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Francophonie et médiation des crises politiques en Afrique francophone: le cas de Madagascar

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par Rodrigue TASSE MOTSOU
Institut des Relations Internationales du Cameroun et en cotutelle avec l'Université Jean Moulin de Lyon III en France - Master II en Science politique option Relations Internationales 2012
  

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B- La prépondérance de la participation financière de la France

La question du financement des institutions francophones ne manque pas de se poser, compte tenu de la faiblesse de son budget, trop dépendant qui en plus vient d'un seul donateur, la France. En effet, le budget de la Francophonie est pour une grande part assumé par la France. En 2008, environ 50% du budget était financé par la France, le reste était à la charge des autres Etats membres de l'organisation. Ce déséquilibre entraine un déficit de légitimité pour chacun des autres pays de l'organisation pour peser sur les décisions.

Certains observateurs à Madagascar voient en l'action de la Francophonie dans la crise, une sorte d'expression de la volonté française pour mettre en place un gouvernement de transition qui prendrait particulièrement en compte les intérêts français sur ce territoire. Pour éviter que la Francophonie ne soit perçue comme l'appendice de la politique étrangère de la France, une meilleure répartition serait souhaitable.

Le service des affaires francophones (SAF), gère les contributions statutaires ou volontaires destinées à l'Organisation internationale de la francophonie et aux opérateurs et instances suivants : l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), l'Université Senghor d'Alexandrie, l'Association internationale des maires francophones (AIMF), l'Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports (CONFEJES) et la Conférence des ministres de l'éducation (CONFEMEN).

En 2010, le montant demandé par le ministère des affaires étrangères et européennes pour l'ensemble des contributions aux agences de la Francophonie représente 69,4 millions d'euros, répartis comme suit :

Tableau 2 : Contribution de la France au financement de la Francophonie multilatérale (En millions d'euros)

 

Montant versé en 2008

Montant PLF 2009 (alloué)

Montant PLF 2010 (alloué)

1. SAF

 
 
 

OIF- Contribution statutaire

12,4

12,7

12,7

OIF- Contribution volontaire

19,6

20,9

18,1

AUF

19,4

20,6

21,5

AIMF

1,8

1,9

1,9

Université Senghor d'Alexandrie

1,6

1,75

1,6

Confemen

0,17

0,18

0,42

APF

0,13

0,13

0,13

Loyer de la Maison de la Francophonie

-

-

4,01

Sous-total

55,1

58,2

60,3

Jeux de la Francophonie

-

1,6

-

Total SAF

55,1

59,8

60,3

2. DGMDP (ex-DGCID)

 
 
 

AUF

8,5

8

7,9

Confejes

0,36

0,2

1,05

Subvention à l'IEPF (Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie)

0,2

0,17

0,17

Total DGMDP (ex-DGCID)

9,1

8,4

9,1

Total ministère des affaires étrangères

64,2

68,2

69,4

3. TV5 Monde (ensemble de la dotation de l'Etat)

70

70,2

72,4

TOTAL

134,2

138,4

141,8

Source : Ministère des affaires étrangères et européennes accessible sur www.senat.fr/rap/a08-100-2/a08-100-212.html, consulté le 7 mai 2012.

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