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Les étudiants guinéens dans les universités de Montpellier entre intégration et repli

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par Mamadou Oury SOW
Université Paul-Valéry Montpellier 3 - Master 2 Recherche de sociologie 2013
  

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CHAPITRE V : PRESENTATION DES RESULTATS

Dans ce chapitre, nous présentons les résultats de nos enquêtes de terrain. Il est subdivisé en six (6) sections : la première section décrit le rapport des étudiants guinéens à leurs études à Montpellier, la deuxième section décrit les relations qu'ils entretienne avec leurs condisciples français, la troisième section a trait à leurs relations avec leurs professeurs et le personnel encadrement, la quatrième section décrit leurs rapports aux informations sur le quotidien universitaire, la cinquième section fait allusion à leur engagement et leur participation à la vie associative au sein de leurs universités, la sixième section décrit leurs relations avec leurs compatriotes guinéens à Montpellier.

Section I : leurs rapports aux études à Montpellier

La répartition des enquêtés selon le sexe et l'université d'appartenance se présente comme suit :

Tab 1.1. Profil des enquêtés selon le sexe et l'université d'appartenance

univ

sexe

UM1

UM2

UM3

Total

%

Garçons

5

7

4

16

80

Filles

1

2

1

4

20

Total

6

9

5

20

100

Ce tableau montre que le nombre d'étudiants enquêtés est de vingt. Six d'entre eux sont de l'UM1 dont cinq garçons et une fille. Neufs d'entre eux sont de l'UM2 dont sept garçons et deux filles et enfin cinq d'entre eux sont de l'UM3 dont quatre garçons et une fille.

Tab 1.2. Répartition des enquêtés selon l'université d'appartenance et le niveau de formation

niveaux

univ

Licence

Master

Doctorat

Total

%

L1

L2

L3

M1

M2

UM1

3

1

0

1

1

0

6

30

UM2

0

3

2

4

0

0

9

45

UM3

0

0

2

1

2

0

5

25

Total

3

4

4

6

3

0

20

100

Ce tableau montre une répartition des enquêtés selon l'université d'appartenance et selon le niveau de formation qui se présente comme suit : six étudiants de l'UM1 soit 30% de l'échantillon dont trois sont inscrits en L1, un seul inscrit en L2, un en master 1 et un en master 2. Neuf étudiants font l'UM2 soit 45% de l'échantillon dont trois sont inscrits en L1, deux en L3 et quatre en master 1. Enfin cinq étudiants sont de l'UM3 soit 25% de l'échantillon dont deux sont inscrits en Licence 3, 1 en master 1 et deux qui sont inscrits en master 2.

Tab.1.3.Répartition des étudiants enquêtés selon le nombre d'années passés à Montpellier

université

Nbre ans

UM1

UM2

UM3

Total

%

1ère année

4

2

1

7

35

2 ans

0

1

1

2

10

3 ans

1

3

0

4

20

4 ans et plus

1

3

3

7

35

Ce tableau montre que sept étudiants enquêtés soit 35% de l'échantillon sont inscrits à Montpellier depuis 7 mois allant de la période de septembre 2012 à mars 2013 (fin de notre enquête), ils représentent la catégorie des nouveaux étudiants, c'est-à-dire ceux qui sont à leur première année d'études à Montpellier. Deux étudiants sont inscrits depuis deux ans soit 10% de l'échantillon ; quatre sont inscrits depuis trois ans soit 20% de l'échantillon, enfin sept étudiants sont inscrits depuis quatre ans et plus soit 35% de l'échantillon.

Tab. 1.4.Nombre de matières non validées (à la période d'enquête) par étudiant.

universités

Nbre de mat

UM1

UM2

UM3

Total

Aucune

3

3

4

10

1

1

0

0

1

2

1

2

0

3

3

1

2

1

4

4

0

2

0

2

Ce tableau montre qu'à la période de notre enquête, sur les vingt étudiants enquêtés, il y avait 10 étudiants qui n'avait aucune matière non validée dont quatre à l'UM3, trois à l'UM2 et trois à l'UM1 ; quatre étudiants avaient trois matières non validées dont deux à l'UM2, un à l'UM1 et un à l'UM3 ; trois étudiants avaient deux matières non validées dont deux à l'UM2 et un à l'UM1 ; deux étudiants, tous de l'UM2 avaient quatre matières non validées et enfin uns étudiant de l'UM1 avait une seule matière non validée.

Redoublement des étudiants depuis la première année d'inscription à l'université jusqu'à nos jours

Les résultats de nos enquêtes de terrain ont montré qu'à l'exception des sept étudiants inscrits cette année, dix d'entre eux ont redoublé ou moins une fois et tous en première année d'études contre trois qui ont affirmé n'avoir jamais redoublé depuis leur première inscription à Montpellier dont deux à l'UM3 et un à l'UM1.

Tab.1.5. les redoublements selon le niveau et l'université d'appartenance

niveaux

univs

L1

L2

L3

M1

M2

Total

UM1

-

-

-

1

 

1

UM2

2

1

1

3

 

7

UM3

1

-

-

-

1

2

Total

3

1

1

4

1

10

Ce tableau montre que quatre parmi nos enquêtés qui ont fait une première inscription en Master 1 ont redoublé la classe dont trois sont de l'UM2 et un de l'UM1 ; trois de nos enquêtés qui ont fait une première inscription en Licence 1 ont aussi redoublé la classe dont deux à l'UM2 et un à l'UM3. Il montre tout aussi que c'est à l'UM2 où il y a eu plus de redoublement où sur les neufs étudiants interrogés, sept ont affirmé avoir redoublé au moins une fois.

Tab.1.6. Niveau de satisfaction des étudiants par rapport à leurs études à Montpellier

universités

Niv de satisfaction

UM1

UM2

UM3

Total

Tout à fait satisfait

5

3

2

10

Moyennement satisfait

1

5

3

9

Pas du tout satisfait

0

1

0

1

Total

6

9

5

20

Ce tableau montre quesur six étudiants enquêtés de l'UM1, cinq affirment être tout à fait satisfaits de leurs études contre un seul qui affirment être moyennement satisfait. Sur neufs étudiants enquêtés de l'UM2, trois affirment être tout à fait satisfaits de leurs études contre cinq qui affirment être moyennement satisfaits et un qui affirme n'être pas du tout satisfait de ses études. Sur cinq étudiants enquêtés de l'UM3, deux affirment être tout à fait satisfaits contre trois qui sont moyennement satisfaits de leurs études. Dans l'ensemble, sur les vingt étudiants interrogés, dix affirment être tout à fait satisfaits des études qu'ils mènent à Montpellier soit 50% de l'échantillon.

Tab.1.7. Répartition des étudiants selon le niveau de formation auquel ils souhaitent se limiter

sexe

niveau

Garçons

Filles

Total

%

Licence

1

Néant

1

5

Master

14

3

17

85

Doctorat

1

1

2

10

Ce tableau montre que sur les vingt étudiants enquêtés, dix-sept désirent s'arrêter au niveau master dont quatorze garçons et trois filles. Deux désirent aller jusqu'au doctorat dont un garçon et une fille enfin un seul garçon désire s'arrêter en licence.

Les raisons invoquées

Le master est préféré par rapport à la licence à cause des possibilités qu'il offre à trouver un emploi plus valeureux en termes de statut et de gains financiers. Un enquêté affirme « pour un emploi, il faut aller au moins jusqu'au master » ; par rapport au doctorat, les raisons les plus citées portent d'une part sur le temps que la thèse prend. Voici les propos d'un étudiant « je ne peux pas continuer à étudier toute ma vie, la thèse prend trop de temps. » ; d'autre part, la volonté de se limiter au master est due à des raisons financièressur ce, un enquêté dit ceci « je n'ai pas les moyens d'aller en thèse et je ne crois pas que j'aurai un financement pour ça » ; une autre raison qui a émergé du discours des enquêtés porte sur les difficultés à trouver du travail avec le doctorat. Quelques-uns des enquêtés ont estimé qu'il est plus facile de trouver du travail avec le master qu'avec le doctorat. Un étudiant s'exprime ainsi « il n'y a pas trop de débouchés en thèse, le marché [de l'emploi] est plus ouvert à celui qui a fait un master professionnel qu'à celui qui a fait une thèse, voyez bien, même les français il n'y a que peu parmi eux qui vont en thèse» ; une fille affirme quant à elle « moi aujourd'hui, j'ai plus envie de fonder une famille que de faire une thèse, pour un garçon c'est possible ».

Répartition des étudiants selon leur volonté de finir leurs études à Montpellier ou ailleurs et les raisons

Sur les vingt étudiants enquêtés, onze envisagent finir leurs études à Montpellier contre sept qui envisagent finir ailleurs dont cinq envisagent aller dans une autre université mais toujours en France et deux qui veulent tenter vers le canada, enfin deux sont encore indécis.

Pour ceux qui envisagent finir leurs études à Montpellier, les principales raisons invoquées sont:satisfaction par rapport à la formation reçue, un enquêté dit « l'université de Montpellier est une grande université qui forme bien dans le domaine que je fais » ; d'autres mettent en avant les conditions de vie liés au climat surtout, «  il fait beau vivre ici, il y a moins de froid » a affirmé une étudiante ; par contre certains ont mis l'accent sur le fait qu'ils ont des parents ici, donc ils se voient mieux ici qu'ailleurs. Deux autres raisons ont été fréquemment citées aussi « ici, il y a des petits boulots » a affirmé un étudiant et «  j'ai un peu duré ici, je me suis plus intégré » a affirmé un autre.

Pour ceux qui envisagent finir ailleurs mais en France, deux raisons sont les plus citées. La première porte sur l'inexistence de la formation souhaitée «  ce que je veux faire n'existe pas ici » ont affirmé la plus part d'entre eux, ensuite l'autre raison est due à une envie de découvrir d'autre endroits, un étudiant dit à ce propos « pour voir d'autres horizon. La vie ici est dure. C'est une ville étudiante qui rend la vie très chère. Si non, la FAC c'est bon ».

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius