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Incidences de la crise financière internationale dans le secteur minier congolais

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par Anthony Lavu Gere-Tula
Université pédagogique Nationale (UPN) - License 2013
  

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4.2.5. Le climat d'investissement et reforme des entreprises

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La crise financière s'est aussi traduite par la diminution des investissements directs étrangers (IDE) et celles des aides publiques au développement (APD). Mais à cela il conviendra d'ajouter que la RDC durant ces dernières décennies se classe toujours parmi les pays qui attirent les moins d'investisseurs privés. Ceci est dû à l'insécurité au niveau tant réglementaire que judiciaire ; D'où la nécessité d'améliorer le cadre réglementaire, le suivi de sa mise en oeuvre et la consolidation de la reforme du secteur financier. L'accélération pour adhérer à l'OHADA peut être une solution.

Dans le même temps, il faudrait déployer des efforts nécessaires pour veiller à ce que les entreprises publiques contribuent à la croissance économique, du moins ne l'entravent pas. En ce qui concerne la reforme des entreprises publiques, outre la transparence il conviendrait de procédé par la préparation d'un processus réforme à moyen terme, des mesures immédiates à l'égard de certaines entreprises clés susceptibles d'entraver la reprise économique du pays (notamment l'OCC, la SNEL, l'ONATRA etc.).

4.3. Politique et Reforme

Compte tenu de la possibilité limitée d'utilisation de la politique monétaire, il nous ait convenus de nous appesantir sur une bonne utilisation de la politique budgétaire, d'abord comme un instrument de stabilisation, puis comme un instrument qui permet de promouvoir la croissance en recourant à certains aménagements à moyen terme et à long terme.

4.3.1. Application d'une politique budgétaire adaptée

A. Court terme

La mise en place d'une politique visant l'adoption du « budget-programme » pour éviter la mauvaise pratique des dépenses improvisées créant à la fin des écarts négatifs et une politique budgétaire expansionniste peuvent être les solutions appropriées à court terme, mais cela n'est pas tout car pendant ce temps le pays doit tenir compte de la transition entre le court et le moyen terme c'est-à-dire préparer le retour pour réaliser les objectifs du moyen terme (fiscal). A court terme, nous devons déterminés le temps nécessaire pour l'application d'une politique budgétaire incitative (ou expansionniste) pour que celle-ci ne conduise pas à un accroissement de déficit et risque ainsi la viabilité de la dette.

En plus de ce qui précède l'emprunt ne doit être effectué que dans le cas d'extrême urgence pour permettre de compter le déficit de la balance de paiement, riposter contre le ralentissement cyclique et réduire l'impact de la crise financière et économique sur les plus pauvres. La rapidité de la reprise dépendra de la proportion de l'impact et de la spécificité de chaque pays dit le gouverneur de la banque centrale J.C MASANGU, et dans notre travail nous avons pu démontrer précédemment c'est-à-dire dans le 3ème chapitre que la crise à surtout frappé le secteur minier notamment par la diminution des cours. D'où ce passage de la période de crise et la reprise dépendra non seulement des moyens mis en oeuvre à court terme mais aussi ceux à moyen terme.

B. Moyen terme

A moyen terme, il y a nécessité de procédé à certains aménagements institutionnel comme la gestion de finances publique, la gestion de la dette et la politique fiscale et administrative :

a. Un système efficient de gestion de finance publique peut permettre à un gouvernement d'obtenir des informations sur la manière dont le budget évolue et permet de pouvoir mieux gérer les recettes c'est-à-dire d'une manière plus consistante. Une bonne gestion des finances publiques s'accompagne d'amélioration des soldes budgétaires et d'une réduction de la dette ;

b. Une stratégie claire de la gestion de la dette peut permettre aux pays de mieux évaluer les arbitrages possibles en termes de coûts et de risque en ce qui concerne l'accumulation et la composition de la dette. Fondée sur le cadre budgétaire à moyen terme et le cadre de la viabilité de la dette, une stratégie solide de cette nature aiderait à préserver la viabilité de la dette en gérant les risques inhérents au portefeuille des titres de la dette, tels que les engagements découlant des garanties de l'Etat et des véhicules d'investissements novateurs comme les partenaires publiques-privés, ainsi que les fluctuations éventuelles du coût du service de la dette et ses conséquences budgétaires ;

c. En ce qui concerne la politique et l'administration fiscale, les initiatives engagées pour accroître les recettes doivent être poursuivies, notamment l'expansion de la base d'imposition et le renforcement de l'administration de l'impôt.

Ainsi, d'une part la croissance des dépenses de programmes doit être bien contrôlée pour éviter le retour à des déficits budgétaires structurels et une accumulation encore plus importante de la dette. D'autre part, le gouvernement doit prioriser ses interventions compte tenu des ressources disponibles limitées.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984