WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La croissance démographique et son influence sur la dégradation de l'environnement. Etat de lieu du quartier Mapendo 2013-2015.

( Télécharger le fichier original )
par Marcel WAKENGO MULONDANYI
INSTITUT SUPERIEUR DEVELOPPEMENT RURAL OFFICIEL DE GOMA - Licence 2016
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION

Généralement en parlant de l'environnement nous avons tendanceà penser aux espaces naturelles entre autre ; montagnes, foret, animaux et aux plantes nous oublions que le terme environnement ne désigne pas seulement la nature, faune , la flore ou la biodiversité, mais plutôt c'est un ensemble d'élément et l'environnement constitue notre milieu devie d'où nous faisons partis de ces élémentset l'environnement constitue notre milieu de vie d'où nous avons l'obligation nécessaire de le voir propre quotidiennement sans pollution ni dégradation , nous avons un devoir primordial de l'entretenir dans le but d'aboutir à un bon résultatsocio-sanitaire. Le monde est secoué par plusieurs fléaux,calamités, des catastrophes naturelles et artificielles, les pollutions. Néanmoins la croissance démographique prend une grande partie sur la dégradation de l'environnement dans différents coins du monde. En ce qui nous concerne , nous tendons pouvoir analyser les aspects qui font que la croissance démographique soit une cause majeure de la dégradation de l'environnement dans la province du Nord-Kivu mais aussi essayer d'arrêter les stratégies pouvant aider à restaurer la qualité de l'environnement du Nord-Kivu et plus précisément dans le quartier MAPENDO.

01. ETAT DE LA QUESTION

Pour Raymond QUIVY et Luc Van 1849 lorsqu'un chercheur entame son oeuvre il est peu probable que son projet d'étude n'ait jamais fut traité par d'autres chercheurs . Ainsi toute oeuvre scientifique s'inscrit interactivement dans un continum et peutêtre situé par rapport a de courant des pensées, qui influencent par ailleurs. Le domaine scientifique n'est pas l'apanage d'une seule personne, plusieurs chercheursont menés les recherches proches de notre étude , c'est ainsi qu'à titre illustratif nous avons :

Ø Joseph PROUDON  dans son ouvrage : «  la croissance d'un peuple 1954 P. 17 » , il dit que la croissance démographique fait allusion a une augmentation excessive de la population d'un territoire donné ; dans ses idées l'auteur soutient l'idée de Thomas robert Malthus de voir comment limiter les naissances a fin devoir comment équilibré le revenu financier familial mais aussi voir comment épargné l'environnement de la dégradation illicite en insérant deux hypothèses dont :

- Premièrement il faut limiter les naissances dans l'ultime but de sauvegarder l'environnement , l'épargné de plusieurs fléaux immédiats et lointains.

- Le secondétant d'augmenter les espaces habitables car la population du contraint territorial augmente du jour au lendemain.

Ø Par contre le rapport de l'ONU sur la croissance démographique pari en 2002 stipule que celle-ci est l'effet caractériser par un encombrement massifs des espèces humaines dans les cités sécurisés surtout en RDC d'où elle recommande au pays de voir comment sécurisés les villages et les équipés dans différentsmatériels d'encadrement et des sensibilisations afin de lutter contre l'exode rural dans certains coins du pays.

Ø Boute JOSEPH dans son ouvrage : « l'équilibre démographique 1987 P.45 » selon lui la démographie est une science qui étudie la population humaine et son mouvement sur numérique .D'où sa croissance sans control doit être évité , pour avoir un nombre équilibré et modéré afin de régaler la distribution de revenu. et pour pallier à ce problème consenti par l'auteur, il a supposé que ; dans le but de revenir à un nombre équilibré. , il pense que pour y reveniril faut supprimer les orphelinats, les centre philanthropiques, diminuer les hospices afin de remettre à chaque famille sa responsabilité propre et quand elle aura une chargeélevé plus que ses provisions elle limitera ses naissance.

Ø Pour Esther BOSERUP dans son ouvrage : « la densité annuelle, 1910 P.16  » elle affirme que la démographie est l'un de facteur de progrès économique car la population est grâce à la pression créatrice qu'elle génère. Ainsi donc l'auteur enrichi son idée en avançant un argument stipulant que dans le but d'avoir un monde mixte en général il faut que chaque famille donne des enfants qu'elle sera capable d'assurer une survie impeccable et sans relâche. par rapport à ses idées , l'auteur augmente qu'il faut que cette procréation soit soitplussimplifiée pour enfin tombé dans une destruction de l'environnement à cause d'une procréation non contrôlée des humains. Et pour pallier a ce problèmes il suppose qu'il faut que les procréateurs soient conscient de voir comment équilibre ou voirmême stopper la naissance au moment conscient.

Ø Pour Donado KAZADI dans son ouvrages intitulé : « l'évolution de la procréation 2005 P 64 » pour lui la croissance démographique incombe une multiplication consciente de la famille en général d'une part , et d'autre part c'est une sorte d'augmenter les individus provenant du milieu X pour s'établir dans un milieu donné. Pour enfin voir ne pas avancer a procréer sans prévision. Il serait nécessaire que chaque parent prépare un cadre idéal de son enfant dans le but d'éviter de donner à l`Etat des charges inutiles.

Ø Mais aussi J.Daimonds dans ouvrage : « how society choose to far or succed 2006 » traduit en français sous-titre : « effondrement : comment les sociétésdécident de leurs disparition ou de leur suivie », l'auteur étudie comment le peuple est responsable de leur dégradation et disparitiona cause de leurs actions sur l'environnement ; ensuite il décrit que l'homme est devenu un homo économicus au lieu d'être un homo-sapiens d'où il parvient a réalisé ses oeuvres sans pour autant penser sur son environnement.

Notre oeuvre se diffère d'autres points ci-hauts cités du faite qu'elle traite sur la croissance démographique et son influence sur la dégradation de l'environnement, état de lieu du quartier MAPENDO 2013-2015.

02. PROBLEMATIQUE

Le monde entier en général et les pays du tiers monde en particulier trouvent des problèmes dans tous les milieux liés à la dégradation de l'environnement suite à la croissance démographique , nous trouvons tant des problèmes mais la plupart est focalisé sur ce fléau ci-haut cité , la croissance démographique qui est à la base de ladégradation de l'environnement dans certains pays non développés . En Afrique les pays en voie des développement font remarquer une concentration varie d'une région a une autre toujours en Afrique le taux de croissance de la population urbaine est de 3,9% contre 0,34% pour l'Europe d'où selon MORICONI 1993 cité par BOCQUIER2003 le monde des citadins de pays développés aux environs de 1973 ; l'écart ne cesse de creuser . Ses constats ont renforcés par LESTER 2008 qui affirme :«nous vivons dans un monde qui s'urbanise, c'est une tendance démographique dominante de notre, et si l'évolution actuelle se poursuit plus de la moitié ».

A ce faible accroissement de l'urbanisation des pays développés, s'oppose une croissance très élevée de cephénomène dans le monde en développement. GESLIN 2003 , la population urbaine des pays moins développés passera de 1,9 milliards en 2000 pour 3 milliards en 2030 , les villes notammentles capitales économiques et politiques des pays du tiers monde connaissent actuellement un accroissement moyen annuel de plus de 4% sur leurs populations ; d'où cette dynamique s'expliquerait par de double effet d'une croissance démographique (accroissement naturel) et d'un exode rural et migration observé au sein de celle-ci . Des habitudes ont pu montrer qu'en Afrique en général environ 60% de la croissance des villes s'explique par l'exode rural et seulement 40% par l'accroissement naturel ANTOINE SOVANE1990.

D'après les estimations des nation unies , il y aurait près de 1milliards des preuves dont 750 millions en zone urbaine sans logement adéquat en Afrique subsaharienne 60% des unités de logement égal urbains ont des structures temporaires et la moitié environ n'est conforme aux modes des constructions.

La ville de Cotonou au Benin à l'instar des autres villes en développement a connu en peu de temps une croissance démographiquetrèsélevée. On observe 203842 habitants en 1979, la population de cette ville est passée de 536.827 habitants en 1992 à 2002 une telle croissance  de la ville engendre une pression démographique qui accroit les problèmes de cette ville à savoir : la saturation de l'éducation , de santé, d'assainissement, de transport bref une dégradation de l'environnement dans tous les coins. (http//google.com).

Contrairement à la ville de Kinshasa qui actuellement compte 12.071.000 habitants pour l'an 2016 avec une densité de 1211 h/km2.Signalons qu'elle vient en 3e position derrières la ville du Caire et celle de Lagos. La ville de Kinshasa comprend aujourd'hui des problèmes qui sont liés à la croissance démographique compte tenu des accouchements sans planification familiale , des exodes ruraux , des déplacements massif d'autres peuples du monde occidental qui viennent s'installer a Kinshasa pour des raisons commerciales ; et tout ceci fait a ce qu'il y ait un problème d'une dégradation de l'environnement supérieure causé par l'encombrement signifié de la population dans ce milieu et parmi ce problèmedégradation nous pouvons cités ; le conflit foncier, le non-respect de l'habitat, le problème socio-sanitaire , le réchauffement climatique par des usines des agents commerciaux , problématique de logement ... Et tout ceci constitue ce que nous appelons : «  dégradation de l'environnement ».

Alors qu'au Nord-Kivu , malgré les multiples guerres et catastrophes naturelles ily a toujours eu plusieurs mouvement de la population dans différentes avenues et sentiers de ce quartier d'où il y a plusieurs dégâts environnementaux entre autre ; les conflits fonciers, la non responsabilité de famille ainsi que l'encombrement des parcelles par des enfants non planifiés par la famille en question. Le quartier MAPENDO n'est pas aussi épargné par cette réalité ci haut cité car cette population qui n'a pas une conscience d'espacer les naissances ni d'aménager l'environnement voilà aujourd'hui qu'il se trouve devant une situation de dégradation de l'environnement ayant comme racine la croissance démographique .

En égard de ce qui précède , notre problématique s'est articulée sur trois questions à savoir :

· La croissance démographique influence-t-elle positivement la dégradation de l'environnement du quartier MAPENDO ?

· Quelles sont les conséquences qui découleraient de cette croissance démographique ?

· Comment y remédier ?

03. HYPOTHESE

L'hypothèse ,selon Roger Pintons cité par MULUMBATI il définit l'hypothèse comme étant la proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche ,formulé de façon que l'observation et la recherche et l'analyse puissent fournir une réponse. Les notre furent élaborées comme suit :

Ø La croissance démographique influencerait négativement la dégradation de l'environnement du quartier MAPENDO.

Ø Les conséquences qui découleraient de cette croissance seront ; le conflit foncier, le non-respect de l'habitat, les épidémies.

Ø Pour remédier à ce problème il sera nécessaire de bien gérer l'environnement , limiter les naissances, limiter l'exode rural.

04. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Ø Le choix de ce sujet n'est pas un hasard , de même entant qu'habitant de cette commune dans le quartier MAPENDO se fait observé un taux élevé de la dégradation de l'environnement qui est du à cette croissance démographique ;

Ø L'intérêt de ce travail est qu'il identifie les causes et conséquences de cette croissance mais aussi apporter une piste de solution à ce problème ;

Ø C'est le fruit issu de long de questionnement et observation sur la vie de la population de ce quartier.

05. OBJECTIFS DU TRAVAIL

0.5.1. OBJECTIF GLOBAL

Ce présent travail contribuera aux mécanismes de la diminution de la dégradation de l'environnement dans la province du Nord-Kivu.

0.5.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

ü Identifier les causes et conséquences de la dégradation de l'environnement dans le quartier MAPENDO en particulier et dans la ville de Goma en général ;

ü Enumérez les facteurs qui entrent en considération pour déterminer le taux de croissance démographique dans le quartier MAPENDO en particulier et dans la ville de Goma en général ;

ü Proposer des mesures palliatives à ce problème.

0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

0.6.1 LES METHODES

Entant qu'ensemble des opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrer et les vérifiés. Ainsi les méthodes suivantes nous ont assistés dès le début jusqu'à la fin de ce présent dans le but d'atteindre notre objectif. Cité par : M.GRAWITZ

Ø La méthode analytique

Elle nous a été utile dans la découverte des facteurs qui favorisent la prolifération des écoles privées dans le quartierMapendo.

Ø L'approche statistique

Elle nous a facilités en résumant les données quantitatives dans des tableaux, en suite elle nous a aidésdans la mise en relation des données récoltées sur le terrain suivant leurs effets des personnes enquêtées et leurs caractéristiques étudiées.

Ø L'approche comparative

Elles nous été utile lors de la comparaison de même fait, sa gravité passée et celui actuelle en vue d'analyser et tirer une conclusion après. Elle est un procédé rigoureux bien défini, transmissible et susceptible d'être appliqué à nouveau dans la même condition adapté à notre sujet de recherche. Ainsi donc celles qui nous ont été utile sont les suivantes :

0.6.2 LES TECNHIQUES

Ø Les techniques documentaires

Elle nous a permis de recueillir les données dans les archives, ouvrages, rapports, journaux, revu en vue d'enrichir notre travail

Ø La technique interview libre

Elle nous permis de faire les entretient communicable, de feed-back directe avec la population concernée dans le but de collectionner les informations utiles et nécessaire de cette thématique.

Ø La technique de questionnaire

Elle nous a permis a élaboré les questionnaires en vue de trouver la vraie réalité sur les raisons de la dégradation de l'environnement dans ce milieu.

Ø Technique d'échantillonnage

En tant qu'un petit nombre représentatif appartenant à un univers d'enquête et choisir de telle façon que l'on puisse affirmer si le caractère observé pour la population a été bien prélevé.

0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL

0.7.1. DELIMITATION DANS LE TEMPS

Dans le temps notre travail traite sur les données des années 2013-2015

0.7.2. DELIMITATION DANS L'ESPACE

Dans l'espace notre travail est localisé en Afrique central, R.D. Congo a l'Est du pays dans la province de Nord-Kivu ville de Goma, commune de Goma plus précisément dans le quartier MAPENDO.

0.8. DIFFUCULTE S RENCOTREES

- Insuffisance de fond pour fréquenterles grandes bibliothèques ;

- Insuffisance des données chiffrées ;

- Faire comprendre en profondeur les habitants du quartier le danger qui guette leur avenir sur la dégradation de l'environnement.

0.9. PRESENTATION SOMMAIRE

Hormis l'introduction générale et la conclusion générale notre travail comprend quatre chapitres à savoir :

- Le premier chapitre traite des généralités et considérationthéorique du sujet ;

- Le deuxième chapitre traite de la présentation, ou étude monographique ;

- Le troisième chapitre nous plonge sur l'enquête et discussion de résultat ;

- Le quatrième chapitre présente les orientations stratégiques.

CHAP I. LES GENERALITES ET LA CONSIDERATION THEORIQUE SUR LA DEGRADATION DEL'ENVIRONNEMENT

I.1 DEFINITION DES CONCEPTS CLES

Ø La croissance : selon le dictionnaire hachette illustré dans version française 2000 il dit que la croissance est un développementprogressif d'un être vivant ou d'une chose considérée dans un aspect quantitatif ; taille poids masse , valeur numérique.

Ø La démographie :, née avec l'ouvrage de Robert Malthus, Essai sur le principe de population, publié en 1798. Cet économiste anglais a souligné les dangers de l'accroissement de la population lorsque la production ne permet pas de la nourrir. Et aujourd'hui la démographie est lascience qui étudie les populations humaines. Cette étude est essentiellement quantitative : la démographie comptabilise le nombre d'habitants d'un territoire à un moment donné, le nombre de naissances et de décès, le nombre de déplacements, etc. Elle repose donc avant tout sur des chiffres et des statistiques

Ø La croissance démographique :elle est imaginée comme une augmentation d'un taux démographique d'une population donnée

Ø Dégradation : cette dernière est définie comme une pollution une nuisanceconsidérée comme une perte de satisfaction voire même une perte d'utilité.

Ø Pollution : La pollution est la dégradation d'un milieu par la diffusion d'agents matériels (les polluants), qui rendent ce milieu malsain, dangereux ou qui dégradent les conditions de vie.

Ø Environnement :il provient du verbe environner qui signifie entourer mais en sois l'environnementest défini comme « l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d'agir sur les organismes vivants et les activités humaines ».

ü Ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins.

ü Ensemble des éléments objectifs (qualité de l'air, bruit, etc.) et subjectifs (beauté d'un paysage, qualité d'un site, etc.) constituant le cadre de vie d'un individu.

ü Atmosphère, ambiance, climat dans lequel on se trouve ; contexte psychologique, social : Un environnement politique particulièrement hostile.

ü En art, oeuvre constituée d'éléments assemblés quelconques, disposés dans un espace que l'on peut parcourir. (Mode d'expression usité dans le surréalisme, le nouveau réalisme, l'art cinétique, l'art pauvre, le land art, voire l'art corporel, l'art vidéo, etc.)

Mais aussi le dictionnaire de l'environnement définit ce concept comme un milieu dans lequel un organisme fonctionne ,incluant l'air ,la terre , les ressources naturelles, la flore, la faune ainsi que les humains et leurs interactions.

Ø Un écosystème est un milieu, dans lequel toutes les espèces, animales et végétales, dépendent les unes des autres. Lorsqu'un élément de ce milieu est modifié ou disparaît, son équilibre tout entier est alors immédiatement menacé.

Ø Facteur : c'est un élément qui contribue au résultat d'un fait ou d'un phénomène d'une chose.

Ø Recrudescence :une intensité d'une grande maladie ou d'une quelconque épidémie.

Ø Paradigme : ensemble de flexion d'un terme donné comme model.

I.2 CADRES THEORIQUES

I.2.1 LES CAUSES DE LA DEGRADATION

a. Du pointdevue international

Les effets transfrontières de la pollution et des autres atteintes à l'environnement sont un type particulier d'externalités qui mettent en jeu l'intérêt des Etats.
Les frontières réduisent la gamme des instruments utilisables pour résoudre les problèmes environnementaux parce que le pouvoir des gouvernements ne va pas au-delà et il n'y a pas de loi internationale ou de gouvernement international. Ces problèmes préoccupent de plus en plus les nations liées par la pollution transfrontière. Si une solution internationale n'y est pas apportée, des pressions s'exerceront pour que des mesures soient prises à l'échelle nationale. Dans certains cas, il s'agira de mesures de politique commerciale ciblées sur les objectifs environnementaux.
De ce fait, les questions sur lesquelles nous allons essayer de jeter un peu de lumière dans ce chapitre, sont les suivantes.:
Quelles sont les différentes causes de la dégradation de l'environnement ? (section I)
Dans quelles mesure l'élimination des restrictions et distorsions caractérisant les échanges peut-elle avoir des conséquence favorables sur l'environnement ?

La dégradation de l'environnement, qu'elle s'agisse de la pollution atmosphérique, de la déforestation, de la surpêche, du réchauffement de la planète ou de l'appauvrissement de la couche d'ozone, est souvent l'effet d'une multiplicité d'actions individuellement anodines mais globalement nocives.
La compréhension des facteurs qui sont à l'origine de cette dégradation est un préalable nécessaire à toute politique d'environnement.
Ces causes sont nombreuses et complexes ; ainsi l'économie de l'environnement insiste-t-elle pesamment sur deux principales causes à savoirLes défaillances du marché et les défaillances des politiques  (A. Baguare, op, cit, p 76).

b. Les défaillances du marché

On parle de défaillances du marché lorsque le fonctionnement normal de l'offre et de la demande ne débouche pas sur un résultat optimal pour l'ensemble de la société. Les prix qui en résultent ne peuvent donc pas refléter la vérité des coûts et les avantages sociaux de l'utilisation des ressources. Les sources de défaillances sont diverses; en ce qui nous concerne nous nous limiterons à étudier certaines sources. L'absence de marché, et des droits de propriété, l'irréversibilité, et la nature de certains biens dits publics.
L'absence de marché est assez fréquente dans le cas de patrimoine naturel, dès lors que de nombreux biens et services environnementaux ne peuvent faire l'objet d'échanges sur un marché. A titre d'exemple, la qualité de l'air et la diversité biologique ne peuvent ni s'acheter ni se vendre sur des marchés. Dès lors, les agents n'investissant guère dans la préservation de ces biens et services ; en pareil cas, trop de ressources sont investies dans des activités polluantes,
Par ailleurs, l'existence des irréversibilités constitue une entrave au fonctionnement du marché. Les irréversibilités désignent les cas où les équilibres écologiques détruits ne peuvent se reconstituer car les bases initiales de leur formation ont disparu.
Egalement la nature de certains biens et services environnementaux publics ne permet pas de leur attribuer un prix, ce qui encourage leur surconsommation et, par conséquent, leur dégradation (ressources naturelles communes, beauté des paysages, etc).
Pour remédier à ces défaillances, l'Etat doit intervenir ; c'est lui qui incarne en principe l'intérêt général. Malheureusement dans de nombreux cas les pouvoirs publics ne cherchent pas à pallier aux défaillances du marché, mais les aggravent en ajoutant d'autres distorsions. Donc aux défaillances du marché viennent s'ajouter celles des pouvoirs publics.
-Les défaillances des pouvoirs publics

La défaillance des pouvoir publics est définie comme une intervention qui exacerbe une défaillance du marché déjà existante. On n'arrive pas à établir les bases nécessaires au fonctionnement efficient des marchés.
L'identification des défaillances publiques devient un préalable nécessaire à toute politique de l'environnement, celles-ci recouvrent globalement des politiques économiques et des réglementations inappropriées.

2. De politique économique appropriées
Les exemples de défaillances les plus connues, sont les subventionnements (de l'énergie, de la pêche, de l'agriculture, etc) et certaines pratiques fiscales.
a. Les subventions
Nous allons analyser deux exemples : la surpêche et l'agriculture intensive.

-La surpêche
Le subventionnement massif de la pêche entraîne une surexploitation des ressources halieutiques. D'après la FAO deux tiers des stocks de poissons océaniques nécessitent des mesures de gestion d'urgence pour permettre la reconstitution de stocks déjà partiellement épuisés, ou pour éviter la surexploitation des ressources halieutiques. La suppression des subventions serait donc bénéfique pour l'environnement. Le problème de la surpêche est lié au problème de la gestion d'une ressource commune. En effet, lorsque chacun est libre d'exploiter une ressource sans restriction, il est presque inévitable que cette ressource se dégrade. Dès lors, la mise en oeuvre de régimes de gestion appropriés est nécessaire pour rationaliser l'usage et l'exploitation des ressources.
Au total, les subventions encouragent  une exploitation excessive des ressources. Il en résulte un épuisement plus rapide des ressources et des problèmes de pollution.
-L'agriculture intensive

L'agriculture est un secteur qui cause de nombreuses atteintes à l'environnement et la situation risque de s'aggraver. La pression démographique encourage, d'une part à mettre en oeuvre des terres marginales (terres humides et forêt), et d'autre part à accroître l'usage de produits agrochimiques (engrais, pesticides, herbicides et fongicides). Ces produits sont entraînés par le vent ou lessivés et peuvent donc polluer les sols et les nappes d'eau, et réduire la biodiversité. En sus, les résidus chimiques présents dans les aliments peuvent être nocifs pour la santé de l'homme.
On peut lutter contre l'abus de produits agrochimiques, par des mesures appropriées. En l'occurrence la mesure la plus efficiente serait de taxer les intrants dont on veut réduire l'utilisation pour inciter les agriculteurs à en employer moins et à adapter des méthodes de production plus respectueuses de l'environnement comme la jachère et la rotation des cultures.

-La fiscalité
Quelques mesures fiscales peuvent avoir aussi des impacts pervers sur l'environnement.
Ces mesures porteuses d'effets pervers sont courantes dans les secteurs de l'énergie, de l'agriculture et des transports. Ainsi dans le domaine énergétique,  la fiscalité contient-t-elle des dispositions pourras avoir des répercussions négatives sur l'environnement; à titre d'exemple, en taxant faiblement le gasoil par rapport à l'essence, il en résulte une augmentation du nombre de véhicules à moteur diesel et un développement excessif du transport routier, ce qui aggrave la pollution atmosphérique.
En conclusion, les dispositions fiscales peuvent être source de distorsions dans le fonctionnement des marchés.(Commerce et Environnement, série Dossiers spéciaux,1999.)

2. Desrèglementations défaillantes

La gestion de l'environnement au Maroc repose essentiellement sur la réglementation. Une législation riche et diversifiée, demeure néanmoins entachée de nombreuses faiblesses qui en atténuent la portée. Certaines dispositions sont porteuses des effets pervers. Le non clarification des droits de propriété est fréquemment source d'insécurité pour la gestion de l'environnement.
Ainsi, en matière forestière, les droits de parcours et de ramassage de bois mort, légalement restreints aux seules riverains, sont en pratique exercés frauduleusement par des usagers étrangers au terrain.
Aussi le dahir du 20 septembre 76 qui a accordé aux communes rurales la totalité des recettes forestières générées dans le domaine forestier, à la limite de leur territoire, et à condition que 20% de ces recettes soient réinvestis dans des actions d'aménagement forestier. La réalité montre cependant que, les recettes fiscales sont souvent allouées au budget de fonctionnement des communes Comme les politiques économiques, les règlementations inappropriées incitent à une consommation excessivede ressources.
(Commerce et Environnement à l'OMC, avril 2004).

b. Du point de vue national

Dans l'ensemble du territoire national les causes de la dégradation de l'environnement sont dues par diffèrent points entre autre :

v Absence des poubelles publique ;

v Absence de toilettes publiques ;

v Manque d'irresponsabilité de l'Etat  sur le point de l'environnement ;

v Manque d'instruction sur la protection de l'environnement ;

v Manque d'irresponsabilité de l'Etat.

D'où tout ce point ont commun centré sur l'explosion démographique dans différentes grandes villes du pays, car chaque jour ilya un taux d'exode rural signalé causé par des divers raisons , et il ya une multitude de personnes dans un coin donné et par conséquent personne ne parvient a contrôlé personne.

c. Du point de vue particulier

Le quartier MAPENDO est surtout caractériser par une multitude des personnes des différents ménage ou dans une parcelle il y a une prédominance de ménage qui va jusqu'à sept voir même plus dans une parcelle . Et ceci ne pas encore un obstacle le vraie problème est que bien qu'il ya tous ces ménages dans la parcelle il ya un sérieuxdéfis qui s'oppose celui de l'hygiène dans cet environnement déchets des toutes sortes dans la parcelle.

Quelques causes de la dégradation de l'environnement dans le quartier MAPENDO

v Absence des poubelles publique ;

v Absence de toilettes publiques ;

v Manque d'irresponsabilité de l'Etat  sur le point de l'environnement ;

v Manque d'instruction sur la protection de l'environnement ;

I.2.2 LES CONSEQUENCES DE LA DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT

a. Sur le point global

Dans beaucoup de pays à travers le monde, la dégradation de l'environnement mène à la détérioration de la santé humaine selon les scientifiques. Cela empêche le développement social et économique. Les experts établissent des liens étroits entre la santé humaine, la dégradation de l'environnement et développement durable. En fait, ils estiment que l'impact des actions de l'homme sur l'environnement est multiple et multiforme : appauvrissement du stock des ressources non renouvelables comme les métaux et les minerais, mauvaise gestion des ressources renouvelables qui conduisent à l'épuisement et à la dégradation. D'autre part, l'émission de polluants dangereux pour l'environnement tels les effluents industriels, les nuages de gaz d'échappement et la production des déchets dépassent la capacité d'absorption de la planète.
Aussi les prévisions des scientifiques sont-elles très sombres pour l'avenir de l'être humain sur terre. La baisse du rendement des cultures, la propagation des maladies infectieuses, l'irrégularité des moussons, la recrudescence des inondations qui priveront à jamais l'humanité de ses terres, le réchauffement de la planète résultant de l'appauvrissement de la couche d'ozone chargée de filtrer les rayons ultra-violet provenant du soleil, sont entre autres, les conséquences du comportement de l'homme surl'environnement.
En fin, la qualité de la vie qui sera atteinte avec la dégradation de l'écosystème. Les scientifiques font valoir le fait qu'Il existe une relation de cause à effet entre l'homme et son environnement. Ils exhortent les peuples à concilier le développement économique et la protection de l'environnement pour parvenir au développement durable.

