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L'afrique centrale face a la problematique de la securite alimentaire: la lutte contre l'insecurite alimentaire dans la zone cemac pendant la periode 2003 a 2015

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par Ghislaine Stéphanie PEFOUWO TSAMO
Institut des Rélations internationales du Cameroun - Master en Rélations Internationales 2016
  

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2-Les actions politiques en faveurs de la sécurité alimentaire sur les plans nationaux

Au niveau national, plusieurs Etats s'attèlent à revoir leur politique agricole nationale en droite ligne avec les programmes contenus dans le NEPAD. On peut ici prendre l'exemple des Etats du Cameroun, de la RCA et du Gabon.

Le cas du Cameroun qui, non seulement à adopté le programme mais aussi, conformément aux articulations du PDDAA, à revue sa politique nationale de sécurité alimentaire, intégrant les grands axes que présentent le programme en vue de lutter contre la sous-alimentation sur le territoire camerounais. L'Etat du Cameroun dans la formulation de sa vision pour 2025-30, se promet d'atteindre les résultats des OMD même si c'est en retard. Or l'objectif 1 des OMD c'est la réduction de la faim et l'objectif 8, la lutte contre la pauvreté. Donc indirectement, le Cameroun s'engage à lutter contre l'insécurité alimentaire et la pauvreté. Aussi, dans le document de stratégie pour la croissance et l'emploi (DSCE), du Cameroun, il est stipulé que, « Après l'adoption en 2005 de la stratégie de développement du secteur rural et les résultats mitigés atteint lors de sa mise en oeuvre, le Gouvernement entend lancer un vaste programme d'accroissement de la production agricole en vue de satisfaire non seulement les besoins alimentaires des populations, mais également des agro-industries» (DSCE- Cameroun de 2010). A cet effet, le Cameroun a établi un programme pour relancer les secteurs du coton, de la volaille, du café et des céréales au Cameroun. En 2010 un plan de relance quinquennal de 39,6 millions d'euros visant à augmenter la production à 125 000 tonnes, en remplaçant les plants âgés par des variétés améliorées, en fournissant une meilleure formation aux agriculteurs et en promouvant une meilleure utilisation des engrais et des équipements plus modernes a été adopté par le gouvernement camerounais. Des politiques visant à protéger le secteur de la volaille ont été mise sur pied33(*).

A côté du cas du Cameroun, on pourrait parler de la RCA qui, elle aussi en 2011 à signé le PDDAA dans l'optique d'accroitre sa production agricole (agritrade, le commerce ACP analysé et décrypté, Afrique centrale : enjeux liés au commerce agricole, Note de synthèse 2012). En 2014, le rapport du FAO estimant le niveau des récoltes et évaluant la situation alimentaire en général de la RCA, indique que suite à la crise politico-militaire qui a miné le pays depuis 2012, entrainant une baisse de 37% du PIB national et 46% de la production agricole, de l'élevage, de la pêche et la chasse, il est noté qu'en 2014, la production vivrière a baissé de 58% par rapport aux années avant la crise, mais à augmenter de 11% en 2013 grâce à l'augmentation de la production de manioc.

En 2011, le Gabon au côté de la RDC a adopté des programmes et des lois qui pourraient aider à promouvoir le développement de l'agriculture. Dans le cas du Gabon, compte tenu de la hausse des prix ainsi que de leur volatilité, le gouvernement du Gabon a préparé un Programme agricole de sécurité alimentaire et de croissance (PASAC) qui entend créer un « secteur agricole compétitif au travers de l'augmentation de la production locale, des exportations, d'un meilleur accès au financement et d'un accent particulier sur les zones rurales sous-développées. En outre, le ministère de l'Agriculture a réservé 34 milliards FCFA (51,8 millions €) pour financer les investissements agricoles et agro-industriels, ainsi qu'un fonds de garantie agricole de 900 millions FCFA (1,4 million €) ». Ce programme servirait à compléter celui de 2008, le projet de développement agricole et rural (PDAR)34(*).

D'autre part, de 2011 à 2012, il a été noté dans la région, une augmentation de la production des céréales dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) qui sont le Cameroun, le Congo, le Tchad, la RDC et Sao tomé et principe, passant de 3.5 à 3.6 millions de tonnes en 2010, même si cet augmentation ne fut plus enregistré en 2011. Suite à ces nombreux efforts consentis par les gouvernements de l'Afrique centrale pour lutter contre l'insécurité alimentaire dans la région, les résultats restent très peu satisfaisants.

Ceci étant, les Etats de la CEMAC ne se sont pas arrêtés à ces programmes ci-dessus mentionnés mais, ont conciliés d'autres mécanismes bien que n'étant pas les principaux, pour enfin réduire le taux de malnutrition dans la sous-région.

* 33Agritrade, « Afrique centrale : enjeux liés au commerce agricole », Note de synthèse, octobre 2012, P.4-5. www.agritrade.cta.int, (22 septembre 2016 à 12h30).

* 34 Agritrade, Op.cit.p.6.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams