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Etude de l'evolution de la production de cacao en territoire de Beni de 2006 à  2014

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par Aime Bwambale Bayolo
UNILUK -  0000
  

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UNIVERSITE ADVENTISTE DE LUKANGA

« UNILUK »

B.P : 180 BUTEMBO

FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUE ET DE GESTION

EVOLUTION DE LA PRODUCTION DU CACAO EN TERRITOIRE DE BENI 2006-2014

Par : BWA MBALE BAYOLO AIME

Travail de fin de cycle présenté et défendue en vue de l'obtention du grade de gradué en sciences économique et de gestion

Directeur : MBUSA VWEYA, assistant

Année académique : 2014-2015

EPIGRAPHE

«  Les mathématiques sont devenues très populaire en sciences économiques. Elles présentent un avantage évident en ce qu'elles permettent des détenir pleinement comptes des influences réciproques d'un nombre élevé des variables et de les mettre en lumière en terme quantitatifs.»

Adhin.J

« Pour le bien et pour les pires, les mathématiques sont devenues le langage de l'analyse économique moderne. En quantifiant les relations entre les variables économiques et les acteurs de l'économie. Elles formalisent et clarifient les propriétés de ces relations. Grace à cette approche, elles permettent aux économistes d'identifier et d'analyser ces propriétés générales qui sont exigées pour le comportement du système économique»

i

DEDICACE

A mon père MUGHENI BAYOLO Lwanzo et ma mère KAVIRA LUVALYA Germanto ;

A toute ma famille ;

A tous ceux qui m'ont soutenu dans mes études ;

A tous ceux qui m'aiment ;

A la Famille MBUSA VWEYA, KMBALE SIMISI, MUBEKWA, KAMBALE TUMO, KASEREKA MBAHWEKA, MBASOME MULUHIRWA;

A ma très chère KAVIRA MUBEKA Francine.

AMANI BWAMBALE BAYOLO Aimé

ii

REMERCIEMENTS

Au terme de notre premier cycle en sciences économiques et de gestion, nous adressons nos sincères remerciements en notre Créateur Dieu Tout puissant pour sa riche protection et sa grâce qu'Il n'a cessé de nous combler durant notre séjour à l'Université Adventiste de Lukanga.

Nos remerciements s'adressent à toute la communauté académique scientifique de l'université adventiste de Lukanga pour l'encadrement scientifique et spirituel à notre égard.

Nos remerciements d'une manière plus particulière, vent à la Famille MUGHENI BAYOLO pour le sacrifice, amour et dévouement inestimable.

Nos remerciements s'adressent également à toutes les autorités de l'Université Adventiste de Lukanga plus particulièrement les professeurs, chefs des travaux et assistants de la faculté de sciences économiques et de gestion de l'université adventiste de Lukanga.

Nos remerciements à tous nos camarades de lutte KAVIRA SIVIHWA, KAHINDO MUKANIRWA, KAHINDO TAMUWITE, KAVIRA MUKWRAMBYA, KIZITO SIKAKULYA, KAMBALE MBULINYOLO, KAMBALE KALUMENDO, MUVUNGA, GRACE NDOLO, KIDIJO et tous nos amis du dortoir garçon Atlanta.

iii

Nos remerciements à nos soeurs et frères Barack Bayolo, Furaha Bayolo, Asi Bayolo, Salama Bayolo, Victoire Bayolo, Paluku Nyamusura, Mumbere Kaviti, Kambale Simisi Djimi, Kambale Kisuki Moise, Paluku Kahalire, Bernard, Angelous, Trésor Nzovoli.

A nos oncles paternels, maternels, tentes paternels et maternels Kavuhgo Mugheni, Raphael Bayolo, Gustave Luvalya, Kavugho Luvalya, kasereka Kayenga ;

Nos sincères remerciements au Recteur de l'unviersité, Prof. Docteur Benjamin Akiano, au Sécréteur Général Académique, Prof. Dr Katembo Thaddée, le Responsable des Services aux Etudiants, Prof. Dr Kasereka Kavis, au trésorier de l'université Monsieur Richard Mutombo et précepteur Monsieur Nselele Bweya ;

Nos remerciements au Président de l'association nord Kivu Field, Monsieur Professeur Docteur Kasereka Mutavali.

Nos remerciements au Chef de secteur et à tous les agents de l'office national du café secteur de Beni, au responsable et à tous les agents de l'Esco- Kivu, à l'administrateur du territoire et les agents du bureau de territoire de Beni pour leur accueil chaleureux manifesté à notre égard pendant notre récolte des données.

iv

AMANI BWAMBALE BAYOLO Aimé

LISTE DES ABREVEATIONS

CF : Cout fixe

CI : Consommation Intermédiaire

CV : Cout Variable

CVM : Cout Variable Moyen

NECAT : Union du Congo de l'Est

TES : Tableaux des Entres et Sorties

TFC : Travail de Fin de Cycle

TRI : Taux de Rendement Interne

TVA : Taxe sur Valeur Ajoutée

SUP. CULT. : Superficie Cultive

ONC : Office National du Café

PF : Produit Fini

PIB : Produit Intérieur Bruit

PM : Production Moyenne

PU : Prix Unitaire

R : Revenu

v

UNILUK : Université Adventiste de Lukanga

LISTES DE TABLEAUX

Tableau 1:Production en tonnes de fèves de cacao 3

Tableau 2 : Revenu moyen par rapport à l'hectare 3

Tableau 3: Evolution de la production par rapport à l'indice 3

Tableau 4 : Evolution de la production et la surface par rapport à l'indice 3

Tableau 5: Evolution de la production par rapport au facteur travail 3

Tableau 6: Evolution de la production par rapport au facteur terre 3

Tableau 7: Production simplifié 3

Tableau 8 : Calcule des éléments de la régression linaire 3

vi

Table de matières

Epigraphe i

DEDICACE iii

REMERCIEMENTS iii

LISTE DES ABREVEATIONS iii

LISTES DE TABLEAUX iii

0.INTRODUCTION GENERALE 3

0.1. Problématique 3

0.2. Hypothèse 3

0.3. Objectifs du travail. 3

0.4. Méthodologies et techniques utilises 3

2.4.Subdivision du travail 3

Chapitre I: REVUE DE LITTERATURE 3

I.1. Définition des concepts 3

I.1.1. Notion de 1'entreprise 3

I.1.1.2. Notion de la production 3

I.1.1.3. Le calcul économique du producteur 3

I.1.1.4. La fonction de la production 3

I. 1.1.5.choix du producteur 3

I.1.1.6. Notion du cout de production 3

I.2. Etudes antérieurs 3

Chapitre II: METHODOLOGIE 3

II.2.1. Présentation du territoire de Beni 3

1)Situation géographique du territoire de Beni 3

2) Situation politico administrative 3

3) Climat et relief 3

4) Le sol, végétation et hydrographie 3

5) Situation sociale 3

6) Le tourisme 3

7) La situation économique............................................................ 3

II.2.Aperçu sur la culture du cacaoyer 3

1) les origines des espèces 3

vii

2) L'écologie du cacaoyer 3

3) But de la culture du cacao 3

4) Culture des fèves de cacao............................................................ 3

5) Économie du cacao 3

6) Les principaux producteurs du cacao 3

7) Exportations et importations de cacao 3

8. Propriétés du cacao 3

II.3. Type d'étude et méthodologie 3

II.4. Choix et taille de l'échantillon 3

II.4. La société à Responsabilité limite Esco- Kivu. 3

1) Historique 3

2) Forme juridique 3

3) objectif poursuivis par l'Esco-Kivu 3

Chapitre III: MODELE MATHEMATIQUE DE L'EVOLUTION DE LA PRODUCTION DU CACAO EN TERRITOIRE DE BENI 2006-2014 3

III.1. La production du cacao 3

3.2. Modelé mathématique de l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni 3

a.Calcule des moyennes 3

c.Coefficient de corrélation (r) 3

d.Le coefficient de détermination (R) 3

CONCLUSION ET SUGGESTION 3

viii

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE........................................................... 3

0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Problématique

Le problèmemajeur des producteurs dans le monde actuel, n'est pas de produire beaucoup pour vendre, mais plutôt de savoir d'abord la quantité à produire en vue de déterminer à quel cout de revient il faut produire. C'est ainsi que Frois(1992) ajoute « qu'il y a donc une décision à prendre sur le nombre d'unités à fabriquer, sur le volume du programme de fabrication à lancer»pl4. La théorie de calcul économique du producteur nous montre que le producteur faudra définir le volume de production compte tenu des contraintes, tant économiques que techniques. C'est ainsi que CRAME (2003) signale que « Les décisions de production sont de nature stratégique. Plus précisément, ce sont souvent des décisions déterminantes pour la compétitivité de l'entreprise et intimement liées aux autres décisions stratégiques» p38.

Dans plusieurs domaines, il existe des phénomènes dont leur évolution et leur variation dans le temps est d'une importance très grande car cette dernière peut aider l'agent économique dans la prévision, comme la variation des cours de change dans le domaine des finances. C'est ainsi que nous avons intitulé notre travail de fin de cycle « Evolution de la production du cacao en territoire de Beni 2006 - 2014 ».

La prévision est très importante pour toutes les fonctions de l'entreprise et surtout de la production. En effet, pour de nombreuses entreprises de production, les produits finis ont une demande fluctuante au cours du temps et des délais de livraison au client sont beaucoup plus coûtéquandles délais de réapprovisionnement en composante. Dans cette situation, l'activité de prévision est le point de départ de la planification de la production et leur optimisation dépend par conséquent de la qualité des prévisions.

Dans toute étude d'un processus nécessite, sans doute, de représenter celui-ci par un modèle mathématique caractérisant « au mieux » son comportement dynamique, et ceci à partir de la connaissance des mesures expérimentales. Cette étape est importante dans l'analyse des processus étant donné qu'elle conditionne les performances et les objectifs visés. Pour avoir le modèle adéquat, il faut tout d'abord disposer des données fiables en quantité suffisante. Il s'agît dans ce cas de la nécessité d'avoir un historique d'observations régulièrement espacées dans le temps. Ensuite, il faut rechercher une méthodologie prévisionnelle.

De part notre recherche, une étude générale sera menée en vue de mettre en place un modèle mathématique dans la théorie de calcul économique du producteur, ainsi les questions principales auxquelles nous tenterons de répondre dans la suite sont :

v La production de cacao en territoire de Beni est-elle une production en rendement croissant, constant, décroissant.

v La production du cacao en territoire de Beni procure est-elle un revenu important pour les agents économiques oeuvrant dans ce domaine.

0.2. Hypothèse

L'hypothèse est définie par le Dictionnaire la Rousse(2012) comme étant une « proposition à partir de laquelle l'on raisonne pour résoudre un problème, pour démontrer un théorème spécial, proposition des résultats d'une observation et que l'on vérifie par la déduction »pg551. Etant donné les différentes questions soulevées dans notre problématique, la présente recherche est sous-tendue par les hypothèses suivantes :

§ I1 se pourrait que le niveau de production du cacao en territoire de Beni soit croissant.

§ Il est probable que la production du cacao en territoire de Beni procure un revenu important pour les agents économiques.

0.3. Objectifs du travail.

Le territoire de Beni est généralement un milieu rural. La principale activité économique des habitants est l'agriculture parmi les plantes cultivées nous citons le café, le palmier à huile et le riz. Toutefois, le revenu procuré jadis par la vente de café (commerce) a diminué ce dernier temps suite à la « tracheomychose » qui a sensiblement réduit le volume de la production caféier. Raison pour laquelle la population du territoire de Beni cultive le Cacaoyer à la place du caféier. L'étude de l'évolution de la production en territoire de Beni est intéressante à ce sensé qu'elle nous permettra de mettre en place un modèle mathématique de l'évolution de la production de cacao en territoire de Beni, de nous renseigner sur les agents économiques du phénomène.

0.4. Méthodologies et techniques utilises

1. Méthodes utilise

Laméthode est définie selon Doron et Parot (1998) comme étant «l'ensemble des processus, démarche ou règles adaptées dans la conduite d'une recherche ou dans une pratique »pg452.

La méthode historique, elle nous a permis d'obtenir les données historiques de différentes productions issues de phénomène de temps de l'année 2006 à l'année 2014.

2. Techniqueutilisée

Les techniques représentent l'ensemble des procédures ou la manière dont on collecte les données. Elles permettent de réaliser la collecte systématique d'informations à propos des sujets de l'étude : personnes, objets, phénomènes.

Le modèle de régression linaire nous a permis d'établir le modèle mathématique de l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni.

Technique d'interview : c'est un procédé oral, consistant en une rencontre face à face (interaction) entre deux personnes au minimum au cours duquel l'intervieweur pose des questions et recueille les réponses fournies.

Par cette technique, il nous a été possible d'accéder à certaines informations nécessaires suite à l'entretien que nous avons eu avec certains responsables de l'Esco-Kivu, office national du café secteur de Beni et du bureau du territoire de Beni.

2.4. Subdivision du travail

Notre travail aura trois chapitres hormis l'introduction et la conclusion. Les trois sont entre outres : le premier chapitre est intitulé revue de la littérature traite de la conceptualisation et des études antérieures, le deuxième chapitre qui s'intitule méthodologie, présente le produit sur lequel porte notre étude et présente les méthodes utilisées dans ce travail ainsi que présente le milieu d'étude et en fin le troisième chapitre consiste à présente le modèle mathématique de l'évolution de la production du cacao.

Chapitre I: REVUE DE LITTERATURE

Ce chapitre présent la définition des concepts utilisent dans le travail, des études antérieures à rapport avec ce travail de recherche.

I.1. Définition des concepts

Dans cette sections nous avons présentes quelques concepts qui ont le rapport avec notre travail de recherche.

I.1.1. Notion de 1'entreprise

1)Définition

Retenons que tant des définitions ont été abordées pour la signification de l'entreprise. Selon le dictionnaire la rousse(2012), l'entreprise est une organisation de production de biens et de services à caractère commercial. Une entreprise quant à Parkin, Denys et Bade (1992), est une organisation qui acheté ou qui loue de facteurs de production et qui géré les ressources pour produire et vendre des biens et services en vue de la réalisation de profil.

Pour lauzel et bouquin(1988), elle est un ensemble coordonne de l'organe agences selon des finalités spécifique pour remplir certaines fonctions, en exécutant des opérations plus ou moins complexes et répétitives qui aboutissent à la livraison au marché d'objet ou prestation de service dont la vente est génératrice d'un résultant.

En fin pourVerhust(1992), une entreprise est une cellule économique ou sont combine a l'initiative et sous responsabilité et de l'entrepreneur, les facteurs de nature, travail, capital et l'organisation en vue de la production des biens et services dans un but de lucre.

Ø Points commun des entreprises

La rareté est la raison d'être des entreprises. En effet, chaque entreprise doit résoudre son problème économique en ce sens qu'elle doit tirer le maximum des ressources dont elle ne dispose qu'en quantité limitée. Pour ce faire, elle doit décider des questions suivantes :

v Le type de produit et quantités à produire

? Les techniques utilisées pour la production des biens

? La quantité de chaque facteur de production a employé

? L'organisation et la structure de gestion

? Le mode de rémunération de facteur de production

2)Les formes juridiques des entreprises

Selon Parkin, Denys et Bade (1992), il existe principalement trois forme d'entreprises entre outre les entreprises individuelles, les entreprises des personnes et les entreprises par actions.

La forme juridique d'une entreprise a une incidence sur sa structure organisationnelle et sur la façon dont rémunèrent les facteurs de production. Elle détermine également le montant des impôts que l'entreprise et ses propriétaires auront à payer. En fin elle détermine qui percevra les bénéfices et qui sera responsable des dettes au cas où l'entreprise devait mettre fin à ses activités.

3)Les actes économiques de l'entreprise

a. L'acte de production

Pour opérer la transformation productive, l'entrepreneur ou chef d'entreprise réunit les facteurs de production à l'extérieur de l'entreprise ou apportes par lui-même. De manière brute, du travail en allouant la force de travail ou les compétences de salaire, du capital sous sa forme technique : le bâtiment, les équipements divers. L'entrepreneur combine rationnellement les facteurs de production dans les proportions qui dépendent de leurs coûts respectifs, des techniques mis en oeuvre ou des objectifs visent. La production qui est le résultat de cette combinaison se présente sousforme des biens matériels ou services.

b. La distribution

L'entreprise produit des biens et des services qu'elle vend sur marche. Le marché réunit les partisans à l'échange ménage et entreprise désireuse d'acquérir ou de vendre une certaines catégories des biens ou services outre le producteur. Un nombre plus ou moins important d'intermédiaires grossistes, négociants, détaillants, courtiers, facilitent les échanges en acheminant les biens jusqu'à son utilisateur final. L'ensemble des intermédiaires constitue le circuit de distribution.

? Pour produire des biens et des services correspondant aux besoins perçu ou présumes.

? Etre admis sur marche, en fait y trouver des clients pour vos biens

? Organiser un réseau d'information sur les participants au marché pour connaître les besoins, leur évolution et les comportements des concurrents.

La production et la distribution engage des coûts suivants :

i. Le cout de production : est calculer à chaque stade de production en faisant a somme du cout d'achat des matières utilisées et les frais de production relatifs au stade concerne avec éventuellement cumul des cout des productions aux stades précédents.

ii. cout d'achat de matières premières ou marchandises : comprenant les prix payes aux fournisseurs et les frais d'achat (frais administratifs, transport,...).

iii. Le cout de distribution : c'est la somme de toutes les dépenses relatives à un produit qui entraînée par l'activité de distribution. Par exemple la commission des vendeurs, frais de transport, publicité, etc. Le cout de distribution et de son cout de distribution, la différence entre montant des ventes d'un produit et de son cout de revient de ce produit constitue le résultat analytique.

c. L'acte de répartition

Le produit de vente des biens et de services permet à l'entreprise de rémunérer les facteurs de production qu'elle a utilisé ainsi que la fonction d'entrepreneur et en fin de payer ses impôts. La production a donc pour contrepartie la repartions des valeurs crées par l'entreprise sous forme de revenu.

I.1.1.2. Notion de la production

1) Définition

Toute fois le concept production est un variable selon les doctrines. Pour les physiocrates la production est uniquement agricole, pour le classique tel qu'Adam Smith, David Ricardo, Marx et les marxistes la production est la nature matricielle. Ainsi une dans la comptabilité de la production, la production matricielle est l'obtention de bien et service matériels c'est-à-dire utilisable pour produire un service de matériel. Jean baptiste Say (classique) et les néoclassique : la production est une création, de l'utilisation de la richesse, la justification partielle car la production s'accompagnequelque fois de la production s'accompagne quelque foi de la production et de niveau engendra une production nouvelle destinée a lutté la misère.

2)Facteur de production

Les facteurs de production sont constitué par tout éléments qui permettent de produire c'est-à-dire qui constitue la production. Le facteur de production est généralement de trois types. Certains penseurs ajoutent un quatrième tenant compte de la technologie : le capital, le travail, la terre et l'esprit d'entreprise. En effet, le revenu provenant de l'utilisation de ces facteurs sont respectivement l'intérêt, la riante, le profit...

a. Le capital

En tant que facteur de production, deux caractéristiques méritent d'être mentionnées :

? Les capital est une marchandise hétérogène et non homogène. Pour cette caractéristique, on a développé la notion du progrès technique incorpore afin de retenir pour l'analyse d'un stock de capital hétérogène compose de capitaux de différentes générations.

? Un stock durable que l'on considère comme flux. En réalité, la firme utilise les flux de service engendres par le capital dans un processus de production.

b. Le travail

Le travail représente les services ou facteurs de production humains dans le processus de production. Toutefois, on n'utilise généralement pas la force humaine brute elle-même.

Ainsi, le travail à l'instar du capital physique représente le flux des services engendres par le stock de capital humain. Leur efficacité est déterminée par l'importance de la mise en éducation, formation professionnel, l'entretien de sante et de mobilité au service.

c. La terre

La terre représente les services de ressources naturelles non transformées. Ce facteur ne comprend seulement la terre dans ses ressources naturelles tant qu'elles restent à l'état naturel âpres la Transformation, la terre est composée à la fois de la terre et du capital.

d. L'esprit d'entreprise ou l'organisation

L'esprit d'entreprise est un facteur de production qui nous parait difficile à définir, l'esprit d'entreprise c'est à quelque sorte l'aptitude reconnu chez l'individu de crée une entreprise, qu'on appelé aussi le sens ou esprit de l'initiative. On peut considère l'entrepreneur comme un individu qui a pour rôle dans une firme et qui a choisi de recevoir le résidu plutôt de que la de passe un contrat de service avec la firme. L'entrepreneur est essentiellement un organisateur, un innovateur, un gestionnaire et un homme qui supporte les risques. Pour Schumpeter(1911) l'entrepreneur est définie comme un créateur a d'outrés mots un innovateur.

I.1.1.3. Le calcul économique du producteur

L'objectif majeur que poursuit une entreprise, un producteur est que ces derniers cherche à gagner e plus d'argent possible, à obtenir le profit maximum. Mais ce ne pas la seul possibilité : l'entreprise peut, dans certains cas chercher à produire les plus possible ou pour suivre un objectif d'abord social. Cependant, selon Frois(1992) le calcul économique du producteur se résume en trois questions essentielles entre outre : Comment produire, Combien produire, Quel type de bien ou service à produire

1) Quelques attributions de la production

Dans une étude de la production, il revient au producteur : à décider de ce que l'on va produire, de planifier ce que l'on va produire c'est-à-dire comment et avec quelle ressources, quand et quel cout, met en oeuvre les techniques de production proprement dites à partir de décisions prise au niveau de deux premières attributions et en fin mesure les écarts de quantité, de qualité, les détails et le cout entre la réalisation de la prévision, analyser les couse de ces écart, remédier à celles sur lesquelles on peut agir et propose à la direction générait soit les prévisions soit les modification à faire subir à ces même prévision.

2) Choix du produit nouveau

Un choix est selon le dictionnaire Micro robert est une décision par laquelle on donne de la préférence a une chose, une possibilité en écartant d'outre. Pour faire un choix, l'entreprise utilise un certain nombre des critères pour évaluer un certain les produit nouveau.

Critère relatifs aux exigences du marché à savoir :

§ La disponibilité de matière première, le produit fini ;

§ La production de se procurer des machines, de l'outillage nécessaire pour la fabrication de ce produit ;

§ La possibilité d'accéder aux méthodes de fabrication nécessaires

§ L'utilisation des techniques récentes permettant de conserver une avance technologique suffisante sur la concurrence

§ L'originalité, efficacité de la production vis-à-vis de la concurrence.

I.1.1.4. La fonction de la production

1) Définition

La fonction de production décrit la relation entre la quantité produite d'un bien quelconque et les quantités des différents facteurs nécessaire à sa production. Pour Martin et Silem(2003) considère la production comme étant une activité économique socialement organisée consistant à l'obtention des biens et services destines à satisfaire directement ou indirectement de besoins par la transformation des biens intermédiaires en combinant du travail et du capital et qui donne lieu à une contrepartie du revenue.

En fin pour Rodrigue Tremblay, la fonction de production c'est la relation technique entre les facteurs de production (inputs) et la production (output) s'appelle fonction de production.

2)Caractéristique générales de la production

La fonction de production décrit la relation entre la quantité produite d'un bien quelconque et les quantités des différents facteurs nécessaire à la fabrication.

3) Les isoquants

a. Définition

Les facteurs de production d'une entreprise n'étant pas fixe en long terme, l'entreprise est à mesure de combiner les facteurs de la meilleure façon de manière à atteindre la production.

b. Forme d'isoquants

L'isoquant possède une pente négative, décroissante vers les bas. Cette propriété des courbes d'isoquant soulève une implication technique importent : si, en effet, un entrepreneur désire diminuer l'emploi d'un facteur de production sans modifier le niveau de production, il doit nécessairement accroître l'utilisation des outres facteurs de production.

La forme de l'isoquant est telle qu'il vient de plus en plus difficile de substituer les unîtes d'un facteur de production à celle des autres. Cette priorité d'un taux marginale de substitution décroissante est la conséquence de la forme convexe de la courbe de l'isoquant, c'est-à-dire que la pente varie le long de l'isoquant de sorte que la signification marginale varie le long de l'isoquant de sorte que la signification marginale d'un facteur de production par rapport à l'autre diminue.

Tout comme dans un cas de courbes d'indifférence, deux isoquants ne peuvent se couper. En effet, ceci représente une impossibilité puis qu'au point d'intersection de l'entreprise combinaisons de facteur de production.

4) Les produits marginaux

La productivité marginale de la terre est le supplément de production découlant de l'utilisation d'une unité supplémentaire de la terre dans le processus de production, l'utilisation des autres facteurs supplémentaire de la production restant constant. En outre la productivité marginale est la variation dans la production totale quand le facteur s'accroit d'une unité et est équivalent à la rente de la courbe de productivité totale. Caractéristiques de la courbe de la productivité marginale, quant à Frois(1992)

La courbe de la productivité marginale coupe la courbe de productivité moyenne au maximum de cette dernière ;

La courbe de productivité marginale est au-dessus de la courbe de productivité moyenne quand celle-ci est au-dessus de la courbe de productivité moyenne quand celle-ci est croissante ;

La courbe de productivité marginale est au-dessous de la courbe de productivité moyenne quand celle-ci est décroissante.

v Le choix du meilleur procède de production

Le choix de la meilleure technique de production consiste donc à découvrir celle qui est plus avantageuse où la moins coûteuse. Pour découvrir le procède de production le plus économique, nous devons connaître ce dont dispose le producteur et de même que le prix de facteur de production auxquelles elle doit nécessairement faire appel pour réaliser ses objectifs.

I. 1.1.5.choix du producteur

Le choix du producteur n'est rien d'autres qu'un problème de maximisation sous contrainte d'allocation optimale des ressources. La carte de l'isoquants fournit une information technique sur les différents volumes de production possibles pour différentes combinaisons des facteurs de production.

1) La droite de budget ou d'iso cout

La droite de budget ou droite d'iso coût permet de définir l'ensemble des combinaisons possibles de facteurs de production à la possibilité d'acquérir sous contraintes déjà précises ; le domaine de production est représenter par l'intersection du quadrant positif et demi plans situe sous le budget.

2) Sentier d'expansion d'une entreprise

D'une manière générale, le sentier d'expansion désigne tout resserrement de la contrainte budgétaire fait apparaître une nouvelle droite de budget déclare vers la droite mais une parallèle à la précédente inversement, tout ressèment de la contrainte engendre une nouvelle droite de budget parallèle a précédente vers la gouache de domaine de choix du producteur se restreint ous'accroit selon l'hypothèse envisagée.

Quant or relier l'ensemble des points définissant l'équilibre du producteur, on construit le sentier d'expansion ; cette courbe exprime l'accroissement des quantités de facteurs utilise, accroissement consécutif à l'augmentation du budget, au accroissement de quantités des facteurs utilises, accroissement consécutif à l'augmentation du budget, au desserrement de contrainte le prix des facteurs étant supposés fixes.

I.1.1.6. Notion du cout de production

1) Définition

Pour Frois(1992) le cout de production représente un ensemble des dépenses nécessaire à l'obtention d'un volume de production donnée.

2) Typologie des coûts

Le cout global Disons que c'est un cout d'une série d'un ensemble d'unîtes. Elle comprend :

a. le cout fixe(CF) : c'est le cout qui en priori, ne varie pas, pratiquement aucun cout n'est fixe à moins que la période considérée ne soit très courte. Ils représentent les charges soit et pertes aux quelle l'entreprise doit faire quel que soit son niveau de production.

CF

b. le cout variable(CV): est constitué seulement par des charges et pertes qui variant avec le volume d'activités d'une entreprises sans qu'il ait nécessairement ne exacte proportionnalité entre le volume de produit obtenue.

c. le cout total(CT) : est la somme de la somme de l'ensemble des couts fixes est variables.

d. Cout marginal(Cm)

Le cout marginal est le cout d'une unité en plus ou en moins par rapport au cout prévu pour une production déterminée. C'est le supplément de cout entraine par la production d'une unité de production d'une unité de production

e. Cout moyen(CM)

C'est un cout qui peut être ramène à l'unité d'objets ou à une unité mesure. Par exemple le cout d'une écritoire. Ce cout comprend :

§ les couts fixe moyens (CFM) : le cout fixe moyen représente le cout fixe supporte par chaque unité de production

§ cout variable moyens(CVM) : représente le cout variable supporte par chaque unité de production.

§ Le cout total moyen(CTM) : représente le cout total supporte par chaque unité de production.

I.2. Etudes antérieurs

Cette section présenter quelques idées issusdes ouvrage, livres, travail de fin ce cycle, mémoire que nous avons lit qui a des rapports avec notre thème recherche.

Folefack(2003) dans son travail analyse socio-économique de la commercialisation du cacao en zone forestiere du cameroune. Ses analyses ont montré qu'il y a des importantes mutations institutionnelles, avec une redistribution des rôles entre les différents opérateurs de la filière. Le transfert de responsabilité dans la commercialisation de cacao de l'Etat vers le secteur privé, s'est révélé insuffisante à satisfaire entièrement les attentes des producteurs. En plus, il a remarque que les producteurs éprouvent des réels problèmes d'adaptation, et d'énormes difficultés au niveau du financement des exploitations, de l'approvisionnement en intrants agricoles, de la lutte phytosanitaire et de la vente de leur production. Tout ceci a un impact négatif sur la qualité du cacao produit, avec pour effet pervers la perte de la compétitivité du label camerounais au marché international. Bien plus, suite à des fluctuations permanentes des prix et un abandon des producteurs à eux-mêmes, on observe une réduction drastique des revenus des paysans et de leur niveau de vie. Par ailleurs, l'analyse de la structure du marché montre un rôle prépondérant des opérateurs privés dans le circuit de commercialisation. Le marché de la zone, bien que concurrentiel est affecté par des nombreuses distorsions, qui rendent le fonctionnement imparfait.

Djimolde (2004) dans son travail de DES,Etude d'un projet de la mise en place d'une unite de production de chocolate a Djamena au Tchad, il a constaté que l'offre de pâte chocolatée est assurée par des flux d'importations en provenance du Cameroun, du Nigeria, de la France. Il ajoute qu'en 2005, l'offre de pâte chocolatée s'élève à 10251 tonne. La demande est estimée à 16 000 tonnes grâce à une enquête auprès des ménages (laquelle enquête a estimé la consommation actuelle du Tchad est de 6,8 kg par habitant par an); d'où un déficit de 5749 tonnes. Il a aussi constaté que sur le plan technique, l'unité de production de pâte chocolatée projetée aura une capacité de production de 3,75 tonnes par heure et sera localisée à N'DJAMENA.

Pendant les deux premières années d'exploitation, l'usine ne fonctionnera que 8 heures par jour ; c'est à partir de la 3ème année qu'elle atteindra sa pleine capacité de production et fonctionnera 16 heures par jour pendant 300 jours. La pâte chocolatée sera fabriquée à base de cacao (pâte et beurre de cacao), du sucre et d'arachide. Le sucre et l'arachide existent sur le marché local et en quantité suffisante, nécessaire à la production ; quant au cacao, il sera importé du Cameroun et/ ou de la Côte d'Ivoire.

Deux variantes du projet liées à la composition (production de pâte chocolatée plus cacaotée et production de pâte d'arachide chocolatée) et deux variantes liées au conditionnement (production des pots de 500 g uniquement et production des pots de 500 g et 90 g) ont été examinées.

Dans le domaine financier, les investissements initiaux prévus sont de l'ordre de 1007,84 millions de FCFA. La rentabilité intrinsèque du projet est déterminée à travers deux variantes de composition et deux variantes d'emballages.

Kalungwana(2011) a fait une étude concernant la production et la commercialisation du cacao en territoire de Beni, après son étude il a constaté qu'il avait une augmentation de la production du cacao en territoire de Beni de 12,% en 2010, il signale que cette augmentation s'explique par le nombre de plus a plus croissant des agriculteurs oeuvrant dans la culture du cacao.

En plus, il a constaté que l'axe Mutwanga a été la principal producteur de cacao en territoire de Beni en contribuant respectivement pour 43,55 et 39,33 en 2009 et 2010 une moyenne de 41,42. Cet axe suivi par Nobili avec une moyenne pour 2009 et 2010 de 22,21. Oicha contribue avec une moyenne de 19,73 pour les deux années. Lwanoli contribuant respectivement avec une moyenne de 11,42 pour les deux années.

En fin, il a constaté que la quantité exportée est fonction de la quantité offerte, il a remarqué que la demande est supérieure à l'offre.

Ngoaranya(2006) dans son travail analyse évolutive de la production de quinquina dans une entreprise agricole : cas de la Pharmakina secteur de Lubero, il a constaté que la production de la pharmakina ne dépendait du facteur variable, mais d'autres facteurs telles que le capital, le travail et nature.

En suit il a constaté que le rendement n'est pas presque rationnel, il incombe à la gestion technique de la production a la pharmakina, de bien choisir les méthodes afin de maximiser la production du quinquina et bien minimiser le cout entre la production et le travail.

En fin, il a constaté les efforts de production de quinquina dans l'entreprise Pharmkina n'était pas en vain. Sur le 72 mois qu'il a observé, seules 9 mois, ont atteint un rendement rationnel dans lesquels les couts se montre minimise.

Chapitre II: METHODOLOGIE

II.2.1. Présentation du territoire de Beni

1) Situation géographique du territoire de Beni

Selon les archives du bureau de territoire de Beni, territoire de Beni est une circonscription politique administrative rurale de la province du Nord Kivu. Il est situé entre 20 degrés et 30 degrés de longitude est ou ouest et 0 degré à 1 degré d'altitude du nord sud.

Sa superficie est de 7484 dont environs 2 000 constitue le secteur du nord du Park national de Virunga. Le territoire de Beni se limite :

- A l'est par la République d'Ouganda et le lac Edouard ;

- A l'ouest par le territoire de Mambasa dans le district d'Ituri

- Au nord par le territoire d'Irumu dans le district de l'Ituri ;

- Au sud par le territoire de Lubero.

2) Situation politico administrative

Le territoire de Beni est composé de deux chefferies et de deux secteurs. La chefferie des Bashu comprend sept regroupements qui comprend sept regroupements qui sont Bunyuka, isole - Bulamo, Isale Vuhovi, Malio-Butuhe, Masiki-Kalongo, Masiki-Vahika, Isale-Kasongwere.

La chefferie des Watalinga comprend trois regroupements : Watalinga, Bawisa. Le secteur de Beni Mbau est constitué de quatreregroupements : batangi, kainama, Baswagha, Madiwe.

Le secteur de Ruwenzori est constitué de cinq regroupements : Balema, Buliki, basongora, Mabalako, Bunyangola.

3) Climat et relief

Ce territoire jouit tantôt d'un climat température, tantôt d'un climat humide dans la basse altitude, le territoire présente le climat tropical. La température y varie entre 15°C et 20° c'est ainsi que l'altitude le plus bas varie entre 870 m et 1 250 m au nord et au sud à Kyavinyonge dans le Graben alors que le point culminant varie entre 1 900 m et 2 400 m d'altitude au sud et de 5 000 m d'altitude pour le climat des Montagnes, la neige éternelle que couvre le sommet du Mont Ruwenzori est l'un des éléments qui font de ces territoires un milieu touristique.

4) Le sol, végétation et hydrographie

La région présente :

- Dans les vallées et plaines le sol alluvionnaire noir et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.

- Sur les pentes on a les sols superficiels. La végétation dans les basses altitudes est la forêt dense qui prédomine suivi de la savane d'arbustes et de bambous, tandis que dans la moyenne et haut altitude (plus de 4 000 m) les montagnes commencent à perdre de végétations. Quant à l'hydrographie nous avons le lac Edouard (Kinya - miliha) de 2 236 km, de 60 à 110 m de profondeur, les rivières dont a part la Semuliki, qui est la plus importante, on y retrouve encore la rivière Talihya, Biena, Loulo, etc.

5) Situation sociale

La majorité de la population du territoire de Beni est le Nande dont leur berceau commun est Kitara Ntoro, région située en Ouganda au massif de Ruwenzori. A leur arrive, le Wanande rencontèrenent le Bambouti c'est-à-dire les pygmées qui sont les premiers occupant et le Bambouba dans le territorie connait également la présente des autres tribus, le bahobo, le Bapakombe, le Batalinga et le Bapere oeuvrant dans ce territories. Bien que chaque groupe parle sa langue, le swahili est la langue vernaculaire de liaison. Mais de plus en plus, le Kinande est adapté par d'autres tribus à raison de l'importance démographique et de l'influence commerciale des Nandes. Le christianisme est une religion de base avec une minorité musulmane.

6) Le tourisme

Le territoire de Beni est un milieu touristique important. Il comprend les sites suivants :

- Ishango : un site historique ;

- Le pic marguerite du Mont Ruwenzori de 5 119 m d'altitudes ;

- Le panorama : un site géographique de 1 400 m d'altitudes ;

- Le parc national de Virunga à Mutsora ;

- Le lac Edouard à Kyavinyonge et le site de Mavivi Mbau (le camp des pygmées).

7) La situation économique

L'économie du territoire de Beni est animée par les activités de tous les secteurs économiques. Au niveau du secteur primaire l'agriculture tant industrielle que vivrière occupe la majorité de la population de la contrée. Au niveau du secteur secondaire, l'industrialisation trouve son essor petit à petit on y trouve par exemple les institutions comme Palmba, Saibu, Enra, CTB Butuhe pour le thé.

II.2.Aperçu sur la culture du cacaoyer

Le cacao (du nahuatl cacahuatlqui désigne les fèves du cacaoyer) est la poudre obtenue après torréfaction et broyage de l'amande des fèves de cacao fermentées produites par le cacaoyer.

Cette opération permet également d'extraire la graisse que l'on appelle beurre de cacao. 95 % de la production mondiale de cacao provient d'une agriculture familiale paysanne vivant sur un à trois hectares de plantation de cacaoyers.

1) les origines des espèces

Selon Flery.1 I, (1988), le cacaoyer est d'origine de la forêt tropicalehumide d'Amazonie centrale et du sud. Il y était cultivé par le Maya bien longtemps avant la venue des européens. Sa culture en Asie au 16e siècle. Tandis que son introduction en Afrique, principale région actuelle de la production, ne date que du début du 19e siècle. Le cacaoyer appartient à la famille desterculiorel, la seule espèce cultivée commercialement est la theobroma cacao, celle-ci se reparti en trois grands groupes :Griollo, Forastero et Trinitorio. Mémento de l'agronome(2012).

L'introduction du cacao en République Démocratique du Congo, précisément en territoire de Beni date de l'époque coloniale, seulement la population autochtone ne s'intéressait pas beaucoup à cette culture a couse des exigences de la plante.

Ainsi, le territoire de Beni, l'introduction a été vulgarise par la société d'exploitation agricole et commerciale (SEAC /Beni) sur recommandation de monsieur Philip Betts directeur général de la société d'esco-Ouganda ayant son siège àKampala.

2) L'écologie du cacaoyer

L'écologie du cacaoyer est celle des forets au climat chaud et humide, sèche prolongée, sans saison: sèche prolongée.

- La température moyenne annuelle optimale est de 25 degrés minimum absolu de 10 degrés.

- La pluviométrie optimale est de 1500 à 2500mm. La période sèche ne doit pas excéder trois mois. Le taux d'humidité relative de l'aire doit être élève (optimum85%) ;

- Le jeune cacaoyer à besoin d'être protège d'éclairement trop intense pendant le trois premières années. Cependant, la région ou l'éclairement incident est inférieur à 1800heures par an le plein potentiel productif du cacaoyer est d'obtenir en plein soleil, sous condition d'apports rigoureux et réguliers d'intrant à fin d'entretenir la fertilité de sols et de protéger les arbres d'une pression parasitaire a très intense au soleil, si le recours aux intrants n'est pas assure, il est généralement préférable de permanant interceptant entre 20 et 40% du rayonnement ;

- Les propriétés physique du sol doit assurer une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa teneur en matière organique élevées dans l'horizon supérieur ;

- Le cacaoyer peut passer jusqu'à 1000m d'altitude sous l'équateur, à l'altitude de 20degre nord ou sud, seul le niveau de la mère lui convient.

3)But de la culture du cacao

La fève de cacao constitue la matière première d'une importante industrie qui fabrique : Soit de produits demis finie destinées à d'autres industries ;

Pate de cacao utilisée en chocolaterie, biscuiteries, platerie, fondue de cacao destinée à diverses industries alimentaires de produits sucres, beurre de cacao, en confiserie, chocolaterie, parfumerie, pharmacie.

Soit ce produits finis destines directement à la consommation de : chocolat a table, chocolat a poudre. Ces sous-produits de cette industrie, coques, matière grasse extraites des coques et germes, peuvent être récupère pour alimentation du bétail," la fabrication d'engrais, la pharmacie ou la savonnerie.

4) Culture des fèves de cacao

a. Culture de cacaoyer

La production cacaoyer mondiale est assure par 90% par des exploitations familiales de moins de 10 hectares. La production du type industrie, elle recourant fortement aux intrants (engrais et prestidicides). Existe surtout en Amérique latine et en Asie mais est un exceptionnelle en Afrique, sa productivité moyenne est une à deux tonnes et demis de cacao marchand par hectare. En exception familial, la productivité est générale de 300 à 700kg par hectare le mois, elle dépense 1 tonne par hectare dans un système intensifié de Serlawisii (Indonésie). Les plantations sont génialement crée à partir de semences, sélectionnes ou non. Ces dernières années, on observe cependant à une région d'intérêt pour la plantation clonal(greffage ou butinage, principalement en Malaisie et en équateur). Dans les systèmes de culture paysans implante sur défiche forestière, les seul capitale nécessaire est de travail, mais les pratique ne permet pas d'installer un système stable. En effet, la rentabilité de plantation décroit âpres une trentaine d'années et son renouvellement s'impose.Il existe plusieurs variétés de cacaoyers (forastero, criollo, trinitario) dont les fèves seront sélectionnées par les chocolatiers pour leurs qualités gustatives variables suivant la variété et le lieu de production.

§ Le forastero (80-90 % de la production mondiale) originaire d'Amazonie mais principalement cultivé en Afrique, Brésil et Equateur, le plus rustique.

§ Le criollo (1 -5 % de la production mondiale), originaire du Venezuela, cultivé en Amérique latine (Caraïbes, Antilles, Mexique, Venezuela, Colombie), le plus fin et aromatique, doux et légèrement amer.

§ Le trinitario (10-20 % de la production mondiale), issu du croisement des deux précédents, apparu au XVIIIe siècle sur l'île Trinidad pour pallier les pertes importantes causées par les ouragans dans les cultures de criollo, plus fragile. Cultivé en Amérique hispanophone, Trinidad, en Afrique principalement au Cameroun et en Asie, arômes fins mais moins intenses que le criollo.

§ Le national, forastero produit en Equateur, avec des arômes plus fins qu'un forastero courant.

b. La mise en place de la culture

Le sol doit être humifère, profond et argilo sableux, avoir un bon équilibre chimique et un pouvoir de rétention en eau élève pour assure une alimentation hydrique aussi constante que possible. La préparation traditionnelle du terrain consiste en un abattage partiel du couvert forestier.

Un maximum de cambrage (la moitié de la lumière totale) doit être maintenu à la plantation afin d'éviter les effets néfaste du plein sur les jeunes plantes. Si l'abattage du couvert forestier a été trop important ou total, il fout procéder, six à huit mois avant plantation des jeunes cacaoyers, à l'installation d'un ombrage provisoire, si possible rémunérateur pour le planteur. Cet ombrage temporaire est plante en interligne à la même année. Par ailleurs des arbustes à la croissance rapide de la famille de légumineuses peuvent être utilisés en ombrage temporaire puis définitif si l'ombrage est juge insuffisant. Pour rentabilise la parcelle durant la période improductive, la première, la plantation de culture vivrière en interligne, la première voire la deuxième année, donnée des résultats intéressants pour le petit planteur.

Un nettoyage d'un noyon de 5cm autour de la plante de cacaoyer doit être régulièrement ainsi qu'une protection phytosanitaire de bourgeons. En grande plantation, l'abattage mécanique duforêt, le dessouchage et le drainage doivent être réalisés avec beaucoup de précaution afin d'éviter un tassement du sol et un déplacement de l'horizon superficiel.

c. La pépinière

La pratique du semis direct est déconseille, la plantation des plantes issus de pépinière permettant un meilleur établissement, en entrée une production plus préconise et un meilleur contrôle de la densité ; la pépinière est constituée par un abri admettant la moitié de la luminosité extérieur. Les fèves, dépourvues de leurs mucilage et de 12cm de diamètre, entièrement remplis de bonne terre végétale de surface, la fève est enfoncé a 1,5cm de profondeur, le hile attache la fève au rachis de la cabosse vers le bas compte tenu de perte a la germination et pépinière, il fout prévoir 2000 plants par hectare à planter. Cela équivaut à cinquante ou soixante cabosse mure et 80 maître carre de pépinière en disposant les sache en range jumelé mêle de vingt sachet distante de 20cm de l'outre.

d. la fermentation

Flery(1988) signale que la fermentation on le désigne par l'ensembles des opérations ou cour de quelle un processus complexe va se développe. Ce processus comporte :

La fermentation proprement dite provoque par des microorganismes et conservent dans la pulpe. Des rections internes contrôlent par enzymes contenu dans de cotylédons. Ce modification ont pour conséquence de diminues l'amertume et l'astringence et permettre le développement de processus de l'arôme substance non encore identifier mais dont la présence indispensable pour que la fève de cacao puissent manifeste, après torréfaction, l'arôme caractéristique (chocolat).

La fermentation peut se faire en tas, dans des paniers ou dans des bacs. En ce qui concerne la pulpe, source qu'elle contient sont transformé sous l'action du microorganisme, en alcool hylique avec un dégagement de CO2. Cette fermentation alcoolique provoque une élévation de la temperature puis de l'alcool éthylique se transforme par oxydation en acide acétique. Une temperature de 44 degré à 47 degré (atteinte en 48 heures) est considère comme satisfaisante de la mort de fève et par conséquent du début de réaction enzymatique dans les tissus cotylédons

La fermentation duré 6 à 7 jour pour 80kg de fève fraiche un bossage après le premier 24 heures permet d'obtenir une évolution plus rapide de la temperature et une meilleur homogénéisation de la masse en fermentation. Ensuite on bosse toute les 48 heures.

5) Économie du cacao

Le marché mondial représente 3 milliards de $ par an avec un prix du cacao très variable qui a pu monter jusqu'à 3000 $ tonne dans les années 1970 mais qui depuis évolue entre 1000 et 2000 $/T. Après un pic en 1977, le cours du cacao a baissé pour s'effondrer au cours des années 1990. Cela est dû à une production mondiale supérieure à la consommation de manière -récurrente et à l'accumulation des surplus des années précédentes.

6)Les principaux producteurs du cacao

§ En Afrique de l'Ouest : Côte d'Ivoire 34,5 % (stable absolument, en baisse relativement depuis 2000), Ghana 18% (doublement du tonnage depuis 2002), Nigeria 12 % (45 % de hausse depuis 2002). Cameroun 4 % (35 % de hausse).

§ en Asie du Sud-Est : Indonésie 14 % (tonnage stable depuis 2002)

§ en Amérique latine : Brésil 5 %, Equateur 2 % (stables depuis 2000).

À côté de ces grands pays producteurs, il existe des origines - Venezuela, Trinidad-et-Tobago Equateur et Tanzanie dont la production est peu importante mais reconnue pour sa qualité et la finesse des arômes. Très appréciées des connaisseurs, ces productions connaissent un renouveau depuis le milieu des années 1990.

Face à un marché très fluctuant et pour défendre leurs intérêts, les grands pays producteurs et leurs industries se sont réunis en une organisation intergouvernementale de coopération et de lobbying i le COPAL (Cocoa Producing Countries). Cette organisation a été créée en janvier 1962 par les gouvernements de 5 grands pays producteurs réunis à Abidjan en Côte d'Ivoire pour la circonstance. Les membres fondateurs en sont : Ghana, Nigeria, Brésil, Côte d'Ivoire et Cameroun et s'y sont ajoutés 5 autres pays : République dominicaine, Gabon, Malaisie, Sao Tomé-et- Principe, Togo. Ces pays produisent environ 75 % de la production mondiale de cacao.

La COPAL est encadré par la « charte d'Abidjan » et son siège est basé à Lagos au Nigeria.

Tableau 1:Production en tonnes de fèves de cacao

Chiffres 2006

Pays producteurs

Production en tonnes

Pourcentage

Cote d'Ivoire

1 400 000

34,5 %

Ghana

734 000

18 %

Indonésie

580 000

14,3 %

Nigeria

485 000

12,0%

Brésil

99412

8,9 %

Cameroun

164 553

4,1 %

Togo

73 000

1,8 %

Papouasie-Nouvelle-Guinée

42 500

1,1 %

Mexique

8 153

0,2 %

Autres pays

52 960

5,2 %

Total

406327

100 %

Source:( Archive de la société Esco-Kivu, consulté en février 2015)

7) Exportations et importations de cacao

Les exportations de fèves de cacao se sont élevées en 2008/09 à 2,3 millions de tonnes (pour 3,5 millions de tonnes produites); c'est ainsi près de 65 % de la production mondiale exportée. Les principaux exportateurs de cacao sont les mêmes que les producteurs à l'exception notable du Brésil et la Malaisie qui transforment une part non négligeable localement. Grâce à des implantations locales, les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique sont des acteursimportants.

Les principaux importateurs de fèves de cacao sont les pays industrialisés du Nord qui concentrent plus de 80 % de la consommation des produits issus des fèves de cacao. Les transactions (le plus souvent sous forme de fèves fermentées et séchées) se font principalement des pays du sud vers les pays du nord (Europe, États-Unis, Japon où se réalisent 'essentiel des broyages). Il existe deux marchés pour l'achat de cacao : la bourse deLondres et celle de New York. La filière de cacao est supervisée mondialement par 1TCCO (International Cocoa Organization) et le texte faisant référence est « l'Accord international de 2001 sur le cacao ». Cet accord a été renouvelé régulièrement; la dernière fois en juin 2010.

8. Propriétés du cacao

Elles sont liées à la composition du cacao, notamment de sa partie grasse, le beurre de cacao. Certaines de ces propriétés semblent bonnes pour la santé, et d'autres non.

Aspects positifs

§ Le beurre de cacao contient de la vitamine E qui possède des effets antioxydants

§ Les fèves du cacao contiennent naturellement des quantités importantes de polyphénols, molécules anti oxydantes qui s'opposent aux substances oxydantes, agressives pour les cellules, parmi lesquelles on trouve les radicaux libres :

§ Polluants, rayonnements, alcool, fumée du tabac... Parmi les antioxydants du cacao, on distingue l'acide férulique à l'origine de l'arôme suave du cacao et les flavonoïdes (catéchine et épi catéchine, deux puissants antioxydants réputés aider à lutter contre le vieillissement cutané causé par les agressions extérieures ;

§ le beurre de cacao peut aussi nourrir la peau (les lèvres) et stimule la synthèse du collagène, redonnant élasticité et tonus à la peau ;

§ des méthyl xanthines sont présentes dans le cacao. Elles sont de la même famille d'alcaloïdes que celles retrouvées dans le café et le thé) avec respectivement, la caféine, la théophylline et la théobromine. La théobromine est présente à la concentration de 1,5 à 3 % dans la fève de cacao. En petite quantité, elle possède un effet lipolytique reconnu, et, plus modestement, des effets antitussifs vasodilatateurs, diurétiques, broncho-relaxant et stimulants. Ce dernier effet pouvant être également attribué à la faible quantité de caféine que contient aussi le cacao ;

§ L'Anand amide est substance qui agit sur les mêmes récepteurs que le cannabis. Elle est présente en quantité très faible. Il est discutable qu'elle puisse entraîner ici les effets euphorisants et tranquillisants dont elle est responsable à des concentrations plus importantes.

La prise régulière de cacao pourrait diminuer la pression artérielle et la mortalité cardiovascular e chez la personne âgée et chez le patient ayant fait un infarctus du myocarde. Ces données ne reposent, cependant, que sur des études observationnelles et non pas interventionnelles.

Aspects négatif ou adversespour les chiens et de nombreux animaux : il peut provoquer un empoisonnement à la théobromine. Pour certains phytothérapeutes, le consensus est loin d'être total sur l'intérêt diététique ou médical du cacao :

§ Le cacao pur est très amer, et pour cette raison additionné de sucre et de matières grasses de manière à l'adoucir, ce qui peut nuire au système cardiovasculaire et favoriser le surcharge pondérale car le chocolat apporte beaucoup de calories (500 Kcal pour 100 g) alors que d'autres boissons au contenu important en polyphénols protecteurs n'en contiennent que très peu (par exemple le thé vert) ;

§ La biodisponibilité des flavonoïdes est variable et tributaire de l'action de la flore c nuque ; le beurre de cacao est assez indigeste à cause de son contenu important en lipides à acide gras stéariques ;

§ Il a en outre été constaté que le cacao et les produits chocolatés contiennent presque toujours des taux relativement élevés de plomb, taux qui ne peuvent être expliqués par la teneur en plomb des fèves (qui est naturellement basse) ;

II.3. Type d'étude et méthodologie

Selon Grawitw (1997) la méthode est constitué de l'ensemble des opérations intellectuelle par la quelles une discipline cherche à atteindre les variétés qu'elle poursuit, les démontre et le vérifie. Dans le cadre de ce travail nous utilisons la méthode historique étant donne le type de notre recherche, étude historique. L'étude historique consiste en fait, de reconstitue, de la constitution du passe aussi complément et aussi que possible et exactement que cela se passait. Le modelé de régression linaire nous a permis à mettre à place le modelé mathématique de l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni 2006-2014.

II.4. Choix et taille de l'échantillon

Notre étude est purement historique pour la constitution des données nous nous sommes servis des entreprises qui s'imprègne dans la production du cacao en territoire de Beni. Nos données ont été recueilli a partir deux entreprise a couse de leur importance de part du marché qu'ils occupe en territoire de Beni, l'Esco- Kivu avec 95% de part du marché, et l'office national du café secteur de Beni qui est une entreprise étatique qui intervient dans la vérification de la qualité du café, vue la « tracheomychose », il lui a été confier la responsabilité de contrôle de qualité des autres produits agricoles : le cacao, le papaïne, le vanille, etc.

Types des données

Les données utilisées dans notre étude seront de deux types : données primaires, données secondaires.

Les données primaires utilisées dans cette étude ont été obtenues au moyen :

- D'une interview direct au près des entreprises spécialisé dans la production du cacao en territoire de Beni.

- Feuillet documentaires

Elles sont parvenues des publications, des articles, des thèses, des mémoires et des rapports issus des chercheurs et des bibliothèques.

II.4. La société à Responsabilité limite Esco- Kivu.

1) Historique

Esco-Kivu a été établie au Congo depuis 1970 et appartient maintenant à Monsieur et Madame Betts ainsi qu'à d'autres associés. L'assemblée générale est basée à Suisse. Achète et exporte du cacao, quinquina, la vanille, ...

Aujourd'hui la société Esco-Kivu est certifiée biologiquement en convention pour ses produits avec l'intention de relever le niveau de vie des planteurs grâce à la prime biologique. Cette pratique biologique contribue à la conservation et la protection de l'environnement. L'octroi de cette certification relèvera non seulement le revenu de la plante mais aussi l'économie du pays créant de l'emploi.

La société Esco-Kivu, plus particulièrement son extension de Beni a son Bureau administratif situé en RDC, dans la province du Nord Kivu, ville de Beni et plus précisément dans la commune Bungulu, Bouelvard Nyamwisi n°56 en face de la BIC/Beni.

Créé après l'indépendance de la RDC sous la dénomination Shicuter Congo, par l'acte authentique du 30 juillet 1970, à l'initiative de promoteurs suisses et enregistré à l'ONF sous le N°15622 folios 131, 141 volumes CLX, le statut a été modifié successivement par des actes authentique de la manière qui suit :

§ Le 1er décembre 1971, la société a changé la dénomination après la publication dans le journal officiel, deuxième partie 173, page 1046, de Shicuter Congo Shoubuter - Zaïre

§ Les 20 novembre 1977enregistrement à l'ONK sous le numéro 36357, volume CD XII, folios 174. Le statut a été déversé d'une manière et pour la première fois l'AG extraordinaire de 1988 sous l'enregistrement en date du 20 juin 1989 à l'ONK sous le numéro 81535 ; volume XXVII, folios 176 à 177.

Le 05 décembre 1977, la société Esco-Zaïre possédait au total un million de part sociale dont la valeur nominale de l'une des parts était évaluée à 1 zaïre.

Edmond Shiltuter et COAC, Société anonyme des droits suisses dont le siège est Zong qui à elle seule détient 49 999 999 parts sociales.

Monsieur Philippe Betts qui a une résidence permanente à Kampala possède aussi 5 000 001 parts sociales.

Avant l'arrivée dans la ville de Beni où se trouve actuellement le siège social administratif et exploitation, cette société a subit différents mouvements :

- Le 05decembre 1997 de Kinshasa à Goma Chef-lieu de la province du Nord Kivu, toutefois avant de s'implanter à Goma. L'Esco-Zaire à cette époque avait élargi ses activités en territoire de Lubero dans la même province où au sein de la CUGEKI pour le traitement du café

- Après, elle se lança dans l'élevage des poulains et la commercialisation des oeufs au sein du bâtiment qu'elle a eu changer en bureaux bâtiments se trouvant au quartier Congo ya Sika, cellule EMGL, commune Vulamba en ville de Butembo, aujourd'hui, le siège sociale se trouve à Beni où elle exerce ses activités dans ses propres locaux depuis février 2008.

Ainsi, Esco-Kivu, SARL dispose d'une usine se trouvant sur la route Beni-Butembo dont l'ancienne concession de SOCONOKI, à côté de la rivière Tuha.

2) Forme juridique

Esco-Kivu était une société des personnes à responsabilité limité en sigle SPRL. Vu que la RDC a adhéré au système OHADA, elle est devenue une société SARL. Son objet social est l'achat et la vente de l'exportation des produits agricoles notamment le cacao, la papaïne, des graines de papaye et la vanille.

3) objectif poursuivis par l'Esco-Kivu

L'Esco-Kivu est une société qui vise principalement la promotion de la culture des Cacao et la vanille biologique afin d'en croitre la production et la revente à l'étranger. Dans cette optique elle appuie techniquement les planteurs des dits produits en mettant à leurs dispositions les agronomes qui leur encadrent. Aussi elle accorde aux planteurs les semences gratuitement. Ajoutons que dans cette production et exportation du cacao en territoire de Beni, l'Esco-Kivu occupe 97 % des parts du marché.

Cependant, elle achète des produits agricoles (cacao, vanille, papaïne P2 et P3,...) et renforce l'économie nationale en les exportant à l'étranger. Grace à ses projets agricoles, la promotion Cacao et vanille biologiques. Elle démontre à quel point le sol de notre pays, on peut effectuer diverses cultures y compris cacao et vanille sans recourir au produit chimiques qui permettent à la plante de garder sa nature originale.

Chapitre III: MODELE MATHEMATIQUE DE L'EVOLUTION DE LA PRODUCTION DU CACAO EN TERRITOIRE DE BENI 2006-2014

III.1. La production du cacao

La production est en train de prendre une ampleur non négligeable dans le territoire de Beni et ses périphéries à cause des avantages sociaux économiques qu'elle rapporte aux planteurs. Un propriétaire d'un hectare de cacaoyer peut produire 50 kg de cacao par intervalle régulier de quinzaine de jours, soit à la main, soit avec un outil spécial pour la cabosse. Evaluation des revenus moyens mensuels que tirent les planteurs par kg en en franc congolais (FC) est présenter dans le tableau de revenu moyen mensuels.

Tableau2 : Revenu moyen par rapport à l'hectare

Sup.Cult.(ha)

P M (kg)

PU (FC)

R. mensuel (FC)

R. annuel (FC)

1

50

2000

100000

1 200 000

De cette évolution approximative, l'on constate qu'avec un revenu de 100000 FC par mois, coût de production de cacao sont élevés au débit car il faut acheter les plantules pour un hectare il fout 100$ soit 92000 FC (100$*920FC) et la préparation du terrain qui s'élève à 300$ soit 276000 FC (300$*920FC), l'entretien trimestrielle d'un hectare vont 200$ soit 800$ l'an ou encore 736000FC (800$*920FC). Lorsque vous commence cette culture le charge lier à l'entretien et a l'exploitation est élevé (800$+400$), mais avec l'exploitation le charge diminue (800$).

Dans l'hypothèse où l'on est à la phase d'exploitation, a comparant le revenu annuel(1 200 000Fc) avec le coût de production (736000FC) nous constatons que le revenu que procure la culture du cacaoyer est important (464000FC soit 504.348$ par an). Un planteur d'un hectare de cacaoyer peut mener une vie modeste, scolariser ses enfants et constituer son épargne.

Toutefois, la colonne des coûts des productions est émise dans le tableau ci haut. Notons que ces coûtsont été pris en considération car nous avons pris comme repère le cas où les paysans ou planteurs ne prennent pas eux même la charge de leur production, ils font recourir aux ouvriers.

En plus de ces avantages économiques, l'introduction de la production du cacao en territoire de Beni crée un emploi pour des nombreux agriculteurs jadis découragé par la culture du caféier.

Concrètement, la production du cacao en territoire de Beni peut être vue à travers les observations dans le tableau ci-dessous qui relèvent la production annuelle de 2006 à 2014.

Tableau3:Evolution de la production par rapport à l'indice

Année

Quantité produite en kg

Indice évolutive

2006

112 260

100

2007

118 705

105.74

2008

322 137

286.95

2009

487 324.60

434.10

2010

1 303 711.95

1 161.33

2011

2 341 168.0

2 085.48

2012

4 272 252

3 805.67

2013

5 679 777

5 059.39

214

6 200 016

5 522.90

Sources : (Archives ONC secteur de Beni, consulte en février 2015).

Légendes : 1 = 2006 ; 2 = 2007 ; 3=201108 ; 4 = 2009 ; 5 = 2010 ; 6=2011 ; 7=2012 ; 8=2013 et 9 = 2014.

Commentaires :

Ce graphique visualise la production du cacao en territoire de Beni, l'année 2006 jusqu'à 20014 et nous constatons que la production du cacao est en croissance. Ce qui est dû au découragement des agriculteurs par la culture du caféier qui était attaqué par la « tracheomychose » dans le territoire de Beni.

Tableau 4 : Evolution de la production et la surface par rapport à l'indice

Année

Planteurs

Indices

Surface cultive(en ha)

Indices

2006

9291

100

18416.01

100

2007

9390

101.06

18786.91

102.01

2008

9508

102.33

19260.37

104.50

2009

9723

104.64

19982.12

108.50

2010

10108

108.79

20960.3

113.81

2011

10611

114.20

22175.3

120.41

2012

11312

121.75

23675.2

128.55

2013

12233

131.66

25545.9

138.71

2014

13483

141.11

27855.9

151.25

Sources : (Archive Esco- Kivu ville de Beni, consulté en fevrier2015)

L'accroissement du nombre de planteurs provoque une augmentation de la superficie cultivée. Cette situation se présente ainsi pour des raisons suivantes :

§ L'augmentation de la superficie cultivée par habitant, l'augmentation du prix du kg de cacao motive la population à étendre un peu plus leurs plantations.

§ Les paysans utilisent de plus à plus le cacaoyer qui constitue une source de revenu ces dernières années.

Tableau 5: Evolution de la production par rapport au facteur travail

Année

Nombre de planteur

Production

Production moyenne

2006

9291

112260

12.08

2007

9390

118705

12.64

2008

9508

322137

50.12

2009

9723

487324.60

128.98

2010

10108

1303711.95

220.64

2011

10611

2341168.0

220.64

2012

11312

4272252

377.67

2013

12233

5679777

464.29

2014

13483

620016

459.84

Commentaires :

Dans l'hypothèse où nous considérons les planteurs comme la main d'oeuvre utilise dans la production du cacao en territoire de Beni. Ce tableau visualise l'évolution de la production des cacaos par rapport au facteur travail (main d'oeuvre), nous constatons qu'il y a une augmentation proportionnelle de la production du cacao en territoire de Beni par rapport à la main d'oeuvre.Sauf pour la dernière année ou la production commence à décroitre.

Tableau 6: Evolution de la production par rapport au facteur terre

Année

Surface cultive

Production

Production moyenne

2006

18416.04

112260

6.09

2007

18786.91

118705

6.32

208

19260.37

322137

16.72

2009

19982.1

487324.60

24.38

2010

20960.3

1303711.95

62.19

2011

22175.3

2341168.0

105.57

2012

23675.2

4272252

180.45

2013

25545.9

5679777

222.34

2014

27855.9

6200012

222.57

Commentaires :

Le tableau ci haut visualise l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni par rapport au facteur terre, nous constatons que l'augmentation de la surface cultive est proportionnel à l'augmentation de la production du cacao en territoire de Beni sauf pour la dernière année où l'augmentation de la production par rapportà la surface cultive augmente légèrement.

3.2. Modelé mathématique de l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni

Le modèleestunereprésentationsimplifie des phénomènesréels. C'est à ce point que nous attendrons le but de cette section qui consiste à mettre en place un modèle mathématique de l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni 2006 à 2014.

Tableau7: Production simplifié

Année

Xi

Quantité produit en kg

Yi

2006

1

112 260

1.12*

2007

2

118 705

1.18*

2008

3

322 137

3.22*

2009

4

487 324.60

4.87*

2010

5

1 303 711.95

13.03*

2011

6

2 341 168.0

2 3.41*

2012

7

4 272 252

42.72*

2013

8

5 679 777

56.79*

2014

9

6 200 016

62.00*

Construction du modèle mathématique : c'est dans cette section que nous construisons le modèle mathématique de l'évolution de la production de cacao en territoire de Beni en fonction des normes régissant la matière présent et le type de modélisation.

Tableau 8 : Calcule des éléments de la régression linaire

Xi

Yi

X-

Yi- ?

(Yi-?)(Xi- )

(Xi- ) ²

(Yi- ?) ²

1

1.12

-3.5

-17.17

60.09

12.25

294.80

2

1.18

-2.5

-17.11

42.77

6.25

292.75

3

3.22

-1.5

-15.07

22.60

2.25

227.10

4

4.87

-0.5

-13.42

6.71

0.25

180.09

5

13.03

0.5

-5.26

-2.63

-0.25

-180.80

6

23.41

1.5

5.12

7.68

0.25

-26.21

7

42.72

2.5

24.43

61.07

6.25

596.82

8

56.79

3.5

38.5

134.75

12.25

1482.25

36

146.34

0

0.02

333.04

42

3127.71

a. Calcule des moyennes

?= =18.29

= =4.5

b. Calcule de la droite de régression linaire

Y= a x + b

a =

a = =7.93

b=? - a.

b= 18.29- 4.5*7.93= -17.39

Y=7.93x+ (-17.39)

x =9

Y=7.93*9 - 17.39= 53.98

L'erreur1 est de 62.00 -53.98 =8.02 ou le pourcentage de l'erreur1= =0.129

L'estimation de notre modelé mathématique de l'évolution de la production de cacao est vraie dans l'intervalle de : 1 - 0.129 = 0.877 ou 87.7 pourcent.

a est positive soit: 7.93 lorsque les années augmentent généralement la production du cacao en territoire de Beni augmente aussi.

c. Coefficient de corrélation (r)

r =

r = = = =0.918772762

Commentaires :

Le coefficient de corrélation étant de 91% = 92% il est proche de 1 ou la production du cacao en territoire de Beni augmente par rapport aux années.

d. Le coefficient de détermination (R)

R = r²

R = (0.918772762)²

R = 0.844143388

Commentaires :

L'évolution du temps explique à 84 %l'augmentation de la production du cacao en territoire de Beni. Le reste de pourcentage explique d'outres variables : la variété et les perfectionnement des outils ou équipements. CONCLUSION ET SUGGESTION

Sous le thème « Etude de l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni 2006 à 2014 » nous avons été préoccupé par le problème de savoir s'il existe un modèle mathématique de l'évolution de la production de cacao en territoire de Beni et d'avoir un renseignement des agents économique, sur une bonne marche prenant une ampleur considérable dans ce milieu.

Ainsi, pour la constitution de ce modeste travail, nous avons utilisé laméthode historique qui consiste à focalise son intérêt sur les occurrences et les évènements du passe. Cette méthode nous a aidés dans la récolte des données historique concernant la production du cacao en territoire de Beni. Nous sommes partie de l'élaboration du modèle de l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni par la régression linaire.

Hormis l'introduction et la conclusion, ce modeste travail résulte de trois chapitres.

Dans le premier chapitre nous avons prouvé que tous les biens sont produits grâce à une combinaison de facteur de production. Cette production est la principale de tous les biens et services. Toute la littérature s'oriente vers la résolution des problèmes de combinaisons de facteur de production afin, d'optimisé la production.

Le deuxième chapitre a mis à nu, à travers, la généralité sur la culture du cacaoyer, l'élaboration du cadre méthodologique qui nous a guide dans ce long travail, la présentation du territoire de Beni.

En fin le troisième chapitre résultant, qui présente: la production du cacao en territoire de Beni de 2006 à 2014, le modèle mathématique de l'évolution de la production de cacao en territoire de Beni de 2006 à 2014.

Dans ce modeste travail, nous nous sommes pose trois questions

La production du cacao en territoire de Beni est-elle une production à rendement croissant, constant ou décroissant.

Il se pourrait que la production du cacao dans le territoire de Beni procure un revenu pour les agents économique oeuvrant dans ce domaine.

Peut-on trouver un modèle mathématique de l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni.

Après notre étude nous sommes aboutis aux résultats suivants :

Nous avons constaté que la production du cacao comme le nombre de planteurs de cacaoyer augmente au fils du temps à cause de la maladie « tracheomychose » qui a attaqué le café, mais aussi à cause du prix du produit presque stable comparativement à la mercuriale du café, ce qui confirme notre première hypothèse selon laquelle il se pourrait que le niveau de production du cacao en territoire de Beni soit croissant.

Au vu de la production et surtout du revenu annuel de 1 200 000 franc congolais (FC) soit 1304 dollar américain($) moins les coûts lier a la production 736000FC soit 800$ qui fait un résultatpositive (464000FC soit 504.35$). Nous avons conclu que la vente de ce produit est rémunératrice pour un agriculteur de ce produit. Ce qui confirme notre deuxième hypothèse, il est probable que la production de cacao dans le territoire de Beni procure un revenu pour les agents économiques.

Avec la régression linaire, nous sommes abouti au modèle mathématique de l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni 2006 à 2014.

Au terme de ce modeste travail nous suggérons ce qui suit :

v Nous avons trouvé le modèle de l'évolution de production du cacao en territoire de Beni par la régression linéaire, suggérons que le même modèle peut être obtenu aussi par la méthode d'interpolation de Newton.

v Pour les agriculteurs jadis découragés par la culture du caféier qui était attaqué par la« tracheomychose » dans le territoire de Beni, nous leurs informons qu'il y a une culture qui est venu du secours du caféier ; le cacaoyer.

v D'autre part, nous demandons au pouvoir public d'encourager, de valoriser la culture de cacaoyer, avec le cacaoyer, les recettes d'exploitation pourraient augmenter ainsi que de la population congolaise.

Sans avoir prétendue faire de notre recherche une étude définitive, nous pensons avoir répondu à notre préoccupation. Il est important de souligner qu'un travail scientifique ne manque pas à soulever de controverse, et donc, le champ est ouvert à tout chercheur pour le dynamisme de la science.

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

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France: sirey.

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France: Dalloz.

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Parkin,M., Fluet, C. D.& Bade,R. (1992). Introduction a la microeconomie moderne.

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Verchust, A. (1992). Comptabilite elementaire (2e ed.). Kinshasa, Republique

democratique du Congo: CPR.

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b) Travail de fin d'études et mémoires

kalungwana, K. (2011). Production et commercialisation du cacao en territoire de

Beni. Travail de fin de cycle, Universite adventiste de lukanga, Republique

Democratique du Congo.

Ngoranya, N. (2006). analyse evolutive de la production du quiquina dans une

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fin de cycle, Universite adventiste de lukanga,Republique Democratique

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Djimalde, F. (2004). Etude d'un projet de la mise en place d'une unite de

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Foleckact, D. P. (2003). Analyse socio economique de la commercialisation du cacao

en zone forestiere du cameroune. Consulté le 02 ,03, 2015, sur Memoire

online: http:www.memoireonline.com/02/8/899analyse-socio-economique-

commercialisation-cacao-zonne-fourestire-sud-cameroun.html.

c) Autres documents

Archive de l'office national du café secteur de Beni.

Archive de la société àresponsabilité limite Esco-Kivu ville de Beni.

Archive du bureau de territoire de Beni.

CURRICULUM VITAE

I. Identités

Nom : Bwambale

Post- nom : Bayolo

Prénom : Amani

Surnom : Aime

Sexe : Masculin

Etat matrimonial : célibataire

Lieu et date de naissance : Ville de Beni, le 23 mars 1992

Nom et post-nom du père : Mugheni Bayolo Lwanzo

Nom et post-nom de la mère : Kavira Luvalya Germanto

Nationalité : Congolaise

Province d'origine : Nord-Kivu

Territoire d'origine : Lubero

Confession religieuse : Adventiste du septième jour.

Adresse : ville de Butembo, commune Bulengera, quartier Mukuna,cellule Kikurura N° 115

Téléphone : +243994817718

E-mail : bayolomugheni1992@gmail.com

II. Etudes faites

1999-2006 :Ecole primaire à l'école primaire TEULE/ville de Butembo: obtention du certificat d'étude primaire.

2006-2012 : Etude secondaire à l'institut MUTIRI/ ville de Butembo : obtention du diplôme d'Etat en Technique social.

20012-2015 : Université Adventiste de Lukanga(UNILUK/ NORD KIVU) : obtention du diplôme de graduat en sciences économiques et gestion informatique.

III. Expériences, stages professionnels et formation

Stage de deux mois à la Direction Générale des Impôt, centre d'impôts synthétique de Butembo

Stage d'un moi à l'office congolais de contrôle, agence de Beni

Connaissances en informatique :

Connaissance bonnes de certains langages de programmation : python, HTML & CSS, PHP, Visual studio, C++.

Connaissance en Bureautique : Microsoft Word, Microsoft Access, Microsoft power point, SPSS.

Connaissance en comptabilité : peut tenir la comptabilité d'entreprise conformément au système OHADA.

Langue parlées :

Français très bien

Swahili Congo très bien

Kinande bien

Anglais bien

IV. Personnes en contacter

- Kasereka Mbahweka : enseignant de la faculté de sciences économiques et gestion informatique à l'université adventiste de Lukanga et enseignant visiteurs dans plusieurs institutions supérieurs et universitaire au grand nord. Tel +243997415114

- Kambale Tumo : chef d'option technique sociale à l'institut Mutiri. +243994031532

- Paluku Norbert Vagheni : doyen de la faculté de sciences économiques et gestion informatiqueà l'université adventiste de Lukanga.

- Mugheni Bayolo : mon père biologique. +243994265101

-  Mbusa vweya : enseignant à l'université adventiste de lukanga. +243997708065

Je jure sur mon honneur et certifie que ces informations sont sincères et véridique.

Fait à Lukanga, le 29 juillet 2014

Bwambale Bayolo Aime






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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore