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La qualité : levier du management

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par Marie Scheffknecht
Université de Strasbourg - Cadre de Santé 2012
  

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1.3.1.2 L'école interactionniste du management

Cette école est une réaction contre le fonctionnement mécanique des tâches, elle s'est
intéressée aux dimensions affectives, émotionnelles et relationnelles aux situations

88 « Définition du management ». http://manag.r.free.fr/theories_du_management_definition.html consulté le 09.04.2012.

89 « Les théories du management des hommes ». http://www.daskoo.org/219-les-theories-dumanagement-des-hommes.cours consulté le 09.04.2012.

90 Institut de Formation des Cadres de Santé de Strasbourg. Cours de M. Steudler. « Sociologie des organisations », Strasbourg, octobre 2011.

91 « Max Weber ». http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Weber/138958 consulté le 09.04.2012.

de travail, ainsi qu'à la complexité des sources de la motivation humaine et du leadership ; elle est le précurseur de la gestion des ressources humaines.

L'école interactionniste est scindée en deux courants : les tenants du courant humaniste et les théoriciens de la contingence.

- Le courant humaniste

Il souligne la nature sociale des employés, leur sensibilité à la considération, le comportement en groupe et la nécessité de participer à la décision, le désir de vivre comme des êtres humains dans l'organisation qui est source de motivation. « L'école des relations humaines " dirigée par Kurt LEWIN (1890-1947), a dans les années 1930, mis en cause la conception taylorienne du travail, et mis en avant le management participatif. De nombreux travaux de recherche et d'élaboration de théories nouvelles sont alors développés.

Elton MAYO (1880-1949), un psychosociologue américain, montre que l'entreprise n'est pas seulement une unité de production, mais également un lieu de solidarité et de travail d'équipe, où le manager doit faire partager par l'ensemble du personnel les buts et règles de l'entreprise. L'homme n'est plus considéré comme un simple outil de production, le manager doit tenir de la dimension humaine des ressources humaines, et notamment des relations avec son environnement. L'individu est plongé dans son « champ social », c'est-à-dire au groupe auquel il appartient. Le lieu de travail n'est pas seulement un lieu de production, mais aussi un lieu de signification pour les individus.

Pour que l'individu au travail soit plus performant, pour que le nombre de conflits diminue, un nouveau management doit être mis en place afin de respecter le besoin de chacun d'être reconnu en tant qu'être humain. Abraham MASLOW (1908-1970), psychologue américain, élabore sa fameuse « pyramide des besoins " où les concepts de « réalisation » ou d' « accomplissement " arrivent en tête des priorités de l'Homme au travail. Frédéric HERZBERG (1923-2000), établit une théorie sur la satisfaction et l'insatisfaction au travail à travers des facteurs aussi bien environnementaux et personnels que motivationnels.92

La notion de « motivation " apparaît dans les organisations. Patrick GILBERT, professeur en sciences de gestion, explique d'ailleurs que « l'idée simple est qu'une personne satisfaite produira plus et mieux ".93

- Le courant de la contingence

Il introduit l'environnement, en montrant que les variations de celui-ci se répercutent dans l'organisation. La contingence précise la spécificité de chaque organisation et son évolution qui conduit à rejeter l'idée d'une standardisation du fonctionnement des entreprises. En 1962, Alfred D. CHANDLER, historien américain, relie la structure d'une entreprise à sa stratégie. Puis en 1965, Joan WOODWARD, professeur de management, explique que les différences entre les entreprises

92 http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=741 consulté le 09/04/2012.

93 GILBERT, Patrick. Panorama des théories et outils de la gestion des ressources humaines, In : SCHMIDT, Géraldine (sous la direction de). Le Management Fondements et renouvellements. Auxerre, Sciences humaines, 2008, p. 110.

viennent essentiellement de la technologie utilisée. En 1967, James THOMPSON « dresse une typologie des technologies en fonction de leur dimension routinière ».94 Enfin, entre 1963 et 1966, deux professeurs de l'université d'Harvard, Paul R. LAWRENCE et Jay W. LORSCH observent une dizaine d'entreprises américaines afin de comprendre pourquoi une entreprise est plus efficace qu'une autre. Ils constatent alors que la structure des organisations dépend de la situation des entreprises et des facteurs de contingence (incertitude, taille, stratégie, environnement ...) ; c'est l'approche dite contingente.95

Dans les années 1970, des approches sociologiques et économiques des organisations s'intéressent au rôle des acteurs, à leurs systèmes de relations et aux jeux de pouvoirs, en dépassant la seule satisfaction des besoins individuels, propre à l'école des relations humaines. Le travail d'équipe est mis en avant, étant la solution du management.

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