WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation des poussières émises sur le site d'exploitation d'usines pyrométallurgiques. Cas de société pour le traitement du terril de lubumbashi (STL)


par Jonathan & Victoire KASENDA & KITWA
Université de Lubumbashi/Faculté Polytechnique - Bachelier Ingénieur Civil en Chimie Industrielle 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III.4. Méthodologie

III.4.1. Prélèvement des retombées atmosphériques

Le réseau de control était constitué de 100 jauges au départ et s'est terminé avec moins de 100 à un nombre variable selon les campagnes. La campagne de prélèvement s'est déroulée en trois phases : Janvier, Avril (13 Avril au 04 Mai) et Juillet (11 Juillet au 02 Aout) pour les jauges de déposition et de 10 h pour les plaquettes de déposition pendant une journée.

III.4.2. Principes

L'émission dans l'atmosphère de poussières est généralement un phénomène discontinu en matière de flux. En fonction de la taille, de la granulométrie et de la nature des particules et des conditions météorologiques (vent, température, humidité), les particules ont un temps de résidence plus ou moins long dans l'atmosphère et vont être éliminées selon deux processus de dépôts atmosphériques distincts :

Ø les retombées sèches (par gravitation, par mouvement Brownien ou par impaction et interception) ;

Ø les retombées humides (lessivage durant les précipitations ou piégeage par les gouttes d'eau nuageuses).

La mesure des retombées sèches et humides au sol est réalisée au moyen de collecteurs de précipitations ou jauges de déposition décrite dans la norme D1739 intitulée « Standard method for collection and analysis of dustfall (settleableparticulates) »publiée par l'American Society for Testing and Materials (ASTM).

A cette méthode, on a associé la technique de prélèvement par des plaquettes métalliques (en acier inoxydable) telle que décrite dans la norme NFX 43-007. Ces plaquettes de 5×10 cm (en verre dans notre cas) enduites d'un fixateur hydrophobe (la pommade de marque « Krayons »dans notre cas) sont fixées à l'aide d'un ruban adhésif sur un poteau en bois de 1,5 m de hauteur (Kaniki et Kalonji, 2015).

Cette méthode normalisée, NF X 43-007 "Détermination des retombées atmosphériques totales" de Décembre 2008 permet de rendre compte des niveaux de dépôts actuels dans la zone d'étude.

Ainsi, après une période donnée, le contenu du cylindre est placé à l'étuve (à 105°C) jusqu'à poids constant après évaporation de l'eau. La jauge et son contenu est pesée ; et la différence de poids avec le poids initial de la jauge vide constitue le poids des poussières recueillies. Le bilan est vérifié en pesant de nouveau la jauge vide.

Quant aux plaquettes de déposition, Après un temps donné, le dépôt recueilli sur la lame en verre est examiné au microscope optique pour la détermination de la taille des particules. Le microscope utilisé est un microscope optique classique trinoculaire de type B-383Pli 4/0.10.

Pour la détermination de la taille, le temps d'exposition des lames est de l'ordre de 10 à 24 heures en vue de rendre possible l'observation au microscope. Un temps trop long (supérieur à 24 heures) est à éviter du fait qu'il faut absolument avoir une déposition mono couche des poussières afin de rendre possible le comptage au microscope.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld