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Analyse critique des strategies de reinsertion des enfants sortis des forces et groupes armes developpees par les agences de protection de l?enfance dans la cite d'Uvira cas de l'ajedi-ka

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par Abwe BYAOMBE BYAMUNGU Bd
Institut Supérieur de Développement Rural. ISDR BUKAVU  - Licencié en développent rural  2015
  

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3.5. DISCUSSION DES RESULTATS

La majorité et la catégorie de la population que nous avons enquêté était constituée des familles d'accueils des enfants sortis des forces et groupes armés, enfants sortis des forces et groupes armés et les responsables d'ONG oeuvrant dans le domaine de la réinsertion des ESFGA (Ajedi-ka).

Après analyse et interprétation des données du terrain, nous avons vérifié nos hypothèses de départ conformément aux résultats suivant :

En ce qui concerne la première hypothèse, à la lecture de la figure 2, il ressort que la présence de l'activisme des forces et groupes armés opérationnel dans le milieu, et la manque d'occupation, la vengeance et l'auto-défense sont à la base de l'enrôlement des enfants dans les forces et groupes armés. Par contre, les conflits interethniques ont constitué l'une des raisons majeures de l'adhésion aux groupes armés dans le Nord-Kivu et Sud-Kivu. Prenons le cas du Sud-Kivu précisément dans le territoire de Fizi avec la décision politique prise par la rébellion RCD le 09 Septembre 1999 d'ériger Minembwe en territoire ne fit que radicaliser l'hostilité de la population locale vis-à-vis du mouvement rebelle.

En ce qui concerne la deuxième hypothèse : l'acceptation ou des difficultés des ESFGA par la population ou familles d'accueil, à la lecture du graphique 21, il ressort que la majorité interrogé disent de n'avoir pas les accepter. Le taux élevé du refus des enfants ex-combattants par la communauté s'explique par le fait que les ex-combattants ont commis plusieurs exactions à l'endroit de la population et cette dernière les ont considérés comme les antivaleurs.

Pour la troisième hypothèse : au regard de la figure20 , nous remarquons que, 15% disent que pour une bonne efficacité des interventions de l'Ajedi-ka, il faut mettre en applicabilité la combinaison de l'approche FAT et FO, 30% commentent de mise en place des initiatives locales de développement, assurer les AGR aux familles des ESFGA, et 55% proposent de Créer des Comités locaux de réinsertion (CLR), suivi et la sensibilisation communautaire.

En rapport avec la satisfaction ou non des activités de réinsertion de l'Ajedi-ka il en découle que la formation que les ESFGA ont reçue n'était pas bénéfique car cette formation n'a pas répondu aux exigences du marché. Ce la se constate clairement dans la figure 9 ou sur 90 personnes enquêtés, 61 soit 67.8% ont dit que cette formation n'était pas bénéfique et nous avons constaté sur terrain que la majorité des ESFGA vivent chacun en se débrouillant d'une autre manière au lieu de vivre au dépend de la formation apprise.

C'est ainsi que nous avons pensé initier une stratégie pouvant améliorer les conditions de vie socio-économique de ces enfants ex-combattants en fin de permettre aux derniers de vivre en harmonie avec la communauté d'accueil.

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