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Du mode de traitement des ordures ménagères dans la cité d'Uvira, cas des fractions biodégradables et non biodégradables

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par Christine AMINA KABIRABA
Institut Supérieur de Développement Durable - Licence 2012
  

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République Démocratique du Congo

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE

E.S.U.R.S

INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES

INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL

ISDR-BUKAVU

BP 2849/BUKAVU

DU MODE DE TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES DANS LA CITE D'UVIRA, CAS DES FRACTIONS ORGANIQUES BIODEGRADABLES ET NON BIODEGRADABLES

Par Christine AMINA KABIRABA

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de licencié en techniques de Développement Rural

Option : Environnement et Développement Durable

Niveau de technicité: A0

Directeur: Prof. Dr. MUHINDUKA DI-KURUBA Dieudonné

Economiste et Docteur en Sciences politiques et sociales

Co-Directeur: CT. Jean-Pierre BITUNDU MWANA-THANYA

Maître en gestion de l'environnement et développement

Option :

Juillet 2013

IN MEMORUIM

L'homme nait, grandit et meurt. Je ne peux pas terminer ce travail sans me souvenir de mes grands-parents NGUNGU Emmanuel, KABIRABA Pierre, KIABAKANGA MALIRA Christine et MAMBOLEO Lakiri que la mort a arraché  au moment où nous avions encore besoin d'eux. Il est certain que s'ils étaient encore sur terre, ils seraient satisfaits de mes efforts fournis.

Que vos âmes reposent en paix.

AMINA KABIRABA Christine

EPIGRAPHE

« Si Dieu permettait que nous vivions sans rencontrer des obstacles, nous serions limités et nous ne pourrions pas être aussi forts que nous le sommes, nous ne pourrions jamais survoler ». (Thème I.T.F.M. -Frères de la charité, Année Scolaire 2006-2007)

« Vis la vie sans peur, affronte tous les obstacles et démontre que tu peux les surmonter ». (Thème I. T. F.M. -Frères de la Charité, Année Scolaire 2006-2007)

AMINA KABIRABA Christine

DEDICACE

A vous nos parents, Jonathan KABIRABA BADESI et Joséphine MURATWA NAVRA pour m'avoir aidée à être persévérante malgré les conjonctures traversées, m'avoir appris à être visionnaire par rapport à ce que je deviens aujourd'hui scientifiquement.

AMINA KABIRABA Christine

REMERCIEMENTS

A toi l'Eternel Dieu Tout Puissant, toi qui est la source de ma vie et le promoteur de tout être, pour ton amour et ta protection durant mes études et pour la confection du présent travail de fin de deuxième cycle,

La vie actuelle tout comme notre mode de civilisation actuelle dépendent d'une structure humaine et complexe dont chaque partie est solidaire de l'ensemble et du sort des autres. Dans cet ordre d'idées, ce travail ne saurait pas être réalisé sans le concours de nombreuses personnes auxquelles nous adressons notre gratitude.

Notre gratitude s'adresse avant tout au corps enseignant de l'ISDR/ BUKAVU en particulier le Professeur MUHINDUKA DI-KURUBA Dieudonné et le chef de travaux Jean-Pierre BITUNDU MWANA-THANYA qui nous ont accompagnée dans son élaboration ;

A l'AUP/BUKAVU, en particulier la paroisse de l'ISDR pour leur soutien spirituel tout au long de nos études notamment : pasteur BEDOS, pasteur DONAT RACHIDI, pasteur CHARLES, pasteur BIENFAIT, Diacre AMISSI, Diaconesse JOSEPHINE, Maman KIBANGALA, Mm. ROSETTE BWIJA, Mm. REHEMA BEDOS, papa FELICIEN, PASCAL, Fr. DAVID, Fr. MICHEL KANYEGERE, Dr. PROSPER NASHIMBI, Fr. KIGABI, Fr. ALFRED LUKOGO,

Notre gratitude s'adresse ensuite aux familles MUALANGWA Mendé et Esperance RAMAZANI, KIJI KABIRABA, pour le soutien moral, matériel, et financier que vous avez apporté. A vous nous associons nos grands frères et soeurs : Gloire Kabiraba, Nabindu, Florence, Amani, Zawadi, Dorcas, Esperance, Mofi Clarice , TULIA Esther, Leokadia, NAKIOGWA BYAMUNGU Naky, SHUKURANI MATENGA, SAKINA MATEGERA ;

Notre gratitude s'adresse enfin à nos chers et grands amis : Dr. Jules BULOZE MUNONGE, MAKILA Christophe, SETH KATENZI. A vous nous associons nos amis et camarades de l'ISDR Bukavu : MWAMINI MUJARWANDA Aline, BIBISHE AMBOMA, BUHENDWA ALINE, ANJELANI BIGIRI Alice, ETO BYAOMBE, NEEMA BIGIRINAMA, FWALING MANANU Nadine, DRIGIRU Jully, MASOKA Mela, Georges, DEMETRIO MTUNGWA, ENZO DAWA FAUSTIN, AMOS SANDJA, BWAMI Alain, AMISSI NUMBI Aaron, KISIMBIKA Papy, Espoir ELENDA, AMANI BYARAGI, ILUNGA NGOY Platini, KAYEMBE WA KATOMBE.

AMINA KABIRABA Christine

SIGLES ET ABREVIATIONS

%  : Pourcentage

3R : Réemploi Réutilisation Recyclage

ACODI  : Action Communautaire pour le Développement Intégré

BCZS : Bureau Central de Zone de Santé

BKV : Bukavu

ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural

ITFM  : Institut Technique Fundi Maendeleo

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PVD   : Pays en Voie de Développement

RDC : République Démocratique du Congo

RESUME DU TRAVAIL

Ce travail porte sur le mode de traitement des ordures ménagères dans la cité d'Uvira, cas des fractions biodégradables et non biodégradables. Son objectif est de faire voir et comprendre les conditions socio-économiques et sanitaires de la population et de proposer des stratégies adéquates pour améliorer cet environnement.

Les résultats de notre enquête dans la cité d'Uvira ont révélé que sur 100 ménages, 56% jettent leurs ordures dans les grandes rues de la cité sans les trier ni les recycler, que sur 100 ménages 86% les déversent dans le lac, les caniveaux et les rivières. Etant conscients qu'il faudra que cela change, 100% des ménages confirment que les modes adaptés au traitement des ordures ménagères seraient le compostage, la réutilisation, l'enfouissement et l'incinération vu l'importance dans le domaine agricole et l'utilisation domestique. Par ailleurs, pour pallier au problème d'insalubrité, 62% des ménages eu appellent à la nécessité de la capacitation en matière des règles d'hygiène et de santé publique, et à la nécessité d'installer le poste de traitement des ordures ménagères.

Il nous semble que ces deux stratégies proposées par la population, pour leur mise en oeuvre, demandent une synergie et une volonté des acteurs : ménages, Pouvoirs Publics, Associations et ONG.

ABSTRACT

This work carries on the fashion of domestic garbage treatment in the city of Uvira, case of the biodegradable fractions and no biodegradable. Its objective is to show and understand the socioeconomic and sanitary conditions of the population and to propose some adequate strategies to improve this environment.

Results of our investigation in the city of Uvira revealed that out of 100 households, 56% throw their garbage in the big streets of the city without sorting neither or recycling them, that over 100 households 86% pour them in the lake, gutters and rivers. Being conscious of necessity of changes, 100% of households confirm that fashions adapted to the domestic garbage treatment would be the dating, reusing, the burying and the incineration given the importance in the agricultural domain and the domestic utilization. In addition, tackle the problem of insalubrity, 62% of households called for the need of capacity building concerning rules of hygiene and public health, and to the need of installing the unit.

It seems to us that these two strategies proposed by the population, for their implementations ask for a synergy and goodwill of actors: households, Public Powers, Associations and ONGS.

0. INTRODUCTION

0.1. ETAT DE LA QUESTION

Pour éviter d'enfoncer une porte ouverte, nous avons compris par lire ce que les autres ont déjà écrit par rapport à notre thématique. Ainsi, ont retenu notre attention :

1. Réseau de radio rural de PVD, Récupérer et recycler vos ordures, SD, 1994

Nous produisons des oeuvres, dit l'auteur, par conséquent nous devrions prendre la responsabilité de réduire la quantité des déchets que nous produisons.

Au Costa Rica, des études relèvent que chaque personne produit environ un demi-kilo des déchets par jour. Que devons nous dire alors si nous imaginons le volume des déchets que nous jetons ou encore réfléchissons un instant aux sérieux problèmes que cela représente dans notre communauté. Il poursuit sa réflexion en montrant qu'en travaillant avec ses voisins pour recycler les déchets, on peut gagner des l'argent en même temps ; ainsi on contribue à la sauvegarde de l'environnement tout en gagnant de l'argent1(*).

2. BAYUBASIRE BIKAYA, (1995). Il parle de la problématique de l'assainissement de la ville de Bukavu à travers l'évacuation des ordures. Dans son étude, il montre que les ordures engendrent les problèmes de santé et qui étaient à la base des pertes en vies humaines en acceptant le taux de mortalité et de morbidité, l'auteur propose comme stratégie l'évacuation des ordures. Il attendait de cette stratégie, la réduction du taux de morbidité ainsi que l'hygiène et l'assainissement manifeste de la ville.2(*)

3. Philippe Thonnard et Sory Ibrahim Diabaté, Guide pratique sur la gestion des déchets ménagères et des sites d'enfouissement technique dans le pays du sud capitalisé, janvier, 2001, p50.

Ces auteurs précisent que la gestion des déchets est un domaine important d'interaction entre activités humaines et environnementale. Elle ressemble plusieurs disciplines (politique, économique, socio - culturel) qui sont rarement réunies vers un même objectif, celui de la protection durable de l'environnement pour l'amélioration des conditions de vie des populations ; ajoutent les auteurs que dans les pays revenus faibles, la méthode en oeuvre usitée est la mise en décharge, toute fois si cette solution est la plus facile en mettre en oeuvre la moins coûteuse, il n'en reste pas moins pas qu'elle doit pour atteindre son but, respecter certaines règles , ce qui est très rarement le cas. Ils ajoutent en disant que jeter les ordures dans le premier terrain vague venu peut-être extrêmement dommageable pour l'environnement et la population, outre les nuances évidentes telles que les ordures fumées, plastiques, etc. Il en existe d'autre beaucoup plus pernicieuse mais dont nous ne voyons pas les effets comme la pollution de la nappe phréatique qui peut contaminer gravement les sources d'eau de consommation.3(*)

4. Emery MUSHAGALUSA MUDINGA, (2008)

Dans « Enquise des déchets des emballages en plastique sur les rues de Bukavu dans une approche explicative », constate que les problèmes de déchets se pose avec la plus grande acuité, que faute de mécanisme officiel de gestion des ordures, les ménages ont adopté de pratique qui leur semblaient faciles et non couteuse, peu importent les conséquences que cela pouvait comporter. Il proposera que pour une gestion durable de déchets dans la commune de Kadutu un projet d'évacuation des déchets responsabilisant les chefs des cellules et des quartiers et identifiant des sites pour arriver à une évacuation plus globale était indiqué.

