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L'afrique centrale face a la problematique de la securite alimentaire: la lutte contre l'insecurite alimentaire dans la zone cemac pendant la periode 2003 a 2015

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par Ghislaine Stéphanie PEFOUWO TSAMO
Institut des Rélations internationales du Cameroun - Master en Rélations Internationales 2016
  

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B-Production et consommation des produits locaux.

Produire et consommer locale est un enjeu à ne pas négliger dans cette démarche. Produire n'est pas suffisant, il est important de se rassurer que ce qui est produit est consommer sinon, on serait en train de faire du gaspillage et ce serait une perte de temps que de produire. Or il est certain qu'un peuple ne peut sécuriser son alimentation s'il n'est pas productifs et s'il n'est pas souverain alimentairement, comme le révèle plusieurs exemples des pays qui ont eu leur sécurité alimentaire uniquement par le moyen de la production agricole à l'exemple de la Chine et de l'Union Européen.

1-La production locale.

La population de l'Afrique Centrale s'accroit très rapidement. A cette croissance devrait être associé une production agricole proportionnelle à l'expansion des populations. Pour cela, il faudrait assurer un équilibre population ressource en jouant sur la disponibilité des terres cultivables par rapport à l'expansion des populations. Ce rapport permettra de déterminerles disponibilités alimentaires. Plus ce rapport sera élève, moins il y'aura les disponibilités alimentaires et vice-versa (Fiche technique du SMA P. 42). Ce rapport peut être minimisé vu les importations ou des échanges entre les Etats de la région. Alors, il est important de considérer le rapport régional terre/habitant et veiller à ce qu'il ne tombe en dessous de la valeurs minimale critique bien que inconnue pour le moment et naturellement, à condition aussi que la population d'un pays pauvre en terre ne soit pas tributaire pour survivre des ressources en terre et en eau locales essentiellement ( fiche technique SMA, p.43). Cette portion de texte fait figure de la possibilité des importations pour alimenter les populations mais dans un cas particulier, lorsque ces deniers sont pauvres en terre ce qui n'est pas le cas en Afrique Centrale. Par contre, il prescrit la culture des sols c'est-à-dire le développement de l'agriculture en fonction de l'expansion des populations.

Il est important que les populations prennent conscience de leur participation dans cette lutte contre l'insécurité alimentaire, et cela ne peut se faire sans la contribution des Gouvernements. On ne saurait empêcher à un peuple de se multiplier sauf si on décide d'appliquer le malthusianisme qui est chose impossible en Afrique. Le seul moyen qui s'impose pour garantir aux populations une sécurité alimentaire, est de se rassurer que le développement de l'agriculture est fonction de l'expansion des populations. Cette stratégie, les économistes chinois l'ont perçu et l'on recommandé à leur Gouvernement et c'est en train d'être mis sur pied. En fait, ils ont fait un constat selon lequel la population chinoise ne pouvait vivre uniquement des importations sans atteindre un certain niveau d'autosuffisance alimentaire qui passait par la production agricole. Pour cela, il fallait que la Chine cultive 2,1 milliards de mu3or, elle ne disposait que de 1,8 milliard de muce qui veut dire qu'elle devait cultiver 13% de ses terres à l'étranger. Actuellement, la Chine est entrain d'acheter les terres agricoles en Afrique pour y développer son agriculture et nourrir ses populations sans plus les exposer aux produits importés majoritairement fait de matières contenant les OGM, et ainsi assuré une véritable sécurité alimentaire pour ceux-ci. Un exemple que les Etats de l'Afrique centrale devraient copier au lieu de céder leur terre pour ensuite acheter les aliments sur le marché. Il est d'autant plus important que les Etats soient à mesure de produire en grande quantité. Car certains produits agricoles servent à la fois à la nutrition de l'homme que pour l'élevage. Chose qui n'est pas du tout impossible si les gouvernements écoutent le sentiment des agriculteurs qui pensent que les politiques agricoles doivent encourager la production et l'utilisation de produits locaux et doivent tendre à améliorer l'accès aux marchés nationaux et régionaux en Afrique, notamment à l'amélioration du réseau routier, de l'accès à l'eau et des services de santé68(*). En le faisant ainsi, les agriculteurs pourraient produire suffisamment pour satisfaire à la demande.

* 68 France diplomatie, « Le développement de l'agriculture en Afrique: appui aux agriculteurs et au NEPAD », 2015.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery