l'expression des tensions aux bornes de chaque phase du moteur est la suivante :

v v

= =

aN as

v v

= =

bN as

v v

= =

cN as

1 3 1 3 1 3

( 2 v v v

- - )

a 0 b 0 c 0

( +

v 2 v v

- )

a 0 b 0 c 0

? ? - +

v v 2 v )

a 0 b 0 c 0

(III-36)

 

Les tensions v , et v ne peuvent prendre que 2 valeurs de potentiel : +U/2 et -

a0 vb0 c0

U/2. Il suffit d'appliquer une séquence de commande des interrupteurs spécifiques à une commande du type à modulation de largeur d'impulsions pour obtenir les formes d'ondes de tension que l'on souhaite :

6.2. Onduleur à commande en M.L.I :

Pour l'ensemble des simulations, on utilisera une Modulation de largeur d'impulsions basée sur le principe de la comparaison des signaux de commande en tension du moteur avec celle d'un signal triangulaire de fréquence fixe. Cette fréquence, m fois supèrieure à la fréquence nominale, correspond à l'indice de modulation de la M.L.I. Sa valeur sera entière et multiple de 3 de façon à faire correspondre, à chaque période, la forme du fondamental de l'onde à reproduire.

La M.L.I que nous utiliserons, se schématise de la façon suivante [12] :

Bascules de Schmitt

Tensions de
référence

Modulatrices

v M (t )

v P (t )

+

-

+

ebs1(t)

sbs1(t)

-

+

-

Commande
logique

cI1(t) cI1'(t)

I1

I1'

I2

I2'

I3

I3'

Porteuse

Tensions à
dents de scie

Fig.III-6.2

0 0.005 0.01

0.015 0.02 0.025

0.03

TP

VM

TM

VP

ebs1 : Entrée de la bascule

sbs1 : Sortie de la bascule

0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03

500 400 300 200

100

0

-100 -200 -300 -400 -500

800

600

+10 400

200

t 0

-200

-10 -400

-600

-800

 

t

a) Ondes de tension de la modulatrice et de la b) Ondes de tensions d'entrée et de sortie

porteuse d'une bascule

Fig. III-6.3

TM : Période de la modulatrice ? 0,42 ms. TP : Période de la porteuse ? 30 ms.

6.3. Commande en couple avec un onduleur de tension à M.L.I ; Simulations.

Idsref = 0

Tn*

1 KT

iqsref

+

-

+

6 iqs

bids

-

ids

Correcteur
PI

Correcteur
PI

uds

u qs

Découpleur
linéarisant

iqs

ids

?

?

i?ds -- ? ids

i?qs - iqs

v ? qs

'vds

?

0

[ P1 -1

[ P1

vMas
vMbs
vMcs

Onduleur
+
Cde
logique

U

vas
vbs

vcs

Machine

ias
ibs
ics

Modèle du moteur
discoïde à réluctance
variable et
à aimants permanents

0

?

+

+

Trma

?

T

k

?

co

Fig.III-6.4 : Schéma synoptique de la commande en couple du moteur
FINTRONIC.

C a r a ctér istiq u e d e la machine e n tr a in ée

(N .m )

(N .m )

Chapitre 3 : Commande vectorielle avec capteur mécanique - Mémoire CNAM Patrick BOIDIN.

.

· Simulation n°1: Démarrage du moteur sans à-coups de charge.

Données de la simulation : Commande en couple.

Machine :

M.L.I :

Régulation de courant :

Conditions initiales :

Jr =0,2 kg.m2

T=0 N.m

k=0,408 N.m/rad.s-1

Fréquence de la porteuse : 2,4kHz Indice de modulation m :48

Cdp=35 / Cdi=200 Cqp=17/ Cqi=350

*

T = Tn = 176 N .m

00 = 0 °

6 0 0

4 0 0

2 0 0

0

-2 0 0

-4 0 0

-6 0 0

vas

m 0 .0 1 0 .0 2 0 .0 3 0 .0 4 0 .0 5 0 .0 6 0 .0 7 0 .0 8

Tem p s (s )

d) Tension aux bornes de la phase as du
moteur : vas( t ) .

(A )

iq s

0 0 .0 1 0 .0 2 0 .0 3 0 .0 4 0 .0 5 0 .0 6 0 .0 7 0 .0 8

T e m p s (s)

1 4

1 2

1 0

8

6

4

2

0

-2

2 0

1 0

-1 0

-2 0

1 8 0

1 6 0

1 4 0

1 2 0

T r m a (n )

1 0 0

8 0

6 0

4 0

2 0

0

-2 0

-1 0 0 1 0 2 0 3 0 4 0 5 0 6 0

F ré q u e n c e d e rotation (tr/m in )

a) Caractéristique de la machine entraînée.

Trma ( n)

(A ) (V )

2 0 0

1 8 0

1 7 6

1 6 0

1 4 0

1 2 0

1 0 0

8 0

6 0

4 0

2 0

0

Tref

Tem

0 0 .0 1 0 .0 2 0 .0 3 0 .0 4 0 .0 5 0 .0 6 0 .0 7 0 .0 8

Temps (s)

b) Couple électromagnétique: Tem( t ) .

(A ) (V )

600

400

00

0

00

-400

-600

0.066 0.068 0.07 0.072 0.074 0.076 0.078

vMas

vas

ias

10

-10

Temps (s)

e) Modulatrice de tension de la phase a ,

s

tension et courant :v Mas ( t ) , v as ( t ) et i as( t)

(tr/m in )

70

60

50

40

30

20

10

0

-10

0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08

T em ps (s)

n

g) Evolution de la fréquence de rotation du moteur lors de la phase de démarrage: n( t ) .

Fig. III-6.5 : Résultats des simulations. Commande en couple du moteur.

· La M.L.I provoque des oscillations de couple de #177; 5N.m (#177;2,8%) autour de 176N.m.

· La fréquence de commutation imposée par la M.L.I est de 2,4kHz.

- 74 -

f) Courant de Park sur l'axe q : i qs ( t ) .

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand