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Esquisse phonologique du parler Mandingue de Niarala dans la région de Folon (nord-ouest de Côte d'Ivoire)


par Djara KONÉ
Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan-Cocody - Master  2019
  

Disponible en mode multipage

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UFR LANGUES, LITTÉRATURE ET CIVILISATIONS

DÉPARTEMENT DES SCIENCES DU LANGAGE

OPTION : LINGUISTIQUE DESCRIPTIVE ET DOCUMENTATION DES LANGUES

ESQUISSE PHONOLOGIQUE DU PARLER MANDINGUE DE NIARALA DANS LA RÉGION DE FOLON (NORD-OUEST DE CÔTE D'IVOIRE)

MÉMOIRE DE MASTER

Présenté par :Sous la Codirection de :

KONÉ DJARA Mme. SANGARÉ ABY

Maître-Assistant

ET

M. ADEPKATÉ ALAIN

Maître de Conférences

Année 2018-2019

À

Ma mère

Et

Mon père (paix à son âme)

REMERCIEMENTS

Dans les pages qui suivent, nous présentons un travailqui est bien évidemment le fruit d'un effort personnel, mais dont la réalisation n'a été rendue possible que grâce à certains autres facteurs. L'un de ceux-ci, et non des moindres, a été l'attitude de notre directeur de recherche Madame SANGARÉ ABY (Maître-Assistant), dont l'appui constant, les encouragements et les suggestions nous ont été très utiles et ont su nous redonner du courage chaque fois que le moral était au plus bas. Qu'elle trouve ici l'expression de nos remerciements sincères et de notre reconnaissance pour son aide sans laquelle ce travail n'aurait pas peut être jamais vu le jour.

Notre remerciement va également à Monsieur ADEPKATÉ ALAIN (Maître de Conférences), qui a accepté la codirection de notre travail de recherche en que superviseur, dont la disponibilité nous a beaucoup facilité la tâche. Il a suivi notre travail avec rigueur afin que nous produisons quelque chose de scientifique, encore une fois, nous lui remercions.

Nous remercions aussi KONÉ DRISSA, notre informateur principal, qui nous a introduits auprès des autres informateurs de Niarala que nous remercions tous.

Notre reconnaissance va à l'endroit de Monsieur KONATÉ YAYA (Assistant), qui nous beaucoup aidé dans la reformulation de notre sujet de recherche.

Nous tenons également a remercié, Monsieur DENIS CREISSELS, avec qui nous avons eu la chance d'échanger des Mails sur notre sujet de recherche et le travail, ses avis ont été très enrichissants dans notre travail. En tant qu'un spécialiste des langues mandingues, il nous a énormément aidés dans nos recherches bibliographiques. Qu'il trouve ici l'expression de nos remerciements sincères.

Nous remerciement va l'endroit de Monsieur VALENTIN VYDRIN, avec qui nous avons eu aussi la chance d'échanger les Mails concernant notre travail de recherche et il n'a hésité de nous répondre favorablement. En tant que lui aussi un spécialiste des langues mandingues, ses remarques et ses avis nous ont permis de corriger quelques erreurs dans notre travail.

Nous tenons aussi à remercier tous les enseignants-chercheurs du département des SCIENCES DU LANGAGE.

ABREVIATIONS ET SIGNES UTILSÉS

. ABREVIATION

H haut

B bas

V voyelle

C consonne

N nasale syllabique

CI. contexte identique

CA. Contexte analogue

. SIGNES

En dehors de l'A.P.I ( alphabet phonétique international ) nous avons utilisés les signes suivants :

/ et ? : s'oppose à

# : frontière de mot

INTRODUCTION

On peut définir la phonologie comme une branche de la linguistique qui étudie de manière systématique les sons d'une langue donnée, en faisant leur inventaire exhaustif, en examinant leur contexte d'apparition pour dégager ceux d'entre eux qui sont pertinents et ceux qui ne le sont pas.Cette étude est une esquisse de la phonologie du parler mandingue de Niarala, dans la région de Folon.

Niarala est un village du nord-ouest de la Côte d'Ivoire, proche de la frontière avec le Mali, à 956 kilomètres de la capitale économique Abidjan. Il est situé dans la sous-préfecture dont Goulia est le chef-lieu, précisément dans le département de Kaniasso, dans la région du Folon(district du Denguélé). Cette sous-préfecture compte les villages suivants : Niarala, Kamelezo, Kohoma, Samakona, M'Beblala. Niarala est limité au Nord par Kamalezo, au Sud par M'Beblala, à l'Est par Goulia et à l'Ouest par un vaste paysage. La population y est essentiellement constituée deMalinkés et est en majorité musulmane même si on y rencontre des animistes. Selon le recensement général de la population et de l'habitat de 1998, Niarala comptait 631 habitants.

Le parler mandingue de Niarala est aussi appelé parler dioula de Niarala. Il est donc considéré comme une forme dialectale du dioulaconnu sous sa forme véhiculaire comme le dioula tagboussi.

La langue est système d'expression orale ou écrite utilisé par un groupe de personnes d'une même communauté linguistique pour communiquer, c'est relation de ressemblance et de dissemblance (opposition). Il est important de signifier ici que les unités langue assurent une fonction dans la communication en tant qu'objet abstrait. Selon A. Martinet, les unités phoniques qui à la différence de la première articulation ont une fonction significative et une fonction distinctive, c'est-à-dire qu'elles permettent par leur opposition de faire la distinction des unités au premier niveau d'articulation.

Ex : p?? / b??

Ici la différence se trouve au niveau des phonèmes [p, b], pour cette différence au niveau des signifiés, on parle des pertinences de l'opposition entre [p, b]. Notre étude va permettre d'établir la pertinence des unités segmentales consonnes et voyelles dans la communication du parler mandingue de Niarala. Il y a aussi des unités tonales cas le parler de Niarala est considéré comme une langue à ton. Le ton permet aussi de faire une différence au niveau des signifiés.

Ex : ba` = fleuve / ba' = chèvre

Ici le ton remplir une fonction distinctive dans le parler mandingue de niarala.

L'objectif spécifique de notre étude est de dégager les unités distinctives phonologique et tonologie.

Dans l'objectif générale, nous allons opposer les unités segmentales et suprasegmentales par l'approche des paires minimales et éventuellement par l'approche distributionnelle.

Tout travail de recherche scientifique présente des enjeux. De ce fait, un travail de recherche découle de certaines motivations et, nous concernant, deux types de motivations sont à l'origine.

- Une motivation scientifique conduite par l'insuffisance d'études systématiques sur le parler de niarala.

Nous choisissons dès lors de privilégier l'un des parlers mandingues de Côte d'Ivoire les plus délaissés. Et aussi, de répondre à un objectif social, celui de préserver le patrimoine culturel niaralaka (habitants de niarala) car, quand une langue meurt, c'est le patrimoine culturel d'une communauté qui disparaît.

Retenons, cela dit, que le regard porté sur un tel sujet correspond à une passion personnelle nourrie par une formation universitaire. Nous estimons par ailleurs, que le parler mandingue de niarala n'a pas été étudié.

Le Projet que nous avons entrepris est une amorce de la description systématique du parler mandingue de niarala. Qu'on ne prenne surtout pas le mot « systématique » dans son sens courant de « complet, exhaustif ». L'intitulé indique le fil conducteur qui nous guidera à étudier la phonologie comme un système de traits pertinents, un ensemble d'éléments en relations mutuelles et au tout.Puisque la langue est un outil de communication, le parler de niarala est ce système et ce moyen d'expression permettant à sa communauté de se communiquer. La langue détermine la valeur ou l'histoire d'un peuple, car on connait une société grâce à son parler

Nous nous proposons de décrire le parler de niarala afin de savoir si celui-ci est identique aux autres parler mandingues de Côte d'Ivoire ou s'il est un parler appart.

Nous voudrions faire ressortir les spécificités qui distinguent le parler de niarala des autres parlers mandingues.

Le parler de Niarala fait parmi des parlers mandingues de la Côte d'Ivoire. Il fait partie des parlers appelés tudugukakan (Atlas des langues mandingues de Côte d'Ivoire), c'est-à-dire les parlers de la zone de Goulia. Les parlers mandingues constituent un sous-groupe de la famille Mandé (voir tableau 2) qui forme avec les groupes Voltaïque, Krou, Kwa (tano) et Lagunaire, les principaux ensembles linguistiques de Côte d'Ivoire (voir tableau 3). Les langues mandées appartiennent à la macrofamille Niger-Congo qui constitue l'un des quatre macrofamille linguistiques de l'Afrique, les autres étant, la macrofamille afro-asiatique, la macrofamille Khoisan et la macrofamille Nilo-saharien. (Thèse, 1984 : Sangaré Aby)Tableau 1(n°10Source : Atlas des langues mandingues de Côte d'Ivoire, année, p.

Source : Tirées de la Thèse de SangaAby

Pour décrire le parler de Niarala, nous avons choisi le structuralisme, qui a connu ses lettres de noblesse avec N. TROUBESKOY et R. JACOBSON.

La phonologie structurale étudie le système des sons d'une langue donnée, en faisant l'inventaire exhaustif de ces sons, suivi d'une identification, d'une définition, d'un classement et d'une étude des combinaisons phoniques.

Malgré la sélection de ce cadre théorique, nous nous immiscerons de temps en temps dans le générativisme pour résoudre les problèmes non tranchés par le structuralisme. Notre travail est axé sur deux grands points à savoir : le cadre methodologique, cadre theàriquen en première partie et l'analyse des donnéesen deuxième parie.

PREMIÈRE PARTIE :

CADRE MÉTHODOLOGIQUE, CADRE THÉORIQUE

Chapitre I : Cadre méthodologique

1 ) Le déroulement de l'enquête

L'enquête dont le résultat est présenté ici s'est déroulé en deux étapes. Une première enquête a eu lieu à Abidjan en juillet-novembre 2018 avec comme informateur Koné Yaya, âgé d'une soixantaine d'années et vivant à Anyama dans sa cour entièrement habitée par d'autres personnes originaires de Niarala. C'est avec Koné Yaya que nous avons débuté notre enquête puisqu'il était un locuteur natif du parler mandingue de Niarala.

Les données que nous avons pu recueillir auprès notre informateur Koné Yaya nous ont permises de faire la rédaction de notre projet de mémoire de master 1. L'étouffement de notre travail nous a permis de faire une deuxième enquête, précisément à Niarala en février 2019. Au cours notre une semaine à Niarala, un deuxième informateur du nom de Koné Drissa, âgé lui aussi d'une soixantaine d'années, a joué un rôle capital. Excellent informateur à tous points de vue, il nous a permis de faire une vérification systématique des données recueillies auprès notre informateur à Abidjan et compléter ces données.

D'autres informateurs parlant exclusivement le parler de Niarala ont aussi être utilisés, en particulier : Djoulatchè Fofana âgé de quatre-vingt-six ans, il nous a permis de recueillir données historiques et culturelles, Bamari âgé de soixante-dix ans et Djénéba nous ont permis d'avoir les données sur les contes. Ainsi nous pouvons dire que nous avons eu au total cinq informateurs à savoir : Koné Yaya, Koné Drissa, Djoulatchè Fofana, Bamari et Djénéba.

2 ) Les conditions de l'enquête

Nous pouvons dire que les résultats ont permis d'atteindre l'objectif que nous avons préalablement fixé, notre ligne de conduite fut d'emprunter la méthodologie dite « observation participante ».

Nous avons surtout essayé de garder un recul nécessaire par rapport à l'enthousiasme procuré par le « terrain » et ainsi de saisir la substance des phénomènes rencontrés en évitant la collection de stéréotypes.

La difficulté majeure est d'ordre financier, car pour bien mener un travail recherche, les moyens financiers sont nécessaires. De plus, à l'entame de notre recherche, notre premier informateur a eu un problème de santé, donc il n'a pas pu nous donner suffisamment d'informations nécessaires pour notre travail, c'est ce qui a fait que notre travail a eu un léger retard mais nous avons pu compenser cela.

Au regard de toutes ces difficultés rencontrées, nous avons tout mettre en oeuvre pour affranchir ces difficultés afin de fournir un travail de recherche enrichissant. En outre, nous envisagerons de faire augmenter au maximum le nombre d'items de notre corpus en vue de bien mener notre étude sur le parler de niartala.

3 ) Les outils de travail

Pour collecter les données linguistiques, historiques de notre travail nous nous sommes servis d'un smartphone de soixante-quatre giga et doté d'une application appelée « dictaphone » .

Avec cette application nous avons réussi à collecter les données audio de bonne qualité. De plus nous avons utilisé Adobe Audition, Audacity. Ces logiciels installés sur un ordinateur, nous ont permis de travail sur la qualité des sons et de supprimer les bruits nuisibles obtenus lors de l'enregistrement.

À travers notre smartphone nous avons pu obtenu un corpus de 1139 items pris isolément et quelques constructions associatives constituent l'ensemble des données fournies par cinq informateurs.

Chipitre II : Cadre Théorique

1 ) Revue litteraire

À la suite à nos recherches documentaires, nous nous sommes rendu compte que le parler de niarala n'a jamais fait l'objet d'une véritable recherche. La plupart des informations que nous avons reçues concernant les travaux réalisés sur certains parlers mandingues.

· CASSIAN BRACONNIER, 1989 : Dioula d'Odienne (Parler de Samatiguila) : dictionnaire et études de linguistique descriptive, Université de Grenoble 3.

Cette thèse est consacrée à la langue Dioula parlée à proximité de la ville d'Odienné dans le nord-ouest de la République de Côte D'Ivoire. Le Dioula d'Odienne est un parler mandingue et appartient donc à la famille Mande. Les tomes 1 et 2 constituent un dictionnaire Dioula d'Odienne-Français comprenant 5095 entrées assorties d'exemples. Le tome 3 contient des études de linguistique descriptive portant sur les points suivants : (A) type particulier de relation entre schème tonal de monème et nature de certaines consonnes (B) conditionnement des consonnes liquides, 1 ou R, par l'environnement vocalique (C) effacement de certains pronoms (D) variation de la forme d'un certain morphème introducteur de proposition en fonction de facteurs sémantiques (E) relation entre schème tonal et catégories grammaticales nominale et verbale (F) description des principales formes verbales du parler et analyse de certains amalgames de morphèmes jouant un rôle clé dans ces formes.

· MORIBA KONE, 1993 : « la tonalité des substantifs dans le parler mandingue de gbélégban », p.21-66, in Mandenkan n°26.

Cette étude sur la tonalité des substantifs dans le parler de Gbélégban. En effet, il ressort de cette analyse qu'il est possible d'expliquer très simplement la tonalité des substantifs de ce parler en terme de propagation d'un ton marqué (ton haut), le ton bas étant affecté par défaut aux syllabes non atteintes par la propagation du ton haut.

· Creissels, Denis, 1988 : Elements de phonologie du koyaga de Mankono (Côte d'Ivoire). Mandenkan 16. 159 p.

Cet ouvrage représente la description systématique du koyaga, un parler mandingue de Côte d'Ivoire. Il met en exergue le fonctionnement de ce parler et sa particularité par rapport aux autres parlers mandingues. Cet ouvrage fait une explication détaillée sur le système consonantique, vocalique, syllabique du koyaga.

· Dérive, M.J. 1981 : Variations dialectales des parlers mandings de Côte d'Ivoire, dans Mandenkan, n°1.

· Sangare, Aby. 1983 : Note sur les prédicatifs et le système tonal du parler de Kong. - p. 91-97, in mandenkan n°6.

· Sangaré, A. 1984 : Dioula de Kong (Côte d'Ivoire) : phonologie, grammaire, lexique et textes, Grenoble : université de Grenoble III, doctorat de troisième cycle : linguistique.

· Coulibaly, Bakary. 1983 :Le phénomène du rehaussement tonal en Jula. - p. 9-20, in mandenkan n°6.

· Koné, Dramane. 1984 : La combinatoire verbes-postpositions en bambara. - p. 1-14, in mandenkan n°7.

Tous ces ouvrages traitent les parlers mandingues en général.

2) Le fondement théorique

Le teste de commutation est le fait de segmenter les mots ou des phrases en unités minimales distinctives aussi bien au niveau des consonnes et des voyelles. Cette segmentation est rendue possible par le fait qu'on puisse substituer chaque segment consonnes et voyelles à d'autres segments de même nature et vérifier si après substitution les formes d'objet obtenues sont les formes de langue avec de notre nouvelle signification ou non. Ce procédé est le même pour les tons.

Ici, à la différence de la phonologie classique, les données seront traitées à la lumière de la phonologie fonctionnelle qui prend sa source dans les travaux de N. TROUBESKOY, 1939, (principe de phonologie), plus précisément la phonologie du trait distinctif. Et qui connait les développements intérieurs avec les travaux de A. Martinet : 1967 ; (Elément de linguistique générale), Martin Pierre, 1983 ; (Eléments de la phonologie fonctionnelle théorie et exercices). Denis Creissels : 1994.

Mais ici, les données seront traitées dans le cadre de la théorie des traits distinctif, tel que traité dans le manuel de phonologie des traits distictifs Z. Tchagbalé.

Le concept de base de la théorie des traits distinctifs est le suivant :

- Trait phonique vs trait distinctif

Les segments consonnes et voyelles sont inventoriées à partir du teste de commutation qui sont produits par un ensemble de geste articulaire qui peuvent être décrits en thème de paramètre et de thème articulatoire.

Pour les consonnes on distingue quatre paramètres articulatoire qui déclinent en trait articulatoire qui sont :

- Mode d'articulation ( occlusif, fricatif, latérale..) [p, b, k, l, f..]

- Sonorité (sourd, sonore) [f, v]

- Nasalité ( oral, nasal) [b, m]

- Lieu d'articulation ( bilabiale, vélaire, alvéolaire...) [p, k, t..]

Pour les voyelles on distingue cinq paramètres articulatoire qui déclinent en trait articulatoire qui sont :

- Mode d'articulation (antérieure, centrale, posterieure) [i, a, o]

- Le degré d'aperture ( fermé, mi-fermé, mi-ouvert, ouvert) [i, e, ?, a]

- Nasalité (nasal, oral) [a?, a]

- ATRITÉ (+ATR, -ATR) [i, ?]

- L'arrondissement ( arrondi, étiré, non arrondi) [u, i, a]

Le trait phonique va jouer un rôle distinctif dès lors qu'il permet de distinguer le segment d'un monème donné de celui d'autre monème.

Par exemple : [p??] / [b??]

Se distingue au niveau du premier segment consonantique [b] se définit comme occlusif, bilabial,sonore, oral. Et [p] se définit comme occlusif, bilabial,sourd, oral. Donc on peut voir que la différence se trouve au niveau du trait de paramètre de sonorité.

C'est-à-dire sourd pour [p] et sonore pour [b]. On conclure que le trait sourd et sonore sont distinctifs.

3 ) La relation de trait d'opposition et la marque

Tous les traits phonétiques qui accèdent au statut de trait distinctif sont du même cours appelés, entrée dans la relation avec les autres.

Il existe deux types de relation d'opposition à savoir : la relation bipolaire et la relation multipolaire.

Dans une relation bipolaire, les deux traits de la relation constituent les seuls pôles de cette opposition, c'est le cas de l'opposition de sourd / sonore sur le paramètre de sonorité. Et de l'opposition de oral / nasal sur le paramètre de la nasalité, ou bien c'est orale, ou bien c'est nasale.

Exemple : [ba?k] / [ma?k]

[ta?se] / [tase]

C'est aussi le cas de l'opposition [ pri] / [pr?] sur le paramètre de l'ATRITÉ, [pri] +ATR et [pr?] -ATR.

Dans la relation du bipolaire un trait distinctif va se n'opposer non pas à un seul mais à plusieurs traits, c'est le cas entre bilabial / alvéolaire [ba?] / [da?], l'opposition bilabial / vélaire [p?] / [k?] etc.

Dans la relation de l'opposition bipolaire l'un des traits se caractérise par une propriété, par la présence d'une substance dont il est dépourvu de l'autre trait. Ainsi, l'opposition sourd / sonore, le trait sonore se caractérise par la vibration des cordes vocales (présence de vibration) dont il est dépourvu de trait sourd (absence de vibration), on dit alors que le trait sonre est le marqué et le trait sourd est non marqué.

De même dans l'opposition nasale / orale, le trait nasal est pourvu de la propriété de nasalité, autrement dit, le passage de l'air dans la cavité nasale, tandis que le trait oral en est dépourvu de ce trait de nasal est plus marqué, tandis que le trait oral est moyen marqué.

Pour l'opposition [+ATR] / [-ATR], le trait +ATR est marqué tandis que le trait - ATR est non marqué parce que dans le premier cas il y a l'avancement de la racine de la langue, alors que dans le deuxième cas la racine de linguale est rétractée.

4 ) Le contenu phonétique du trait distinctif

Chaque trait distinctif ayant accédé au statut de trait distinctif est doté d'une substance matérielle appelée contenu phonétique.

Exemple : dans la paire plus haut [p??] / [b??] qui illustre sourd /sonore a comme contenu le trait /sourd/ ? [sourd] le trait /sonore/ ? [sonore].

De même la paire [pre] / [pr?] qui illustre l'opposition /+ATR/ et /-ATR/ les traits ont comme contenu phonétique respectif /+ATR/ ? [+ATR ] et /-ATR/ ? /-ATR/.

Cependant il faut dire que le contenu phonétique peut être variable selon le système de la langue considéré. Ainsi en français, par exemple, les consonnes bilabiales sont toutes occlusives, c'est pour cela qu'il n'y a pas de consonne bilabiale fricative.

Cela suggère que dans cette le trait distinctif peut être diffèrent de la substance phonétique. Ainsi on peut postuler que le trait distinctif a des contenus phonétiques selon le contexte de réalisation, ainsi on a ; /labiale/? [bilabiale] / occlusif ?[labiodental] / fricatif. Le trait distinctif peut avoir plusieurs contenus phonétiques particulièrement, lorsque dans le système de la langue on a les traits impliqués. Par exemple, en français, toutes les voyelles postérieures sont arrondies mais l'inverse n'est pas vrai, [u, o, ?]. Ceci veut dire qu'il y a relation d'implication entre le trait postérieure et arrondi. En d'autres thèmes, le trait /postérieure/ implique nécessairement le trait [arrondi].

Donc le trait /postérieure/ a comme contenu phonétique /postérieure/ ? [postérieure, arrondie].

5 ) La paire minimale

On appelle paire minimale une paire de motsayant un sens différent et dont le signifiant ne diffère que par un phonème, comme en français

les mots pain [p??] et bain [b??]. En effet,la linguistique structurale (initiée par Ferdinand de Saussure en 1916) conçoit la langue comme un système, une structure, d'éléments en opposition (ou en équivalence) les uns avec les autres.

    Dans l'analyse phonologique structurale, une paire minimale est une paire de mots qui ne sont distingués (et donc qui s'opposent) que par une seule différence phonétique. Par exemple, les mots « main / ment » constituent une paire minimale : le changement de voyelle phonétique, [m] / [m] produit un changement de sens. L'existence de cette paire minimale prouve qu'en français, [?Þ] et [?Þ] sont des valeurs oppositives fonctionnelles : ce sont deux phonèmes vocaliques du français.

   De même, les mots « pin / bain » forment une paire minimale. Ces deux mots, aux sens distincts, attestent de l'opposition fonctionnelle de [p] et [b] en français : ce sont deux phonèmes consonantiques du français.

   Les paires minimales sont donc l'outil de base du linguiste qui traite de la matière sonore d'une langue. Elles constituent les preuves de l'existence des phonèmes, et des rapports d'opposition, de distinctivité qu'ils entretiennent. Le linguiste, le phonologue, le phonéticien citent souvent des paires minimales par exemple pour rappeler une opposition dans une une analyse distributionnelle.

La  notion de paire minimale fut introduite par le  CerclelinguistiquedePrague en relation avec celle de  phonème, car à l'aide de la première notion on peut établir quels phones d'une langue sont aussi des phonèmes, c'est-à-dire des phones qui différencient des sens. On établit le caractère de phonème d'un phone en cherchant des mots dont le sens est différencié par un seul phone. Dans ces mots, les phones forment un  paradigme, c'est-à-dire ils sont commutables dans le même  contexte  phonétique, par conséquent ils sont en opposition phonologique, devant être considérés comme des phonèmes.

Il arrive que dans certaines successions de phones qui forment un mot, on puisse commuter, dans la même position, plus de deux phones, et que la succession en question reste tout de même un mot. Dans ce cas il s'agit d'une série minimale.

Exemples :

· (fr) cal ? mal ? pacapot ? canot ? calot ? cadeau ? cagot ? cabot ? caveaucachot ? cageot (/ka/ + phonème commutable + /o/;

· (ro) dragã « chère » ? fragã « fraise » ? tragã « (qu'il/elle) tire », mamã « mère » ? mama « la mère » ? mame « mères » ] ;

· (en) big « grand » ? pig « cochon » ? rig« appareil de forage », gap « brèche » ? cap « bonnet » ? map « carte » ? tap« robinet.

Le nombre de paires minimales où il y a une certaine opposition phonologique confère à celle-ci un poids fonctionnel plus ou moins grand. En  anglais, par exemple, l'opposition /p/ ? /b/ (sourde vs voisée) se trouve dans un nombre relativement grand de paires minimales, alors que l'opposition /a/ ? /e/ est représentée par un nombre relativement petit de telles paires. L'appréciation quantitative se fait selon plusieurs critères, dont la place de l'opposition dans le mot ou la fréquence d'occurrence des mots en cause.

Une paire de phones opposés par un seul trait n'est pas toujours une paire de phonèmes. Elle ne l'est pas lorsqu'elle ne produit pas de paire minimale de mots existants dans la langue étudiée. C'est le cas en  hongrois, par exemple, du phonème /j/ qui a une variante voisée, [?] (dans dobj!impératif de dobni« jeter ») et une autre, sourde, [ç] (dans lépj!, impératif de lépni « faire un/des pas »). Ces variantes s'appellent  allophones du phonème.

L'opposition entre phonèmes n'apparaît pas dans toutes les formes des mots de la paire minimale, à cause du contexte phonétique de certaines formes. On sait, par exemple, que /k/ et /g/ est une paire de phonèmes en hongrois, étant donné qu'il y a une paire minimale fok « degré » ? fog « dent », mais dans les mots a fokhoz « au degré » / a foghoz« à la dent », leur opposition se neutralise sous l'influence de /h/ qui fait que [g]  deviennesourde, par conséquent se prononçant comme [k].

Les inventaires de phonèmes des  languesdiffèrent plus ou moins les uns des autres. Entre certaines il y a de très grandes différences concernant aussi bien le nombre de phonèmes, que les traits qui les différencient. Ce qui est un phonème dans une langue peut ne pas l'être dans une autre. Dans les langues  hindi et anglais, par exemple, les  consonnesocclusives peuvent être  aspirées ou non aspirées. En hindi ce sont des phonèmes différents, étant donné qu'il y a, par exemple, une paire minimale phâl/p?a?l/ « tranchant de couteau » ? pâl /pa?l/ « soigner ». En anglais aussi il y a [p?] (ex. pin« épingle ») et [p] (ex. spin « tourner ») mais non pas dans des paires minimales, par conséquent [p?] n'est pas un phonème. De même, l'anglais, aussi bien que le hongrois, possèdent les phones [n] et [?]. En anglais ce sont des phonèmes, ce qui est prouvé par une paire minimale comme sin « péché » ? sing« chanter ». En hongrois ce n'est pas le cas, bien qu'ils existent dans des mots comme ro[n]da « laid » et so[?]ka « jambon », mais non dans des paires minimales. De telles oppositions, ne différenciant pas des sens, ne sont pas phonologiques, mais seulement phonétiques.

Il y a des langues où non seulement les traits des phones, mais aussi des éléments prosodiques portés par un phone différencient des sens, dans certains cas étant les seuls à le faire. Ce sont principalement les  langues à tons ou tonales, dans lesquelles le ton, c'est-à-dire la hauteur du phone et son éventuelle variation limitée au phone ont un rôle relativement important dans la différenciation des sens des mots. Par analogie avec la notion de phonème, un tel ton a été appelé  tonème. Parmi ces langues, certaines disposent de plus de tons que d'autres. Par exemple le  chinoismandarina quatre tons. La séquence de phones ma, par exemple, a cinq sens, les mots correspondants formant la série minimale.

Exemple :

 (ton haut constant) « mère » ?  (ton ascendant) « chanvre » ? ma (ton descendant-ascendant) « cheval » ? (ton brusquement descendant) « gronder ».

Ainsi donc, pour analyser les faits du parler mandingue de Niarala, nous allons faire recours à deux approches à savoir : celle des paire minimale et eventuellement à l'approche distributionnelle. Il faut noter aussi que ces deux sont valabes pour les tons.

DEUXIÈME PARTIE : L'ANALYSE DES DONNÉES

Chapitre I : La paradigmatique

On a constaté que dans les actes de parole, le locuteur d'une langue opère toujours un double choix, verticale et horizontal, que ce soit pour les unités de première ou deuxième articulation. La partie de la phonologie qui étudie le segmental sur l'axe vertical est la paradigmatique, alors que celle qui s'les unités de première ou deuxième articulation. La partie de la phonologie qui étudie le segmental sur l'axe vertical est la paradigmatique, alors que celle qui s'occupe du choix horizontal est appelée syntagmatique (A. Martinet 1964 :33).

Ces deux aspects forment la PHONEMATIQUE (où l'on traite des unités de deuxième articulation), distincte de la PROSODIEqui est « l'ensemble des faits linguistiques qui ne se conforment pas à l'articulation en phonème : ce sont les suprasegmentaux » (A. Martinet 1964 : 26)

Comme élément suprasegmental, il y a par exemple le ton. Étant donné que le parler de Niarala est un parler à tons, une étude des tons qui jouent un rôle distinctif dans cette langue sera envisagée, et suivant aussi les deux axes paradigmatique et syntagmatique, la phonématique et la prosodie sont les deux grandes subdivisions de la PHONOLOGIE STRUCTURALE.

L'étude paradigmatique permettra donc, par le jeu de la commutation, de dégager les phonèmes et les tonèmes dans tous les contextes qui importent, de noter leurs diverses réalisations phonétiques en identifiant les variantes, libres ou combinatoires. Ensuite, nousfournirons une description phonétique de leurs diverses réalisations, nous les définirons et nous lesclasserons en système. « L'identification des unités distinctives se fera par l'établissement des traits pertinents, c'est-à-dire les traits qui circonscrivent spécifiquement la réalité oppositive de chaque unité dans la langue étudiée. ». (Pierre Martin 1983 : 58)

Mais auparavant, nous inventorions toutes les unités du parler de Niarala.

I.1 INVENTAIRE

Ce travail liminaire consiste à présenter, sans discrimination, tous les sons et tous les tons que comporte le parler de Niarala, à partir des lexèmes dans lesquels ces unités sont attestées.

I.1.1INVENTAIRE DES TONS

I.1.1.1 Le ton bas : (B)

Exemples :

ba?ì « terminer, finir »

baÌraÌ « surprendre »

b?Ìr?Ìb?Ìr?Ì « bon, gentil »

ba?ÌbaÌ « crocodile »

baÌraÌ?naÌ? « banane »

b??Ì « convenir, s'accorder »

biÌ « aujourd'hui »

I.1.1.1.1 Le ton haut : (H)

Exemples :

oìyeì « ils, elles, eux »

aìyeì « vous »

baìriìkaì « merci »

baìriìkuì «  adulte, mature »

blaìmuìsoì « épouse favorite »

baìloì « élever, vivre »

bleì? « rouge »

I.1.2INVENTAIRE DES VOYELLES

I.1.2.1Les voyelles orales

I.1.2.1.1 La voyelle[i]

Exemples :

biÌ « aujourd'hui »

biìbiì « buse, épervier »

miìriì « penser, réfléchir »

miìniì « enrouler, se disposer en rond »

I.1.2.1.2 La voyelles [e]

gbeìreì « bois, bâton »

beÌseì « machette »

beìleìkeì « cuire à l'eau »

beìreì « encore »

I.1.2.1.3 La voyelle [?]

Exemples :

br?Ìk?Ì«bien»

gb?ì«blanc»

s?ì «chez»

I.1.2.1.4. La voyelle [a]

Exemples :

faÌaì «père»

waì«aller»

faÌ?aÌ «tuer»

laì «se coucher»

I.1.2.1.5. La voyelle[u]

Exemples :

suì«nuit»

kuì «igname»

buìruì «pain»

suìruìkuì «hyène»

I.1.2.1.6. La voyelle [o]

Exemples :

boÌoì «excrément»

boìboì «muet»

woÌroÌ «cuisse»

boÌloì «main»

I.1.2.1.7. La voyelle [?]

Exemples :

b?Ìr?ì «sac»

k?ì «dos»

y?ìr?ì «lieu, place»

s?Ì??Ì «percer»

I.1.2.2. Les voyelles nasales

I.1.2.2.1. La voyelle [i?]

Exemples :

bi?ì «herbe»

si?ì « sein»

ki?ì «mordre»

?i?ì «partager, distribuer»

I.1.2.2.2. La voyelle [e?]

Exemples :

de?ì «enfant»

bye?Ì «tomber»

se?Ìe?ì «pied»

ce?ìe?ì ? graine?

I.1.2.2.3. La voyelle [??]

Exemples :

gb?ì? « chasser »

??Ì? « rassembler »

my??ì «entendre»

c??ì «héritage»

I.1.2.2.4.La voyelle[u?]

ku?ì «contenir»

kuÌ?u?ì «tête»

mu?ì «enduire d'un corps gras»

nu?ì «nez»

I.1.2.2.5. La voyelle[a?]

Exemples :

gba?ì «gombo»

sa?Ì «acheter»

ta?ì «dix»

ca?ì «abimer, gâter»

I.1.2.2.6. La voyelle[o?]

Exemples :

so?ì «seau»

lo?ì «jour»

bo?ì «lapider»

zo?Ìo?ì «voleur»

I.1.2.2.7. La voyelle [??]

Exemples :

(1) a. l??ì «connaitre, savoir»

b. k??ì «devancer, être le premier »

b?ì? «verser»

???Ì??Ì «esclave»

I.1.3. INVENTAIRE DES CONSONNES

I.1.3.1. Les consonnes orales

I.1.3.1.1. La consonne[b]

Exemple :

baì «fleuve»

baìsaì «margouillat»

baìsiì «sang»

biìriì «s'abaisser»

I.1.3.1.2. La consonne[p]

Exemples :

paÌla?ì «cuvette munie d'un couvercle»

p?ìp?ìr?ì «aplatir»

p?ìr?ì? «briser, gronder»

piÌtiì «coussin»

I.1.3.1.3. La consonne[t]

Exemples :

taì «feu»

ta?ì «dix»

taÌnoì «glorifier»

taÌsaì «cuvette»

I.1.3.1.4. La consonne [d]

Exemples :

do?ì «manger»

daÌnaì? «mur»

daì «porte»

daì?gaì «malédiction»

I.1.3.1.5. La consonne[c]

Exemples :

ca?Ìa?Ì «verité»

ceì «envoyer»

c?Ì?Ì «homme»

ceì?eì? «graine de palme»

I.1.3.1.6. La consonne [f]

faÌsaì «maigrir, rendre dur»

faÌsiì «corps»

faìra?ì «seséparer, tourner, déchirer»

I.1.3.1.7. La consonne[g]

giìri?ì «se précipiter sur»

gaÌlaì «indigo»

g?Ìy?ì «aubergine»

I.1.3.1.8. La consonne [h]

haìkiìriì «esprit, intelligence »

haÌk?ì «faute, péché»

haÌliì «même»

I.1.3.1.9.La consonne [?]

?iì «eau»

?aÌ «sécher»

?aÌlaì «foulard»

I.1.3.1.10. La consonne[k]

koÌ«se laver»

k?ì «dos»

kaÌsiì «pleurer»

kiìtiì «procès»

I.1.3.1.11. La consonne [gb]

gba?ì «sauter»

gbaìraì «caillou»

gb??ì «chasser»

I.1.3.1.12. La consonne[?]

?uÌuÌ «cadavre»

?a?Ìa?ì «serpent»

???Ì??Ì «lutter, battre»

I.1.3.1.13. La consonne[s]

su?ì «jeûne»

suìsuì «piler»

suìsu?ì «sentir»

I.1.3.1.14. La consonne[r]

r?Ìgb?ì «regarder»

r?Ìb??ì «réparer»

r?ìwoìloì «déplier»

I.1.3.1.15. La consonne[l]

laì «se coucher»

liì «miel»

l?Ì?Ì «phacochère»

I.1.3.1.16.La consonne [w]

wuÌluì «chien»

woÌroÌ «cuisse»

weÌriì «argent»

I.1.3.1.17. La consonne [y]

yeì «voir»

yiìra?ì «frire»

y?Ìl?ì «monter»

I.1.3.1.18. La consonne [z]

ZaÌnaì? «proverbe»

z?Ìz?ì? «crevette»

zuì «mode, tendance»

I.1.3.1.19. La consonne[?]

m?Ì??ì «être humain, personne»

faÌ?aì «tuer»

n?Ì??ìsoì «vélo»

I.1.3.2. Les consonnes nasales

I.1.3.2.1. La consonne[n]

naÌlo?ì «stupide»

na?ì «sauce»

naìniì «quatre»

I.1.3.2.2. La consonne[m]

mj??ì « durer »

moìraì « rhume »

miÌ?iì «bovin»

I.1.3.2.3. La consonne[?]

Exemples :

?i?ì «partager, distribuer»

?iìmiì «pou»

?a?ì «yeux»

I.1.3.2.4. La consonne[?]

maÌna?ì?aìraì «lance pierre»

sa?ì?eì «moustiquaire»

sa?ì?uìruìka?ì «tonnerre»

Cet inventaire nous permet de dresser les tableaux phonétiques. Ils sontau nombre de trois, un premier pour les tons, un deuxième pour les voyelles et le troisième pour les consonnes. Le tableau phonétique rend uniquement compte des sons qui sont attestés dans le parler de Niarala.

I.1.4.TABLEAUXPHONÉTIQUES

Tons ponctuels

[H]

[B]

I.1.4.1. Tableau phonétique des tons

I.1.4.2. Tableau phonétique des voyelles

Antérieures

Centrales

Postérieures

Fermées

i

i?

 
 

u

u?

Mi- fermées

e

e?

 
 

o

o?

mi- ouvertes

?

??

 
 

?

??

Ouvertes

 
 

a

a?

 
 

I.1.4.2.3. Tableau phonétique des consonnes

Sourdes

Sonores

Nasales

Sourdes

sonores

sonores

sonores

pl. battements

Occlusives

Fricatives

Semi-voyelles

Latérales

Vibrantes

Bilabiale

Labio

dentales

Alvéo

laires

Post alvéolaires

Pala

tales

vélaires

Labio

vélaires

Glot

tales

p

 

t

 

c

k

 
 

b

 

d

 

?

g

gb

 

m

 

n

 

?

 
 
 
 

f

s

?

 
 
 

h

 
 

z

 
 

?

 
 
 
 
 

y j

 
 

w

 
 
 

l

 
 
 
 
 
 
 

r

 
 
 
 
 

I.2. LES UNITÉS DISTINCTIVES

Pour dégager les phonèmes et les tonèmes, nous procéderons par des oppositions en contexte identique (C.I). On parle d'opposition en C.I « lorsqu'il y a une corrélation entre une seule différence phonétique et une différence de sens. » (U. Wiesemann et autres 1988 :40).

Mais nous userons également du contexte analogue (CA) c'est-à-dire du contexte presqu'identique pour dégager les unités qui n'ont pu être identifiées en contexte identique.

I.2.1. Les tons

D'une manière générale, ce sont les voyelles qui portent les marques tonales. Mais il n'est pas rare de rencontrer des consonnes nasales ou des consonnes liquides portent cette marque. Elles sont dites nasales ou liquides « syllabiques ».

I.2.1.1. Identification

I.2.1.1.1. Le ton bas[B]

Les rapprochements suivants ont permis son identification :

B/H : baÌ « chèvre » /baì «fleuve»

ba?Ì «refuser» / ba?ì «terminer, finir»

bj??Ì «flèche, pointe» /bj??ì «foie»

I.2.1.1.1.1. Le ton haut[H]

Son identification est possible grâce aux oppositions suivantes :

H/B : t??ì??ì «sauterelle» / t??Ì??Ì «nuque»

tiìmiì? «avoir un gout sucré» / tiÌmiÌ? «passer,depasser»

tuì?uì «fermer» /tuÌ?uÌ «coller à»

Grâce à ces oppositions en contexte identique, nous avons pu prouver que les deux tons inventoriés assurent une fonction distinctive dans le parler de Niarala. Ce sont désormais des tonèmes.

I.2.1.2. Définition

En linguistique,le terme de ton, souvent employé comme synonyme d'intonation, doit être réservé aux variations de hauteur (tonhaut, moyen, bas) et de melodie (contourmontant, descendant, etc.) qui affectent une syllabe d'un mot dans une langue donnée.

Il permetd'établir au niveau des unités qui le portentdes différences de hauteur. En conséquence, nous essayons de définir le tonème comme étant la hauteur relative pertinente de la voix qui permet de distinguer plusieurs signifiés pour une seule et même séquence de consonne et de voyelles.

I.2.1.3. Classification

Au total deux tons :

Deux tons ponctuels, ou registres (2 niveaux pertinents) :

· Le ton ponctuel haut (H)

· Le ton ponctuel bas (B)

« Les tons ponctuels consistent en une utilisation phonologique des niveaux de hauteur, sans variation pertinente de la hauteur à l'intérieur de chaque niveau... » (Pierre Martin (1983), p. 53).

Au regard de ce qui précède, nous pouvons affirmer que le parler de Niarala est un parler qui a deux tons ponctuels comme certains parlers mandingues de Côte d'Ivoire.

Remarques sur les occurrences tonales

Selon notre analyse, nous avons pu constater que les registres haut et bas sont les deux tons du parler de Niarala. Deux tons seulement sur un corpus de 1139 items.

Ces observations achèvent la présentation des tonèmes. Cesunités, combinés aux voyelles forment les mots du parler de Niarala.

I.2.2. LES PHONÈMES VOCALIQUES

I.2.2.1. Identification

I.2.2.1.1. Le phonème i

Le statut phonologique de [i] ressort des oppositions ci-après :

i/e : fiìriì « se tromper » / feìreì « vendre »

biìriì «s'abaisser» / beìreì « encore»

i/? : tiì?iì « propriétaire » / t?ì??ì « main »

fiìriì « se tromper » / f?ìr?ì « libre, satisfait »

Le phonème /i/ se réalise comme une voyelle orale antérieure étirée, de fermée, soit [i].

Signalons tout de même que /i/ a une réalisation contextuelle. En effet, elle se réalise comme la semi-voyelle [j] devant une autre voyelle.

Exemples : bj?Ì « tout, entier », bjaÌ « mensonge », bjeÌ? « tomber », bj??ì « foie ».

Seulement, nous n'avons aucune opposition sous cette forme. Ce qui ne nous empêche pas de conclure que [i] et [y] sont deux réalisations phonétique d'un seul phonème /i/. [i] et [y] sont par conséquent les allophones du phonème /I/. Ils sont en distribution complémentaire (DC), c'est-à-dire que l'un apparait là où l'autre n'apparait jamais. C'est ce qu'on nomme variation contextuelle. Il y a un processus phonologique :

[j] / lorsqu'il précède une autre voyelle

/i/

[i] / partout a ailleurs.

I.2.2.1.2. Le phonèmee

L'identité phonétique de ce segment provient des oppositions suivantes :

e/i : déjà envisagé dans i/e

e/? : beìreì « encore » / b?ìr?ì « gravier »

Le phonème /e/ se réalise comme une voyelle orale antérieure non-arrondie, mi- fermée, soit [e].

I.2.2.1.3. Le phonèmeu

Son identité phonétique provient des oppositions ci-dessous :

u/? : wuìluÌ « chien » / w?ìl?Ì « francolin »

luì « cou, concession » / l?ì « s'arrêter, se tenir debout »

u/o : luìluì « diamant » / loìloì « étoile »

kuìruì « montagne, roche » / koìroì « maladie de la peau »

Le phonème /u/ se réalise comme une voyelle orale postérieure, fermée, arrondie, soit [u].

I.2.2.1.4. Le phonèmeo

Les oppositions suivantes ont permis son identification :

o/u : déjà envisagé dans u/o

o/? : koìroì « maladie de la peau » /k?ìr?ì « ancien, ainé »

koì « affaire » / k?ì « dos »

Le phonème /o/ se réalise comme une voyelle orale, postérieure, mi-fermée, arrondie, soit [o].

I.2.2.1.5. Le phonème?

Le statut phonologique du phonème /?/ ressort des appositions faites ci-dessus à propos de /i/, /e/.

Le phonème /?/ se réalise comme une voyelle orale antérieure, étirée, mi- ouverte, soit [?]

I.2.2.1.6. Le phonèmea

Son identité phonologique provient des oppositions suivantes :

a/? : déjà envisagé dans ?/a

a/? : faì « emplir » / f?ì « dire »

daì « compte, somme, prix » ? d?ì « certain, autre »

Le phonème /a/ se réalise comme une voyelle orale centrale, étirée, ouverte, soit [a].

I.2.2.1.7. Le phonème?

Les oppositions ci-dessus faites à propos de /u/, /o/ ont permis de ressortir son identité phonologique.

Le phonème /?/ se réalise comme un voyelle orale postérieure, arrondie, mi- ouverte, soit [?].

I.2.2.1.8. Le phonème i?

Son identité phonologique provient des oppositions suivantes :

i?/?? : biì? fiì?riì? « tapoter, épuousseter » / f??ìr?ì? « germer, pousser »

i?/e? : siì? « sein » / seì? « pied »

Le phonème /i?/ se réalise comme une voyelle nasale antérieure, étirée, fermée, soit [i?].

I.2.2.1.9. Le phonèmee?

Le statut phonologique que de ce segment provient des oppositions suivantes :

e?/i? : déjà envisagé dans i?/e?

e?/?? : bjeÌ? « tomber » / bj?ì? « foie »

Le phonème /e?/ se réalise comme voyelle nasale antérieure non-arrondie, mi- fermée, soit [e?].

I.2.2.1.10. Le phonèmeu?

Son identité phonologique provient des oppositions ci-dessous :

u?/?? : suì? « sentir » / s?ì? « accepter »

u?/o? : suì? « jeûne » ? soì? « seau »

Le phonème /u?/ se réalise comme une voyelle nasale postérieure, fermée, arrondie, soit [u?].

I.2.2.1.11. Le phonèmeo?

Les oppositions suivantes ont permis son identification :

o?/u? : déjà envisagé dans u?/o?

o?/?? : soì? « seau » / s?ì? « coeur  »

Le phonème /o?/ se réalise comme une voyelle nasale postérieure, mi- fermée, arrondie, soit [o?].

I.2.2.1.12. Le phonème ??

Le statut phonologique du phonème /??/ ressort des rapprochements faits ci-dessus à propos de /i?/, /e?/ .

Le phonème /??/ se réalise comme une voyelle nasale, antérieure, étirée, mi- ouverte, soit [??].

I.2.2.1.13. Le phonèmea?

Son identité phonologique provient des oppositions suivantes :

a?/?? : déjà envisagé dans ??/a?

a?/?? : ?aì? « long » ? ???ì « qui »

Le phonème /a?/ se réalise comme une voyelle nasale, centrale, étirée, ouverte, soit [a?].

I.2.2.1.14. Le phonème??

Les oppositions ci-dessus faites à propos de /u?/, /o?/ ont permis de ressortir son statut phonologique.

Le phonème /??/ se réalise comme une voyelle nasale, postérieure, arrondie, mi- ouverte, soit [??].

Remarques :

(a) Après ces oppositions, nous avons remarqué que le parler de Niarala compte quatorze voyelles dont sept orales et sept nasales. En effet, ces voyelles nasales ne sont pas des voyelles nasalisées mais plutôt des nasales car nous avons constaté plusieurs fois que ces voyelles apparaissent devant des consonnes orales. Ainsi, nous pouvons affirmer que toutes les quatorze voyelles sont les phonèmes de la langue, ce sont les phonèmes de base.

(b) Nous avons remarqué qu'il y a certaines voyelles de ce parler qui se réalise « doubles » dans certains mots. Cette réalisation n'est pas contextuelle. Il est donc impossible de définir les conditions dans lesquelles elle s'opère. Ce dédoublement fait partie des possibilités de ce parler. En effet, il existe et se retrouve spontanément chez les locuteurs.

Une voyelle double ne s'oppose pas forcément à une voyelle unique ; mais les dédoublées s'opposent entre elles :

aa/ee ?aìaì « ombre, double » / ?eìeì « courge »

aa/?? ?aìaì « ombre, double » / ??ì?ì « filet »

oo/aa buÌuÌ « chair » / baÌaÌ « mère »

(c) Nous avons préféré l'expression « voyelles ?doubles? » à «  voyelles longues » parce que dans la prononciation des lexèmes comportant ces voyelles dites « doubles », nous observons distinctivement deux phonèmes, bien que ceux-ci et leurs tons soient identiques. Il s'agit donc de deux syllabes. Pour prouver cette affirmation, nous avons identifié quelques cas où les deux voyelles identiques portent deux tons différents.

boÌoì « excrément »

baÌaì « chèvre »

?iÌiì « âme, vie »

s??Ì?ì? «  coeur »

Nous pouvons dire pour terminer que ce type de voyelles doubles dont nous venons de discuter dans la remarque (b) ne dépend pas de contexte.

I.2.2.2. Définition

Le phonème peut être considéré comme un ensemble de traits pertinents. Pour le définir, il suffira d'énumérer tous les traits pertinents qui le caractérisent.

I.2.2.2.1. Le phonème /i/

Il est :

Antérieur, fermé, étiré, oral,

I.2.2.2.2. Le phonème/e/

Il est :

Antérieur, mi- fermé, étiré, oral,

I.2.2.2.3. Le phonème/?/

Il est :

Antérieur, mi- ouvert, étiré, oral,

I.2.2.2.4. Le phonème/a/

Il est :

Central, ouvert, étiré, oral,

I.2.2.2.5. Le phonème/u/

Il est :

Postérieur, fermé, arrondi, oral

I.2.2.2.6. Le phonème/o/

Il est :

Postérieur, mi- fermé, arrondi, oral

I.2.2.2.7. Le phonème/?/

Il est :

Postérieur, mi- ouvert, arrondi, oral

I.2.2.2.8. Le phonème/i?/

Il est :

Antérieur, fermé, étiré, nasal

I.2.2.2.9. Le phonème/e?/

Il est :

Antérieur, mi- fermé, étiré, nasal

I.2.2.2.10. Le phonème/??/

Il est :

Antérieur, mi- ouvert, étiré, nasal

I.2.2.2.11. Le phonème/a?/

Il est :

Central, ouvert, étiré, nasal

I.2.2.2.12. Le phonème /u?/

Il est :

Postérieur, fermé, arrondi, nasal

I.2.2.2.13. Le phonème/o?/

Il est :

Postérieur, mi- fermé, arrondi, nasal

I.2.2.2.14. Le phonème/??/

Il est :

Postérieur, mi- ouvert, arrondi, nasal

I.2.2.3. Classement

Les quatorze voyelles du parler de Niarala peuvent être classées selon :

a)- leur degré d'aperture :

- 1er degré (fermée) /i/, /u/, /i?/, /u?/

- 2e degré (mi- fermée) /e/, /o/, /e?/, /o?/

- 3e degré (mi- ouverte) /?/, /?/, /??/, /??/

- 4e degré (ouverte) /a/, /a?/

b) - leur lieu d'articulation :

- Antérieures :/i/, /e/, /?/, /i?/, /e?/, /??/

- Centrales : /a/, /a?/

- Postérieures : /u/, /o/, /?/, /u?/, /o?/, /??/

C) - la position des lèvres :

- étirées : /i/, /e/, /?/, /a/, /i?/, /e?/, /??/, /a?/

- arrondies : /u/, /o/, /?/, /u?/, /o?/, /??/

d) - la sonorité :

- Orales : /i/, /e/, /?/, /a/, /u/, /o/, /?/

- Nasales : /i?/, /e?/, /??/, /a?/, /u?/, /o?/, /??/

e) - l'Atérité

+ATR : /i/, /e/, /u/, /o/, /i?/, /e?/, /u?/, /o?/

-ATR : /?/, /?/, /a/, /??/, /??/, /a?/

Ces cinq critères combinés nous permettent d'obtenir un tableau récapitulatif suivant :

Antérieures

Centrales

Postérieures

Fermées

i

i?

 
 

u

u?

Mi- fermées

e

e?

 
 

o

o?

mi- ouvertes

?

??

 
 

?

??

Ouvertes

 
 

a

a?

 
 

I.2.3. LES CONSONNES

I.2.3.1. Identification

I.2.3.1.1. Le phonème/p/

Le statut phonologique du phonème /p/ ressort des oppositions suivantes :

p/b : paÌlaì? « cuvette munie d'un couvercle » / baÌlaì? « xylophone »

p?ìr??ì « briser, gronder » / b?ìr?ì? « marcher à pas feutré »

p/t : p?ìt?ì « aplatir » / t?ìt?ì « soutenir (enfant qui marche) »

Le phonème /p/ se réalise comme une occlusive bilabiale, sourde, orale, soit [p].

I.2.3.1.2. Le phonème/b/

Le statut phonologique de ce phonème ressort des oppositions suivantes :

b/p : déjà envisagé dans p/b

b/m : buÌruì «pain» / muÌruì «couteau»

b/d : baÌna?ì «fromager» / daÌna?ì «mur»

Le phonème /b/ se réalise comme une occlusive bilabiale, sonore, orale, soit, [b].

I.2.3.1.3. Le phonème /t/

Le statut phonologique de ce phonème ressort des rapprochements suivants :

t/p : déjà envisagé dans p/t

t/d : t?Ìm?ì «tamis» / d?Ìm?ì «aide, aider»

t/c : t?ì «morphème de négation» / c?ì «postposition (entre)»

t/k : t?Ìn?ì? «bénéficier» / k?Ìn?ì? «attendre»

Le phonème /t/ se réalise comme occlusive alvéolaire, orale, sourde, soit [t].

I.2.3.1.4. Le phonème/d/

L'identité phonologique de ce phonème ressort des rapprochements suivants :

d/t : déjà envisagé à propos de t/b

d/n : duì? «profondeur» / nuì? «nez»

d/gb : daì «tisser, créer» ? gba?ì «sauter»

d/? : d?ì? «accrocher» ???Ì? «rassembler»

le phonème /d/ se réalise comme une occlusive alvéolaire, sonore, orale, soit [d].

I.2.3.1.5. Le phonème/k/

Les rapprochements suivants ont permis de ressortir son identité phonologique.

k/p : déjà envisagé dans p/k

k/t : déjà envisagé dans t/k

k/g : kaÌlaì «manche de la machette» / gaÌlaì «indigo»

Le phonème /k/ se réalise comme une occlusive vélaire, orale, sourde, soit [k].

I.2.3.1.6. Le phonème/f/

Le statut phonologique de ce phonème ressort des rapprochements suivants :

f/s : faìraì «ajouter» / saìraì «indigerer»

f/? : fiìtaìnaì? «bagarre, malheur» ? ?iìtaìnaì? «Satan»

f/h : f?ìr?ì «libre, satisfait» ? h?ìr?ì «bonheur, paix»

Le phonème /f/ se réalise comme une fricative labiodentale, sourde, orale, soit [f].

I.2.3.1.7. Le phonème/s/

Le statut phonologique de ce phonème ressort des oppositions suivantes :

s/f : déjà envisagé dans f/s

s/z : saÌnaì? « gratin » / zaÌnaì? « proverbe »

s/h : s?Ìr?ì « enfoncer » / h?Ìr?ì? « etre homme libre, noble, pur »

Le phonème /s/ se réalise comme une fricative alvéolaire, sourde, orale. Soit [s].

I.2.3.1.8. Le phonème/l/

L'identité phonologique de ce phonème ressort des rapprochements suivants :

l/d : déjà envisagé dans d/l

l/z : luì « cour, concession » / zuì « mode, tendance »

Le phonème /l/ se réalise comme une liquide latérale, alvéolaire, sonore, orale. Soit [l].

I.2.3.1.9. Le phonème/y/

Le statut phonologique de ce phonème provient des oppositions suivantes :

y/w : yeÌliì « vue » / weÌriì « argent »

Le phonème /y/ se réalise comme une semi-voyelle post alvéolaire, sonore, orale. Soit [y].

I.2.3.1.10. Le phonème/w/

Les oppositions suivantes ont permis son identification phonologique :

w/y : déjà envisagé dans y/w

w/gb:  woÌroì « cuisse » / gboÌroì « peau »

Le phonème /w/ se réalise comme une semi-voyelle labio vélaire, sonore, orale. Soit [w].

I.2.3.1.11. Le phonème /m/

Le statut phonologique de /m/ ressort des oppositions suivantes :

m/b : déjà envisagé dans b/m

m/n : m?Ì??ì « personne, être humain » / n?Ì??ì « sale, engrais »

m/? : miì? « boire » / ?iì? « partager, distribuer »

Le phonème /m/ se réalise comme une consonne occlusive nasale, bilabiale, sonore, Soit [m],

I.2.3.1.12. Le phonème/n/

L'identité phonologique de ce phonème ressort des rapprochements suivants :

n/d : déjà envisagé dans d/n

n/m : déjà envisagé dans m/n

n/? : naì? « sauce » / ?aì? « face, visage »

Le phonème /n/ se réalise comme une occlusive alvéolaire, nasale, sonore. Soit, [n]

I.2.3.1.13. Le phonème/?/

Le statut phonologique de ce phonème ressort des oppositions suivantes :

?/n : déjà envisagé dans n/?

?/m : déjà envisagé dans m/?

?/? : ?iÌ?iì « mouiller » / ?iÌ?iì « descendre »

Le phonème /?/ se réalise comme une occlusive nasale, palatale, sonore. Soit, [?]

I.2.3.1.14. Le phonème /gb/

L'identité phonologique de ce phonème ressort des rapprochements suivants :

gb/b : déjà envisagé dans b/gb

gb/d : déjà envisagé dans d/gb

gb/w : déjà envisagé dans w/gb

gb/? : gbaì? « sauter » / ?aì? « alonger »

Le phonème /gb/ se réalise comme une occlusive orale, vélaire, sonore. Soit, [gb]

I.2.3.1.15. Le phonème /?/

L'identité phonologique de ce phonème ressort des rapprochements suivants :

?/b : déjà envisagé dans b/?

?/d : déjà envisagé dans d/?

?/gb : déjà envisagé dans gb/?

?/c : ?aì? « alonger » / caì? « abimer, gâter »

?/g : ?aÌlaì « foulard » / gaÌlaì « indigo »

Le phonème /?/ se réalise comme une occlusive palatale, orale, sonore. Soit, [?].

I.2.3.1.16. Le phonème/c/

L'identité phonologique de ce phonème ressort des rapprochements suivants :

c/t : déjà envisagé dans t/c

c/? : déjà envisagé dans ?/c

c/? : déjà envisagé dans ?/c

c/k : déjà envisagé dans k/c

Le phonème /c/ se réalise comme une occlusive palatale, orale, sourde. Soit, [c].

I.2.3.1.17. Le phonème /z/

Le statut phonologique de ce phonème ressort des oppositions suivantes :

z/f : déjà envisagé dans f/z

z/s : déjà envisagé dans s/z

z/? : zuì « mode, tendance » ? ?uì « direction vers »

Le phonème /z/ se réalise comme une fricative alvéolaire, sonore, orale. Soit, [z].

I.2.3.1.18. Le phonème/?/

Le statut phonologique de ce phonème ressort des rapprochements suivants :

?/f : déjà envisagé dans f/?

?/z : déjà envisagé dans z/?

?/? : déjà envisagé dans ?/?

Le phonème /?/ se réalise comme une fricative post alvéolaire, sourde, orale. Soit, [?].

I.2.3.1.19. Le phonème /g/

L'identité phonologique de ce phonème ressort des rapprochements suivants :

g/b : déjà envisagé dans b/g

g/? : déjà envisagé dans ?/g

Le phonème /g/ se réalise comme une occlusive vélaire, sonore, orale. Soit, [g].

I.2.3.1.20. Le phonème/h/

L'identité phonologique de ce phonème ressort des oppositions suivantes :

h/s : déjà envisagé dans s/h

Le phonème /h/ se réalise comme une fricative glottale, sourde, orale. Soit, [h].

I.2.3.1.21. Le phonème /?/

?/s : s?Ì??Ì « percer » / s?Ìs?Ì « contredire »

soÌ?oì « viande » / soìsoì « moustique »

Le phonème /?/ se réalise comme une fricative vélaire, sonore, orale. Soit, [?].

I.2.3.1.22. Le phonème/r/

L'identité phonologique de ce phonème ressort ders rapprochements suivants :

r/s : soìroì « bas du dos » / soìsoì « moustique »

Le phonème /r/ se réalise comme une vibrante alvéolaire, sonore, orale. Soit, [r].

I.2.3.2. Définition des phonèmes consonantiques

I.2.3.2.1.

/p/ : Occlusive

Bilabiale

Sourde

Orale

I.2.3.2.2.

/b/ : Occlusive

Bilabiale

Sonore

Orale

I.2.3.2.3.

/t/ : Occlusive

Alvéolaire

Sourde

Orale

I.2.3.2.4.

/d/ : Occlusive

Alvéolaire

Sonore

Orale

I.2.3.2.5.

/k/ : Occlusive

Vélaire

Sourde

Orale

I.2.3.2.6.

/g/ : Occlusive

Vélaire

Sonore

Orale

I.2.3.2.7.

/f/ : Fricative

Labiodentale

Sourde

Orale

I.2.3.2.8.

/s/ : Fricative

Alvéolaire

Sourde

Orale

I.2.3.2.9.

/?/ : Fricative

Post-alvéolaire

Sourde

Orale

I.2.3.2.10.

/l/ : Latérale

Alvéolaire

Sonore

Orale

I.2.3.2.11.

/y/ : semi-voyelle

Post-alvéolaire

Sonore

Orale

I.2.3.2.12.

/w/ : semi-voyelle

Labio-vélaire

Sonore

Orale

I.2.3.2.13.

/m/ : Occlusive

Bilabiale

Sonore

Nasale

I.2.3.2.14.

/n/ : Occlusive

Alvéolaire

Sonore

Nasale

I.2.3.2.15.

/?/ : Occlusive

Palatale

Sonore

Nasale

I.2.3.2.16.

/?/ : fricative

Vélaire

Sourde

Orale

I.2.3.2.17.

/?/ : Occlusive

Palatale

Sonore

Orale

I.2.3.2.18.

/c/ : Occlusive

Palatale

Sourde

Orale

I.2.3.2.19.

/gb/ : Occlusive

Labio-vélaire

Sonore

Orale

I.2.3.2.20.

/h/ : Fricative

Glottale

Sourde

Orale

I.2.3.2.21.

/r/ : Vibrante

Alvéolaire

Sonore

Orale

I.2.3.2.22.

/z/ : Fricative

Alvéolaire

Sonore

Orale

I.2.3.3. Classement

Les phonème, après leur définition, sont rangés ensemble en fonction de leurs mode et leurs lieux d'articulation.

a) Selon les modes d'articulation

- Les occlusives b, t, k, d, m, n, ?, gb, c, ?, g, p

- Les fricative f, s, ?, z, ?, h

- La Latérale l

- Les semi-voyelles y, w

- La vibrante r

- Les orale  b, t, k, d, gb, c, ?, g, p, f, s, ?, z, ?, h, l, y, w, r,

- Les nasales n, m, ?

- Les sourdes p, t, k, c, f, s, ?, h

- Les sonores d, g, ?, m, n, ?, z, y, w, l, r

b) Selon les lieux d'articulation

- Les bilabiales b, p, m,

- La labiodentale f

- Les alvéolaires t, d, n, s, z, l, r

- Les post-alvéolaires ?, y

- Les palatales c, ?, ?

- Les vélaires k, g, ?

- Les labio-vélaires gb, w

- La glottale h

Ce classement annonce un tableau récapitulatif. Sur des lignes horizontales nous allons ranger les phonèmes appartenant aux différents modes ou séries, et en colonnes verticales ils seront ordonnés de façon à appartenir à un lieu ou ordre précis.

Bilabiale

Labio

dentales

Alvéo

laires

Post alvéolaires

Pala

tales

vélaires

Labio

vélaires

Glot

tales

p

 

t

 

c

k

 
 

b

 

d

 

?

g

gb

 

m

 

n

 

?

 
 
 
 

f

s

?

 
 
 

h

 
 

z

 
 

?

 
 
 
 
 

y j

 
 

w

 
 
 

l

 
 
 
 
 
 
 

r

 
 
 
 
 

Sourdes

Sonores

Nasales

Sourdes

sonores

sonores

sonores

pl. battements

Occlusives

Fricatives

Semi-voyelles

Latérales

Vibrantes

Chapitre II : La syntagmatique

En dehors des rapports d'opposition qu'entretiennent entre elles les unités dépourvues de signification, il existe un autre type de rapports, dits syntagmatiques, essentiellement rendus par les contrastes existant entre ces unités qui forment les lexèmes.

Un parler n'est pas seulement caractérisé par ses unités phonologiques. La façon qu'ont ces unités de se grouper pour former des mots est aussi cruciale.

L'étude syntagmatique se consacrera donc à mettre en exergue les diverses distributions des unités identifiées comme faisant partie du système phonologique de la langue. Il s'agira en effet de voir, par exemple, ceux des phonèmes qui « n'apparaissent que dans un contexte phonique précis ou à une position donnée de la syllabe, de la racine ou du mot (position initiale, médiane, finale après consone, après voyelle etc...) »(Ursula Wiesemann et autres 1988 : 71).

En d'autres termes, il faut étudier « les conditions d'apparition des traits phonologique, phonèmes ou caractéristique prosodique, dans le cadre de l'unité sémantique (mot ou signe) pris comme base ». (André Martinet 1956 : 90). Mais entre les unités phonologiques et le mot - entendons le mot phonologique - il y a la syllabe, unités immédiatement au-dessus du phonème.

II.1. DEFINITIONS : LA SYLLABE ET LE MOT PHONOLOGIQUE

II.1.1. LA SYLLABE

La notion de syllabe est difficile à fixer. En effet, on ne saurait avoir une définition standard véritable sur la foi des faits matériellement observés et observables dans la structure, variée, des langues naturelles. Par exemplecelle que nous propose WIESEMANN et les autres (1988, page 57), ne s'applique que partiellement au parler de Niarala.

« On peut caractérise la syllabe comme une unité de séquence de séquence sons comprenant au moins un centre de syllabe qui en est le sommet ou le noyau. Généralement, le centre de syllabe est une voyelle. Mais les nasales [m, n, ?] et les liquides [l, r] fonctionnent parfois comme noyaux ou centresyllabe. [...], Outre ce noyau, la syllabe comporte : une marge pré nucléaire constituée par au moins une consonne qui précède la voyelle nucléaire. [...].»

Alors, eu égard à ce qui précède, et en nous limitant rigoureusement à notre corpus, nous tenterons de définir la syllabe comme une unité de son (voyelle ou nasale) portant un ton, ou une unité de séquence de sons ayant une voyelle qui porte un ton.

Cette définition, primo, nous permet d'identifier les divers types de syllabe qui composent les du parler de Niarala, secundo, nous oblige à reclasser les unités phonologiques du parler par rapport à la perspective syntagmatique.

II.1.1.1. Typologie de syllabe

On distingue précisément six types syllabe dans le parler de Niarala :

a . Le type V

Il apparaît :

à initiale de certains verbes à l'infinitif, c'est la marque de ce mode : de quelques substantifs et locatifs.

#V. laìseì ? aÌ.laìseì « faire parvenir, transférer »

#V. laìmuìsaì ? aÌ.laìmuìsaì « jeudi »

#V. daìmaìdeì? ? aÌ.daìmaìdeì? « être humain »

#V.k?ìr?ìs?ì ? aÌ.k?ìr?ìs?ì « à côté »

b. Le type C ou la nasale syllabique N

Il n'apparait que dans les substantifs, en position initiale, et est toujours suivi d'une autre consonne. Sous toute ses formes.

Ex : # N. baÌaì ? m.baÌaì « salutation chez l'homme »

N. seÌeì ? n.seÌeì « salutation chez la femme »

N. b?Ìl?ì ? m.b?Ìl?ì « poisson. sp »

N. g?Ìr?ì ? ?.g?Ìr?ì « grillon »

À propos de ces nasales [m, n, ?], on peut constater qu'il y a une corrélation entre la nasale et la consonne qu'elle précède. En effet, le lieu d'articulation de la nasale est identique à celui de la consonne qui suit. Il s'agit d'une réalisation homorganique de la nasale car c'est elle qui prend le lieu d'articulation de la consonne. Nous sommes en face d'un processus d'assimilation. Etant donné que les trois nasales sont prédictibles, nous postulons un archiphonème, noté N, pour représenter l'élément phonétique en structure profonde. Par conséquent, nous posons les règles suivantes :

[m] / - bilabiales

/N/ [n] / - alvéolaires

[?] / - vélaires

c . Le type CV

Apparait partout sans discrimination

Exemples : # CV.muì ? nuÌ.muì « forgeron »

?aìmaì.CV.# ? ?aìmaì.kuì.# « gingembre »

aÌ.CV.maìdeì? ? aÌ.daì.maìdeì? « être humain »

#CV# ? seì « pouvoir »

d . Le type CvV (2)

Exemples : #CvV# ? by?ì « foie »

#CvV# ? ?yaì « être nombreux, abondant »

e . Le type CCV

Exemples : #CCV.buìruì ?flaÌ.buìruì « feuille »

#CCV.niì ?flaÌ.niì « jumeaux »

#CCV# ?flaì « médicament »

f . Le type CVCV

Exemples : #CVCV# ?m?Ì??ì « personne, individu »

#CVCV# ? fuÌruì « mariage, épouser »

II.1.2. LE MOT PHONOLOGIQUE

Le mot phonologique peut être défini comme :

« Tout unité minimale qui ne peut être segmentée sans modification ou altération de sa signification, et qui est constituée de phonèmes, occupant diverses positions (initiale, médiane, finale) et de syllabes dont le nombre varie selon les unités. » (1)

Dans le parler de Niarala on distingue cinq type de mots.

II.1.2.1. Typologie du mot

II.1.2.1.1. Les monosyllabes

CV : naì? « sauce »

kuì? « contenir »

CvV : byaÌ « mensonge »

CCV : flaì « peul »

II.1.2.1.2. Les dissyllabes

V.V. : aÌ?ì « oui »

CVCV : baÌ?aì « venin, poison »

baìsiì « sang »

CvVCV : w?Ì?Ìr?ì « six »

saÌaÌfoì « prière de dix-neuf heure »

(1). « les divers visages phonologique du Tunen » . p, 48 (cité par KABA 1988)

VCV : aÌlaì « Dieu »

aÌyoì « non »

NCV : nseÌeì « salutation chez le femme »

mbaÌaì « salutation chez l'homme »

CCVCV   flaìniì « jumeaux »

flaÌk?Ì « soigner »

II.1.2.1.3. Les trisyllabes

CVCVCV : faÌ?aÌnaì? « pauvre »

doÌ?oÌniì « nourriture »

CCVCVCV : flaÌbuìruì « feuille »

flaÌdaÌ?aì « marmite en pot »

VCVCV : aÌraìbaì «  mercredi »

aÌbaìdaì? « jamais »

NCVCV : mb?Ìl?ì « poisson. Sp »

II.1.2.1.4. Les tétrasyllabes

CVCVCVCV : b?Ìl?ì?b?Ìl?ì? « marcher à pas feutrés » (par réduplication)

b?Ìr?Ìb?Ìr?Ì « bon, gentil » (par réduplication)

VCVCVCV : aÌdaìmaìdeì? « être humain »

aÌlaìmuìsaì « jeudi »

II.1.2.1.5. Les pentasyllabes

CVCVCVCVCV : daìniìk?ìbaÌ?aÌ « tisserand »

daì??aìbaì?aìt?ì « maudit »

Remarques

1 ) En dehors des mots obtenus par réduplication (déjà mentionnés) nous avons aussi relevé des cas de mots composés comme :

- aÌdaìmaìdeì? « être humain » décomposable en : aÌdaìmaì « adam » ; deì? « enfant »

donc « enfant d'Adam »

- flaÌdaÌ?aÌ « marmite en pot » décomposable en : flaÌ « médicament » ; daÌ?aÌ « marmite »

donc « marmite de médicament »

2 ) Après avoir minutieusement observé les faits du corpus, on peut oser affirmer qu'il y a des verbes, dans leurs formes infinitives, se retrouvent uniquement dans les trisyllabes.

II.2. COMBINAISON DES UNITÉS

Avec ce titre, nous entrons de plein pied dans la syntagmatique proprement dite, car il s'agit de rendre compte de la distribution ou de la succession de toutes les unités phonologiques de la langue dans les syllabes et les mots.

II.2.1. SUCCESSION DES TONÈMES

Etant donné qu'on ne peut parler de « succession » dans les monosyllabes, nous nous sommes directement intéressés au polysyllabes. Toutefois, nous signalerons que les voyelles qui apparaissent dans les monosyllabes portent indifféremment les tonèmes B et H.

II.2.1.1. Succession des tonèmes ponctuels

II.2.1.1.1. Dans les dissyllabes

On observe plusieurs types de succession

a ) la succession B-B

baÌ?baÌ « crocodile »

baÌraÌ « surprendre »

diÌ?iÌ « pousser, appuyer »

d?Ì??Ì « petit, cadet, inferieur »

du?Ìdu?Ì « tambour »

b ) La succession de B-H

doÌzoì? « chasseur »

faÌde?ì « frère de mon père »

faÌliì « âne »

faÌsoì « payes natal, village natal »

g?Ìy?ì « aubergine »

c ) La succession H-H

ceìdeì? « messager, envoyé »

gbaìraì « caillou »

kaìsaì « odeur »

koìloì « os »

kiìsiì « sauver »

d ) Les succession H-B

biìlaÌ «laisser, lacher»

buìlaì «bleu (teinture)»

c?ìtaÌ «terrasser»

ciì?aÌ «arachide»

da?ìseÌ «formule de bienvenue»

e ) Tableau récapitulatif des combinaisons attestées en dissyllabes

II.2.1.1.2. Dans les trisyllabes

a ) La succession B-B-B

daÌgbaÌna?Ì «bègue»

flaÌdaÌ?aÌ «marmite en pot»

?aÌmaÌnaÌ? «pays, canton»

baÌra?ÌnaÌ «banane»

boÌmoÌ?eÌ «barbe»

b ) La succession H-H-H

baìriìkaì «merci»

baìriìkuì «adulte»

baìraìkaì «prospérité, être en bon état»

beìleìkeì «cuire à l'eau»

beìmaìc?ì «grand-père»

c ) La succession H-B-B

b?ìn?Ì??Ì «oncle paternel»

daìmiÌnaÌ «commencer»

duìwaÌle?Ì «miroir»

daìtuÌnaÌ? « couvercle »

d?ìt?Ìr?Ì « docteur (médecin)

d ) La succession B-B-H

faÌ?aÌnaì? « pauvre »

faÌsiÌgbaì? « fièvre »

fiÌtiÌniì « petit »

e ) La succession B-H-H

flaÌbuìruì « feuille »

faÌmuìruì « arc-en-ciel »

gbaÌkuìruì « pierre de foyer »

f ) La succession B-H-B

?aÌraìbiÌ « amour, s'éprendre de, passion »

?aÌ?aìroÌ « maladie, tomber malade »

?uÌ?uìyaÌ « méchanceté »

g) ) La succession H-B-H

?oìkwaÌ?oì « paludisme »

kaìbuÌruì « tombeau »

kaìlaÌ?soì « école »

h ) La succession H-H-B

k?ìl?ì?d?Ì « neuf »

kuìtuìruÌ « tordre, courber »

laìs?ìmiÌ « prévenir, mettre au courant »

II.2.1.1.3. Dans les tétrasyllabes

a ) La succession B-H-H-H

miÌsiìkiìnaì « mendiant »

maÌnaì?aìraì « lance pierres »

n?Ì??ìdaì?aì « marmite en métal »

b ) La succession H-B-B-B

?aìm?ÌmuÌsoÌ « amante »

siìnaÌmuÌsoÌ « coépouse »

siìraÌmaÌyaÌ «  l'islam »

c ) La succession B-B-B-B

kaÌmaÌ?k?Ìr?Ì « aisselle »

kaÌbuÌruÌsoÌ « cimetière »

?aÌ?aÌnaÌmaÌ « enfer »

d ) La succession H-H-H-H

?aìbaìraìniì « télévision »

naìtaìbaì?aì « cupidité, avidité »

k?ì??ì?kuìraì "« nouvelle mariée »

e ) La succession B-H-B-H

kuÌloìkuÌloì « dindon »

s?Ì??ìs?Ì??ì « examiner en détails »

s?Ì??ìs?Ì??ì « toux, tousser »

gb?Ìr?ìgb?Ìr?ì « malheur »

Remarque

Dans la succession B-H-B-H, nous remarquons qu'elle apparait sur les mots dupliqués. Donc nous pouvons dire que dans le parler de Niarala, la succession de ton B-H-B-H apparait sur les mots dupliqués.

f ) La succession B-B-H-H

k?Ìr?Ìniìfuì « coton »

keÌreÌkeìteì « escargot »

kaÌraÌm?ì??ì « marabout »

g ) La succession H-H-B-B

heìriì?iÌ??Ì « bonheur, chance »

haìriì?iÌn?Ì? « paradis »

gaìlaìkoÌroÌ « côte » 

II.2.1.1.4. Dans les pentasyllabes

a ) La succession H-H-H-H-H

fiìtaìnaìm?ìg?ì « violent, barbare »

fiìtiìriìwaìleì «  ingrat »

b ) La succession B-B-B-B-B

flaÌk?ÌbaÌ?aÌ « guérisseur »

faÌsiÌr?Ìf??ÌniÌ « se détendre »

c ) La succession B-H-B-B-B

faÌ?oìbaÌ?aÌt?Ì «  vaurien »

deÌreìkeÌd?Ì?f?Ì? « porte-manteau »

II.2.1.1.5. Discussion complémentaire

En tenant compte de leurs structures, et utilisant à notre avantage l'évidence que le 1er ton, i.e celui du préfixe, est toujours bas, on peut prédire le troisième ton des verbes à trois syllabes.

EX : les verbes dont la structure syllabique est du type V.CV. Comme aÌlaìwaì ?partir ou faire partir?

II.2.2. LES PHONÈMES VOCALIQUES : FRÉQUENCE

Il convient de faire ressortir les voyelles, ou les groupes de voyelles qui occupent les diverses positions observables dans les structures syllabiques des lexèmes.

II.2.2.1 Dans les monosyllabes

Aucune voyelle n'apparait à l'initiale des monosyllabiques, car nous n'avons pas la structure VC.

Dans les monosyllabes du type CV, toutes les voyelles apparaissent en finale :

deì? « enfant »

seì « pouvoir »

nuì « nez »

kuì? « contenir »

faì « s'emplir, rendre plein »

baÌ? « terminer, finir »

fiì? « noir »

?iì « eau »

boÌ? « lapider »

koÌ « laver »

s?ì « chez »

??Ì? « rassembler »

k?ì « dos »

l?ì? « contraire, savoir »

Ce sont toutes les voyelles de la langue sans discrimination.

Pour les formes CvV, la semi-voyelle petit « v » nait du processus qui transforme la voyelle haute i en « y » lorsqu'elle est suivie d'une autre voyelle.

Nous ne prenons pas le risque d'affirmer que c'est seules les voyelles « ?, ??, e?, a » qui conditionne ce processus, bien que ce soit le cas (dans les monosyllabes) si nous limitons à ce corpus de 1139 items.

II.2.2.2. Dans les dissyllabes

Toute les voyelles se répartissent sans distinction dans les dissyllabiques CV.CV, CCV.CV, V.CV, CvV,CV.

Exemples :

flaìniì « jumeaux »

aÌlaì « Dieu »

w?Ì?Ìr?ì « six »

baÌ?aì « venin, poison »

Dans les types V.CV, nous remarquons que la première voyelle est toujours le phonème /a/, qui s'impose ici comme le préfixe nominal.

Exemples :

AÌlaì ? Dieu ?

aÌyoì ? non ?

aÌniì ? avec ?

La structure CV.V quant à elle, présente toujours deux voyelles identique notées V1 et V2. Toutes les voyelles y apparaissent sauf, [i?, e]. C'est-à-dire le i? nasal et le e oral.

Exemples :

?iÌiì ? âme, vie ?

?a?Ìa?Ì ? serpent ?

?aìaì ? ombre, double ?

suìuì ? cadavre ?

kuÌ?uì? ? extrémité, cause ?

k?Ì?ì ? marigot ?

s?Ì??ì? ? coeur ?

soÌoÌ?cheval?

so?Ìo?ì ? voleur ?

c?Ì?ì ? homme ?

b?ì??ì? ? accord, entente?

se?Ìe?ì ? pied?

Enfin, la structure V.V. composée de la voyelle ouverte centrale, et de la voyelle mi- ouverte postérieure /a/ et /?/, donc aÌ?ì « oui ».

II.2.2.3. Dans les trisyllabes

a ) Les voyelles et les verbes

Le structure V.CV.CV est spécifique aux verbes, aux noms et aux adverbes dans ce groupe de trisyllabique.

Dans les deux premières, la 1ère voyelle (V1) est incontestablement /a/. La 2ème est toujours identique à la 1ère. La 3ème par contre est une voyelle quelconque parmi les quatorze voyelles.

En résumé nous avons :

V1 = a

V2 = V1

V3 = ( i.e n'importe quelle voyelle )

Exemples :

aÌlaì?eì ? faire taire?

aÌlaìl?ì « faire arrêter »

aÌlaìwaì ?partir ou faire partir?

aÌbaìda?ì ? jamais?

aÌraìbaÌ ? mercredi ?

b ) Dans les autres parties du discours

D'une manière générale, toutes les voyelles se combinent, au hasard, dans les unités.

Signalons tout de même que dans les structure qui présentent deux voyelles consécutives, et celles qui sont obtenues par réduplication du radical, la première voyelle est toujours identique à la deuxième.

Exemples :

buÌuÌriì « cendre »

faÌaÌraì ? écorce, peau dure, écaille ?

II.2.2.4. Dans les tétrasyllabes

Dans la structure tétrasyllabique, nous constatons les types suivants : VCVCVCV, CVCVCVCV, qui sont des verbes, des nomset des adjectifs.

Exemples :

b?Ìl?ì?b?Ìl?ì? « marcher à pas feutrés » (par réduplication)

b?Ìr?Ìb?Ìr?Ì « bon, gentil » (par réduplication)

aÌdaìmaìdeì? « être humain »

II.2.2.5. Dans les pentasyllabes

Dans la structure pentasyllabique, nous avons uniquement le type CVCVCVCVCV qui est généralement des noms, des adjectifs et des verbes.

Exemples :

fiìtiìriìwaìleì «  ingrat »

flaÌk?ÌbaÌ?aÌ « guérisseur »

faÌsiÌr?Ìf??ÌniÌ « se détendre »

Cette brève étude du comportement des voyelles dans les unités significatives nous autorise à faire l'observation selon laquelle toutes les voyelles fonctionnent comme les des phonèmes du parler.

II.2.3. DISTRIBUTION DES PHONÈMES CONSONANTIQUES

La description de la distribution des consonnes se fera toujours dans les différents types de mot, conformément aux caractéristiques essentielles antérieurement énoncées.

II.2.3.1. Dans les monosyllabes

a ) La position initiale : CV

Toutes les consonnes à l'exception de /?/, /g/, /r/et /h/ se montrent dans cette position.

b ) La position finale

Dans le parler de Niarala, remarquons qu'il n'existe aucune consonne en position finale.

Sur un tableau nous avons :

LES MONOSYLLABES : CV

consonnes

initiale

Finale

B

+

-

P

+

-

D

+

-

t

+

-

K

+

-

G

-

-

S

+

-

?

+

-

Z

+

-

L

+

-

R

+

-

m

+

-

n

+

-

gb

+

-

c

+

-

?

+

-

?

-

-

y

+

-

w

+

-

h

-

-

?

+

-

f

+

-

II.2.3.2. Dans les dissyllabes

a ) à l'initiale

Dans les structures CVCV, CvVCV nous retrouvons toute les consonnes, excepté /?/ .

b ) En médiane

Les formes CVCV, VCV, CvVCV nous permet de voir des contextes où toutes les consonnes apparaissent sans exception.

c ) En finale

Dans cette structure, il existe aucune consonne en position finale.

Pour résumer nous avons dressé le tableau suivant :

CONNSONNES

INITIALE

MEDIANE

FINALE

b

+

+

-

p

+

+

-

d

+

+

-

t

+

+

-

k

+

+

-

g

+

-

-

s

+

+

-

?

+

+

-

l

+

+

-

r

+

+

-

z

+

+

-

w

+

+

-

y

+

+

-

?

+

+

-

m

+

+

-

n

+

+

-

f

+

+

-

gb

+

+

-

h

+

-

-

c

+

+

-

?

+

+

-

?

-

+

 

II.2.3.3. Dans les trisyllabes

a ) position initiale

Hormis cette consonnes /?/ toutes les consonnes se trouvent en position initiale dans les trisyllabes, avec les types comme : CVCVCV, CCVCVCV ,VCVCV , NCVCV qui sont généralement des noms, des adverbes et des adjectifs.

Exemples :

CVCVCV : faÌ?aÌnaì? « pauvre »

doÌ?oÌniì « nourriture »

CCVCVCV : flaÌbuìruì « feuille »

flaÌdaÌ?aì « marmite en pot »

VCVCV : aÌraìbaì «  mercredi »

aÌbaìdaì? « jamais »

NCVCV : mb?Ìl?ì « poisson. Sp »

b/ Position médiane

Dans les trisyllabes du parler de Niarala, toutes les consonnes apparaissent en position médiane sauf : /g/, /h/, qui forme les structures suivantes : CVCVCV, CCVCVCV, VCVCV. NCVCV . Ces types sont des noms, adjectifs, des adverbes.

Exemples :

faÌ?aÌnaì? « pauvre »

doÌ?oÌniì « nourriture »

flaÌbuìruì « feuille »

flaÌdaÌ?aì « marmite en pot »

aÌraìbaì «  mercredi »

aÌbaìdaì? « jamais »

mb?Ìl?ì « poisson. Sp »

tableau de récapitulatif

CONNSONNES

INITIALE

MEDIANE

FINALE

b

+

+

-

p

+

+

-

d

+

+

-

t

+

+

-

k

+

+

-

g

+

-

-

s

+

+

-

?

+

+

-

l

+

+

-

r

+

+

-

z

+

+

-

w

+

+

-

y

+

+

-

?

+

+

-

m

+

+

-

n

+

+

-

f

+

+

-

gb

+

+

-

h

+

-

-

c

+

+

-

?

+

+

-

?

-

+

 

Après avoir présenté les unités distinctives sur les deux plan paradigmatique et syntagmatique, nous jugeons utile de signaler certaines observations faites durant le travail.

Remarques :

A )

Il existe dans langue des sons qui, bien que phonétiquement semblables, ne se retrouvent jamais dans le même environnement phonique. Ces sons sont en distribution complémentaire et constituent des allophones d'un même phonème C'est pour faire allusion à ces variations que N.S TROUBETZKOY affirme :

« Si deux sons parents entre eux au point de vue acoustique ou articulatoire ne se présentent jamais dans le même entourage phonique, ils sont à considérer comme des variantes combinatoires »

Ainsi donc, pendant que [g] apparait uniquement en position initiale devant les voyelles orales fermées, mi-ouvertes, ouvertes, [?] lui, apparait en position médiane devant toutes les autres voyelles.

B )

« Si deux sons de la même langue apparaissent exactement dans le même entourage phonique et s'ils peuvent être substitués l'un à l'autre sans qu'il ne se produise par là une différence dans la signification intellectuelle du mot, alors ces deux ne sont que des variantes facultatives d'un phonème unique. » N.S TROUBETZKOY.

Nous avons constaté au cours de nos séances de travail avec nos informateurs que les mêmes personnes produisaient à la place de /a/ le /?/ et ceci à la fin de certains mots. Mais ils précisaient que changement n'était pas possible pour certains mots qui changeaient aussitôt de signification après. Exemples de mot : miÌnaì = miÌn?ì « attraper »

CONCLUSION

L'un des principes élémentaires, nous allions dire premiersde la science, est de laisser les faits se faire observer, de les laisser se présenter au chercheur tels qu'ils sont et tels qu'ils s'organisent.

Nous croyons avoir respecté ce principe, et nous sommes parvenus aux résultats que l'on a pu apprécier tout au long de ces pages.

Notre description phonologique a pu ressortir des éléments linguistiques capables de conférer au parler de Niarala le statut de langue écrite. En effet, les différentes unités distinctives qui ont été à la base de cette étude à savoir les deux tonèmes, quatorze vocaliques et les vingt-deux phonèmes consonantiques sont sinon suffisants du moins nécessaires pour faire passer une langue de l'orale à l'écrit. Analysées isolement dans un premier temps, ces unités distinctives ont ensuite été appréhendées dans le cadre du mot phonologique. Les changements observés dans les mots n'ont pas été ignorés.

Cependant, nous sommes conscients du travail qui reste à faire car la phonologie n'est qu'une étape du développement linguistique, en un mot, le point de départ de toute étude postérieur : nous pensons entre autre à la morphologie, à la syntaxe et à la grammaire qui n'ont encore fait aucun objet de réflexion pour le cas précis de ce parler. Or si certains problèmes posés par la langue trouvent leurs solutions dans la phonologie, il n'est pas exclu que d'autres se rabattent du côté de la syntaxe ou de la morphologie pour obtenir satisfaction.

ANNEXE

Les faits historiques de Niarala

Les informations orales et écrites que nous avons reçues nous apprennent que le peuple de Niarala vient de Chian vers Mopti, vers le 17e siècle. Lors de la bataille de Samory Touré, tout le monde était dispersé, chacun cherchait un lieu où se cacher des soldats de Samory. Fagnama était le guide d'un groupe (actuel Niaralaka), il conduisit son groupe dans les montagnes pour s'y réfugier et être à l'abri. La troupe de Samory Touré est partie attaquer le roi Tchêba à Sikasso, c'est Bogokoro qui était le roi de Toudougou en ce moment. Bogokoro et sa troupe combattaient pour Tchêba. Samory Touré a fait plus de trois mois de combat avec le roi Tchêba Traoré de Sikasso. Samory Touré n'a pas pu pénétrer les murailles de Sikasso et, il prit la fuite avec son armée. Et Tchêba fut le vainqueur. Après le passage orageux dévastateur de Samory Touré, chaque groupe commençait à sortir des montagnes pour d'installer. C'est ainsi que, Fagnama, quand il quittait les montagnes avec son groupe, il trouva un lieu et dit : nous allons nous installer sur ce djaga (c'est un lieu où il fait bon vivre.). Il installa son groupe. C'est dès lors que le djaga, au fil du temps, s'est transformé et a donné Niarala. Donc Fagnama eut fondé Niarala.

La situation économique de Niarala

Etant donné que le nord est une zone de savane, le peuple Niaralaka, l'instar d'autres peuples du grand nord, a pour l'agriculture comme principales sources de revenus du peuple. Les principales cultures sont : le riz, l'igname, le mil, le maïs, le coton, l'anacarde, l'arachides, karité, néré, la mangue etc. Les sols marécageux et les bas-fonds du bord des rivières procurent une bonne culture de riz.

Corpus

Cette partie porte sur le corpus des données de notre recherche. Le corpus est constitué d'un recueil de dix (10) contes et d'un lexique de mille-cent-trente-neuf (1139) items. Pour l'instant, nous allons présenter que les 1139 items.

Présentation du lexique du parler de Niarala

1. aì ? il, elle ?

2. aìn ? nous ?

3. aìyeì ? vous ?

4. oìyeì ? ils, elles, eux ?

5. aÌyoì ? non ?

6. aÌ?ì ? oui ?

7. aÌbaìda?ì ? jamais?

8. AÌlaì ? Dieu ?

9. aÌlaìseì ? faire parvenir, transferer?

10. aÌlaì?eì ? faire taire?

11. aÌk?ìr?ìf?ì ? à côté?

12. aÌlaìwaì ?partir ou faire partir?

13. aÌlaìl?ì ? faire arreter »

14. aÌk?Ìr?ìtaì « soulever »

15. aÌniì ? avec ?

16. aÌraìbaÌ ? mercredi ?

17. aÌlaìmuìsaì ? jeudi ?

18. aÌdaìmaìde?ì ? être humain ?

19. aìdaìmaìdiì?yaì ? humanisme, humanité ?

20. baì? pas encore ?

21. baì ? fleuve ?

22. baì ? grand, gros ?

23. baÌaÌ ? mère ?

24. baÌdeì? ? frère de ma mère ?

25. baÌbaì ? papa?

26. baÌaì ? chèvre ?

27. baÌkaì? ? amulette, talisman ?

28. baìk?ì ? arbre, sp. ?

29. baÌ?aì ? venin, poison ?

30. baÌ?aìgb?Ì ? bouille de riz ?

31. baÌlaì?? ? tenailles de forgeron ?

32. baÌlaì? ? xylophone ?

33. baÌlaì ? porc-épic ?

34. blaìmuìsoì ? épouse favorite ?

35. baÌlaÌwuì ? catastrophe ?

36. baìr?ì ? prière sur le corps d'un défunt ?

37. baìriìkaì ? merci ?

38. baìriìkuì ? adulte ?

39. baìriìkuìyaì ? devenir adulte, émancipation ?

40. baìloì ? vivre, élever ?

41. baÌloì ? causerie, faire la conversation à qq'un ?

42. baÌroì ? fourche d'arbre ?

43. baÌmaì? ? tenir solidement ?

44. baÌ?baÌ ?crocodile?

45. baì??terminer, finir ?

46. baì? ? refuser ?

47. baì? ? raphia ?

48. baÌnaì? ? maladie, empêcher qq'un de faire qqc h

49. baÌnaì? ? fromager ?

50. baÌnaÌ?yiìriì ? kapok ?

51. baìraì ? travailler, travail ?

52. baÌraÌ ? surprendre ?

53. baÌraì?iì ? récompense divine ?

54. baìraì ? morphème prédicatif ?

55. baìraìkaì ? prospérité, être en bon état ?

56. baÌraÌkuì? ? nombril ?

57. baÌraÌ?naÌ ? banane ?

58. baìsaì ? margouillat ?

59. baìsiì ? sang ?

60. baìsiì ? baìsiì t?Ì=il n'y a pas mal ?

61. baÌtaÌkiì ? lettre, livre ?

62. baÌtoì ? adorer ?

63. beìleìkeì ? cuire à l'eau ?

64. b?Ìl?ì? ? épier ?

65. b?Ìl?ì?b?Ìl?ì? ? marcher à pas feutrés ?

66. beìreì ? encore ?

67. beÌreìbeÌreì ? gros ?

68. b?ìr?ì ? gravier ?

69. b?Ìr?Ì ? testicules ?

70. b?Ìr?ìb?Ìr?ì ? bon, gentil ?

71. beÌseì ? machette ?

72. beìmaìc?ì ? grand-père ?

73. beìmaìmuìsoì ? grand-mère ?

74. b?ì? ? convenir, s'accorder ?

75. b?ì??ì? ? accord, entente?

76. br?ìk?ì ?bien?

77. beìriì???ì ? oncle maternel ?

78. buÌuÌriì ? cendre ?

79. biÌ ? aujourd'hui ?

80. biÌsiì ?presser?

81. biìlaÌ ? laisser, lâcher ?

82. biÌlaÌkoìroì ? jeune garçon non circoncis ?

83. blaìmuìsoì ? parente par alliance ?

84. biÌla?ì??ì ? parent par alliance ?

85. biÌlaÌsiìraÌ ? accompagner ?

86. biìriì ? s'abaisser ?

87. bleÌ?? rouge ?

88. bleÌ?maì? ? rougeâtre ?

89. biÌriìniì ? pigeon ?

90. biìbiì ? buse, épervier ?

91. biì? ? herbe ?

92. byaÌ ? mentir ?

93. byeÌ?? tomber ?

94. by?ì ? sexe de femme ?

95. by?Ì ? tout, entier ?

96. by?ì? ? foie ?

97. by?Ì? ? flèche, pointe ?

98. boìboì ? sourd-muet ?

99. boÌyaÌkiì ? goyave ?

100. bo?ì ? maison, chambre ?

101. boÌ? ? lapider ?

102. boÌ? ? être gros ?

103. boì??aì? ? honorer ?

104. boÌ??aì? ? grandir ?

105. boìoì ? matière fécale, excrément ?

106. boÌmoì ?menton ?

107. boÌmoÌ?eÌ ? barbe ?

108. boÌsoì ? dépecer ?

109. boÌsiì ? péter ?

110. boìloì ? main, bras ?

111. boÌroìb?Ìr?ì ? main droite ?

112. boÌroì?uì?uì ? main gauche ?

113. boÌroìkuìruì ? poing ?

114. boÌroìkaì? ? poignet ?

115. boÌroìdeì? ? doigt ?

116. boÌliì ? courir, fuir ?

117. b?ì? sortir, quitter, se ressembler ?

118. b?ì?ì ? bambou de chine ?

119. b?ì? ? verser ?

120. b?Ì? ? arracher ?

121. b?ìb?ì ? une maladie qui fait enfler les jambes ?

122. b?Ì??ì ? boue ?

123. b?ì??ì ? destin ?

124. b?Ìsiì ? arracher qqc h à qq'un, échapper ?

125. b?Ìl?ì ?poisson. Sp.?

126. b?Ìr?ì ? sac ?

127. b?Ìn??ì ? subir une perte, un malheur ?

128. b?ìn?Ì??Ì ? oncle paternel ?

129. buì?uì ? augmenter, devenir beaucoup ?

130. buìruì ? pain ?

131. buÌruÌ ? trompe (musique) ?

132. buÌruìbuÌruì ? brouillard ?

133. buÌruì?uÌ ? origine de qq'un ?

134. buÌ ? piler en farine, réduire en poudre ?

135. buÌuÌ ? chair ?

136. buÌlaì ? bleu (teinture) ?

137. buì?deÌliì ? scorpion ?

138. caìkoìtoì ? caleçon ?

139. caÌ?a?Ì ? la vérité ?

140. caì? ? abimer, gâter ?

141. ceì ? commission, travail ; envoyer, expédier ?

142. ceìdeì? ? messager, prophète, envoyé ?

143. ceÌ ? se briser, briser, chicoter, fendre ?

144. ceì?eì? ? graine de palme ?

145. ceÌzuì? ? palmier ?

146. c?ì ? postposition (entre) ?

147. c?Ì ? ramasser ?

148. c??ì??ì ? sable ?

149. c?Ì?ì ? homme ?

150. c?ìmaì? ? milieu ?

151. c?Ìyaì? ? jolie, beauté ?ì

152. c?ìb?ì ? écarter ?

153. c?Ìk?ì ? attiéké ?

154. c?ìtaÌ ? terrasser ?

155. c?Ìmaì ? joli ?

156. c?ì? ? héritage ?

157. ciì?aÌ ? arachide ?

158. ciìboì? ? case ?

159. ciìgaÌd?Ì??Ì ? pate d'arachide ?

160. coì?oì ? manière ?

161. coÌ?oìcoÌ?oì ? n'importe quelle manière ?

162. c?ì ?onomotopée exprimant l'exactitude?

163. c?Ì??ì? ? petit tubercule au gout sucré ?

164. c?Ìk?Ìr?ÌbaÌ ? homme âgé, vieillard ?

165. c?Ì?uìguì ? laid, vilain ?

166. c?ìl?ì??ì? ? milieu, taille ?

167. cuì? ? tomber à la verticale, apparaitre subitement ?

168. daì ? ouverture, bouche, bord, plaie, porte ?

169. daì ? compte, somme, prix ?

170. daÌaì? oseille ?

171. daìbaì ? créature vivant ?

172. daÌb?ì ? petit-déjeuner ?

173. daÌb?ì ? acheter qqch le premier chez un commerçant ?

174. daÌgaì ? marmite ?

175. daìgbaÌ? ? bec, museau ?

176. daÌgbaÌnaÌ? ? bègue ?

177. daÌluì ? raison, cause ?

178. daìmi?Ìna?Ì ? commencer ?

179. daì? ? tisser, créer ?

180. daÌ? ? une maladie qui rend bossu ?

181. daÌ? ? limite, terme, s'en tenir à ?

182. daÌnaì? ? à l'écart ?

183. daìnaì? ? mettre qq'un en garde, prévenir ?

184. daÌnaì? ? mur ?

185. daìniìk?ÌbaÌ?aÌ ? tisserand ?

186. daì??aì ? malédiction, maudire ?

187. daì??aìbaì?aìt?ì ? maudit ?

188. daìtu?ì ? fermer?

189. daÌsiì ? 5 franc CFA ?

190. daì?iì ?salive?

191. daìtuÌnaÌ? ? couvercle ?

192. daÌbaì ? houe?

193. daÌbaÌkaìlaì ? manche de houe ?

194. daÌfiìriì ? renverser brusquement ?

195. daì?seÌ ? formule de bienvenue ?

196. deÌreìkeì ? habit ?

197. deÌreìkeìbaÌ ? grand boubou ?

198. deÌreìkeÌd?Ì?f?Ì? ? porte-manteau ?

199. deì?baÌyaì ? famille, parenté ?

200. deì? ? enfant ?

201. deìniì?ni ? enfant, petit ?

202. deì???ìr?ìniì ? bébé, nouveau-né ?

203. d?Ìm?ì ? aider ?

204. d?Ìm?ìd?Ìm?ì ? se débrouiller ?

205. d?ì? ? accrocher ?

206. d?ì?d?ì? ? guetter, s'approcher en douce de ?

207. d?Ìg?ì ? crème, pate ?

208. d?Ìb?ì ? natte ?

209. d?Ìs?ì ? manquer ?

210. diì ? être agréable, facile ?

211. diì ? donner ?

212. diÌ ? comment ? ?

213. d?ì?? accrocher ?

214. diÌ?iÌ ? pousser, presser, appuyer ?

215. diÌsiì ? poitrine ?

216. diÌmiÌ ? douleur, faire mal, être fâché?

217. diìnaì ? religion ?

218. diÌbiì ? obscurité ?

219. deÌliì ? supplier qq'un de donner qqc h ?

220. doì ? entrer ?

221. doÌ? ? manger ?

222. doÌniì ? bagage ?

223. d?Ì ? un certain, autre ?

224. d?Ì?niì ? peu, petit ?

225. d??Ìniìd??Ìniì ? petit à petit, doucement ?

226. d?ì??ì? ?danse ?

227. d?ì?giìriì ? chant, chanson ?

228. d?Ì??Ì ? petit, cadet, inferieur ?

229. d?Ìl?ì ? bière de mil, boisson alcoolisée ?

230. d?ìt?Ìr?Ì ? docteur (médecin) ?

231. d?Ì??ìyaì ? manque de respect envers qq'un ?

232. doì?oì ? cacher ?

233. doÌ?oÌniì ? nourriture ?

234. doÌzoì ? chasseur ?

235. duì?uì ? sol, village ?

236. duÌ?uìko?Ìloì ? terre ?

237. duì?uìmi?ni ? fourmi , sp. ?

238. duì?uìs?Ì ? duìguìs?Ì baìraì gb?ì= il fait jour ?

239. duì?uìs?Ìgb?ì ? le point du jour ?

240. duì?uìtaìraì? ? le milieu de la nuit ?

241. duì? ? profond ?

242. duÌsuì ? coeur ?

243. duÌwaÌuì ? bénédiction ?

244. duì?duì? ? coq ?

245. duì?duì?muìsoì ? poule ?

246. duÌ?duÌ? ? tambour ?

247. duìnuì?aì? ? le monde ?

248. dy?Ì? ? abandonner ?

249. duìwaÌle?Ì ? miroir ?

250. duìleì? ? canne à pêche ?

251. duìleìneì? ? hameçon ?

252. faì ? s'emplir, rendre plein ?

253. faÌ?aÌ ? tuer ?

254. faÌaì ? père ?

255. faìaì ? folie ?

256. faÌdeì? ? frère de mon père ?

257. faÌ?oì ? devenir un vaurien ?

258. faÌ?iìriì ? prière de quatre heure ?

259. faÌ?iìriìdaÌ ? quatre heure ?

260. faÌ?oìbaÌ?aÌt?Ì ? vaurien ?

261. faÌmaì? ? rester longtemps loin de ?

262. faÌaÌmaÌ? ? autorité ?

263. faÌmuìruì ? arc-en-ciel ?

264. faÌmuì? ? comprendre ?

265. faÌ?aì? ? côté ?

266. faÌnaì ? cadeau (+r?), honorer qq'un de cadeau ?

267. faÌniì ? habit, tissu, pagne, linge ?

268. faÌ?aÌnaì? ? pauvre ?

269. faÌliì ? âne ?

270. faÌ?aÌnaìnyaì ? pauvreté ?

271. faÌ??aÌ? ? force, puissance ?

272. faÌ?aì? ?dévier, être tordu ?

273. faÌsaì ? maigrir, rendre dur ?

274. faÌsaÌ ? éloge ?

275. faÌsoì « pays natal, village natal»

276. faìsaì ? nerf ?

277. faÌsiì ? corps ?

278. faÌsiÌgbaì? ? fièvre ?

279. faÌsiÌkuìmuì? ? courbatures ?

280. faÌsiÌr?ìvjaÌ ? repos ?

281. faÌsiÌr?Ìf??ÌniÌ ? se détendre ?

282. faÌraì ? roche ?

283. faÌaÌraì ? écorce, peau dure, écaille ?

284. faìraì ? ajouter ?

285. faÌraÌtiì ? se risquer à qqch de dangereux ?

286. faìraì? ? se séparer, tourner, déchirer ?

287. faìtaì ?gifler ?

288. faÌriìniì ? beignet ?

289. faìtoì ? décéder ?

290. faÌt?ì ? fou ?

291. flaÌbuìruì ? feuille ?

292. feìreì ? vendre ?

293. feìriì ? piquant ?

294. f?ìr?ì ? libre, satisfait ?

295. f?ì?r?ì? ? germer, pousser ?

296. f?ìr?ÌtaÌniì ? orphelin ?

297. f?ìf?ì ? sorte de roseau ?

298. f?ìs?ìf?ìs?ì ? pas du tout ?

299. f?Ìt?ì ? handicapé ?

300. f?Ìz?ì? ? étaler ?

301. foì ? saluer ?

302. foìliì ? salutation ?

303. foì? ? flotter ?

304. foÌroì? ? frotter ?

305. foìroì? ? fourreau ?

306. foÌroì ? forêt ?

307. foÌ?oì ?faible, leger?

308. f?ì ? dire ?

309. f?Ì?Ìl?ì? ? goitre ?

310. f?Ì?Ìl?ì?t?Ì ? goitreux ?

311. f?Ì??ìf?Ì??ì ? poumons ?

312. f?Ìl?ì ? premier ?

313. f?Ìl?ìf?Ìl?ì ? jadis, autrefois ?

314. f?Ìn?Ì? ? vomir ?

315. f?Ì??ì? ? vent ?

316. fiì? ? noir ?

317. fiÌmaì? ? noirâtre ?

318. fiì?iì?giì ? coussinet pour porter la charge ?

319. flaì ? deux ?

320. flaì ? peul ?

321. flaÌ ? médicament ?

322. flaÌk?Ì ? soigner ?

323. flaÌk?ÌbaÌ?aÌ ? guérisseur ?

324. flaÌdaÌ?aÌ ? marmite en pot ?

325. flaìniì ? jumeaux ?

326. fiìliì ? jeter ?

327. fiìriì ? se tromper ?

328. fiì?riì? ?tapoter, épousseter »

329. fiìniì ? couscous ?

330. fiÌsaì ? aller mieux, valoir mieux ?

331. fiìtaìnaì? ? bagarre, violence, malheur ?

332. fiìtaìnaìm?ìg?ì ? violent, barbare ?

333. fiÌtiÌnaì ? lampe à huile ?

334. fiÌtiÌniì ? petit ?

335. fiÌtiìriì ? prière de dix-neuf heure ?

336. fiìtiìriìwaìleì ? ingrat ?

337. fiì??eì ? aveugle, rendre aveugle ?

338. fyeìnaì? ? champignon ?

339. fy?ì ? souffler ?

340. fy?Ì ?calebasse?

341. fy?ì? ? être léger ?

342. fiÌlaì?aÌ?foì ? faux musulman ?

343. fiÌlaì?aÌ?foìyaÌ ? hypocrisie ?

344. fiìleì? ? sifflement ?

345. foì ? loin, jusqu'à, sauf ?

346. f?Ìr?ì ? sexe masculin ?

347. f?ìl?ì ? poussière ?

348. f?ìr?ì? ? germer, pousser ?

349. f?Ìreì? ? éclat, écharde ?

350. foÌroì?toì ? pigment ?

351. foÌsiì ? rien ?

352. fuÌruì ? mariage, épouser, donner en mariage ?

353. fuÌl?ì ? singe, sp. ?

354. fuÌl?ìfiì? ? singe vert, sp ?

355. fuìruì ? expulser de sa bouche ?

356. fuì?ruì? ? asperger qqch d'eau ?

357. fuÌuÌruì ? estomac ?

358. fuÌruÌmuìguì ? sable ?

359. fuÌnuì? ? enfler, se fâcher ?

360. fuì ? en vain, pour rien ?

361. fuÌuÌ ? éponge ?

362. fuìguìlaÌ ? chapeau, bonnet ?

363. fuì??aÌ? ? aluminium ?

364. g?ìg?ì ? canne à sucre ?

365. g?Ìm?ì?iì ? rosée?

366. gaÌlaì ? indigo ?

367. gaÌloì? ? mensonge?

368. gaìlaìkoÌroÌ ? côte ?

369. giìriì? ? se précipiter sur ?

370. g?Ìr?Ìn?ì ? ronfler ?

371. g?Ìy?ì ? aubergine ?

372. gbaì ? hangar ?

373. gbaÌ ? lit ?

374. gbaÌaì ? repas, met ?

375. gbaÌbuìguì ? cuisine ?

376. gbaÌgbaì ? sorcier ?

377. gbaÌbiìriì ? voyou, bandit ?

378. gbaÌbiìriìyaÌ ? banditisme, voyoutisme ?

379. gbaÌk?Ìmuìruì ? couteau de cuisine ?

380. gbaÌkuìruì ? pierre de foyer ?

381. gbaÌm?Ìr?ì ? rouquin, albinos ?

382. gbaÌ? ? gombo ?

383. gbaì? ? sauter ?

384. gbaì??aÌ? ? enfoncer en tapant à plusieurs reprise ?

385. gbaÌmaì? ? poussière ?

386. gbaìtaì ? hangar ?

387. gbaìraì ? caillou ?

388. gbaÌzaì? ? ordinaire, pour rien ?

389. gbaì? ? être chaud, chauffer ?

390. gbaÌ? ? suivre ?

391. gbeìreì ? bâton, bois ?

392. gb?ì ? blanchir, rendre blanc ?

393. gb?Ì ? espace, terrain, blanc ?

394. gb?ì? ? chasser ?

395. gb?Ìmaì? ? blanchâtre ?

396. gb?Ì?ì? ? défense d'éléphant ?

397. gb?Ìn?ì? ? serrer ?

398. gb?ìn?ì? ? jambe ?

399. gb?ì??ì? ? fouet ?

400. gb?ìs?ì ? bâtonnet à dents ?

401. gb?ìz?ì? ? brisures de maïs ?

402. gboÌ?oì ? maïs ?

403. gboì?oìroì ? cadenas ?

404. gbiìsiì ? frapper ?

405. gbiìliì ? lourd ?

406. gbiÌ?giì ? hibou ?

407. gboì ? être désagréable, mauvais ?

408. gboì? ? tapoter, secouer?

409. gb??Ì??Ì ? cynocéphale?

410. guì?doÌ ? secret ?

411. gb?Ìs?ì ? ingrat ?

412. -gbaÌnaì? ? célibataire, dépourvu ?

413. gbaìnaì? ? raser, mettre à nu ?

414. -gbeìreì? ? immature ?

415. gbeÌreì? ? boucher, tasser, damer ?

416. gbeìreì ? bâton?

417. gb?Ìr?Ì ? autre ?

418. gb?ìr?ì ? réduire à la cuisson, diminuer ?

419. gb?Ìr?ìgb?Ìr?ì ? malheur ?

420. gb?Ìr?ìyaÌ ? difficulté, durcir ?

421. gbiìliì ? être lourd ?

422. gbiìriìnyaÌ ? s'alourdir ?

423. gboÌloì ? peau ?

424. gboÌroì ? frotter le linge ?

425. haìkiìriì ? esprit, intelligence ?

426. haÌk?ì ? faute, péché ?

427. haÌlaÌlaì ? biens personnels et légitimes ?

428. haÌliì ? même ?

429. haìmiì? ? préoccupation, souci ?

430. haÌlaÌkiì ? endommager, détruire ?

431. haÌraÌmuì ? interdit religieux ?

432. haìriì?iÌn?Ì? ? paradis ?

433. heì?iì ? pèlerinage à la Mecque ?

434. h?ìr?ì ? bonheur, paix ?

435. heìriì?iÌ??Ì ? bonheur, chance ?

436. h?Ìr?ì? ? homme libre, noble, pur ?

437. iì ? toi, tu ?

438. iì ? pronom réfléchi ?

439. ?aì ? bien se passer, plaire à ?

440. ?aìaì ? ombre, double ?

441. ?aìbaìraìniì ? télévision ?

442. ?aÌ ? sécher ?

443. ?aÌ?aÌnaÌmaÌ ? enfer ?

444. ?aÌlaì ? foulard ?

445. ?aÌlaì? ? sec ?

446. ?aÌmaì ? foule ?

447. ?aìmaì? ? être en colère, s'énerver ?

448. ?aÌmaÌnaÌ? ? pays, canton ?

449. ?aÌmaÌnaÌ?tiìgiì ? chef canton, Président de la république?

450. ?aÌmuì ? parole ?

451. ?aìmuì ? nom de famille ?

452. ?aÌ? ? être long, haut, être éloigner de ?

453. ?a?Ì?oì ? à plus forte raison?

454. ?aÌ?aì? ? devenir long ?

455. ?aÌ?aìroÌ ? maladie, tomber malade ?

456. ?aÌ?toì ? surveiller, prendre garde, faire attation ?

457. ?aÌteì ? compter, calculer, considérer ?

458. ?aÌraì ? lion ?

459. ?aÌraìbiÌ ? amour, s'éprendre de, passion ?

460. ?aÌ?faì ? trahir, trahison ?

461. ?aÌbaì ? ognon ?

462. ?aìbiì ? henné ?

463. ?aÌliì ?sec?

464. ?aìbaìraìniì ? télévision?

465. ?aÌbiì ? donner une réponse à ?

466. ?aÌ?saì ? récompenser, honorer avec cadeau ?

467. ?eÌ ? cesser de pleurer ou de parler ?

468. ?eìeì ? courge ?

469. ?eìbaÌgaì ? bouillie de courge ?

470. ?eÌmeì ? tam-tam ?

471. ?eÌneì ? hache ?

472. ?eÌniì ? bruler, faire bruler ?

473. ?eÌliì ? griot ?

474. ?eÌseì ? fil ?

475. ?eÌtiìgiì ? logeur, hôte ?

476. ?eÌt?ì ? peureux ?

477. ??Ì? ? priver qq'un de qqch ?

478. ??Ì?? se rassembler ?

479. ??Ìm?ì ? aider ?

480. ??Ìn?ì ? impureté résultant de l'acte sexuel ?

481. ??Ì??ì? ? pencher ?

482. ?aÌoìkuì? ? mise de fond (commerce) ?

483. ??ì??ì? poisson ?

484. ?iì ? eau ?

485. ?iìnaì ? génie ?

486. ?iÌ?iì ? descendre ?

487. ?iì?iì ? accoucher ?

488. ?iì?iÌ ? espoir ?

489. dy?? ? trou ?

490. ?oÌ ? raison ?

491. ?oìoì ? fétiche ?

492. ??ì?ì ? filet ?

493. ?uÌ?uì ? ennemi, être méchant ?

494. ?uÌ?uìyaÌ ? méchanceté ?

495. ?uÌgbiìriì ? cul ?

496. ?uÌmaì ? lequel ? ?

497. ?uìmaÌ ? vendredi ?

498. ?oìnaì ? premier, d'abord, vite ?

499. ??ì ? écraser ?

500. ?aÌkuìmaÌ ? chat ?

501. ?oìkwaÌ?oì ? paludisme ?

502. ?oÌriì ? combien ? ?

503. ??ì? ? qui ? ?

504. ??Ì??ì? ? esclave ?

505. ?oÌloì ? plume ?

506. ??Ìr?ìk?ì ? chaine ?

507. ?uÌruì ? corde ?

508. ?uìruì ? dette ?

509. ?uÌruìmuì ? péché ?

510. ?uÌuì ? base, fondement, source, fesses ?

511. ?uÌfaì ? animal mort sans avoir été égorgé ?

512. ?uÌfaì ? poche ?

513. kaìbuÌruì ? tombeau ?

514. kaÌbuÌruÌsoÌ ? cimetière ?

515. kaìfaì ? être arrogant ?

516. kaÌfoì ? assemblée, rassembler ?

517. kaÌleì ? kohl ?

518. kaÌsaÌbyaì ? chapelet ?

519. kaìlaì ? manche de la machette, du couteau ?

520. kaÌlaì? ? lit en bambou ?

521. kaÌroì ? lune, mois ?

522. kaÌriì ? dimanche ?

523. kaÌlaì? ? enseignent, apprendre ?

524. kaìlaÌsoì ? école ?

525. kaÌma?ì ? ailes, épaules ?

526. kaÌmaÌ?k?Ìr?Ì ? aisselle ?

527. kaÌ? ? postposition (sur) ?

528. kaì? ? cou, voix, langue ?

529. kaÌ?aì? ? écume ?

530. kaÌ?iì ? bon, bien ?

531. kaìsaì ? odeur ?

532. kaìsaì?eì ? linceul ?

533. kaÌwaì ? pierre ?

534. baìbaìkoì ? merveille, dilemme ?

535. keÌmiì ? pintade ?

536. keÌleì? ? un ?

537. k?ì ? faire ?

538. k?ì? ? graisse ?

539. k?Ìr?ì ? à côté de, près de ?

540. k?ìl?ì ? bagarre, guerre ?

541. k?Ìm?ì? ? cent ?

542. k?Ìn?ì? ? frais, cru, être en bonne santé ?

543. k??Ìn?ì? ? circoncision ?

544. k?ìn?ì? ? espace, place ?

545. koÌ?oì ? mur de clôture ?

546. koìloì ? os ?

547. koÌ??oì ? champ ?

548. koì ? dire ?

549. koÌ ? se laver ?

550. koì ? queue ?

551. koì ? situation, problème, affaire ?

552. k?ì? dos ?

553. k?ì ? après ?

554. k?Ì?ì ? marigot ?

555. k?Ì??ì ? sel ?

556. k?Ìr?ì ? sens, signification ?

557. k?Ìr?Ì ? ainé ?

558. k?Ì?Ìriì ? cercle ?

559. k?Ìr?Ìsiì ? surveiller, prendre soin ?

560. k?ìg?Ìriì ? signaler, toucher ?

561. k?Ì??ì? ? faim ?

562. k?Ìr?ìtaì ? soulever ?

563. kiìyaÌmaì ? l'au-delà ?

564. kiìloì ? balance ?

565. kiìsiì ? sauver ?

566. kaÌsiì ? pleurer ?

567. kiÌs?ì ? balle de fusil ?

568. kiìtiì ? procès ?

569. kiìliì ? oeuf ?

570. ki?ì ? mordre ?

571. kiÌ?niì? ? riz ?

572. k?Ìriìfaì ? confier qqch à qq un ?

573. k?Ìriìsaì ? untel ?

574. koÌraìnaÌ? ? Coran ?

575. kuìnaÌ? ? être amer ?

576. kuÌloìkuÌloì ? dindon ?

577. kuì?naÌ?kuì?naÌ? ? vésicule biliaire ?

578. koìoìkoì ? hémorroïdes ?

579. koÌloì ? tabouret ?

580. koÌs??ì ? postposition (pour) ?

581. koìl?Ì? ? connaitre, reconnaissance ?

582. k?Ìk?Ìtiì ? cochon domestique ?

583. k?ì??ì ? belle-fille ?

584. k?Ìn?Ì ? ventre ?

585. k?Ìn?ì? ? attendre ?

586. k?ì??ìmuìsoì ? la mariée ?

587. k?ì??ìc?ì ? le marié ?

588. k?ì??ìkuìraì ? nouvelle mariée ?

589. kaÌraì? ? coudre ?

590. kaÌraÌm?ìg?ì ? marabout ?

591. kaÌlaÌ? ? arc ?

592. keìreì ? corne, défense ?

593. keÌreÌkeìteì ? escargot ?

594. keìreì?gbeì ? margouillat male ?

595. keÌreì?yaÌ ? jalousie ?

596. kiìriì ? oeuf ?

597. kiÌriì ? appeler ?

598. kiÌriì?n ? s'évanouir ?

599. koìroì ? bouton sur la peau ?

600. koÌroì? ? cauris ?

601. koìroì? ?mortier ?

602. k?Ìr?Ìniìfuì ? coton ?

603. koìroìnkaÌraìdeì? ? pilon ?

604. k?ìr?ì ? ancien ?

605. k?Ìroìf?ì ? expliquer, critiquer ?

606. k?Ìn?ìmaì ? enceinte, grossesse ?

607. k?Ìl?ì? ? puits ?

608. k?ìloì?d?Ì ? neuf ?

609. k?Ìr?ìt?ì ? être pressé ?

610. k?Ìn?ì? ? oiseau ?

611. kuÌruì ? gronder (tonnerre) ?

612. kuìruì ? totalité de qqch ?

613. kuÌuÌruì ? cuillère ?

614. kuìruì ? roche, montagne ?

615. kuÌraÌ ? nouveau ?

616. kuÌruÌsiì ? culotte ?

617. kuÌnuì? ? s'éveiller ?

618. kuÌnuÌ? ? avaler ?

619. kuìnuì? ? hier ?

620. kuÌmaì ? parler ?

621. kuÌmuì? ? devenir aigre ?

622. kuìtuìruÌ ? tordre, courber ?

623. kuÌleì? ? crier ?

624. kuÌ ? igname ?

625. kuì? ? être supportable à, contenir dans ?

626. kuÌ?uì? ? extrémité, cause ?

627. kuÌ?oÌloÌ ? tête ?

628. kaìkoì ? noix de coco ?

629. luì ? morphème de pluriel ?

630. laì ? étendre, se coucher ?

631. laìbaì? ? dernier ?

632. laìbiì ? remplacer qq'un ?

633. laìb?ì ? faire sortir ?

634. laìboìriì ? conduire un véhicule ?

635. laìfaìraì ? séparer ?

636. laì?aÌfjaì ? se mettre à l'aise?

637. laÌyuìruì ? promesse ?

638. laÌ??ì? ? rassembler ?

639. laÌkaìsiì ? faire pleurer ?

640. laìkuìnuì? ? éveiller ?

641. laÌliì ? conseiller à propos de ?

642. laÌl?ì ? faire cesser ?

643. laìmaì? ? lampe ?

644. laìmiì? ? faire boire ?

645. laÌnaì? ? faire venir ?

646. laìseÌreìk?ì ? rendre qqch à qq'un ?

647. laìs?ìmiÌ ? prévenir, mettre au courant ?

648. laìsiìraÌ? ? effrayer ?

649. laìwaì ? faire partir ?

650. l?Ì?Ì ? phacochère ?

651. l??ì ? faire malin, se desinteresser »

652. l?Ìbuì ? déshonorer par des révélations ?

653. leìyaÌ? ? mouton de tabaski ?

654. l?Ì??ì ? bois pour le feu, fagot ?

655. l?ì??ì ? marché ?

656. l?Ì??Ì ? envie ?

657. liì ? miel ?

658. liÌ ? raser ?

659. liìdeì? ? abeille ?

660. liìliì? ? racine ?

661. liìmaÌmuì? ? imam?

662. liÌm?Ì?nyaÌ ? placer sa confiance en Dieu ?

663. loìloì ? étoile ?

664. loÌruì ? cinq ?

665. loìmuìruì ? orange, citron ?

666. loì? ? jour ?

667. loìnaì? ? étranger ?

668. l?ì ? s'arrêter, se dresser, se tenir debout ?

669. l?ì? ? connaitre, savoir ?

670. l?ìniì?aì? ? connaissance, savoir ?

671. luì ? cour, concession ?

672. luìluì ? diamant ?

673. maì ? morphème de négation ?

674. maì? ? maman, mère ?

675. maìbiìriì ? automobile ?

676. maìfuì ? cuire un peu pour conserver ?

677. maìgb?Ìr?ì ? s'approcher ?

678. maÌk?Ìn?? ? attendre ?

679. maÌmaÌdeì? ? petit enfant ?

680. maìn?Ìg?ì ? silure ?

681. maì?aì ? fourmi magna ?

682. maÌ?aÌniì ? taro ?

683. maÌ?oìroì ? mangue ?

684. maÌsaì ? roi ?

685. maìraì ? garder?

686. maÌraì ? dans la region de, au niveau de?

687. maÌsaìraì? ? conversation ?

688. maÌsiìriì ? se parer ?

689. maÌsuìbaì ? malheur ?

690. maÌloì ? honnir ?

691. maÌloìyaÌ ? honte ?

692. maÌ?aì ? toucher ?

693. m?Ìliì ? sangsue ?

694. my?ì?? entendre, comprendre ?

695. miìs?ì? ? être mince, mesquin ?

696. m?Ì??ì ? être humain, personne ?

697. muÌ?uì ? poudre ?

698. muì?uìbaÌ ? pantalon bouffant ?

699. muì?aÌn ? vingt ?

700. miÌsiìkiìnaì ? mendiant ?

701. miÌ?iì ? bovin ?

702. miÌsiìriì ? mosquée ?

703. miì? ? boire ?

704. miì?n ? où ??

705. miì?n ? quoi ?, lequel ??

706. miìriì ? penser, réfléchir ?

707. meÌriì ? hippopotame ?

708. mj?ì? ? durer ?

709. miìnaÌ? ? saisir, attraper ?

710. miìn?Ì ? ustensiles, vaisselle ?

711. miÌnaÌ? ? antilope ?

712. moìraì ? rhume ?

713. m?ìm?ì? ? caresser ?

714. m?Ìs?ì? ? sorte de comprimé ?

715. maÌnaì?aìraì ? lance pierres ?

716. maÌnaì? ? caoutchouc ?

717. maÌriìfaì ? fusil ?

718. m?Ìl?Ìk?ì ? grande cuvette à anses ?

719. m?Ìn?ì? ? allumer ?

720. miìniì?aì? ? python ?

721. miìniì ? enrouler, se disposer en rond ?

722. muÌnuìmaì? ? marcher à quatre pattes ?

723. muÌruì ? couteau ?

724. muÌruìbaì ? machette ?

725. muÌruìdeì? ? lame de couteau ?

726. muÌruìnaì? ? bâtonnet pour touiller la sauce ?

727. muÌruìtiì ? se révolter ?

728. muìnuì? ? tourner, retourner ?

729. muÌsoì ? femme ?

730. muÌsoÌbaì ? femme âgée ?

731. muÌsoÌk?Ìr?Ìbaì ? femme âgée ?

732. muì? ? enduire d'un corps gras ?

733. muì ? quoi ? ?

734. muìwaì? ? aspirer en suçant ?

735. maìn?eì ? papaye ?

736. m?ì? ? tenir, prendre ?

737. m?Ìr?ì? ? devenir chétif, mou?

738. m?Ìn?ì ? énerver, rancoeur ?

739. mb?Ìl?ì ? poisson. Sp?

740. mbaÌaì ? salutation chez l'homme?

741. n ? je, moi ?

742. naÌ?? venir ?

743. naìbuìruì ? feuille à sauce, sp. ?

744. naÌfaì ? utilité, profit, être profitable à ?

745. naìfiìgiì ? rapporteur ?

746. naÌfoìroì ? richesse ?

747. naÌfoÌroÌtiìgiì ? riche ?

748. naÌleì ? conte ?

749. naÌliì «venue»

750. naìloì? ? devenir stupide ?

751. naìloìmaì? ? stupide ?

752. naÌmaì ? hyène ?

753. naìmaìyaì ? devenir gluant, glissant ?

754. naìmaì? ? matière gluante ?

755. naìmaìraì ? malhonnêteté ?

756. naìmaìraìt?ì ? malhonnête ?

757. naì? ? sauce ?

758. naìniì ? quatre ?

759. naÌsiì ? amulette ?

760. naÌtaì ? envie très forte de qqch, cupide ?

761. naìtaìbaìyaì ? cupidité, avididité ?

762. neìniì ? insulter ?

763. n?ìn?ì? ? froid ?

764. n?ìn?ì ? gouter ?

765. naÌ?aì ? bas ventre ?

766. naÌ?aÌnaÌ?aÌniì ? hirondelle ?

767. naÌ?aìsiì ? être chétif, diminuer ?

768. naì?fiìlaì ? prière supplémentaire ?

769. n?Ì?ì? ? langue (organe) ?

770. n?ì? ?pus?

771. neì?eì ? envie de qqch ?

772. n?Ìr?ì? ? néré ?

773. n?Ìr?ì?muìguìlaìmaì? ? jaune ?

774. n???Ì ? tromper ?

775. n?Ì??ì ? fer, métal ?

776. n?Ì??ìdaì?aì ? marmite en métal ?

777. noì?oì ? intestins ?

778. n?Ì??ì ? salir ?

779. n?Ì??Ì ? être facile ?

780. n?Ì??Ìyaì ? devenir facile ?

781. n?Ì??ìsoì ? vélo ?

782. nuì?uì ? lisser ?

783. niì ? moi ?

784. niÌ ? si, et, avec ?

785. niìmiìsaì ? regretter ?

786. niìs?ì ? humeur ?

787. niì? ? souffle vitale, âme ?

788. niì? ? ceci ?

789. niì? ? offrir qqch à qq'un, distribuer ?

790. n?ìniì? ? malaxer ?

791. n?ìn?ì ? lait ?

792. n?Ì??Ì? ? trace ?

793. n?ìziì ? caméléon ?

794. n?Ìr?ì? ? coller ?

795. nuÌmuì ? forgeron ?

796. nseì ? salutation chez la femme ?

797. nuì ? nez ?

798. ngb?Ì???ì ?demanger?

799. nuì??ìr?ì?eì ? moustache ?

800. ?g?ìr?ì ? grillon ?

801. ?a?ì ? face, apparence, manière, visage ?

802. ?aìb?ìr?ì ? l'endroit (opposer à l'envers ?

803. ??ìdeì? ? oeil ?

804. ?aìf?ì ? expliquer ?

805. ?aì?uì?uì ? l'envers ?

806. ?aÌmaÌ? ? force vitale vengeresse ?

807. ?aÌmaì? ? ordures ?

808. ?aìmaìkuì ? gingembre ?

809. ?aÌm?Ìc?ì ? amant ?

810. ?aÌm?Ìdeì? ? bâtard ?

811. ?aÌm?Ìyaì ? adultère ?

812. ?aìm?ÌmuÌsoÌ ? amante ?

813. ?aìnaìmaì? ? vivant ?

814. ?aÌnaÌkiÌliÌ ? respirer ?

815. ?aì?eì ? se diriger vers ?

816. ???ì ? devant?

817. ??Ìm?Ìr?ì ? cafard ?

818. ?aÌ?aìmiì? ? mélanger ?

819. ??Ì??ì? ? toilette ?

820. ??ì??Ìn?ì ? urine ?

821. ??ì??ìn?ìbaìraì ? vessie ?

822. ??ì??ì? ? rayer, tacheter ?

823. ?iÌ?iì ? mouiller ?

824. ?iìmiì ? croquer, mâcher ?

825. ?iìniì?aì ? interroger ?

826. ?iì? ? dent ?

827. ?iìniì ? chercher ?

828. ?iìnaì? ? souris ?

829. ?iìmiì ? pou de tête ?

830. ?uì? ? charger ?

831. paÌlaì? ? cuvette munie d'un couvercle ?

832. peÌliì «pelle»

833. peìkaìsiì ? pioche de terrassier ?

834. p?Ìp?Ìr?ì ? plat ?

835. p?ìt?ì « aplatir»

836. p?ìr?ì? ? briser, gronder ?

837. piÌtiì ? coussin ?

838. p?Ìniì ? clou ?

839. paìraìgaìraì? ? se révolter ?

840. r?Ìgb?ì ? regarder?

841. r?Ìb?ì? ? réparer ?

842. r?Ì?iìniì ? rechercher ?

843. r?ìsuì ? pousser qq'un à faire qqch ?

844. r?ìwoìloì ? déplier ?

845. r?ìkiìsiì ? faire pleurer ?

846. r?Ìb?ì ? suffire, suffisant ?

847. r?ìkuìnuì ? réveiller ?

848. r?ìdeìgiì ? imiter ?

849. saÌ ? mourir ?

850. saìbaìbuì ? raison, cause ?

851. saÌf?ì ? c'est-à-dire ?

852. saìgbaì ? une prise de lutte ?

853. saÌkuì ? perroquet ?

854. saÌraìkaì ? sacrifice?

855. saìraì ? charme ?

856. saÌraì ? prévenir ?

857. saìraì ? payer ?

858. saÌmaÌ ? éléphant ?

859. saÌmaì ? cadeau ?

860. saÌnaì? ? gratin?

861. saìmaì? ? tirer ?

862. saì?goìloì ? ciel ?

863. saì? ? pluie ?

864. saì?aì? ? année ?

865. saÌ? ? acheter ?

866. saÌniì ? avant que ?

867. saì?p?Ìr?ì? ? éclaire ?

868. seìmyaìn?iì ? saison de pluie ?

869. saì?eì ? moustiquaire ?

870. saì?uìruìkaì? ? tonnerre ?

871. saÌsaì ? maladie ?

872. saÌsaÌbaÌ?aÌt?ì ? malade ?

873. saÌwaì ? trois ?

874. saÌbaÌtiì ? prospérer ?

875. saÌwuìlaì ? image ?

876. saÌwaì ? être joyeux ?

877. saÌmaÌraì ? chaussure ?

878. saìzaìraì? ? panier à volailles ?

879. seì ? possibilité, pouvoir, arriver ?

880. seìriìk?ì ? revenir ?

881. se?Ìe?ì ? pied?

882. seìzeì? ? antilope ?

883. seìreì ? témoin ?

884. seìniì ? or ?

885. seìniyaì ? devenir propre ?

886. s?ì ?chez?

887. s?Ìn?ì? ? cultiver, labourer ?

888. s?Ìg?ì ? fatiguer ?

889. s?Ìb?ì ? écrire, écrit, papier ?

890. s?ìb?ì ? sérieux ?

891. s?Ìz?ì? ? filtrer ?

892. s?ìn?ì ? cultiver ?

893. saÌ?aì ? mouton ?

894. saÌaÌfoì ? prière de dix-neuf heures ?

895. s?ìniì? ? épervier ?

896. s?Ìg?ìs?Ìg?ì ? examiner en détail ?

897. siì?iì ? buffle ?

898. siÌ?iì ? s'assoir ?

899. soÌ?oì ? viande ?

900. s?Ì??Ì? percer, fermer à clef ?

901. s?ì??ìlaì? ? poinçon ?

902. s?Ì??Ìmaì ? matin ?

903. s?Ì??ìs?Ì??ì ? toux, tousser ?

904. siì ? aucun ?

905. siÌbaìn?ì ? casse-cou ?

906. siÌraì ? route, chemin ?

907. siìlaìbaì? ? dernier né d'un femme ?

908. siì? ? sein ?

909. siìnaÌmuÌsoÌ ? coépouse ?

910. siì??iì ? lait maternel ?

911. siìs?ì ? poule, poulet ?

912. siìnaì ? avoir peur ?

913. siìna?uì? ? allié à plaisanterie ?

914. siÌ?aì? ? asthme ?

915. siÌ?a?Ìt?ì ? asthmatique ?

916. siìraìmaì ? musulman ?

917. siìraÌmaÌyaÌ ? l'islam ?

918. siÌtiì ? tourment ?

919. siìsiì « fumée »

920. siìraì ? baobab ?

921. siìraìk?ìg?ìs?ì ? tortue ?

922. siìbiìriì ? samedi ?

923. soì ? village ?

924. soÌoÌ?cheval?

925. so?Ìo?ì ? voleur ?

926. soÌ?aì ? voler ?

927. soÌsoì ? moustique ?

928. s?Ìf?ì ? impureté, souillure ?

929. s?Ìriì ? insérer ?

930. s?Ìmiì? ? se douter de qqch ?

931. s?Ì??ì? ? coeur ?

932. s?Ìniì? ? ongle, griffe ?

933. s?Ì??ì? ? prix ?

934. s?ìs?ì ? contredire ?

935. s?Ìs?ì ? haricot ?

936. s?Ìm?ì? ?anacarde?

937. s?ì? ? accepter ?

938. saìraì ? espace entre les dents ?

939. saìraì? ? suffoquer (avalée de travers) ?

940. seÌliì ? prier ?

941. seìriì ? fête ?

942. seìriìbaì ? tabaski ?

943. seìriìfaìnaì ? prière de treize heures ?

944. seìriì? ? éparpiller, jeter ?

945. siìriì ? attacher ?

946. siìniì ?demain?

947. soìroì ? bas du dos ?

948. soÌroìnoì ? faire coulisser ?

949. s?Ìr?Ì? obtenir, acquérir ?

950. s?Ìr?Ì ? enfoncer?

951. suìruì?aì ? approcher ?

952. suìruì? ? être court, proche ?

953. suì ? tremper dans liquide ?

954. suì ? nuit ?

955. suìsuì? ? sentir ?

956. suìuì ? cadavre ?

957. suìk?Ìsuì ?cercueil?

958. suìyaì ? sorcellerie ?

959. suìruìkuì ? hyène ?

960. suÌmaìniì ? boucle d'oreille ?

961. suÌmaìraì ? soumbala ?

962. suìmuì? ? embarrasser ?

963. suÌmuÌniì? ? furoncle ?

964. suìn?Ìg?ì ? sommeil, dormir ?

965. suìsuì ? piler ?

966. suìtaìraì ? mettre à l'abri ?

967. suÌzuì? ? arbre, sp.

968. Suìzuì? ? corossol ?

969. suì? ? jeûne ?

970. ?aìyaì ? devenir nombreux ?

971. ?yaì ? être nombreux, abondant ?

972. ?eì??iì ? huit ?

973. ?aÌmaÌ? ? beaucoup ?

974. ?a?Ìa?Ì ? serpent ?

975. ?eì ? poil ?

976. ??ì? ? jurer ?

977. ?iì ? passer la nuit ?

978. ?iÌiì ? âme,vie ?

979. ?iìtaìnaì? ? Satan ?

980. ?iìniì ? demain ?

981. ?eìlaì? ? balai ?

982. ??ì? ? lutter, battre ?

983. ??ì? ? donner ?

984. ??ì???ì? ? sucer ?

985. ??ì? ? gratter ?

986. ?uì ?diriger contre?

987. taì ? feu ?

988. taì ? ce qui appartient à ?

989. taìaì ? prendre ?

990. taìbeìliì ? table ?

991. taìkaìraì ? allumette ?

992. taìkaìraìfoìroì? ? boite d'allumette ?

993. taìleì? ? araignée ?

994. taìleìn??ì ? toile d'araignée ?

995. traìtaì ? mardi ?

996. taÌmbaÌ ? lance ?

997. taì? ? dix ?

998. taì?aì? ? ainsi ?

999. taÌnoì ? glorifier ?

1000. taÌsaì ? cuvette ?

1001. taì?? donner un coup de pied ?

1002. taìroì? ? pousser avec les main ?

1003. teÌteÌ?uÌguì ? personne qui porte malheur ?

1004. t?ì ? morphème de négation ?

1005. t?Ìm?ì ? tamis ?

1006. t?Ìt?ì? ? tamiser ?

1007. t?ìt?ì ? soutenir ( enfant qui marche) ?

1008. t?Ìr?Ìm?ì? « négocier, marchander »

1009. taÌ?aÌmaÌ ? marcher ?

1010. t?ì??ì ? main ?

1011. t?Ì??Ì ? couper ?

1012. tiì?iì ? propriétaire ?

1013. toÌbiì ? cuire, préparer la nourriture ?

1014. tiì?iìniì? ? poison électrique ?

1015. t?Ìg?ì ? nom ?

1016. t?ìg?ì?aìn ? boubou long ?

1017. t?ìg?ìmaì? ? homonyme ?

1018. t?ìg?ìmaÌseì ? signe distinctif ?

1019. tuÌguì ? fermer ?

1020. tuì?uì ? coller à ?

1021. tuì?uì ? encore ?

1022. tiìmiì ? avoir un gout sucré ?

1023. tiìmiì ? passer ?

1024. tiÌsoì ? éternuer ?

1025. teìriì ? ami ?

1026. toì ? rester, laisser ?

1027. toÌfaì ? brique ?

1028. toìmi?ì ? tamarin ?

1029. toìmiì? ? point ?

1030. toÌtoì ? rat voleur ?

1031. t?Ì?Ì ? reste ?

1032. t?Ì??ì ? nom ?

1033. t?Ìleì? ? oiseau, sp. ?

1034. t?Ìriì ? crapaud ?

1035. t?Ìr?ì ? tourmenter ?

1036. t?Ì??ì? ? sauterelle ?

1037. t?Ìm?ì? ? ramasser ?

1038. t?ìniì? ? tomber goutte à goutte ?

1039. t?Ì??ìn?ì? ? canard ?

1040. t?ìn ? association, amende ?

1041. t?ì??ì? ? nuque ?

1042. taìraì ? chaleur ?

1043. taÌraì?iì ? transpiration ?

1044. taÌraìkoìroì ? boutons dus à la chaleur ?

1045. taÌraì? ? diviser, partager, moitié ?

1046. taÌ?iì ?petrole?

1047. taìnaì ? totem ?

1048. teÌleì ? soleil, époque ?

1049. teÌliì ? être rapide ?

1050. teìreìbaì ? cigale ?

1051. teìreìmaìraì? ? saison sèche ?

1052. teìreì? ? être droit ?

1053. t?ÌreÌn?ì ? tomber à l'improviste ?

1054. t?Ìr?Ìm?ì ? marchander ?

1055. t?Ìn?ì? ? tante paternelle ?

1056. teÌn?ì? ? lundi ?

1057. toìloì ? oreille ?

1058. toÌliì ? pourrir ?

1059. toìloìgbeìreì? ? sourd ?

1060. toìloìsaìmaì ? arrière petit fils ?

1061. toìloìn ? jeu ?

1062. t?Ìr?ìmiì? ? tordre ?

1063. t?Ìr?ì?t?Ìr?ì? ? papillon ?

1064. t?r?ìn??ì ? ver ?

1065. t?Ìn?ì? ? bénéfice ?

1066. tuìluì ? huile ?

1067. tuÌruì ? crête ?

1068. tuì ? brousse ?

1069. tuì ? cracher ?

1070. tuÌbaÌbuì ? Européen ?

1071. tuìbiì ? convertir ?

1072. tuÌfaì ? arracher brutalement ?

1073. tuÌmuì ? chenille ?

1074. tuìnuì? ? disparaitre, perdre ?

1075. waÌ ? morphème prédicatif ?

1076. waì ? aller, partir ?

1077. waÌliì ? voyage ?

1078. waÌsaì ? être suffisant ?

1079. waÌlaìwaÌlaì ? détailler ?

1080. waÌsoì ? se vanter ?

1081. weìseì ? patate douce ?

1082. weìleÌ ? appeler ?

1083. weÌriì ? argent ?

1084. w?Ìr?ì ? parc à vache ?

1085. w?Ì??ì? ? cicatrices rituelles ?

1086. w?Ìz?ì? ? mangouste ?

1087. waì?aì ? mille ?

1088. waìraì ? léopard ?

1089. waìgaìniì ? tabouret, chaise ?

1090. waìraÌ ? être abondant ?

1091. waÌmaì? ?continuer ?

1092. waÌ?aì ? écarter ?

1093. waÌ?aÌ?iì ? gratter ?

1094. waÌ?aìtiì ? temps, moment ?

1095. wuÌlaì ? soir ?

1096. wuìlaì? ? écailler ?

1097. woìoì ? trou ?

1098. woÌyoì ? couler ?

1099. woÌroì ? cuisse ?

1100. woìroì ? naitre, accoucher ?

1101. woìroÌ ? cola ?

1102. woìroìmaì ? trier ?

1103. woìroìniì? ? chimpanzé ?

1104. woÌroìsoì ? descendant d'esclaves ?

1105. woÌtoìroì ? charrette, brouette ?

1106. woìroì?fiìlaì ? sept ?

1107. w?Ìy?ì ? clameur ?

1108. w?kuìl?ìniì ? génie de brousse ?

1109. w?Ì?Ìr?ì ? six ?

1110. w?Ìr?Ì? éplucher, décortiquer ?

1111. w?ìl?Ì ? francolin ?

1112. wuìluÌ ? chien ?

1113. wuÌsuì ? fumer ?

1114. w?Ìs?ì ? faucille ?

1115. wiÌliÌ ? bouillir ?

1116. wiÌliì ? se lever, se tenir debout ?

1117. yaì ? morphème prédicatif ?

1118. yaÌfaì ? pardonner qq'un ?

1119. yaÌlaì ? promener ?

1120. yaÌ? ? ici ?

1121. yeì? ? là ?

1122. yaÌ?aÌ ? dime ?

1123. yeì ? morphème prédicatif ?

1124. yeì ? voir ?

1125. yeìleì? ? lumière ?

1126. yeÌliì «vue»

1127. y?Ìl?ì ? rire, sourire ?

1128. y?ìr?ì ?lieu, endroit ?

1129. y?ìl?Ì ? monter ?

1130. y?ìr?ì ? moi-meme, toi-meme...?

1131. yiìriì ? bois, arbre ?

1132. yiìraÌ ? montrer ?

1133. yiìraÌ? ? frire ?

1134. zaÌniì «lievre»

1135. zaÌnaì? ? proverbe ?

1136. z?Ìz?ì? ? crevette ?

1137. zu?ì ?tige, racine ?

1138. zuì ? mode, tendance ?

1139. z?Ìm?ì? ? cerveau ?  

BIBLIOGRAPHIE

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Tera, K. 1983 : Tendances phonologiques et syntaxiques dans le dioula de Côte d'Ivoire, tiré de l'ouvrage Etude sur le manding de Côte d'Ivoire de Braconnier Cassian / Cassian Braconnier, John Maire, Kalilou Tera, Abidjan, ILA, AGECOOP.

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C. Braconnier, 1983, Phonologie du dioula d'Odienné, 131p, Paris, Français, Agence de coopération culturelle et technique ; Abidjan : Institut de Linguistique Appliquée,

- 1982, Le système tonal du dioula d'Odienné, 206p, Abidjan : Université d'Abidjan, ILA

- 1982, Dioula d'Odienné : parler de Samatiguila : Matérial lexical, 130p, Abidjan : Université d'Abidjan, ILA.

- 1983, Les tons d'Odienné guide pratique, 26p, Paris, France, Agence de coopération culturelle et technique ; Abidjan, ILA.

- C. Braconnier, 1989 : Dioula d'Odienne (Parler de Samatiguila) : dictionnaire et études de linguistique descriptive, Université de Grenoble 3.

- M. Koné, 1993 : « la tonalité des substantifs dans le parler mandingue de gbélégban », 21-66p in mandenkan n°26.

- D. Creissels, 1988 : Elements de phonologie du koyaga de Mankono (Côte d'Ivoire). 159p.

- Dérive, M.J. 1981 : Variations dialectales des parlers mandings de Côte d'Ivoire, dans Mandeukan, n°1.

- B. Coulibaly. 1983 : Le phénomène du rehaussement tonal en Jula. - p. 9-20, in Mandenkan n°6.

- Koné, D. 1984 : La combinatoire verbes-postpositions en bambara. - p. 1-14, in Mandenkan n°7.

- MARTINET. A ; 1960, 1970, Elements de Linguistique Générale ; Paris ; Armand Colin ; 223 p.

- TROUBETZKOY, N.S ; 1967 ; op.cit, 47 p.

- WIESEMANN, U. et al ; 1983 ; op. cit ; p.154-155

- , 1983 ; Guide pour le Développement des Systèmes d'Ecriture des Langues Africaines ; Collection PROPELCA ; n°2 ; 220p.

- Vydrine, V. 1990 : Les adjectifs prédicatifs en bambara. - p. 47-89 in Mandenkan 20.

- . 1996 : Sur le " Dictionnaire Nko ". - p. 59-75 in Mandenkan 31

- Diarra, S. O. 1992 : Le système tonal du Fuladugukakan. - p. 25-66 in Mandenkan 23.

TABLE DES MATIÈRES

DÉDICACE

REMERCIEMENTS

ABRÉVIATIONS ET SIGNES UTILIÉS

INTRODUCTION

PRMIÈRE PARTIE : CADRE MÉTHODOLOGIQUE, CADRE THÉORIQUE

Chapitre I : Cadre méthodologique

1 ) Le déroulement de l'enquête.................................................... 7

2 ) Les conditions de l'enquête...................................................... 7

3 ) Les outils de travail............................................................... 8

Chipitre II : Cadre Théorique

1 ) Revue litteraire........................................................................ 8

2) Le fondement théorique.............................................................. 10

3 ) La relation de trait d'opposition et la marque................................................ 11

4 ) Le contenu phonétique du trait distinctif.................................................. 12

5 ) La paire minimale................................................................... 13

DEUXIÈME PARTIE : L'ANALYSE DES DONNÉES

Chapitre I : La paradigmatique

I.1 Inventair............................................................................................ 17

I.11 Inventaire des tons ............................................................................ 17

I.1.2 Inventaire des voyelles .................................................................................... 18

I.1.3 Inventaire des consonnes ................................................................................. 22

I.1.4 Tableaux phonétiques........................................................................ 27

I.2 Les unités distinctives........................................................................... 29

I.2.1 Les tons........................................................................................... 29

I.2.1.1 Identification................................................................................. 29

I.2.1.1.1  Le ton bas.................................................................................. 29

I.2.1.1.2. Le ton Haut................................................................................ 29

I.2.1.2 Définition..................................................................................... 30

I.2.1.3 Classification ................................................................................. 30

I.2.2. Les phonèmes vocaliques ................................................................... 30

I.2.2.1 Identification................................................................................. 30

I.2.2.1.1 Le phonème / i/ .......................................................................... 31

I.2.2.1.2 Le phonème/ e/ ........................................................................... 31

I.2.2.1.3 Le phonème/ u/........................................................................... 32

I.2.2.1.4 Le phonème /o/........................................................................... 32

I.2.2.1.5 Le phonème /?/ ........................................................................... 32

I.2.2.1.6 Le phonème /a/ ........................................................................... 32

I.2.2.1.7 Le phonème /?/ ........................................................................... 33

I.2.2.1.8 Le phonème /i?/............................................................................ 33

I.2.2.1.9 Le phonème /e?/ ........................................................................... 33

I.2.2.1.10 Le phonème /u?/ ......................................................................... 33

I.2.2.1.11 Le phonème /o?/ ......................................................................... 34

I.2.2.1.12 Le phonème /??/ ......................................................................... 34

I.2.2.1.13 Le phonème /a?/ ......................................................................... 34

I.2.2.1.14 Le phonème /??/ .............................................................................. 34

I.2.2.2 Définition ...................................................................................... 35

I.2.2.3 Classement.................................................................................... 35

I.2.3 Les consonnes .................................................................................. 35

I.2.3.1 Identification ................................................................................. 35

I.2.3.1.1 Le phonème /p/........................................................................... 35

I.2.3.1.2 Le phonème/b/............................................................................. 35

I.2.3.1.3 Le phonème /t/ ........................................................................... 36

I.2.3.1.4 Le phonème /d/ ........................................................................... 37

I.2.3.1.5 Le phonème /k/........................................................................... 39

I.2.3.1.6 Le phonème /f/ ........................................................................... 40

I.2.3.1.7 Le phonème /s/........................................................................... 41

I.2.3.1.8 Le phonème /l/ ............................................................................ 42

I.2.3.1.9 Le phonème /y/ ........................................................................... 43

I.2.3.1.10 Le phonème /w/......................................................................... 44

I.2.3.1.11 Le phonème /m/........................................................................ 45

I.2.3.1.12 Le phonème /n/ ......................................................................... 46

I.2.3.1.13 Le phonème /?/ ......................................................................... 48

I.2.3.1.14 Le phonème /gb/ ....................................................................... 49

I.2.3.1.15 Le phonème /?/.......................................................................... 50

I.2.3.1.16 Le phonème /c/......................................................................... 51

I.2.3.1.17 Le phonème /z/ ......................................................................... 62

I.2.3.1.18 Le phonème /?/ ......................................................................... 52

I.2.3.1.19 Le phonème /g/ ..........................................................................53

I.2.3.1.20 Le phonème /h/ ......................................................................... 54

I.2.3.1.21 Le phonème /?/ ......................................................................... 54

I.2.3.1.22 Le phonème /r/ ......................................................................... 55

I.2.3.2 Définition des phonèmes consonantiques............................................ 55

I.2.3.3 Classement .................................................................................... 61

Chapitre II : La syntagmatique

II.1 Définition : La syllabe et le mot phonologique .......................................... 64

II.1.1 La syllabes ...................................................................................... 64

II.1.1.1 Typologie de la syllabe ................................................................... 65

II.1.2 Le mot phonologique ........................................................................ 68

II.1.2.1 Typologie du mot .......................................................................... 68

II.1.2.1.1 Les monosyllabes ........................................................................ 68

II.1.2.1.2 Les dissyllabes ............................................................................ 68

II.1.2.1.3 Les Trisyllabes ............................................................................ 69

II.1.2.1.4 LesTétrasyllabes ......................................................................... 69

II.1.2.1.5 Les Pentasyllabes ........................................................................ 70

II.2 Combinaison des unités....................................................................... 70

II.2.1 Succession des tonèmes ..................................................................... 70

II.2.1.1 Succession des tonèmes ponctuels ..................................................... 71

II.2.1.1.1 Dans les dissyllabes ..................................................................... 71

II.2.1.1.2 Dans les Trisyllabes..................................................................... 72

II.2.1.1.3 Dans les Tétrasyllabes .................................................................. 75

II.2.1.1.4 Dans les pentasyllabes.................................................................. 75

II.2.1.1.5 Discussion complémentaire ........................................................... 77

II.2.2 Les phonèmes vocaliques : fréquence ................................................... 77

II.2.2.1 Dans les monosyllabes .................................................................... 77

II.2.2.2 Dans les dissyllabes........................................................................ 78

II.2.2.3 Dans les Trisyllabes ........................................................................ 79

II.2.2.4 Dans les Tétrasyllabes ..................................................................... 80

II.2.2.5 Dans les pentasyllabes.................................................................... 81

II.2.3 Distribution des phonèmes consonantiques............................................81

II.2.3.1 Dans les monosyllabes .................................................................... 81

II.2.3.2 Dans les dissyllabes ........................................................................ 82

II.2.3.3 Dans les trisyllabes......................................................................... 84

II.2.3.4 Dans les tétrasyllabes ...................................................................... 85

II.2.3.5 Dans les pentasyllabes .................................................................... 85

CONCLUSION......................................................................................... 88

ANNEXE.................................................................................................89

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................... 120

TABLE DES MATIÈRES ........................................................................ 130






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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon