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Dimensionnement des pompes de puits d'eau des quartiers residentiels de Kolwezi

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par Junior Tshikmas
Institut superieur technique et commercial - geologie et mines 2016
  

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    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

    MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE INSTITUT SUPERIEUR TECHNIQUE ET COMMERCIAL

    « I. S. T.C KOLWEZI »

    Agrée par l'arrêté N o ESU - CAB - MIN - 041 / 93 du 28 / 09 / 1993

    Département de Géologie et Mines

    DIMENSIONNEMENT DES POMPES DE PUITS

    D'EAU DES QUARTIERS RESIDENTIELS DE

    KOLWEZI

    Cas de la station de pompage MUTOSHI en vue

    de l'alimentation en eau vers le quartier JOLI

    SITE/RVA

    Travail présenté et défendu par TSHIKANDJI MASEHO Junior en vue de l'obtention du grade d'ingénieur technicien Géomineurs.

    Promotion : G3 Géologie et Mines

    Février 2017

    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

    ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

    INSTITUT SUPERIEUR TECHNIQUE ET COMMERCIAL
    « I. S. T.C KOLWEZI »

    Agrée par l'arrêté N o ESU - CAB - MIN - 041 / 93 du 28 / 09 / 1993

    Département de Géologie et Mines

    DIMENSIONNEMENT DES POMPES DE PUITS D'EAU DES QUARTIERS RESIDENTIELS DE KOLWEZI

    (Cas de la station de pompage MUTOSHI en vue de
    l'alimentation en eau vers le quartier JOLI SITE/ RVA)

    Présenté par : TSHIKANDJI MASEHO Junior Promotion : G3 Géomines

    Dirigé par : Ass. Ir. civil KAPENDA MUKONKI Johnny

    Février 2017

    EPIGRAPHE

    I

    « L'eau est le plus beau présent que l'homme peut offrir à son prochain, raison pour laquelle la condition de vie des gens en dépend... »

    (Tshikmas Junior)

    DEDICACE

    II

    L'accomplissement de cet ouvrage n'a pas été le fruit ni juste la participation de mes propres efforts, il a reçu la coopération de plusieurs personnes dont il serait stérile de manifester mon désaccord.

    A Dieu le père Tout Puissant qui nous a protégés et qui nous protège contre les attaques de l'ennemi en tapissant de son sang le chemin que l'on entreprend et en nous mettant sous l'ombre de ses ailes. Je célébrerai ton nom par des cantiques, je t'exalterai par des louanges afin que le monde voit briller en moi la gloire que ta grâce ne cesse de me donner.

    A mes très chers parents KAYEMBE Béard et IHEMBA Chatty, vous représentez pour moi le symbole de la bonté par excellence, la source de tendresse et l'exemple du dévouement qui n'a pas cessé de m'encourager et de prier pour moi. Vos prières et vos bénédictions m'ont été d'un grand secours pour mener à bien mes études. Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que vous méritez pour tous les sacrifices que vous n'avez cessé de me donner depuis ma naissance, durant mon enfance et même à l'âge adulte. Vous avez fait plus qu'un parent puisse faire pour que ses enfants suivent le bon chemin dans leur vie et leurs études.

    Je vous dédie ce travail en témoignage de mon profond amour. Puisse Dieu, le tout puissant, vous préserver et vous accordez santé, longue vie et bonheur.

    A mon grand-père TSHIKANDJI LAMBA, ma grand-mère IZUMBO MASEHO et mon oncle LUTSHA KESHIJINA, les mots ne suffisent guère pour exprimer l'attachement, l'amour et l'affection que je porte pour vous. Mon ange gardien et mon fidèle accompagnant dans les moments les plus délicats de cette vie mystérieuse. Je vous souhaite un avenir plein de joie, de bonheur, de réussite et de sérénité.

    Veuillez trouver dans ce modeste travail l'expression de mon affection.

    A tous les membres de ma cher famille, petits et grands qui n'ont cessé guère de m'encourager dans mes différents parcours, KAMOTSHA Trésor, KAYEMBE Djeni, KAYEMBE Chancel, MWEMA Valentin, YAMBO Annie, KAMANA Marlene, KAJI MUJIMBU, MARIA, IZUELA STANY, ATAL Antho, LWIFI FIFI, KAMWANYA TAABU, ILUNGA MWENZE, SENGHOR, BANZE DJEDO, MUTEB BAUDOUIN , SERGE DIUR, ZISELLE, EDOUARD, FUPA Falonne, VUNDULA Kathy, LUKUNA Irène, tantes et oncles, j'exprime à travers ce travail mes sentiments de fraternité et d'amour, et mes

    III

    oncles et tantes, veuillez trouver ma reconnaissance pour tous vos efforts dans ce travail.

    Ils vont également à la famille JEAN-CLAUDE KABOLA et MUTOMBO Micheline pour leurs soutiens, vous m'avez accueilli à bras ouvert dans votre famille, en témoignage de l'affection que je porte à votre égard, je vous dédie ce travail. En témoignage de l'attachement, de l'amour et de l'affection que je porte pour vous, malgré la distance, vous êtes toujours dans mon coeur, je vous remercie pour votre hospitalité sans égal et votre affection sincère, je vous dédie ce travail avec tous mes voeux de bonheur, de santé et de réussite.

    A toi ma future épouse qui fera partie de ma vie ainsi qu'à notre progéniture.

    A mes chers ami(e)s, KAHOZI Médard, TSHIKUT Freddy, BANGALA SUDI, IRUNG Justman, KAZADI Max, BAHATI BUHASHE, Que Dieu réunisse nos chemins pour un long commun serein et que ce travail soit le témoignage de ma reconnaissance et de mon amour sincère et fidèle.

    Je dédie ce travail, fruit de ma franche détermination...

    IV

    AVANT PROPOS

    Au terme de notre formation d'Ingénieurs techniciens Géomineurs et par ce travail qui est le couronnement de plusieurs années de dur labeur et d'abnégation, qu'il nous soit permis de nous acquitter de cet agréable devoir de remercier un nombre important des personnes qui méritent notre profonde gratitude pour leur contribution dans l'élaboration de ce travail et à l'édification de la formation reçue.

    Nos multiples actions de grâces s'adressent à l'éternel Dieu tout puissant de nous avoir soutenus et manifesté sa grâce durant notre parcours universitaire.

    Ma reconnaissance va d'abord et avant tout à Mr. MALINDA (GCM/MGO), Mr. KUMBA (EMI/O), l'Ir. Jonny MUKONKI et l'Ir. KANAMPUBI qui m'ont accueilli à bras ouvert et par la suite de traiter cette recherche. J'aimerais les remercier pour leur grande disponibilité, leurs conseils et suggestions dépassant généralement le cadre de cette recherche. De mon côté, j'espère avoir été à la hauteur de leurs attentes.

    J'aimerais remercier tout particulièrement l'Ir. Jonny MUKONKI pour la direction de cette recherche. C'est un plaisir de travailler avec lui et de discuter sur les différentes méthodes et théories de l'hydrogéologie permettant de dimensionner les pompes avec quelqu'un qui connait à fond son domaine et ayant un intérêt marqué pour l'avancement de ce champ scientifique. J'aimerais également le remercier pour m'avoir fait découvrir et aimer sa passion pour l'exhaure.

    Je remercie mes professeurs et assistants et tout le corps académique de l'ISTC/Kolwezi notamment : Ct. FWAMBA Guillaume le directeur général, l'Ir. KASONGO Gérard l'académique, Mr. MANDE NKULU, Le directeur de finance, Mr. MWANGALALA l'appariteur et l'Ir. ABELINDA Serge, l'Ir. ILUNGA DEBRINCH, l'Ir. KAUTA Vincent, l'Ir. KALAL Evariste, l'Ir. KANAMPUPI Serge, l'Ir. KAMUSALU Guillot, l'assistant KASHALA Serge, l'Ir. KAYEMBE Bertin, l'Ir. MPUTA Isaac, le géologue MUKOMA Jc, l'Ir. MUKONKI Jonny, l'Ir. NUMBI Gauthier, le géologue TETUSA Jiresse, l'Ir. YOMBO Odilon, l'Ir. ZUMBA Zuth etc... comme assistants, vous nous avez toujours réservé le meilleur accueil, malgré vos obligations professionnelles. Vos encouragements inlassables, votre amabilité, votre gentillesse méritent toute

    admiration. Nous saisissons cette occasion pour vous exprimer notre profonde gratitude tout en vous témoignant notre respect.

    V

    Je remercie mes collègues de promotion pour le sens du travail et tout le personnel, dont chacun à leur façon, ont su agrémenter ces longues heures de travail. J'aimerais remercier plus particulièrement : BULUNGU Moise, DALAMBA Marlene, KALALA Mitterrand, KAYEYE Ronsard, KUNDA Jonathan, KASONGO Chriso, KABEY Patrick, KABWE Rocky, KAMWENYI Kami, LUBOYA Sylvain, MWENZE TSHIBANGU, MWEWA Alain, MOFIA Faustin, TAMBWE Don, TUMBURIKA Yanick, TSHIKALA Fiston, PUMBULULA Christian...

    A vous compagnons de lutte qui n'avez pas croisé le bras pendant ce combat acharné et qui ont toujours été proche de moi pour partager joie et peine quotidienne dont nous citons : BAHATI BUHASHE, BANGALA SUDI, IRUNG Justman, KAHOZI Médard, KAZADI Max, TSHIKUT Freddy, TSHOSHA Marc, MAKONDE Cédrick, KABWIT Jean, MUKENG Mathieu, KABANGU Papy, KAMBAJI Gédéon, NGONGO Franck, MUKUMBI Patient, KONDE Armandine, MAKONGA Degold, BASILA Elie, MWANABUTE Olivier, MALETSHI, MATAND Lucien, MAKIBYA Damaris,...

    Je désire sincèrement remercier ma famille (mon père KAYEMBE Béard, ma mère IHEMBA Chatty, mon grand frère KAMOTSHA Trésor, mes petites soeurs Djeni KAYEMBE et Chancel KAYEMBE, mon petit frère MWEMA Valentin) pour leur soutien à plusieurs égards tout au long de mes études. Il est difficile de progresser et d'atteindre ses propres objectifs sans le support de nos proches.

    Je veux également exprimer ma reconnaissance à Mr. Daniel MUTSHAILA pour son aide et sa patience de la correction de ce document (syntaxes et orthographes). Je tiens également à le remercier pour son support, sa compréhension et son encouragement tout au long de mes études.

    Enfin, que tous ceux qui nous ont soutenus de loin ou de près et dont les noms nous ont échappés par inadvertance trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude.

    VI

    ACRONYMES

    ISTC : Institut Supérieur des Techniques et Commerces

    K'ZI : Kolwezi

    GECAMINES : Générale des Carrières et des mines

    SNCC : Société Nationale des Chemins de fer du Congo

    SEP : société pétrolière

    RVA : Régie des Voies Aériennes

    GDM : Groupe des Mines

    KOV : Kamoto Oliviera Virgule

    KZC: Kolwezi Concentrator

    PVC: polychlorure de vinyle

    AO: Atelier ouest

    DGK : Direction Générale des Cadres

    REGIDESO : Régie de Distribution d'eau potable

    MGO : Mines groupe ouest

    EMI : Etudes minières

    RGS : Roche gréseuse siliceuse

    RSC : Roche siliceuse cellulaire

    Table des matières

    VII

    EPIGRAPHE I

    DEDICACE II

    AVANT PROPOS IV

    ACRONYMES VI

    INTRODUCTION GENERALE 1

    0.1. Etat de la question 2

    0.2. Choix et intérêt du sujet 3

    0.2.1. Choix du sujet 3

    0.2.2. Intérêt du sujet 3

    0.3. Problématique 5

    0.4. Hypothèses 5

    0.5. Méthodes et techniques 7

    0.6. Délimitation 7

    0.7. Subdivision 8

    CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES 9

    I.1. Introduction 9

    I.2. Aperçu historique 9

    I.3. Aperçu géographique 10

    I.3.1. localisation 10

    I.3.2. Relief 12

    I.3.3. Synthèse 12

    CHAPITRE II : HYDROLOGIE ET HYDROGEOLOGIE 13

    II.1. Introduction 13

    II.2. Définition des concepts 13

    II.3. Hydrologie 14

    II.3.1. Définition 14

    II.3.2. Etude des paramètres hydrologiques 14

    II.3.3. Bilan hydrologique 17

    II.4. Etudes hydrogéologiques 20

    II.4.1. généralités 20

    VIII

    II.4.2. Les eaux souterraines 20

    II.4.3. Paramètres hydrogéologiques 24

    II.4.4. nature des terrains géologiques traversés 27

    II.4.4. Profondeur finale de l'ouvrage 27

    II.4.4. Captage des eaux 31

    II.4.5. Notions de puits filtrant 33

    II.4.6. Synthèse 47

    CHAPIII : NOTIONS SUR LES POMPES 48

    III.1. Introduction 48

    III.2. Définition 48

    III.3. Différents types de pompes 48

    III.3.1. pompes centrifuges 49

    III.3.2. Pertes des charges 62

    III.3.3. Synthèse 67

    CHAP IV : DIMENSIONNEMENT DU CIRCUIT D'ALIMENTATION 68

    IV.1. Introduction 68

    IV.2. La demande en eau 68

    IV.2.1. Estimation de la consommation 69

    IV.2.2. Variation de la consommation 70

    IV.2.3. Coefficients de pointe pour l'eau potable 71

    IV.2.3. Détermination des maisons à alimenter 72

    IV.3. Détermination des besoins en pompes et accessoires pour le circuit d'alimentation 73

    IV.3.1. Introduction 73

    IV.3.2. Dimensionnement des réseaux de pompage 73

    IV.4. Détermination des puissances et consommation d'énergie électrique 81

    IV.5. synthèse 82

    CHAP V : ASPECTS ECONOMIQUES DE L'ETUDE 83

    V.1. Introduction 83

    V.2. Composantes du coût du projet 83

    V.3. Evaluation du coût de pompage 84

    V.3.1. Evaluation du cout des infrastructures pour RVA 84

    IX

    V.4. synthèse 87

    CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 88

    BIBLIOGRAPHIE 91

    ANNEXES 93

    Table des figures

    FigureI-2 : profil topographique 12

    Figure II-1 : recharge des aquifères 23

    Figure II-3: Modèle de rabattement d'une nappe libre de DUPUIT 36

    Figure II-4 : relation entre les diamètres des outils rotary et les diamètres de tubage 44

    Figure II-5 : PVC pour puits 46

    Figure II-6 : images des crépines 46

    Figure II-7 : massifs filtrants 47

    Figure III-1 : images correspondant aux pompes centrifuges(1) et volumétrique(2) 49

    Figure III-2 : couplage en série 51

    Figure III-3 : couplage en parallèle 51

    Figure III-4 : amorçage d'une pompe centrifuge par une pompe manuelle 52

    Figure III-5 : composition d'une pompe centrifuge 53

    Figure III-6 : Pompe verticale à turbine et à hélice 55

    Figure III-7 : groupe électropompe 57

    Figure III-8 : installation d'une pompe de surface 60

    Figure III-9 : installation d'une pompe immergée 61

    Figure IV-2 : image montrant la source de pompage et le quartier à alimenter 74

    Figure IV-3 : courbe caractéristique et de rendement de la pompe immergée choisit 77

    Figure IV- : point de fonctionnement 80

    Figure IV- : rendement pompe 80

    Table des tableaux

    X

    Tableau II-1: illustration du module pluviométrique de la ville de Kolwezi de 2000 à 2015 18

    Tableau II-2 : valeurs des porosités dans les formations géologiques 25

    Tableau II-3 : valeurs approximatives de K suivant le type de terrain 26

    Tableau II-4 : variation de S suivant le type de nappe (CASTINY, 1967) 26

    Tableau II-5 : log géologique et de forage 28

    Tableau II-6 : caractéristiques des principaux diamètres de tubage (API), d'après MABILLOT,

    1971.

     

    45

    Tableau III-1 : rugosités absolues

     

    66

    Tableau III-2 : coefficient des pertes de charges

     

    66

    Tableau IV-1 : variation de la Hm

     

    76

    Tableau IV-2 : caractéristiques de l'installation

    78

     

    Tableau V-1 : prix d'acquisition du matériel

     

    84

    Tableau V-2: Détermination des coûts des consommations électrique

     

    86

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    INTRODUCTION GENERALE

    1

    L'eau constitue une denrée essentielle dans la vie de tout individu. Donc, sa maîtrise et sa disponibilité en quantité suffisante et en qualité doivent être une des premières préoccupations d'une quelconque agglomération. Mais, l'amenée de l'eau, son traitement, son stockage, et sa distribution, ainsi que l'ensemble des ouvrages d'évacuation, représentent des capitaux considérables à mobiliser.

    L'eau est la source principale de toute vie, c'est pourquoi nous dirons que la population a besoin d'être alimentée, cependant l'absence de l'eau se traduit hélas par des conséquences néfastes sur la population, sa présence au travers la surface du globe, si bien indispensable à la vie humaine et tant d'autres travaux suivant les différents domaines d'exploitation.

    L'eau souterraine est souvent considérée comme la ressource la plus appropriée d'eau potable et ses réserves sont amenées à la surface en réhabilitant les puits ou en creusant des nouveaux forages. Étant une source indispensable à la vie, l'eau souterraine bien qu'elle soit cachée et invisible, est fragile et souvent vulnérable aux nombreuses sources de contamination découlant des activités humaines. Le traitement d'une eau souterraine contaminée peut s'avérer long et couteux, voire impossible dans certains cas. Voilà pourquoi il est impérieux de la protéger adéquatement afin de minimiser les risques de contamination qui la menacent.

    Les eaux de pluie s'écoulent en surface pour former les rivières, cependant une partie des eaux avant de gagner le lit de celle-ci est absorbée par le sol perméable et forme des nappes souterraines qui reposent sur une couche inferieure imperméable. Ces eaux circulent dans le sol et trouvent des issues vers des points bas formant ainsi des sources. Quant aux eaux souterraines, elles se trouvent sous deux conditions (soit des poches enfermées dans les formations imperméables, (roches granuleuses, sableuses, et isolées), il s'agit des eaux fossiles, soit de la porosité des roches et des réseaux des failles et des cassures en communication avec la surface, facilitant les venues d'eau à la surface avec des divers réservoirs aquifères.

    Avec le temps de l'expérience, les hommes ont appris à trouver l'eau dans le sol et à l'exploiter efficacement, les techniques de forage et l'épuisement des puits se sont affinés. Des puits de plus de 1000m jusqu'à 1500m étaient déjà creusés, il y a plus de

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    2

    2000 ans, des galléries subhorizontales étaient déjà percées dans les flancs des collines pour aller chercher l'eau en son sein.

    De nos jours, avec le développement des différentes disciplines scientifiques telles que l'hydrogéologie, nous avons la maitrise pratique des eaux souterraines, ainsi des nombreuses techniques de forage d'eau ont vu le jour avec le progrès technique et industriel.

    En effet, l'eau étant trouvée soit à la surface terrestre, soit en souterraine, ceci importe les études de faisabilité caractéristique de l'hydrologie et l'hydrogéologie, ainsi pour permettre une bonne alimentation en eau du sous-sol, une étude de dimensionnement des pompes (qui est notre préoccupation) devient indispensable dans l'évacuation des eaux souterraines vers la surface par moyen de gravité ou des pompes (moyen plus efficace). On remarque que les pompes immergées sont suspendues à des profondeurs croissantes à mesure de pomper en maintenant toujours une hauteur de sécurité.

    Finalement le fonctionnement des pompes placées dans les puits contribue au pompage d'eau. Les puits de captage d'eau utilisés éventuellement par les habitants de la région devront faire l'objet d'une attention particulière. Le stockage de ces eaux nécessitera un approvisionnement de leur part.

    Notre recherche est une pierre que nous apportons comme contribution scientifique de l'alimentation en eau dans la société. Ce travail aura pour objectif de proposer à cette société le dimensionnement des systèmes d'alimentation par calcul des éléments d'installation des pompes en vue d'alimenter le secteur domestique.

    0.1. Etat de la question

    Dans le but d'éviter les redites, de prélever les failles ainsi que les conclusions auxquelles les autres chercheurs ayant abordé le même thème ont abouti, cette phase de la recherche scientifique nous a été d'une importance capitale.

    Dans cette rubrique, nous retraçons certaines idées sur les travaux de nos prédécesseurs et nous dirons en quoi notre travail est original ou en quoi consiste notre dépassement.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    3

    Ainsi nous voyons des chercheurs tels que J. CAILTEUX 1991, A. FRANCOIS., 1973, CASTANY. G., 1982 « principes et méthodes de l'hydrogéologie » ; KAMULETE, cours d'exploitation des mines à ciel ouvert, 2011 ... ayant bigrement parlé sur le dimensionnement, nous contribuons à ce sujet non seulement un dimensionnement des pompes, mais aussi une alimentation locale de la population en réduisant les cas de risque étant donné que cette dernière en vue de s'approvisionner en eau, doit parcourir une certaine distance dans le but d'atteindre son objectif.

    En fournissant des données hydrogéologiques du sous-sol, nous contribuons de la sorte au développement harmonieux de la ville de Kolwezi.

    0.2. Choix et intérêt du sujet 0.2.1. Choix du sujet

    Dans cette étape-ci importante de la recherche scientifique, nous tenons à faire remarquer que le choix que nous avons porté à ce sujet n'est pas le fait du hasard ou d'une complaisance quelconque. Si nous avons choisi ce sujet : « dimensionnement des pompes de puits d'eau »en considérant le cas de la cité Joli site c'est pour prévenir la population à la recherche de l'eau en lui fournissant une quantité d'eau suffisante à leur besoins et d'éviter le tarissement de la nappe, car l'eau provenant de la nappe étant une réserve hydrogéologique est intarissable.

    0.2.2. Intérêt du sujet

    C'est une étude qui intéresse la population du Lualaba en général et celle du quartier JOLI SITE en particulier dans le cadre d'une alimentation en eau d'une manière particulière les puits.

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    0.2.2.1. Intérêt personnel

    L'intérêt qui nous a animé à faire l'étude de dimensionnement des pompes de puits d'eau est réalisé de manière tout à fait différente, ce qui dépeint des conditions telles que :

    ? Lutter contre les catastrophes que peut subir le puits tel que le retour en soi de

    la roche dans le puits.

    ? Déterminer la vitesse de circulation

    ? Déterminer les diamètres des conduites

    ? Installation de la pompe (tubage)

    0.2.2.2. Intérêt scientifique

    L'intérêt scientifique reste le même c'est-à-dire celui de répondre aux exigences académiques ou aux autorités académiques qui se sont dévoués pour accompagner l'étudiant tout au long du cursus universitaire afin de fournir à la fin un travail de fin cycle (TFC) digne et cohérent, et livré un fini apte aux formations acquises sur le marché d'ingénieur.

    0.2.2.3. Intérêt social

    L'eau très présente sur notre terre et indispensable à la survie de tout être vivant, animal ou végétal, n'est pas un liquide banal. Elle reste inaccessible par une portion importante de la population Lualabaise en général et du quartier Jolie site en particulier.

    La quantité d'eau consommée par les hommes pour satisfaire leurs besoins domestiques, industriels et agricoles augmente d'année en année. Une grande partie de cette eau est prélevée dans les rivières, les fleuves et lacs, les mines (exhaure), d'autres pompées dans le sous-sol et traitées pour l'alimentation du secteur domestique.

    D'où à travers le présent travail, nous faisons comprendre à toute la population de cette contrée désirant avoir l'eau du sous-sol de doter l'ISTC/K'zi des premiers

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

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    éléments d'études hydrogéologiques pour sa banque des données naissante pour la ville de Kolwezi.

    0.3. Problématique

    La problématique n'est qu'un ensemble des problèmes qui concernent un sujet. Le mauvais traitement de l'eau souterraine peut entrainer des désordres multiples lors du pompage de l'eau dont la modification du fonctionnement hydrogéologique par le fait que le niveau piézométrique varie d'un temps à l'autre et l'écoulement à vide dans les conduites.

    Les eaux souterraines étant d'origine météoriques qui s'infiltrent et qui peuvent former des nappes phréatiques ou, si la structure géologique le permet, atteindre la profondeur plus importante ; d'autres emprisonnées dans certaines formations géologiques, c'est le cas des eaux connées, qui constituent un réservoir potentiellement utilisable comme source en eau. Cependant cette eau est souvent trop minéralisée pour être directement utilisable et dans certains cas extrême, elle est une source de contamination importante de l'environnement, tout cela impose une véritable gestion de l'eau souterraine [FABRIOL, gestion de l'eau souterraine, P].

    En effet, après avoir trouvé utile de nous pencher pour ce travail, une multitude des questions nous est parvenu pour pouvoir traiter le présent sujet.

    Notons cette dernière se base sur les interrogations suivantes :

    V' Comment les réserves d'eau sont-ils alimentés ?

    V' Pourquoi le quartier Jolie site a été le champ d'investigation du présent sujet ?

    V' Quel débit nécessaire faut-il pour alimenter la cité ?

    0.4. Hypothèses

    Par définition, elle est une supposition que l'on se fait d'une chose possible et dont on tire une conséquence. L'hypothèse est autrement-dit une idée directrice, une tentative d'explication des faits ou début de la recherche destiné à guider

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

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    l'investigation et à être abandonnée ou maintenue d'après les résultats de l'observation.

    Travaillant sur d'impacts que peuvent poser les installations des pompes de puits, nous proposons ce qui suit :

    V' la notion de « gisement » ou de « réservoir » d'eau souterraine implique son exploitation possible (par exemple par pompage) en vue de l'alimentation en eau d'une usine ou d'une agglomération. Les gisements d'eau souterraine sont appelés aquifères (une formation hydrogéologique qui contient l'eau + l'air + roche). La surface piézométrique indique le niveau de l'eau dans le sous-sol, elle correspond à la pression hydrostatique de la colonne de l'eau. Lorsque cette surface se situe à l'intérieur de l'aquifère, la nappe est dite libre. Si cette surface est située au-dessus de l'aquifère, l'eau est bloquée sous pression, la nappe est dite captive.

    V' Nous avons trouvé utile de nous pencher pour ce quartier pour une raison à savoir : comme nous l'avons dit précédemment, cette cité n'a pas été choisie au hasard, la raison en est que, depuis que cette cité existe, pour trouver l'eau la population souffre et suite à cette insuffisance d'eau, un bon nombre des personnes est ravitaillé par des puits privés, une partie par la société WOLD VISION( qui n'est plus opérationnel) et quelques puits équipés des pompes par le gouvernement provincial (non encore opérationnel). Vue la superficie de la cité, ces différents puits (énumérés ci-dessus) ne seront pas en mesure d'alimenter, cependant il a été à notre devoir en tant que chercheur d'aider cette population à bénéficier l'eau de la nappe à moindre distance ; d'où à travers ce sujet nous contribuons à notre gouvernement aussi bien qu'à la population de JOLIE SITE une alimentation en eau potable à travers les puits.

    V' Le débit sera déterminé en fonction du nombre de la population soit par estimation du nombre des ménages (maisons) ou passer par un recensement ou encore il sera déterminé par une bibliographie du site tout en sachant quelle quantité d'eau qu'une personne peut consommer par jour suivant les normes internationales ou locales.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

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    0.5. Méthodes et techniques

    Tout travail scientifique exige l'usage d'une demande méthodologique qui puisse permettre au chercheur de collecter, d'interpréter et d'analyser les données qu'il aura à recueillir. Ainsi dans ce travail nous avons fait recours aux méthodes et aux techniques.

    Ainsi la méthode est considérée comme étant un ensemble d'Operations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à étudier la vérité poursuivie pouvant être démontrée ou vérifiée.

    Notre objectif est d'alimenter la population en eau potable ainsi, Ce présent travail étant une synthèse bibliographique et quelques sources orales et sites internet (google earth), s'appuie sans doute sur plusieurs ouvrages dont d'autres scientifiques et chercheurs qui ont travaillés dans ce domaine, ce qui fait rappel à la documentation. Tel a été notre moyen utilisé pour la collecte des informations (données).

    Nous avons opté dans ce travail les méthodes suivantes :

    ? La méthode bibliographique ? La méthode déterminative

    0.6. Délimitation

    Délimiter une étude c'est en préciser le champ d'investigation ainsi que sa temporalité, ces deux éléments autrement indispensables à sa « contextualisation ».

    Ayant fait tout ce qui précède, nous avons donc doté la présente étude d'une double délimitation spacio temporelle afin de lui rendre toute la pertinence scientifique et qui lui est requise. C'est pour ce faire que nous avons retenu la cité de JOLI SITE comme étant notre champ d'investigation a raison de l'importance autrement exponentielle du phénomène : « dimensionnement des pompes de puits d'eau cas du station de pompage MUTOSHI vers le quartier JOLI SITE RVA». par ailleurs, notre étude porte sur une période de temps allant de l'année 2015 à 2016, période qui nous semble présenter avec cette crise socio-économique aigue que connait notre province, l'ampleur de l'eau comme source de toute vie aisée dans une

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    8

    société est donc primordiale à l'homme, puisque des milliers des gens pourraient en avoir l'intérêt et s'investir pour la fabrication des certains articles.

    0.7. Subdivision

    Toute production scientifique digne de ce qualificatif, requiert pour sa cohérence logique et sa pertinence relative entant qu'oeuvre de « science », une structuration synthétique conséquente. Celle-ci énonce et annonce schématiquement les grandes lignes de matière que comporte l'oeuvre produite.

    En vue de mener à bien notre étude, hormis l'introduction et la conclusion générale, nous avons subdivisé le présent travail en cinq chapitres à savoir :

    ? chapitre premier ; description générale de la ville de Kolwezi et de la cité Joli site en particulier, de son historique et son cadre géographique.

    ? chapitre deuxième; concerne les études de l'eau à savoir l'hydrologie et l'hydrogéologie et accessoires de celles-ci.

    ? chapitre troisième ; notions générales sur les pompes ;

    ? chapitre quatrième, il sera question de dimensionner les pompes en passant soit par les différentes méthodes des spécialistes ou par des simulations mathématiques.

    ? chapitre cinquième ; évaluation économique sur les différents accessoires du circuit d'alimentation.

    Ces chapitres constitueront à organiser une approche complète de la population du lieu d'approvisionnement en eau, de la détermination de la quantité d'eau a un débit suffisant

    Ceci dit de manière introductive voyons ce que nous réserve la suite du travail.

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    CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES

    I.1. Introduction

    Comme nous l'avons dit plus haut, le présent chapitre donne un aperçu général de la ville de Kolwezi et de la cité Joli site en particulier dans lequel nous avons mené notre étude. On décrit l'historique et le cadre géographique.

    I.2. Aperçu historique

    On a souvent réduit l'histoire à un rappel des faits passés comme si l'histoire était une science du cimetière, occupée à déterrer les morts. L'histoire est une science vivante qui s'occupe de l'homme qui fait l'histoire. Et d'ailleurs, un fait n'est historique que si l'homme y a joué un rôle. De façon générale, on peut dire que l'histoire est une connaissance du passé humain, son objectif est donc la vie.

    Quant à l'histoire de la cité JOLIE SITE, située dans la ville de Kolwezi (l'un des plus riches bassins minier du Katanga qui doit son existence a l'exploitation du Cu et du Co par la société GECAMINES) qui dans son ancienne configuration se trouve encore non urbanisé ce qui fait de ce quartier une cité puisqu'il est en attente d'être urbanisé c'est-à-dire c'est un milieu encore rural.

    C'est un secteur dépendant du territoire de Mutshatsha (terminal de la ligne électrique de chemin de fer, donc un centre important de la SNCC regorgeant d'importants gisements de Cu, Co, SnO2) et du chef de groupement KAZEMBE séparer par la nationale numéro 39 de la Manika ( ceci à cause de la non urbanisation et des nouvelles communes raison pour laquelle la cité garde son ancienne configuration, celle de rural).

    L'appellation JOLI SITE est due au fait qu'il y a eu apparition des nouveaux lotissements faisant ainsi la différence de l'ancien village MWANGEJI afin d'unir aussi les différents quartiers que constituent cette cité.

    Il est à noter que ce secteur est subdivisé en quatre quartiers notamment :

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

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    MWANGEJI (étant donné qu'a l'origine de cette cité, il y a eu un petit village appelé MWANGEJI d'où cette partie fut baptisée du nom de JOLI SITE MWANGEJI), KAMPI, RVA et enfin SEP ; ceci compte tenu de sa superficie. Pour ce qui est du village MWANGEJI, la distribution des parcelles a été faite en pagaye ce qui a fait de cette partie de la cité non urbanisée mais étant donné que la partie constitue l'autochtonie du secteur, certaines obligations lui étaient requises ; ainsi à travers la demande du chef de groupement aux autorités locales, une immense partie (environ 200m2) lui était réservée afin d'être plus tard le siège des nouvelles agglomérations.

    La délimitation de ces différents quartiers s'explique par des faits tant

    artificiels que naturels ; c'est par exemple le quartier JOLI SITE MWANGEJI d'avec celui de KAMPI séparés par une route menant vers le village MWANFWE( qui fut dans le temps la nationale 39 dû à la déviation du fleuve Lualaba dans sa partie amont afin de faire passer le personnel au travers les barques puisque le pont en ce temps-là était inexistant) ; celui-ci est séparé avec JOLI SITE RVA par le rail et enfin JOLI SITE SEP avec celui de JOLI SITE KAMPI par la nationale 39 et celui de JOLI SITE RVA par le rail.

    La réhabilitation de la route MWANFWE accompagner de la nationale 39 a permis d'émerger la cité en agriculture.

    En attendant l'urbanisation, la cité est actuellement sous la conduite d'un chef de localité avec un secrétaire en collaboration avec le sous-commissariat et 23 chefs de bloc tout chapeauté par le chef de groupement KAZEMBE.

    N.B : la cité est dirigée par un chef de localité parce que comme nous l'avons dit, elle est encore rurale (non urbanisée), l'appellation« chef de quartier » est pour les quartiers urbains et une grande partie de la ville de Kolwezi est encore rurale d'où l'appellation : urbano-rural.

    I.3. Aperçu géographique I.3.1. localisation

    Kolwezi est une ville du sud de la République Démocratique du Congo a l'ouest de Likasi dans l'ex-province du Katanga aujourd'hui chef-lieu de la nouvelle province

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    11

    du Lualaba située à peu près à 1400 mètres sur le plateau de la MANIKA entre la dixième et la onzième parallèle de la latitude sud et entre la vingt-cinquième et vingt-sixième méridien de la longitude Est.

    V' Latitude : 10°43'00'' sud

    V' Longitude : 25°28'00» Est en coordonnées géographiques et 25,46667 en coordonnées décimales.

    La ville de Kolwezi enregistre beaucoup des quartiers actuellement dont JOLI SITE en fait partie situé à 6 kilomètres de la Gare centrale et a 9 km par rapport au site de captage de MUTOSHI à l'Est du centre-ville de Kolwezi.

    Elle est comprise entre les coordonnées Lambert suivantes :

    V' X1 : 304 ° et X2 : 305° Est-ouest ;

    V' Y1 : 44400° et Y2 : 44800° Nord-sud

    Soit

    V' Latitude : -8.1218

    V' Longitude : 23.85204 en coordonnées géographiques.

    Figure I-1 : vue aérienne du quartier JOLI SITE RVA

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    I.3.2. Relief

    Quant au relief ; une grande partie de la cité est plate seulement une vallée s'observe dans sa partie Nord-Est (bassin LUPUNDU et MWANGEJI) séparant ainsi le quartier LATIN de la cité JOLI SITE et quelques érosions qui font de ce coin de la ville une cité a problème du point de vue relief.

    FigureI-2 : profil topographique

    I.3.3. Synthèse

    Dans ce chapitre nous avons parlé des notions générales sur le site dont l'essentiel est de localiser le site sur lequel nous allons alimenter en eau par rapport au site de captage de MUTOSHI et la Gare.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    13

    CHAPITRE II : HYDROLOGIE ET HYDROGEOLOGIE

    II.1. Introduction

    Le présent chapitre introduit les concepts généraux d'une étude sur l'hydrologie, l'hydrogéologie ainsi que les techniques de forage de puits. Nous présenterons les éléments théoriques de l'hydrogéologie permettant de dimensionner les pompes de puits appropriés dans notre domaine d'utilisation.

    II.2. Définition des concepts

    · Forage : Puits de petit diamètre creusé mécaniquement et destiné à l'exploitation d'une nappe d'eau souterraine. Lorsque le puits est destiné à la reconnaissance du sous-sol pour déterminer la constitution d'un gisement minier, on parle plutôt de sondage, bien que les deux mots soient souvent employés indistinctement.

    · Puits : Excavation généralement cylindrique, creusée manuellement, et souvent en partie maçonnée, destinée à atteindre et à exploiter la première nappe d'eau souterraine libre (nappe des puits ou nappe phréatique). Son diamètre varie de 0.25 à 0,80 mètres et sa profondeur varie de quelques mètres ou quelques dizaines de mètres et parfois des centaines de mètres en terrain.

    · Substratum : Terme très général désignant ce sur quoi repose une formation géologique prise comme référence.

    · Calotte glaciaire : Glacier revêtant entièrement un sommet montagneux.

    · Hydraulique : Hydraulique a pour racine le mot grec `hudor' qui signifie l'eau (ou liquide quelconque). L'hydraulique est la science qui étudie le comportement du fluide.

    · Ouvrage hydraulique (ouvrage de captage) : un ouvrage hydraulique est une installation qui permet de puiser l'eau à partir des nappes d'eau souterraine qui se situent sous la surface du sol. Il est composé des composantes telles que le tubage, un couvercle, une pompe, une crépine, des tuyaux de raccordement et un réservoir. Le choix du type d'ouvrage hydraulique adéquat dépend du contexte hydrogéologique local ainsi que des besoins en eau.

    ?

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    14

    Niveau piézométrique : c'est la cote à laquelle ; en un point donné, un forage rencontre la surface libre de la nappe s'il s'agit de la nappe libre ; il est la cote à laquelle le niveau de l'eau vient se stabiliser si la nappe est en charge.

    ? Surface piézométrique : c'est l'ensemble de niveaux en tout point de la nappe. L'utilisation de cette surface dans certaines applications implique que la nappe a un écoulement naturel. Et lorsque la surface piézométrique est la même partout, il n'y a pas d'écoulement, on va parler alors de la surface hydrostatique.

    ? Hauteur piézométrique : c'est l'altitude de la surface piézométrique en un point donné. Cette altitude n'est pas forcement donné en valeur absolue, mais aussi en valeur relative à partir d'un substratum horizontal.

    II.3. Hydrologie II.3.1. Définition

    L'hydrologie est une science qui étudie les propriétés, la distribution et la circulation de l'eau à la surface de la terre, dans les sols, dans les souterrains et dans l'atmosphère.

    II.3.2. Etude des paramètres hydrologiques

    Lorsqu'il pleut, les paramètres « P » se partagent en trois grandes fractures qui sont le ruissellement(R), l'infiltration(I) et l'évaporation ajouté à la transpiration qui forment l'évapotranspiration(ET).

    1. Infiltration

    L'infiltration est la quantité d'eau franchissant la surface du sol. Elle dépend de la géologie ; des précipitations et de la pente du terrain ; lorsque le terrain admet une pente topographique faible, on constate que l'infiltration devient importante.

    I = Pm- R- ETr = 1247,46- 249,49- 1,32 = 996,65mm/an

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    Nous nous intéresserons dans ce travail à "l'infiltration efficace", c'est la fraction de l'infiltration rejoignant effectivement les aquifères, le reste étant absorbé par la végétation ou renouvelle l'humidité intrinsèque du sol. Cette quantité peut être déterminée par la formule d'infiltration efficace cumulée : Ief [LUBIMBI, 2006].

    I ec = 0,13 . Pm - ETr = 0,13 .1247, 46 - 1, 62 = 160, 85 mm/an

    Avec :

    Iec

    Iech=

    mmoy . 30 . 24

    ; [mm/m2. h]

    - Iech: hauteur d'eau horaire qui recharge les aquifères.

    - mmoy: moyenne des mois pluvieux.

    D'après le module, nous avons enregistré 123 mois pluvieux pendant une période de 15 ans d'où la moyenne des mois pluvieux sera :

    mmoy =

    D'où :

    123 = 8, 2 Adoptons 8 mois. 15

     

    Iech =

    160, 85

    8 . 30 . 24 =

    5760 = 0, 03 mm/m2. h

    160, 85

    15

    2. Ruissellement

    Le ruissellement est un écoulement libre superficiel de l'eau, il dépend de la pente et la nature géologique du terrain, des obstacles rencontrés et du degré de saturation du sol.

    Pour le ruissellement, on considèrera 20% des précipitations annuelles par rapport aux pondérations du module.

    D'où :

    R = Pm . 0, 2 = 1247, 46 .0, 2 = 249, 49 mm/an

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    3. Evaporation et évapotranspiration

    Le tour de l'eau à l'atmosphère peut se faire, soit directement par évaporation à partir d'une surface d'eau libre (mer, lac, cours d'eau, etc), soit le plus souvent à partir d'un sol ou par l'intermédiaire des végétaux, on parle dans ce deuxième cas de la transpiration.

    TURC a proposé une formule permettant d'évaluer directement l'évaporation et la transpiration.

    ETr =

    Pm I-mm Pm2 ' an J J0, 9 + L2

     

    L = 200 + 25t + 0, 05t3 = 200 + 25.18 + 0, 05(18)3 = 941, 60 (1247, 46)2

    1556156, 45

    ETr = 0, 9 + (941, 6)2 = 0, 9 + 886610, 56 = 1, 62 mm/an

    Avec :

    - ETr: Evapotranspiration réelle [mm/an] ;

    - Pm : Pluviométrie annuelle [mm] ;

    - t : température moyenne annuelle [°C].

    16

    Les valeurs trouvées par TURC sont à rejeter dans le cas où la zone n'est pas couverte des végétaux. Ainsi l'évaporation et l'évapotranspiration considérer selon ROCHE, pour le bilan hydrologique, on considérera 61% des valeurs trouvées à partir de la formule de TURC.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    17

    II.3.3. Bilan hydrologique

    Le cycle hydrologique est un concept qui englobe les phénomènes du mouvement et du renouvellement des eaux sur la terre. Cette définition implique que le mécanisme régissant le cycle hydrologique ne surviennent pas les uns à la suite des autres, mais aussi concomitants. Le cycle de l'eau est donc l'ensemble des processus de transformation et de transfert de l'eau de la surface de la terre

    Pour connaitre la quantité d'eau de pluie journalière, mensuelle ou annuelle, on se sert d'un appareil appelé « pluviomètre ». L'expression générale du bilan hydrologique est la suivante :

    Pa = R + ETr + J [mm] = 249,49+ 1,62 + 160,85 = 411,96 mm/an

    Où :

    - Pa : la précipitation annuelle ;

    - R : le ruissellement ;

    - ETr : l'évaporation et l'évapotranspiration réelle annuelle ;

    - J : l'infiltration.

    II.3.3.1. Etude statistique des pluies de la ville de Kolwezi

    L'étude du bilan hydrologique nous permet de déterminer les différents afflux pluviométriques qui alimentent la ville de Kolwezi. Ces afflux sont alimentés par l'infiltration efficace et les aquifères présents.

    Nous allons ici étaler dans un tableau des études statistiques de précipitations en millimètre (mm) fait au courant des plusieurs années dans la ville de Kolwezi qui pourront donc nous permettre de comprendre à travers les résultats obtenus, les quantités des pluies ses comportant vis-à-vis à l'infiltration et au ruissellement :

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    Tableau II-1: illustration du module pluviométrique de la ville de Kolwezi de 2000 à 2015

    Sept Oct Nov Dec Jan Fev Mar Avr Mai Ju

    i

    Jul Aoû Pa

    saison 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015

    36,96

    96,99

    71,6

    242,8

    61,94

    4,88

    1185,07

    132,9

    299,5

    237,5

    0

    0

    0

    4,26

    162,7

    440,6

    106,6

    286,7

    1484,56

    125,1

    245,2

    110,9

    0

    0

    0

    2,5

    158,6

    198

    316,5

    209,67

    167,8

    81,18

    1,66

    1378,96

    21,25

    123,3

    101

    0

    0

    78,64

    80,04

    301,8

    206

    1295,08

    205,7

    95,3

    270,2

    57,4

    0

    0

    0

    0

    166,84

    266,43

    135,8

    175,6

    192,6

    32,6

    1289,21

    205,1

    114,24

    0

    0

    0

    0

    7,8

    40,38

    85,75

    910,8

    179,24

    195,45

    137,7

    239,5

    24,5

    0

    0

    0

    0

    65,24

    226,63

    218,89

    218,89

    196,58

    167,6

    390

    37,3

    0

    0

    0

    0

    1521,13

    11,36

    116,6

    32,6

    14,55

    124,35

    220,47

    220,47

    175

    0

    0

    0

    0

    1040,25

    106,9

    202,65

    71,6

    971,88

    0

    245,4

    245,4

    141

    39,5

    0

    0

    0

    0

    34,36

    128,3

    142,8

    80,5

    6,2

    948,56

    23,25

    201,13

    127,71

    127,71

    0

    0

    0

    80,5

    308

    1138,3

    40

    100

    295,5

    212,3

    212,3

    27

    0

    0

    0

    0

    208,3

    336,5

    74,5

    123,5

    150,7

    193,5

    133,5

    111

    0

    0

    0

    0

    1331,5

    108,5

    186,5

    74,5

    152

    227,7

    252,2

    219,3

    104,3

    0

    0

    0

    0

    1325

    78

    208,4

    284,6

    216,2

    176,8

    189

    1278

    0

    125

    0

    0

    0

    0

    29,8

    234,6

    323,8

    168,6

    1565,5

    59,4

    313,5

    215,9

    219,9

    0

    0

    0

    0

    18

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    II.3.3.2. Détermination du module pluviométrique

    Le module pluviométrique est donné par la relation suivante :

    ni=t

    Pm = 1 Pt. pt

    t=1

    Pm= P1

    9

    123 + P2

    9

    123+ P3

    10

    123+ P4

    8

    123 + P5

    8

    123+ P7

    8

    123 + P8

    8

    123 + P9

    7

     
     

    9

    + P10123 + P11

    8

    123 + P12

    8

    123 + P13

    8

    123 + P14

    7

    123 + P15

    8

    123

    19

    = 1185,07 9 + 1484,56 9 + 1378,9610 + 1295,08 8 + 1289,21 8 +

    123 123 123 123 123

    910,8183+1521,13183+1040,25183+971,88173+948,56193+1138,3183+

    1331, 5 8

    123 + 1325128?3 + 1278127?3 + 1565, 5 8

    123

    = 86,71+ 108,63+ 112,11+ 84,23+ 83,85+ 59,24+ 98,94+ 67,66+

    55,31+ 69,41+ 74,04+ 86,60+ 86,18+ 72,73+ 101,82

    = 1247, 46 mm/an

    Avec :

    - Pm: module pluviometrique ;

    - Pt: précipitations correspondant à l'année t ;

    - pt: pondération correspondant à l'année t ;

    - ni: nombre des mois pluvieux.

    Apres cette étude qui englobe l'ensemble des données et consiste à une interprétation des données brutes, on constate que : la saison de 2014-2015 est la plus pluvieuse jusqu'à preuve du contraire de la ville de Kolwezi et vaut 1565,5 mm de pluie et c'est la seule année au contraire la plus abondante tandis que la saison 20052006 est la moins pluvieuse de toutes les autres saisons et vaut 910,8 mm de pluie.

    Notre module pluviométrique annuel « Pm » de 2000 à 2015 retenu dans la ville de Kolwezi est de 1247,46. Le mois enregistrant plus des jours pluvieux est le mois de novembre, décembre, janvier, février, mars. On est arrivé à connaitre le mois le plus pluvieux suite au module pluviométrique de La ville de Kolwezi.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    20

    II.4. Etudes hydrogéologiques II.4.1. généralités

    L'hydrogéologie est la science de l'eau souterraine. C'est une discipline des sciences de la terre qui a pour objectif l'étude du rôle des matériaux constituant le sous-sol et les structures hydrogéologiques (aquifères) et, par acquisition des données numériques par la prospection ou l'expérimentation sur le terrain, de permettre la planification des captages, ainsi que l'exploitation et la gestion de l'eau souterraine.

    ? Les réservoirs d'eau à la surface du globe

    Les volumes d'eau disponibles dans le monde peuvent être estimés de la manière

    suivante :

    + Océans : 97,3% ;

    + Calottes polaires et glaciers : 2,14% ;

    + La fonte de l'antarctique correspondrait à une montée des océans de 65m.

    cette hauteur serait de 6m pour la fonte des glaces du Groenland et de 2m pour

    la fonte de tous les autres glaciers ;

    + Eaux souterraines : 0,61% ;

    + Eaux de surface : 0,009% ;

    + Lacs salés et mers intérieures : 0,008% ;

    + Rivières 0,0001% ;

    + Atmosphère : 0,001%.

    II.4.2. Les eaux souterraines

    Les eaux dans le sol et le sous-sol sont appelées généralement eaux souterraines. Elles proviennent des eaux météoriques qui s'infiltrent et qui peuvent former des nappes phréatiques ou, si la structure géologique le permet, atteindre la profondeur plus importante. Elles peuvent se constituer en nappe libre ou en nappe en charge.

    Elles peuvent aussi provenir des eaux connées qui sont des eaux situées à des très grandes profondeurs de la croûte terrestre (1 à 2 Km). Souvent ces eaux sont

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    21

    salées et existent depuis les formations des roches. Les eaux souterraines peuvent aussi provenir des eaux juvéniles qui sont directement libérées dans le processus magmatique en profondeur. Elles emprisonnent souvent le gaz carbonique [cours de géologie de l'ingénieur, P 66, 2016].

    II.4.2.1. Aquifère et nappe d'eau souterraine

    Un aquifère est une couche de terrain ou une roche suffisamment poreuse (qui peut stocker de l'eau) et préalable (où l'eau circule librement), pour contenir une nappe d'eau souterraine.

    Une nappe d'eau souterraine est donc un réservoir naturel pouvant être extraite (les sources, puits, sondages).

    II.4.2.1.1. Types d'aquifères

    On distingue trois types d'aquifères à savoir :

    1. Aquifère poreux

    L'eau est contenue dans les pores ouverts de la roche et peut y circuler librement (sables, graviers, grès, scories volcaniques etc. la perméabilité est matricielle et on parle de la porosité en petit ;

    2. Aquifère fissurés

    Dans ce type d'aquifère, la circulation des eaux se fait au travers les fissures c'est-à-dire les diaclases, les juins de stratification et les failles. Il faut noter que pour que ces fissures puissent être utiles, il faudra qu'elles soient ouvertes.

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    3. Aquifère karstique

    22

    Sont des systèmes complexes particuliers associant une zone superficielle plus ou moins fissurées et insaturées (en eaux) servant des zones d'infiltrations, et une zone inferieure fissurées, présentant également des conduites des grottes etc.

    II.4.2.1.2.Type des nappes

    a. Nappe libre

    Ou acquière à nappe libre c'est le premier aquifère que l'on rencontre sous le sol, l'absence d'un toit imperméable lui permet de recevoir l'eau sur toute sa surface, tandis que les eaux de fond ne subissent que l'action de pression atmosphérique. Si on crée un puits dans une telle nappe, le niveau de l'eau reste inchangé.

    b. Nappe captive

    Ou aquifère a nappe captive, emprisonnée entre deux formations imperméables, l'eau est sous pression hydrostatique, et cette pression est équilibrée par la pression des pores.

    Lorsqu'un sondage perce le toit de l'aquifère, il se produit une chute de pression dans l'aquifère qui expulse l'eau en remontant du trou de sondage, on parle alors de nappe aquifère jaillissante. Ce phénomène d'artésianisme est fréquent lorsque le niveau piézométrique se situe au-dessus de la surface du sol et surtout dans les formations synclinales.

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    23

    Figure II-1 : recharge des aquifères II.4.2.2. Types des nappes à Kolwezi

    Comme définit ci-haut, l'hydrogéologie de la ville de Kolwezi est fonction de la géologie locale. On distingue deux grandes unités à savoir la série des mines et le plateau de la MANIKA.

    On retrouve les grands et profonds aquifères dans la série des mines selon que la géostructure et la stratigraphie le permet on peut rencontrer des nappes captives et des nappes libres.

    Toute la ville de Kolwezi est quadrillée de l'Est à l'ouest et du Nord au Sud par les différentes écailles de la série des mines dont seules les RGS et les RAT sont peu perméables pour ne pas dire imperméable. Les autres formations du Roan sont toutes très perméables et constitue de la sortes des aquifères capables selon que leurs différentes profondeurs le permet.

    En dehors des nappes rencontrées dans le Roan, Kolwezi seul a eu le grand privilège de se trouver aux pieds du plateau de la MANIKA dont les formations sablonneuses constituent un véritable réservoir d'eau. A la différence avec les aquifères de la série des mines qui peuvent atteindre de centaine des mètres de profondeur, la grande nappe du plateau de la MANIKA ne peut dépasser 100m de profondeur du moins dans toutes les zones ou les captages ont été faits.

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    24

    II.4.3. Paramètres hydrogéologiques

    Le débit souterrain régi par la loi de DARCY (1856), est fonction de la perméabilité ou de la transmissivité, ces caractéristiques peuvent être déterminées au laboratoire ou sur le terrain. A cela nous pouvons ajouter d'autres paramètres tels que le gradient hydraulique, la porosité, le coefficient d'emmagasinement, qui permettent la détermination du volume d'eau que les aquifères peuvent libérer ou le débit permettant un rabattement déterminer.

    1. Porosité « ? »

    C'est le rapport entre le volume des vides et le volume total de la roche. C'est une caractéristique à connaitre car la teneur en eau ne dépend de la composition de l'aquifère et donc directement de la porosité.

    ????

    ? = ???? . ??????; [%]

    Avec :

    - Vv : volume de vide

    - Vt : volume de l'échantillon

    Il est plus intéressant d'utiliser la porosité efficace « ?e » qui détermine le volume

    d'eau extractible de la formation aquifère. Elle se traduit par la relation suivante :

    ????

    ???= ???? ?? ??????; [%]

    Où :

    - ?e : porosité efficace ; [%]

    - Ve : volume de vide efficace ou volume d'eau extractible

    - Vt : volume de l'échantillon

    Ces paramètres exprimés en pourcentage permettent de calculer le volume d'eau

    extractible de l'aquifère, le volume de l'aquifère étant connu.

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    Tableau II-2 : valeurs des porosités dans les formations géologiques

     
     
     
     

    Volume d'eau en litre que peut contenir un mètre cube d'aquifère

    Formations
    géologiques

     

    Porosité efficace [%]

     
     
     
     

    Gravier

    20 à 30

    200 à 400

    Sable grossier

    25 à 30

    250 à 370

    Sable moyen

    20 à 25

    250 à 350

    Sable fin

    15 à 20

    300 à 350

    Sable très fin

    10 à 15

    10 à 100

    Sol argileux

    Très faible

    400 à 500

    2. Perméabilité « k »

    La perméabilité est l'aptitude d'un matériel de se laisser traverser par un fluide sous l'effet d'un gradient hydraulique. Elle traduit le volume d'eau s'écoulant pendant l'unité de temps à travers l'unité de section de l'aquifère, sous un gradient hydraulique égal à 1 et à la température de 20°C. Elle est fonction du diamètre des grains (selon l'expressionK = 100 . ??102) et de la porosité.

    DARCY a déduit expérimentalement, en connaissant la section d'écoulement A, le gradient hydraulique"??", et le dedit "Q" la perméabilité de la manière suivante.

    Q=??.??=>??= ?? ?? ;

    Sachant que : ?? = ??h

    ???? = ??1-??2

    ???? et K = V??

    Q

    K = ??.??

    Avec :

    - Q: debit [m3/??] ;

    25

    - ??: section de l'écoulement [m2] ; - ??: gradient hydraulique.

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    Le tableau suivant donne d'après G. CASTANY (1967), les valeurs approximatives de la perméabilité des différents terrains ainsi que leurs qualifications.

    Tableau II-3 : valeurs approximatives de K suivant le type de terrain

    Perméabilité

    [????/??] ?????? ????-?? ????-?? ??????

    terrain

    Galets ;

    Sables et graviers. Dépourvus d'éléments fins.

    Sables purs ; Sables et graviers, dépourvus d'éléments fins.

    Sable très fins : Silts et mélange de sable et d'argile.

    Argiles
    homogènes.

    qualification

    Très perméables

    perméables

    Peu perméables

    imperméables

    3. coefficient d'emmagasinement « S »

    C'est le rapport entre le volume d'eau libéré et stocker par unité de surface, et la différence de la charge hydraulique dh se mesure par un essai de pompage (sert à documenter le comportement hydraulique des aquifères).

    Il peut être déterminé sur terrain par des essais de pompage dans les puits.

    ???

     

    ?? =

     

    Avec :

    ??? . ??

    - ?v : volume d'eau libère pour un abaissement ?H de la surface piézométrique.

    Tableau II-4 : variation de S suivant le type de nappe (CASTINY, 1967)

    matériaux S

    Gravier

    Sable grossier 20-30%

    25-30%

    26

    Sable moyen

    Sable fin

    Sable très fin

    Sol argileux 20-30%

    15-20%

    10-15%

    Moins de quelques %

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    4. la transmissivité

    27

    C'est la capacité d'un aquifère à donner de l'eau. Elle est également fonction de

    son épaisseur « H » (nappe libre) ou « e » (nappe captive). Elle est déterminée par le

    produit :

    T = K. H ; Ou encore T = K. e ; [m2/s]

    Avec :

    - K : coefficient de perméabilité [m/s] ;

    - H : épaisseur de la nappe libre [m] ;

    - e : épaisseur de la nappe captive [m]

    La transmissivité permet de calculer rapidement le débit Q traversant une section

    transversale d'une nappe de puissance « e » et de longueur « L » sous un gradient

    « H ».

    Q = T. L grad H

    II.4.4. nature des terrains géologiques traversés

    Il convient d'apprécier la stabilité des formations concernées (roches meubles, roches dures), elle présente des discontinuités (fractures, cavités). Pour des terrains alluvionnaires peu stables, on choisira une technique de forage à l'air avec tubage à l'avancement [DETAY 1993]. Dans des cas particuliers, on pourra utiliser le forage rotary à boue (moins recommandée). Pour des terrains consolidés, on choisira un forage à l'air avec possibilité de tuber s'il existe des cavités par exemple.

    II.4.4. Profondeur finale de l'ouvrage

    1. Model d'un ouvrage de captage

    Cet ouvrage est situé dans le site de MUTOSHI.

    Le site de captage de MUTOSHI se trouve sur le lambeau de Kolwezi représenté par les formations géologiques anciennes du katanguien de la série du Roan. Les

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    formations sont principalement siliceuses et carbonatées. Il revient de signaler que ce site vu son potentiel hydrogéologique, constitue le deuxième site de captage après celui de NYOKA. Les anciens sondages Ruwe sur cette écaille mettent en évidence des formations géologiques aquifères constituant de la sorte un grand réservoir d'eau sur le versant d'un synclinal dont les couches ont une pendaison du Nord vers le sud.

    Voici comment se présentent le log géologique :

    · 0 à 23 recouvrements

    · 23 à 27 CMN

    · 27 à 45 RGS

    · 45 à 90 CMN

    · 90 à 135 SDS

    · 135 à 161 SDB

    · 161 à 177 RSC

    · 177 à 196 RAT

    Le suivi de forage et la description des boues de forage nous amène à établir le log géologique réel du terrain transverse lequel a décrire la répartition des tubages entre les crépines et les aveuglés [commission eau potable ville de Kolwezi, 2010]. Ci-dessous le log géologique et le log de forage.

    Tableau II-5 : log géologique et de forage

    0 - 3m Recouvrement

    3 - 106m

    106 - 138m

    138 - 150m SD2a

    RSC

    RSF

    150 - 180m

    180 - 201m D'STRAT

    RAT

    28

    Dans les parois périphérique du puits, des barbacanes sont ouverts, de la traverse de la zone noyée jusqu'au substratum imperméable afin de solliciter toute l'épaisseur de la nappe et d'améliorer la productivité de l'ouvrage. On prend soin de

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    29

    disposer un massif de gravier jouant le rôle de filtre à sable en périphérie de la zone de captage contre les entrées d'eau superficielles par une cimentation annulaire.

    Lorsque la puissance (capacité) de la zone perméable est limitée, il est fréquent que le puits soit foncé avec un cuvelage étanche jusqu'au terrain imperméable, puisque des drains horizontaux rayonnants soient forés dans la tranche la plus productive. Chaque drain est obturé par une vanne ce qui facilite l'épuisement de l'ouvrage durant l'exécution des travaux.

    30

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    Figure II-2 : log géologique final du puits P36

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    31

    Tubage et gravier

    1. Travaux préliminaires :

    - Tubage en acier 31» de 0 à 6m

    - Tubage en acier 24» de 0 à 44 m

    2. Travaux proprement dits

    - Casings :

    - Tubage acier lisse 18» : de 0 à 81m

    - Tubage acier nold 16» : de 81m à 181m

    - Tubage acier lisse 16» : de 181m à 201m

    - Gravier

    - Diamètre : de 0 à 70m

    - Diamètre : 2/10 de 70m à 201mm

    II.4.4. Captage des eaux

    Les captages d'eau ont pour fonction de permettre un approvisionnement en eau de meilleure qualité (et quantité selon le cas) possible des eaux s'écoulant dans le sous-sol, tout en limitant le plus les risques de pollution provenant essentiellement des cours d'eau superficiels et des eaux de ruissellement de la surface.

    Les principaux type de captage se distinguent du fait qu'il s'agit des captages réalisés à l'émergence et ceux qui sont exécutés en pleine nappe.

    1. Captage à l'émergence

    Les sources et les eaux souterraines sont traditionnellement les ressources en eau privilégiées pour l'eau potable, car elles se retrouvent plus à l'abri des pollutions que les eaux de surface.

    Il n'existe pas de modèle standard de captage des sources. Car chaque source possède ses caractéristiques propres à elle. Néanmoins, le captage d'une source doit comporter les aménagements suivants :

    ? Une chambre de captage permettant de collecter les filets d'eau. Elle doit être en maçonnerie dans le cas d'un captage sur terrain rocheux, et elle doit

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    32

    être constituée d'une cavité propre et isolée par un lit d'argile dans le cas d'un captage sur terrain meuble.

    · Un tuyau en PVC pour transporter l'eau de la chambre de captage vers l'installation de stockage de l'eau et de distribution [cours d'alimentation en eau potable, H. AYAA, P3].

    2. Captages en pleine nappe

    Ils se font lorsqu'une nappe ne présente pas d'exutoires apparents ou commodément situés, ou si l'on veut exploiter à un débit supérieur à celui d'émergences qui ne constituent d'ailleurs qu'un trop-plein. Deux principaux procédés de captage sont valables.

    Le drainage horizontal par tranchée, gallérie ou forages horizontaux.

    Le pompage au moyen de forage ou de puits dans les deux cas, le captage peut être complet s'il repose sur le substratum imperméable, ou incomplet s'il n'intéressé que la tranche supérieur de la nappe [cours de géologie de l'ingénieur, P74, 2016].

    II.4.4.1. Différents sites de captage à Kolwezi

    Au cours du temps le changement de champs miniers devenait une difficulté pour continuer le pompage dans les mines abandonnées juste pour besoin d'eau potable. C'est ainsi que la GECAMINES selon la répartition géographique des travailleurs des écailles avait défini ce qui suit :

    · Alimenter la cité KAPATA par deux fronts, celui de l'exhaure de DIMA (DIKULUWE MASHAMBA) et un puits P3 foré spécialement pour l'eau potable ;

    · Alimenter la cite UZK par deux front celui de l'exhaure de KOV et celui du puits P2 et P2 bis UZK ;

    · La cité de MUTOSHI, était alimenté par deux fronts aussi, les puits d'exhaure de la mines à ciel ouvert de MUTOSHI et des puits forés spécialement pour l'eau potable ;

    · La cité LUILU était alimentée seulement par la mine à ciel ouvert de KOV ;

    · La cité de MUSONOIE deux fronts, celui de l'exhaure de KOV et des puits de NYOKA forés également pour l'eau potable. Au cours du temps le puits P69

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    33

    GH viendra s'ajouter pour améliorer le dessert a la cité MUTOSHI. La cité la plus vaste de toutes les citées GECAMINES a Kolwezi.

    ? La cité GECAMINES KOLWEZI alimenté par deux fronts celui de la mine à ciel ouvert de Kolwezi et des puits de NYOKA ;

    ? Les installations GECAMINES à savoir KZC, AO, DGK, HOPITAL, complexe Manika par les puits de KZC ;

    ? Le quartier industriel, le quartier ville commerciale et la cité Manika qui n'étaient pas des cités GECAMINES devraient se faire alimenter par la REGIDESO. Cependant les captages ci-hauts cités donnaient suffisamment de l'eau en grande quantité au point que le supplément était jeté dans la nature. Ainsi la REGIDESO fera une négociation avec la GECAMINES afin que celle-ci lui donne de l'eau quand à elle-même de la distribuer. Ces cités non GECAMINES obtiendront donc de l'eau produites par la GECAMINES mais distribuée et commercialisé par la REGIDESO.

    ? C'est cette situation qui malheureusement continue à gérer la production et la distribution de l'eau dans la ville de Kolwezi.

    II.4.5. Notions de puits filtrant 1. Diamètre

    Un puits filtrant est un ouvrage dont le diamètre est à déterminer en fonction du

    débit escompté et du type de la nappe aquifère à traverser (degré d'altération).

    Normalement un puits filtrant a un diamètre variant de 0,25 à 0,80.

    Pour un débit de :

    V' = 300m3/h correspond un diamètre optimal du puits de 36"

    V' =200 à 300m3/h correspond un diamètre optimal du puits de 22" ;

    V' = 200m3/h correspond un diamètre optimal du puits de 20".

    Le puits filtrant est foré en rotary et revêtu d'un tubage avant d'être équipé,

    ensuite on y place une pompe verticale avec un moteur immergé ou pas.

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    2. Profondeur

    34

    La profondeur d'un puits filtrant est définie d'après le projet d'exploitation élaboré et suivant le niveau de rabattement à atteindre sous le niveau d'exploitation.

    La profondeur du puits filtrant peut atteindre 500m.

    II.4.5.1. Equipement technique d'un puits filtrant

    a. Tubage

    Il est constitué d'éléments télescopiques pour soutenir la paroi du puits. Le forage

    se fait avec un chargement successif de diamètre à chaque nouveau tubage.

    Le diamètre du tubage dépend du diamètre du puits filtrant du débit d'exhaure

    escompté et de l'épaisseur annulaire du filtre.

    Pour un débit de :

    V' = 300m3/h correspond un diamètre de tubage de 20" ;

    V' =200 à 300m3/h correspond un diamètre de tubage de 16" ;

    V' = 200m3/h correspond un diamètre de tubage de 14".

    Un jeu de l'ordre de 25 mm est recommandé entre les corps de la pompe et le

    tubage pour éviter les pertes de charges quadratique qui limiterait artificiellement le

    débit d'exhaure.

    b. Filtre et crépine

    Il s'agit d'une partie captant comportant une crépine et un filtre.

    La crépine ou tube crépine est le dernier tubage qu'on descend dans le puits filtrant le filtre est perforé sur le tiers de sa longueur totale d'ouvertures des formes diverses à travers lesquelles l'eau pénètre dans le sondage. L'espace annulaire est rempli du gravier calibre qui constitue le massif filtrant. Ce gravier doit être siliceux, lavé et à grains roulés.

    Le rôle de la partie captant est double :

    V' Les filtrent relient les éléments fins et augmentent la perméabilité au voisinage du sondage.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    35

    ? Les soutènements des terrains.

    Le calibrage des éléments du filtre sera déterminé en fonction de l'analyse granulométrique des formations de la nappe aquifère.

    L'efficacité du filtre supérieur à 3" ne donnera pas une augmentation de rendement du puits filtrant et un meilleur contrôle de passage des sables. Une épaisseur dépassant 8" entrainera des difficultés lors du développement.

    II.4.5.2. développement d'un puits filtrant

    Le développement est une opération dont dépendra le rendement des puits filtrants. Il est acquis au préalable que les conditions d'exécution du forage et de l'équipement des puits soient optimales.

    Le développement d'un puits doit aboutir aux résultats suivants :

    Evacuation des débris de forage et des dépôts de fluides d'injection. C'est donc un nettoyage de la paroi et du filtre qui peut être débuté lors de l'équipement ; Amélioration de la perméabilité et de la transmissivité de la nappe aquifère entourant le puits par élimination des sables fins, des argiles ;

    Classement et stabilisation des formations situées dans le rayon d'influence du puits.

    Ces résultats atteints, la production du puits filtrant correspondra à sa capacité spécifique. Plusieurs méthodes de développement des puits filtrants existent parmi lesquelles, on pourra citer :

    L'agitation de la colonne d'eau ;

    Le lavage au jet d'eau (lavage sous-pression) ;

    Le pompage alterné et sur pompage ;

    L'agitation par pistonnage ;

    L'agitation par air sous-pression (ai-lift)

    Dans le cadre de cette étude, nous parlerons de l'agitation par air sous-

    pression (air-lift) à cause de ses avantages.

    II.4.5.2.1. Agitation par air sous-pression (air-lift)

    Cette méthode excellente réunit les effets de pompage et du lavage dans toutes les nappes aquifères. Elle consiste à plonger à l'intérieur du tube NOLD 16" crépine

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    36

    un tube 8"5/8 ou tube d'eau allant de la surface jusqu'à une certaine profondeur. Descendre ensuite un tube d'air 3" de la longueur inférieure de 0,30 m du sabot du tube d'eau. Ces deux derniers tubes d'air sont raccordées a une tête dite « air lift ». Dans le tube d'air, on y souffle de l'air comprimé (20bars), de l'eau chargée de sable remonté à travers le tubes à eau et cette opération sera répétée plusieurs fois jusqu'à ce que l'eau devienne claire et sans sable sur toute la hauteur de la crépine.

    Ce procéder permet de déterminer à partir de l'eau récoltée dans le déversoir le débit du puits filtrant, le niveau hydrostatique rabattu, le niveau hydrostatique de départ (original), le temps de remontée des eaux dans le puits, éléments indispensables dans le choix de la pompe et de la profondeur à laquelle il faut la placer et le dimensionnement de la tuyauterie.

    II.4.5.3. Hydraulique d'un puits filtrant

    Le pompage dans un puits, exploitant l'épaisseur « h » de l'aquifère, abaisse le niveau d'eau dans l'ouvrage et dans le terrain, créant « un cône de dépression » de rayon « R ». La différence entre le niveau piézométrique et le niveau dynamique « Z0 » obtenu en cours de pompage est la dépression ou rabattement « s ». La hauteur d'eau dans l'ouvrage mesurée à partir du substratum, étant « h », on a : S = h - Z0.

    Le rabattement est plus important à l'intérieur du forage qu'en n'importe quel autre point.

    Figure II-3: Modèle de rabattement d'une nappe libre de DUPUIT

    Ecoulements permanents vers un puits de captage (approche simplifiée de DUPUIT) Rabattement par puits en nappe libre

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    DUPUIT a admis en 1863 que, pour un pompage a débit constant « Q », les dimensions du cône de dépression (rabattement « S » et rayon « ?? ») sont

    constantes. C'est le régime d'équilibre ou d'écoulement permanent.

    L'objectif est de calculer le débit « Q » d'un puits de rayon « r » de sorte à maintenir une hauteur d'eau « z0 » constante dans le puits, lorsque le régime permanent est atteint.

    Le débit à extraire à travers une surface cylindrique de rayon « x » et de hauteur « z » concentrique au puits vaut :

    2??.??.??

    Q = (h - Z0)
    ln (?? ??)

    II.4.4.1.2. Les ouvrages et sites de captage de la ville de Kolwezi

    Il existe plusieurs ouvrages de captage, mais nous allons ici nous intéresser aux seuls ouvrages des captages des nappes profondes. C'est notamment les puits forés dans les formations géologiques.

    En rapport avec l'historique de la naissance de la ville de Kolwezi, les sites de captages ont été définis par la principale activité de la ville. Dans sa politique d'exploitation minière, la GECAMINES alors seule société minière à Kolwezi à son temps avait le devoir de donner de l'eau à ses travailleurs...

    Choix du site de captage

    Les éléments suivants ont guidé la commission d'eau potable de la ville de Kolwezi à porter son choix sur le site de MUTOSHI par rapport à celui de NTYOKA. ? Le site de MUTOSHI est favorable du point de vu distance pour le raccordement des nouveaux quartiers actuellement en extension.

    ? Le site de MUTOSHI se trouve à l' abri des érosions lesquelles affectent déjà plus de six ans le site de NYOKA.

    ? Le site de MUTOSHI se trouve loin des usines de traitement métallurgique susceptibles des crées dans le temps des pollutions chimiques ;

    ? Le site de MUTOSHI dispose d'un tank relai de capacité 1000 m3 en surface (en hauteur) facile à entretenir et nettoyer contrairement au tank souterrain de la centrale thermique du site de NYOKA difficile à nettoyer.

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    ? Existence d'une ligne électrique et installations électriques appropriées au pompage [commission d'eau potable ville de Kolwezi 2010].

    II.4.5.4. Foration d'un puits

    Le choix de l'emplacement du forage est une opération très délicate car il constitue un voyage vers l'inconnu. Deux éléments interviennent ou guident les hydrogéologues pour opérer ce choix, c'est notamment :

    ? La prospection géophysique ;

    ? La prospection géologique.

    Dans les prévisions, l'objectif était de doubler les capacités du pompage de MUTOSHI qui tournait autour de de 600m3/h (dans lesquels le P36Bis donnait 330m3/h, le P26 200m3/h et le P34 100m3/h). c'est dans cet ordre d'idées qu'il a été arrêté de forer quatre puits de 200m de profondeur devant débiter 150m3/h pour un total de 600m3/h qui accroitraient la capacité totale à 1200m3/h. le forage étant toujours émaillé de péripéties, l'entreprise n'a pas pu terminer avec succès tous les quatre puits pour avoir rencontré une faille dans laquelle se perdaient toute la boue de forage qu'on injecte pour remonter les résidus du forage (cuttings) et stabiliser les parois du puits. Néanmoins le but poursuivi lors des essais de pompage étant de déterminer la perméabilité et le coefficient d'emmagasinement, données dont la GECAMINES dispose à partir des essais qui avaient été faits dans les puits existants. Il reste juste à interpréter les données recueillies à l'air lift pour avoir le débit maximal approximatif et la profondeur en dessous de laquelle sera placée la pompe. Par rapport à l'accroissement de la capacité du pompage de MUTOSHI, seulement 75% (450m3/h) a été atteint avec un retard sur le programme de 3 mois ayant lui-même enduit un retard sur le placement des commandes des pompes qui sont faites en fonction des résultats des essais de pompages pour chacun des 4 puits. Il apparait donc que d'autres forages devront être faits dès qu'il y aurait financement pour arriver à couvrir les besoins de la population qui est en pleine extension, que ce soit à kasulo, quartier latin ou du coté joli site à l'entrée de la ville en allant vers l'aéroport.

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    39

    Pour les 4 nouveaux points de forage l'entreprise ne disposait, en dehors des trois puits qui existent déjà (P36Bis, P26 et P34), que de quelques données de 6 sondages séparés entre eux de plusieurs centaines de mètres et dont la géologie était très différente d'un sondage séparé à l'autre. C'est ainsi qu'ils ont localisé dans un premier temps deux points de forage dont les éléments techniques s'offraient le mieux. Il s'agit du P37 (coordonnées X :447 284,005 Y : 314 713,374 Z : 1466,314) et le P38 (coordonnées X : 447 078,141 Y : 315 160,977 Z : 1473, 408) qui devraient en même temps servir de complément pour récolter les informations complémentaires sur la prospection géologique pour permettre ensuite de décider sur l'emplacement des deux autres puits, le P39 et le P40.

    Déroulement du forage

    Le forage a été d'abord foré au tricône 17"1/2 les parties superficielles des deux forages P37 et P38 que l'entreprise a tubées et bétonnées en attendant de poursuivre les travaux en profondeur. Au P38, le fait de n'avoir pas réuni les outils de forage à temps a entrainé une rupture mêlée un calage de la garniture 13"3/4 dont le sauvetage à retarder la fin des travaux de plus de deux mois. Pour le P37, plusieurs incidents consécutifs au manque d'expertise, d'expérience et de rigueur des opérateurs ont émaillé ce forage. Néanmoins, le forage du P40 qui n'a pas traversé la faille (perte d'injection) a pu à atteindre la profondeur prévisionnelle autour de 200m. pour ce qui est du P39, le puits qui a été pourtant bien positionné du point de vue de la géologie a été complètement raté suite à l'insuffisance des produits polymères (viscosifiants) utilisés et l'inadéquation des techniques et du matériel de forage par rapport au fait qu'ils devaient ici aussi évoluer en dessous de la faille qu'ils ont rencontré plut tôt autour de 80m. ils ont connu un calage autour de 111m qu'ils ont débloqué en soufflant dans le puits avec un grand débit d'air comprimé a plus de 20 bars, ce qui a eu comme conséquence de fissurer toute la zone au point qu'un dangereux éboulement a failli emporter les ouvriers et la machines elle-même[commission d'eau potable, 2011].

    II.5.3.2.1. les principales étapes d'un forage

    ? Installation du chantier: mise en place de la foreuse; ? début de la foration;

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    + les déblais (cuttings) sont expulsés en surface;

    + Le train de tiges est constitué au fur et a mesuré;

    + le forage termine, les tiges sont remontées, une à une;

    + l'outil de forage est remonté en surface ;

    + Un échantillon (cuttings) est prélevé à chaque mètre foré;

    + l'observation permettra d'établir une coupe géologique;

    + les tubes en PVC sont préparés avant la mise en place;

    + les tubes crépines (fonte) seront disposés en face de l'aquifère.

    + la base du tubage est équipée d'un bouchon de fond;

    + mise en place des tubes (vissés un par un);

    + des centreurs sont ajoutés autour du tube (ils permettent de garantir un bon

    espace inter annulaire);

    + une canne d'injection est descendue avec le tubage (elle permettra l'injection

    du coulis de ciment);

    + injection du gravier dans l'espace inter annulaire (face à la crépine);

    + un nettoyage est réalisé a l'air lift (injection d'air comprimé);

    + vérification de la profondeur du gravier;

    + mise en place de billes d'argile (bouchon d'étanchéité);

    + préparation du coulis de ciment et injection dans l'espace inter annulaire;

    + préparation de la dalle en béton;

    + finition de la dalle : elle garantit l'étanchéité en tête d'ouvrage;

    + évacuation des déblais et nettoyage du site.

    II.4.5.5. Nature de l'ouvrage réalisé

    A la fin de ces travaux de forage, la GECAMINES a homologué les 2 puits, le P38 et le P40 qui ont respecté toutes les conditions pour que les pompes qu'ils recevront travaillent dans l'environnement du pompage de MUTOSHI.

    Le puits P37 de faible profondeur n'a pas permis d'y placer une pompe conséquente sous peine de la faire fonctionner au-dessus du niveau rabattu dans le puits aux risques de bruler la pompe. Le puits n'ayant pas atteint le coeur de l'aquifère, le débit obtenu est très faible (autour de 50m3/h) pour l'associer à la conduite principale qui relie les autres puits à fort débit au tank relais.

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    41

    Le P39 n'a pas été accepté car un éboulement a affecté le terrain et les instabilités dans celui-ci restent permanentes face au tubage en PVC.

    Il est ici important de signaler que lors du positionnement de ces 4 puits, le terrain était dégagé. Cependant avant la fin des travaux tout le terrain a été envahi par un lotissement anarchique. Malgré l'interpellation de la GECAMINES a la population et les visites faites par les autorités rien n'a pu arrêter ce mouvement. Le lotissement s'est fait jusque dans les puits (P40 et P39) avec risque de polluer l'aquifère par l'activité humaine.

    A ce jour, pas seulement que les puits peuvent être contaminés mais aussi il n'existe plus d'espaces pour un accroissement en forage.

    II.4.5.6. Aménagement d'un puits

    Il est possible de creuser un puits, si la nappe d'eau souterraine se situe à moins de 25m de profondeur. Si par contre il faut descendre plus profondément pour trouver l'eau, c'est la technique de forage qui est limité par la profondeur de la nappe. Dès qu'elle est atteinte, il devient difficile de poursuivre la fouille du sol, mais par contre le forage peut se poursuivre même en dessous de la nappe.

    Un puits aménagé comprend deux parties :

    ? Le puits proprement dit qui se situe dans le sol.

    ? Le captage qui s'enfonce dans le sol sous le niveau de la nappe phréatique et à travers lequel l'eau suinte pour remplir le fond.

    Le puits est donc une construction fixe et définitive, installée dans le sol et dont le captage, qui est la base mobile, glisse dans l'orifice du puits et s'enfonce dans le sol au fur et à mesure que l'on creuse le fond du puits.

    La hauteur du captage dépend aussi de la configuration du terrain et de l'épaisseur de la nappe à exploiter pour avoir un débit suffisant. Cette hauteur peut varier avec le temps puisqu'il est possible, en cas de nécessite, de surcreuser le puits et d'ajouter un ou plusieurs buses perforées qu'au sommet du captage, qui le fera descendre au fur et à mesure du surcreusement sous l'effet de son propre poids.

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    42

    II.4.5.7.Méthodes de développement de puits

    Le développement d'un puits forage consiste, entre autre, à améliorer la perméabilité de la formation aquifère située autour de la crépine et à stabiliser cette formation. Il faut savoir que la mise en production immédiate d'un forage sans développement aurait des conséquences fâcheuses :

    ? Elle ne permettrait pas d'obtenir le débit optimal pouvant être fourni par l'aquifère.

    ? Elle entrainerait très certainement d'importantes venues des sables (risques de dommages à la crépine et à la pompe, de colmatage, de tassement du massif de gravier).

    Le développement est donc destiné à parfaire le nettoyage du trou de la crépine et de massif de gravier et à améliorer les caractéristiques hydrodynamiques de l'aquifère autour de la crépine, dans le but d'augmenter le débit exploitable et de produire une eau propre. La perméabilité du terrain près de la crépine est ainsi améliorée, notamment par élimination dans cette zone du maximum d'éléments fins et par restriction et stabilisation du massif de gravier.

    II.4.5.8. Equipement de forage

    Un forage d'eau est destiné à permettre l'extraction de l'eau contenue dans une formation aquifère. C'est pourquoi quel que soit la méthode de forage retenue, l'équipement comporte toujours une colonne d'exploitation maintenant le terrain dans la partie supérieur non aquifère proprement dite.

    Il ne faut pas perdre de vue que l'exploitation doit se faire dans les meilleures conditions possibles tant du point de vue qualificatif (pas de pollution de l'eau au droit de l'ouvrage et pas d'entrainement des éléments solides), que de point de vu quantitative( obtention de plus fort débit compatible avec les caractéristiques de l'aquifère et la recherche de plus fort débits spécifique possible, débit par unité de rabattement).

    Trois éléments essentiels constituent l'équipement de forage d'exploitation : ? Les tubages pleins (ou aveugles) ;

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    43

    ? Les crépines ou tubages perforés ; ? Le massif filtrant.

    a. Tubages

    Les débits d'exploitation espérée et la profondeur finale à atteindre consistent à déterminer les caractéristiques des outils de forage et le diamètre de tubage à utiliser. D'autres parts, en fonction des débits souhaités, le choix de la pompe immergée imposera le diamètre de tubage.

    Quelques règles de base doivent être respectées :

    ? Prévoir de laisser au moins un pouce (25,4mm) de jeu entre la pompe et le diamètre intérieur du tubage. Celui-ci sera donc 5Cm environ plus grand que le diamètre intérieur de la pompe.

    ? Prévoir de laisser du jeu entre les parois nues du trou et le tubage pleins, notamment en prévision de cimentation de l'espace annulaire.

    Le diamètre de tubage sera en fonction du débit espéré, le choix du type de tubage sera en fonction de la résistance aux diverses sollicitations : effort de traction, effort d'écrasement, effort d'éclatement et effort de flambage.

    Il existe deux matériaux principaux de tubage lisse :

    Les tubages en acier doivent respecter des normes de qualité liées à leur résistance mécanique. Ils sont résistants mais ils peuvent être corrodés par l'eau. Les aciers inoxydables ont un coût élevé. On doit veiller à l'homogénéité de l'acier utilisé pour les tubages et les crépines sous peine de voir apparaître un effet de pile pouvant entraîner des dommages importants au matériel tubulaire et à terme la destruction du forage. Les éléments de tubages et/ou crépines sont soudés ou vissés. Les tubages en PVC sont très utilisés en raison de leur résistance à la corrosion, du coût plus faible que pour l'acier, de la facilité de manipulation et d'assemblage des éléments de tubage ou de crépine. Les éléments sont vissés ou collés. Cependant, ils ne peuvent pas être utilisés pour les forages profonds. Leur flexibilité exige l'utilisation de centreurs. Au-dessus du niveau de l'eau, le PVC vieillit ; il peut se fendre

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    44

    et son diamètre légèrement diminuer. Les cimentations annulaires

    peuvent donc ne plus assurer une étanchéité satisfaisante.

    Figure II-4 : relation entre les diamètres des outils rotary et les diamètres de tubage

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    45

    Dans le tableau suivant on trouve les caractéristiques des principaux diamètres de tubage :

    Tableau II-6 : caractéristiques des principaux diamètres de tubage (API), d'après
    MABILLOT, 1971.

    Diamètres extérieurs épaisseurs Diamètres Poids moyen

    intérieurs au mètre

    avec

    manchons

    (pouces)

    (millimètres)

    (Millimètres)

    (millimètres)

    (kilogrammes)

    1/2

    114.30

    5.20

    103.90

    14.10

    1/2

    114.30

    6.35

    101.60

    17.25

    4'' 1/2

    114.30

    7.35

    99.60

    20.10

    6» 5/8

    168.30

    6.22

    155.86

    25.30

    6» 5/8

    168.30

    7.35

    153.66

    29.75

    6» 5/8

    168.30

    8.94

    150.42

    35.70

    7

    177.80

    6.91

    163.98

    29.75

    7

    177.80

    8.05

    161.70

    34.20

    7

    177.80

    9.19

    159.42

    38.70

    9» 5/8

    244.50

    7.14

    230.22

    43.60

    9» 5/8

    244.50

    8.94

    226.62

    53.50

    9» 5/8

    244.50

    10.03

    224.44

    59.50

    13» 5/8

    339.70

    8.38

    322.94

    71.40

    13» 5/8

    339.70

    9.65

    320.40

    81.10

    13» 5/8

    339.70

    10.92

    317.86

    90.75

    Les caractéristiques de tubage les plus courantes sont les suivantes :

    ? Longueur des éléments (3 à 6m)

    ? Epaisseur (2 à 11mm en acier, 4 à 16mm en PVC)

    ? Diamètre (100 à 2500mm en acier, 60 à 315mm en PVC)

    ? Raccordement : manchon soudé, embouts filetés (acier filetage, PVC).

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    Figure II-5 : PVC pour puits

    b. Les crépines

    La crépine, c'est l'élément principal de l'équipement d'un forage d'eau. C'est une

    pièce de précision qui doit être construite après l'établissement de la courbe

    granulométrique.

    Les crépines doivent :

    V' Permettre la production maximale d'eau claire sans sable

    V' Résister à la corrosion due à des eaux agressives

    V' Résister à la pression d'écrasement exercée par la formation aquifère en cours

    d'exploitation.

    V' Avoir une longévité maximale

    V' Induire des pertes de charge minimales.

    Figure II-6 : images des crépines

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    c. Gravier filtrant (additionnel)

    47

    Ce sont des matériaux meubles formés d'éléments calibré (graviers, granulats), disposé dans l'espace annulaire entre la crépine et les parois de puits pour empêcher l'érosion souterraine (sufosion) et prévenir le colmatage et la réduction conséquente de l'efficacité de puits. Le gravier filtre doit être assez uniforme, calibré, propre, rond et siliceux de préférence. Il ne doit pas être calcaire ni concassé.

    Par ailleurs, il faut savoir qu'un gravier additionnel de granulométrie

    surdimensionné dans une formation sableuse fine, peut provoquer un ensablement de l'ouvrage. Par contre, un massif filtrant de granulométrie trop fine peut conduire à une exploitation partielle de la nappe et rendre difficile l'élimination de la boue de forage.

    Figure II-7 : massifs filtrants

    II.4.6. Synthèse

    L'hydrologie et l'hydrogéologie sont très importantes dans la quantification des eaux et précipitations sur la ville de Kolwezi, source d'eau pour l'élaboration d'un réseau d'alimentation.

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    48

    CHAPIII : NOTIONS SUR LES POMPES

    III.1. Introduction

    Lorsque l'alimentation gravitaire n'est pas possible, les appareils élévatoires à mettre en oeuvre sont essentiellement les pompes qui peuvent se diviser en deux grandes classes :

    ? Les pompes roto dynamiques (centrifuges, hélico-centrifuges, hélices). ? Les pompes volumétriques.

    Les pompes les plus couramment utilisées dans les installations de pompage d'eaux claires appartiennent à la première de ces deux classes. Ce présent chapitre ne traitera en conséquence que des pompes roto dynamiques permettant de dimensionner les Puits (forages) appropriés à notre domaine d'utilisation.

    III.2. Définition

    Une pompe est une machine qui consiste à transformer l'énergie mécanique de son moteur d'entrainement en énergie hydraulique tout en transportant du courant liquide qui le traverse avec une certaine puissance.

    La réserve d'énergie lui permet :

    ? D'assurer la circulation du liquide d'un point à un autre à travers la conduite ; ? De vaincre les pertes de charges et d'élever le liquide à une hauteur donnée.

    III.3. Différents types de pompes

    Comme signalé ci-haut, les pompes se subdivisent en deux catégories principales à savoir :

    Les pompes volumétriques : dont l'écoulement résulte de la variation d'une capacité occupée par le liquide (cette appellation indique que ces machines

    donnent un volume constant à n'importe quelle hauteur de refoulement).

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    Les pompes centrifuges : dont le mouvement du liquide résulte de

    l'accroissement de l'énergie qui est communiquée par la force centrifuge. Pour le forage d'eau, on utilise souvent les pompes centrifuges sauf dans le cas où celles-ci montrent leur limite qu'on utilise les pompes à piston ou volumétrique.

    1 2

    49

    Figure III-1 : images correspondant aux pompes centrifuges(1) et volumétrique(2)

    L'utilisation d'un type de pompes ou d'un autre dépend des conditions d'écoulement du fluide. De manière générale, si on veut augmenter la pression du fluide on utilisera plutôt les pompes volumétriques, tandis que si on veut augmenter le débit on utilisera plutôt les pompes centrifuges

    III.3.1. pompes centrifuges

    Ces pompes donnent des débits qui varient en raison des hauteurs de refoulement. Cette caractéristique les distingue donc nettement des pompes dites volumétriques. Ce sont, actuellement, les plus employées, surtout en forage d'eau. Leur fonctionnement exige des vitesses de rotation élevées qu'on trouve aujourd'hui bon marché avec les moteurs électriques.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    Principe

    50

    L'eau, introduite par l'orifice d'aspiration, arrive au centre du corps de pompe. Elle est entrainée en rotation par les aubes de la roue tournant à grande vitesse. La force centrifuge projette l'eau à la périphérie du corps de pompe d'où elle s'échappe par l'orifice de refoulement, sa vitesse étant transformée en pression. Le vide partiel, ainsi créé à l'aspiration, assure l'arrivée continue de l'eau sous la poussée de la pression atmosphérique.

    La hauteur de refoulement est fonction de la vitesse de l'eau à la sortie de la pompe. Cette vitesse est sensiblement égale à la vitesse circonférentielle de l'extrémité des aubes du rotor, laquelle est fonction du diamètre et du nombre de tours par minute de ce rotor.

    En général, on peut dire que :

    1. Pour une même vitesse de rotation,

    - Le débit est fonction du diamètre du rotor ;

    - La hauteur manométrique produite varie comme le carré du diamètre du rotor ;

    - La puissance absorbée varie comme le cube du diamètre du rotor.

    2. Si l'on fait varier la vitesse de rotation,

    - Le débit est proportionnel au rapport des vitesses ;

    - La hauteur manométrique produite est proportionnelle au carré du rapport des vitesses ;

    - La puissance absorbée est proportionnelle au cube du rapport des vitesses.

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    3. Couplage de plusieurs pompes,

    On peut monter plusieurs pompes en série, ou assembler, sur le même arbre, plusieurs roues ou turbines, de telle sorte que le refoulement de l'une se fait dans l'aspiration de celle qui la suit. Dans ce cas, le débit du groupe est égal à celui du premier élément. La hauteur manométrique, produite par le groupe, est égale à la somme des hauteurs manométriques des divers éléments (cas des pompes multicellulaires à axe verticale qui sont les plus usitées en forage d'eau).

    Si les pompes sont couplées en parallèle, c'est l'inverse :

    Le débit du groupe est égale à la somme des débits des divers éléments ;

    La hauteur manométrique est égale à la moyenne des hauteurs manométriques des divers éléments.

    Qv P1 P2 Qv

    Figure III-2 : couplage en série

    Pour ce cas de couplage on a : Hmtiserie = Hmt + Hmt2 et Qv = Qvi = Qv2

    Le couplage en série permet d'augmenter la hauteur manométrique totale : il convient donc bien pour un réseau présentant des pertes de charge importantes.

    Qv1

    Qv Qv=Qv1+Qv2

    Qv2

    P1

    P2

    51

    Figure III-3 : couplage en parallèle

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    52

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    53

    Pour ce cas de couplage on a : Hmt1 = Hmt2 = Hmt parallele et Qv = Qv1 + Qv2

    Le couplage en parallèle permet d'augmenter le débit dans le réseau : il convient bien pour un réseau présentant des pertes de charge assez faibles.

    4. Amorçage,

    Une pompe centrifuge ne peut fonctionner que si le corps de pompe est plein de liquide. Il est donc indispensable de remplir, au préalable, la pompe et son tuyau d'aspiration. On y parvient par une ou plusieurs des opérations suivantes :

    ? Montage d'un clapet de pied à la base du tuyau d'aspiration ;

    ? Présence sur le refoulement, d'un petit réservoir d'une capacité au moins égale à celle de la pompe et du tuyau d'aspiration qui maintient plein d'eau le corps de la pompe, même à l'arrêt ;

    ? Montage sur l'arbre de la pompe d'un élément rotatif auto-amorçant ;

    ? Immersion (ou submersion) complète de la pompe.

    Figure III-4 : amorçage d'une pompe centrifuge par une pompe manuelle

    5. Réglages,

    Nous avons vu que l'une des principales caractéristiques des pompes centrifuges est que leur débit varie en raison inverse des pressions de refoulement (hauteurs manométriques). Il suffit, donc, de placer une vanne sur le refoulement pour faire varier à volonté le débit. Si l'on ferme complètement cette vanne sans arrêter la

    pompe, le débit est nul et le rotor brasse l'eau dans le corps de pompe. L'énergie ainsi dépensée se transforme en chaleur, ce qui, au bout de peu de temps, nécessite l'arrêt de la pompe.

    Figure III-5 : composition d'une pompe centrifuge

    6. Courbes caractéristiques des pompes centrifuges,

    Cette particularité des pompes centrifuges permet d'effectuer facilement leur réglage et de tracer les courbes de leur fonctionnement afin de définir le régime optimum de débit, de hauteur manométrique et de rendement ainsi que d'économie d'énergie motrice absorbée.

    Pour une pompe donnée et une vitesse de rotation constante, on trace :

    ? Une courbe des hauteurs manométriques en fonction des débits ;

    ? Une courbe des puissances absorbées en fonction des débits ;

    ? Une courbe des rendements globaux (pompe et moteur) en fonction des

    débits.

    Il existe deux types principaux des pompes centrifuges :

    ? Les pompes centrifuges à axe horizontal ; ? Les pompes centrifuges à axe vertical.

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    54

    III.3.1.1. les pompes centrifuges à axe horizontal

    Leur encombrement horizontal est tel qu'elles ne peuvent être installée qu'en surface. On peut donc les utiliser que sur des forages dont le niveau rabattu en pompage est, au maximum, de 7 à 8 mètres. Dans cette catégorie, on peut citer :

    > Les pompes centrifuges classiques, corps en volute ;

    > Les pompes centrifuges à turbines et diffuseurs ;

    > Les pompes centrifuges auto-amorçantes avec des variantes telles que :

    > Les pompes à clapet de pied et réservoir d'eau au refoulement ;

    > Les pompes auto-amorçantes à anneau liquide.

    > Les pompes centrifuges à flux mixte.

    III.3.1.2. les pompes centrifuges à axe vertical

    Cette famille des pompes est plus employée dans les forages d'eau. Leur principe est analogue à celui des pompes centrifuges à axe horizontal. Elles ont toutes un ou plusieurs étages comprenant chacun une roue à flux radial, axial, ou semi-axial, tournant dans un diffuseur ou bol. Pour supprimer tous les aléas dus à l'amorçage, le corps de pompe baigne dans l'eau et se trouve à 0,50 mètre, au moins, au-dessous du niveau rabattu. Ainsi immergée, la pompe est toujours amorcée.

    Dans cette catégorie, on peut citer :

    III.3.1.2.1. Les pompes centrifuges à axe vertical avec moteur en surface

    Dans cette catégorie des pompes on trouve les variantes telles que :

    a. Les pompes à turbines ;

    La colonne (tuyauterie de refoulement) renferme l'arbre de transmission tournant dans les paliers avec coussinets semi-élastiques, généralement lubrifiés par l'eau. Le réglage vertical, très important et minutieux, s'effectue par la tête en faisant coulisser l'arbre de transmission à l'intérieur du palier supérieur. Un dispositif de

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    55

    sécurité empêche l'arbre vertical de tourner à l'envers au moment de l'arrêt de la pompe, ce qui provoquerait des désordres mécaniques dans les raccords vissés. Les turbines sont du type radial, ou semi-axial.

    b. Les pompes à hélices,

    Ces machines ne sont pas exactement des pompes centrifuges : elles comportent un seul rotor en forme d'hélice de bateau. Les paliers de l'hélice produisent donc un flux axial. On peut, exceptionnellement, monter deux ou trois hélices en série pour réaliser de plus grandes hauteurs de refoulement. Leur emploi est, généralement, limité à de très grands débits, jusqu'à 15.000 m3/h, obtenus à des faibles profondeurs (10 à 12 m).

    Pour cette raison, et à cause de l'encombrement important du corps de pompe, elles ne sont guère utilisable en forage.

    Figure III-6 : Pompe verticale à turbine et à hélice

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    56

    III.3.1.2.2. les groupes électropompes immergées (ou submergées).

    Ces groupes constituent le moyen de pompage le plus économique, le plus simple et le plus sûr pour l'exploitation par forages des nappes aquifères souterraines. Depuis que les isolants synthétiques ont remplacés avantageusement le caoutchouc dans la fabrication des revêtements des fils de bobinage des moteurs électriques, on n'a plus hésité à faire pénétrer l'eau à l'intérieur de celui-ci, ce qui a considérablement simplifié la construction des groupes et amélioré leurs performances.

    Leurs avantages sont :

    · Installation extrêmement simple ;

    · Suppression de l'arbre vertical et ses paliers sur toute la hauteur du forage ;

    · Fonctionnement très silencieux ;

    · Entretien pratiquement nul pendant des années ;

    · Encombrement nul au sol permettant de supprimer le bâtiment qui, pour les autres types de pompes, est toujours nécessaire ;

    · Fonctionnement assuré, même dans un forage dévié, certains constructeurs garantissent la bonne marche du groupe avec une obliquité de 45° ;

    · Amorçage automatique, la pompe étant toujours immergée dans l'eau ;

    · Suppression du graissage ;

    · Rendement global élevé par suite de la suppression de la transmission ;

    · Sécurité de marche. L'immersion du moteur et la présence de l'eau autour des bobinages permettent d'encaisser, sans échauffement excessif, des surcharges temporaires de plus de 30%.

    Les pompes centrifuges utilisent les variations de vitesse du fluide pompé pour obtenir un accroissement de pression. L'énergie mécanique d'un moteur est

    transmise au fluide. La vitesse donnée du fluide va donner de l'énergie cinétique à celle-ci. L'énergie cinétique est ensuite transformée en énergie de pression.

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    57

    Figure III-7 : groupe électropompe

    Les caractéristiques des pompes centrifuges sont :

    ? Le couple d'entrainement de la pompe est pratiquement nul au démarrage. (Particulièrement intéressant dans le cadre de l'utilisation des modules photovoltaïques car la pompe tourne même par très faible ensoleillement).

    ? Système extrêmement simple pouvant être couplé directement sur machine tournante. Moteur électrique, essence, diesel, etc.

    ? Il n'a pas ou presque pas d'aspiration. Elle doit être amorcée pour fonctionner de manière à éviter tout risque de destruction si fonctionnement à sec. Certaines sont auto-amorçantes.

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    58

    ? Equiper aussi les pompes immergées que les pompes de surface.

    ? Plusieurs étages (cages plus roues à ailettes) peuvent être superposées pour obtenir des grandes pressions.

    III.3.1.3. Critères et choix des pompes centrifuges

    Une pompe centrifuge doit être choisie en fonction de l'installation dans laquelle elle sera placée et en tenant compte des éléments suivants :

    + Les propriétés du liquide ;

    + Le débit souhaité Qs ;

    + Les caractéristiques spécifiques du circuit, HG et Hmt.

    Le coût d'une pompe centrifuge dépend aussi directement de sa vitesse de

    rotation. Plus celle-ci est lente, plus son coût est élevé.

    La diminution de la vitesse a pour avantage :

    + La réduction du bruit ;

    + L'amélioration de la capacité d'aspiration ;

    + La diminution de l'usure.

    Le choix de la vitesse de la pompe se fera donc après avoir effectué une étude

    technico-économique.

    N.B : lors du choix d'une pompe centrifuge, on doit disposer de son catalogue.

    III.3.1.4. Rendement

    Le rendement, rapport entre le travail hydraulique produit et le travail absorbé par la pompe, est extrêmement variable selon les types des pompes, et, pour chacune d'elles, selon sa vitesse de rotation et le réglage de ses vannes.

    Les meilleures pompes ont des rendements de 0,80 à 0,85 [KAMPASHI DENIS, cours d'exhaure, P25-27,31, 2008-2009].

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    59

    III.3.1.5. Installation d'une pompe centrifuge 1. Pour une pompe de surface,

    Nous devons raccorder l'aspiration (orifice souvent horizontal sur la pompe) et le refoulement (orifice souvent vertical sur la pompe).

    Les deux règles de bases pour l'aspiration sont :

    ? Installer un clapet anti-retour obligatoire et de préférence une crépine au point de pompage.

    ? Ne jamais réduire le diamètre du tuyau par rapport à l'orifice d'aspiration. Une fois ces deux règles précédentes respectées, l'installation peut démarrer :

    ? Connecter la crépine au clapet anti-retour puis le raccord à l'ensemble qui convient au tuyau ;

    ? Une fois la longueur nécessaire de tuyau obtenu pour retourner jusqu'à la pompe, couper celui-ci et connecter le tuyau par l'intermédiaire du raccord adapté à l'orifice d'aspiration de la pompe

    ? Connecter le raccord et le tuyau également au refoulement jusqu'au ballon de surpression ou au pressostat ou autres. Il est conseillé de mettre une vanne dès la sortie du refoulement avant de connecter le raccord (les raccords doivent être étanches soit par l'intermédiaire de téflon ou fillasse + pâtes sur le filetage pour les raccords mâles ou bien par l'intermédiaire de joint plat ou torique pour les raccords femelles.

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    60

    Figure III-8 : installation d'une pompe de surface 2. Pour une pompe immergée,

    C'est beaucoup plus simple! Il suffit de connecter de manière totalement étanche et avec les raccords et tuyaux adaptés au refoulement de la pompe. Puis de plonger celle-ci dans le puits ou la cuve. Attention : une pompe immergée ne doit jamais être suspendue par le câble électrique ou par le tuyau mais par un autre moyen comme par exemple un câble inox qui sera légèrement plus court que le tuyau et le câble électrique afin de leur donner du mou. Sur ce type de pompe bien souvent le clapet anti-retour est intégré, si ce n'est pas le cas il faut en ajouter un dès la sortie de la pompe.

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    61

    Figure III-9 : installation d'une pompe immergée

    III.3.1.6. Les caractéristiques des pompes centrifuges 1. La hauteur manométrique totale : Hmt

    La hauteur manométrique permette de choisir la pompe pour une courbe de réseau imposée.

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    2. La hauteur géométrique : Hg

    62

    La hauteur géométrique Hg est la somme verticale de la hauteur de refoulement et la hauteur d'aspiration.

    H9 = Hréfooulement + H aspiration

    3. La pression utile : Pu

    Elle dépend du type d'utilisation au point de puisage. On définit alors la hauteur utile Hu exprimée en [mCE]

    Pu

    Hu =

    P.9

    Avec : Pu : pression utile exprimée en Pa

    4. Expression de la hauteur manométrique totale : Hmt La pompe doit vaincre dans le circuit :

    > La variation de hauteur HG

    > La pression utile Pu au point de puisage

    > Les pertes de charge dans la tuyauterie ?H. N.B : les deux premiers facteurs sont généralement constants.

    III.3.2. Pertes des charges

    Un circuit d'alimentation est caractérisé par une hauteur géométrique « Hg » (sommation entre la hauteur d'aspiration et celle de refoulement), une longueur « L », le débit du fluide « Q » et des composantes qui le constituent. La longueur de la tuyauterie ainsi que les accessoires du circuit créent des pertes de charges « ?H ». Ainsi donc, au-delà de ma colonne d'eau au refoulement, la pompe doit vaincre ces pertes de charges pour refouler le fluide à l'endroit voulu.

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    Il existe deux types de pertes de charges :

    ? Perte de charges continues ou linéaire « ?Hlin »

    Elles se produisent tout au long de la conduite et se déduisent par la relation suivante :

    ?h?????? = ??.

    L. ??2

    ; [m]
    D. 2??

    Avec ?? : Coefficient de pertes de charges continues. Il est fonction du régime d'écoulement traduit par le nombre de REYNOLD « Re »

    ?? . D Re =

    ??

    - ?? : vitesse d'écoulement [m/s] ;

    - D : Diamètres de la conduite[m] ;

    - v : viscosité cinématique du fluide [m2/s]. Pour l'eau v = 10-6 m2 /s

    - L : La longueur de la conduite [m]

    ? Si Re < 2300 : le régime est laminaire ; ë = ????

    64 ;

    ? Si Re > 2300 : le régime est turbulent ; X sera à lire sur l'abaque, présenté dans

    les annexes, connaissant « Re »et la rugosité relative des conduites « å » :

    K

    å =

    D

    63

    Avec K : rugosité des conduites[m]. Cette valeur vaut pour les conduites métalliques et PVC respectivement 0,06 et 0,03.

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    ? pertes de charges locales ?Hloc :

    64

    Elles se produisent au passage du fluide dans les accessoires de la conduite, tels que les coudes, vannes, les changements de sections, les organes de réglage etc... elles se traduisent par la relation suivante :

    ??.??.??2

    ??????? ?? = ; [ml

    2.??

    Où :

    - ?? : nombre d'accessoires de même nature ;

    - ?? : coefficient de perte de charge de l'accessoire ;

    - ??: vitesse de circulation de l'eau[??/??].

    Connaissant la hauteur géométrique « h?? » et des pertes de charges « ?h?? » nous pouvons déterminer la hauteur manométrique « h???? » du circuit par la relation ci-dessous.

    h???? = h?? + ?? ?h??, [ml

    III.3.2.1. Détermination des puissances et consommation d'énergie électrique III.3.2.1.1. Puissance fournie par la pompe : ??????

    Elle est obtenue par la relation ci-dessous

    ??. ??. ??. ????

    ??h?? = 3600.1000 ; [????]

    Avec :

    - Q : débit de la pompe au point de fonctionnement[??2/h] ;

    - ?? : masse volumique de l'eau [????/??3] ;

    - ???? : hauteur manométrique au point de fonctionnement[??].

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    65

    III.3.2.1.2. Puissance effective ou absorbée de la pompe : ????????

    C'est la puissance réellement fournie par la pompe, elle est obtenue par la relation ci-dessous :

    ??h??

    ???????? = ; [????]

    ???

    Avec ??? : le rendement de la pompe à lire sur les abaques.

    III.3.2.1.3. Puissance effective du moteur d'entrainement : ????

    ????????

    ???? = ; [????]
    ???

    Avec ??? : le rendement mécanique, il est compris entre 0,85 et 0,90

    III.3.2.1.4. Puissance électrique à fournir au moteur d'entrainement : ??é??

    C'est la puissance électrique à fournir aux moteurs d'entrainement, elle se déduit par la relation suivante :

    ??é?? = ???? ; [????]

    ?é??

    Avec ?é?? : le rendement électrique, il est généralement égal à 0,90.

    III.3.2.1.5. calcul de la consommation d'énergie électrique : W

    La consommation mensuelle de l'énergie électrique est déduite de la relation suivante :

    ??=

    ??é??. 365. h??

    12 ; [????h/???? ????]

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    Avec h?? : les heures de marche des pompes par jour.

    Tableau III-1 : rugosités absolues

    Valeurs usuelles indices de rugosité (k) en mm

    Nature de la surface intérieure

    Indice de rugosité (k)

    1

    Cuivre, plomb, laiton, inox

    0,001 à 0,002

    2

    Tube PVC

    0,0015

    3

    Acier inox

    0,015

    4

    Tube acier du commerce

    0,045 à 0,09

    5

    Acier étiré

    0,015

    6

    Acier soudé

    0,045

    7

    Acier galvanisé

    0,1

    8

    Acier rouillé

    0,1 à 1

    9

    Fonte neuve

    0,25 à 0,8

    10

    Fonte usagé

    0,8 à 1,5

    11

    Caoutchouc (flexible)

    3

    Ci-dessous tableau illustrant le coefficient des pertes de charges (k) des différents accessoires :

    Tableau III-2 : coefficient des pertes de charges

    accessoire Coefficient K

    Jonction du réservoir a tuyauterie

    Jonction de tuyauterie au
    réservoir

    0,5

    1,0

    Coude 45°

    Coude 90°

    0,35 à 0,45

    0,50 à 0,75

    66

    Tés

    Vannes de contrôle (ouverte)

    1,50 à 2,00

    3,0

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    67

    III.3.3. Synthèse

    Les différentes notions vues tout au longue de ce chapitre nous a permis à choisir le type de pompe utilisé dans le forage d'eau ; il serait néanmoins très utile pour une tâche d'utilisation d'une telle pompe ou l'on privilégie la simplicité et la rapidité d'exécution quitte à perdre un peu de précision.

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    68

    CHAP IV : DIMENSIONNEMENT DU CIRCUIT

    D'ALIMENTATION

    IV.1. Introduction

    Une bonne étude de l'alimentation en eau potable d'une agglomération nécessite la connaissance de certains paramètres fondamentaux pour le bon dimensionnement des pompes. L'hypothèse de base est que ces pompes sont dimensionnées pour 11080 habitants qui est la population à terme du quartier JOLI SITE/RVA.

    IV.2. La demande en eau

    Il est très important de noter que pour un type de branchement ou pour un autre, il existe quelques paramètres qui entre en jeu pour l'estimation de cette demande et ces paramètres sont : le temps d'utilisation et le coefficient de pointe horaire qui permettent d'évaluer les débits moyen horaire et les débits de pointe horaire.

    Pour aborder au mieux cette étude quelques définitions peuvent être utiles pour la suite du travail.

    ? Consommation unitaire et globale

    C'est le rapport de la production moyenne journalière et de la population desservie. Elle est aussi appelée consommation moyenne.

    CUG = production journaliere moyenne a l'usine En litres/habitants/jours. population desservie

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    69

    ? Consommation moyenne annuelle

    C'est le volume d'eau consommée pendant un an en m3.

    ? Consommation journalière moyenne

    C'est le volume d'eau consommée pendant un an divisé par 365 jours en m3.

    IV.2.1. Estimation de la consommation

    Les consommations en eau varient beaucoup selon les conditions locales et reflètent d'une certaine façon le niveau de vie d'une population. L'estimation de cette consommation est basée sur la consommation journalière moyenne et sera suivie d'une étude des variations des consommations pour des périodes de temps plus brèves, par exemple, un jour ou une heure. La demande est le besoin en eau exprimé pour les consommations domestiques, commerciales et industrielles. A côté de ces consommations il y'en a d'autres tels que les usages publics et les pertes.

    ? Consommation domestique

    C'est l'eau utilisée dans les résidences, les hôtels et les institutions publiques (hôpitaux, écoles, etc.) pour la préparation des aliments, la boisson, l'hygiène personnelle et les usages domestiques.

    Les renseignements obtenus auprès de la REGIDESO nous fournissent une consommation unitaire de 0,01 m3/habitant/jour, soit 100 litres/habitant/jour qui sont la valeur utilisée dans nos estimations. Il est à noter que l'OMS a adopté une valeur de 40 l//jour pour assurer l'alimentation de petites agglomérations des pays en voie de développement. Cette estimation prévoit toutefois une marge de 50% pour le gaspillage inévitable quand il y a une certaine distance entre le point d'eau et le domicile du consommateur. Cette valeur de l'OMS est le minimum requis, c'est pourquoi pour mieux se conformer aux réalités du pays, on s'est basé sur les estimations de la REGIDESO.

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    ? Consommation commerciale

    70

    C'est l'eau utilisée dans les zones commerciales comme les marchés, les centres de commerce. Généralement, les consommations en eau sont mesurées dans chaque établissement à l'aide de compteurs. Ainsi, pour un marché de quartier, par exemple, concernant notre zone d'étude nous avons supposé une consommation de 11 m3/jour.

    ? Consommation selon OMS

    Selon l'organisation mondiale de la santé (OMS), une eau potable est une eau que l'on peut boire sans risque pour la santé. L'OMS la défini comme une eau ayant les caractéristiques microbiennes, chimiques et physiques qui répondent à ses directives ou aux normes nationales relatives à la qualité de l'eau de boisson. En clair une eau potable est celle qui ne contient pas d'agents pathogènes ou chimiques à des concentrations pouvant nuire à la santé.

    IV.2.2. Variation de la consommation

    La consommation n'est pas constante tous les jours de l'année; elle subit des fluctuations selon les mois de l'année, selon les semaines du mois, selon les jours de semaine et selon les heures de la journée. Cette variation reflète dans le temps le rythme des activités humaines.

    Les facteurs généraux affectant la consommation sont:

    ? Qualité de l'eau:

    La consommation est moindre si l'eau est de mauvaise qualité. Les consommateurs habituent toutefois à une eau de qualité moindre et l'on peut affirmer qu'il n'est nullement impensable de diminuer la qualité de l'eau pour réduire la

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    71

    consommation. Les eaux de consommation doivent être de la meilleure qualité possible pour répondre aux exigences des consommateurs.

    ? Caractéristiques de la population:

    Selon qu'il s'agisse d'une cité résidentielle, les consommations reflèteront le comportement et le niveau de vie de la population.

    ? Climat de la région:

    Selon que le climat est chaud, sec ou froid, les consommations seront plus ou moins élevées.

    IV.2.3. Coefficients de pointe pour l'eau potable

    En tenant compte des habitants et des comportements en matière d'utilisation d'eau potable dans les centres, il est retenu les coefficients de pointe pour l'eau potable suivant :

    ? le coefficient de pointe horaire (cph) adopté est de 3 a noté que sa valeur est généralement comprise entre 2,5 et 3 pour les centres de moins de 10000 habitants

    ? le coefficient de pointe journalière (Cfpj) est généralement compris entre 1,55 et 3 dans les zones semi rurale et rurale. Ce qui nous permet d'adopter la valeur de 1,55 comme coefficient de pointe journalière dans notre cas de JOLI SITE.

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    72

    IV.2.3. Détermination des maisons à alimenter

    Le nombre des parcelles se situant sur notre zone d'étude est d'environ : 1385 (parcelles et maisons) d'après la cité.

    Par des valeurs estimatives, dans chaque maison réside 8 personnes en moyenne. Ce qui nous donne le nombre de population total au départ de notre projet de (2016) de 11080 ; selon le plan cadastrale, urbanisme et l'habitat.

    Figure IV-1 : image illustrant le quartier et les maisons à alimenter

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    73

    IV.3. Détermination des besoins en pompes et accessoires pour le

    circuit d'alimentation

    IV.3.1. Introduction

    L'installation de pompage est basée sur le réseau d'alimentation des eaux de la station de pompage vers le quartier résidentiel. De ce fait, nous allons à l'aide des calculs qui suivent :

    ? dimensionner la tuyauterie,

    ? définir la courbe d'installation,

    ? choisir les types de pompes et fixer les conditions de son utilisation.

    IV.3.2. Dimensionnement des réseaux de pompage

    IV.3.2.1. Dimensionnement du réseau primaire de pompage pour l'alimentation en eau

    Le besoin en eau pour le quartier Joli Site RVA est fixé à un débit (Qp) = 46,16 m3/h soit 0,012 m3/s.

    Le diamètre de la tuyauterie est ;

    Dr = v 0,012

    3,14 x 2,2 x 900 = 0,0014m soit 0,056 pouce

    1,5 < V = 2,2 m/s

    Suivant les normes SKM, nous choisissons donc un diamètre standard Dr= 0,2m (Dr=8»).

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    74

    Figure IV-2 : image montrant la source de pompage et le quartier à alimenter

    ? Calcul des pertes de charges continues ?hlin

    On tiendra compte des considérations suivantes:

    A l'aspiration, la longueur de la conduite (La) = 0

    Au refoulement, la longueur de la conduite vers RVA est de 9 Km, la source est à 1521m d'altitude et le niveau à RVA est à 1527m. La longueur totale de la conduite au refoulement (Lr) est de 10778m.

    La viscosité cinématique : u = 10-6 m2/s (pour la t°= 20°C)

    Le nombre de Reynold : Re = 2,2× 0,2

    10-6 440000

    La rugosité relative de la tuyauterie (E??) avec pour une rugosité absolue de 10-

    4m (pour une conduite neuve en acier galvanisé) est de : Er = 10-4

    0,2 = 0,0005.

    Les coefficients des pertes de charges continues qui valent ; ?= 0,02 pour la conduite en acier. Ces valeurs ont été prélevées dans les abaques de White et Colebrook (Pour Re= 440000, Er = 0,0005).

    Ainsi donc, les pertes de charges continues ?hlin le long de la tuyauterie valent :

    L V2

    ?hlin = ? × D × [m]

    2 g

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    Q

    or V = S

    D2

    Et S = 3,14 X 4

    = 0,0314 m2

    10778

    ?hlin = (0,02 X 0,2 X

    Q2

    = 55715,99 55716 X Q2

    2 X 9,81 X 0,03142

    ? Calcul des pertes de charges locales ?h??????

    ?h???? ?? = IL . ??

    2

    . ?? . ??2 x ??2

    75

    Avec k = 0,25 pour une crépine,

    Pour 3 coude arrondi à 90° ; k=0,29 Pour 2 coudes à 45° ; k=0,35

    1 vanne avec ; k=10,8

    Q2

    ??????? ?? = (0,25 + 3 X 0,29 + 2 X 0,35 + 10,8) X 2 X 9,81 X 0,03142 = 652,38 X Q2

    La sommation des pertes de charge locales et linéaires nous donne ce qui

    suit :

    ?HTotale = (652,38 + 55716) X Q2 = 56368,38 X Q2

    ??m = 56368,38 .??2 + ??g

    Hg : hauteur géométrique=158 m

    ? Caractéristique résistante d'installation

    En se servant de la relation ci-dessus nous obtenons les valeurs présentées dans le tableau IV-1 qui nous permettent de tracer la courbe caractéristique de la pompe. Entre le fond du puits et la surface nous avons une hauteur de 152 m ; on compte 158 mètres de hauteur géométrique.

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    76

    Tableau IV-1 : variation de la Hm

    Courbe d'installation

    0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25

    Débit (m3/s)

    2500

    Hauteur manometrique Hm( m)

    2000

    1500

    1000

    500

    0

    Debit Qp (m3 /s)X10-3

     

    Hauteur ?????+158

    0

    158

    10

    163,65

    20

    180,61

    40

    248,44

    60

    361,49

    80

    519,76

    100

    723,26

    120

    971,97

    140

    1265,91

    160

    1605,07

    180

    1989,45

    200

    2419,05

    220

    2893,87

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    77

    Figure IV-3 : courbe caractéristique et de rendement de la pompe immergée choisit

    La presente courbe stitpule les données etablies par le concepteur sur laquelle nous avons relever les coordonnés en X (debit) et en Y (hauteur manometrique) ce qui a fait l'objet de l'etablissement du point de fonctionnement de notre pompe tracer en EXCEL.

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    78

    Tableau IV-2 : caractéristiques de l'installation

    Carcteristique de six pompes couplées en série

    0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25

    Débi(m3/s)

    Hm (m)

    1400

    1200

    1000

    400

    800

    600

    200

    0

    débit

     

    Hm

    Courbe de la pompe(en série x 6)

    Rendement (%)

    0

    158

    1200

    30

    0,02

    180,61

    1164

    30

    0,04

    248,44

    1128

    45

    0,06

    361,49

    1098

    52

    0,08

    519,76

    1056

    56

    0,1

    723,26

    996

    59

    0,12

    971,97

    936

    61

    0,14

    1265,91

    840

    61

    0,16

    1605

    744

    60

    0,18

    1960

    624

    57

    0,2

    2270

    480

    50

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    Rendement de la pompe

    0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25

    Débit (m3/s)

    Rendement (%)

    40

    70

    60

    50

    30

    20

    10

    0

    79

    Après representation de deux courbes (installation et caracteristique) , nous les superposons afin de determiner le point de fonctionnement .

    Il nous permet de determiner le debit pratique ou réel et la hauteur

    manometrique au point de fonctionnement. L'abcsisse au point de fonctionnement sera aussi abaisser sur la courbe de rendement afin de determiner le rendement de la pompe.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    Hauteur manometrique (m)

    2500

    2000

    1500

    1000

    500

    0

    0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25

    Debit ( m3/s)

    Superposition de deux courbes: Point de fonctionnement

    80

    Figure IV- : point de fonctionnement

    Rendement de la pompe

    0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25

    Débit (m3/s)

    Rendement (%)

    40

    70

    60

    50

    30

    20

    10

    0

    Figure IV- : rendement pompe

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    IV.4. Détermination des puissances et consommation d'énergie électrique

    Nous déterminons les puissances hydrauliques ??hy, les puissances effectives

    ou absorbées des pompes??eff, puissances mécaniques du moteur d'entrainement ??m et Puissances électriques à fournir au moteur d'entrainement ??él. De cette dernière nous pouvons ressortir la consommation en énergie électrique.

    Au point de fonctionnement nous avons ; Hm=950m et Qv=0,12m3/s= 461m3/h.

    > Puissance hydraulique Ph??

    Ph?? =

    1000 . ???? . ????

    1000 . 950 . 461

    =

    3600 . 1000

    = 121,65 Kw

     
     

    > Puissance effective absorbée de la pompe Pe ?? ??

    Ph??

    P _ eff --

    ??p

    121,65

    =

    0,62

    = 196,20 Kw

     

    > Puissance mécanique du moteur d'entrainement P??ec

    Pe????

    P??ec =

    ????

    196,20

    = 245,25 Kw

    =

    0,80

    > Puissance électrique à fournir au moteur d'entrainement Pe??ec

    81

    P??ec

    Pe?? =

    ??e??e

    245,25

    =

    0,90

    = 272,5 Kw

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    ? Calcul de la consommation d'énergie électrique W

    hf =

    Débit exigé

    Connaissant les points de fonctionnement des installations et le débit nécessaire nous pouvons déduire les heures de marche des pompes.

    X 24

    Débit point fonctionnement

    hf.Pompe 2540 =

    461

    461 X 24 = 24 heures.

    Nous pouvons déterminer la consommation énergétique mensuelle du circuit de pompage ;

    W?????????????? =

    ??él · 365 · hf

    272,5 X 365 X 24

    =

    12

    = 198925 kWh /

    mois

    12

     

    IV.5. synthèse

    82

    Nous venons de dimensionner de manière pratique le réseau d'alimentation pour chaque affectation. Les deux points d'alimentation sont imposés, la source fournissant l'eau, les débits à fournir ainsi que la qualité des eaux.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    83

    CHAP V : ASPECTS ECONOMIQUES DE L'ETUDE

    V.1. Introduction

    Dans cette partie, nous évaluons le coût des infrastructures à mettre en place ainsi que leurs amortissements.

    V.2. Composantes du coût du projet

    L'évaluation du coût sous-entend la détermination des coûts fixes, coûts variables et frais généraux relatifs au temps nécessaire à l'amortissement de la plupart de ces infrastructures.

    ? Coût fixe

    Il s'agit d'un coût qui n'est pas affecté par une quelconque variation de la production. Il constitue une charge à consentir même au cas où la production est nulle. Ce coût est composé des frais suivants:

    V' Frais d'acquisition du matériel d'installation du circuit d'exhaure (pompes plus moteur, conduites et accessoires d'installation) ;

    V' Frais d'acquisition des matériels électriques ;

    V' Frais de la main d'oeuvre ;

    ? Coûts variables

    Les coûts variables englobent tous les frais qui changent avec des circonstances particulières. Il s'agit essentiellement des frais dû à la consommation d'énergie électrique et à l'entretien.

    84

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    V.3. Evaluation du coût de pompage

    V.3.1. Evaluation du cout des infrastructures pour RVA

    1. Aperçu et prix d'acquisition du matériel

    Tableau V-1 : prix d'acquisition du matériel

    matériel effectif Prix Prix Durée de

    unitaire(USD) global(USD) vie (an)

    Pompe 4CF34T

    6

    11099

    66594

    5

    Conduites Coude

    10778m

    82

    881923

    10

    90°

    3

    239

    717

    10

    Coude 45°

    2

    133

    266

    10

    vanne

    1

    308

    308

    10

    Autres accessoires
    (raccords, boulons,
    etc...

    1077,8

    6,35

    6850

    10

    Coût total d'acquisition du matériel

    de pompage 956658

    En adoptant un mode d'amortissement linéaire, nous obtenons des charges d'amortissement équivalentes à :

    Cha???????????? =

    ? C??ût a???? ??até?? ????????a??e (i????e??tii??e??e??t)

    Du??ée de ??ie

    Cha?? ?????????? =

    66594

    5 +

    890064

    = 102325,2 ????D /????

    10

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    2. Coût de la main d'oeuvre

    85

    La prise en charge nécessitera une main d'oeuvre d'environ 9 personnes. Les revenues mensuelles de chaque ouvrier sont en moyenne de 500 Dollars Américains.

    Ainsi la charge salariale sera de 500 × 9 = 4500 ?????? mo????

    / , soit 54.000??????/???? .

    Les coûts fixes se déduisent par un simple cumul des différents coûts d'acquisitions, et ceux de la main d'oeuvre.

    CF???????? = ? Coût ??cq????????t??o?? + Coût m?????? o????vr??

    CF???????? = 66594 + 890064 + 54.000 = 1010658 ??????

    Ceci correspond à une charge annuelle d'amortissement égale à :

    CF???????? ??????????l = 1010658 + 890064 + 54.000 = 1954722 USD/an

    3. Détermination des coûts variables

    ? Consommation d'énergie électrique

    La détermination de ce coût est fonction de la tarification de la Société Nationale d'Electricité en ce qui concerne la consommation industrielle de l'énergie électrique.

    Ce tarif est 0,07045 USD/ KWh .

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    86

    Tableau V-2: Détermination des coûts des consommations électrique

    Consommation énergie

    mensuelle

    Tarification SNEL

    [?????? ??W??

    / ]

    Coût de la consommation mensuelle

    Coût de la consommation annuelle

     
     
     
     
     

    [?????? mo??s

    / ]

    [?????? mo??s

    / ]

    [?????? /???? ]

    Pompage vers RVA

    198925

    0,07045

    14014,26

    168171,12

    4. Coût d'entretien

    Le coût d'entretien est estimé à environ 30% du coût d'acquisition du matériel [Kamulete, 2011]. Le coût d'entretien annuel est évalué à :

    C??????r = ?????????????? USD / an x 30 100 = 586416,6 ?????? /????

    De ces deux considérations nous pouvons déduire :

    ??v??r ?????? = ? C?? = 168171,12 + 586416,6 = 754587,72 ??????/????

    5. Évaluation des frais généraux

    Ces frais sont évalués à environ 20% des frais variables, nous aurons donc :

    ????é?? = 20% · ??v??r

    ????é?? ?????? =

    754587,72 x 20

    = 150917,544 ??????/????

     
     

    6. Évaluation du coût de pompage

    Le coût du mètre cube pompé ressortira d'une part du débit de l'ensemble des installations de pompage et d'autre part des coûts et frais relatifs aux infrastructures

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    mises sur pieds que nous venons ci-haut de présenter sous forme de charge d'amortissement.

    ? Charges d'amortissement [USD/an]

    Coût pompage = ? Débit pompé annuellement [m3/an]

    Coût pompage =

    1954722 + 754587,72 + 150917,544

    2860227,264

    =

    4038360

    (461 X 24 X 365)

    87

    = 0,7082 USD/

    m 3

    V.4. synthèse

    De considérations économiques de notre étude, nous avons évalué les coûts fixes, les frais variables et frais généraux, présentés sous-forme de charges d'amortissement annuelles. Ceux-ci interviennent dans la détermination du coût du mètre cube pompé.

    Ces deux charges sont reparties comme suit :

    ? Coûts fixes : 1010658 USD/an ;

    ? Frais variables : 754587,72 USD/an ; ? Frais généraux : 150917,544 USD/an.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

    88

    A l'issu de ce travail intitulé : « dimensionnement des pompes de puits d'eau des quartiers résidentiels de Kolwezi cas du site de pompage MUTOSHI en vue de l'alimentation en eau du quartier JOLI SITE RVA», l'objectif primordial est de dimensionner une pompe qui doit répondre aux besoins de la population de JOLI SITE RVA. L'alimentation d'une telle agglomération par les eaux de la nappe ne nous a pas laissé stérile, étant donné qu'il s'agit des eaux souterraines, certains points ont attirés notre attention afin d'aboutir à l'objectif poursuivi. C'est notamment la délimitation du site à alimenter par rapport à la source et au point de repère qui est la Gare.

    En effet, parce que nous parlons de l'eau, il nous a été difficile de faire une étude sur cette dernière plus particulièrement à la source où l'eau sera pompée étant une réserve hydrogéologique qu'un bon nombre de la population kolwezienne utilise sans faire une étude sur l'hydrologie dont le but était de déterminer les infiltrations efficaces qui sont la quantité d'eau de pluie qui recharge les aquifères ; ces dernières nous ont donné à travers le module pluviométrique (que nous avons eu de la part de l'EMI/O) au cours de ces 15 dernières années une valeur de 160,85 mm/an. Ainsi, comme notre pompe a eu pour objectif aspirer l'eau du fond vers la surface, une étude hydrogéologique devrait être menée sur le site de pompage afin de déterminer les paramètres hydrogéologiques dont le plus important repose sur la perméabilité (K = 10-2) et le débit (330 m3/h).

    Parmi les puits forés par la GECAMINES, nous avons opté le puits P36 BIS qui répondait aux normes et réalités de forage avec un débit suffisant utilisé depuis tout ce temps pour dimensionner notre pompe.

    Une fois les études ci-haut sont respectées, le transfert du fluide du lieu d'aspiration vers le refoulement nécessite l'utilisation des machines hydrauliques c'est-à-dire les pompes et nous avons vu que de toutes les pompes qui puissent exister elles sont subdivisées en deux grandes catégories à savoir : pompes centrifuges et pompes volumétriques et nous avons vu par la suite que les pompes les plus couramment utilisées dans le forage d'eau sont les pompes centrifuges qui peuvent à leur tours de subdiviser en deux types notamment les pompes centrifuges a axe

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    89

    horizontal et les pompes centrifuge a axe vertical ; comme les puits sont forés verticalement nous avons adopter les pompes centrifuges a axe vertical.

    Le dimensionnement des pompes qui est notre objectif doit être mené de manière à répondre aux besoins de la population branchée. Sur ce, le plus important est la détermination des pertes de charges qui étaient contraint à certains paramètres tels que A= 0,02, la distance L= 10778m le diamètre D= 8», de section S=0,0314 m2 et de hauteur manométrique Hm= 158

    Les pertes de charges qui en résultent est de 56368,38 x Q2. À partir du débit Q et de la hauteur manométrique Hm au point de fonctionnement nous avons trouvé après calcul les éléments suivants :

    V' Puissance hydraulique : 121,65 Kw;

    V' Puissance effective absorbée par la pompe : 196,20 Kw ;

    V' Puissance mécanique du moteur : 245,25 Kw ;

    V' Puissance électrique à fournir p r le moteur : 272,5 Kw ;

    V' Consommation énergétique du circuit de pompage : 198926

    Kwh/mois

    Ceci nous a permis de coupler notre pompe en série afin d'aboutir à un débit

    qui répond aux besoins.

    De considérations économiques de notre étude, nous avons évalué les coûts fixes, les frais variables et frais généraux, présentés sous-forme de charges d'amortissement annuelles. Ceux-ci interviennent dans la détermination du coût du mètre cube pompé.

    Ces deux charges sont reparties comme suit :

    > Coûts fixes : 1010658 USD/an ;

    > Frais variables : 754587,72 USD/an ; > Frais généraux : 150917,544 USD/an.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    Au demeurant nous disons ceci :

    90

    Il nous a fallu coupler cette pompe en série au moins six fois pour répondre aux besoins qui est de 46,1 m3/h pendant une durée de 24h/24. Cela à relever un coût plus élevés (956658 $) pour alimenter le quartier JOLI SITE RVA.

    Pour remédier à cette situation de problème d'eau dans cette partie de la ville, nous ingénieur que nous sommes, notre caractéristique étant celle de maximiser la production à moindre coût. Sur ce, nous demanderons à la GECAMINES ou aux autorités gouvernementales de mener une étude de recherche de ressource d'eau tout autour du quartier afin de diminuer le coût d'alimentation conditionné par certains paramètres ci-haut citer, si cela n'est pas le cas alors nous recommanderons toujours la nappe de MUTOSHI qui, à ce net instant coûte énormément cher pour alimenter JOLI SITE RVA puisque jusqu'à preuve du contraire s'il faut alimenter cette population avec la nappe de MUTOSHI il faut six pompes couplées en série pour satisfaire leurs besoins.

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    91

    BIBLIOGRAPHIE

    1. Ouvrages

    V' JEAN RODIER, analyse de l'eau, 9 ème Edition DUNOD V' LAROUSSE de poche, 2014 ;

    V' Géologie 3ème partie

    2. Cours inédit

    V' JC MUKOMA, Cours de géologie de l'ingénieur, ISTC/K'ZI, deuxième

    graduat, 201 ;

    V' KAMULETE, cours d'exploitation des mines à ciel ouvert, UNILU, 2011 ;

    V' KAMPASHI MUTEBA, cours de complément d'exploitation des mines à

    ciel ouvert, module d'exhaure, UNILU/POLYTECHNIQUE, 2009 ;

    V' JIMMY KALENGA, module d'exhaure, polytechnique UNILU, 2013 ;

    V' JONNY MUKONKI, cours d'exhaure, ISTC/K'ZI, 2015 ;

    V' TETUSA JIRES, cours d'hydrogéologie, ISTC/K'ZI, 2016 ;

    V' JEAN-RICHARD, cours d'initiation à la recherche scientifique, deuxième

    graduat, ISTC/K'ZI, 2015 ;

    V' YADAH MBUYU, cours d'hydrogéologie, UNIKOL, 2011 ;

    V' BEN HAMOUDA, cours de mécanique des fluides, centre de publication

    universitaire, Tunis 2008 ;

    V' CHOUCHENE MOHAMED, technologie des systèmes hydrauliques, 2014 ;

    V' HAAYA, cours d'alimentation en eau potable,

    3. Tfc, mémoires et autres

    V' Dimensionnement du réseau d'exhaure secondaire de la mine a ciel ouvert de KILAMUSEMBU, TFC ISTA/K'ZI, 2011 ;

    V' MUKANYA KAPEND, Etude géotechnique des terrains de Kolwezi, TFC ISTA/K'ZI ;

    V' Pape Mamadou DIOUF, Oumar DIOUF, dimensionnement d'un réseau d'alimentation en eau potable et d'un système d'évacuation des eaux usées

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    92

    de la nouvelle de DIAMNIADIO, mémoire université CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR (école supérieur polytechnique), 2005 ;

    V' KASANS TSHIBWIL, étude comparative entre la méthode de minage avec tulipe et celle sans usage des tulipes pour l'exploitation de la deuxième phase (1375-1350) à la mine de kilamusembu, mémoire UNIKOL, 2015 ;

    V' MALOBA NDAKU, problématique de l'eau potable a Kolwezi, Tfc ISTA/K'ZI, 2011 ;

    4. Archives documentaires

    V' J. PLACET, monographie hydrogéologique, département d'études minières (EMI), Gécamines Ouest, 1975 ;

    V' Commission d'eau potable de Kolwezi, L'eau potable MUTOSHI, Gécamines Ouest, 2010.

    5. Websites

    V' http://www.aquavalor.fr/puits-forage-pompe-immergée.php V' http://www.directindustry.fr

    V' Google earth (logiciel).

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    93

    ANNEXES

    Abaque de COLEBROOK

    Travail de fin de cycle présenté par Tshikandji Maseho Junior ISTC 2017

    Pompe verticale TVM immergée

    94

    y' Puissance : 45 Kw ;

    y' Prix : 11099 $ ;

    y' Dimensions : 1200 mm x 260 mm






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