 

On compte déjà dans le monde près de 40 millions de «réfugiés environnementaux», qui ne répondent pas à la définition juridique du statut de réfugié. Leur nombre pourrait passer à 250 millions dans 40 ans selon l'Organisation des Nations unies, et même à un demi-milliard selon certaines organisations non gouvernementales.
Ils sont déplacés surtout par la désertification, mais de plus en plus, les victimes d'inondations, de la pollution extrême et de la hausse du niveau des océans joindront leurs rangs.
Les participants à une table ronde organisée hier à l'Université de Montréal ont souligné à la fois le retard du droit international à ce chapitre et la nécessité de créer de nouveaux instruments pour venir en aide à ces réfugiés.
Si le Haut-Commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) et plusieurs États se montrent réticents à élargir la définition (essentiellement politique) du réfugié, d'autant plus que la majorité des «environnementaux» ne franchit pas les frontières internationales, d'autres solutions ont été évoquées par les participants, dont le concept du droit à un environnement sain.
Le photojournaliste François Pesant, collaborateur occasionnel du Devoir, a passé récemment cinq mois en Inde, auprès d'anciens agriculteurs du Rajasthan que la sécheresse a contraints à trouver refuge dans les États voisins. Ses photos, dont plusieurs ont paru dans le numéro de décembre 2008 du magazine L'Actualité, illustrent les conditions précaires dans lesquelles ils vivent. Entassés dans des camps sans eau courante ni électricité, victimes de préjugés, ils ne bénéficient d'aucune aide gouvernementale, pas plus que de la part du HCR.
«La désertification est un processus plus lent et moins spectaculaire qu'un tsunami ou un ouragan, qui attire moins l'attention des médias et la sympathie du public», a noté M. Pesant.
En 2000, le HCR a refusé de rouvrir la Convention sur le statut des réfugiés de 1951 pour tenir compte des dérèglements de notre planète. «Certains scénarios de mouvements transfrontaliers [attribuables à des changements environnementaux] pourraient nécessiter de nouvelles approches, fondées sur la solidarité internationale et le partage des charges», pouvait-on néanmoins lire en octobre dernier dans un document du Haut-Commissariat intitulé Changements climatiques, catastrophes naturelles et déplacement humain.
Cette agence onusienne n'a pas le mandat d'intervenir en pareil cas, mais est souvent appelée à le faire, a indiqué Louise Otis, conseillère juridique au HCR, ajoutant: «Les zones où se concentrent les cas relevant du HCR sont aussi celles où se trouvent les populations les plus vulnérables aux changements climatiques.»
«La migration comme partie de la justice distributive, voilà un débat qui est à peine amorcé», a noté le professeur de philosophie Daniel Weinstock.

(Par J.Joseph,à nous l'environnement p.90 )

b. Sur le point commun

Les conséquences de la dégradation de l'environnement due à la croissance démographique dans le quartier Mapendo est totalement observé dans différents coins du quartier nous ne serons pas capable d'énumérer toutes les conséquences due à ce fléau car la liste est tellement longue mais qu'à cela ne tienne nous tenterons de citer au moins quelques-unes dont :

v Conflit foncier ;

v Erosion dangereuse ;

v Différentes maladies dues à l'insalubrité ;

v La mort ...

I.3 AUTRES INFORMATIONS SUR LA DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT

I.3.1 INTRODUCTION

Dans les études sur le développement durable, la démographie fait figure de parent pauvre. La variable démographique, à Madagascar comme ailleurs, est souvent présentée comme étant à l'origine de la pauvreté et de la dégradation de l'environnement. Elle est alors considérée comme une variable exogène au système. Pourtant, la relation population-environnement dans le contexte malgache actuel est digne d'être étudiée de manière précise et détaillée, et ce pour trois raisons. Primo, les sociétés humaines et les systèmes écologiques sont très diversifiés au sein de cette grande île, réputée à raison pour son endémisme et sa biodiversité. Les lois récentes de décentralisation et de régionalisation, l'action locale aussi bien des administrations publiques que des ONG incitent à une connaissance fine et « sur le terrain » des processus. Ceci permettrait une synergie plus grande entre les résultats de la recherche et leur utilisation directe dans l'élaboration de politiques d'aménagement ou de développement durable. Secundo, les recherches et les politiques sont encore très sectoriels et peu tournées vers une approche interdisciplinaire ou complexe. Tertio, la croissance démographique la plus forte de la population malgache est à venir. La transition de la fécondité est tout juste commencée, puisqu'après la baisse de la mortalité entamée vers 1950, la fécondité n'a baissé sensiblement qu'à partir de la fin des années 1990. Le contexte démographique doit donc être intégré plus que jamais dans les années à venir dans les politiques de développement durable. Pour étudier la place de la composante démographique dans la question du développement durable, il est proposé ici dans une première partie de faire un cadrage général méthodologique sur la considération scientifique et idéologique de la variable démographique dans ses rapports à l'environnement. Nous verrons notamment le glissement de paradigme opéré à la fin des années 1980. À partir de cette grille de lecture, il s'agira dans une deuxième partie d'étudier la place de la variable démographique dans les recherches et dans les politiques menées à Madagascar en matière environnementale. Nous verrons notamment que des recherches récentes sur la thématique population-environnement plaident pour une prise en compte de la complexité de cette relation, s'inscrivant ainsi dans la mouvance scientifique étudiée dans la première partie. Résultats à l'appui, la troisième partie sera consacrée à la présentation d'une opération de recherche effectuée en milieu rural malgache, en guise d'illustration de ce paradigme de recherche. La conclusion donnera alors quelques recommandations méthodologiques pour appréhender le processus du développement durable dans toute sa complexité.

I.3.2 LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE, FLEAU POUR L'ENVIRONNEMENT

Lorsqu'elles devinrent un champ d'étude à part entière dans les années 1960, les relations population-environnement s'inscrivaient dans une grille d'analyse fortement imprégnée des idées malthusiennes. Le postulat de départ était clair : la croissance démographique a des effets néfastes sur l'environnement. C'était le message délivré en 1968 par l'ouvrage d'Ehrlich « The Population Bomb » ou par le célèbre rapport Meadows publié en 1972 sous le titre « The Limits to Growth ». Analysant les relations entre la démographie, la nourriture, la pollution, l'industrialisation et les ressources non renouvelables sur la base d'un système d'équations non linéaires, la conclusion était que seule une réduction drastique de la croissance démographique permettrait d'éviter une catastrophe écologique. On retrouve l'argumentation malthusienne originelle selon laquelle si les freins préventifs (recul de l'âge au mariage, mise au monde d'enfants uniquement si l'on a les moyens de les élever) ne sont pas instaurés par les individus, ce sont les freins répressifs (famine, guerre, épidémie) qui le feront pour eux (Malthus, 1798).

· 1 Slogan phare de l'époque parmi ces pays : « La meilleure pilule, c'est le développement ».

D'un point de vue démographique, on peut noter que ce courant néo-malthusien est dominant à l'époque où la croissance de la population mondiale, et surtout celle des pays du tiers-monde, est maximale, c'est-à-dire dans les décennies 1960 et 1970. Les travaux qui s'y rattachent ont eu des répercussions très importantes sur l'opinion publique et sur les décideurs. Ils ont en effet donné une assise scientifique à la mise en place de nombreux programmes de planification familiale. Malgré une vive opposition des pays en développement à ces programmes lors de la première Conférence de population à Bucarest en 1974, nombre d'entre eux comme l'Algérie, le Mexique ou la Chine mettront en place très rapidement des politiques antinatalistes.

I.3.3 LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE MERE DE L'INNOVATION

Pour s'opposer aux théories néo-malthusiennes, il y eut une théorie alternative qui inversait leur postulat de départ. L'argument de Boserup, dont l'ouvrage fondateur de 1965 fournit une analyse historique des rapports entre la croissance démographique et les types de système agraire, est que la croissance démographique est un aiguillon qui va forcer l'adoption d'un nouveau système agraire plus performant pour permettre de nourrir la population. Dans la thèse boserupienne, comme dans celle de Malthus d'ailleurs, l'homme est plutôt apathique par nature et il préfère utiliser un système agraire moins intensif donc moins nécessiteux en facteur travail, à moins d'y être contraint, justement par la pression démographique. Boserup (1976) prolongera cette théorie à l'environnement selon le même raisonnement pour adopter des techniques respectueuses de son intégrité. Simon (1985) sera un ardent défenseur de cette thèse.

I.3.4 LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE UN VARIABLEPARMIS TANT D'AUTRES

Si les théories néo-malthusiennes et boserupiennes peuvent paraître concurrentes, elles ont en tout cas le point commun de ne pas être nuancées dans leurs conclusions. (Picouet et al.2004) les rangent dans la catégorie des théories « déterministes ». Il faut cependant remarquer que leur portée d'origine est extrêmement large, que ce soit dans le temps ou dans l'espace, et que le véritable problème, d'un point de vue scientifique, est celui de leur transposition à des échelles plus fines. Car, à partir de la fin des années 1980, lorsque les chercheurs se sont penchés de manière plus précise sur des études de cas, il s'est avéré que les relations entre la démographie et l'environnement ne pouvaient pas se contenter d'être appréhendées en simples termes malthusiens ou boserupiens. Le concept de « développement durable » proposé en 1987 par le rapport Brundtland et vulgarisé par le Sommet de la Terre de Rio en 1992 intégrait ce changement de paradigme. Issu de ces réflexions, le chapitre V de l'Agenda 21 intitulé « Dynamique démographique et durabilité », reflète assez bien les préoccupations d'une nouvelle communauté scientifique dont les recherches se sont multipliées depuis les années 1990. Plus diffus que les courants néo-malthusiens ou boserupiens, ces travaux, que nous regrouperons sous la bannière du « paradigme de la complexité », intègrent quelques principes dont on peut lister les principaux :

· premièrement, ils refusent d'accabler la seule croissance démographique comme facteur de dégradation de l'environnement ;

· deuxièmement, pour expliquer l'impact anthropique sur l'environnement, ils prennent en compte une série de variables autre que la croissance démographique, comme par exemple la technologie, les modèles de consommation, les politiques publiques, la culture, la répartition des terres et des richesses, ou encore les modes d'organisation ;

· troisièmement, ils affinent les échelles, les questions de recherche, les concepts ;

· quatrièmement, ils essaient de réfléchir sur une méthodologie de l'interdisciplinarité, indispensable pour aborder la thématique population-environnement.

Après ce bref rappel sur les courants scientifiques faisant le lien entre démographie et environnement, voyons comment cette relation a été étudiée à Madagascar. Dans l'histoire de l'Afrique précoloniale, les écrits prêtent souvent aux populations des pratiques agricoles traditionnelles et une sorte de sagesse qui leur permettaient de gérer harmonieusement leur environnement et de conserver un certain équilibre population-ressources. La population dans ce schéma est contrôlée selon un schéma malthusien. La colonisation est alors présentée dans ce système comme une double rupture de l'équilibre ancien. D'une part, elle désorganise les systèmes de production agricole traditionnels, d'autre part, en introduisant la médecine moderne et en limitant les fléaux, elle va à l'encontre des « freins naturels » de la croissance de la population. À Madagascar, cette thèse est défendue notamment « Si l'équilibre ancien entre les ressources et les populations risque de se trouver compromis d'ici quelques décades, par l'intervention puissante des techniques occidentales appliquées à la lutte contre la mortalité, du moins les progrès récents effectués par ces mêmes techniques, dans d'autres domaines de la recherche et de l'action, permettent-ils d'envisager, grâce à une meilleure connaissance des ressources et de leur utilisation, l'établissement progressif d'un nouvel équilibre ». (Par : Chevalier 1952

I.3.5 L'HOMME AGIT SUR SON ENVIRONNEMENT

On distingue deux types d'impacts négatifs possibles de l'action de l'Homme sur l'environnement :

· la pollution

· la destruction des écosystèmes

1. La pollution

Qu'est-ce que la pollution ?

La pollution est la dégradation d'un milieu par la diffusion d'agents matériels (les polluants), qui rendent ce milieu malsain, dangereux ou qui dégradent les conditions de vie.

Les polluants peuvent être de nature chimique, biologique, ou physique (par exemple : visuel, sonore ou olfactif).

Leur caractère nocif est dû :

· soit à leur nature de poison pour l'Homme, la faune et la flore,

· soit à leur capacité éventuelle de changer ou perturber le fonctionnement d'un biotope,

· soit en détruisant la vie (insecticides, chlorofluorocarbones détruisant la couche d'ozone),

· soit au contraire en la favorisant (Les nitrates d'origine agricole sont des nutriments qui se retrouvent dans des endroits où ils ne doivent pas être. Ils y provoquent la prolifération de certains végétaux comme les algues ou les herbes).

· soit enfin à la réorganisation d'un biotope ou la pollution par des gaz à effet de serre tels que le gaz carbonique ou le méthane).

On distingue les pollutions en fonction des milieux sur lesquels elles agissent. Ainsi, on parle de pollution de l'air, des sols, de l'eau ou d'un écosystème en particulier, la pollution des mers ou des rivières, par exemple.

Certaines pollutions disparaissent peu de temps après leur émission (pollutions sonores ou olfactives) et n'ont donc que des effets transitoires.

D'autres en revanche s'accumulent dans les milieux naturels et ont alors un effet permanent dont l'ampleur dépend du stock accumulé : c'est le cas des gaz à effet de serre, des produits phytosanitaires ou des nitrates dont l'effet sur les milieux aquatiques est néfaste au-delà d'une certaine concentration.

On distingue des polluants de nature chimique, biologique ou physique.

Les polluants chimiques

· Les substances synthétiques : Ces substances n'existent pas naturellement. Elles ont été créées par l'Homme grâce à l'industrie chimique. Elles interviennent dans la fabrication des plastiques, des tissus synthétiques, des peintures, des vernis, des produits cosmétiques, des produits d'entretien, des médicaments, des aliments industriels... Certaines de ces substances sont toxiques, polluent l'environnement et sont nocives pour la santé humaine et celle des autres espèces.

· Les substances naturelles : Certaines substances d'origine naturelle (minérale ou organique) deviennent dangereuses quand l'Homme les transforme ou les manipule. C'est le cas des hydrocarbures. Une fois extraits de leurs réservoirs naturels souterrains, les hydrocarbures - s'ils se répandent dans la nature - provoquent des marées noires et polluent le sol, l'eau et les plages. Si on les utilise comme combustibles, ils libèrent des composés gazeux dont le CO2 et la vapeur d'eau mais aussi des suies, etc.

Les polluants biologiques

· Les agents pathogènes : Il s'agit de virus, bactéries, champignons ou végétaux qui peuvent provoquer des maladies chez l'Homme ou chez les animaux. Les agents pathogènes sont transportés notamment par les eaux usées des agglomérations urbaines, des centres hospitaliers, d'élevages de bétail, etc. De nombreux agents pathogènes existent également à l'état naturel.

Les polluants physiques

Il peut s'agir d'une pollution thermique (un changement de température du milieu), visuelle (une construction modifie un paysage...), sonore (la tranquillité d'un lieu est perturbée par le bruit d'engins ou de foule...), olfactive (les mauvaises odeurs), lumineuse (la lumière perturbe les animaux et insectes nocturnes...) ou encore de vibrations. Ces nuisances peuvent perturber la faune et la flore et diminuer leur qualité de vie, affecter leur santé ou réduire leur capacité de reproduction. On compte aussi parmi les pollutions physiques les ondes électromagnétiques et le rayonnement radioactif. Voici plusieurs exemples de pollutions physiques :

· Les eaux de refroidissement d'une centrale électrique augmentent de 4 à 5°C la température de la rivière dans laquelle elles sont déversées. Cette pollution thermique perturbe tout l'écosystème, depuis les plantes aquatiques et les microorganismes, jusqu'aux larves d'insectes, les poissons et les oiseaux qui se nourrissent des poissons.

· Les déchets qui se retrouvent dans l'environnement constituent une pollution visuelle et olfactive et présentent un réel danger pour les animaux domestiques et sauvages qui peuvent les ingérer par accident.

· Le bruit des véhicules, trains, avions et machines, etc. constitue une pollution sonore qui provoque du stress auprès de la population humaine et animale exposée à ces bruits. Ce stress réduit la qualité de vie et peut causer des maladies. En Asie, par exemple, dans certaines rivières, le bruit des bateaux empêche les dauphins d'eau douce d'utiliser leur sonar pour trouver leur nourriture.

· L'éclairage permanent des rues, des bâtiments, des véhicules et des monuments illumine le ciel nocturne et crée une pollution lumineuse qui perturbe les animaux. De nombreux insectes nocturnes volants sont désorientés par la lumière ; les chauves-souris et les chouettes qui chassent la nuit sont perturbées dans leur recherche de nourriture. Les astronomes sont également gênés dans leurs observations.

2. La destruction des écosystèmes

Un écosystèmeest un milieu, dans lequel toutes les espèces, animales et végétales, dépendent les unes des autres. Lorsqu'un élément de ce milieu est modifié ou disparaît, son équilibre tout entier est alors immédiatement menacé.

Les activités de l'Homme peuvent être responsables de la dégradation ou de la destruction des écosystèmes (par exemple, par la déforestation). Un écosystème dégradé ou détruit affecte l'ensemble des espèces qui en font partie.

Voici quelques exemples de la dégradation ou de la destruction d'écosystèmes par l'activité humaine :

Il existe aussi des causes naturelles de destructions (comme par exemple les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les ouragans ou encore les pollutions au radon), sur lesquelles l'Homme a peu de prise.

· La coupe à blanc des forêts primaires pour les transformer en zones agricoles détruit un écosystème particulier qui joue un rôle important dans le cycle de l'eau, dans l'équilibre et la structure du sol et dans la régulation du climat de la planète.

· L'exploitation des ressources minières et des richesses du sous-sol détruit la surface du sol et les écosystèmes qu'elle supporte (forêts, zones naturelles, sol arable, lacs et rivières...).

· L'assèchement des zones humides, pour les transformer en zones agricoles ou en zones d'habitat, perturbe le cycle de l'eau et détruit des écosystèmes uniques, comme, par exemple, les forêts de mangroves en Asie. En cas de fortes pluies, cela aggrave la menace d'inondation et il n'y a plus de protection naturelle contre les tempêtes.

· L'extension des zones urbaines recouvre et imperméabilise le sol, réduit les surfaces agricoles, détruit l'habitat naturel des espèces sauvages et aggrave les menaces d'inondation.

· La construction de barrages hydroélectriques provoque l'inondation de vallées entières et détruit parfois des zones agricoles ou forestières.

· L'introduction dans la nature d'organismes génétiquement modifiés (OGM) ou d'espèces animales ou végétales exotiques et envahissantes, déstabilise l'équilibre naturel d'un écosystème et nuit aux espèces locales.

3. À chaque activité son impact

Tous les secteurs d'activité ont leur part de responsabilité dans la dégradation de l'environnement et dans la destruction des écosystèmes. Voici quelques exemples :

· L'agriculture intensive émet de grandes quantités de méthane, un puissant gaz à effet de serre. L'extension des surfaces agricoles (par déforestation, assèchement de zones humides, etc.) détruit les écosystèmes. L'utilisation d'engins motorisés très lourds détruit la structure du sol. Les engrais et les pesticides non naturels polluent l'eau et le sol. La généralisation de la monoculture appauvrit la biodiversité. La pêche intensive décime les poissons et transforme certaines zones maritimes en désert écologique.

· L'industrie utilise massivement les ressources naturelles comme les énergies fossiles (coresponsables du réchauffement climatique), les matières premières et l'eau. Elle rejette des eaux usées, des fumées dues aux combustions et des déchets contaminés qui polluent l'eau, l'air et le sol.

· Le secteur des transports consomme les énergies fossiles sous forme de carburants et est ainsi coresponsable des changements climatiques. Les gaz d'échappement ajoutent à la pollution de l'air. Le bruit des véhicules constitue une nuisance sonore pour les Hommes et les animaux. La construction des infrastructures routières consomme des ressources, de l'espace et détruit des écosystèmes.

- Les ménages sont indirectement responsables des impacts générés par les secteurs d'activités qui produisent les biens de consommation. En outre, ils consomment de l'énergie pour le chauffage, les déplacements et les appareils électroménagers. La consommation de biens produit des déchets. L'utilisation de produits dangereux, comme, par exemple, les huiles, les détergents, les solvants ménagers (peinture, thinner...), les piles, etc. provoquent des pollutions de l'air, de l'eau et du sol s'ils ne sont pas traités de manière adéquate. La construction de l'habitat consomme des ressources et de l'espace.(http//www.wikipedia.com).

CHAP II PRESENTATION LA COMMUNE DE GOMA

II.1. CREATION DE LA COMMUNE DE GOMA

La commune de Goma est issue du découpage de l'ex-Kivu par l'ordonnance loi n°88-031 du 20 juillet 1988 modifiant et complétant celle n°82-006 du 25 février 1982 portant l'organisation territoriale politique et administrative par l'ordonnance loi n° 98-127 du 22 mai 1989 celle-ci fixait le nombre , les quartiers cette ordonnance fixait a cinq les nombres des quartiers de la commune de Goma par ailleurs par son arrêté n°01/035/CAB/GP-NK /98 du 11 novembre 1998 , le gouverneur de la province du Nord-Kivu durant la période de la RCD créa deux quartiers MIKENO et HIMBI issu dans la cellule de KATINDO.

II.2 ASPECTS GEOGRAPHIQUES

a. limites territoriales

Par l'ordonnance loi n°88-178 du 20 mai 1988 fixant le nombre, la délimitation et dénomination de commune de Goma est limitée comme suite :

Ø au nord par : par la commune de karisimbi séparé par la route Goma-sake

Ø A l'Est : par la république du Rwanda

Ø A l'ouest par le territoire de Masisi

Ø Au sud par : le lac Kivu.

b. coordonné géographique

§ Longitude Est : 29° 14' 23,78'' E

§ Longitude sud : 1 ° 42' Sud

§ Longitude Est : 1° 38' Nord

§ Longitude Est : 2,9° 11,50 au nord-Est

a) Altitude :

1 .530m

b) Superficie :

32,97 Km2 soit 3.297 ha

c) le climat

Comme tout autre milieu Goma contient aussi quatre phases d'alternance de saison

Tableau N°I le cycle de saison de la commune de Goma

Saisons

Période

Grande saison sèche

Juin-Aout

Grade saison de pluie

Septembre-Décembre

Petite saison sèche

Mars-Mars

Petite saison de pluie

Janvier-février

Source : rapport annuel commune de Goma 2009

Nous tenons cependantà signaler que cette alternance connait souvent de perturbation de saisons.

d) L'hydrographie

Une science qui étudie les eaux marines, les cours d'eau ainsi que les lacs on ne trouve pas de rivière dans la commune de Goma.

e) Population

La concentration de la, population dans la commune de Goma devient de plus en plus concentré suite à l'exode rural en grande ampleur dont les causes principales sont les guerres inter ethnique et de libération celle de s'abriter contre les différentes tracasseries, déstabilisation, pillages, chômage,  des tueries enregistrée du jour au jour dans le milieu ruraux. Actuellement la population de cette commune est composée en grande partie par des tributs autochtones de la province à savoir : les NANDE, HUTU, TUTSI, KUMU, NYANGA, TEMBO, KANO et TUA,... la commune de Goma est cosmopolites d'où elle regorge plusieurs ethnies d'autres provinces étrangères.

Tableau N°II : synoptique de population de la commune de Goma

Subdivision administrative

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

TOTAL

Q.le volcan

4268

4052

3364

4364

15148

Q.Mikeno

8283

8391

9558

9441

35673

Q.Mapendo

5572

5688

10299

10454

32013

Q.katindo

7008

6669

8270

8591

30538

Q.himbi

12315

13575

12508

13430

51828

Q.kyeshero

14797

16288

25214

28057

84356

Q.lac vert

16542

18462

21907

21020

77937

TOTAL

68785

73125

91120

94457

327493

Source : rapport annuel mairie 2012

Au vu de ce tableau il convient à dire que : la population de la commune de Goma est majoritairement jeunes car la statistique fille et garçons bat record

Tableau N°III : population étrangère statistique par nationalité

Nationalité

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

TOTAL

Américaine

3

1

0

1

5

Chinois

64

22

10

8

104

Belge

2

0

2

0

4

Française

5

4

5

2

16

Espagnole

2

3

1

0

6

Polonaise

1

2

1

1

5

Indienne

84

17

16

6

108

Allemande

2

3

3

3

11

Libanaise

64

21

17

6

110

Source : rapport annuel mairie 2014 P.54

II.3 ASPECT SOCIO-CULTURELLE

a. La religion

Les différentes confessions religieuses sont pratiquées dans la commune de Goma dont nous pouvons cités : les catholique, les protestants, les musulmans, kimbanguistes, et un amalgame des sectes et communauté des réveils tous oeuvrant dans cette commune.

b. Les sports et loisirs

La jeunesse de la commune de Goma se donne a pratiqué les différents sports notamment : le football, volley Ball, tenis,la boxe, le basketball,  le judo... et tout ceci ses pratiquent malgré l'état des infrastructures sportives mal aménagés.

Quant aux loisirs on observe un déficit d'organisation des activités culturelles et détentes pouvant être utiles pour une population stressé par l'état d'insécurité et différentes guerres.

La majorité mosaïques des groupes culturels du Nord-Kivu sont vivement représenté dans la commune de Goma parmi eux on peut citer : lesLEGA , les bashi, les nande,les hutu, le nyanga ,le hunde , le nyanga ,...

Tableau  N°V : les groupes culturels et traditionnels des ethnies à Goma

COMMUNAUTE

DIALECTE

1

Hunde

Kihunde

2

Hutu

Kinywarwanda

3

Kano

Kikano

4

Kusu

Kikusu

5

Kumu

Kikumu

6

Mbuba

Kimbuba

7

Nande-yira

Kinande/kiyira

8

Piri

Kipiri

9

Talinga

Kitangalinga

10

Nyanga

Kinyanga

11

Tembo

Kitembo

12

Tusti

Kinyemeri

13

Mbuti

Kimbuti

Source : palukupasavolo , le Nord-Kivu culture en poche 3eme édition 1996 P.5

c. L'habitat

Généralement les maisons d'habitation dans les quartiers populaire sont en planches d'autres sont en dur comme dans le quartier himbi , les volcans ou les construction sont en matériaux durables , s'agissant des installations hygiénique comme les poubelles dans la commune de Goma elles n'existent presque pas. Les constructions anarchiques battent record dans certains coins de la commune aux quelles on peut citer en passant le quartier MAPENDO et MIKENO

II.4. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE

Selon le dictionnaire petit robert l'économie est l'ensemble des activités d'une collectivité humaine relative à la production, distribution ainsi que la consommation des richesses, la commune de Goma étant une entité bourgeoise, elle regorge plusieurs activités économiques à savoir :

· La BRALIMA

· Des entreprises étatiques et paraétatiques

· Des maisons commerciales

· CADECO

· Des coopératives et micro finance

· Des dépôts de livres

· Des cybers café

· Des agences des douanes et tourismes

· Des dépôts pharmaceutiques

· Des comptoirs miniers

· Des charcuteries et grandes boulangeries

· Des sociétés de transports

· Des grands hôtels

· Des stations

· Des banques ...

II.5 SUDVISION ADMINISTRATIVE

Conformémentà la loi N° 48-127 du 22 Mai 1989 fixant le nombre de dénomination et délimitation des communes de la ville de Goma en général et ainsi que la commune de Goma en particulier cette commune fut découpée en sept (7) notamment :

o Le quartier MAPENDO

o Le quartier MIKEKENO

o Le quartier le VOLCAN

o Le quartier KATINDO

o Le quartier HIMBI

o Le quartier KYESHERO

o Le quartier lac vert

CHAP III. ENQUETE ET DISCUSSION DES RESULTATS

III.1 ORGANISATION DE L'ENQUETE

Notre questionnaire d'enquête fut adressé aux habitants du quartier MAPENDO dans différente couche de la population notamment ; les analphabètes, les évolués , les agents de l'Etat , les enseignants , veuf(Ve), célibataires retrouvé dans ce contraint pendant le jours de déroulement de notre enquête. D'où une élaboration du questionnaire d'enquête est mis en marche pour enfin découvrir le vraie problème de la dégradation de l'environnement dans le quartier MAPENDO.

III.2 OBJECTIFS DE L'ENQUETE

l'enquête est utilisé pour chercher les informations qui nous permettrons d'agir ou d'intervenir d'une manière efficace a ce problème.

L'enquête que nous avons effectués sur le terrain avait comme objectif de :

v Chercher à confirmer , infirmer ou nuancer nos hypothèses émises et proposer des pistes de solution qui sont liés aux facteurs favorisant la dégradation de l'environnement dans ce quartier ;

v Discuter les points de vu de la population sur différentes causes et conséquences de la dégradation de l'environnement dans ce quartier ;

v S'enrichir sur des connaissances précises de cette thématiquede la dégradation de l'environnement ;

v Comparer les informations selon les avis des enquêtés enfin proposer une orientation stratégique.

III.3 TYPE D'ETUDE

Le type d'étude que nous prétendons abordés est cadré sur l'ampleur de la dégradation de l'environnement dans la commune de Goma précisément dans le quartier MAPENDO.

III.4 POPULATION D'ETUDE ET ECHANTIOLLONAGE

Notre population d'étude est cadré sur les habitants du quartier Mapendo dont 60 personnes dans différentsménages des cellules et avenues qui ont répondu favorablement à notre voeux c'est qui justifie notre taille d'échantillonnage aléatoire dans ce quartier.

III.5 METHODOLOGIE DES TRAITEMENT DE DONNEES

Ce travail a été traité en logiciel Microsoft Word arial 12 et les données statistiques furent inculquées dans des tableau à travers le logiciel Excel.

III.6 ANALYSE, TRAITEMENT ET INTERPRETATION DES DONNEES

VARIABLE D'IDENTIFICATION

Tableau N°VI Sexes des enquêtés

Sexe

Frequence

%

Masculin

36

60

Feminin

24

40

Total

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

Vu les renseignement de ce tableau 36 personnes soit 60% de nos enquêtéssont du sexe masculin et 40 personnes soit 40% sont sexe féminin d'où par conclusion le sexe masculin priment la présentation de notre échantillon.

Tableau N°VII Ages des enquêtés

Age

Fréquence

%

16 ans

6

10

20 ans

3

5

24 ans

8

13,3

26 ans

2

3,3

28 ans

35

58,3

32 et plus

6

10

Total

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

Ce tableau renseigne que 35 personnes soit 58,3% de nos enquêtés ont 28 ans, 8 personnes soit 13,3% ont 24 ans ,6 personnes soit 10% ont 16 ans , 3 personnes soit 5 % ont 20 ans et 2 personnes soit 3,4 % ont 26 ans.

Tableau N°VIII. Niveau d'instruction

Niveau

Fréquence

%

Primaire

1

1,6

Secondaire

45

75

Universitaire

3

5

Professionnel

10

16,8

Aucun

1

1,6

Total

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

De ce tableau notons que 45 personnes soit 75% de la population enquêtée sont de l'école secondaire 10 personnes soit 16,8% ont fait les orientations professionnelles, 3 personnes soit 5% ont fait et certains continuent à faire les études universitaires enfin les sans niveau et ceux de l'école primaire font chacune une personne et représente 2,12 % de notre échantillonnage d'où par conclusion ceux qui font l'école secondaire représentela taille de notre échantillonnages .

Tableau N°IX profession des enquêtés

Profession

Frequence

%

Agent de l'Etat

4

6,6

Enseignants

8

13,4

Commerçants

12

20

Autres

5

8,3

Chomeurs

31

51,7

Total

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

De ce tableau il révèle que 31 personnes soit 51,7% de nos enquêtéssont de chômeurs, 12 personnes soit 20 % sont commerçants, 8 personnes soit 13,4 % sont enseignants, 5 personnes soit 8,3% ont d'autres occupations qu'ils exercent et 4 personnes soit 6,6% sont agent de l'Etat. D'où par conclusion les chômeurs priment la taille de notre échantillonnage sur la profession de nos enquêtés .Tableau N° X statut matrimonial des enquêtés

Statut matrimonial

Frequence

%

Celibataire

15

25

Marié(e)

38

63,4

Divorcés(e)

2

3,3

Veufs(ve)

5

8,3

Total

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

Le rapport de ce dernier prouve que 38 personnes soit 63,4% de la population enquêtées sont mariées, 15 personnes soit 25% sont célibataires, 5 personnes soit 8,3% sont veufs(ve) et enfin 2 personnes soit 3,3 sont de divorcés.

Tableau N°XI nombre de ménages dans la parcelle

Question

Réponses

Frequence

%

Dans votre parcelle il ya combien de ménage ?

1

12

20

3

30

50

5

10

16,7

7 et plus

8

13,3

Total

 

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

A l'image de question posée les données de ce tableau prouve que 30 personnes soit 50% de notre population enquêtées ont 3 ménages dans leurs parcelles, 12 personnes soit 20% ont 1 ménage dans leurs parcelles , 10 personnes soit 16,7% leurs parcelles ont 5 ménages dans leurs parcelles et enfin 8 personnes soit 13,3% ont un taux exagéré qui va jusqu'à 7 et plus des ménages dans leurs parcelles.

Tableau N°XII : nombre des personnes dans une maison

Question

Reponses

Frequence

%

Dans votre maison il ya combien des personnes ?

3

3

5

6

29

48,4

9

19

31,6

11 et plus

9

15

Total

 

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

De cette question ce tableau révèle que 29 personnes soit 48,4% de la population enquêtées sont au nombre de 6 dans leurs maisons, 19 personnes soit 31,6% sont au nombre de 9 , 9 personnes soit 15% personnes sont au nombre de 11 et plus dans leurs menages,enfin 3 personnes soit 5% sont au nombre de 3 dans leurs maisons

Tableau N°XIII les causes de la dégradation de l'environnement dans ce quartier

Question

Réponses

Frequence

%

Quelles sont les causes de la dégradation de l'environnement dans ce quartier ?

Manque des poubelles publiques

45

75

Manque d'instruction

8

13,4

Manque de canaux

4

6,6

Manques des toilettes

3

5

Total

 

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

A la lumiere de la question posée nous trouvons que 45 personnes soit 75 % optent sur le manque de poubelles publique dans le contrain , 8 personnes soit 13,4 % optent sur le manque d'instruction , 4 personnes soit 6,6 % optent sur le manque de canaux enfin 3 personnes soit 5% se sont basés sur le manque des toilettes dans certaines parcelles.

Tableau N°XIV les conséquences de la dégradation de l'environnement

Question

Réponses

Fréquence

%

Quelles sont les conséquences de l'environnement dans ce quartier ?

Transmission rapide de maladie épidémique

13

22

Maladie hydrique

16

26,4

Conflit foncier

28

46,6

Encombrement

3

5

Total

 

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

A la lumière de la question posée le tableau prouve que 28 personnes soit 46,4% montre que la conséquence de la dégradation de l'environnement dans ce quartier est le conflit foncier, 16 personnes soit 26,4% optent sur la maladie hydrique ,13 personnes soit 22% optent sur la transmission rapide de maladie épidémique enfin 3 personnes soit 5% optent sur l'encombrement de la parcelle.

Tableau N° XV curiosité du Classement de la croissance démographique parmi le facteur majeurs de la dégradation

Question

Réponses

Fréquence

%

La croissance démographique figure -t-elle parmi les facteurs majeurs de la dégradation de l'environnement

OUI

50

83,3

NON

10

16,7

Total

 

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

A la lumière de question posée ce tableau révèle que 50 personnes soit 83,3 % disent oui à la question posée et 10 personnes soit 16 ,7 % disent non en s'argumentantautrement

Tableau N°XVIII curiosité sur la gestion de déchets

Question

Réponses

Frequence

%

Aviez-vous une poubelle dans la quelle déposiez vos déchets ?

OUI

8

13

NON

52

87

Total

 

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

A la lumière de la question posée ce tableau prouve que 52 personnes soit 86,6% de nos enquêtés n'ont pas des poubelles dans leurs parcelles et le reste dont 8 personnes soit 13,4 en ont.

Tableau N° XIX curiosité sur l'existence des toilettes dans la parcelle

Question

Reponses

Fréquence

%

Avez-vous aumoins une toilette dans votre parcelle ?

OUI

45

75

NON

15

25

Total

 

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

De ce dernier nous voyons 45 personnes soit 75% de la population enquêtée disent OUI tandis que 15 personnes soit 25% disent qu'ils n' ont pas des toilettes.

Tableau N°XX les facteurs qui influencent la dégradation de l'environnement

Question

Réponses

Fréquence

%

Quels sont les facteurs qui influencent la dégradation de l'environnement dans ce quartier

Facteur démographique

45

75

Facteur économique

9

15

Facteur socio-culturel

4

6,7

Facteur politique

2

3,3

Total

 

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

Quant à ce tableau il prouve que 45 personnes soit 75% de nos enquêtés optent sur le facteur démographique , comme étant celui de la dégradation de l'environnement, 9 personnes soit 15% optent sur le facteur economique,4 personnes soit 6,7% optent sur le facteurs socio-culturel enfin 2 personnes soit 3,3% optent sur les facteurs politique.

Tableau N°XXI la sensibilisation par une ONG locale

Question

Réponses

Fréquence

%

Aviez-vous déjà étés sensibilisez par une ONG locale ?

OUI

3

5

NON

57

95

Total

 

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

De ce tableau il révèle que 57 personnes soit 95 % de nos enquêtés n'ont jamais étés sensibilisés par une ONG locale sur leur état environnemental néanmoins 3 personnes soit 3% disent OUI sur la question posée.

Tableau N°XXIIDistance qui sépare la maison et la toilette

Question

Réponses

Fréquence

%

Votre toilette est à combien de mètre de votre maison ?

1 m

15

25

2m

30

50

3m

9

15

4m

9

15

Total

 

60

100

Source : notre enquête Mai 2016

A la lumière de la question posée ce tableau prouve que 30 personnes soit 50% de notre population enquêtée sont à 2 m de leurs maisons , 15 personnes soit 25% sont à 1 m de leurs toilettes ,9 personnes soit 15% répondent par 3 m Enfin 9 autres personnes soit 15% sont séparé par 4 m.

Questionnaire d'enquête adressé aux services chargés de protection de l'environnement

Tableau N°XXIII les causes sur l'influence de la croissance

Question

Réponses

Fréquence

%

Selon vous quels sont les causes qui influencent la croissance démographique dans un milieu ?

L'exode rural

La guerre

La pauvreté

Le nomadisme

5

100

Total

 

5

100

Source : notre enquête Mai 2016

A la lumière de la question posée nous nous sommes croisés avec 5 services de la protection de l'environnement non étatique et nous ont donné de réponses ci-haut citées dans le tableau

Question

Réponses

Fréquence

%

Reconnaissez-vous les conséquences de la dégradation sur l'environnement ?

OUI

5

100

NON

0

0

Total

 

60

100

Tableau N°XXIV la reconnaissance sur les conséquences de la dégradation de l'environnement

Source : notre enquête Mai 2016

A la lumière de la question posée 5 services soit 100% de notre population enquêtée affirment qu'ils connaissent les conséquences sur la dégradation de l'environnement

Tableau N°XXV

Question

Réponses

Fréquence

%

Si oui, citer les

Conflit foncier ;

Encombrement de ménage ;

5

100

Total

 

5

100

Source : notre enquête Mai 2016

A la lumière de la question posée nous nous sommes croisés avec 5 services de la protection de l'environnement non étatique et nous ont donné de réponses ci-haut citées dans le tableau

Tableau N°XXVI : limites des effets de la croissance démographique

Question

Réponses

Fréquence

%

Quelle sont les mesures envisagés pour limiter les effets de la croissance démographique ?

Limiter les naissances

Espacer les naissances

Retarder l'âgedela procréation

5

100

Total

 

5

100

Source : notre enquête Mai 2016

A la lumière de la question posée nous nous sommes croisés avec 5 services de la protection de l'environnement non étatique et nous ont donné de réponses ci-haut citées dans des tableau.

III.7 DISCUSSION DES RESULTATS

Vu la problématique de notre état de la question confrontés aux données de l'enquête portant à ce sujet , nous voici arriver a la discussion de résultats, comme suit : 36 hommes et 24 femmes ;

A la lumière de la question posée sur le niveau d'étude notons que 75% de nos enquêtés ont un niveau de l'école secondaire 16,8% font l'orientation professionnelle de métier,5% niveau universitaire enfin les analphabètes (sans niveau) et ceux de l'école primaire ont chacun 1%.

la question de curiosité sur le nombre de ménage dans la parcelle 50% optent sur 3 ménages dans leurs parcelles 20% respecte les normes de l'habitat en ayant 1 ménage dans leurs parcelles 16% ont optés sur 5 ménages, 13,3% ont un taux fortement élevé que d'autre qui va de 7 et plus dans leurs parcelles ,

la curiosité sur les nombres des personnes se trouvant dans une maison nous livre la réalité ci-après 48,8% de nos enquêtés vivent à6 personnes dans leurs maisons , 31,6% sont au nombre de 9 dans leurs maisons,15% remballe le record du quartier en étant 11 personnes et plus dans leurs maisons.

La question posée l'influence de la dégradation de l'environnement 75% confirment nos hypothèses en s'articulant sur le facteur démographique comme élément suprême de ce fléau dans ce quartier , 11% sur le facteur économique , 7% sur le facteur socioculturel et 3 % sur le facteur sociopolitique.

Quant à la question sur la sensibilisation par une ONG sur cette cause 95% répondent NON d'où ils n'ont jamais été par une quelconque organisation locale tandis que 5% affirment qu'ils ont déjà étés sensibilisés par une ONG sur cette cause.

La question qui cadre sur la curiosité de dépôt des déchets ménagers 87% n'ont pas des poubelles dans leurs parcelles et 13% en ont d'où ici il ya un taux élevé de déchets jetés dans l'entourage sans contrôle.

Néanmoins la question sur possession d'une toilette dans la parcelle 75% en ont tandis que 25% n'en possède pas.

CONLUSION PARTIELLE

Après analyse des différentsrésultatsde nos enquêtésâgé de 16 à 32 ans et plus qui se heurtent a de multiple problèmes dans les quel figure la dégradation de l'environnement provoqué par la croissance démographique dans la ville de Goma commune de Goma précisément dans le quartier MAPENDO.Vu ce problème nous avons pensé une orientation stratégique cadrant sur :

ü Animation, sensibilisation, concertation, mobilisation et vulgarisation ;

ü Instauration des ateliers aux profits de la population ;

ü Renforcer le programme de planning familial à travers les media en vue de vulgariser le message sur la planification familiale ;

ü Implication des leaders locaux dans la sensibilisation de la population ;

ü Orienter les ONGD a oeuvré dans ce domaine dans ce quartier.

Enfin le quatrième et dernier chapitre ici-bas sanctionne aux stratégies palliatives de notre travail.

CHAP IV ORIENTATION STRATEGIQUE

VI.1. ANCIENNE STRATEGIE

Bien que la majorité des africains dépendent de la terre pour survivre , la capacité de production de cette terre s'affaiblit sous la pression d'une population grandissante qui n'a pas les moyens de remettre à la terre ce qu'elle est forcée de lui prendre . puisque la démographie et l'économie sont tresimportantesa la fois pour les raisons dermographiques, il est indispensable que plus de ressources soient investi dans ce secteur.

En Afrique et dans d'autres parties du monde, les conditions sociales défavorables demandent à ce que les efforts entrepris pour diminuer la mortalité, la morbidité, la dégradationde l'environnement et autre.

La croissance démographique constitue pour un pays en voie de développement est un chemin d'augmentation de la pauvreté , parlant du chômage et ville et la multiplicité des maladies dues à la famine aux village.

Elle peut augmenter des décès maternels, surtout chez les femmes, classées dans les catégories à haut risque.

Elle peut aussi augmenter le nombre de décès maternels , surtout chez les femmes , classées dans les catégoriesa haut risques .Elle peut aussi occasionner l'inattentionaux personnes , manque de fraternité et de respect des vies humaines.

Il faut préciser dans la croissance démographique, quelle sont les conditions qui peuvent aider à améliorer l'économie de la population :

ü Augmentation de l'âge de mariage supérieur ou égal à 25 ans ;

ü Accessibilité du planning familial à toutes les personnes dans les besoins ;

ü Utilisation des partenaires non médicaux dans l'exécution du planning familial ;

ü Impliquer les hommes pour la prévalence contraceptive des programmes de sensibilisation sur les méfaits de la croissance démographique.

IV.2. NOUVELLES STRATEGIES

Le milieu de résidencejoue un rôle important dans l'utilisation de la contraception. Résider en milieu urbain entrainé une croissance a un mode de vie et un comportement moderne. Ainsi l'implantation des centre des écoles , des hôpitaux dans les pays africains connait une disparité selon le milieu de résidence.

Malheureusement ces centre de formation sont plus concentrés en milieu urbain qu'en milieu rural. Ainsi les besoins non satisfait en croissance démographique vont connaitre une variation selon le niveau de vie de la population.

Bien que nombreux africains dépendent de la terre pour survivre , la capacité de celle-ci s'affaibli sous la pression d'une population grandissante.

Voici les bonnes stratégiespour qu'il y ait une bonne économie et une bonne gestion de la démographie dans le quartier MAPENDO en particulier ; Nous proposons :

ü Animation, sensibilisation, concertation, mobilisation et vulgarisation ;

ü Instauration des ateliers aux profits de la population ;

ü Renforcer le programme de planning familial à travers les media en vue de vulgariser le message sur la planification familiale ;

ü Implication des leaders locaux dans la sensibilisation de la population ;

ü Orienter les ONGD a oeuvré dans ce domaine dans ce quartier.

IV.3. CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail qui a traitésur la croissance démographique et son influence sur la dégradation de l'environnement, état de lieu du quartier MAPENDO 2013-2015.

Cette étude fut motivée par des questions suivantes :

La croissance démographique influence-t-elle positivement la dégradation de l'environnement du quartier MAPENDO ?

Quelles sont les conséquences qui découleraient de cette croissance démographique ?

Comment y remédier ?

Et pour aux question ci-haut citées , nous nous sommes assigné de vérifier les hypothèses suivantes :

Ø La croissance démographique influencerait négativement la dégradation de l'environnement du quartier MAPENDO.

Ø Les conséquences qui découleraient de cette croissance seront ; le conflit foncier, le non-respect de l'habitat, les épidémies.

Ø Pour remédier à ce problème il sera nécessaire de bien gérer l'environnement, limiter les naissances, limiter l'exode rural

Au terme de ce travail nous allons compter sur l'évolution et perspectives d'améliorer les condition de vie de cette population. La bonne proposition de cette recherche revient avec intérêt sur un arsenal des contraceptifs , des techniques simples et pratiques qui n'attendent que d'être connue pour une pratique au quotidien car c'est par leur application que les congolais du quartier MAPENDO arriveront à planifier leurs naissances ce qui conduirait à l'amélioration des conditions de vie car détruire l'environnement ce détruire l'avenir.

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES

1. Joseph PROUDON : la croissance d'un peuple éd paris 1954

2. Boute JOSEPH : l'équilibre démographique 1987 P.45 

3. Esther BOSERUP  la densité annuelle, 1910 P.16  

4. Donado KAZADI l'évolution de la procréation ,Kisangani 2005 P 64 

5. J.Daimonds how society choose to far or succeed 2006 

6.J.Joseph, à nous l'environnement p.90 )

7.Palukupasavolo , le Nord-Kivu culture en poche 3eme édition 1996 P.5

8.MORICONI ,la meilleure pilule, c'est le développement ».1993 cité par BOCQUIER 2003

9. ; LESTER : nous vivons dans un monde qui s'urbanise 2008.

10. Robert Malthus, Essai sur le principe de la population, publié enAngleterre 1798.

11. M.Grawitz, la méthode de recherche en sciences sociales, éd. Dollaz, paris 2011.

12.DanielWeinstock. les populations les plus vulnérables aux changements climatiques

13. Chevalier, l'établissement progressif d'un nouvel équilibre  1952

14. A. Baguare,Les défaillances du marché et les défaillances politiques,p 76

15.Picouet les rangementsdans la catégorie des théories  déterministes  2004

16. : Commoner et Domenach;  Dynamique démographique et durabilité  issu de ces réflexions, le chapitre V de l'Agenda 21 1991

17. Campbell l'évolution de la population entre 1818 et 1900. 1991

18.chevalier la croissance démographique s'accélère grâce à la baisse de la mortalité, 1946

19.Huffy M, Chollet M et Razakamanantosa A. Le programme d'action environnemental à Madagascar :

20.Onet , la vitesse de déforestation est liée à la croissance démographique

B.NOTES DES COURS

ü Mathieu YALIRE : écologie de l'environnement, cours inédit L1 TC ISRD/OG

ü Gaspard AMANI NTAREBA : séminaire sur la gestion de l'environnement cours inédit L1 EDD ISRD/OG

ü Master SENZOGA : économie de l'environnement cours inédit L1 EDD ISRD/OG

ü Master SONG : santé et environnement cours inédit L2 EDD ISRD/OG

C.REVUE ET RAPPORT

ü Rapport Meadows publié en 1972 sous le titre « The Limits to Growth »

ü Rapport de Brundtland sur la protection de l'environnement avenir publié en 1987

ü Rapport de l'ONU sur la croissance démographique pari en 2002.

ü Revue sur le Commerce et Environnement, série Dossiers spéciaux, 1999

ü Comment gérer l'environnement, réveillez-vous du novembre 2008 par les témoins de Jéhovah

ü Pole Institute, cap sur la promotion de l'environnement.

D. WEBOGRAPHIE

- http//www. google.com

- http//www.wikipedia.com

- http//www. le monde.com

- Microsoft ® Encarta ® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft Corporation






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius