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Evaluation des poussières émises sur le site d'exploitation d'usines pyrométallurgiques. Cas de société pour le traitement du terril de lubumbashi (STL)


par Jonathan & Victoire KASENDA & KITWA
Université de Lubumbashi/Faculté Polytechnique - Bachelier Ingénieur Civil en Chimie Industrielle 2019
  

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I.7.3. Normes de qualité de l'air

La composition et les effets pathologiques des poussières en suspension dans l'air étant très difficiles à déterminer exactement, il est d'une difficulté extrême de fixer de façon rigoureuse la concentration maximale de poussières qui peut être tolérée sans danger dans l'atmosphère.

En se fondant sur une longue expérience, plusieurs pays ont établi et recommandé certaines normes, qui, toutefois, ne sauraient être prises indistinctement comme critères universels du fait des restrictions importantes qu'il faut parfois leur apporter sur des points tels que la méthode de prélèvement, la composition des poussières et les dimensions minimales et maximales des particules considérées. Quoi qu'il en soit, les normes adoptées par différents pays se sont révélées, malgré leur caractère empirique et leurs imperfections, d'utiles guides pratiques, qui montrent la voie à suivre pour atteindre le but final qui est celui d'éliminer complètement le risque que ces poussières présentent sur la santé humaine (Bureau International du Travail, 1965).

Ainsi, Il n'existe pas de valeurs limites congolaises relatives aux retombées atmosphériques totales pour l'industrie pyrométallurgique. Seule la norme allemande du TA LUFT 2002 définit la valeur de 350 mg/m²/jour (de poussières) comme valeur limite dans l'air ambiant pour éviter une pollution importante (Scal'Air, 2016).

Cette norme définit également des valeurs de référence en métaux contenus dans les retombées (Tableau I.4).

Tableau I. 4- Valeurs limites en métaux dans les retombées atmosphériques

Métaux

Valeurs limites (ug/m2/jour)

Arsenic (As)

4

Plomb (Pb)

100

Cadmium (Cd)

2

Nickel (Ni)

15

Mercure (Hg)

1

Thallium 2

2

(Source : Scal'Air, 2016)

La norme ne précise aucune valeur de référence pour le zinc mais la littérature mentionne la valeur limite suisse dans les retombées de poussières à 400 ug/m2/jour. La norme du TA LUFT est habituellement utilisée pour les campagnes de surveillance de sites présentant un risque fort de retombées des poussières (à proximité d'usines de ciment, de carrières, etc.) (Scal'Air, 2016).

Aussi, le secteur industriel proche de la pyrométallurgie pour lequel des normes existent est celui du ciment. Pour ce secteur, plusieurs valeurs sont proposées ; par exemple, la norme française NFX43-007 fixe le seuil admissible à 1 g/m2 par jour.

I.8. Pollution atmosphérique

I.8.1. Définitions

Le Conseil d'Europe dans sa déclaration de mars 1968 a proposé une définition pour la pollution de l'air : ''il y a pollution atmosphérique lorsque la présence d'une substance étrangère ou une variation importante dans la proportion de ses composants est susceptible de provoquer un effet nocif, compte tenu des connaissances scientifiques du moment, ou de créer ou une nuisance ou une gêne''.

Selon l'article 2 de la Loi sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Energie (LAURE) (France, Loi N°96-1236 du 30 décembre 1996), la pollution atmosphérique est définie comme l'introduction par l'homme, directement ou indirectement, dans l'atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives''.

D'après l'OMS, la pollution de l'air est la contamination de l'environnement intérieur ou extérieur par tout agent chimique, physique ou biologique qui modifie les caractéristiques de l'atmosphère (WHO, 2011). Ceci a lieu lorsque divers gaz, gouttelettes et particules se trouvent dans l'atmosphère au-delà de leurs concentrations normales ou y sont introduits par des sources anthropiques ou des phénomènes naturels (Borgie, 2014).

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984