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Etude de l'evolution de la production de cacao en territoire de Beni de 2006 à  2014

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par Aime Bwambale Bayolo
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II.2.Aperçu sur la culture du cacaoyer

Le cacao (du nahuatl cacahuatlqui désigne les fèves du cacaoyer) est la poudre obtenue après torréfaction et broyage de l'amande des fèves de cacao fermentées produites par le cacaoyer.

Cette opération permet également d'extraire la graisse que l'on appelle beurre de cacao. 95 % de la production mondiale de cacao provient d'une agriculture familiale paysanne vivant sur un à trois hectares de plantation de cacaoyers.

1) les origines des espèces

Selon Flery.1 I, (1988), le cacaoyer est d'origine de la forêt tropicalehumide d'Amazonie centrale et du sud. Il y était cultivé par le Maya bien longtemps avant la venue des européens. Sa culture en Asie au 16e siècle. Tandis que son introduction en Afrique, principale région actuelle de la production, ne date que du début du 19e siècle. Le cacaoyer appartient à la famille desterculiorel, la seule espèce cultivée commercialement est la theobroma cacao, celle-ci se reparti en trois grands groupes :Griollo, Forastero et Trinitorio. Mémento de l'agronome(2012).

L'introduction du cacao en République Démocratique du Congo, précisément en territoire de Beni date de l'époque coloniale, seulement la population autochtone ne s'intéressait pas beaucoup à cette culture a couse des exigences de la plante.

Ainsi, le territoire de Beni, l'introduction a été vulgarise par la société d'exploitation agricole et commerciale (SEAC /Beni) sur recommandation de monsieur Philip Betts directeur général de la société d'esco-Ouganda ayant son siège àKampala.

2) L'écologie du cacaoyer

L'écologie du cacaoyer est celle des forets au climat chaud et humide, sèche prolongée, sans saison: sèche prolongée.

- La température moyenne annuelle optimale est de 25 degrés minimum absolu de 10 degrés.

- La pluviométrie optimale est de 1500 à 2500mm. La période sèche ne doit pas excéder trois mois. Le taux d'humidité relative de l'aire doit être élève (optimum85%) ;

- Le jeune cacaoyer à besoin d'être protège d'éclairement trop intense pendant le trois premières années. Cependant, la région ou l'éclairement incident est inférieur à 1800heures par an le plein potentiel productif du cacaoyer est d'obtenir en plein soleil, sous condition d'apports rigoureux et réguliers d'intrant à fin d'entretenir la fertilité de sols et de protéger les arbres d'une pression parasitaire a très intense au soleil, si le recours aux intrants n'est pas assure, il est généralement préférable de permanant interceptant entre 20 et 40% du rayonnement ;

- Les propriétés physique du sol doit assurer une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa teneur en matière organique élevées dans l'horizon supérieur ;

- Le cacaoyer peut passer jusqu'à 1000m d'altitude sous l'équateur, à l'altitude de 20degre nord ou sud, seul le niveau de la mère lui convient.

3)But de la culture du cacao

La fève de cacao constitue la matière première d'une importante industrie qui fabrique : Soit de produits demis finie destinées à d'autres industries ;

Pate de cacao utilisée en chocolaterie, biscuiteries, platerie, fondue de cacao destinée à diverses industries alimentaires de produits sucres, beurre de cacao, en confiserie, chocolaterie, parfumerie, pharmacie.

Soit ce produits finis destines directement à la consommation de : chocolat a table, chocolat a poudre. Ces sous-produits de cette industrie, coques, matière grasse extraites des coques et germes, peuvent être récupère pour alimentation du bétail," la fabrication d'engrais, la pharmacie ou la savonnerie.

4) Culture des fèves de cacao

a. Culture de cacaoyer

La production cacaoyer mondiale est assure par 90% par des exploitations familiales de moins de 10 hectares. La production du type industrie, elle recourant fortement aux intrants (engrais et prestidicides). Existe surtout en Amérique latine et en Asie mais est un exceptionnelle en Afrique, sa productivité moyenne est une à deux tonnes et demis de cacao marchand par hectare. En exception familial, la productivité est générale de 300 à 700kg par hectare le mois, elle dépense 1 tonne par hectare dans un système intensifié de Serlawisii (Indonésie). Les plantations sont génialement crée à partir de semences, sélectionnes ou non. Ces dernières années, on observe cependant à une région d'intérêt pour la plantation clonal(greffage ou butinage, principalement en Malaisie et en équateur). Dans les systèmes de culture paysans implante sur défiche forestière, les seul capitale nécessaire est de travail, mais les pratique ne permet pas d'installer un système stable. En effet, la rentabilité de plantation décroit âpres une trentaine d'années et son renouvellement s'impose.Il existe plusieurs variétés de cacaoyers (forastero, criollo, trinitario) dont les fèves seront sélectionnées par les chocolatiers pour leurs qualités gustatives variables suivant la variété et le lieu de production.

§ Le forastero (80-90 % de la production mondiale) originaire d'Amazonie mais principalement cultivé en Afrique, Brésil et Equateur, le plus rustique.

§ Le criollo (1 -5 % de la production mondiale), originaire du Venezuela, cultivé en Amérique latine (Caraïbes, Antilles, Mexique, Venezuela, Colombie), le plus fin et aromatique, doux et légèrement amer.

§ Le trinitario (10-20 % de la production mondiale), issu du croisement des deux précédents, apparu au XVIIIe siècle sur l'île Trinidad pour pallier les pertes importantes causées par les ouragans dans les cultures de criollo, plus fragile. Cultivé en Amérique hispanophone, Trinidad, en Afrique principalement au Cameroun et en Asie, arômes fins mais moins intenses que le criollo.

§ Le national, forastero produit en Equateur, avec des arômes plus fins qu'un forastero courant.

b. La mise en place de la culture

Le sol doit être humifère, profond et argilo sableux, avoir un bon équilibre chimique et un pouvoir de rétention en eau élève pour assure une alimentation hydrique aussi constante que possible. La préparation traditionnelle du terrain consiste en un abattage partiel du couvert forestier.

Un maximum de cambrage (la moitié de la lumière totale) doit être maintenu à la plantation afin d'éviter les effets néfaste du plein sur les jeunes plantes. Si l'abattage du couvert forestier a été trop important ou total, il fout procéder, six à huit mois avant plantation des jeunes cacaoyers, à l'installation d'un ombrage provisoire, si possible rémunérateur pour le planteur. Cet ombrage temporaire est plante en interligne à la même année. Par ailleurs des arbustes à la croissance rapide de la famille de légumineuses peuvent être utilisés en ombrage temporaire puis définitif si l'ombrage est juge insuffisant. Pour rentabilise la parcelle durant la période improductive, la première, la plantation de culture vivrière en interligne, la première voire la deuxième année, donnée des résultats intéressants pour le petit planteur.

Un nettoyage d'un noyon de 5cm autour de la plante de cacaoyer doit être régulièrement ainsi qu'une protection phytosanitaire de bourgeons. En grande plantation, l'abattage mécanique duforêt, le dessouchage et le drainage doivent être réalisés avec beaucoup de précaution afin d'éviter un tassement du sol et un déplacement de l'horizon superficiel.

c. La pépinière

La pratique du semis direct est déconseille, la plantation des plantes issus de pépinière permettant un meilleur établissement, en entrée une production plus préconise et un meilleur contrôle de la densité ; la pépinière est constituée par un abri admettant la moitié de la luminosité extérieur. Les fèves, dépourvues de leurs mucilage et de 12cm de diamètre, entièrement remplis de bonne terre végétale de surface, la fève est enfoncé a 1,5cm de profondeur, le hile attache la fève au rachis de la cabosse vers le bas compte tenu de perte a la germination et pépinière, il fout prévoir 2000 plants par hectare à planter. Cela équivaut à cinquante ou soixante cabosse mure et 80 maître carre de pépinière en disposant les sache en range jumelé mêle de vingt sachet distante de 20cm de l'outre.

d. la fermentation

Flery(1988) signale que la fermentation on le désigne par l'ensembles des opérations ou cour de quelle un processus complexe va se développe. Ce processus comporte :

La fermentation proprement dite provoque par des microorganismes et conservent dans la pulpe. Des rections internes contrôlent par enzymes contenu dans de cotylédons. Ce modification ont pour conséquence de diminues l'amertume et l'astringence et permettre le développement de processus de l'arôme substance non encore identifier mais dont la présence indispensable pour que la fève de cacao puissent manifeste, après torréfaction, l'arôme caractéristique (chocolat).

La fermentation peut se faire en tas, dans des paniers ou dans des bacs. En ce qui concerne la pulpe, source qu'elle contient sont transformé sous l'action du microorganisme, en alcool hylique avec un dégagement de CO2. Cette fermentation alcoolique provoque une élévation de la temperature puis de l'alcool éthylique se transforme par oxydation en acide acétique. Une temperature de 44 degré à 47 degré (atteinte en 48 heures) est considère comme satisfaisante de la mort de fève et par conséquent du début de réaction enzymatique dans les tissus cotylédons

La fermentation duré 6 à 7 jour pour 80kg de fève fraiche un bossage après le premier 24 heures permet d'obtenir une évolution plus rapide de la temperature et une meilleur homogénéisation de la masse en fermentation. Ensuite on bosse toute les 48 heures.

5) Économie du cacao

Le marché mondial représente 3 milliards de $ par an avec un prix du cacao très variable qui a pu monter jusqu'à 3000 $ tonne dans les années 1970 mais qui depuis évolue entre 1000 et 2000 $/T. Après un pic en 1977, le cours du cacao a baissé pour s'effondrer au cours des années 1990. Cela est dû à une production mondiale supérieure à la consommation de manière -récurrente et à l'accumulation des surplus des années précédentes.

6)Les principaux producteurs du cacao

§ En Afrique de l'Ouest : Côte d'Ivoire 34,5 % (stable absolument, en baisse relativement depuis 2000), Ghana 18% (doublement du tonnage depuis 2002), Nigeria 12 % (45 % de hausse depuis 2002). Cameroun 4 % (35 % de hausse).

§ en Asie du Sud-Est : Indonésie 14 % (tonnage stable depuis 2002)

§ en Amérique latine : Brésil 5 %, Equateur 2 % (stables depuis 2000).

À côté de ces grands pays producteurs, il existe des origines - Venezuela, Trinidad-et-Tobago Equateur et Tanzanie dont la production est peu importante mais reconnue pour sa qualité et la finesse des arômes. Très appréciées des connaisseurs, ces productions connaissent un renouveau depuis le milieu des années 1990.

Face à un marché très fluctuant et pour défendre leurs intérêts, les grands pays producteurs et leurs industries se sont réunis en une organisation intergouvernementale de coopération et de lobbying i le COPAL (Cocoa Producing Countries). Cette organisation a été créée en janvier 1962 par les gouvernements de 5 grands pays producteurs réunis à Abidjan en Côte d'Ivoire pour la circonstance. Les membres fondateurs en sont : Ghana, Nigeria, Brésil, Côte d'Ivoire et Cameroun et s'y sont ajoutés 5 autres pays : République dominicaine, Gabon, Malaisie, Sao Tomé-et- Principe, Togo. Ces pays produisent environ 75 % de la production mondiale de cacao.

La COPAL est encadré par la « charte d'Abidjan » et son siège est basé à Lagos au Nigeria.

Tableau 1:Production en tonnes de fèves de cacao

Chiffres 2006

Pays producteurs

Production en tonnes

Pourcentage

Cote d'Ivoire

1 400 000

34,5 %

Ghana

734 000

18 %

Indonésie

580 000

14,3 %

Nigeria

485 000

12,0%

Brésil

99412

8,9 %

Cameroun

164 553

4,1 %

Togo

73 000

1,8 %

Papouasie-Nouvelle-Guinée

42 500

1,1 %

Mexique

8 153

0,2 %

Autres pays

52 960

5,2 %

Total

406327

100 %

Source:( Archive de la société Esco-Kivu, consulté en février 2015)

7) Exportations et importations de cacao

Les exportations de fèves de cacao se sont élevées en 2008/09 à 2,3 millions de tonnes (pour 3,5 millions de tonnes produites); c'est ainsi près de 65 % de la production mondiale exportée. Les principaux exportateurs de cacao sont les mêmes que les producteurs à l'exception notable du Brésil et la Malaisie qui transforment une part non négligeable localement. Grâce à des implantations locales, les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique sont des acteursimportants.

Les principaux importateurs de fèves de cacao sont les pays industrialisés du Nord qui concentrent plus de 80 % de la consommation des produits issus des fèves de cacao. Les transactions (le plus souvent sous forme de fèves fermentées et séchées) se font principalement des pays du sud vers les pays du nord (Europe, États-Unis, Japon où se réalisent 'essentiel des broyages). Il existe deux marchés pour l'achat de cacao : la bourse deLondres et celle de New York. La filière de cacao est supervisée mondialement par 1TCCO (International Cocoa Organization) et le texte faisant référence est « l'Accord international de 2001 sur le cacao ». Cet accord a été renouvelé régulièrement; la dernière fois en juin 2010.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery