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Réponse de la culture du gombo (abelmoschus esculentus l.) à  l'apport des biomasses fraiches de tithonia diversifolia (hemsley) a. gray à  kalemie


par Schandrack NEMA KAPOKA
Université de Kalemie - Ingénieur agronome 2016
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

Le niveau de matière organique du sol reste le facteur important pourle maintien de la fertilité dans le sol.

(Jama et al., 2000).

DEDICACES

A mes chers parents,pour les peines et les sacrifices consentis pour mon éducation. Mon amour et ma profonde reconnaissance ne sauraient être exprimés en ce modeste travail. Puisse Dieu vous accorder santé et longue vie.

A mes frères et soeurs BALEKE FATAKI, BYAMASU FATAKI, ROBERT KABEYA, LUNGWE FATAKI, KAPOKA NAKALIMA, ANNY SIFA, en témoignage de mon grand amour fraternel. Que Jéhovah-Dieu leur accorde succès et bonheur.

A tous mes amis,en témoignage de mon grand amour et de l'amitié que je porte pour vous et en particulier CESAR MWANAGULU Patient, KYANZA TIKA Gaspard, FARAJA NUMBI Serges, MALAMBO KITENGE Faustin, et KYONDWA FATAKILocadie avec qui j'ai partagé les bons et les mauvais moments de ces années de mémoire.

A nos collègues infortunés des peines universitaires auxquelles nous avons fait face ils s'agissent de BISHALANGA MBUYU Jean, KACHUNGA MASANGU Alexis, KIMBA ABDALAH, KISIMBA PETRO Chançard, KANDE MALELA Aimé, KATIMBILWA KYONGODéogratias,AMISI MUSIKWABO Dimix, ZIADA BUSHIRI Florence, MARIE KALENGA, NDAILE KATAMBWA Sylvie, NGALULA AGNES, MULAWA LONGO Paul, SAMUEL MAKONGOLO Shérif, MOMA WA KONGOLO, JEAN MULAWA, KAYOMBO CELESTIN, WILONDJA YUMA, LEMBA BITULU Markys, AKSANTI BWEYO Djibril, MOMA WA KONGOLO Christophe.

A tous ceux qui me sont chers.

NEMA KAPOKA Schandrack

REMERCIEMENTS

Au terme de la rédaction de ce mémoire, il nous honore particulièrement de témoigner notre profonde gratitude à ceux qui en ont permis la rédaction. Au nombre d'entre eux, signalons en priorité, Monsieur Le Professeur Docteur Ingénieur Michel MPUNDU MUBEMBA MULAMBI notre directeur de recherche et L'Assistant Ingénieur Arcel BAMBA MUKALA pour avoir accepté d'assurer l'encadrement de notre travail, avec la compétence qu'on lui connaît et sa rigueur dans le suivi de la rédaction et la progression du développement.

Qu'il nous soit ensuite permis de saisir l'opportunité qui nous est offerte pour exprimer toute notre reconnaissance à l'ensemble des enseignants de la Faculté des Sciences Agronomiques de l'Université de Kalemie qui ont assuré notre formation depuis maintenant 5 ans

Nous tenons d'ores et déjà à remercier les membres du jury, pour avoir accepté de lire ce travail en dépit des charges qui sont les leurs à ce moment.

Qu'il en soit de même pour Monsieur MALAMBO KITENGE Faustin qui a bien voulu accepter de saisir ce travail. Nous lui témoignons ici toute notre reconnaissance.

Nos remerciements vont aussi à nos frères BALEKE FATAKI Sahaba et KAPOKA NAKALIMA Fanuel, qui ont financé cette recherche en vue de la rédaction de ce mémoire.

Nos remerciements vont enfin à nos camarades et compagnons de lutte avec qui nous avons enduré les difficultés pendant notre parcours universitaire, il s'agit entre autres de : BISHALANGA MBUYU Jean, KACHUNGA MASANGU Alexis, KIMBA ABDALAH, KISIMBA PETRO Chançard, KANDE MALELA Aimé, KATIMBILWA KYONGO Déogratias, AMISI MUSIKWABO Dimix, ZIADA BUSHIRI Florence, MARIE KALENGA, NDAILE KATAMBWA Sylvie, NGALULA AGNES, MULAWA LONGO Paul, SAMUEL MAKONGOLO Shérif, MOMA WA KONGOLO, JEAN MULAWA, KAYOMBO CELESTIN, WILONDJA YUMA, LEMBA BITULU Markys, AKSANTI BWEYO Djibril, MOMA WA KONGOLO Christophe et les autres dont les noms n'apparaissent à cause de la longueur de la liste pour leurs affection, bon modèle et franche collaboration.

NEMA KAPOKA Schandrack.

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

**: Difference hautement significative

*: Difference significative

°C : degré Celsius

ANOVA : analyse de la variance

B : bloc

BfTd : Biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia

CM : carré moyen

cm : centimètre

DL : degrés de liberté

E : erreur

F 0,05 : fichier théorique à la probabilité de 5 %

F 0.01 : fichier théorique à la probabilité de 1 %

FC : facteur correctif

Fcal : fichier calculé

g :gramme

ha : hectare

kg :kilogramme

LMF : Longueur moyenne des fruits

LSD : (Little Significative Difference) la plus petite différence significative

m2 : mètre carré

Max : maximum

Mim : minimum

mm : millimètre

NS : non significative

SC : somme de cassé

SCB : somme de carré bloc

SCE : somme de carré erreur

SCT : somme de carré total

SCt : somme de carré traitement

t/ha : tonne par hectare

T° : température

LISTE DESIMAGES ET TABLEAUX

Image 1. La plante du gombo (Variété Clemson spinless) en fleur et en fruits 3

Image 2. Symptôme De CercosporaMalayensisSur Feuille De Gombo 9

Image 3. Symptôme de Fusarium sur plante 9

Image 4. Symptôme de l'Oïdium sur feuille de gombo 10

Image 5. Symptômes du virus de la mosaïque jaune du cotonnier sur feuilles 10

Image 6. Symptômes du virus des feuilles enroulées du gombo sur plantules 11

Image 8. Vue dorsale et latérale d'une larve adulte de Helicoverpaarmigera 12

Image 9. Respectivement larves, exuvies de mue, adulte de Jacobiascalybica à la face inférieure d'une feuille et symptômes des dégâts de l'insecte sur feuille de gombo. 12

Image 10. Adulte d'Oxycarenushyalinipennis 13

Image 11. Adultes de deux espèces de Pachnodaspp. 13

Image 12. Galles sur racines de gombo (symptômes des attaques de Meloidogynespp.) 14

Image 13. Fruits de gombo tranchés 15

Image 1. Repérage du site Amisi 21

Image 14. La plante de Tithoniadiversifolia 23

Image 15. Schéma du dispositif expérimental 24

Image 16. Vue du champ expérimental 24

Tableau 1 : Comparaison de la composition chimique des feuilles de Tithonia diversifolia à celle de quelques espèces agroforestières 17

Tableau 2 : Données climatiques de la période expérimentale 22

Tableau 4. Synthèse des résultats obtenus sur les paramètres végétatifs du Gombo 28

Tableau 5. Synthèse des résultats obtenus sur les paramètres de rendement du Gombo 31

Tableau 7 : Données brutes sur le taux de levée en pourcentage i

Tableau 8 : Tableau résumé de l'ANOVA i

Tableau 9 : Données brutes sur la taille des plantes à 15 jours (cm) ii

Tableau 10 : Tableau résumé de l'ANOVA ii

Tableau 11 : Données brutes sur la taille des plantes à 30 jours (cm) ii

Tableau 12 : Tableau résumé de l'ANOVA iii

Tableau 13 : Tableau de comparaison des moyennes iii

Tableau 14 : Données brutes sur la taille des plantes à 45 jours (cm) iii

Tableau 15: Tableau résumé de l'ANOVA iv

Tableau 16 : Tableau de comparaison des moyennes iv

Tableau 17 : Données brutes sur la taille des plantes à 60 jours iv

Tableau 18: Tableau résumé de l'ANOVA v

Tableau 19 : Tableau de comparaison des moyennes v

Tableau 20 : Données brutes sur le nombre des fruits par plante et par récolte v

Tableau 21: Tableau résumé de l'ANOVA vi

Tableau 22 : Données brutes sur le poids de 100 fruits (g) vi

Tableau 23: Tableau résumé de l'ANOVA vi

Tableau 24 : Tableau de comparaison des moyennes vii

Tableau 25 : Données brutes sur le diamètre des fruits (cm) vii

Tableau 26: Tableau résumé de l'ANOVA vii

Tableau 27 : Tableau de comparaison des moyennes viii

Tableau 28 : Données brutes sur la longueur des fruits (cm) viii

Tableau 29: Tableau résumé de l'ANOVA viii

Tableau 30 : Tableau de comparaison des moyennes ix

Tableau 31 : Données brutes sus le poids des fruits à la récolte (en g) ix

Tableau 32: Tableau résumé de l'ANOVA ix

Tableau 33 : Tableau de comparaison des moyennes x

Tableau 34 : Données brutes sur le rendement (t/ha) x

Tableau 35: Tableau résumé de l'ANOVA x

Tableau 36 : Tableau de comparaison des moyennes xi

RESUME

La République Démocratique du Congo en général est un pays fortement dépendant d'autres pays en ce qui concerne les aliments. Pour lutter contre cette situation de forte dépendance alimentaire, plusieurs solutions sont proposées, parmi lesquelles l'intensification des productions agricoles au niveau local. Le manque de fertilité du sol dû aux exportations par les cultures lors de la récolte, aux érosions et lessivages entraîne une baisse des rendements des cultures. Si la fertilité du sol est faible, les cultures perdent leur rusticité et deviennent par conséquent sensible aux différentes maladies. Le présent travail intitulé « Réponse de la culture du gombo (Abelmoschusesculentus L.) à l'apport des biomasses fraiches de Tithoniadiversifolia (Hemsley) A. Gray àKalemie »a été initié par la Faculté des Sciences Agronomiques de l'Université de Kalemie.

Pour y arriver, un essai a été conduit à la ferme Amisi de l'Université de Kalemie à une altitude moyenne de 971m et à 05°48'44,9'' de longitude Sud, 29° 07'05,8 et installé suivant un dispositif en blocs complets randomisés. Lors de l'expérimentation, les paramètres végétatifs et ceux de rendement ont été observés et leurs résultats ont été analysés de façon statistique (ANOVA). Les traitements, en trois répétitions, ont été constitués d'un témoin (T0), de quatre niveaux d'apport de biomasses fraiches de Tithoniadiversifolia à savoir T2, T3, T4 et T5 comprenant respectivement 10 t, 20 t, 30 t et 40 t de biomasse de Tithoniadiversifolia par hectare ; ainsi que d'un apport d'engrais minéraux NPK 17-17-17et Urée 46% (T1).

Des différences hautement significatives (p< 0,05) ont été obtenues entre les traitements en ce qui concerne la croissance et les rendements de gombo avec des rendements variant de 1,29 à 6,51 t/ha; les traitements avec 30 t/ha (T4) et 40 t/ha (T5) ayant donné les rendements similaires au témoin supérieur (T1) et les plus élevés et le traitement T0 les plus bas.

En référence aux rendements obtenus, les doses de biomasses fraiches de Tithoniadiversifolia de 30 t/ha conviendraient pour limiter tout recours aux intrants minéraux. L'étude a montré que, la biomasse de Tithoniadiversifolia, dans les conditions de cet essai ont été d'un grand potentiel pour l'amélioration et la disponibilité des éléments nutritifs de sol et a pu fournir la quantité des nutriments nécessaires à la culture de gombo sans apport d'engrais minéraux.

Dans la zone périurbaine de Kalemie, l'apport des biomasses de Tithoniadiversifolia (30 t/hectare) comme fertilisant constituerait un atout majeur pour l'accroissement des rendements du gombo dans un contexte de dégradation des sols et de prix élevé des engrais minéraux.

Mots clés : Biomasse,Tithoniadiversifolia, fumure organique, Gombo, Kalemie

ABSTRACT

The Democratic Republic of Congo is in general a greatly dependent country of other countries with regard to food. To fight against this situation of strong food dependence, several solutions are proposed, among which the intensification of the agricultural productions to the local level. The lack of soil fertility due to the exports by the cultures at the time of the harvest, to the erosions and washings entail a decrease of the outputs of the cultures. If the fertility of soil is weak, the cultures lose their rusticity and become therefore sensitive to the different illnesses. The present work title" Answer of the okra culture (Abelmoschusesculentus L.) to the contribution of the cool biomasses of Tithoniadiversifolia (Hemsley) A. Gray in the climatic conditions of Kalemie" initiated by the Faculty of the Agronomic Sciences of the University of Kalemie.

To arrive there, a test has been driven to the firm Amisi of the University of Kalemie to a middle altitude of 971m and to 05°48'44, 9 '' of longitude south, 29° 07'05, 8 and installed according to a device in randomized complete blocks. At the time of the experimentation, the vegetative parameters and those of output have been observed and their results have been analyzed in a statistical way (ANOVA). The treatments, in three repetitions, have been constituted of a witness (T0), of four levels of contribution of cool biomasses of Tithoniadiversifolia to know T2, T3, T4 and containing T5 respectively 10 t, 20 t, 30 t and 40 t of biomass of Tithoniadiversifolia by hectare; as well as of a contribution of manure mineral NPK 17-17-17and Urea 46% (T1).

