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L'afrique centrale face a la problematique de la securite alimentaire: la lutte contre l'insecurite alimentaire dans la zone cemac pendant la periode 2003 a 2015

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par Ghislaine Stéphanie PEFOUWO TSAMO
Institut des Rélations internationales du Cameroun - Master en Rélations Internationales 2016
  

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Section 2 : les perspectives du point de vue de l'intégration et sur le plan national.

L'aspect communautaire dans la lutte contre l'insécurité alimentaire dans l'espace CEMAC est très important pour le succès de cette entreprise. Il est évident que depuis le sommet sur la sécurité alimentaire de 1996, plusieurs mobilisations communautaires ont été effectuées, en vue de parvenir à cet idéal. Mais, les résultats pour l'échéance 2015 qui avait été fixé lors de ce sommet, fait état de ce qu'il reste encore bien de chose à faire dans ce domaine et surtout dans le domaine de la consolidation de l'intégration dans la région. Quelques perspectives s'imposent donc dans ce cadre concernant des domaines précis comme celui de l'économie et de la juridiction communautaire dont, politique. En plus de l'action communautaire, les Etats doivent individuellement s'impliquer au plan national dans cette activité.

Paragraphe1 : Les perspectives sur d'un point de vue national.

Les actions nationales dans la lutte contre l'insécurité alimentaire en Afrique centrale, ne sont pas à négliger mais plutôt à regarder de près dans cette marche, car les Etats sont les zones d'application des lois communautaires et doivent mettre un peu du leurs afin que toute démarche communautaire se solde par une réussite. Sur ce point, dans le contexte de lutte contre l'insécurité alimentaire qui mine la sous-région, il est important que sur le plan national, il y'ait un investissement des Etats dans le développement du secteur agricole en plus de ce que les politiques nationales édicter doivent être en faveur du développement de l'agriculture.

A- L'investissement de l'Etat dans le développement du secteur agricole.

Il est important que les Etats s'investissent individuellement pour mettre sur pied une sécurité alimentaire qui est fondé sur l'autosuffisance alimentaire. Le retrait ou l'abstention des gouvernements dans le développement de l'agriculture ne pourra qu'envenimer les choses. L'Etat à un rôle centrale dans ce processus et cela passe par la gestion générale des affaires qui ont trait à l'agriculture et la formation des agriculteurs.

1-La gestion d'un point de vue général.

Le rôle de l'Etat est très important dans la mise en place d'une agriculture audacieuse et capable de relever les défis de l'insécurité alimentaire dans la sous-région Afrique Centrale. Pour cela, il y'a un certains nombres d'actions que les gouvernements vont mettre en place afin de garantir cette finalité.

D'abord, il est important que les Etats mettent sur pieds les moyens garantissant les prêts aux agriculteurs. Si cela ne peut pas se faire par le moyen des banques, il pourrait se faire par le moyen des caisses d'investissements. Les gouvernements devront se rassurer que les prêts accordés aux agriculteurs, sont à intérêts minimum, facilement remboursable. En plus, il faudrait que les Etats organisent le système foncier. La transformation des exploitations agricoles suppose une politique foncière qui permette d'accroître leur taille. Pour cela, il faut favoriser la sortie de l'agriculture des personnes qui ne peuvent en vivre même avec des activités et des revenus complémentaires. Une politique foncière de grande ampleur, y compris une nouvelle législation foncière et la création d'institutions chargées de sa mise en oeuvre est indispensable. Cette politique doit comporter des règles empêchant que les ruraux ne soient dépossédés de leurs terres par des investisseurs urbains disposant de capitaux et pouvant acheter les terres à des prix très bas. La création d'un marché foncier transparent et la mise en oeuvre d'un droit de préemption pour les paysans au niveau sans doute de la communauté rurale sont aussi nécessaires69(*).

En outre, il faudrait penser à favoriser l'émergence de ce qu'on pourrait appeler une nouvelle ruralité. L'Afrique compte des milliers de villages. On peut difficilement envisager de les doter de tous les infrastructures et services auxquels aspirent les populations. La politique d'aménagement du territoire devrait favoriser le développement d'un tissu de bourgs ruraux qui offriraient aux paysans l'ensemble des services et infrastructures de base pouvant inciter au développement d'activités économiques et sociales en milieu rural. Les Etats devraient aussi prioriser leur interconnexion par des réseaux routiers et ferroviaires car,Un pays mal relié aux pays environnants, constitue un handicap pour l'ensemble de l'économie nationale, y compris l'économie agricole. Le développement d'infrastructures ferroviaires, routières et de télécommunications avec les pays voisins permettraient doncà l'agriculture de pouvoir compétir avec celle des pays de la sous-région70(*).

* 69Seck Op. Cit.p.7.

* 70Seck, Op. Cit.p.8.

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