Il considère en suite que l'information par l'éducation environnementale est une donne importante qui joue sur l'homme, sa conscience et sa solidarité pour les générations futures. Il rappelle que les activités économiques qui facilitent le maintien et le développement de l'homme sur la terre, production et consommation, ont malheureusement des répercussions certaines sur les écosystèmes. Elles supposent non renouvelables, qui tendent vers leurs épuisement, et en aval l'évacuation des déchets qui. Elles supposent en amont l'exploitation de ressources naturelles pour la plupart non renouvelables, qui tendent vers leur épuisement et en aval l'évacuation des déchets qui bouleversent inévitablement les écosystèmes. Ce qui renvoie immédiatement à deux conceptions qui prêtent par fois à confusion notamment l'économie des ressources naturelles d'une part et l'économie de l'environnement d'autres parts.4(*)

5. AMINA KABIRABA Christine, (2011)

Dans la participation communautaire à la gestion des dispositifs d'évacuation des ordures ménagères une piste de solution pour récréer un environnement sain en vue d'améliorer l'état sanitaire de la population de la cité d'Uvira, l'auteur démontre que la dite cité continue à se heurter aux problèmes d'hygiène domestique et parcellaire pour beaucoup de ménages, la propreté parcellaire est insuffisamment assurée par les responsables, l'absence des trous à ordures pour plusieurs ménages ou la mauvaise disposition de ces dernières qui, a comme conséquences les odeurs nauséabondes, le développement des moustiques anophèles responsables du paludisme, le cholera, tous ces écueils précités sont à la base de la croissance de taux de mortalité dans la cité d'Uvira et ses environs.5(*)

6. Guillaume MUZALIWA, (2007)

Relève que la plupart de maladie qui sévit dans l'insalubrité, débauche sur des constats que les ordures sont jetées devant les parcelles familiales, certaines familles les valorisent dans des jardins potagers, d'autres les laissent pourrir. Il justifie le manque de dépotoir public et du manque de l'implication de la municipalité en cette matière. Face à tous ces griefs, il propose la création des sites de collecte des ordures ménagères et d'une structure de suivi. Il croit améliorer les conditions socio-sanitaires de la population à travers cette approche. 6(*)

Quant à nous, nous allons élucider d'une façon scientifique le noeud du mode de traitement des ordures ménagères et proposer les stratégies en vue d'épargner la santé de la population et celle de son environnement de toute forme de maladie compromettante.

0.2. PROBLEMATIQUE

La protection de l'environnement devient de plus en plus une préoccupation collective. La question des déchets est quotidienne et touche chaque être humain tant sur le plan professionnel que familial. En qualité de consommateur, producteur, usager du ramassage des ordures et trieur de déchets recyclables, citoyen ou contribuable, chacun peut et doit être acteur d'une meilleure gestion des déchets. Dans une vision intégrée de développement durable, la problématique des déchets ne peut pas être traitée comme théorie isolé, ni même se limiter aux seuls aspects de valorisation et d'élimination. Elle doit être placée dans une perspective holistique de gestion des risques et des ressources, qui couvre tout le cycle de vie du déchet, depuis sa génération jusqu'au traitement ultime.7(*) C'est pour remédier à cela que l'agenda 21 National a fixé les grandes orientations de la gestion des déchets solides ménagers. Il s'agit de :

- minimiser la production des déchets à la base.

- maximiser la réutilisation et le recyclage écologiquement rationnel des déchets.

- promouvoir l'élimination et le traitement écologiquement rationnel des déchets

- étendre les services compétents en matière de traitement des déchets.

C'est à juste raison que le 5juin de chaque année est dédié à l'environnement.

La communauté internationale met un cachet particulier à cette question pour attirer l'attention du monde entier sur le danger de la destruction de l'environnement et les conséquences que cela entraine sur la vie humaine. Il prouve que les activités humaines abandonnent les déchets qui finissent tôt ou tard par voie de ruissèlement dans des rivières, des lacs, et des mers où ils subissent de transformations et décompositions.8(*)

Malgré la grande importance de l'assainissement, et les énormes efforts consentis dans le domaine environnemental, beaucoup de parties du globe n'ont pas encore réalisé des programmes efficaces visant à prévenir diverses nuisances qui ne cessent de contribuer à la détérioration de la santé communautaire. Voici quelques cas de maladie liés au manque d'hygiène et assainissement pendant l'année 2012 dans la cité d'Uvira :

- Paludisme : 38257 soit 60%

- Fièvre typhoïde : 8976 soit 14,3%

- Infection respiratoire : 7408 soit 11,8%

- Gastro-entérite : 7001 soit 11,8%

- Cholera : 1128 soit 1,7%9(*)

C'est pourquoi la communauté doit prendre conscience de la prise en compte d'une bonne éducation sanitaire afin de réduire les indices dus à l'insalubrité.

L'amélioration de l'assainissement constitue un investissement qui mérite la priorité dans le pays en développement, car il se situe au premier plan du progrès à réaliser en hygiène dans les collectivités tant rurales qu'urbaines.

Dans les villes du tiers monde, 1/3 à 2/3 des habitants vivent dans des quartiers sans services adéquats d'hygiène : 30 à 50 % de déchets produits par l'activité humaine ne sont pas ramassés. Ils sont accumulés dans les rues, les espaces laissés libres dans les habitations et dans les terrains non exploités devenant ainsi une source de la pollution et du développement de nombreux microbes ainsi que d'agents vecteurs de plusieurs maladies.10(*)

Certes que par le monde, tous les pays sont unanimes que le traitement des déchets s'avère une nécessité pour tous. Dans notre pays la RDC, la province du Sud-Kivu plus particulièrement la cité d'Uvira demeure un problème studieux.

Nous observons que les déchets sont jetés Pelle mêle sur les bords du lac Tanganyika, de rivières Mulongwe et Kalimabenge, entassés n'importe où dans les avenues et dans les rues dégagent les odeurs pestilentielles. Pendant la saison de pluie, ces derniers sont trainés par les érosions hydriques jusque dans les rivières et sont à la base de la contamination de l'eau et constituent des sites de prolifération des moustiques et autres source du paludisme et d'autres maladies épidémiques. La cité ne dispose pas d'installation appropriée pour traiter les ordures ménagères alors que ces ordures sont valorisées, jouent un rôle important dans les exploitations agricoles de par les substances organiques qu'elles contiennent. Ces substances fertilisent le sol. De ce fait, l'utilisation du compost permettrait d'améliorer des terres arables. Ainsi, il serait profitable de valoriser les déchets en les incorporant aux sols afin de stabiliser ces derniers, de corriger leur structure et même de les fertiliser.11(*)

De ce qui précède nous pouvons nous poser les questions suivantes :

1. Quels sont les modes de gestion des ordures ménagères (déchets) utilisés par les ménages de la cité d'Uvira ?

2. Quelles sont les modes de traitement des ordures ménagères adaptés pour un bon assainissement de la cité d'Uvira  ?

3. Quelles stratégies appropriées à mettre en place pour amener les ménages (populations) à une bonne gestion et un bon traitement des ordures ménagères ?

La recherche d'une réponse et l'analyse de ces préoccupations guideront notre réflexion ainsi que les démarches à suivre tout au long du présent travail.

0.3. HYPOTHESES

1) les ménages de la cité d'Uvira n'auraient jusque là pas de modes de gestion des ordures ménagères car certains les jettent dans les grandes rues de la cité, d'autres encore les jettent sans les trier ni les recycler, et d'autres enfin les jettent au lac ou dans les rivières.

2) les modes adaptés au traitement des ordures ménagères seraient le recyclage, la réutilisation domestique, le compostage et l'enfouissement dans les activités agropastorales, et l'incinération.

3) les stratégies seraient : le renforcement à une bonne éducation en matière des règles d'hygiène et de santé publique, installation des stations de traitement des ordures ménagères.

0.4. OBJECTIFS

0.4.1. Objectif général

Contribuer à l'amélioration de la perception des conditions socio-économiques et sanitaires de la population à travers l'analyse des stratégies adéquates pour un environnement sain.

0.4.2. Objectifs spécifiques

- Inventorier les pratiques de gestion et traitement des ordures ménagères (déchets), usuellement utilisées par les populations de la cité d'Uvira,

- Analyser les modes de gestion et de traitement des ordures ménagères utilisables pour un bon assainissement de la cité d'Uvira,

- Analyser les modes de revalorisation des ordures ménagères les plus adaptés pour un bon assainissement de la cité d'Uvira,

- Proposer les stratégies pour une bonne éducation sur la gestion, le traitement des déchets permettant l'assainissement du milieu et l'accroissement de la productivité des activités agropastorales des habitants de la cité d'Uvira.

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de notre sujet est motivé par le souci de participer à la résolution des problèmes de gestion de l'environnement naturel en vue d'avoir un environnement de qualité en améliorant la santé publique de la population de la cité d'Uvira.

En effet dans les pays africains en général et en RDC en particulier, on constante plusieurs cas de décès liés aux maladies telles que la malaria, la fièvre typhoïde, le cholera, les maladies parasitaires, etc....Et la plupart de ces maladies sont liées à la médiocrité du système d'assainissement et l'insuffisance de l'eau potable.

Nous constatons malheureusement qu'en dépit de ces multiples cas de maladies mortelles, il n'existe presque pas dans notre pays, un système de prise en charge de la gestion de déchets. Ceci expose régulièrement la population à des cas de maladies répétées, restées endémiques dans notre milieu.

Les déchets déposés dans différents endroits de la cité d'Uvira souille le sol, l'eau et l'air avec comme conséquence, la destruction de l'environnement. Cette dégradation de la biosphère a des conséquences néfastes sur tous ces êtres vivants qui s'y développent.

En tant que technicien supérieur en développement rural et de surcroit environnementaliste averti, la question de la protection de l'environnement est la notre. Le monde doit être rendu vivable grâce à nos efforts et à notre souci pour les générations futures à bénéficier d'un environnement de qualité afin de contribuer à la résolution de ce problème qui pèse sur notre existence. Nous avons proposé une nouvelle stratégie pour lutter contre l'insalubrité et pour une bonne revalorisation des ordures, ce qui justifie le choix de notre thématique.

0.6. DELIMITATION SPATIOTEMPORAIRE DU SUJET

Les recherches portent sur la cité d'Uvira, territoire d'Uvira, province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo qui a retenu notre attention à cause de leur état de l'insalubrité qu'elle présente ce dernier temps. Les enquêtes réalisées dans cette étude se déroulent de janvier à Août 2013.

0.7. CADRE THEORIQUE DU TRAVAIL

Au vu de ce travail, notre recherche a porté sur la recherche-action de la population de la cité d'Uvira sur la gestion durable de l'environnement. D'où, une attention particulière a porté sur les problèmes identifiés dus par la mauvaise gestion des déchets dans la dite contrée. C'est ainsi qu'il n'est pas inutile de faire remarquer que les problèmes environnementaux ignorent les frontières, et une collaboration mondiale ou régionale doit parfois compléter les initiatives nationales ou locales. Néanmoins, une certaine prise de conscience débouche de plus en plus souvent sur l'action. C'est pourquoi l'approche globale, lorsqu'une fonction est mal adoptée au système global, il se produit un disfonctionnement qui affecte, à un moment donné ou plusieurs éléments du système.

Et pourtant, de nos jours, les questions touchant la gestion des déchets urbains et, par extension, la planification et la gestion de l'environnement urbain comptent parmi les plus complexes auxquelles doivent répondre les gestionnaires urbains en raison de leurs effets sur la santé humaine, le développement durable et la situation financière des villes. Si la gestion des déchets dans les villes africaines apparaissait autrefois comme une activité de nature purement technique, organisationnelle et financière, on se rend compte aujourd'hui qu'elle comporte une dimension culturelle marquée et qu'elle constitue un très important levier du pouvoir.

Ainsi, nous espérons que cette recherche donnera lieu à des mesures concertées en vue de régler le grave problème de la gestion des déchets urbains en Afrique et en particulier dans la cité d'Uvira, et qu'elle nous permettra d'approfondir notre compréhension des enjeux et d'améliorer la qualité de vie de l'environnement urbain ayant accès à un meilleur système d'assainissement.

0.8. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL

Le présent travail comporte quatre chapitres, hormis l'introduction générale et la conclusion générale à savoir :

· Le chapitre premier porte sur revue de la littérature et définition des quelques concepts clés sur les ordures ménagères

· Le chapitre deuxième est intitulé « Présentation du milieu et méthodologie »

· Le chapitre troisième se base sur la présentation, analyse et interprétation des résultats d'enquête

· Le chapitre quatrième est consacré aux les axes stratégiques d'intervention

Chapitre I. REVUE DE LA LITTERATURE ET DEFINITION DES QUELQUES CONCEPTS CLES

1.1. QUELQUES CONCEPTS CLES

1.1.1. Traitement

Par traitement des déchets, nous entendons la valorisation des déchets ou la transformation des utilités négatives en utilités positives. C'est aussi le résultat du processus suivant ; collecte, ramassage, transport, stockage, tri, et la valorisation ou traitement (élément d'hygiène et salubrité 2012)

Nous sommes d'avis avec cette définition car elle intègre le processus de la transformation de déchets soit à la source de production, soit au niveau de dépotoir transit/relais, soit au niveau du dépotoir final

1.1.1. 1. Réemploi 

Le réemploi est le fait de récupérer un déchet, en lui donnant des formes particulières pour un usage précis. Par Exemple : récupérer une tôle  pour fabriquer un brasero, ou pour souder un véhicule troué,

1.1.1.2. Réutilisation

La réutilisation est le fait de récupérer un déchet et de l'utiliser de nouveau sans le moindre traitement ou la moindre transformation. Par exemple : récupérer un sachet en plastique dans la poubelle, on l'époussette puis on l'utilise de nouveau comme emballage ; c'est le cas aussi d'une boite de lait qu'on réutilise comme récipient pour garder de l'huile, etc.12(*)

1.1.2. Déchets

C'est la perte qu'une chose subit dans son emploi ; c'est aussi les résidus inutilisables.

Suivant leur état on distingue deux sortes de déchets rencontrés dans tous les centres urbains :

- Les déchets liquides : Parmi eux on peut citer :

· Les eaux usées domestiques ou eaux ménagères (eaux des toilettes, de cuisine, de lessive...)

· Les eaux de ruissellement urbain (eau pluviale, de lavage des voies publiques et des cours d'eau).

· Les eaux de ruissellement des terrains agricoles.

· Les eaux résiduelles industrielles.

- Les déchets solides : ces déchets sont généralement constitués d'ordures ménagères et des immondices.

· Les ordures ménagères sont toute matière putrescible d'origine végétale ou animale résultant de la manutention, de la préparation ou de la consommation des aliments, du nettoyage de résidus des combustibles, des récipients et emballages vides, du tapissage des pièces d'habitation, du jardinage, du bricolage, des vieux vêtements et des ustensiles hors d'usage ; les imprimés, les accessoires du verre mis au rebut.

· Les immondices comprennent la boue et les ordures entassées dans les rues et dans les maisons.

Signalons que notre étude se bornera sur les déchets solides ménagers/Ordures ménagères

1.1.3. Déchets biodégradables

Ce sont des déchets qui peuvent être décomposés par des organismes tels que des bactéries ou des champignons.

1.1.4. Déchets non biodégradables

Les déchets non biodégradables ce sont les déchets qui ne peuvent pas être décomposés par les organismes tels que les bactéries ou des champignons.

1.1.5. Santé

La santé est définie comme étant un état complet de bien être physique, mental, social et moral et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. Un logement décent, une eau potable et un environnement sain constituent les attributs de la qualité de vie et particulièrement de la santé de la population. Partout dans le monde, la majorité de peuples et communautés traditionnelles conçoivent la Santé comme une sorte de cohérence, d'équilibre dynamique que l'individu porte en lui et qu'on trouve dans les relations entre l'individu et son entourage.

1.1.6. Hygiène

C'est l'ensemble de règles et de pratiques relatives à la conservation de la Santé. C'est la partie de la médecine qui traite des milieux où l'homme est appelé à vivre et de la manière de les modifier dans le sens plus favorable à son développement.13(*)

1.1.7. Assainissement

L'assainissement est l'action d'assainir c'est-à-dire de rendre salubre, de rendre compatible avec le maintien de la santé (rendre saines les conditions de vie). Elle s'inscrit dans le cadre général de la santé en amont de la maladie ou de certaines d'entre-elles et non de moindre (BALAGIZI, 2013).

1.2. REVUE DE LA LITTERATURE

1.2.1. Règles d'hygiène et de santé publique

Les règles d'hygiène publique sont appuyées sur le Code de la Santé publique, le Règlement sanitaire départemental, le Code de l'Environnement, le Code des Collectivités territoriales. Rôle de Police sanitaire du Maire. Appliquer la loi dans les domaines de l'habitat, l'hygiène alimentaire, la pollution de l'air, du sol, de l'eau, la qualité des eaux potables et de baignade, le bruit, le traitement des déchets. Il a aussi un rôle de conseils dans ces domaines.

Le Service Hygiène et Santé intervient sur demande de la population pour touts les gênes liées à l'environnement, à l'insalubrité ou à la santé notamment :

- Lutte contre l'habitat insalubre,

- Les mesures générales de prophylaxie,

- Lutte contre la pollution atmosphérique, odeurs, fumées.

Des règlements sanitaires ont été établis pour assurer la salubrité des nouvelles constructions et améliorer l'état de celles déjà existantes, pour réprimer les infractions aux règles de l'hygiène qui intéressent la collectivité et veiller à la préservation de la santé publique. Dans les couches profondes de la population, tant à la ville qu'à la campagne, on ignore tout des règles d'hygiène, si faciles à pratiquer. Cette ignorance entretient une crédulité et une superstition souvent invraisemblables, et le peuple vit ainsi dans des conditions absolument défavorables. Pour être efficace, la promotion des règles d'hygiène doit s'appuyer sur l'échange d'informations entre l'agence et la communauté concernée, de manière à définir les problèmes essentiels en matière d'hygiène et à assurer la conception, l'exécution et le suivi d'un programme visant à encourager l'adoption de pratiques qui permettent d'écarter ces problèmes. Cette définition reconnaît qu'il faut encourager, parallèlement, le respect des règles d'hygiène et la mise à disposition des moyens matériels permettant de vivre de manière saine. C'est ainsi que nous avons les normes de promotion des règles d'hygiène qui portent sur l'exécution du programme notamment :

· Les principaux risques, en matière d'hygiène, pouvant avoir des répercussions sur la santé publique, sont définis lors des bilans et dans les objectifs des activités visant la promotion des règles d'hygiène. La démarche de conception et d'exécution des programmes d'approvisionnement et d'assainissement comporte et met en oeuvre un mécanisme permettant à tous les utilisateurs d'apporter leur contribution,

· Au sein de la population, tous les groupes disposent des moyens ou des installations requis pour pouvoir adopter les pratiques recommandées en matière d'hygiène,

· Les activités de promotion des règles d'hygiène visent les comportements clés sous l'angle de la santé publique et des groupes définis comme étant prioritaires,

· Là où ils sont diffusés, les messages prônant le respect des règles d'hygiène sont compris et acceptés par leurs destinataires,

· Dans les cas appropriés, les usagers assurent la responsabilité de la gestion et de l'entretien des installations d'approvisionnement en eau et d'assainissement,

· Les matières premières ne doivent en aucun cas croiser les matières sortantes, en l'occurrence les déchets. C'est ce qu'on appelle le principe de la marche en avant,

· Les déchets organiques doivent être stockés dans des conditions sanitaires rigoureuses, de façon à éviter toutes nuisances : prolifération de nuisibles ou odeurs intempestives. Le meilleur moyen est de stocker les déchets dans des bacs fermés, à basse température en tout cas pour les déchets d'os et suifs destinés aux animaux de compagnie,

· Les déchets doivent être évacués régulièrement dans les poubelles de voirie, qui ne doivent pas être introduites dans les locaux de travail. Organiser la journée de travail de façon à réserver cette tâche en fin de journée,

· Il faut nettoyer et désinfecter régulièrement les bacs à déchets ; se nettoyer les mains avec soin après chaque manipulation de poubelle.14(*)

1.2.1.1. Effets des déchets sur la santé

a. Prolifération des moustiques et mouches

L'entassement des déchets sans retournement provoque le dégagement des odeurs pestilentielles lesquelles attirent les mouches et les moustiques, vecteurs des multiples maladies.

b. Prolifération des rongeurs

Les rats et les souris aiment fabriquer leurs refuges dans les tas de déchets

c. Dégagement du gaz toxique

L'incinération des tas de déchets en plein air provoque le chargement des certains gaz comme le Hcl, SO2, H2S et du phosgène très nocifs pour l'homme

d. Présence des objets dangereux

Les déchets ménagers regorgent des débris de verre et des métaux qui blessent les plus souvent les enfants qui s'y amusent

1.2.2. Stratégies d'éducation sur la gestion de déchets ménagers

Pour améliorer la gestion des déchets ménagers, voici les stratégies d'éducation à mettre en oeuvre :

Ø Séparez et triez vos déchets selon leur nature : les déchets d'emballage, les déchets organiques et les autres déchets banals. Favorisez au maximum la valorisation de vos déchets, particulièrement de vos emballages. Pour cela, ils doivent être triés et envoyés vers des filières de recyclage ou des filières d'incinération avec récupération d'énergie,

Ø Pensez à réutiliser des déchets en interne (palettes, seaux...),

Ø Rapprochez-vous de votre maire ou de votre groupement de commune afin de mieux connaître les service de la collectivité qui sont mis à votre disposition, comme par exemple l'accueil en déchèterie, les points d'apport volontaires pour vos cartons et autres emballages, les services de collecte en porte-à-porte de vos déchets. Ces services peuvent être proposés aux entreprises et sont le plus souvent soumis à payement d'une taxe ou d'une redevance d'enlèvement des ordures ménagères,

Ø Les déchets provenant de la préparation ou de la transformation de viande doivent être enlevés par un prestataire spécialisé. Dans certaines circonstances, ils peuvent être collectés par les services de la collectivité. Votre Chambre de Métiers et de l'Artisanat ou votre fédération peut vous informer sur les filières existantes et vous aider à savoir si la collectivité peut accepter vos déchets d'os et suifs,

Ø Les produits d'entretien utilisés dans le secteur de l'alimentaire devant être efficaces, ils sont loin d'être anodins. Certains d'entre eux sont irritants, voire nocifs. Les déchets issus de ces produits, à savoir les bidons vides, ne doivent pas être rejetés dans les milieux naturels. Préférez des gammes de produits non dangereux et plus respectueuse de l'environnement pour l'entretien de vos locaux ; renseignez-vous auprès de vos fournisseurs,

· Les graisses de cuisson ne doivent pas être rejetées aux égouts. Il est recommandé de les laisser refroidir pour qu'elles se solidifient, puis de racler ces matières solides. Celles-ci peuvent ensuite être éliminées avec d'autres déchets.15(*)

Ø Les principes d'une bonne gestion des déchets

Une bonne gestion des déchets doit être guidée par les principes suivants

1. Produire moins cad raisonné déchets dans le choix des produits consommés

2. Produire plus propre

3. Valoriser plus

4. Eliminer moins selon les principes de 3 R (Réemploi, Réutilisation, Recycle)

Ø Modes de gestion de déchets

Le droit positif Congolais a prévu des modes de gestion spécifique à chaque catégorie de déchets. Ainsi, il prévoit, pour les déchets solides, le législateur a prévu trois modes de gestion : l'enlèvement, l'enfouissement et la suppression (élimination) (Article 1 de l'ordonnance n°74/345 du 28 juin 1959 précité, article 2 et de l'arrêté n°SC/0034/BGV/COJV/CM/98 du 18 avril 1998 portant application des mesures d'assainissement du milieu et protection de la salubrité publique.

1.2.3. Stratégies sur l'évacuation des déchets ménagers

Au point de vue de l'assainissement, l'évacuation des ordures ménagères et des immondices se définit comme étant une opération consistant à rassembler les ordures et à les éloigner des centres urbains ou ruraux en vue d'épargner la population des maladies issues de leur décomposition, source de contamination.

Dans les immeubles, l'évacuation des ordures peut se faire soit automatiquement par voie humide ou par voie sèche, soit manuellement au moyen des poubelles (Anonyme, 1985).

L'évacuation par voie humide exige un broyage préalable et une installation raccordée sur le réseau des eaux-vannes de l'immeuble. Il s'agit d'une solution coûteuse qui a de nombreux inconvénients. Les broyeurs d'éviers ne peuvent broyer que les papiers et les matières fermentescibles, ce qui implique une élimination spéciale des autres déchets.

En outre, cette solution augmente notablement la quantité des matières fermentescibles rejetées dans le réseau d'égouts et la capacité de station d'épuration devrait être au moins doublée.

Au contraire, l'évacuation par voie sèche au moyen de vide-ordures offre une solution plus valable, généralement adoptée dans les immeubles neufs. Quelques installations sont indispensables pour améliorer le fonctionnement de ces dispositifs du point de vue de l'hygiène : dépression des vide-ordures pour éviter les odeurs, ventilation des loges de réception, système de ramonage. On peut aussi y adjoindre un réducteur de volume qui comprend des rouleaux broyant les différents débris afin de rendre les ordures plus compactes et de diminuer les manutentions. Nous pouvons utilisé 3niveaux des stratégies pour évacuer les ordures ménagères :

Ø Niveau primaire : A ce stade, l'évacuation se fait souvent à la main et est assurée localement par des individus qui en sont les producteurs ;

Ø Niveau secondaire : L'évacuation peut se faire par des brouettes, charrettes, elle est assurée soit mécaniquement au moyen de petit matériel de transport, soit par un groupe d'individus préalablement motivé qui acheminent vers une décharge ou à un poste de transport ;

Ø Niveau tertiaire : Elle correspond à l'évacuation finale et est assurée par des conduits au canal appropriés.

1.2.4. Stratégies sur le traitement des déchets ménagers

Le traitement est une opération qui permet de réduire le potentiel polluant du déchet dans des conditions contrôlées. Cette réduction du potentiel polluant peut être accompagnée d'une valorisation de la matière ou de l'énergie contenue dans le déchet.

Les possibilités et les filières de traitement des déchets ménagers sont les suivantes :

Ø L'enfouissement : depuis 2002, les installations d'élimination des déchets par stockage ne sont autorisées à accueillir que des déchets ultimes.

Ø L'incinération : elle réduit le volume des déchets, détruit les microbes et les germes, et produit de l'énergie par la chaleur de la combustion. 4/5 des résidus postcombustion peuvent être réutilisés. La valorisation énergétique permet de récupérer l'énergie issue de l'incinération. Mais les gaz de combustion des déchets restent polluants et dangereux pour la santé, car ils contiennent des dioxines, oxydes d'azote, oxydes de soufre, métaux lourds...

Ø Le recyclage et la valorisation : les déchets doivent être au préalable triés. La valorisation matière ou le recyclage permettent de réutiliser les matières premières. La valorisation organique ou compostage permet de produire du compost à partir de déchets organiques.

Les procédés qui sont utilisés pour le traitement des déchets ménagers et assimilés sont :

a) Incinération avec récupération d'énergie

L'incinération consiste à brûler les ordures ménagères dans des fours spéciaux adaptés à leurs caractéristiques : composition variable, taux d'humidité variable et élevée.

C'est le procédé de traitement qui permet de réduire le volume des déchets à traiter et qui génère le moins de résidus au bout de processus.

La combustion doit être menée correctement et assortie d'un traitement des fumées afin d'éviter tout transfert de pollution et de nuisance. À cet effet, la réglementation fixe les conditions de combustion et les seuils de rejets gazeux dans l'atmosphère.

Les incinérateurs de grande capacité comportent parfois plusieurs fours. Le démarrage d'un four nécessite un apport de combustible, par la suite l'alimentation en déchets permet la combustion

b. Incinération sans récupération d'énergie

Seules les unités d'incinération de grande capacité sont équipées d'un système de récupération d'énergie à cause de sont coût d'investissement élevé et de l'effet d'échelle qui en résulte. Les installations d'incinération sans récupération d'énergie sont en pis-aller plutôt adaptées à des contextes particuliers ou il n'est pas possible d'envisager le regroupement de tonnages justifiant la mise en place d'unités de taille suffisante, montagne et milieux insulaires notamment.

c. Le compostage

Le compostage a pour but de valoriser une partie des ordures ménagères en compost utilisable pour l'amendement organique des sols. C'est un processus microbiologique de dégradation aérobie de la matière organique non synthétique. Ce n'est ni plus ni moins que la reproduction, en grandeur industrielle et en conditions contrôlées, du processus de dégradation de la litière du sous-bois. Le compost est composé en majeure partie des matières organiques stabilisées dont la décomposition est pratiquement terminée, et des substances minérales. En agriculture il est utilisé comme amendement organique pour la confection de support de culture.

Toutes les matières organiques contenues dans les déchets peuvent être en principe traitées par compostage. Dans le traitement par compostage, les ordures ménagères sont d'abord déchiquetées mécaniquement. Elles subissent ensuite une fermentation aérobie qui peut s'opérer en tas à l'extérieur durant deux ou trois mois (compostage lent) ou dans les enceintes pendant deux à quinze jours avec une insufflation d'air dans la masse en décomposition (compostage accéléré). Le produit fermenté est trié et subit la maturation nécessaire à son affinage et sa stabilisation.

Le traitement par compostage de plusieurs déchets permet de résoudre dans un même lieu et en même temps les problèmes de ces différents déchets d'autant plus que dans la mesure où leurs caractéristiques sont complémentaires, leur mélange peut aussi contribuer à obtenir un compost intéressant par sa teneur en matière organique et sa composition en éléments fertilisants. Les déchets susceptibles d'être mélangés sont variés : ordures pré triées, boues de station d'épuration, déchets d'élagage, sciures, sous-produits d'abattoirs, etc.16(*)

Chapitre II. PRESENTATION DU MILIEU ET METHODOLOGIE

2.1. PRESENTATION DE LA CITE D'UVIRA

2.1.1. PRESENTATION

La Cité d'Uvira est située à l'extrémité du bassin nord-ouest du Lac Tanganyika à l'Est de la République Démocratique du Congo dans la Province du Sud-Kivu entre 3°20' et 4°20' de latitude Sud, 29° et 29°30' de longitude Est. Cette Cité est limitée au Nord par la plaine de la Ruzizi et au Sud par le Territoire de Fizi, à l'Ouest par les chaines des Mitumba dont le plus haut est le mont Munanira et enfin à l'Est par le lac Tanganyika qui lui donne une ouverture vers les Républiques du Burundi, de la Tanzanie et de la Zambie à partir du port de Kalundu.

La Cité s'étend ainsi sur une superficie de #177; 18 km2 c-à-d s'étend à une largeur de plus ou moins 2 Km (allant du lac jusqu'aux piémonts des Chaînes de monts Mitumba) sur #177; 9 Km de longueur (allant de kavinvira, sur la brèche qui mène vers Bujumbura jusqu'au port de Kalundu).

La température moyenne journalière varie de 26 à 28° avec une amplitude assez importante qui oscille entre 25 à 32°. La Cité d'Uvira, tout comme toute la Plaine de la Ruzizi d'ailleurs connaît un régime pluviométrique particulier avec une longue période de saison sèche qui va de mi mai jusque pratiquement fin octobre de chaque année, suivi ensuite d'une très courte saison des pluies qui va de début novembre à février, suivi enfin d'une courte saison sèche entre février à avril.

2.1.2. LES DONNEES PHYSIQUES

2.1.2.1. Relief

A l'Est, il y a une plaine dominée par deux montagnes ; l'une à Rubarika (1000 m d'altitude) et l'autre à Sange appelée Kyamate (plus ou moins 1600m d'altitude). A l'Ouest, les hauts plateaux dont les autres montagnes constituent le prolongement de la chaîne de Mitumba. Les autres altitudes à retenir sont : Lungwe (2600m), Rurambo (2700m), Mulenge (910m), Katobo (2000m), Rubarika (900m), Kahololo (2010m). Dans la plaine, l'altitude varie entre 773m (au niveau du Lac Tanganyika) et 900m.

2.1.2.2. Climat

La Cité d'Uvira et la plaine de la Ruzizi offrent un climat semi-aride. Selon la classification climatique de Koppen Wladimir, les entités comme Rubarika, Uvira, Kiliba, Luberizi sont dans la zone tropicale de basse altitude Aw1-3, altitude ne dépassant pas 1000 m. La pluviosité annuelle atteint 1600 mm, la température moyenne est de 24°C. La végétation consiste en une savane à forêts décidues. Une partie du Territoire d'Uvira est située dans les Hauts plateaux d'Uvira, de Sange et de Katobo qui est comprise dans la zone tropicale de haute et moyenne altitude (entre 1000 et 2800 m) avec une pluviosité annuelle de 1600 mm avec une température de 23°C. La végétation est composée des savanes arbustives et des forêts semi décidues.

Une période sèche s'étend de Mai à Octobre, pendant laquelle deux ou trois orages amènent un peu de pluie ; la période humide s'étend de novembre à mai.

Le vent au sol, très faible durant la nuit et la matinée, se renforce généralement dans l'après-midi. Il est également plus fort en saison sèche qu'en saison de pluie. A 12H00, la vitesse du vent atteint 12 à 20 Km/h en saison pluvieuse et peut dépasser 28 Km/h en saison sèche spécialement au mois de juillet (ce vent de juillet mieux connu comme dangereux pour les navigateurs sur le lac Tanganyika est appelé Saba Saba (ou sept sept en swahili) par la population riveraine de la RDC pour indiquer le mois de juillet.

2.1.2.3. Température

La température moyenne mensuelle de l'air est comprise entre 22,5° et 25°C ; les moyennes mensuelles des températures maxima journalières croissent en fin de saison sèche (30,5° à 32,5° en septembre) tandis que les moyennes mensuelles des températures minima journalières sont les plus faibles pendant la moitié de la saison sèche (14,5° à 17°C en juillet).

L'insolation relative mensuelle oscille généralement entre 35 et 60 % d'octobre à avril et entre 50 et 80 % de mai à septembre, juillet est le mois le plus ensoleillé.

2.1.2.4. Pluviométrie

La Cité d'Uvira et la vallée de la Ruzizi ont une cote udométrique de l'ordre de 800 à 950mm et de 1.000 à 1200 mm dans la partie montagneuse de la plaine de la Ruzizi (Bultot, 1950). Les récentes données pluviométriques enregistrées par la station météorologique du Centre de Recherche en hydrobiologie (2008-2009) montrent une cote udométrique de 800mm. Il ressort que 80 à 85% des chutes journalières de pluie sont inférieures à 20mm et durant quatre à cinq mois, la pluviosité mensuelle à Uvira est inférieure à 50mm.

2.1.2.5. Les sols

Les sols sont très sableux, par endroit sablo limoneux, rarement argilo sablonneux.

Le bassin nord-ouest du lac Tanganyika qui englobe le Territoire d'Uvira est caractérisé par des affleurements des roches très anciennes (Précambrien) et très récentes (Quaternaires). Selon Le Personne (1974), les roches métamorphiques du Burundian sont les plus anciennes et comprennent les gneiss, les quartzites, micaschistes, amphibolites, schistes, granites, etc. Les quartzites, roches dures et compactes à grains fins d'aspect hétérogène sont les plus abondantes à Uvira. Les formations que traverse la rivière Ruzizi dans la fosse du Tanganika sont considérées par les géologues comme des alluvions lacustres déposées pendant les périodes glaciaires et pluviales du Quaternaire (Saléo et al., 1939). En bref, un examen morphologique rapide des terres de cette plaine de la Ruzizi qui occupe une grande partie du Territoire d'Uvira suggère la classification suivante :

-terres noires du groupe de Tchernozium ; des sols du genre Solontchak  et des sols alcalins

2.1.2.6. La végétation

Dans la Cité d'Uvira et la Plaine de la Ruzizi il existe cinq types principaux de végétation :

1. Les marais et les prairies mouilleuses (à prédominance des toutes sortes des macrophytes ou roseaux);

2. Les savanes herbeuses à prédominance Imperata cylindrica, Hyparrhenia spp, Eragostis spp, Brachiaria ruziziensis et Pennisetum spp  constituent les principales réserves pastorales et agricoles des agriculteurs et éleveurs autochtones;

3. Les savanes boisées avec des Acacia kirkii essentiellement;

4. Les bosquets xérophiles ;

Les forêts, qui n'existent plus qu'à l'état de reliques, spécialement dans les zones de transition entre la savane et la forêt par exemple.

Durant les dernières guerres successives qui ont eu lieu à l'Est du pays, la plupart de toutes les dernières forêts ont été l'objet des déboisements massifs suite à la forte demande en bois de chauffe et de construction des abris pour les camps des réfugiés et pour la population de la Plaine de la Ruzizi.

2.1.2.7. L'hydrographie

L'hydrographie de la Cité d'Uvira et la plaine de la Ruzizi est caractérisée par plusieurs rivières d'importance variable. La plus importante d'elles est la rivière Ruzizi, reliant le lac Kivu au lac Tanganyika. Elle constitue la frontière naturelle entre la RDC, le Rwanda et le Burundi. Cette rivière récolte les eaux des plusieurs rivières venant des collines du Burundi et de la partie ouest de la plaine de la Ruzizi. En voici les plus importantes en ce qui concerne la partie congolaise : la rivière Luvimvi à Katogota, la rivière Luvubu à Lubarika, la rivière Luvungi à Luvungi, la rivière Luberizi à Luberizi, la rivière Sange à Sange et la rivière Runingu à Runingu en ce qui concerne la plaine de la Ruzizi en Territoire d'Uvira.

Les rivières qu'on rencontre dans la Cité d'Uvira sont : les rivières Kiliba (se jette dans la Ruzizi), Kavimvira, Mulongwe et Kalimabenge sont les trois grandes rivières qui traversent la Ville d'Uvira pour se jeter directement dans le lac Tanganyika. La rivière Ruzizi forme une grande zone humide transfrontalière (Burundi et RDC). Dans la partie congolaise, le marais le plus important qui est formé par la Ruzizi s'appelle Nyangara qui joue un rôle économique et social important pour les habitants de Kiliba et de la Cité d'Uvira et qui est alimentée en saison de pluie par les eaux de la rivière Kala.

2.1.2.8. Statistiques démographiques

2.1.2.8.1. Population de la Cité

Tableau 1 : Population de la Cité d'Uvira

Quartiers

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

TOTAL

1. KABINDULA

2. KAKOMBE

3. KALUNDU

4. KASENGA

5. KAVIMVIRA

6. KIBONDWE

7. KILIBULA

8. KIMANGA

9. MULONGWE

10. NYAMIANDA

11. ROMBE I

12. ROMBE II

13. RUGENGE

14. SONGO

2.225

6.050

3.440

1.855

3.035

521

2.013

2.182

3.168

1.597

2.467

2.683

1.005

3.521

3.008

6.500

3.699

2.781

4.224

970

2.103

2358

5.346

2.085

2.908

3.307

2.049

4.403

3.639

5.960

5.657

5.314

4.224

1.232

2.162

4..097

7.233

3.510

6.201

4.053

1.803

5.138

3.750

6.206

11.169

5.398

4.899

1.313

2.400

4.314

7.466

4.012

5.879

4.301

1.562

4.943

12.632

24.965

23.965

15.344

16.382

4.030

8.678

12.951

23.213

11.204

17.455

14.344

6.419

18.004

Total

35.578

45.741

60.213

67.541

209.344

Source : Service de l'Etat-civil du bureau de la Cité d'Uvira (Rapport annuel 2012)

v Figure n°1. Ménages et mode d'évacuation des ordures

4 % de ménages jettent les déchets dans un trou creusé dans la parcelle. Tandis que 75% des ménages jettent les déchets dans la nature, tantôt dans la rue, le lac ou les rivières mais 17% des ménages font un effort pour vider leurs poubelles ou incinèrent leurs déchets.

2.2. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Dans cette partie, nous présentons la description sur la quelle l'enquête a été menée et de la technique d'échantillonnage à laquelle, nous avons fait recours. Il sera également question des questionnaires et des techniques utilisées.

2.2.1. Procédure de récolte des données

Pour ce qui est de la procédure, nous avons commencé par la connaissance de notre milieu d'étude qui a consisté à la situation et au parcours de tous les points focaux du milieu, ensuite par la détermination de la taille de la population à enquêter à qui nous avons administré des questionnaires d'enquêtes (directement ou indirectement) tel qu'il nous a fallu les dépouiller et les interpréter

2.2.2. Fiche d'interview individuelle

1. Identification de l'enquêté : âge ; sexe ; Etat civil, profession et quartier.

2. Questions en rapport avec les pratiques sur la gestion et de traitement des ordures ménagères,

3. Questions en rapport avec l'éducation en matière de gestion des ordures ménagères,

4. Questions en rapport avec les stratégies d'amélioration de traitement des ordures ménagères,

5. Questions en rapport avec des endroits à installer la station de traitement des ordures ménagères.

2.2.3. Descente Sur Terrain

Tout a commencé par la prise de contact, nous avons contacté les différents chefs de quartier dans les 10 quartiers de la cite d'Uvira. Les méthodes et les techniques suivantes nous ont servis dans la réalisation de notre travail

Ø Méthodes

· Méthode statistique

Cette méthode nous a aidés dans la quantification, le traitement et l'interprétation des données recueillies sur le terrain.

· Méthode descriptive

Celle-ci nous a été utile pour décrire les réalités diverses, et la situation monographique de la cité d'Uvira.

Ø Techniques et outils de l'enquête

· Documentaire

A consisté essentiellement en la lecture de certains documents généraux et spécifiques sur le milieu d'étude et sur le thème de recherche ; en vue de connaître les points de vue des autres auteurs, savoir ce qui a été déjà fait et enrichir ces connaissance si nécessaire.

· interview

Elle nous a permis d'échanger des idées avec nos enquêtés, c'est-à-dire les responsables des ménage, les autorités des ONGs et les chefs de bureau de la division de l'environnement.

· Observation libre

Nous avons utilisés cette technique pour voir la manière dont les ménages arrivent à gérer les déchets ménagers dans notre milieu d'étude.

· Questionnaire

Cette technique nous a facilité la récolte des informations au moyen de questions fermés soumises individuellement en garantissant la rapidité dans la récolte de données et en permettant à chaque sujet enquêté de s'exprimer librement dans ses propres termes sur chaque question posée.17(*)

Un appareil photo numérique, nous a permis à avoir quelques images cadrant à notre sujet d'étude.

2.2.4. TYPE D'ETUDE

Notre étude est transversale car notre période s'étend sur l'an Août 2013 et descriptive car elle nous permet de faire une marche ayant pour but d'observer la situation réelle des ménages dans la cité d'Uvira.

2.2.5. POPULATION D'ETUDE

Notre étude porte sur la population de la cité d'Uvira qui se lève à 209.344 d'habitant.

2.2.6. ECHANTILLONNAGE ET CRITERES D'INCLUSION

2.2.6.1. Choix de l'échantillonnage

L'échantillon a été sur l'univers d'étude à savoir les ménages de la cité d'Uvira et les autorités des institutions.

En tenant compte d'un choix représentatif, nous avons dû estimer 26168 ménages en partant de la population totale qui se lève à 209344 divisée par 8qui est la taille moyenne d'un ménage en RD Congo selon l'OMS

2.2.6.2. Détermination de la taille d'échantillonnage

Pour déterminer la taille de l'échantillonnage, nous sommes partie de la formule de COCHRANG G, cite par Alain Bouchard selon laquelle pour un univers d'étude dont la taille est supérieure a 100000 habitant l'échantillon peut être de 96individus avec une marge d'erreur de 10

Notre population étant de 209344 habitants, alors si nous faisons :

= 26168 ménages

A travers la formule nc= avec nc= reconnus pour un univers des populations dépassant les 100000 personnes,

N= population totale,

n= taille de la population infinie correspondant à 96 individus,

nc= la taille d'échantillon corrigée

Ainsi donc pour notre population, nous aurons :

nc= = #177; 96 ménages,

A ces 96 ménages représentés, nous avons pris en addition 4 représentants des associations et institutions oeuvrant dans les domaines de la santé parmi lesquels nous avons un représentant de la zone de santé d'Uvira et 3 représentants des associations ACODI. Au total, notre échantillon est de 100 personnes pour raison de commodité de calcul

2.3. Les Variables d'étude

a. les variables dépendantes

Pour ce travail, nous avons considéré les variables suivantes :

- La taille des ménages : ceci a une justification dans le sens qu'elle est la base de la consommation des déchets, et donc la production des déchets et un résultant du nombre des personnes qui composent les ménages de notre milieu d'étude,

- Le sexe : la consommation ou la production des déchets sont des facteurs qui peuvent d'une façon ou d'une autre être liés au sexe des personnes si et seulement la femme ne peut ne pas produire beaucoup des déchets que l'homme car celle-ci est la première gestionnaire des ménages,

- La profession : la production des déchets est justifiée par le fait que vous pratiquez telle ou telle autre profession

- la qualité des déchets : ceci dépendront de la diversité d'activité des populations, selon qu'il s'agit par exemple des agriculteurs qui doivent produite des déchets bio dégradables ou des autres opérateurs comme les commerçants qui peuvent produire les bio et les non bio dégradables, ...

- les pratiques courantes de gestion des déchets : ceci sont d'une importance capitale car nous ne saurions pas réaliser cette étude sans savoir comment ces populations parviennent à gérer les déchets (les déchets bio dégradables et les non bio dégradables) et quelles sont les grandes difficultés auxquelles elles se heurtent,

- évaluation des modes de traitement : ceci est la conséquence de la bonne gestion, il nous a fallu donc penser à cette évaluation pour découvre les points forts et les points faibles des populations de la cité d'Uvira et les grands problèmes qui bloquent la bonne gestion des déchets (les causes administratives et techniques...)

b. Les Variables Indépendantes

Parmi les variables indépendantes que nous avons retenues, nous pouvons citer :

- l'adresse de l'enquêté,

- la connaissance sur la gestion des déchets,

- les conséquences de la mauvaise gestion des déchets,

- le niveau d'étude de l'enquêté

- présence d'institution oeuvrant dans le domaine de la gestion des déchets.

Chapitre III. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES REULTATS D'ENQUETE

3.1. CONSIDERATIONS GENERALES

Ce chapitre décrit, analyse et explique les différentes pratiques, connaissances et modes des populations en ce qui concerne la gestion des ordures ménagères dans la cité d'Uvira, et diverses utilisations de ces ordures afin qu'elles soient d'une utilité économique (utilité agricole,...).

3.1.1. Taille d'échantillon par rapport à l'univers d'étude et au site de recherche

Tableau 2 : Répartition de la taille d'échantillon par rapport à l'univers d'étude et au site de recherche

Quartier

Nombre d'habitats

Nombre de ménages

%par rapport à l'univers d'étude

Proportion dans l'échantillon

01

KAVIMVIRA

16382

2048

10,9

11

02

KASENGA

15344

1918

10,2

10

03

MULONGWE

23213

2902

15,4

15

04

ROMBE I

17455

2181

11,6

12

05

ROMBE II

14344

1793

9,5

10

06

KIMANGA

12951

1619

8,6

9

07

NYAMIANDA

11204

1401

7,4

7

08

SONGO

18004

2251,

11,9

12

09

KILIBULA

8678

1085

5,7

6

10

KABINDULA

12632

1579

8,4

8

TOTAL

150207

18776

100

100

Source : Service de l'Etat-Civil du bureau de la cité d'Uvira (Rapport annuel 2012)

Ce tableau démontre la moyenne de la taille d'échantillon selon l'univers d'étude dans chaque site en tenant compte des données démographiques générales de la cité d'Uvira (cfr tableau 1)

3.1.2. Catégories retenues pour l'enquête

Etant donné les relations mathématiques et statistiques qui doivent quantifier les variables dans toute recherche, nous sommes partis d'une population cible dont les personnes ont des caractéristiques suivantes :

- Etre chef de ménage,

- femme ou fille adulte,

- être circonscrit dans un de nos sites en cité d'Uvira

Il a été question de connaître le nombre de personnes pouvant être en mesure de répondre à nos questions reprises sur nos questionnaires d'enquête.

3.2. OBJECTIFS

3.2.1. Objectif général

Contribuer à l'amélioration de la perception des conditions socio-économiques et sanitaires de la population à travers l'analyse des stratégies adéquates pour un environnement sain.

3.2.2. Objectifs spécifiques

- Inventorier les pratiques de gestion et traitement des ordures ménagères (déchets), usuellement utilisées par les ménages de la cité d'Uvira,

- D'analyser les bons modes de gestion et de traitement des ordures ménagères utilisables pour un bon assainissement de la cité d'Uvira,

- D'analyser les modes de valorisation des ordures ménagères les plus adaptés pour un bon assainissement de la cité d'Uvira,

3.3. PRESENTATION DES RESULTATS

I. IDENTIFICATION DES ENQUETES

Il ressort de cette figure que 27 enquêtés soit 27% de notre échantillon avaient l'âge compris entre 36 et 45 ans, 25% avaient l'âge compris entre 30 et 35 ans, 21% en avaient de 41 ans à l'au-delà, 15% entre 20 et 25 ans, et enfin 12% avaient l'âge compris entre 26 et 29 ans.

Nous remarquons donc que notre échantillon était constitué de personnes majeures en âge de procréer.

Il est à remarquer à travers cette figure que notre échantillon était constitué en grande partie des femmes soit 72% de l'échantillon, car nous avons supposé que ce sont elles les grandes consommatrices, et grandes gestionnaires des ménages, sur ce, elles seront les premières à être impliquées dans la gestion des ordures ménagères, mais en unisson avec les hommes soit 28% de notre échantillon, car ils sont les grands consommateurs des services et aussi gestionnaires des questions liées à la gestion de la société.

Cette répartition faite des représentants des ménages, s'est réalisée de la façon dont 69% de notre échantillon était constitué des mariés, 17% des veufs (ves), et de 14% de célibataires car il pouvait arriver que les parents des familles soient absents lors de notre enquête et que seuls les enfants sont présents ; nous adressions nos questionnaires aux plus âgés des enfants retrouvés sur les lieux.

Il est du constat selon cette figure ; que 30% de nos enquêtés étaient des agriculteurs, 20% étaient des femmes ménagères, 20% étaient des commerçants, 12% étaient des étudiantes et élèves et enfin 8% étaient des chômeurs, seulement des travailleurs et/ou agents de l'Etat.

II : QUESTIONS ADRESSEES AUX MENAGES

Série 1 : EN RAPPORT AVEC LES PRATIQUES SUR LA GESTION ET LE TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES

Les résultats repris dans cette figure révèlent que 76% de notre échantillon soi 73 enquêtés ont dit que leurs ordures varient entre 1,5kg et 3kg par semaine , 13 enquêtés soit 14% de nitre échantillon ont dit qu'ils produisent par semaine 7kg d'ordures et même plus, autres 10% soit 10 enquêtés ont dit qu'ils produisent entre 4 et 6kg d'ordures par semaine ; ceci témoigne du niveau de production des ordures et de la dégradation de l'environnement dans la cité d'Uvira, cette responsabilité est aussi lourde si on fait le calcul par rapport à la production mensuelle, annuelle des ordures (déchets) jetées dans la nature.

Ces résultats nous révèlent de la pratique courante des populations de la cité d'Uvira sur la gestion des ordures produites chaque jour, 37% de nos enquêtés ont dit qu'ils jettent leurs ordures dans les caniveaux ; ce qui contribuerait au bouchage des caniveaux, 25% ont dit qu'ils les jettent par ci par là sans précision soit dans les rues, soit encore dans les parcelles abandonnées, 23% ont dit qu'ils les jettent dans les rivières, seulement 12% ont dit qu'ils les utilisent dans leurs jardins pour qu'elles constituent de l'engrais pour les plantes.

Après production des ordures, la plu part des populations les jettent, mais avant de les jeter on peut soit les trier pour enlever les biodégradables et les non biodégradables, sur ce, 54% des enquêtés ne trient pas leurs ordures, c'est-à-dire qu'ils les jettent Pelle Mel, les biodégradables et les non biodégradables sont mélangées ; seulement 42% ont dit qu'ils les trient puis ils les jettent.

Il ressort de cette figure que 93% de nos enquêtés ont une connaissance sur les ordures biodégradables traitées, vu son importance dans le domaine agricole, Seulement 7enquetés soit 7% ont nié n'avoir une connaissance sur les ordures bio dégradables traitées.

De cette figure, nous retenons que 75% de nos enquêtés ont dit que les ordures traitées ont une importance sur la production agricole car , 18 enquêtés soit 19% ont dit que le traitement des ordures à une importance car il fait que les ordures ménagères soient moins préjudiciables à la santé, 3 soit 3% de notre échantillon ont dit que celles-ci peuvent être utilisées pour la production du biogaz, bien que autres 3 enquêtés soit 3% de notre échantillon ont prétendu que celles-ci peuvent être utilisées pour d'autres fins.

Ces résultats repris dans cette figure démontrent que les enquêtés ont une connaissance sur l'importance des ordures ménagères traitées pour la production agricole, ceci a été affirmé par 66 enquêtés soit 69% de notre échantillon, mais seuls 31% soit 30 enquêtés ont dit n'avoir aucune connaissance là-dessus.

Les résultats ci-haut mentionnés dans cette figure révèlent les points de vue des enquêtés sur l'usage des ordures ménagères traitées dans le domaine agricole, pour 38% de notre échantillon 36 enquêtés : ces ordures peuvent être utilisées comme engrais organique pour les cultures, selon 30 enquêtés soit 31% celles-ci peuvent constituer de l'engrais chimique pour les cultures, 10 enquêtés soit 10% de notre échantillon ont dit que ces ordures peuvent être utilisées pour l'obtention des produits phytosanitaires.

Selon ces résultats, 81 enquêtés soit 84% de notre échantillon ont dit qu'ils connaissent que ces institutions oeuvrent dans le domaine d'hygiène et assainissement mais ils n'arrivent pas à traiter ces ordures car il n'y a pas un poste de traitement des déchets dans la cité d'Uvira, 15 enquêtés soit 16% ont dit en savoir car ils voient la présence de l'ACODI

Série III : QUESTIONS EN RAPPORT AVEC L'EDUCATION EN MATIERE DE GESTION DES ORDURES

Ces résultats repris ci-haut, témoignent de l'affirmation des enquêtés sur l'existence des institutions (ONG et/ou Service de l'Etat) qui se chargent de l'éducation sur la gestion des déchets et ordures ménagères, ceci a été affirmé par 76 enquêtés soit 79% de notre échantillon, seuls 20 soit 21% de l'échantillon ont dit qu'il n'en existe aucune.

Il ressort de cette figure que 78% de nos enquêtés on affirmé qu'ils ont des informations en matière de santé publique, seuls 22% l'ont infirmé

Il ressort de ces résultats que de ces enquêtés ayant infirmé n'avoir une information en matière de santé publique, 60% ont dit qu'ils ne parviennent pas à mettre en pratique les acquis ou informations reçu(es) mais du tout 30% parviennent jusque là à les mettre en pratique.

Selon les enquêtés 42% d'entre eux, ont dit qu'ils reçoivent les informations en matière de l'éducation aux règles d'hygiène à travers d'autres personnes c'est-à-dire de bouche à oreille, 46% soit 44 enquêtés ont dit qu'ils en reçoivent à travers les chaînes des Radio c'est-à-dire par Radio, 10 soit 10M de l'échantillon ont parlé des séminaires, d'autres 2 enquêtés soit 2% ont dit que c'est à travers la lecture des journaux.

Série IV : QUESTIONS EN RAPPORT AVEC LES STRATEGIES D'AMELIORATION DU TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES

Il ressort de ces résultats 36 enquêtés soit 38% de notre échantillon ont proposé que pour bien traiter les ordures il faut les incinérer, par contre 30 soit 31% de notre échantillon ont proposé leur réutilisation, 18 enquêtés soit 19% ont proposé de les enfouir dans le sol, et enfin 12 soit 12% ont dit qu'il faut les recycler. Vu que dans la cité d'Uvira il n'y a pas l'usine pour recycler les ordures ménagères, les ménages doivent réutilisés les bidons étant ordures non bio dégradables dans les activités domestiques et incinérés d'autres ordures non bio dégradables à l'air fermé pour ne pas polluer l'environnement et réutiliser les ordures biodégradables dans les activités agropastorales.

Il ressort de ces résultats qu'à 62% de notre échantillon soit 60 enquêtés : la mesure serait que les ménages doivent être sensibilisés sur le danger de l'insalubrité, en plus 21 soit 22% de notre échantillon ont pensé qu'il faudrait instaurer un système d'éducation en matière de gestion des déchets, et enfin 15 enquêtés soit 16% de notre échantillon ont estimé qu'il faudrait que tout le monde respecte (faire respecter) les démarches instaurées par l'Etat.

V. LES QUESTIONS ADRESSEES AUX REPRESENTANTS D'ONG ET SERVICES PUBLICS

Il ressort de ces résultats que les 100% des représentants et agents des services de l'Etat ont dit que dans la cité d'Uvira, il y des endroits où ils peuvent installer la station de traitement des ordures ménagères mais en étudiant les contraintes qui peuvent surgir sur l'environnement.

De cette figure, nous noterons qu'au moins 50% des agents enquêtés ont estimé que la présence d'un programme éducationnel et de sensibilisation des opérateurs dans le domaine de la gestion des poubelles serait une des conditions favorables pour gérer adéquatement les poubelles de chaque quartier de la cité d'Uvira, compétés par autres 25% soit 1 enquêté qui lui aussi a pensé que la présence d'une unité de contrôle au niveau de la cité en serait une, et enfin un autre enquêté qui a ajouté par ses propos que la fréquence dans l'évacuation des ordures serait au finish une autre condition pour cette gestion adéquate des poubelles dans la cité d'Uvira.

A la question de savoir qu'est ce que la réglementation congolaise prévoit en matière de gestion des déchets et des poubelles publiques, tous ces agents ont dit que la réglementation congolaise prévoit « la mise en place d'une unité territoriale de gestion et de traitement des déchets dans les milieux urbains »

A ce titre nous avons voulu savoir s'ils (elles) traitent les déchets comme ils (elles) oeuvrent dans le domaine de l'assainissement, tous ces agents ont répondu par « non » mais ils (elles) interviennent dans la gestion seulement car ils (elles) n'ont pas d'endroit propice et des moyens suffisants pour cette fin.

A la question de savoir qu'est ce qu'ils (elles) peuvent proposer pour bien traiter les déchets, ils ont répondus tous qu'il faut :

1. Identifier les déchets,

2. Quantifier les déchets,

3. Trier les déchets,

4. Transporter les déchets,

5. Transformer les déchets

3.4. VERIFICATION DES HYPOTHESES

L'objectif de notre descente sur terrain étant de vérifier nos hypothèses retenues, et à travers lesquelles nous chercherons à atteindre les objectifs assignés à ce travail. Cela étant, nous allons confronter nos hypothèses aux résultats de l'enquête

3.4.1. Vérification de la 1ère hypothèse :

 «  Les populations de la cité d'Uvira n'auraient jusque là pas des bons modes de gestion des ordures ménagères car certains les jettent dans les grandes rues de la cité, d'autres encore les jettent sans les trier ni les recycler, et d'autres enfin les jettent dans lac ou dans les rivières ».

Nos résultats issus des enquêtes réalisées dans cette cité nous ont révélé que cette hypothèse est confirmée (figures, 6, 7), celle-ci est confirmé au-delà de 60% et que les populations produisent assez des déchets (figure 5) et qu'elles ne parviennent pas jusque là à bien les gérer, elles les jettent dans les rues, dans les caniveaux, sans les trier,

3.4.2. Vérification de la 2ème hypothèse

«  Les modes adaptés pour le traitement des ordures ménagère sont le recyclage, la réutilisation domestique, l'enfouissement et le compostage dans les activités agropastorales et l'incinération, ... »

Il ressort de nos résultats que cette deuxième hypothèse est confirmé, en ce sens que tous les enquêtés ont été d'accord que le traitement et la bonne gestion des ordures (déchets) sont très importants (figure 8, 9, 10, 11, 18) bien plus que les représentants des autres institutions oeuvrant dans le domaine de la gestion des déchets ont aussi reconnu que les modes de gestion et de traitement des déchets sont : le recyclage, la réutilisation domestique, l'incinération, la valorisation dans le domaine agricole (engrais organiques).

3.4. 3. Vérification de la 3ème hypothèse : les stratégies recommandées :

« L'initiation à une bonne éducation en matière des règles d'hygiène et de santé publique, installation des stations de traitement des ordures ménagères »,

Au regard des pratiques courantes des populations sur la gestion des déchets (figure 6, 12) de la méconnaissance des bons modes de gestion des déchets (figure 7) et de la méconnaissance de pouvoir distinguer les déchets bio dégradables des autres déchets (figure 8) ; l'hypothèse basée sur l'initiation à une bonne éducation en matière des règles d'hygiène et de santé publique serait confirmée, vu son importance (figure 18), tout ajustant les propositions des acteurs intervenant dans le domaine de gestion des déchets (figue 20), de loin il s'est remarqué une insuffisance de mise en pratique des acquis en matière de gestion des déchets (figure 16)

Pour ce qui est de l'installation de poste de traitement des ordures et/ou déchets est un atout (figure 19), au vu du manque d'endroit où jeter les déchets (figure 19) de l'importance des déchets (figure 9), des meilleures conditions pour les gérer (figure 18) ;

Ces stratégies seraient donc une pierre de plus pour améliorer les conditions sanitaires des populations de la cité d'Uvira. Ceci dit, cette quatrième hypothèse est confirmée.

LA CONCLUSION PARTIELLE

Au terme de ce troisième chapitre qui a porte sur les investigations sur terrain, il a été question de vérifier nos hypothèses de recherche sur base de méthodes d'enquête, technique d'interview, de questionnaire, documentation écrite et un appareil photo numérique,

Après analyse et interprétation des résultats issues des enquêtes, nous venons de conclure que : les ménages de la cité d'Uvira n'auraient jusque là pas de modes de gestion des ordures ménagères car 56% des ménages jettent leurs ordures dans les grandes rues de la cité sans les trier ni les recycler, et 86% les déversent le lac, les caniveaux et les rivières ce qui polluent l'environnement, 100% des ménages confirment que les modes adaptés au traitement des ordures ménagères seraient le compostage, la réutilisation, l'enfouissement et l'incinération vu l'importance dans le domaine agricole et l'utilisation domestique. Suite au danger lié à l'insalubrité, 62% des ménages confirment que, il faut renforcé une bonne éducation en matière des règles d'hygiène et de santé publique, et installer le poste de traitement des ordures ménagères pour pallier au problème d'insalubrité dans la cité d'Uvira.

Ainsi, nous dans le chapitre quatrième, nous proposons une esquisse de quelques stratégies « l'initiation à une bonne éducation en matière des règles d'hygiène et de santé publique, et l'installation des stations de traitement des ordures ménagères ».

Chapitre IV : LES AXES STRATEGIQUES D'INTERVENTION

4.1. INTRODUCTION

L'installation de l'homme dans la plupart des territoires est souvent accompagnée de la modification de l'équilibre écologique existant.

Globalement, ce n'est tant la présence de l'homme qui perturbe l'équilibre de l'écosystème mais plutôt ses activités de plus en plus intensives, réalisées notamment dans les plaines et les montagnes, dans les secteurs où encore s'exprime une certaine biodiversité. La destruction des habitats et leur fragmentation sont donc les deux principaux facteurs de la perte de haut niveau des richesses biologiques.18(*)

De manière consciente ou non, certaines actions des peuples sont souvent à la base de l'amélioration ou de la destruction des écosystèmes, d'autres sont liées à l'ignorance des peuples, d'autres encore sont liées à la mauvaise application des règles de la santé publique et bien de l'environnement.

Dans la cité d'Uvira, comme dans le territoire d'Uvira et partout au monde, cette question reste préoccupante, d'autant plus qu'il en demeure une problématique sur la gestion des déchets et/ordures (bio dégradables et non bio dégradables)et de l'environnement qui selon les résultats de nos enquêtes est liée à l'ignorance en matière de l'éducation aux règles de la santé publique, et aux procédés de revalorisation des déchets ménagers, d'où cette nécessité de renforcer les connaissances des populations par la mise en place des stratégies y afférents.

4. 2. MOFF OU FFOM

Etant des stratégies qui demanderont la participation et l'analyse des tous les facteurs nécessaires pour sa réussite et pour un assainissement bien assis, nos stratégies auront, pourront avoir des force et faibles; elles pourront jouir des certaines opportunités mais sans être à l'abri des éventuelles menaces.

FORCES

FAIBLESSES

- Réponse au problème ressentis par la population

- Disponibilité de tous les intervenants

- Fondées sur les principes scientifiques

- Participation de tous les acteurs

- Adaptées à toutes les couches de la population

- Sont des questions d'actualité

- Une forte mobilisation des ressources

OPPORTINUTE

MENACES

- Appui des autorités politico-administratives

- Participation active de la population

- Les associations oeuvrant dans le domaine de la santé publique et de l'hygiène et assainissement

- Le financement par le programme REDD et le produit CARBONE

- Détournement des fonds prévus pour l'installation des stations de traitement des ordures

- Le niveau d'instruction de la population est bas

- La résistance au changement,

- Manque de collaboration des acteurs de l'éducation (primaire, secondaire, ...) et autres acteurs

4.3. MISE EN OEUVRE DES STRATEGIES D'INTERVENTION

Pour mieux réaliser toutes les activités liées à ces deux stratégies retenues dont l'éducation à la santé publique et l'installation de poste de traitement des déchets, il faudra que nous nous imprégnions des possibilités que pourront bénéficier nos stratégies, elle consistera à intégrer tous les acteurs et susciter une bonne collaboration au sein de l'équipe de rédaction afin d'assoir les meilleures méthodes et mesures appropriées pour une éducation à la santé publique dans nos milieux et plus particulièrement dans la cité d'Uvira. Il s'agira plus concrètement de redéfinir les méthodes d'actions appropriées à l'information et à l'éducation sur la gestion et traitement des déchets (ordures) bio dégradables et non bio dégradables, la définition des responsabilités de chaque partie prenante au processus.

Cette éducation consistera à :

- La redéfinition et le renforcement des méthodes d'éducation à la santé publique,

- Détermination des obstacles liés au bon assainissement de nos milieux,

- Renforcement des capacités sur la gestion et le traitement des déchets (ordures) bio dégradables et non bio dégradables (les leçons)

- L'étude de faisabilité

Quant à l'installation des stations de traitement des déchets (ordures) bio dégradables et non bio dégradables, il s'agira de:

- Rechercher des bons sites éloignés de la ville où les stations peuvent être installées,

- D'identifier tous les acteurs intervenants dans la gestion des déchets et assainissement dans la cité d'Uvira,

- Etudier avec les autres partenaires les bonnes modalités d'évacuation des déchets (ordures) bio dégradables et non bio dégradables jusqu'aux stations,

- Suivi et évaluation

4.3.1. LES ACTEURS IMPLIQUES

Trois acteurs sont déterminants dans la mise en oeuvre de ces stratégies ; il s'agit du pouvoir public (ministère de l'environnement et conservation de la nature), la population locale, les acteurs ou associations de développement de ces milieux.

4.3.2. ROLES DES ACTEURS

Ces rôles sont présentés d'une manière systématique et se traduisent par une certaine modélisation comme un processus technique qui permet de représenter dans un but de connaissance et d'action ; un objet ou une situation voire un événement réputé complexe. La dite modélisation est aussi un art ; tel que le même auteur continue à dire ; par lequel le modélisateur exprime sa vision de la réalité.19(*)

La matrice ci-dessus présente ce que sera la responsabilité de ces derniers ;

1° LES MENAGES

POPULATION

Mise en pratique des acquis de l'éducation à la santé publique,

Adhésion au bon fonctionnement des stations de traitement des déchets

Changement de comportement sur la gestion des déchets et de l'assainissement, respect des règles de la santé publique

La réalisation de l'éducation à santé publique sera un résultat d'une bonne collaboration entre tous les acteurs, il faut donc que ses premiers bénéficiaires puissent être à même de mettre en pratique les acquis de l'éducation à la santé publique afin d'espérer à un changement de comportement à travers le respect des règles de la santé publique, être capable de limiter au maximum que possible la nuisance des déchets et des risques environnementaux pouvant surgir de la mauvaise gestion des déchets (ordures) bio dégradables et/ou non bio dégradables

POUVOIR PUBLIC

Mobiliser les fonds pour le fonctionnement des stations de traitement des ordures

Accompagner la mise en place des stations de traitement des ordures

Faire respecter les règles de la santé publique et accompagner le processus d'éducation en la matière

2° LE POUVOIR PUBLIC

L'absence du pouvoir public dans les actions de tout genre se fait remarquée par la petitesse de leurs assises et de leur durabilité sur terrain, aussi bien que l'impact de ces dernières n'est souvent pas visible au sein des communautés bénéficiaires.

Il est détenteur des tous les moyens nécessaires pour la réussite des actions, il détient la clé d'ouverture pour les autres acteurs, et donc, il détient toute la politique du pays.

Pour la réussite de notre stratégie, le pouvoir public devra :

- Mobiliser les moyens tant financiers que matériels nécessaires à l'installation des stations de traitement des ordures, des déchets (ordures) bio dégradables et/ou non bio dégradables

- Accompagner la mise en oeuvre de ces stations (informer la population sur l'utilisation des poubelles mobiles et leur vidange, assurer un accès facile à l'information sur la gestion des déchets, etc.)

- Faire respecter les règles de santé publique et accompagner le processus d'éducation à la bonne gestion des ordures et de respect des règles de la santé publique

3° LES ASSOCIATIONS ET ONG

ONG ET ASSOCIATIONS

Drainer les moyens financiers

Renforcer les stratégies d'action

Redynamiser l'expertise

Collaborer avec d'autres acteurs

Entant qu'autres acteurs de développement celles-ci auront la tâche de :

- Redynamiser l'expertise d'élaboration du manuel étant donné les réalités vécues dans d'autres milieux et l'expérience en la matière ;

- Etant donné que diverses contraintes peuvent se mêler dans l'exécution de la stratégie, celles-ci (associations) pourront essayer de renforcer les stratégies d'action pour la réussite du processus ;

- Constituer un courtier pour le financement en provenance des autres bailleurs ;

- Mettre en place un mécanisme de collaboration entre les différents intervenants.

4.4. SCHEMA DE MISE EN OEUVRE DES STRATEGIES

Sensibilisation sur les règles de la sante publique

Renforcement à l'éducation sur la santé publique

Renforcement des capacités des acteurs (de l'éducation, économique, agriculteurs, associatives)

Service : vulgarisation et accompagnement des agriculteurs

Les axes stratégiques

Service : déchets bio dégradables

Service : recyclage

Installation des stations de traitement des déchets

Service : déchets non biodégradables

Service : incinération

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS

Nous voici au terme de notre travail intitulé « Du mode de traitement des ordures ménagères dans la cité d'Uvira, cas des fractions biodégradables et non biodégradable » un travail constitué de partie introductive, premier chapitre portant sur la revue de la littérature et définition de quelques concepts clés, deuxième chapitre qui porte sur la présentation du milieu et méthodologie, le troisième se base sur la présentation des résultats d'enquête et le quatrième est consacré sur les axes stratégiques d'intervention. Ce travail était fondé sur quatre questionnements, lesquels ont été objet d'une vérification à travers les hypothèses, desquelles il faille mettre en place des stratégies d'action pour l'amélioration de la situation ci-haut citée,

Ces questionnements sont :

1. Quels sont les modes de gestion des ordures ménagères (déchets) utilisés par les populations de la cité d'Uvira ?

2. Quelles sont les modes de traitement des ordures ménagères adaptés pour un bon assainissement de la cité d'Uvira  ?

3. Quelles les stratégies appropriées à mettre en place pour amener les populations à une bonne gestion et un bon traitement des ordures ménagères ?

En réponse à ces questions nous avons proposé des hypothèses suivantes :

1. les populations de la cité d'Uvira n'auraient jusque là pas des bons modes de gestion des ordures ménagères car certains les jettent dans les grandes rues de la cité, d'autres encore les jettent sans les trier ni les recycler, et d'autres enfin les jettent au lac ou dans les rivières,

2. les modes adaptés pour le traitement des ordures ménagère seraient le recyclage, la réutilisation, l'incinération, ...

3. les stratégies seraient : l'initiation à une bonne éducation en matière des règles d'hygiène et de santé publique, installation des stations de traitement des ordures ménagères.

Dans la vérification des nos hypothèses, tout comme réalisation de notre recherche, nous avons poursuivis les objectifs suivants :

5. Inventorier les pratiques de gestion et traitement des ordures ménagères (déchets), usuellement utilisées par les populations de la cité d'Uvira,

6. D'analyser les bons modes de gestion et de traitement des ordures ménagères utilisables pour un bon assainissement de la cité d'Uvira,

7. D'analyser les modes de revalorisation des ordures ménagères les plus adaptés pour un bon assainissement de la cité d'Uvira,

8. Proposer les stratégies pour une bonne éducation sur la gestion, le traitement des déchets permettant l'assainissement du milieu et l'accroissement de la productivité des activités agropastorales des habitants de la cité d'Uvira.

Ces hypothèses étant des réponses provisoirement établies, nous sommes passées à la descente sur terrain afin de vérifier leur véracité et plus loin à chercher l'atteinte d'objectifs fixés pour ce travail.

Nos enquêtes et investigations faites sur le terrain prouvent que : les ménages de la cité d'Uvira n'ont jusque là pas de modes de gestion des ordures ménagères car 56% des ménages jettent leurs ordures dans les grandes rues de la cité sans les trier ni les recycler, et 86% les déversent au lac, dans les caniveaux et dans les rivières ce qui polluent l'environnement, 100% des ménages confirment que les modes adaptés au traitement des ordures ménagères sont le compostage, la réutilisation, l'enfouissement et l'incinération vu l'importance dans le domaine agricole et l'utilisation domestique. Suite au danger lié à l'insalubrité, 62% des ménages confirment que, il faut renforcer une bonne éducation en matière des règles d'hygiène et de santé publique, et installer le poste de traitement des ordures ménagères pour pallier au problème d'insalubrité dans la cité d'Uvira.

De ce fait, nous avons proposons une esquisse de quelques stratégies « l'initiation à une bonne éducation en matière des règles d'hygiène et de santé publique, et l'installation des stations de traitement des ordures ménagères ».

Les objectifs étant bien repris en marge, nous supposons les avoir atteint, bien que l'on ne puisse pas se prétendre avoir tout dit de ce thème.

Enfin à vous tous qui lirez ce travail, nous sommes d'avance très reconnaissante pour toutes les critiques et suggestions constructives que vous pourrez émettre sur l'un ou l'autre point de cette oeuvre pour les chercheurs ayant choisi ce domaine de recherche comme le leur.

RECOMMANDATIONS

Ø Que la population de la cité d'Uvira puisse faire la police d'elle-même en se constituant en groupe d'intérêt économique (mutuelle d'assainissement) pour que la dite cité puisse se vêtir d'une nouvelle robe ;

Ø Que les autorités, chacune à son échelon accomplissent leur tache en bonne et dû forme

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. Ferdinand BUISSON, nouveau dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, édition 1911.

2. GRAWITZ, M., Méthodes de recherche en science sociale, 4* édition, Edition Dalloz, Paris, 1971, 950pages.

3. Petit Robert, Nouvelle édition, 1998.

4. Philippe Thonnard et Sory Ibrahim Diabaté, Guide pratique sur la gestion des déchets ménagères et des sites d'enfouissement technique dans le pays du sud capitalisé, janvier, 2005, 146pages

II. TFC, MEMOIRES ET NOTES DES COURS

1. AMINA K. , Participation communautaire à la gestion des dispositifs d'évacuation des ordures ménagères , cas des poubelles familiales dans la cité d'Uvira, Inédit, TFC, ISDR/BUKAVU, 2011, 64pages.

2. BALAGIZI, K., Cours de l'environnement et santé, Inédit, L2/D, ISDR/BUKAVU, 2013, 68pages.

3. BAYUBASIRE B., l'évacuation des ordures, une stratégie dans l'assainissement de la ville de BUKAVU, Inédit, Mémoire, ISDR/BUKAVU, 1995, 53pages.

4. BITUNDU MWANA -THANYA, Cours de gestion de l'environnement, Inédit, G3, ISDR/BUKAVU, 2004, 57pages.

5. KIBANGALA B., Gestion des déchets solides ménagers dangereux dans la zone de santé urbaine d'ibanda, Inédit, Mémoire, ISDR/BUKAVU, 2011, 70 pages.

6. MUSHAGALUSA, M., Enquise des déchets des emballages en plastique sur les rues de Bukavu dans une approche explicative, Inédit, Mémoire, ISDR/BUKAVU, 2008, 62pages.

7. Muzaliwa G. ; problématique de l'évacuation des ordures ménagères dans la commune de Bagira, cas du quartier LUMUMBA, Inédit, TFC, ISDR/ BUKAVU, 2007, 58pages.

8. NYOTA B., l'intégration des approches de l'éducation environnementale pour une meilleure gestion des quartiers à risque, cas du quartier CIMPUNDA dans la commune d'Ibanda, Inédit, Mémoire, ISDR/BUKAVU, 2012, 67pages.

III. RAPPORTS

1. Rapport anel de la BCZS/ Uvira, 2012

2. Rapport annuel du Bureau de la cité d'Uvira, 2012

IV. RECHERCHE SUR INTERNET

1. http : //www. Gestion des déchets,sur wikimedia Commons

2. http : //www. Sxc. hu

3. http : //www.google.Stratégies sur l'évacuation et le traitement des déchets ménagers

4. http : //www.admin.ch/ch/f/rs/8/814/.610.fr.pdf

5. Microsoft ® Encarta ® 2009

TABLE DES MATIERES

IN MEMORUIM I

EPIGRAPHE II

SIGLES ET ABREVIATIONS V

RESUME DU TRAVAIL VI

SUMMARY OF WORK VII

0. INTRODUCTION 1

0.1. ETAT DE LA QUESTION 1

0.2. PROBLEMATIQUE 4

0.3. HYPOTHESES 6

0.4. OBJECTIFS 6

0.4.1. Objectif général 6

0.4.2. Objectifs spécifiques 7

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 7

0.6. DELIMITATION SPATIOTEMPORAIRE DU SUJET 8

0.8. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL 9

Chapitre I. REVUE DE LA LITTERATURE ET DEFINITION DES QUELQUES CONCEPTS CLES 10

1.1. QUELQUES CONCEPTS CLES 10

1.2. REVUE DE LA LITTERATURE 12

Chapitre II. PRESENTATION DU MILIEU ET METHODOLOGIE 19

2.1. PRESENTATION DE LA CITE D'UVIRA 19

2.1.1. PRESENTATION 19

2.1.2. LES DONNEES PHYSIQUES 19

2.2. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 24

2.2.1. Procédure de récolte des données 24

2.2.2. Fiche d'interview individuelle 24

2.2.3. Descente Sur Terrain 25

2.2.4. TYPE D'ETUDE 26

2.2.5. POPULATION D'ETUDE 26

2.2.6. ECHANTILLONNAGE ET CRITERES D'INCLUSION 26

2.2.6.1. Choix de l'échantillonnage 26

2.2.6.2. Détermination de la taille d'échantillonnage 26

2.3. Les Variables d'étude 27

a. les variables dépendantes 27

b. Les Variables Indépendantes 28

Chapitre III. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES REULTATS D'ENQUETE 29

3.1. CONSIDERATIONS GENERALES 29

3.1.1. Taille d'échantillon par rapport à l'univers d'étude et au site de recherche 29

Tableau 2 : Répartition de la taille d'échantillon par rapport à l'univers d'étude et au site de recherche 29

3.1.2. Catégories retenues pour l'enquête 29

3.2. OBJECTIFS 30

3.2.1. Objectif général 30

3.2.2. Objectifs spécifiques 30

3.3. PRESENTATION DES RESULTATS 30

3.4. VERIFICATION DES HYPOTHESES 41

3.4.1. Vérification de la 1ère hypothèse : 41

3.4.2. Vérification de la 2ème hypothèse 42

3.4.3. Vérification de la 3ème hypothèse : les stratégies recommandées : 42

LA CONCLUSION PARTIELLE 44

Chapitre IV : LES AXES STRATEGIQUES D'INTERVENTION 45

4.1. INTRODUCTION 45

4. 2. MOFF OU FFOM 46

4.3. MISE EN OEUVRE DES STRATEGIES D'INTERVENTION 46

4.3.1. LES ACTEURS IMPLIQUES 47

4.3.2. ROLES DES ACTEURS 47

4.4. SCHEMA DE MISE EN OEUVRE DES STRATEGIES 50

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS 51

RECOMMANDATIONS 52

BIBLIOGRAPHIE 53

TABLE DES MATIERES 54

ANNEXES 56

ANNEXES

* 1 Réseau de radio rural de PVD, récupérez et recyclez vos ordures, SD, 1994

* 2 BAYUBASIRE BIKAYA, l'évacuation des ordures, une stratégie dans l'assainissement de la ville de Bukavu, Mémoire ISDR/ BUKAVU, 1995, inédit

* 3 Philippe Thonnard et Sory Ibrahim Diabaté, Guide pratique sur la gestion des déchets ménagères et des sites d'enfouissement technique dans le pays du sud capitalisé, janvier, 2001, p50.

* 4 Emery MUSHAGALUSA MUDINGA, Enquise des déchets des emballages plastique sur les rues de Bukavu dans une approche explicative, Mémoire, ISDR/ BUKAVU, 2008, inédit

* 5 AMINA KABIRABA Christine, Participation communautaire à la gestion des dispositifs d'évacuation des ordures ménagères , cas des poubelles familiales dans la cité d'Uvira, TFC, ISDR/BUKAVU, 2011, inédit

* 6 Muzaliwa G. ; problématique de l'évacuation des ordures ménagères dans la commune de Bagira , cas du quartier LUMUMBA, TFC, ISDR/ BUKAVU, 2007, inédit

* 7 http ://www.admin.ch/ch/f/rs/8/814/.610.fr.pdf

* 8 NYOTA BIGOSI, l'intégration des approches de l'éducation environnementale pour une meilleure gestion des quartiers à risque, cas du quartier CIMPUNDA dans la commune d'Ibanda, MEMOIRE ISDR/BUKAVU, 2012, inédit,

* 9 BCZS/ Uvira, 2012

* 10 BITUNDU MWANA-THANYA, cours de gestion de l'environnement, G3 ISDR/BUKAVU, 2003-2004, inédit

* 11 Detty KIBANGALA BUSUNGA, Gestion des déchets solides ménagers dangereux dans la zone de santé urbaine d'ibanda, Mémoire ISDR/BUKAVU, 2011, inédit

* 12 Programme de master en santé communautaire, élément d'hygiène et salubrité, (2012).

* 13 BALAGIZI K. Cours de l'environnement et santé, L2/D, ISDR/BUKAVU, syllabus, inédit.

* 14 Ferdinand BUISSON, nouveau dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, édition 1911

* 15Gestion des déchets, sur wikimedia Commons

* 16 http//www.google.Stratégies sur l'évacuation et le traitement des déchets ménagers

* 17 M. GRAWITZ, Méthodes de recherche en science sociale, éd. Dalloz, Paris.

* 18 NYOTA BIGOSI, l'intégration des approches de l'éducation environnementale pour une meilleure gestion des quartiers à risque, cas du quartier CIMPUNDA dans la commune d'Ibanda, MEMOIRE ISDR/BUKAVU,2012, inédit,

* 19 Emmery MUSHAGALUSA MUDINA, analyse contextuelle des facteurs limitant la gestion efficace des déchets dans la ville de BUKAVU, MEMOIRE, ISDR/BUKAVU, 2007-2008, p93






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