The gotten results showed that the most elevated output has been observed on the treatments having received 30 tons and the one having received 40 tons of biomass of Tithoniadiversifolia by hectare as organic manure, can be recommended in the out-of-town zone of Kalemie in a context of deterioration of soils and elevated price of the mineral manures.

In the out-of-town zone of Kalemie, the contribution of the biomasses of Tithoniadiversifolia (30 t/hectare) as fertilizing would constitute a major asset for the growth of the gumbo outputs in a context of deterioration of soils and high price of mineral manures.

Key words: Biomasse, Tithoniadiversifolia, Organic manure, Okra, Kalemie,

SOMMAIRE

EPIGRAPHE Erreur ! Signet non défini.

DEDICACES II

REMERCIEMENTS III

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS III

LISTE DES IMAGES ET TABLEAUX V

RESUME VIII

ABSTRACT X

SOMMAIRE XI

INTRODUCTION 1

Chapitre I. REVUE DE LA LITTERATURE 4

I.1. GENERALITES SUR LE GOMBO 4

I.1.1. ORIGINE ET DIFFUSION 4

I.1.2. COMPOSITION ET USAGES 4

I.1.3. DESCRIPTION SYSTEMATIQUE ET BOTANIQUE 5

I.1.4. AIRE DE CULTURE 6

I.1.5. EXIGENCES ECOLOGIQUES 7

I.1.6. TECHNIQUES CULTURALES 7

I.2. GENERALITES SUR LES ENGRAIS 16

I.2.1. DEFINITION ET IMPORTANCE 16

I.2.2. COMPOSITION DES ENGRAIS 16

I.2.3. UTILISATION DES ENGRAIS 17

I.2.4. SOURCES DES MATIERES ORGANIQUES 18

I.2.5. IMPACTS DES ENGRAIS SUR LES ETRES VIVANTS ET L'ENVIRONNEMENT 20

Chapitre II. MILIEU, MATERIELS ET METHODES 21

II. 1. MILIEU 21

II. 1. 1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET CARTOGRAPHIQUE DU SITE 21

II.1.2. SOL ET VEGETATION 21

II.1.2. CLIMAT 22

II.2. MATERIELS 22

II.2.1. MATERIELS BIOLOGIQUES 22

II. 2.2. ENGRAIS ORGANIQUE 23

II.2.3. ENGRAIS MINERAUX 23

II.3. METHODES 23

II.3.1. DISPOSITIF EXPERIMENTAL ET TRAITEMENTS 23

II.3.2. CONDUITE DE L'ESSAI 24

II.4. PARAMETRES OBSERVES 26

II.4.1. PARAMETRES VEGETATIFS 26

II.4.2. PARAMETRES DE RENDEMENT 27

II.5. ANALYSE DES DONNEES 27

Chapitre III. RESULTATS 28

III.1. PARAMETRES VEGETATIFS 28

III.1.1. TAUX DE LEVEE (%) 29

III.1.2. TAILLE DES PLANTES A 15 JOURS (cm) 29

III.1.3. TAILLE DES PLANTES A 30 JOURS (cm) 29

III.1.4. TAILLE DES PLANTES A 45 JOURS (cm) 30

III.1.5. TAILLE DES PLANTES A 60 JOURS (cm) 30

III.2. PARAMETRES DE RENDEMENT 31

III.2.1. NOMBRE DES FRUITS PAR PLANTE ET PAR RECOLTE 31

III.2.2. POIDS DE 100 FRUITS (g) 32

III.2.3. DIAMETRE DES FRUITS (cm) 32

III.2.4. LONGUEUR DES FRUITS (cm) 32

III.2.5. POIDS DES FRUITS A LA RECOLTE (g) 33

III.2.6. RENDEMENT (t/ha) 33

Chapitre IV. DISCUSSION 34

IV. 1. PARAMETRES VEGETATIFS 35

IV.2. PARAMETRES DE RENDEMENT 35

CONCLUSION 37

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 38

ANNEXES i

INTRODUCTION

La fertilité ou richesse d'un agro-système se mesure par sa capacité à produire de manière performante différents produits utiles à l'homme. Le maintien de cette performance est vital tandis que sa baisse se traduit par une perte progressive des rendements. Généralement, par le travail du sol et l'ajout des substances nutritives, l'agriculteur compense les pertes causées par les récoltes ou par d'autres facteurs dans le but d'améliorer le rendement de son agro-système et la production de son travail (Mbonigaba, 2007).Si cela est savamment réalisé en agriculture moderne à travers l'emploi des fumures et amendements adéquats et souvent couteux, l'agriculture traditionnelle pratiquée par la plupart des ménages ruraux d'Afrique subsaharienne s'appuie sur la résilience naturelle à travers leur mise en jachère (Kaho et al, 2011).

Pourtant la pression démographique sur les terres réduit sensiblement la durée de ces jachères et partant, la capacité de régénération naturelle de la fertilité de sols. Cela entretient un processus de dégradation des sols dont les conséquences sur la sécurité alimentaire et les revenus des ménages sont graves (Chukwuka et al., 2008). La recherche des alternatives porteuses de soulagement est très importante.

Dans un contexte d'insécurité alimentaire, de réduction de la fertilité des sols et de la hausse des prix des engrais sur les marchés, il apparait nécessaire d'utiliser pour l'agriculture les nutriments disponibles et à faible coût (Useni et al., 2013).Toutefois, selonBado (2002), les engrais minéraux seuls ne suffisent pas, sur le long terme, à maintenir la fertilité des sols ou augmenter le rendement des cultures. En effet, leur utilisation exclusive entraine une augmentation de l'acidité, une dégradation du statut physique et une baisse de la matière organique de sol (Boli et Roose, 2000).

Etant donné que le sol n'est pas une ressource inépuisable, il apparait nécessaire d'envisager des modes des gestions qui permettent une exploitation rationnelle et durable des terres (Manlay, 2000). Cette gestion durable du sol signifie que les prélèvements des cultures doivent être compensés par des apports, de telle sorte que l'équilibre dynamique soit maintenu. Face à ces différentes contraintes, la fertilisation organique, à travers l'utilisation de composts, d'engrais verts, de légumineuses fixatrices d'azote atmosphérique (Harmand et Ballé, 2011), de fumier, des fiente (Ganry et al., 2000).

La matière organique joue un rôle traditionnel et essentiel dans la gestion biologique et durable des sols. Son utilisation produit des meilleurs résultats lorsqu'elle est combinée à d'autres pratiques renouvelables : la rotation des cultures ; l'enfouissement d'engrais verts ; le chaulage ; etc. (Georges K., 2003). Bien que la matière organique soit approuvée d'influencer positivement l'écosystème, elle meurt aujourd'hui d'une utilisation délicate par l'agriculteur.

Par ailleurs, les habitudes alimentaires ont changé avec la révolution actuelle ; le monde est divisé en mode d'alimentation (végétarien,...). Toutefois quelles que soit les différentes tendances, la préférence est que chaque plat soit accompagné par la soupe d'un légume. La population de Kalemie n'est pas épargnée de cette réalité, et il se réalise que la production locale légumière en général et celle du Gombo en particulier devient inférieure à la demande de celle-ci, ce qui fait que les produits soient onéreux jusque-là. Cette situation est due à un faible rendement de cette culture, malgré l'usage de variétés améliorées disponibles sur les marchés locaux et les efforts fournis par les agriculteurs paysans (Anonyme, 2009).

Parmi les plantes candidates à la fourniture de la matière première pour l'amendement organique, le Tithoniadiversifolia a retenu l'attention de plusieurs auteurs. C'est une espèce rudérale qui produit de grandes quantités de feuilles facilement décomposables et riches en éléments nutritifs. Elle se multiplie facilement par graines et par boutures et pousse spontanément aux alentours des maisons et des routes (Kaho et al., 2011). Des récentes recherches ont montré que les biomasses de Tithoniadiversifolia ont augmenté les rendements du maïs au Kenya (Niang et al., 1996 ; Jamaa et al., 2000), au Zimbabwe (Jirri et Waddington, 1998), au Malawi (Ganunga et al., 1998) et au Cameroun (Kaho et al., 2011).

A cette effet, il s'avère impérieux de savoir plus sur l'influence des matières organiques, comme amendements dans des sols tropicaux. D'où la nécessité d'orienter la recherche dans un autre angle, soit la fertilisation et l'amélioration de propriétés des sols de cultures, avec les techniques abordables par la population paysanne encore pauvre.

Cette recherche est faite dans l'objectif d'évaluer la réponse de la culture de Gombo à l'apport de biomasse fraiche deTithoniadiversifolia, afin d'assurer la sécurité alimentaire, un problème majeur qui se pose dans nos milieux.

L'objectif visé par cette étude est celui de contribuer à l'augmentation du rendement du gombo à Kalemie par l'apport de différentes doses de biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia et de déterminer la dose de ces dernières qui répondrait mieux à cette culture.

Les hypothèses assignées à cette étude ont été formulées comme suit : (i) l'utilisation de la biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia permettait d'accroitre le rendement de Gombo dans le milieu (ii) il existerait une dose qui influencerait le rendement du gombo à Kalemie. .

Commencé en janvier, l'expérimentation s'est achevée au mois de mai de l'année 2016 sur le site expérimental situé dans la ferme de la Faculté des Sciences Agronomiques de l'Université de Kalemie dans la localité Amisi, à 22km du centre-ville de Kalemie.

Outre l'introduction et la conclusion ; le présent travail se subdivise en quatre chapitres dont le premier est relatif à la revue de la littérature, le second étant consacré à la méthodologie, le troisième présente les résultats alors que le quatrième chapitre présente la discussion.

Chapitre I.REVUE DE LA LITTERATURE

I.1. GENERALITES SUR LE GOMBO

Autres fois rattaché au genre Hibiscus, constitue aujourd'hui le genre Abelmoschus (Hamon et al, 1997). Le gombo (Abelmoschusesculentus) est le fruit d'une plante tropicale à fleurs, originaire d'Afrique appartenant à la famille botanique des malvacées. Il est récolté vert et employé comme légume ou comme liant dans les sauces (Chevalier, 1940)

I.1.1. ORIGINE ET DIFFUSION

C'est dans le Sud-Est asiatique (Inde) que se situe le centre d'origine et de diversification du gombo. De ce fait, on y retrouve encore d'autres espèces cultivées du genre Abelmoschus mais également deux espèces sauvages (A. tuberculatuset A. fuculneus) dont elles sont issues (De Lannoy, 2001).

La culture du gombo a été introduite en Afrique il y a plusieurs millénaires, comme en attestent des documents datant de l'Egypte ancienne. Par la suite, la plante s'est diversifiée en une multitude de cultivars adaptés à des milieux variés (De Lannoy, 2001).

I.1.2. COMPOSITION ET USAGES

La partie comestible du gombo représente environ 90% du poids total du fruit. Pour 100g, elle contient 90g d'eau, 1,8g de protéines, 8,2g de glucides totaux (dont 0,9g de cellulose), 90mg de calcium, 1,0mg de fer, 0,1mg de carotène, 0,07mg de thiamine, 0,08mg de riboflavine, 0,8mg de niacine et 18mg de vitamine C. La valeur énergétique du gombo est de 129 kj (ou 31 kcal)/100g (De Lannoy, 2001).

En raison de sa teneur très élevée en calcium, le gombo peut être considéré comme un légume présentant de bonnes qualités nutritionnelles. Sa valeur nutritive (par jour de culture et par mètre carré) est respectivement trois et douze fois plus basse que celle de la carotte et de l'amarante (De Lannoy, 2001).

Le gombo est largement utilisé dans la cuisine traditionnelle, particulièrement en Afrique de l'Ouest. Les fruits immatures peuvent être coupés en morceaux et cuits dans de l'eau en vue de confectionner des soupes et des sauces de consistance visqueuse. Les fruits peuvent également être conservés pour être consommés lorsqu'il y aura une pénurie en produit frais. Dans ce cas, les fruits sont coupés en rondelles ou réduits en poudre, après avoir subi un séchage au soleil.Dans certaines régions, on consomme également les feuilles de gombo (De Lannoy, 2001).

I.1.3. DESCRIPTION SYSTEMATIQUE ET BOTANIQUE

Le Gombo (Abelmoschusesculentus) appartient dans le règne végétal ; sous-règne de Tracheobionta ; l'embranchement de Magnoliophyta ; la classe de Magnoliopsida ; sous- classe de Dillenidae ; l'ordre de Malvales ; la famille de Malvaceae ; et le genre d'Abelmoschus (Siemonsma, 1991)

Parmi les dix espèces reconnues actuellement, deux sont cultivées pour leur fruit, qui est un légume très populaire dans la plupart des pays tropicaux et méditerranéens : A. esculentus, et A. Caillei. Deux autres espèces, de moindre importance, font l'objet d'une culture : A. manihot, pour ses feuilles et A. moschatus, pour ses graines (Hamon S. et al, 1997).

Le Gombo, est une plante annuelle, dont les feuilles comportent trois à sept lobes plus au moins divisées. Elles sont de dimensions variables, pouvant aller de 20 à 40 cm. Elles comportent un long pétiole et sont parfois marquées par des rainures rouges (Dupriez H. et al, 1987). Elles ont des formes différentes selon les variétés, en forme de coeur, lobées, au divisées (Chevalier, 1940). Selon De Lannoy (2001), les feuilles disposées en spirales, simples, stipulées, présentent un limbe le plus souvent palmatilobé à palmatipartite en trois, cinq ou sept segments, de couleur verte à rouge.

D'après De Lannoy (2001), les fleurs sont solitaires, axillaires et de couleur crème, jaune ou jaune d'or avec une coloration rouge à la base des 5 pétales libres ; le pédoncule mesure 3 à 6 cm de long. Elles s'ouvrent le jour de l'anthèse vers midi et les pétales se fanent le jour même, avant de tomber avec le calice et le tube staminal auxquels ils sont soudés à la base. La déhiscence des anthères et la pollinisation se font un peu avant ou au début de l'anthèse. Bien que le gombo soit une espèce autogame, on peut observer de 4 à 19% de croisement naturels ; le gombo est sensible à la photopériode. La plupart des variétés fleurissent lorsque la longueur du jour est inférieure ou égale à 12 heures, mais il existe des variétés neutres qui fleurissent au-delà de cette période critique.

Le fruit du gombo est une capsule érigée, cylindrique, fusiforme, de 15 à 25 cm de long, de section ronde (fruit lisse) ou anguleuse (5 à plus de 10 arêtes par fruit). De coloration variable (vert à rouge), les fruits peuvent être duveteux, légèrement rugueux ou épineux. A maturité, ils deviennent fibreux et, s'ils ne restent pas complétement fermés, s'ouvrent par 5 fentes longitudinales ; les graines, assez grosses (15 à 20 au gramme), sont globuleuses à ovoïdes, glabres ou duveteuses et de couleur grise. Stockées dans des conditions favorables, elles peuvent conserver leur faculté germinative durant 2 ans (De Lannoy, 2001).

Chez les variétés à tige courte, les fruits apparaissent principalement au sommet de la tige, et se dressent au-dessus du feuillage, chez les variétés à tige haute les fruits apparaissent à l'aisselle des feuilles ou des rameaux et s'échelonnent de la base au sommet. Et ils arrivent à maturité de façon décalée dans le temps (Dupriez et al, 1987).

La tige principale, cylindrique, de couleur pourpre ou vert, glabre, ou légèrement pubescente, peut atteindre une hauteur de 1,5 m à plus de 3 m. Elle se lignifie après un certain temps et présente de ramification latérales plus ou moins importantes suivant les variétés (De Lannoy, 2001). Le gombo a un enracinement pivotant qui ancre la plante profondément dans le sol. Des nombreuses racines secondaires apparaissent tout au long du pivot (Dupriez et al, 1987).

Ci-dessous, l'image de la plante du gombo de la Variété Clemson spinless en fleur et en fruits.

Image 1. La plante du gombo (Variété Clemson spinless) en fleur et en fruits(Source : Auteur)

I.1.4. AIRE DE CULTURE

D'après De Lannoy (2001), il existe en Afrique une grande diversité de gombos. Ils sont cultivés traditionnellement dans une zone qui englobe les pays suivants : la cote d'ivoire, le Ghana, le Nigeria, l'Egypte, le Soudan, le Bénin, le Burkina Faso, le Togo, le Cameroun, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. C'est au Ghana, au Burkina Faso et au Nigeria que les productions sont les plus importantes.

I.1.5. EXIGENCES ECOLOGIQUES

I.1.5.1. Climat

Le gombo est une espèce bien adapté aux climats chauds et humides. Elle est sensible à la sécheresse et ne supportent pas des températures nocturnes les plus basses (De Lannoy, 2001).

I.1.5.2. Température

Abelmoschusesculentus nécessite des températures supérieures à 20°C pour avoir une croissance normale. Le pourcentage de germination et la rapidité de levée des semis sont optimaux à 30-35°C. L'initiation florale et la floraison sont retardées à mesure que la température est élevée (corrélation positive entre température et nombre de noeuds végétatifs sur la tige) (Hamon S., 1988).

I.1.5.3. Exigences hydriques

Le gombo à l'instar de tout végétal a besoin d'eau pour accomplir son cycle, mais les sols hydromorphes sont à éviter. Ainsi les besoins en eau pour sa culture en climat sahélien, sont compris entre 780 et 1000 mm (De Lannoy, 2001). Certains facteurs tels que les stadesphénologiques de la plante, la saison et la nature du sol influencent sur les besoins en eau de la plante. La plante est sensible à la sècheresse mais cela est prononcé à des périodes données de son cycle végétatif. L'effet du stress hydrique en phase de formation de boutons floraux est très néfaste pour le gombo et se manifeste par une baisse de composantes de rendement (Sawadogo et al., 2006). Il faut noter qu'en conditions tropicales humides une plante consomme l'équivalent de 8 millimètres par jour en culture industrielle (Hamon et al. 1997).

I.1.5.4.Exigences édaphiques

Le gombo n'est pas très exigent quant à la nature du sol ; cependant les sols profonds, limono-sablonneux, bien drainés, riches en matière organique et à bonne capacité de rétention d'eau sont les plus indiqués pour sa culture (Hamon et al. 1997). Le gombo est sensible à la salinité et le Ph optimal pour sa culture est 6 à 8 (De Lannoy 2001).

I.1.6. TECHNIQUES CULTURALES

I.1.6.1. Préparation du sol

Selon Mpundu (2003), pour la culture du gombo, il faut tenir compte du fait qu'il préfère des terres légères, drainés et riches en matières organiques. Pour ce faire, il faut enrichir le sol au moyen d'engrais et au préalable labourer afin d'aérer la terre et la rendre moins compacte.

I.1.6.2. Semis

Le gombo est semé en place, par poquet de 3 graines placées à une profondeur de 2 à 3 cm et écartées de 2 à 3 cm. En lignes simples, les poquets seront distants sur la ligne de 30 à 60 cm et entre les lignes de 60 à 120 cm. En doubles lignes, on sèmera plus tôt à 50 cm x 50 cm sur des planches de 1,6 m de large séparées par un chemin de 50 cm. On utilise environ 4 à 6 kg par hectare.Afin d'obtenir une levée plus rapide et plus régulière, il est recommandé de faire tremper préalablement les graines, soit dans l'eau pendant 24 heures, soit dans de l'alcool éthylique ou de l'acétone pendant 30 minutes (De Lannoy, 2001).

I.1.6.3. Fertilisation

Selon De Lannoy (2001), le gombo exporte par tonne de produit récolté environ 10,9 kg de N, 4,1 kg de P2O5 et 18,1 kg de K2O par hectare. Il fructifie plus tardivement s'il y a des apports azotés importants pendant la phase végétative et répond plus favorablement à l'urée qu'au sulfate d'ammoniaque. Pour obtenir des résultats satisfaisants, il est recommandé d'incorporer 10 à 20 t/ha de fumure organique dans le sol au moment de sa préparation et d'apporter une fumure minérale de proportion NPK 1-1-2, qui en raison de la longueur du cycle végétatif de la plante, devra être fractionnée et appliquée à 30, 50 et 70 jours après le semis.

L'absorption d'éléments minéraux est assez élevée. Des chiffres indicatifs, pour une récolte de fruits d'environ 10 t/ha, sont les suivants : 100 kg N, 10 kg P, 60 kg K, 80 kg Ca et 40 kg Mg (Hamon S., 1988).

I.1.6.4. Maladies et ravageurs

A) Maladies

Selon De Lannoy (2001), les maladies cryptogamiques les plus courantes sont la cercosporiose, le flétrissement et le blanc. Plusieurs viroses peuvent également causer des dégâts.

La cercosporiose (Cercosporamalayensis) qui se manifeste par des taches foliaires, est favorisée par un temps chaud et humide. Les feuilles infectées se dessèchent et tombent. Il est possible de lutter contre cette maladie par des applications de manèbe, de captafol ou de bénomyl (De Lannoy, 2001).

Ci-dessous l'image des symptômes de Cercosporamalayensis sur les feuilles du gombo

Image 2. Symptôme de Cercosporamalayensissur feuille de gombo (Doumbia, 2003)

D'après De Lannoy (2001), le flétrissement est occasionné par Fusariumoxysporium f. sp. vasinfectumqui contamine le système vasculaire à partir des racines. Cette maladie se traduit par l'apparition de feuilles chlorotiques, un ralentissement de la croissance et finalement le flétrissement de la plante. Les moyens de lutte recommandés sont les recours à une rotation culturale d'au moins trois ans et la désinfection des semences.

Ci-dessous l'image des symptômes de Fusarium sur la plante de gombo 

Image 3. Symptôme de Fusarium sur plante (Delhove, 1998)

Les symptômes du blanc (Oïdium abelmochi) dont le développement est favorisé par u temps relativement sec chaud et sec, apparaissent sous forme de taches poudreuses blanches sur les deux faces des feuilles. Les feuilles se dessèchent et finissent par tomber (De Lannoy, 2001).

Ci-dessous l'image des symptômes Du blanc sur la feuille du gombo :

.

Image 4. Symptôme de l'Oïdium sur feuille de gombo (Doumbia, 2003)

On peut trouver en Afrique tropicales des maladies virales importantes qui sont dues notamment aux virus de la mosaïque du gombo (okra mosaicTymovirus, OkMV), au virus de feuilles enroulées (okra leafcurl virus, OkLCV) et au virus de la mosaïque à nervures jaunes (Hibiscus yellowveinmosaic virus, HYVMV). L'OkMV est surtout disséminé par la mouche blanche (Bemisiatabaci). Au Nigeria, l'OkMV est transmis par un coléoptère (Podagricaspp.) (De Lannoy, 2001)

Ci-dessous l'image des symptômes des viroses sur les feuilles du gombo :

Image 5. Symptômes du virus de la mosaïque jaune du cotonnier sur feuilles (Doumbia, 2003)

Image 6. Symptômes du virus des feuilles enroulées du gombo sur plantules (Doumbia, 2000)

Image 7. Symptômes du virus des nervures jaunes sur feuilles de gombo (Doumbia, 2003)

B) Ravageurs

Le gombo peut également être la cible de nombreux insectes ravageurs. Le puceron du cotonnier (Aphisgossypii) vit en colonie à la face inférieure des feuilles et ses piqures provoquent un affaiblissement de la plante (De Lannoy, 2001).

Les chenilles de la noctuelle de la Tomate (Helicoverpaarmigera) rongent le feuillage et perforent les capsules. Afin de limiter les dégâts, il convient de traiter à l'aide d'acéphate, d'endosulfan ou de deltametrine. Ces produits contrôlent également la fausse arpenteuse du cotonnier, Cosmophilaflava, dont les chenilles dévorent de préférence la partie tendre des feuilles en ne laissant que les nervures ; la chenille épineuse du cotonnier, Eariasspp., qui perforent les capsules ; la chenille du ver rose du cotonnier, Pectinophoragossypiella, s'attaquant aux boutons floraux et aux capsules et d'autres chenilles du cotonnier (De Lannoy, 2001).

Ci-dessous la vue dorsale et latérale d'une larve adulte de Helicoverpaarmigera:

Image 8. Vue dorsale et latérale d'une larve adulte de Helicoverpaarmigera(Doumbia, 2000)

Les Jassides (Jacobiascalybica) provoquent un jaunissement du bord des feuilles avec un enroulement vers le haut. Le coléoptère Notrosaspp. Perce dans les feuilles des multiples petits trous. En cas d'attaque importante de ces deux insectes, on peut traiter l'aide de diméthoate (De Lannoy, 2001).

Ci-dessous l'image des larves, exuvies de mue, adulte de Jacobiascalybica à la face inférieure d'une feuille et symptômes des dégâts de l'insecte sur feuille de gombo :

Image 9. Respectivement larves, exuvies de mue, adulte de Jacobiascalybica à la face inférieure d'une feuille et symptômes des dégâts de l'insecte sur feuille de gombo. (Doumbia, 2003).

Les adultes ainsi que les larves de la punaise des graines du cotonnier (Oxycarenushyalinipennis) s'attaquent aux graines de gombo, surtout lorsque les capsules s'ouvrent à maturité (De Lannoy, 2001).

Ci-dessous l'image de l'adulted'Oxycarenushyalinipennis

Image 10. Adulte d'Oxycarenushyalinipennis(Doumbia, 2003)

La cétoine (Pachnodaspp.) dévore non seulement les feuilles et les tiges, mais s'attaquent également aux jeunes capsules. Sur des étendues réduites, il est possible de contrôler ces attaques par un ramassage manuel. Dans les autres cas, il est possible de traiter avec du dimethoate ou des pyréthrinoïdes (De Lannoy, 2001).

Ci-dessous l'image qui montre les deux espèces de Pachnodaspp.

Image 11. Adultes de deux espèces de Pachnodaspp. (Doumbia, 2000)

Le gombo est très sensible aux attaques des nématodes à galles (Meloidogynespp.) dont elle contribue indirectement à multiplier l'inoculum dans le sol (De Lannoy, 2001).

Les nématodes du genre Meloidogyne posent un problème important. On peut éviter leurs dégâts en pratiquant une rotation des cultures (par ex. avec des céréales) et en apportant une abondante fumure organique (Hamon S., 1988).

Ci-dessous, l'image qui montre les galles sur les racines de gombo

Image 12. Galles sur racines de gombo (symptômes des attaques de Meloidogynespp.) (Doumbia, 2003)

I.1.6.4. Récolte

Les types les plus précoces de gombo commun sont prêts pour la récolte 7 semaines après le semis. Les fruits doivent être récoltés lorsqu'ils sont âgés de 7-8 jours. Une récolte plus précoce réduit le rendement parce que les fruits ont un poids moindre, mais une récolte trop tardive réduit le rendement commercial parce que les fruits trop âgés deviennent fibreux. Les champs de gombo sont en conséquence récoltés à intervalles de 2-3 jours. La fréquence minimale est d'une récolte par semaine, mais il faut alors cueillir des fruits de toutes tailles. Une telle fréquence réduit les rendements, mais les fruits très petits peuvent atteindre des prix plus élevés, étant de première qualité. Pour la production de semences, on peut récolter en une seule fois. Le contact intensif avec les fruits et les plantes légèrement poilus peut occasionner une irritation de la peau (Hamon S., 1988).

I.1.6.5. Rendement

Selon Hamon (1988), une récolte de fruits de 10 t/ha peut être considérée comme bonne, mais en conditions optimales on peut obtenir plus de 40 t/ha. Les rendements sont généralement faibles (2-4 t/ha) en raison de méthodes de culture peu intensives. Les rendements en graines sont de l'ordre de 500-1000 kg/ha.

Les rendements moyens peuvent osciller entre 4 à 8/ha au Kenya, au soudan, au Gabon et en Côte d'ivoire, 10 à 15t/ha au Cap-Vert, 10 à 20 t/ha au Mali et 15 à 20 t/ha en Mauritanie, au Sénégal et au Tchad. Au Sénégal, les rendements en semences atteignent couramment 0,5 à 0,6t/ha (De Lannoy, 2001).

I.1.6.6. Traitement après récolte

Les fruits frais de gombo peuvent être transportés sans difficulté en vrac, et conservés ainsi pendant quelques jours sans trop de perte de qualité. Les gombos séchés sont un produit important en Afrique de l'Ouest. Les fruits sont généralement coupés en tranches transversales, mais la pratique du tranchage longitudinal a été observée dans l'Etat de Benue au Nigeria. Ces tranches sèchent bien sur les bords mais subissent un début de fermentation au milieu, ce qui leur confère une saveur particulière. Dans certains pays, on trouve une petite industrie de conserverie et de congélation. Le mucilage de gombo peut être extrait par broyage de la plante, élimination des cires et matières grasses par traitement à l'éther et à l'alcool, suspension du matériel purifié dans l'eau, filtrage et concentration du filtrat (Hamon S., 1988).

Ci-dessous l'image qui montre le fruit du gombo hachés.

Image 13. Fruits de gombo tranchés (Source : Auteur)

I.1.6.7. Amélioration variétale

La culture du gombo est surtout basée sur les cultivars traditionnels locaux (Charrier, 1983). Les paysans africains ont sélectionné une importante diversité de formes adaptées à une grande variété de systèmes culturaux (Siemonsma et al., 2004). La sélection de variétés modernes n'a été entreprise intensément que par quelques pays comme les USA, l'Inde, le Ghana et le Nigéria. Cette sélection est conduite selon les schémas d'amélioration d'une plante autogame. Il s'agit de la sélection généalogique dans des populations issues de croisements contrôlés entre géniteurs choisis pour leurs balances de relation dans des essais diallèles et pour leur tolérance aux aléas. Les objectifs de la sélection sont sensiblement identiques dans tous les pays à savoir une meilleure production, une adaptation au milieu, une tolérance aux maladies et aux parasites, de meilleures qualités organoleptiques. Les cultivars améliorés importés tels que Clemson spineless, indiana, Emerald et Artist sont cultivés en Afrique tropicale et subtropicale car très appréciés par les paysans (Charrier, 1983).

I.2. GENERALITES SUR LES ENGRAIS

I.2.1. DEFINITION ET IMPORTANCE

Selon Claude (2008), les engrais sont des substances organiques ou minérales souvent utilisées en mélange, destinées à apporter aux plantes des compléments d'éléments nutritifs, de façon à améliorer leur croissance et augmenter le rendement et la qualité des cultures.

Pour assurer leur croissance, leur résistance aux maladies et ravageurs ou leur rendement, il est généralement nécessaire d'apporter les fumures minérales ou organiques aux plantes que l'on cultive ; les fumures sont des substances organiques ou minérales capables d'améliorer les propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols conduisant ainsi à une augmentation du rendement des cultures qui sont pratiquées. (Thorez J, 1994).

I.2.2. COMPOSITION DES ENGRAIS

Les engrais sont principalement composés des matières organiques et minérales :

A. Matières organiques : La matière organique joue un rôle important dans la gestion d'une meilleure fertilité du sol. Elle a de nombreuses propriétés qui permettent d'augmenter la fertilité du sol et d'améliorer sa structure. La matière organique retient beaucoup de substances nutritives, ce qui est particulièrement important dans les sols sableux qui en retiennent très peu. Elle retient aussi beaucoup d'eau, si bien que pendant les périodes sèches, les plantes ont plus d'eau à leur disposition et pendant plus longtemps. C'est aussi particulièrement important pour les sols sableux qui retiennent peu d'eau. La matière organique améliore la structure du sol. C'est important pour les sols sableux comme pour lessols argileux, du fait de leur structure médiocre. Enfin, elle stimule la croissance des organismes du sol, qui favorisent l'assimilation des substances nutritives de la matière organique par les plantes (Laura V., 2005).

La matière organique du sol est composée de matière organique fraîche et d'humus. La matière organique fraîche est constituée de restes de plantes et d'animaux non encore décomposés: des racines, des résidus de plantes, des excréments d'animaux et des cadavres. Les organismes du sol transforment la matière fraîche en humus, qu'on appelle aussi matière organique du sol. Des matières nutritives sont libérées au cours de ce processus; la matière organique rend donc les substances nutritives disponibles pour les plantes. L'humus, c'est-à-dire la matière organique du sol, est un matériau complètement décomposé, au point qu'on ne peut plus discerner la matière fraîche d'origine. Il donne une couleur foncée au sol. L'humus est à son tour décomposé par les organismes du sol qui libèrent encore davantage de substances nutritives, mais ce processus prend plus de temps (Laura V., 2005).

Les quantités de N, P et K contenues dans ces substances citées ci-haut sont données, en termes de %, dans le tableau ci-dessous :

Tableau 1 : Comparaison de la composition chimique des feuilles de Tithoniadiversifoliaà celle de quelques espèces agroforestières

Espèces

Concentration

Source

N %

P %

K %

Ca %

Mg %

Tithoniadiversifolia

3,53

0,42

4,7

3,52

0,45

Kaho et al. 2011

Desmodiumintortum

1,79

0,30

0,58

1,70

0,28

Kaho et al. 2009

Puerariaphaseoloïdes

2,17

0,37

0,59

2,75

0,32

Kaho et al. 2009

Calliandracalothyrsus

3,4

0,15

1,1

n.d

n.d

Jama et al. 2000

Crotalariagrahamania

3,2

0,15

n.d

n.d

n.d

Jama et al. 2000

Lantana camara

2,8

0,25

2,1

n.d

n.d

Jama et al. 2000

Leucaenaleucocephala

3,8

0,20

1,9

n.d

n.d

Jama et al. 2000

Sesbaniasesban

3,7

0,23

1,7

n.d

n.d

Jama et al. 2000

Tephrosiavogelii

3,0

0,19

1,0

n.d

n.d

Jama et al. 2000

Légende: n.d= non déterminé

B. Les matières minérales : sont des éléments d'origine chimique en général. Elles sont composées de l'Azote (N), de l'acide phosphorique (P205), de la potasse (K2O) minéraux et d'éléments secondaires tels que le calcium (Ca) et le magnésium (Mg) fournis notamment par la chaux et le soufre (S) en quantité plus importante. (CelacG, 2005)

I.2.3. UTILISATION DES ENGRAIS

Toute culture entraîne un appauvrissement du sol, cette dégradation doit être compensée par l'utilisation des fumures organiques et/ou minérales qui sont idéale pour améliorer la structure du sol et l'enrichir en lui apportant fumure et amendement (Berger W., et al, 2012)

Pour nourrir les plantes, il faut nourrir la terre en lui apportant régulièrement de la matière organique, des feuilles, de la paille, du compost... une fois décomposés, ils sont transformés en humus par la flore et la microfaune. On peut utiliser les fumures existant sous deux sortes : fumures organiques et fumures minérales. La fumure organique est composée des fumiers (bouses, crottes, fientes, guano), terreaux et la fumure minérale est surtout constituée par des engrais complets + azotés. La fumure organique, lors de son utilisation, favorise la poussée des racines et constitue une réserve de nourriture aux cultures. La fumure minérale doit plutôt être appliquée quand il faut, on l'applique sur toute la surface où se trouvent les racines des cultures car c'est un engrais complet (StingerG., 2008).

I.2.4. SOURCES DES MATIERES ORGANIQUES

En absence totale des fumures au sol, les éléments nutritifs pour maintenir son statut organique et humique ont des sources diverses ; parmi lesquelles on peut citer :

I.2.4.1. Le paillage

Selon Laura (2005), le paillage consiste à couvrir le sol de matière organique, comme par exemple des résidus de plantes, de la paille ou des feuilles, ou avec d'autres matériaux: du plastique ou des graviers.

L'objectif du paillage est:

· l'amélioration de l'infiltration;

· la protection du sol de l'érosion hydrique et éolienne et de la déshydratation;

· la prévention de températures élevées du sol;

· l'augmentation du niveau d'humidité dans le sol;

Et, s'il s'agit de paillage avec de la matière organique:

· l'augmentation ou la conservation du niveau de matière organique dans le sol;

· une meilleure utilisation des substances nutritives contenues dans les engrais chimiques;

· une stimulation des organismes du sol (Laura V., 2005).

I.2.4.2. L'apport d'engrais verts

Cette méthode consiste à enfouir dans la terre des plantes vertes, non ligneuses (ou des parties de plantes). Il peut s'agir de plantes qui ont poussé après ou en même temps que la culture principale, d'une mauvaise herbe provenant de la période de jachère, ou encore des feuilles d'un arbre ou d'une plante d'ombrage qu'on a taillées ou qui sont tombées (Laura V., 2005).

L'apport d'engrais vert a pour objectif:

· de mettre des substances nutritives à la disposition de la culture principale;

· d'améliorer la structure du sol;

· d'augmenter ou de maintenir le niveau de matière organique dans le sol;

· de rendre le sol plus à même de retenir l'humidité;

· de protéger le sol de l'érosion hydrique et éolienne, de la déshydratation et des fortes fluctuations de température lorsqu'il n'y a pas de cultures;

Et si l'on utilise des plantes légumineuses comme engrais vert:

· de fixer davantage d'azote de l'air, qui sera ensuite disponible pourla culture principale, une fois qu'on aura enfoui l'engrais dans lesol (Laura V., 2005).

Les avantages des engrais verts :

Au cours de leur croissance, les engrais verts apportent les mêmes avantages que le paillis. C'est pourquoi on les appelle parfois `paillis vivant'.

Leur avantage sur le paillis, c'est qu'ils absorbent des substances nutritives et empêchent qu'elles soient lessivées dans une période où aucune culture principale ne pousse. Une fois qu'ils sont enfouis (Laura V., 2005).

L'apport d'engrais vert dans le sol, les engrais verts libèrent les substances nutritives en se décomposant. Les engrais verts ont également un effet positif sur la structure du sol grâce à la pénétration de leurs systèmes radiculaires, ils ajoutent de la matière organique et stimulent le développement d'organismes du sol. La matière organique nourrit les organismes du sol qui bénéficient aussi de l'augmentation de la teneur en humidité et de la protection contre les températures extrêmes pendant la journée (Laura V., 2005).

I.2.4.3. Le fumier

Le fumier est composé d'excréments animaux, généralementmélangés avec de la paille ou des feuilles. La quantité et la qualitéde l'excrément dépend de la nourriture des animaux. Un bon fumierne contient pas que de l'excrément et de l'urine. On y ajoute de lapaille et des feuilles et on le laisse vieillir. Ce processus est nécessairepour conserver toutes les substances nutritives. L'utilisation de fumiervieilli est une méthode idéale pour conserver et augmenter la fertilitédu sol (Laura V., 2005).

Les substances nutritives provenant du fourrage sont en partie stockéesdans le corps des animaux. Si l'on répand leurs excréments etleur urine dans un champ, ces substances nutritives deviennent disponiblespour les plantes. Le fumier ajoute de la matière organique ausol, et améliore donc la structure du sol et sa capacité à retenir l'eau.Les organismes du sol sont également stimulés, ce qui améliore lastructure du sol (Laura V., 2005).

I.2.4.4. Le compost

Comme le fumier, le compost est un engrais idéal. Pour constituer un tas de compost, on rassemble et on empile des matières organiques (par exemple des résidus de plantes, de la paille, du fumier, des déchets domestiques, etc.). Les micro-organismes décomposent ensuite les matériaux. Le compost augmente le niveau de matière organique dans le sol, ce qui a un effet positif sur les organismes du sol, sa structure, l'infiltration, sa capacité de rétention de l'eau et la stabilité des agrégats. Le compost est riche en substances nutritives immédiatement disponibles pour les plantes. Le compostage détruit les maladies et les parasites ainsi que les graines des mauvaises herbes. La température du tas de compost est en effet si élevée qu'ils ne peuvent survivre (Laura V., 2005).

I.2.4.5. Les déchets industriels

A ce qui concerne les déchets industriels, on montrera essentiellement que :

· Les boues de station  : elles font partie intéressantes pour un sol ferralitique et regorgent des corps et peuvent être incorporé au sol soit de manière échelonnée soit de façon massive ;

· Les bagasses de distillerie ou de sucrerie, les ordures ménagères et les écorces concassées peuvent aussi être utilisés (Messiaen, 1998).

I.2.5. IMPACTS DES ENGRAIS SUR LES ETRES VIVANTS ET L'ENVIRONNEMENT

L'application des fumures organiques et/ou minérales doit être plus contrôlée, car elle apporte des risques sanitaires et pollue l'environnement, ce qui affecte la vie des animaux, des plantes et des hommes. L'utilisation incontrôlée des fumures provoque des maladies diverses chez les êtres vivants, elle entraîne des graves pollutions de l'air atmosphérique et des eaux mettant ensuite la vie sur terre en danger (Blacker P., 2006).

Chapitre II.MILIEU, MATERIELS ET METHODES

II. 1. MILIEU

II. 1. 1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET CARTOGRAPHIQUE DU SITE

Cette expérimentation a été conduite en République Démocratique du Congo, Province du Tanganyika, Territoire de Kalemie, Groupement Moni, Localité Amisi située à Kalemie à l'altitude moyenne de 971m et à 05°48'44,9'' de longitude Sud, 29° 07'05,8'' de la latitude Est dans la Ferme de la Faculté des Sciences Agronomiques de l'Université de Kalemie à 22km du Centre-ville de Kalemie.

L'image ci-dessous donne un repérage du village où le site était installé

Image 1. Repérage du site Amisi (source : Auteur)

II.1.2. SOL ET VEGETATION

Le sol du site expérimental avait une texture argilo-sablonneuse, de couleur rougeâtre tendant vers sombre. Le site d'étude était constitué d'un certain nombre de spécimen de graminées, notamment :Hypparheniaruffa, Hyparrheniadiplandra, Panicum maximum (Herbe de Guinée), Imperatacylindrica (Herbe sanglante),Pennisetumpurpureum (Herbe d'éléphant) et Commelina diffusa.

II.1.2. CLIMAT

Selon la classification de Köppen, Kalemie appartient au type AW5. Cette partie du Tanganyika jouit d'un climat du type tropical humide avec alternance de deux saisons. Son régime pluviométrique est bimodal, avec la grande saison A, ayant des pluies abondantes et bien réparties de septembre à mi-janvier et la deuxième, la saison B avec des pluies rares et mal reparties de Mars à Avril. Il importe de signaler que cette courte saison B commence à disparaitre, diminuant ainsi le nombre de mois de saisons de pluies à Kalemie.

La saison sèche commence au mois de Mai et s'étend jusqu'en Août. Les précipitations annuelles sont en moyenne de 1500mm avec des températures moyennes oscillant autour de 27°C (Anonyme, 2010).

Les conditions climatiques ayant prévalues pendant cette expérimentation sont reprises dans le tableau 2 ci-dessous :

Tableau 2 : Données climatiques de la période expérimentale

Année 2016

Température en °C

Pluviométrie

Humidité en %

Mois

Minimale

Maximale

Moyenne

Quantité (mm)

Nombre de jours

Janvier

21

32

28

67,9

7

94

Février

20

31

28

104,4

7

98

Mars

20

33

29

101,8

4

97

Avril

21

31

26

169,9

12

99

Mai

22

30

29

19,80

3

98

Source : Météo MONUSCO/Kalemie (2016)

II.2.MATERIELS

II.2.1. MATERIELS BIOLOGIQUES

La présente étude a porté sur une seule variété de Gombo comme culture-test, la plus utilisée du milieu (Clemson spineless),cette variété est caractérisée par une précocité de 60 à 70 jours, un port moyen, une section pentagonale et une couleur verte moyenne. Ce choix était motivé par ses vertus médicinales et nutritionnelles.

II. 2.2. ENGRAIS ORGANIQUE

Les parties tendres (feuilles, fleurs et tiges vertes) de la biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia, recueillies des touffes colonisant la concession de l'Usine de la Filature et Tissage Africaine, FILTISAF en sigle ont été utilisées comme fumure organique. Ce choix de Tithoniadiversifolia a été motivé par sa production de biomasses facilement décomposables et riches en éléments nutritifs et aussi par sa multiplication facile par graines et par boutures.

Ci-dessous, l'image de la plante de Tithoniadiversifolia.

Image14. La plante de Tithoniadiversifolia(Source : Auteur)

II.2.3. ENGRAIS MINERAUX

Le NPK17-17-17 a été épandus en localisé. Le premier a été utilisé comme engrais de fond à raison de 400kg, soit 8 g par poquet et le second comme engrais de couverture à raison de 200 kg par hectare, soit 4 g par poquet. Ces engrais ont été achetés dans le marché local de Kalemie.

II.3. METHODES

II.3.1. DISPOSITIF EXPERIMENTAL ET TRAITEMENTS

L'essai a été installé au cours de la saison culturale 2015-2016 selon un dispositif en blocs complets randomisés portant six traitements et trois répétitions. Les traitements ont été constitués d'un témoin inférieur (T0), de quatre niveaux d'apport de biomasses fraiches de Tithoniadiversifoliapar parcelle, à savoir : T2, T3, T4 et T5 comprenantrespectivement 10 t, 20 t,30t et 40 debiomasse de Tithoniadiversifolia par hectare ;ainsi que d'un apport de 400kg d'engrais minérauxNPK 17-17-17 et 200 kg Urée (46% N), comme témoin supérieur (T1).

La surface totale du champ expérimental était de 94,25m2, soit 14,5 m x 6,5 m. Les parcelles élémentaires de l'essai ont été dimensionnées à la superficie de 3 m² chacune (soit 2m x 1,5m).

Ci-dessous, le schéma du dispositif expérimental :

2m

T3

T2

T1

T0

1m

1m

T0

T31

0,5m

T62

T4

T26

T5

T13

T5

T20

T4

T1

T0

T6

T3

T6

T5

T4

Image15. Schémadu dispositif expérimental

Image16. Vue du champ expérimental (source : Auteur)

Légende

T0 : Témoin inférieur (sans Biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia et sans NPK17-17-17 et Urée 46 % N) ;

T1 : Témoin supérieur constitué de 400 kg de NPK17-17-17 et de 200 kg Urée 46 % N) ;

T2 : Traitement constitué de 10t/ha de Biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia ;

T3 : Traitement constitué de 20 t/ha de Biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia ;

T4 : Traitement constitué 30 t/ha de Biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia ;

T5 : Traitement constitué 40 t/ha de Biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia.

II.3.2.CONDUITE DE L'ESSAI

Ce point a concerné les opérations suivantes :

a) Délimitation du terrain

Ce travail a été effectué sur une étendue de 14,5 m x 6,5 m, soit une superficie de 94,25m2. La délimitation a été réalisée à l'aide d'un décamètre pour la graduation, d'une ficelle pour l'alignement et de piquets pour le jalonnement.

b) Fauchage

Cette opération a consisté à couper l'herbe à l'aide d'un coupe-coupe et d'une machette.

c) Dessouchage

Il a consisté à enlever les souches d'arbustes qui étaient dans le champ ; il s'est fait à l'aide d'une houe, d'une hache et d'une machette.

d) Labour et hersage

Ces deux opérations ont été effectuées manuellement à l'aide d'une houe. Il est à signaler que ces deux opérations ont été effectuées séparément dans un intervalle de 7 jours.

e) Piquetage

Il a consisté à la mise en place du dispositif expérimental. La superficie totale du champ expérimental était de 94,25m2, subdivisé en 18 parcelles dont chacune avait une superficie de 3m; la distance entre parcelles était de 0,5m, tandis que celle entre les blocs était de 1m. Cette opération a été réalisée à l'aide des piquets, d'un décamètre et d'une ficelle.

f) Hachage et enfouissement de la fumure organique

Deux semaines avant le semis, les parties fraiches de Tithoniadiversifolia ont été hachées et enfouies de façon homogène sur chaque parcelle à différentes doses dont : 10t/ha(soit 3kg par parcelle), 20 t/ha (soit 6kg par parcelle), 30 t/ha (soit 9kg par parcelle), 40 t/ha(soit 12kg par parcelle), respectivement T2, T3, T4 et T5 et cela à l'aide d'une machette, d'un râteau, d'une pelle et d'une houe.

g) Epandage des engrais minéraux

Le NPK 17-17-17 et l'Urée (46% N) ont été épandus. Le premier a été utilisé comme engrais de fond le même jour de semis à raison de 400kg et le second comme engrais de couverture, de manière localisée, à raison de 200 kg par hectare, 10 jours après semis, dans le traitement témoin supérieur (T1).

h) Semis

Les semences ont été semées aux écartements de 40cm x 50cm, à raison de deux graines par poquet soit une densité de 100 000 graines par hectare, à une profondeur approximative de 2,5cm. Cette opération a été réalisée à la date du 17 février 2016.

i) Entretien

10 jours après semis, le démariage est intervenu pour ne laisser qu'un plant par poquet, en suite le regarnissage était réalisé pour les poquets vides, le même jour.

En vue de limiter la concurrence en eau, lumière et nutriments entre la culture et les mauvaises herbes, trois sarclages ont été réalisés. Le premier à 15 jours, le deuxième 25 jours et le troisième à 40 jours après semis.

En vue de stabiliser les plantes lors de la verse et favoriser de plus le développement des racines adventives, un buttage a été réalisé lors du deuxième sarclage, à l'aide d'une houe.

j) Récolte

Cette opération a consisté à la cueillette des capsules immatures de gombo à l'aide d'un couteau.

Ci-dessous l'image de la récolte des capsules de gombo

Image 17. Récolte des capsules de gombo (Source : Auteur)

II.4.PARAMETRES OBSERVES

Les observations sur la croissance et le développement ont porté sur :

· Les paramètres végétatifs ;

· Les paramètres de rendement.

II.4.1. PARAMETRES VEGETATIFS

§ Taux de levée en % : dix jours après semis, le taux de levée a été déterminé par le rapport du nombre de plants levés / nombre de grains semés fois 100.

§ Croissance de plants à quatre différentes périodes :en cours de végétation, la hauteur des plants à 15, 30, 45 et 60 jours a été mesurée à l'aide d'un mètre ruban sur trois plants du milieu de chaque parcelle.

II.4.2. PARAMETRES DE RENDEMENT

§ Nombre des fruits par plante et par récolte : déterminé en comptant les fruits à la récolte.

§ Poids de 100 fruits (en gramme) : déterminé en pesant les fruits d'une parcelle puis en extrapolant à 100, partant du nombre de fruits de la parcelle considérée.

§ Diamètre de fruits : déterminé en mesurant à l'aide d'un pied à coulis la base des capsules.

§ Longueur des fruits : déterminé en mesurant la distance séparant les deux extrémités des capsules à l'aide d'un pied à coulis et/ou d'une règle graduée.

§ Poids des fruits à la récolte (en gramme) : déterminé en pesant à l'aide de la balance électronique les fruits de chaque parcelle pour toutes les cinq récoltes, à l'aide d'une balance de précision de marque QE - 400A.

§ Rendement en tonne par hectare : déterminé en pesant les fruits d'une parcelle puis en extrapolant à l'hectare, partant de la superficie de la parcelle considérée.

Ci-dessous les images de la mesure de la longueur, du diamètre et du poids des fruits.

Image 18 : Mesure de la longueur des fruits et du diamètre à l'aide d'un pied à coulisse(source : Auteur)

Image19 : Pesage du poids des fruits à l'aide d'une balance électronique (Source : Auteur)

II.5. ANALYSE DES DONNEES

Les données recueillies au ont été saisies et traités à l'aide du tableur Excel. Du point de vue statistique, l'analyse a été faite par l'analyse de la variance (ANOVA) et le test de comparaison des moyennes par la ppds ou LSD en cas de différences significatives entre les traitements

Chapitre III. RESULTATS

Au cours de ce chapitre, il sera question de présenter et d'interpréter les résultats des paramètres végétatifs et ceux de rendement. Les résultats bruts obtenus sont présentés en annexes.Par ailleurs, les moyennes relatives aux résultats des paramètres végétatifs et des paramètres de rendement sont reprises respectivement dans les tableaux 4 et 5.

III.1. PARAMETRES VEGETATIFS

S'agissant des paramètres végétatifs, l'attention a porté sur le taux de levée à 10 jours après semis en pourcentage, la croissance de plants en hauteur à 15, 30, 45 et 60 jours après semis, exprimée en centimètre.

Ainsi, le tableau 4 ci-dessous donne la synthèse des valeurs moyennes des paramètres végétatifs.

Tableau 4. Synthèse des résultats obtenus sur les paramètres végétatifs du Gombo (T0 : Témoin inférieur (sans BfTd et sans engrais inorganiques) ; T1 : Témoin supérieur (avec engrais minéraux) ; T2 : 10t/ha de BfTd ; T3 : 20 t/ha de BfTd ; T4 : 30 t/hade BfTd ; T5 : 40 t/ha de BfTd ; NS : différence non significative ; * : différence significative ; ** : différence hautement significative ; ppds : la plus petite différence significative).

Paramètres/ traitements

Taux de levée

Taille des plantes

à 15 jours

à 30 jours

à 45 jours

à 60 jours

T0

77.77

10.17

22.92

33.08

43.25

T1

75.55

32.00

88.67

120.67

152.67

T2

73.33

26.20

38.25

64.45

90.65

T3

80.00

27.41

40.33

67.74

95.15

T4

66.66

42.83

63.67

106.50

149.33

T5

62.22

36.58

66.67

102.58

139.17

Conclusion

NS

NS

**

**

**

Ppds

-

-

15,74

25,52

41,72

III.1.1. TAUX DE LEVEE (%)

Les données brutes obtenues sur le taux de levée sont reprises en annexes au tableau 7 et leurs moyennes sont présentées dans le tableau 4 ci-dessus. Il ressort du tableau 4que, le taux le plus élevé est de 80% trouvé dans le traitement avec 20 t/ha de biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia (T3) et le moins élevé soit 62,22% dans le traitement avec 40 t/ha de biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia(T5)avec une moyenne de l'essai de 72,59 %.

Malgré les variations enregistrées à 10 jours après semis, l'analyse de la variance en annexes au tableau 8montre queFcal<Fth au seuil de 5%, ce qui implique que les moyennes des traitements n'ont pas présenté une différence significative.

III.1.2. TAILLE DES PLANTES A 15 JOURS (cm)

Les résultats relatifs à la taille des plantes à 15 jours sont repris dans le tableau 9 en annexes et leurs moyennes sont reprises dans le tableau 4 ci-dessus. Ces moyennes montrent que la hauteur moyenne des plantes à 15 jours après semis a varié entre 10,17cm et 42,83cm, respectivement dans le traitement témoin inférieur (T0) et le traitement avec 30 t/ha de biomasse fraiches de Tithoniadiversifolia (T4) ; avec une moyenne de l'essai de 29,2 cm.

L'analyse de la variance en annexes au tableau 10montre que la variation des doses de biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia n'a eu aucune influence sur la croissance en hauteur des plantes à 15 jours après semis.

III.1.3. TAILLE DES PLANTES A 30 JOURS (cm)

Les données brutes correspondant à ce paramètre sont reprises en annexes au tableau 11 et leurs moyennes sont présentées dans le tableau 4 ci-dessus montrant que la hauteur moyenne des plantes du gombo à 30 jours après semis varie entre 22,92 cm et 88,67 cm, respectivement dans le traitement témoin inférieur (T0) et celui avec engrais minéraux ou témoin supérieur (T1) ; avec une moyenne de l'essai de 53,42 cm.L'analyse de la variance en annexes au tableau 12 montre que Fcal>Fth0,01, l'hypothèse alternative est soutenue, il y a différence hautement significative entre les moyennes des traitements avec la ppds de l'ordre de 28.

Il ressort de la comparaison des moyennes par la ppds au tableau 13 en annexes que les traitements T5 et T4 ont induit des moyennes supérieures par rapport au témoin inférieur T0 et inferieurs au témoin supérieur T1 ; par contre les tailles moyennes de T3 et T2 ont été identiques à T0 suivant l'ordre T1>T5=T4>T3=T2=T0.

De ce qui précède, il se dégage que la biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia a été favorable à la hauteur moyenne des plantes du gombo à 30 jours après semis.

III.1.4. TAILLE DES PLANTES A 45 JOURS (cm)

Les résultats correspondant à la taille des plantes à 45 jours après semis sont donnés dans le tableau 14 en annexes, et les moyennes sont reprises dans le tableau 4 ci-dessus, indiquant que la taille moyenne des plantes de gombo à 45 jours après semis varie entre 33,08 cm (T0) et 120,67 cm (T1) avec une moyenne de l'essai de 82,5 cm. Il découle du tableau 15 en annexes qu'il existe une différence hautement significative entre les moyennes des traitements, de l'ordre de 25,52 au seuil de 1%, Fcal>Fth.

Il ressort de la comparaison des moyennes par la ppds au tableau 16 en annexes que les traitements T4 et T5 ont induit des moyennes supérieures par rapport au témoin inférieur T0 et similaires au témoin supérieur T1 ; tandis que les tailles moyennes de T3 et T2 ont été identiques mais supérieurs à T0 suivant l'ordre T1 = T5 = T4 > T3 = T2 > T0.

Il se dégage de ce qui précède que les différentes doses de biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia ont été favorables à la hauteur moyenne des plantes du gombo à 45 jours après semis.

III.1.5. TAILLE DES PLANTES A 60 JOURS (cm)

Les résultats correspondant à la taille des plantes à 60 jours après semis sont donnés dans le tableau 17 en annexes, et les moyennes sont reprises dans le tableau 4 ci-dessus, indiquent que la taille moyenne des plantes de gombo à 60 jours après semis varie entre43,25 cm (T0) et 152,67 cm (T1) avec une moyenne de l'essai de 111,7 cm. L'analyse de la variance en annexes au tableau 18 montre que qu'au seuil de 1% le Fcal>Fth, ce qui revient de dire qu'il y a des différences hautement significatives entre les différents apports de biomasse de Tithoniadiversifolia.

Il ressort de la comparaison des moyennes par la ppds au tableau 19 en annexes que les traitements T4 et T5 ont induit des moyennes supérieures par rapport au témoin inférieur T0 et similaires au témoin supérieur T1 ; tandis que les tailles moyennes de T3 et T2 ont été identiques mais supérieurs à T0 suivant l'ordre T1 = T5 = T4 > T3 = T2 > T0.

Il se dégage de ce qui précède que les différentes doses de biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia ont été favorables à la hauteur moyenne des plantes du gombo à 60 jours après semis.

III.2. PARAMETRES DE RENDEMENT

S'agissant des paramètres de rendement, l'attention a porté sur le nombre des fruits par plante et par récolte, le poids de 100 fruits (g), le diamètre des fruits, la longueur des fruits, le poids des fruits à la récolte (g), le rendement en tonne par hectare.

Ainsi, le tableau 5 ci-dessous donne la synthèse des valeurs moyennes des paramètres de rendement.

Tableau 5. Synthèse des résultats obtenus sur les paramètres de rendement du Gombo (T0 : Témoin inférieur (sans BfTd et sans engrais inorganiques) ; T1 : Témoin supérieur (avec engrais minéraux) ; T2 : 10t/ha de BfTd ; T3 : 20 t/ha de BfTd ; T4 : 30 t/ha de BfTd ; T5 : 40 t/ha de BfTd ; NS : différence non significative ; * : différence significative ; ** : différence hautement significative ; ppds : la plus petite différence significative).

Paramètres/ traitements

Nombre des fruits par plante et par récolte

Poids de 100 fruits (g)

Diamètre des fruits (cm)

Longueur des fruits

(cm)

Poids des fruits à la récolte (g)

Rendement (t/ha)

T0

1.66

745.58

1.38

10.19

389.33

1.29

T1

3.52

1340.77

1.91

16.40

1953.33

6.51

T2

2.34

1041.25

1.64

13.53

951.67

3.17

T3

4.55

1240.02

1.76

14.56

1354.67

4.51

T4

3.84

1243.62

2.15

19.72

1746.33

5.82

T5

3.26

1254.99

2.12

17.37

1508.33

4.87

Conclusion

NS

**

**

**

**

**

Ppds

-

204,15

0,16

1,81

545,96

1,84

III.2.1. NOMBRE DES FRUITS PAR PLANTE ET PAR RECOLTE

Les résultats correspondant au nombre des fruits par plant et par récolte sont donnés en annexes au tableau 20 et leurs moyennes sont présentées dans le tableau 5 ci-dessus.Il ressort de ce tableau que, le nombre de fruits par plante et par récolte varie entre 1,66 et 4,55 respectivement pour le traitement témoin et le traitement avec 20 t/ha de biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia, avec une moyenne de 3,2.

Après l'analyse de la variance en annexes au tableau 21, il résulte qu'il n'y a pas de différence significative entre les moyennes des traitements.

III.2.2. POIDS DE 100 FRUITS (g)

Les données brutes obtenues sur le poids de 100 fruits (g) sont reprises en annexes au tableau 22 et leurs moyennes sont représentées dans le tableau 5 ci-dessus, les résultats qui y sont consignés montre que le poids de 100 fruits se situe entre 745,58g et 1340,77g, pour le traitement témoin inférieur T0 et le traitement témoin supérieur T1 ; avec une moyenne de l'essai de 1144,37 g.

L'analyse de la variance en annexes au tableau 23 montre qu'il existe des différences hautement significatives entre les traitements, avec la ppds de l'ordre 204,15.

Il ressort de la comparaison des moyennes par la ppds au tableau 24 en annexes que les traitements le traitement témoin inférieur (T0) est inférieur aux autres traitements qui sont à leur tour égaux, comme le montre la relation suivante : T1=T5=T4=T3=T2>T0.

III.2.3. DIAMETRE DES FRUITS (cm)

Les données brutes obtenues sur le diamètre des fruits sont reprises en annexes au tableau 25 et leurs moyennes sont représentées dans le tableau 5 ci-dessus.Les résultats qui y sont consignés montrent que le plus gros fruit avait un diamètre de 2,15cm retrouvé chez le traitement témoin supérieur, le plus mince avait un diamètre de 1,38cm trouvé dans le traitement témoin inférieur, avec une moyenne de l'essai de 1,83 cm.

L'analyse de la variance en annexes au tableau 26 stipule qu'il existe une différence hautement significative entre les moyennes de traitements, avec la ppds de l'ordre de 0,16.

Il ressort de la comparaison des moyennes par la ppds au tableau 27 en annexes que, les traitements avec 30t/ha (T4) et 40 t/ha (T5) ont donné des moyennes supérieures par rapport aux traitements avec engrais minéraux ou témoin supérieur (T1), ceux avec 20 et 10 t/ha qui sont à leur tour égaux mais supérieurs au traitement témoin inférieur (T0), comme le montre la relation suivante : T4 = T5> T1 = T3 = T2> T0.

III.2.4. LONGUEUR DES FRUITS (cm)

Les données brutes obtenues sur la longueur des fruits sont reprises en annexes au tableau 28 et leurs moyennes sont représentées dans le tableau 5 ci-dessus, les résultats qui y sont consignés montrent que le plus long fruit avait une longueur de 19,72cm, retrouvé dans le traitement avec 30 t/ha de biomasse de Tithoniadiversifolia, le plus court avait une longueur de 10,19cm trouvé dans le traitement témoin inférieur, avec une moyenne de l'essai de 15,3 cm.

L'analyse de la variance en annexes au tableau 29 stipule qu'il existe une différence hautement significative entre les moyennes de traitements, avec la ppds de l'ordre de 0,81.

Il ressort de la comparaison des moyennes par la ppds au tableau 30 en annexes que, le traitement avec 30t/ha (T4) a donné des longs fruits, suivi de traitements avec 40 t/ha (T5) et avec engrais minéraux (NPK17-17-17 et Urée 46%), puis de traitements avec 20 t/ha (T3) et 10 t/ha (T2) ; tous étant supérieurs au traitement témoin inférieur (T0), selon la relation suivante : T4> T5= T1> T3 = T2> T0.

III.2.5. POIDS DES FRUITS A LA RECOLTE (g)

Les données brutes obtenues sur le poids des fruits à la récolte sont reprises en annexes au tableau 31 et leurs moyennes sont représentées dans le tableau 5 ci-dessus ;les résultats qui y sont consignés montrent que, le poids le plus élevé était de 1953,33g trouvé dans le traitement témoin supérieur et le moins élevé était de 389,33g dans le traitement témoin inférieur, avec une moyenne de l'essai de 1317,27 g.

L'analyse de la variance en annexes au tableau 32 stipule qu'il existe une différence hautement significative entre les moyennes de traitements, avec la ppds de l'ordre de 545,96.

Il ressort de la comparaison des moyennes par la ppds au tableau 33 en annexes que, les traitements avec 30 t/ha (T4) et avec 40 t/ha ont donné des fruits de poids similaire par rapport au traitement témoin supérieur ; les traitements avec 20 t/ha (T3) et 10 t/ha (T2)ont donné également des fruits de même poids ; tous supérieurs au traitement témoin inférieur (T0) selon la relation suivante :T1=T4=T5>T3=T2>T0.

III.2.6. RENDEMENT (t/ha)

Les résultats bruts correspondant au rendement (t/ha) sont donnés en annexes au tableau 34 et leurs moyennes sont présentées dans le tableau 5 ci-dessus. Il ressort de ce tableau que, le rendement le plus élevé était de 6.51 t/ha dans le traitement avec engrais minéraux (témoin supérieur) et le moins élevé de 1.29 t/ha dans le traitement témoin inférieur (T0) ; avec une moyenne de 4,36 t/ha.

L'analyse de la variance en annexes au tableau 35 montre que Fcal>Fth 0,01, l'hypothèse alternative est soutenue, il y a différence hautement significative entre les moyennes des traitements de l'ordre de 1,84.

Il ressort de la comparaison des moyennes par la ppds au tableau 36 en annexes que le traitementtémoin inférieur a donné des moyennes inférieures à tous les autres traitements, mais les traitements avec10t/ha debiomassefraiche de Tithoniadiversifolia(T2) et celui avec 20 t/ha debiomassefraiche de Tithoniadiversifolia(T3) ont donné des résultats similaires . Par contre, les traitements avec 30 t/ha (T4) et 40 t/ha (T5) ont été similaires au témoin supérieur (T1), suivant l'ordre ci-après :T1=T4=T5>T3= T2>T0.

Chapitre IV. DISCUSSION

Au cours de ce chapitre, il sera question de discuter les résultats des paramètres végétatifs et de rendement observés lors de cette expérimentation.

IV. 1. PARAMETRES VEGETATIFS

10 jours après semis, le taux de levée a varié de 62,22 à 80 % pour l'ensemble des traitements, la moyenne des traitements étant de 72,59 %. En effet, environ 27 % de mortalité a été observée à la levée. Ces résultats semblent être intéressants, étant donné que la quantité à utiliser lors du regarnissage des vides sera minime. Et sont similaires à ceux de Jean Duval et al., (2008), qui stipule que dans les milieux expérimentaux, le taux de levée acceptable pour les cultures légumières est de 77%. A ce sujet, l'hypothèse émise serait que les conditions climatiques au moment du semis, ont été favorables pour amorcer le processus de la germination. Le Gombo exige une température optimale de 20°C pour sa germination ; ce qui implique que le moment de semis doit être prise en compte pour assurer une levée parfaite (Hassan et al., 2001).

Quant à la croissance des plants à 30, 45 et 60 jours après semis, celle-ci a été supérieure dans les parcelles traitées par la biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia. Ceci pourrait être dû à la grande quantité d'azote que libère la biomasse de Tithoniadiversifolia lors de leur minéralisation. Ces résultats corroborent les recherches de Kaho et al. (2001) sur le maïs au Burkina Faso et au Cameroun Garcia et al. (1997) ; Useni et al. 2012). En effet, l'azote contribue au développement végétatif de la plante entière et surtout de la partie aérienne de celle-ci. Il est profitable à la plantation, lors de la pousse de la végétation, et aux légumes feuilles, mais il convient de la distribuer sans excès car cela se ferait au détriment du développement des fleurs, des fruits ou des bulbes. En outre, son excès pourra être dommageable car il rendra les plantes plus sensibles à la verse étant donné qu'elles seront des grande taille, tel que démontré par Mulaji (2010).

IV.2. PARAMETRES DE RENDEMENT

En ce qui concerne le nombre de fruits par plant et par récolte, une différence non significative a été observée pour les différents traitements de l'expérimentation. L'hypothèse est que le nombre de fruits par plante et par récolte peut être lié au bagage génétique de la variété utilisée.

Quant au poids de cent (100) fruits, la biomasse de Tithoniadiversifolia a influencé significativement les résultats par rapport au témoin inférieur de l'expérimentation. Ceci pourrait être dû au double rôle que jouent les engrais organiques dans le sol, entre autre : l'amélioration des propriétés physico-chimiques et biologiques, ainsi que la libération des éléments minéraux utiles à la culture, telle que dit par Lumpungu (2010).

Concernant le diamètre et la longueur de fruits, les biomasses de Tithoniadiversifolia ont aussi influencés significativement les traitements, et l'hypothèse évoquée ci-haut peut être retenu ici.

S'agissant du poids de fruits par parcelle à la récolte et du rendement en en tonne par hectare, l'utilisation de la biomasse de Tithoniadiversifolia a eu une influence positive, d'autant plus que les résultats obtenus semblent être loin supérieurs à ceux du témoin inférieur de l'expérimentation. La faible production des sols témoins peut être attribuée aux facteurs caractéristiques des sols acides : pH acide, toxicité Al et Mg, déficiences en nutriments (Ca, Mg, P, K, B et Zn) (Mulaji, 2010). En plus, sur les parcelles témoins, l'absence d'apports organiques s'accompagne d'une perte en matières organiques et en nutriments, d'une acidification des sols, d'une réduction de la biomasse et de l'activité microbienne, d'une insolubilisation du phosphore qui ensemble contribuent à la baisse sensible des rendements des cultures (Deblay, 2006). Les variabilités constatées entre les doses de biomasses vertes de Tithoniadiversifolia pourraient s'expliquer par les interactions entre les éléments minéraux et le C/N. Par ailleurs, le traitement à la plus forte dose de biomasse verte de Tithoniadiversifolia a donné des résultats supérieurs à ceux obtenus avec les fertilisants inorganiques d'une part et la dose moyenne et faible de biomasse verte de Tithoniadiversifolia. Cela semble suggérer que la synchronisation de la libération des éléments nutritifs par la biomasse de Tithoniadiversifoliapendant leur décomposition et leur assimilation par la plante test était bonne. En effet, Jama et al (2000) et Cobo et al. (2002) ont montré que le taux de décomposition de la matière organique et l'augmentation des rendements étaient étroitement lié à la synchronisation entre la libération des nutriments et leur assimilation par la plante.

La biomasse fraiches de Tithoniadiversifolia incorporée dans le sol de Kalemie semble donc avoir un taux de décomposition convenable qui a permis à la plante d'assimiler une grande proportion des nutriments libérés lors de la décomposition de la matière organique. Des résultats similaires obtenus au Kenya par Muna- Mucheru et al. (2007) ont montré que les parcelles ayant reçu la biomasse de Tithoniadiversifolia (avec ou sans engrais chimiques) ont donné des rendements de maïs les plus élevés (5,5 et 5,4 t/ha respectivement). De même, Jama et al. (2000) et Kaho et al. (2011) ont rapporté que les rendements en grain de maïs étaient supérieurs sur les parcelles de Tithoniadiversifolia seul comparés aux parcelles ayant reçu seulement les engrais chimiques. En plus, Useni et al. (2012) ont obtenu des résultats similaires dans les conditions de la région de Lubumbashi sur la culture de maïs avec utilisation de biodéchets à base de fumiers de poules. Il est aussi établi dans la littérature que les sols déficients en azote sont susceptibles de répondre mieux à l'application des engrais organiques (Kaho et al , 2011).

Par ailleurs, l'égalité de la biomasse fraiche de Tithoniadiversifolia par rapport aux engrais minéraux, malgré leur libération rapide des éléments minéraux, serait liée à l'amélioration des propriétés des sols couplée à la fourniture des éléments minéraux. En effet, les engrais minéraux jouent le rôle trophique alors que les amendements organiques jouent le rôle trophique et améliorent en même temps les propriétés du sol (Mulaji, 2010).

CONCLUSION

Cette étude consistait à évaluer la réponse de la culture du gombo à l'apport des biomasses fraiches de Tithoniadiversifolia afin d'augmenter le rendement en fruits du gombo dans les conditions edapho-climatiques de Kalemie.

A cet effet, quatre niveaux des biomasses fraiches de Tithoniadiversifoliaont été comparés aux témoins inférieur et supérieur pour constituer six traitements appliqués sur la culture de gombo suivant un dispositif en blocs complets randomisés avec trois répétitions.

Les résultats de l'analyse de la variance sur les paramètres, taux de levée, taille de plantes, nombre des fruits par plante et par récolte, poids de 100 fruits, diamètre des fruits, longueur des fruits, poids des fruits par parcelle à la récolte, rendement en fruits montrent que l'apport des doses supérieures à 10 t/ha sont favorables à la production du gombo. Les moyennes obtenues avec les doses 30 t/ha et 40 t/ha sont identiques à cellesobtenues avec les engrais minéraux.

En ce qui concerne le rendement moyen en fruits du gombo, les traitements avec 30 t/ha et 40 t/ha de biomasses fraiches de Tithoniadiversifolia ont donné des moyennes respectives de (5,8 t/ha) et (4,9 t/ha) similaires à celles obtenues avec le traitement des engrais minéraux (6,5 t/ha) mais supérieures par rapport au témoin sans engrais (1,2 t/ha).

Dans la zone périurbaine de Kalemie, l'apport des biomasses de Tithoniadiversifolia (40 t/hectare) comme fertilisant constituerait un atout majeur pour l'accroissement des rendements du gombo dans un contexte de dégradation des sols et de prix élevé des engrais minéraux.

Les études sur l'évaluation de la rentabilité et la durabilité de différentes doses de biomasses fraiches de Tithoniadiversifoliapourraient favoriser une meilleure production du gombo dans les conditions édapho climatiques par les petits maraichers caractérisés par de faibles revenus et ainsi contribuer à la lutte contre l'insécurité alimentaire dans la région de Kalemie .

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ANNEXES

1. PARAMETRES VEGETATIFS

Tableau 7: Données brutes sur le taux de levée en pourcentage

Traitements

 

Blocs

 

 Total

Moyenne 

 

B1

B2

B3

 
 

T0

80.00

66.66

86.66

233.32

77.77

T1

73.33

73.33

80.00

226.66

75.55

T2

80.00

80.00

60.00

220.00

73.33

T3

93.33

86.66

60.00

239.99

80.00

T4

73.33

66.66

60.00

199.99

66.66

T5

60.00

53.33

73.33

186.66

62.22

Total

459.99

426.64

419.99

1306.62

 

Moyenne

76.67

71.11

70.00

 

 

Tableau 8 : Tableau résumé de l'ANOVA

Source de variance

DL

SC

CM

Fcal

Fth0.05

Fth 0.01

Conclusion

Total

17.00

2123.21

124.89

 

 

 

 

Traitement

5.00

701.17

140.23

1.11

3.33

5.64

NS

Bloc

2.00

153.14

76.57

0.60

4.10

7.56

NS

Erreur

10.00

1268.91

126.89

 

 

 

 

Tableau 9 : Données brutes sur la taille des plantes à 15 jours (cm)

Traitements

 

Blocs

 

 Total

 Moyenne

 

B1

B2

B3

 
 

T0

10.75

14.25

5.50

30.50

10.17

T1

49.25

29.25

17.50

96.00

32.00

T2

17.85

33.50

27.25

78.60

26.20

T3

37.71

15.25

29.27

82.23

27.41

T4

27.50

53.25

47.75

128.50

42.83

T5

51.75

37.00

21.00

109.75

36.58

Total

194.81

182.50

148.27

525.58

 

Moyenne

32.47

30.42

24.71

 

 

Tableau 10 : Tableau résumé de l'ANOVA

Source de variance

DL

SC

CM

Fcal

Fth0.05

Fth 0.01

Conclusion

Total

 

17.00

3644.61

214.39

 
 
 
 

Traitement

5.00

1868.08

373.62

2.36

3.33

5.64

NS

Bloc

 

2.00

193.84

96.92

0.61

4.10

7.56

NS

Erreur

 

10.00

1582.69

158.27

 
 
 
 

Tableau 11 : Données brutes sur la taille des plantes à 30 jours (cm)

Traitements

 

Blocs

 

 Total

 Moyenne

 

B1

B2

B3

 
 

T0

23.25

19.25

26.25

68.75

22.92

T1

72.00

83.75

110.25

266.00

88.67

T2

28.25

45.50

41.00

114.75

38.25

T3

42.00

31.50

47.50

121.00

40.33

T4

62.25

71.50

57.25

191.00

63.67

T5

75.00

62.00

63.00

200.00

66.67

Total

302.75

313.50

345.25

961.50

 

Moyenne

50.46

52.25

57.54

 

 

Tableau 12 : Tableau résumé de l'ANOVA

Source de variance

DL

SC

CM

Fcal

Fth0.05

Fth 0.01

Conclusion

Total

 

17.00

9857.88

579.88

 
 
 
 

Traitement

5.00

8563.92

1712.78

15.14

3.33

5.64

**

Bloc

 

2.00

162.77

81.39

0.72

4.10

7.56

NS

Erreur

 

10.00

1131.19

113.12

 
 
 
 

LSD = 15,74

Tableau 13 : Tableau de comparaison des moyennes

 

T1: 88.67

T5: 66.67

T4: 63.67

T3: 40.33

T2: 38.25

T0: 22.92

T1: 88.67

0.00

22.00

25.00

48.34

50.42

65.75

T5: 66.67

 

0

3

26.34

28.42

43.75

T4: 63.67

 

 

0

23.34

25.42

40.75

T3: 40.33

 

 

 

0

2.08

17.41

T2: 38.25

 

 

 

 

0

15.33

T0: 22.92

 

 

 

 

 

0

Concusion : T1 > T5 = T4 > T3 = T2 = T0

Tableau 14 : Données brutes sur la taille des plantes à 45 jours (cm)

Traitements

 

Blocs

 

 Total

Moyenne 

 

B1

B2

B3

 
 

T0

34.00

33.50

31.75

99.25

33.08

T1

121.25

113.00

127.75

362.00

120.67

T2

46.10

79.00

68.25

193.35

64.45

T3

79.71

46.75

76.75

203.21

67.74

T4

89.75

124.75

105.00

319.50

106.50

T5

126.75

99.00

82.00

307.75

102.58

Total

497.56

496.00

491.50

1485.06

 

Moyenne

82.93

82.67

81.92

 

 

Tableau 15: Tableau résumé de l'ANOVA

Source de variance

DL

SC

CM

Fcal

Fth0.05

Fth 0.01

Conclusion

Total

 

17.00

19241.81

1131.87

 
 
 
 

Traitement

5.00

16265.40

3253.08

10.94

3.33

5.64

**

Bloc

 

2.00

3.30

1.65

0.01

4.10

7.56

NS

Erreur

 

10.00

2973.11

297.31

 
 
 
 

LSD = 25,52

Tableau 16 : Tableau de comparaison des moyennes

 

T1: 120.67

T4: 106.5

T5: 102.58

T3: 67.74

T2: 64.45

T0: 33.08

T1: 120.67

0.00

14.17

18.09

52.93

56.22

87.59

T4: 106.5

 

0

3.92

38.76

42.05

73.42

T5: 102.58

 

 

0

34.84

38.13

69.5

T3: 67.74

 

 

 

0

3.29

34.66

T2: 64.45

 

 

 

 

0

31.37

T0: 33.08

 

 

 

 

 

0

Conclusion : T1 = T5 = T4 > T3 = T2 > T0

Tableau 17 : Données brutes sur la taille des plantes à 60 jours

Traitements

 

Blocs

 

 Total

Moyenne 

 

B1

B2

B3

 
 

T0

44.75

47.75

37.25

129.75

43.25

T1

170.50

142.25

145.25

458.00

152.67

T2

63.95

112.50

95.50

271.95

90.65

T3

117.42

62.00

106.02

285.44

95.15

T4

117.25

178.00

152.75

448.00

149.33

T5

178.50

136.00

103.00

417.50

139.17

Total

692.37

678.50

639.77

2010.64

 

Moyenne

115.40

113.08

106.63

 

 

Tableau 18: Tableau résumé de l'ANOVA

Source de variance

DL

SC

CM

Fcal

Fth0.05

Fth 0.01

Conclusion

Total

 

17.00

35949.2

2114.66

 
 
 
 

Traitement

5.00

27754.4

5550.88

6.98

3.33

5.64

**

Bloc

 

2.00

247.73

123.87

0.16

4.10

7.56

NS

Erreur

 

10.00

7947.14

794.71

 
 
 
 

LSD = 41,72

Tableau 19 : Tableau de comparaison des moyennes

 

T1: 152.67

T4: 149.33

T5: 139.17

T3: 95.15

T2: 90.65

T0: 43.25

T1: 152.67

0.00

3.34

13.50

57.52

62.02

109.42

T4: 149.33

 

0

10.16

54.18

58.68

106.08

T5: 139.17

 

 

0

44.02

48.52

95.92

T3: 95.15

 

 

 

0

4.5

51.9

T2: 90.65

 

 

 

 

0

47.4

T0: 43.25

 

 

 

 

 

0

Conlusion : T1 = T5 = T4 > T3 = T2 > T0

II. PARAMETRES DE RENDEMENT

Tableau 20 : Données brutes sur le nombre des fruits par plante et par récolte

 

B1

B2

B3

Total

Moyenne

T0

1.66

1.12

2.15

4.93

1.64

T1

3.52

4.17

5.34

13.03

4.34

T2

2.34

3.78

4.01

10.12

3.37

T3

4.55

3.88

2.26

10.69

3.56

T4

3.84

4.16

3.24

11.24

3.75

T5

3.26

2.28

3.34

8.89

2.96

Total

19.18

19.39

20.34

58.91

 

Moyenne

3.20

3.23

3.39

 

 

Tableau 21: Tableau résumé de l'ANOVA

Source de varianceDLSCCMFcalFth0.05Fth 0.01CONCLUSION

Total17.0020.451.20Traitement5.0012.642.533.293.335.64NSBloc2.000.130.060.084.107.56NSErreur10.007.680.77

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau 22 : Données brutes sur le poids de 100 fruits (g)
Traitements Blocs  TotalMoyenne 

 B1B2B3T0821.15683.33732.262236.75745.58T11158.331251.411612.574022.321340.77T21084.931000.001038.823123.761041.25T31156.561351.791211.703720.051240.02T41315.271214.101201.483730.851243.62T51397.791065.421301.753764.971254.99Total6934.046566.057098.5920598.68 Moyenne1155.671094.341183.10  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau 23: Tableau résumé de l'ANOVA

Source de variance

DL

SC

CM

Fcal

Fth0.05

Fth 0.01

Conclusion

Total

 

17.00

933503.6

54911.98

 
 
 
 

Traitement

5.00

718421.8

143684.4

7.55

3.33

5.64

**

Bloc

 

2.00

24783.12

12391.56

0.65

4.10

7.56

NS

Erreur

 

10.00

190298.7

19029.87

 
 
 
 

LSD = 204,15

Tableau 24 : Tableau de comparaison des moyennes

 

T1:1340.77

T5:1254.99

T4:1243.62

T3:1240.02

T2:1041.25

T0:745.58

T1:1340.77

0.00

85.78

97.15

100.75

299.52

595.19

T5:1254.99

 

0

11.37

14.97

213.74

509.41

T4:1243.62

 

 

0

3.6

202.37

498.04

T3:1240.02

 

 

 

0

198.77

494.44

T2:1041.25

 

 

 

 

0

295.67

T0:745.58

 

 

 

 

 

0

Conlusion : T1 = T5 = T4 = T3 = T2> T0

Tableau 25 : Données brutes sur le diamètre des fruits (cm)

TRAITEMENTS

 

BLOCS

 

 Total

 Moyenne

 

B1

B2

B3

 
 

T0

1.35

1.45

1.33

4.13

1.38

T1

1.95

1.94

1.84

5.73

1.91

T2

1.53

1.62

1.78

4.93

1.64

T3

1.92

1.61

1.75

5.28

1.76

T4

2.11

2.06

2.28

6.45

2.15

T5

2.19

2.07

2.10

6.35

2.12

Total

11.04

10.74

11.08

32.85

 

Moyenne

1.84

1.79

1.85

 

 

Tableau 26: Tableau résumé de l'ANOVA

Source de Variance

DL

SC

CM

Fcal

Fth0.05

Fth 0.01

Conclusion

Total

 

17.00

1.44

0.08

 
 
 
 

Traitement

5.00

1.31

0.26

26

3.33

5.64

**

Bloc

 

2.00

0.01

0.01

1

4.10

7.56

NS

Erreur

 

10.00

0.12

0.01

 
 
 
 

LSD = 0,16

Tableau 27 : Tableau de comparaison des moyennes

 

T4: 2.15

T5: 2.12

T1: 1.91

T3: 1.76

T2: 1.64

T0: 1.38

T4: 2.15

0.00

0.03

0.24

0.39

0.51

0.77

T5: 2.12

 

0

0.21

0.36

0.48

0.74

T1: 1.91

 

 

0

0.15

0.27

0.53

T3: 1.76

 

 

 

0

0.12

0.38

T2: 1.64

 

 

 

 

0

0.26

T0: 1.38

 

 

 

 

 

0

Conclusion : T4 = T5> T1 = T3 = T2> T0

Tableau 28 : Données brutes sur la longueur des fruits (cm)

Traitements

 

Blocs

 

 Total

Moyenne 

 

B1

B2

B3

 
 

T0

9.71

10.64

10.23

30.57

10.19

T1

17.64

16.29

15.28

49.20

16.40

T2

12.15

14.74

13.69

40.58

13.53

T3

15.91

14.57

13.22

43.69

14.56

T4

20.17

19.72

19.27

59.15

19.72

T5

19.05

15.43

17.62

52.10

17.37

Total

94.61

91.37

89.31

275.29

 

Moyenne

15.77

15.23

14.88

 

 

Tableau 29: Tableau résumé de l'ANOVA

Source de variance

DL

SC

CM

Fcal

Fth0.05

Fth 0.01

Conclusion

Total

 

17.00

181.61

10.68

 
 
 
 

Traitement

5.00

164.34

32.87

22.08

3.33

5.64

**

Bloc

 

2.00

2.38

1.19

0.80

4.10

7.56

NS

Erreur

 

10.00

14.89

1.49

 
 
 
 

LSD = 1,81

Tableau 30 : Tableau de comparaison des moyennes

 

T4: 19.72

T5: 17.37

T1: 16.4

T3: 14.56

T2: 13.53

T0: 10.19

T4: 19.72

0.00

2.35

3.32

5.16

6.19

9.53

T5: 17.37

 

0

0.97

2.81

3.84

7.18

T1: 16.4

 

 

0

1.84

2.87

6.21

T3: 14.56

 

 

 

0

1.03

4.37

T2: 13.53

 

 

 

 

0

3.34

T0: 10.19

 

 

 

 

 

0

Conclusion : T4> T5 = T1> T3 = T2> T0

Tableau 31 : Données brutes sus le poids des fruits à la récolte (en g)

Traitements

 

Blocs

 

 Total

Moyenne 

 

B1

B2

B3

 
 

T0

427.00

287.00

454.00

1168.00

389.33

T1

1390.00

1777.00

2693.00

5860.00

1953.33

T2

792.00

1180.00

883.00

2855.00

951.67

T3

1411.00

1514.00

1139.00

4064.00

1354.67

T4

1723.00

1894.00

1622.00

5239.00

1746.33

T5

1901.00

1140.00

1484.00

4525.00

1508.33

Total

7644.00

7792.00

8275.00

23711.00

 -

Moyenne

1274.00

1298.67

1379.17

 -

 -

Tableau 32: Tableau résumé de l'ANOVA

Source de variance

DL

SC

CM

Fcal

Fth0.05

Fth 0.01

Conclusion

Total

 

17

6261215.61

368306.80

 
 
 
 

Traitement

5

4863923.61

972784.72

7.15

3.33

5.64

**

Bloc

 

2

36297.44

18148.72

0.13

4.10

7.56

NS

Erreur

 

10

1360994.56

136099.46

 
 
 
 

LSD = 545,96

Tableau 33 : Tableau de comparaison des moyennes

 

T1:1953.33

T4:1746.33

T5:1508.33

T3:1354.67

T2: 951.67

T0: 389.33

T1: 953.33

0.00

207.00

445.00

598.66

1001.66

1564.00

T4:1746.33

 

0

238

391.66

794.66

1357

T5:1508.33

 

 

0

153.66

556.66

1119

T3:1354.67

 

 

 

0

403

965.34

T2: 951.67

 

 

 

 

0

562.34

T0: 389.33

 

 

 

 

 

0

Conclusion : T1 = T4 = T5> T3 = T2> T0

Tableau 34 : Données brutes sur le rendement (t/ha)

Traitements

 

Blocs

 

 Total

Moyenne 

 

B1

B2

B3

 
 

T0

1.42

0.95

1.51

3.88

1.29

T1

4.63

5.92

8.98

19.53

6.51

T2

2.64

3.93

2.94

9.51

3.17

T3

4.70

5.04

3.79

13.53

4.51

T4

5.74

6.31

5.40

17.45

5.82

T5

6.33

3.80

4.47

14.60

4.87

Total

25.46

25.95

27.09

78.50

 

Moyenne

4.24

4.33

4.52

 

 

Tableau 35: Tableau résumé de l'ANOVA

Source de variance

DL

SC

CM

Fcal

Fth0.05

Fth 0.01

Conclusion

Total

 

17.00

69.30

4.08

 
 
 
 

Traitement

5.00

53.53

10.71

6.89

3.33

5.64

**

Bloc

 

2.00

0.23

0.12

0.08

4.10

7.56

NS

Erreur

 

10.00

15.54

1.55

 
 
 
 

LSD = 1,84

Tableau 36 : Tableau de comparaison des moyennes

 

T1: 6.51

T4: 5.82

T5: 4.87

T3: 4.51

T2: 3.17

T0:1.29

T1: 6.51

0.00

0.69

1.64

2.00

3.34

5.22

T4: 5.82

 

0

0.95

1.31

2.65

4.53

T5: 4.87

 

 

0

0.36

1.7

3.58

T3: 4.51

 

 

 

0

1.34

3.22

T2: 3.17

 

 

 

 

0

1.88

T0: 1.29

 

 

 

 

 

0

Conclusion : (T1 = T4 = T5 > T3 = T2 > T0)






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