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Vers un nouveau cadre d'analyse du gouvernement d'entreprise : la gouvernance des PME

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par Ikbel kerkeni
Faculté des sciences économiques et de gestion de tunis - Mastère en sciences economiques 2008
  

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Conclusion générale :

Au terme de notre travail, il convient de s'interroger sur le chemin parcouru au cours de ce mémoire, d'en dégager les principaux apports et les perspectives de recherche.

Plusieurs idées ont motivé notre travail : le rôle primordial des PME dans l'amélioration de la croissance et de la rentabilité économique et l'absence de ce type d'entreprise dans le débat de la gouvernance, dans la mesure où on considère que le dirigeant est souvent l'actionnaire principale.

Notre travail se justifie parce que nous pensons que la bonne gouvernance est une composante de la mise à niveau du tissu des PME tunisiennes d'une part et pourra constituer un point d'appui pour lancer une véritable politique nationale de promotion de la bonne gouvernance d'autre part.

Dans cette perspective, notre problématique de travail a consisté à chercher les spécificités du système de gouvernance des PME, un sujet rarement abordé dans la littérature.

La réponse à notre problématique impliquerait une étude détaillée des caractéristiques de la PME et des théories de la gouvernance d'entreprise pour construire un modèle de gouvernance qui s'adapte à la réalité de la PME.

Nous avons remarqué que nous devons dépasser l'approche traditionnelle de la gouvernance à savoir celle qui contrôle le dirigeant pour qu'il agisse dans l'intérêt des actionnaire pour explorer d'autres voies tels que l'approche partenariale et le courant cognitif ; une littérature émergeante.

La synthèse entre ces deux courants nous a donné une issue pour concevoir notre modèle. En effet, une bonne gouvernance sera celle qui coordonnera les efforts des partenaires de l'entreprise pour créer de la valeur.

Ceci va dans le sens de l'instauration des mécanismes qui reposeront sur une répartition suffisamment incitative de la valeur créée entre les partenaires de la firme ayant contribué à la création de valeur pour lutter contre les risques associés aux intérêts divergents des stakeholders d'une part et d'autre part ils doivent aussi résoudre les conflits qui ont un caractère cognitif fondé non pas sur des intérêts objectivement divergents, mais sur un véritable désaccord concernant la meilleure conduite à adopter lorsque plusieurs options ou idées incompatibles sont proposées au sein d'un groupe, pour assurer un meilleur potentiel de création de valeur, en privilégiant l'échange et la création de compétences susceptible de procurer au décideur des opportunités et des avantages de la création de la valeur à long terme .

D'où l'objectif principal de notre travail était l'identification des mécanismes de gouvernance qui devraient minimiser le montant des ressources gaspillées en cas de conflits entre les partenaires de la PME.

Et puisque plusieurs auteurs ont privilégié les banques et les salariés comme acteurs légitimes de la gouvernance nous avons choisie d'étudier la nature de ces relations dans les PME tunisiennes à travers une étude qualitative qui a montré que la gouvernance des PME tunisiennes sur ce plan est faible.

Nous avons alors proposé des pratiques de gouvernance qui aideront les PME à retenir et à attirer des ressources humaines efficientes, à faciliter l'accès au financement , à instaurer un climat de confiance partenariale et à développer la compétitivité de l'entreprise.

Toutefois, nous avons déduit que l'intensité et l'effet de ces différents mécanismes dépendent de la personnalité du dirigeant et de son schéma mental d'où la gouvernance doit respecter quelques préréquis :

- Elle ne doit pas être imposés par l'Etat

- Il fallait introduire une politique de communication et de formation des dirigeants véhiculant les concepts et les comportements de bonne gouvernance d'entreprise. Cette démarche doit être progressive et elle doit  privilégier les objectifs économiques de l'entreprise et la culture du dirigeant.

En dernier lieu, il importe d'investir d'avantage dans la connaissance du système de gouvernance des PME. On peut s'interroger tout d'abord, sur la spécificité de la gouvernance des PME dans leurs relations avec d'autres parties prenantes tels que les clients et les fournisseurs qui semblent contraindre fortement les dirigeants.

Il importe ensuite, d'évaluer la corrélation entre gouvernance d'entreprise et la performance des PME tunisiennes. Evidemment, il fallait s'interroger sur le lien entre l'investissement en capital humain et la performance. Certains travaux récents mettent en évidence la performance apparemment supérieure des PME due à une meilleure gestion des ressources humaines mais ignorent les contraintes exercées par le système tunisien qui contraint fortement l'investissement en capital humain.

Et en fin, il fallait s'interroger sur la capacité du système réglementaire tunisien à résoudre les difficultés financières des PME.

L'ambition mérite l'engagement, le résultat est certainement méritoire

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein