WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Typologie de perception des problèmes environnementaux pour une gestion rationnelle des ressources naturelles dans quelques écorégions de l'Ituri (Bunia-Mongbwalu-Kasenyi) en province orientale/RDC

( Télécharger le fichier original )
par Préféré Muluba
Université Shalom de Bunia - Licence 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III.2.3. Comparaison de perception des problèmes environnementaux des interrogés de Bunia, Mongbwalu et Kasenyi

A Bunia, la grande majorité des interrogés pensent que les déchets (43,14%) sont à la base de problèmes environnementaux, suivi de 33,33% des interrogés qui disent que c'est la déforestation ou dégradation de la forêt qui est à la base des problèmes et enfin une tendance soutient que c'est le manque d'hygiène (27,45%). Les autres sources de perception sont moins considérables.

Tandis qu'à Mongbwalu, c'est les déchets toujours qui occupent la première position avec 30% interrogés, suivi, à chacun respectivement, 25% du manque d'hygiène et assainissement et de la déforestation.

Par contre, à Kasenyi, la perception n'est pas la même qu'à Bunia et Mongbwalu. La perception tombe sur la disparition ou diminution des poissons sur le lac Albert selon le contexte du milieu. La déforestation et les déchets avec respectivement 29% viennent à la seconde position. Les interrogés moins considérables évoquent aux problèmes environnementaux le rétrécissement du lac suite aux diverses causes.

Ainsi, la perception des problèmes environnementaux diffère d'un contexte à un autre selon aussi le type de représentation de l'environnement. Aussi bien leurs causes sont liées aux problèmes environnementaux précités dans les figures 20, 21 et 22.

Concernant de la responsabilité de problèmes liés à l'environnement, les interrogés de Bunia remettent la responsabilité au gouvernement tant national que local. Par contre à Mongbwalu, le pourcentage élevé revient à la population elle-même qui est responsabilité.

Mais Lucie Calvet et François Marical (2011) dit que la prise de conscience de l'importance des comportements individuels dans les pressions exercées par l'humanité sur l'environnement est aujourd'hui quasi unanime. Ainsi, dans chacun des 10 pays couverts par l'enquête, plus de 95 % de la population est d'accord avec l'idée que chaque individu peut contribuer à une amélioration de l'état de l'environnement.

III.2.4. Comparaison de la sensibilité à la pratique sociale

Les résultats de cette étude relèvent que parmi les interrogés répondants aux questions sur la sensibilité et la pratique, la grande majorité des ces répondants reconnait être sensible aux problèmes environnementaux, mais au contraire la plus grande moitié ne reconnait pas avoir une activité nuisible à l'environnement ou leurs activités polluent à moindre coût l'environnement. L'écart entre la sensibilité et la pratique se manifeste chez certains interrogés par leurs activités telles qu'à Bunia, il y a le ménage, la consommation individuelle, les produits de vente ou commerce, l'agriculture, ... tandis qu'à Mongbwalu peu reconnaissent que l'orpaillage, l'utilisation des acides pour bruler l'or, l'exploitation de charbon de bois, l'agriculture, etc. Par contre, à Kasenyi, peu aussi reconnaissent que les activités commerciales, le fait de pêcher dans les zones de frayères et la pêche tout court ont des impacts sur l'environnement.

On constate que l'écart entre la sensibilité et la pratique est beaucoup plus grand du fait que les interrogés manifestant une attitude négative envers les problèmes environnementaux sont ceux-là dont leurs activités ont un (ou à moindre coût) impact négatif sur l'environnement. Donc, cela est dû du fait que la population n'est pas bien instruite en matière de l'environnement et de problèmes environnementaux.

Une étude de l'Eurobaromètre révèle que les Français estiment être plutôt bien informés de l'impact environnemental des produits qu'ils achètent ou utilisent. En effet, parmi les 27 pays de l'Union Européenne (UE), ce sont ceux qui déclarent le plus souvent être parfaitement informés ou connaître les principaux impacts des produits qu'ils consomment (78 % contre 55 % en moyenne dans l'UE). Cependant, seuls 27 % des Français jugent l'impact environnemental d'un produit « très important » dans leur décision d'achat, cette information passant par ordre d'importance après la qualité du produit et son prix (Lucie Calvet & François Marical, 2011).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry