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L'afrique centrale face a la problematique de la securite alimentaire: la lutte contre l'insecurite alimentaire dans la zone cemac pendant la periode 2003 a 2015

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par Ghislaine Stéphanie PEFOUWO TSAMO
Institut des Rélations internationales du Cameroun - Master en Rélations Internationales 2016
  

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Section 2 : les limites de la sécurité alimentaire en CEMAC.

Au sein de l'ensemble CEMAC, l'échec de la mise en place d'une sécurité alimentaire jusqu'à l'heure actuelle relève de plusieurs facteurs qui peuvent être grouper en deux ensembles savoir, les limites d'ordre général c'est-à-dire relevant des facteurs qui sont du commun, ordinaire et les limites de l'ordre de l'intégration, qui existent à cause de la faiblesse de l'intégration au sein de la CEMAC.

Paragraphe 1 :Les limites d'ordre général.

Sous cet ensemble, il sera étudié les limites d'ordre économique, la compétence économique de la sous-région à mettre en place les politiques et programmes de sécurité alimentaire au sein de la région, sans faire fi des limites d'ordre écologique, sécuritaire.

A- Les limites d'ordre économiques.

Produire est important dans la marche pour la lutte contre l'insécurité alimentaire. Pour cela, il faut y mettre les moyens tant physiques qu'économique. L'Afrique centrale regorge d'une population jeune et forte capable d'être placer au service de la production agricole. Mais à cette force physique, il y'a le volet économique qui est le socle de cette démarche. La lutte contre l'insécurité alimentaire en Afrique centrale fait face à plusieurs entraves économiques dont seulement deux nous intéresse dans le cadre de cette étude : l'indisponibilité des financements appropriés et la gestion des ressources allouées au secteur agricole.

1-L'indisponibilité des financements appropriés.

La CEMAC a connu pendant la période 2003-2012, une forte croissance économique qui l'a placé au rang de deuxième en Afrique. Le PDDAA stipule dans son objectif que le développement agricole devrait être financé à valeur de 10% par les budgets nationaux. En se basant sur les données économiques que donnent les sondages en CEMAC depuis la mise sur pied du PDDAA et des PRSA, le financement du secteur agricole par les Etats de l'espace était bien possible. Mais il ressort de l'échec constaté que ces derniers n'ont pas pu financer à la valeur requise pour le développement de leurs agricultures.L'avènement des PAS a apporté en Afrique, une tendance selon laquelle, le bailleur de fonds dispose de comment sera utilisé ses fonds. Ce principe est encore plus tranchant dans le domaine de l'agriculture de ce que la plus part de ces bailleurs de fonds sont des pays industrialisés et poussent les Etats africains à produire des matières premières pour leurs usines de transformation.

En effet, les aides pour accroitre la production agricole en Afrique Centrale sont attribuées chaque année. Mais il se pose le problème constant de « l'aide liée ». La question des financements appropriés se pose constamment. Il est dit que les productions agricoles en Afrique centrale sont insuffisantes pour satisfaire les besoins des populations, mais ce qui ne se dit pas c'est que les Etats de la sous-région même si ce n'est pas tous les Etats, sont des producteurs agricoles. Le Cas du Cameroun et le Tchad sont des exemples. Le problème qui se pose est que les cultures agricoles dans la région portent à près de 70% sur les cultures de rentes, qui sont exportés. Les investissements dans le secteur vivrier sont très faibles, la conséquence de cela est la faible productivité.La CEEAC dans son rapport de 2008 à relever que les cultures vivriers en Afrique centrale étaient totalement produits par les petits agriculteurs sur de faibles étendue de terre ce qui justifie l'insuffisance sur le marché. Il est par contre relevé que d'énormes subventions sont faite pour la production du coton, du cacao, du café comme le révèle la revue AGRITRADE pour le cas du Cameroun qui est considéré comme le grenier de l'Afrique centrale. Près de 10,7 millions d'euros de
subventions versés aux producteurs locaux seront engagés dans la promotion de la transformation locale de coton brut.De la même manière, afin d'ajouter de la valeur à la production de coton, l'Association des producteurs de coton africains (APROCA), avec le soutien de l'AFD, a lancé un projet pour le développement du coton commerce équitable et du coton biologique en Afrique de l'Ouest et centrale, y compris au Cameroun63(*). Face à cela, est-il encore nécessaire de ses poser la question sur les raison de l'insécurité alimentaire dans la sous-région si, comme le Cameroun, les autres Etats passent leur temps à privilégier la production de leurs marchandises, plutôt que les aliments des populations ?

Bien qu'il soit un peu compliqué pour les Etats de financer leur développement agricole, ils perçoivent qu'à même des fonds des donateurs extérieurs en plus du peu qu'eux même budgétisent pour financer l'agriculture mais ces financements souffrent d'un problème de mauvaise gestion et se retrouvent la plupart du temps dans les comptes des particuliers.

* 63 Agritrade, juin 2012, Op.cit.p.5.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore