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Analyse critique des outils de l'audit interne dans la performance d'une entreprise publique, cas de l'OCC Mwene-Ditu

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par Léonard KAYUMBI KAYUMBI
Université de Mwene-Ditu - Licence 2013
  

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1.5. Classification des entreprises

Il existe une infinité des entreprises, que l'on peut regrouper selon leur critère :

· La taille ;

· Le secteur d'activité ;

· La forme juridique.

a) Critère selon la taille36(*)(ou Dimensions)

La taille de l'entreprise est définie selon le poids de son économie, des auteurs ou suivant les pays, etc.

Par exemple, aux USA, la taille est l'objet du chiffre d'affaire, la somme des ventes de l'entreprise ; en France37(*), c'est par le nombre des travailleurs et en RDC, c'est par le capital de l'entreprise.

De cette façon, on en distingue quatre types38(*) :

· Les micros entreprises ou très petites entreprises ;

· Les moyennes entreprises ;

· Les grandes entreprises

b) Critère selon le secteur d'activité ou secteur économique/branches

Colin CLARK définit un secteur d'activité comme un « ensemble d'entreprises ayant une même activité principale »39(*) Il existe quatre sortes de secteur d'activité ou secteur économique :

1) Le Secteur Primaire : il regroupe toutes les entreprises dont l'activité principale se situe dans l'agriculture, la pêche, l'exploitation minière et des hydrocarbures ;

2) Le secteur Secondaire : qui regroupe les entreprises industrielles (transformant les matières en différents biens) ;

3) Le secteur tertiaire : qui regroupe les entreprises de commerce et de services comme le cas de l'entreprise cadre de notre recherche mais relevant de l'administration publique ;

4) Le Secteur Quaternaire40(*) : regroupant les entreprises qui travaillent dans les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication (NTIC), car, nous sommes à leur essor remarquable.

c) Critique juridique

C'est le critère qui tient compte de la forme juridique de l'entreprise. On distingue : Le secteur privé, Le secteur public et le secteur coopératif.

a) Le secteur privé : les entreprises appartiennent à des personnes privées. Celles-ci peuvent être :

ü Individuelles : appartenant à une seule personne ;

ü Sociétaires : appartenant à plusieurs personnes.

Mais, il est à noter qu'une personne comme associé-unique peut opter pour l'une des formes des sociétés reconnues par les Actes Uniformes sur le commerce général et sur les sociétés commerciales & groupes d'intérêt économique de l'OHADA41(*). Une seule personne peut ou est en droit de disposer sa société unipersonnelle voire sous la forme d'une SARL ou SA à associé unique.

b) Le secteur public : aujourd'hui, encore confronté par la transformation des entreprises publiques, entendus celles, qui en partie ou en totalité, appartiennent à l'Etat. En partie, c'est lorsqu'il est actionnaire avec les privés (entreprises à économie mixte)

Dans ce secteur, il a par exemple :

ü Les entreprises publiques à caractère industriel et commercial (les EPIC)

ü Les sociétés d'Etat, des ex entreprises privées expropriées à la nationalisation (zaïrianisation) ;

ü Les sociétés d'économie mixte (privés et Etat)

c) Le secteur coopératif : pour SIBILLE, une entreprise coopérative est « une organisation économique dont les adhérents détiennent collectivement la propriété, participent démocratiquement à sa gestion et repartissent les excédents au prorata non pas de leurs apports ou mises en capital mais de l'utilisation de ses services ou de leur participation à ses activités.»42(*)

Ce sont des entreprises dont la finalité n'est pas la recherche du bénéfice mais plutôt de rendre service aux membres adhérents. On en distingue : de coopératives d'épargne et de crédit, agricoles et des banques populaires, etc.

Des critères structurels entrent aussi en ligne de compte dans la classification des entreprises. Ainsi, la structure d'une entreprise se base en règle générale sur trois éléments dans la répartition des tâches ou du travail :

· La spécialisation du travail ;

· La coordination de celui-ci ;

· La mobilisation du même travail.

En voici, les trois structures :

1) Structure par fonction : l'entreprise est structurée sur base des tâches ou opérations à réaliser. (fonctions : commerciale, financière, production, ressources, recherche, etc.)

2) Structure divisionnelle : la structuration se fait par regroupement des tâches, c'est-à-dire, celles qui sont hétérogènes sont exécutées par une seule personne ; pour une gamme de produit, de sa conception à sa commercialisation ;

3) Structure matricielle : elle fait appel aux deux premières structures (par fonction et division)

Des éléments qualitatifs tenant compte des composantes humaines et structurelles peuvent également influer dans la classification des entreprises, des attitudes et comportements face au changement de l'environnement ne peuvent être oubliés. En France, on fait cette distinction autre des entreprises43(*) :

· L'entreprise additive : dont l'objectif est de pérenniser l'organisation qu'elle a créée, à l'intérieur tout se poursuit avec formalisme en cohérence avec le règlement. Les bruits venant de l'extérieur ne l'atteignent pas puisque la structure est composée d'une juxtaposition des services qui ne pensent qu'à survivre, la routine y règne, les besoins des consommateurs sont plus qu'un gène qu'un stimulant ;

· L'entreprise accumulatrice : elle recherche toutes les occasions de profit dans un marché qu'elle connait bien. On fabrique, on vend, on se confond avec l'opportunisme parce qu'il faut survivre dans un monde difficile voire hostile ;

· L'entreprise réplicative : dans ce type d'entreprise, le passé plaide en sa faveur car ses produits sont bons, sérieux. La croissance est organisée mais, il ne faut pas qu'elle provoque les bouleversements ni même les modifications des structures. La hiérarchie est fortement centralisée et autoritaire ;

· L'entreprise réitérative : c'est une entreprise moderniste recherchant le maximum de profit, en maximisant le rendement. Pour cela, elle souhaite appliquer à tout, toujours et partout les principes ayant déjà donné de bons résultats. Des normalisations, des adaptations sont certes, nécessaires mais on évitera l'aventure, on recherchera la sécurité. L'essentiel est que cela marche ;

· L'entreprise mosaïque : c'est celle qui est décentralisée au maximum pour tous les centres de profits et qui cherche à couvrir le maximum des marchés en fonction d'une vision stratégique à long terme. L'adaptation est souple et rapide à toute modification du marché, des produits, des méthodes. Les employés et cadres ont une certaine liberté d'action et l'état major évite d'imposer un contrôle constant et contraignant ;

· L'entreprise dialectique : ici, la croissance est fondée sur la détection permanente de la demande du marché en essayant même de la précéder. C'est une entreprise qui sait que le monde évolue perpétuellement, qui accepte les changements d'origine interne ou externe ;

· L'entreprise innovatrice : l'objectif affiché à tous les échelons de la hiérarchie est de précéder la demande et de créer une rente d'innovation. Alors, se combinent l'improvisation, l'exploration, le goût de l'aventure mais calculés avec souplesse et communication. La devise est de trouver le premier les nouveaux produits que les consommateurs attendent mais ne connaissent pas ;

· Enfin, l'entreprise créative : on part de l'idée que lorsque l'entreprise aboutit à un produit vraiment nouveau, les produits concurrents deviennent obsolètes, la matière grise constitue le véritable capital de production, l'expression personnelle doit être complètement respectée, préservée de toute contrainte. Souvent, cette entreprise est composée des intellectuels, créateurs.

* 36 Sorate KAPUKU, Op Cit

* 37 Pascal PIERRE, BAC Pro vente/Economie/Synthèse, Chap. 7, L'entreprise, sa diversité et ses principaux interlocuteurs

* 38 Les Micro-entreprises (ou très petites entreprises), celles dont le CA est inférieur à 10.000.000 et les petites avec le CA supérieur à 10.000.000Fc et inférieur à 80.000.000Fc suivant l'Ord.-loi n°003/2012 du 21 septembre 2012, relative au régime fiscal applicable aux entreprises de petite taille en matière d'impôt sur les bénéfices et profit, art. 2, colonne 14

* 39 Cité par Sorate KAPUKU, Op Cit

* 40 http://www.daskoo.org, Op Cit, (Consulté le 25 avril 2013)

* 41 Voir différents actes uniformes de l'OHADA (sur les sociétés commerciales et groupements d'intérêt économique - AUSC & GIE et sur le commerce général - AUSC), la RDC est membre de l'OHADA depuis le 12 septembre 2012 - lesquels traités sont adoptés le 17 avril 1997.

* 42 Sorate KAPUKU, Op Cit

* 43 Sorate KAPUKU, Op Cit

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote