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Les maladies prioritaires de la médecine interne haïtien.


par Kerby-John LAMBERT
Université Royale d'Haiti (URH) - Medecine 2021
  

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1

UNIVERSITÉ ROYALE E D'HAÏTI (URH)

FACULTÉ DE MEDECINE ET DES SCIENCES DE LA SANTE

(FMSS)

Mémoire de recherche pour l'obtention du grade de docteur en médecine

Les maladies prioritaires de la médecine interne Haïtien 2021.

Soutenu Publiquement par : Kerby-John LAMBERT

Sous la Direction du Dr Rodrigue MATHIEU Recteur de l'Université Royale D'Haïti

Mai 2021

2

EPIGRAPHIE

« Les gens le plus forts trouvent le temps pour aider les autres, même lorsqu'ils luttent contre leurs problèmes personnels »

Kerby-John LAMBERT

3

Table des matières

INTRODUCTION ET PROBLEMATIQUE 2

0.1. Hypothèse 11

0.2. Objectif général de la recherche 11

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL 12

1.1. OEDEME AIGUE PULMONAIRE 12

1.1.1. DEFINITION 12

1.1.2. CAUSES DE L'OAP 12

1.1.3. Symptômes et Signes 13

1.1.4. Diagnostic de l'OAP 13

1.1.5. Traitement de l'OAP 14

1.2. INSUFFISANCE RENALE 16

1.2.1. Causes pré-rénales d'IRA ou fonctionnelle, pas de lésions

parenchymateuses 16

1.2.2. Causes rénales d'IRA ou organique, lésions parenchymateuses 17

1.2.3. Causes post-rénales d'IRA ou obstructives 17

1.2.4. Causes d'Insuffisance Rénale Chronique 17

1.3. Examens à demander en cas d'IR 18

1.3.1. Différentes étapes de la dialyse : 19

1.3.2. Le traitement de l'IRC 20

1.4. INFARCTUS DU MYOCARDE 22

1.4.1. Définition 22

1.4.2. Symptomatologie 22

1.4.3. Complications IDM : 23

1.4.4. Prévention de l'Infarctus du myocarde : 24

1.5. EMBOLIE PULMONAIRE 26

1.5.1. Définition 26

1.5.2. Symptomatologie 26

4

1.5.3. Examen I 26

1.5.4. Examen II 26

1.5.5. Examen III 27

1.5.6. Examen IV 27

1.5.7. Traitement de l'EP : 27

1.5.8. Facteurs prédisposant de l'EP : 27

1.6. CIRRHOSE 30

1.6.1. Définition 30

1.6.2. Etiologie : 30

1.6.3. Diagnostic de la cirrhose : 31

1.6.4. Complications de la Cirrhose: 31

1.7. DECOMPENSATION CARDIAQUE 34

1.7.1. Définition 34

1.7.2. Etiologies : 34

1.7.4. Conduite à tenir CAT devant une D/C : 36

1.7.5. Facteurs qui peuvent rendre l'IC réfractaire : 37

1.7.6. Complications de l'IC : 37

1.7.3. Les cardiomyopathies 40

1.7.3.1. Diagnostic de la D/C : Les critères de Framingham 41

1.8. LE DIABETE 43

1.8.1. Définition 43

1.8.2. Complications du diabète 43

1.8.3. Type des Diabètes 43

1.8.4. Para-cliniques du diabète 44

1.9. HYPERTENSION ARTERIELLE MALIGNE 47

1.9.1. Définition 47

1.9.2. Etiologies de l'HTA : 47

1.9.3. Para-cliniques de l'HTA 48

5

1.9.4. Les complications de l'HTA : 49

1.9.5. Rx de l'HTA : 49

1.9.6. Principales étiologies de l'HTA d'origine secondaire (10%) : 50

1.10. Diabète 51

1.11. Lupus 53

1.11.1. Complications de la pneumonie 55

1.11.2. Diphtérie 56

1.11.3. Signes de complications de pneumonie : 56

1.11.5. Diagnostic différentiel entre Malaria et Typhoïde 59

1.11.5.2. Diagnostic différentiel des oedèmes des membres inferieurs 59

1.12. Embolie Pulmonaire 67

1.12.1. Para-cliniques 67

1.12.4. Prise en charge de Pyélonéphrite 69

1.13. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU 74

1.13.1. Définition 74

1.13.2. Critères majeurs de RAA 74

1.13.2. Critères mineurs : 74

1. VS allongé 74

2. Anémie modérée 74

3. Poly arthralgie 74

4. Allongement de l'espace P-R 74

1.13.3. Para-Clinique 75

1.13.4. Rx de la cardite rhumatismale 75

Un jeune enfant + valvulopathie + souffle mitrale 4/6 ? le traitement au départ,

antibiotique avec Pénicilline q 2 mois pdt 5 ans (évolue rapidement avec ou sans

Rx) 75

1.13.5. Considération du diabétique 76

1.14. ULCERE GASTRO DUODENALE 78

6

1.14.1. Symptomatologie 78

1.14.2. Para-cliniques 78

1.14.4. Hémorragie digestive 81

1.15. ANEMIE FALCIFORME 82

1.16. LEPTOSPIROSE 88

1.16.1. Définition 88

1.17. HEPATITE 95

1.18. HYPER eTHYROIDIE 95

1.18.1. Tests para-cliniques 95

1.18.4. Leptospirose 97

1.19. AVC ISHEMIQUE 98

1.20. MENINGITE 98

1.21. TYPHOIDE 102

1.22. MALARIA 102

7

8

DEDICACE

A l'Eternel Dieu Tout puissant, car ce travail est le fruit de votre

bénédiction ;

A Docteur. Sandra Joseph de son attention scientifique

A Docteur Wilson DORVILUS pour son attention scientifique A mes parents :

V' Mon père Desinor LAMBERT

V' Ma mère Resinette DURANDISSE LAMBERT

A mon épouse Rose MIRTHA DESJARDINS. LAMBERT

A mon très cher ami et confrère Docteur Dickens DIKETE NDJADIYO pour son aide technique et informatique.

A mon Cousin Denet CHERY. A ma Soeur Nerlande LAMBERT A ma cousine Benia JOSEPH A ma maraine Marie Antoine

A Tous les membres de ma famille et mes professeurs qui ont contribué moralement ou spirituellement à mes études je suis très reconnaissant envers eux, sans oublier tous mes amis et connaissances qui étaient toujours à mes côtés pour m'encourager davantage.

mutuels.

9

REMERCIEMENTS

Ce travail est le symbole qui couronne la fin de notre Cycle de licence. Nous saisissons cette occasion pour exprimer nos sentiments de reconnaissance, pour l'initiative personnelle soutenue par des multiples sacrifices de nos corps académique disposés pour un avenir meilleur. Nous remercions infiniment le Grand Architecte de l'univers qui nous a gardés tout au long de notre vie, jusqu'à la présente étude ;

Nous tenons à remercier le Docteur Johnson INOCENT Interniste et professeur de l'Université Episcopale D'Haïti MD, Msc pour son attention scientifique soutenue dans la rédaction de ce travail ;

Nous tenons a remercié infiniment le Docteur Harry GEFFRARD, MD Spécialiste en Epidémiologie pour ses conseils.

Nous associons à ces remerciements les autorités Académiques et Administratives de l'Université Royal d'Haïti, le Recteur Dr. MATTHIEU Rodrigue, pour avoir bénéficié d'une formation de qualité dont nous sommes objet, ainsi que les médecins.

Grand merci à Mr Milcent LOMBARD le responsable académique de la Faculté de Médecine de l'Université Royale d'Haïti.

Nous remercions également le Docteur Sandra JOSEPH Pathologiste MD, Msc professeur à l'université Quisqueya pour ses conseils.

Nous remercions également le Docteur Wevney LUBIN Spécialiste en Sante publique MD, Msc professeur à l'université Royale D'Haïti pour ses conseils.

Pour m'avoir accordé leurs assistances : morales, matériels, et

financières.

On risque d'oublier certains noms sur la liste, nous voulons ici présenter notre profonde gratitude à la grande à tous ceux qui ont contribués à la rédaction de cet travail de loin ou de près.

A tous mes amis et collègues de classe pour les encouragements

10

INTRODUCTION ET PROBLEMATIQUE

De nos jours, on observe dans les hôpitaux publics en Haïti en général en particulier un niveau très élevé de manque de soins. Face à ces manques de soins qui persistent à cause du manque d'infrastructure sanitaire, nous nous demandons quels résultats pouvons-nous attendre de ces médecins?

Aujourd'hui, ce problème continue encore sa course à cause du manque des matériels dans les hôpitaux et prône un écart considérable des médecins par rapport aux patients.

Une mortalité des adultes également élevée. Selon les résultats de l'EMMUS-VI 2016-2017, la probabilité de décéder entre l'âge exacts 15 et 50 ans est estimée à 144% chez les femmes et à 177% chez les hommes. Par rapport à l'EMMUS-IV 2005-2006 a été évaluée à 184% pour les femmes et à 178% pour les hommes.

Ce travail comprend Vingt-deux Chapitres. Dans le premier chapitre, nous allons présenter d'une manière globale le cadre théorique et le traitement dans lequel nous aurons à définir les notions clés en rapport avec ce travail. Dans le deuxième chapitre, nous aborderons le cadre méthodologique de la recherche. Le troisième chapitre, parlera du stage et le thème de recherche. Pour conclure, nous interpréterons les résultats du stage à la lumière de la recherche documentaire.

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0.1. Hypothèse

Dans tout travail scientifique, l'hypothèse est l'une des parties importantes qui donne une réponse anticipée et provisoire. Donc, notre hypothèse se formule ainsi : Les maladies prioritaires de la médecine interne Haïtien et les traitements, donc l'HOPITAL ST CROIX était notre commune de travail sise à leogane.

0.2. Objectif général de la recherche

Comprendre en quoi les malades impactent le résultat des médecins à

leogane.

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CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL

Aucun travail de recherche, aussi originale soit-elle, ne peut pas s'échapper d'un signifiant qui est qui met en relation les différents concepts en rapport avec votre travail. Pour le faire, vous devez emprunter des théories empiriques qui se rattachent toujours au contexte de du travail. Le cadre conceptuel sert en ce sens non seulement pour donner un schéma représentatif d'un travail de recherche mais pour approfondir une analyse. Ainsi, une petite histoire de la notion en question a une importance capitale pour retracer l'origine de la notion de genre.

1.1. OEDEME AIGUE PULMONAIRE

1.1.1. DEFINITION

Affection caractérisée par l'extravasation paroxystique dans les alvéol es pulmonaires d'un transsudat séreux provenant des capillaires pulmonaires.

1.1.2. CAUSES DE L'OAP

Normalement, le système circulatoire permet l'échange d'eau et de nutriments entre le sang et les tissus à travers la paroi des vaisseaux, grâce à un équilibre subtil entre les forces de la pression hydrostatique (tendant à faire sortir les liquides hors du vaisseau) et celles de la pression oncotique (liée aux protéines, tendant à retenir les liquides à l'intérieur du vaisseau), s'effectuant en sens opposé. L'insuffisance cardiaque gauche provoque des anomalies de la circulation sanguine (débit, pression, vitesse, etc.), et le coeur défaillant ne peut assurer un débit suffisant pour couvrir, au repos ou à l'effort, les besoins de l'organisme.

Le sang s'accumule alors dans la circulation pulmonaire, où il entraîne une augmentation de la pression intravasculaire et une fuite du plasma vers les alvéoles pulmonaires. Ces dernières sont ainsi peu à peu inondées et l'oxygénation normale du sang par les poumons ne peut plus s'effectuer.

13

Un oedème pulmonaire est le plus souvent d'origine hémodynamique, lié à une augmentation des pressions dans la circulation pulmonaire. Celle-ci peut être due à un mauvais fonctionnement du coeur, à une poussée d'hypertension artérielle systémique, ou encore à une hypervolémie (augmentation du volume sanguin). Beaucoup plus rarement, l'oedème pulmonaire peut être dû à une altération de la perméabilité des capillaires pulmonaires par des agents infectieux (virus de la grippe, certaines bactéries) ou toxiques.

> Décompensation cardiaque gauche

> Iatrogène par injection de 10 litres de Ringer (Réhydratation massive)

> Atteintes rénales (IRC)

> Transfusion trop massive

> Lésions

> L'OAP mécanique par augmentation de la pression au coeur gauche 1.1.3. Symptômes et Signes

Dans l'oedème pulmonaire aigu, un essoufflement intense apparaît brutalement chez le malade, l'obligeant à se tenir assis ou debout (orthopnée), ainsi qu'une toux, accompagnée parfois de crachats mousseux rosés caractéristiques. L'apparition plus ou moins rapide des signes (oedème subaigu) dépend du mode évolutif de l'insuffisance ventriculaire gauche.

1.1.4. Diagnostic de l'OAP

1. Dyspnée

2. Toux avec crachats hémoptoïques (rosés, saumonés)

3. Patient anxieux/Agitation

4. Acrocyanose (extrémités)

5. Râles crépitants en marée montante (Auscultation)

6. Images en ailes de papillon (x-ray)

7. Tachycardie, Galop de B3

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1.1.5. Traitement de l'OAP

o Oxygénothérapie

o Diurétique agissant sur la partie ascendante de l'anse de Henlé / si IRC

o Veino dilatateur (Nitroglycérine) retour veineux parallèlement diminution de la précharge

o Calmant et un cathéter de Foley pour contrôler la diurèse

o Garder le malade en position semi-assise et les jambes pendantes.

NB : Si OAP lésionnel augmentation de la perméabilité, dans ce cas on traite les causes de l'infection.

En cas de pyélonéphrite donner chez l'adulte des quinolones comme cyprox, s'il s'agit d'un enfant on utilise des macrolides (B-lactamines tels érythromycine, pénicilline).

Lorsqu'on a des notions de fièvre à l'hôpital, il faut penser aux:

a) Poumons

b) Urines

c) Sites opératoires

d) Cathéter

La fièvre due aux médicaments (Drug Fever) est très bien supportée avec dissociation entre le pouls et la température. Cas : Patient diabétique, HTA comme IC : Néphropathie hypertensive chez un diabétique (IRC).

Dx tiel : coeur anémique décompensé par HTA chez diabétique

Au moment où le diabète s'installe, il y a la néphropathie diabétique qui est greffée à coté, on ne dialyse pas les insuffisants, OAP consécutif à l'insuffisance cardiaque.

15

INSUFFISANCE RENALE

16

1.2. INSUFFISANCE RENALE

Deux types sont connus : INSUFFISANCE RENALE (AIGUE, CHRONIQUE). INSUFFISANCE RENALE AIGUE

Se définit comme une altération de la fonction rénale accompagnée d'une baisse de filtration glomérulaire généralement réversible et de lésions structurales.

? Quelques causes IRA

> Prise de médicaments (diéthylène glycol)

> Brûlure/ déshydratation

> Calcul/ lithiase

> Tumeur

INSUFFISSANCE RAINALE CHRONIQUE

Se caractérise par son aspect réversible, son début brutal d'installation de déshydratation, de vomissement, d'anurie, son état subanémique, reins anatomique ment normaux.

1.2.1. Causes pré-rénales d'IRA ou fonctionnelle, pas de lésions parenchymateuses

+ Formation du 3e secteur (ascite, pancréatite, péritonite) + Brûlure

+ Déshydratation

+ Insuffisance cardiaque

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1.2.2. Causes rénales d'IRA ou organique, lésions parenchymateuses

> Nécrose tubulaire aigue > Glomérulonéphrite aigue > Rhabdomyolyse

> Tumeur inflammatoire > Néphrite interstitielle

1.2.3. Causes post-rénales d'IRA ou obstructives

> Lithiases bilatérales

> Lithiase unilatérale sur un rein anatomique fonctionnel unique

> Tumeur vésicale

> Adénome prostatique

> Nécrose péritonéale

NB : En cas d'urémie sévère, l'IRA exige la dialyse.

IRC se définit comme une altération de la fonction rénale, progressive accompagnée de lésions structurales organiques irréversibles.

1.2.4. Causes d'Insuffisance Rénale Chronique

> Glomérulopathies primitives ou primaires (glomérulonéphrite post-infectieus e, glomérulosclérose, ...)

> Glomérulopathies secondaires (diabète mellitus, amyloidose, pré-éclampsie ...)

> Néphropathies interstitielles (pyélonéphrite, malformation ...)

> Néphropathies héréditaires (polykystose rénale, syndrome d'Alport, syndrom e de Fanconi)

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? Néphropathies vasculaires (HTA, néphroangiosclérose)

? Substances néphrotoxiques : médicaments (AINS, antibiotiques) NB : Syndrome d'Alport = IR+hématurie+surdité+lésions oculaires

NB : Le diabète et l'HTA occupent 50% des étiologies à IR, 15% d'IR n'ont pas d'étiologie (idiopathique).

1.3. Examens à demander en cas d'INSUFFISANCE RENALE

1. Bilan rénal (créatinine, urée)

2. Ionogramme (si k+ signe une raison de dialyse en urgence)

3. Hémogramme (anémie, infection)

4. Taux de calcémie (recherche une hypocalcémie)

5. Echographie abdominale

6. ECG

7. Radiologie pulmonaire

8. Radiologie osseuse en cas d'ostéodystrophie due au trouble phosphocalcique

9. Urines, évaluation de la diurèse, en cas d'IR

NB : La clearance rénale de créatinine est un très bon indicateur, plus elle est basse plus l'IR est sévère. Cependant, la clearance varie inversement proportionnelle au taux de créatinine sanguin, plus le taux de créatinine est élevé plus l'IR est sévère.

Clearance, le résultat trouvé doit être multiplié par 0,85 si c'est une fille. Il faut préciser s'il s'agit de la 1ère séance de dialyse, il faut aussi préciser s'il y a des sécrétions, des saignements au site d'implantation du cathéter.

En cas d'IR : Urée, créatinine, oligurie et en cas de calculs : clearance IRA Taille des reins par rapport à la destruction des néphrons.

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1.3.1. Différentes étapes de la dialyse :

o Bilan rénal

o Taux de k+ car s'il y a hyperkaliémie ? Et il faut l'hyperkaliémie avec :

o Insuline couple au glucose

o Du bicarbonate

o Gluconate de Ca et K/Na NB : Dialyse péritonéale ? C. de Tencoff ? Prévention des rejets de greffes :

o Immunosuppresseurs : Cortisone-premidzone-azathioprine (Imurel)

o Rejets peuvent-être : aiguë, subaiguë, chronique.

La clearance de la créatinine permet de suivre l'évolution de la maladie. Si elle est inférieure à 15 ml/min, il faut préparer pour la dialyse. L'oedème s'explique par la rétention hydro sodée.

Comment agir ? Faire diminuer la TA sinon il faut faire de la dialyse. Il existe 2 types de dialyses :

a) Hémodialyse réclamant l'existence d'un appareil (machine)

b) D. péritonéale utilisant une substance (dialysant) qu'on injecte dans la cavité péritonéale au bout de 4 heures.

Lors de la dialyse, pour éviter la perte d'eau on utilise une substance hyper osmotique. Indication de la dialyse peut-être pour IRA/IRC, en cas d'IRC la dialyse est réalisée 3 fois/semaine avec des séances de 4 heures. Elle se fait pour toute la vie sauf en cas de transplantation rénale. Pour réaliser la dialyse, les cathéters se mettent au niveau soit : de la veine jugulaire, la veine sous clavière, la veine fémorale. Cependant, il y a des risques : Infection versus septicémie, Thrombophlébite versus embolie pulmonaire.

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NB : En dépit de ces risques, on réalise la fistule artério-veineuse(FAV) qui peut se faire au niveau radial ou huméral. Cette fistule est permanente et peut rester sans aucun risque pour toute la vie. Avant, on pratiquait le shunt.

1.3.2. Le traitement de l'IRC

Implique également : le Réaction du diabète, de l'HTA associée. Egalement, le Réaction de l'anémie se faisant avec l'administration de fer, d'acide folique et d'érythropoïétine. Elle doit être traitée systématiquement chez l'insuffisant rénal. Il faut également transfuser à chaque fois que c'est nécessaire en attendant que l'érythropoïétine prenne le relais (jusqu'à 12-13g) de la transfusion, le sang total n'est pas recommandé. De préférence, on utilise les concentrés glomérulaires puisque le patient est déjà oedémateux.

Lors des séances de dialyse, la diurèse diminue puisque le rein travaille peu. On note également de l'HTA (hypotension). Si l'IR est sévère, on administre de furosémide à forte dose.

Par ailleurs, la prise en charge d'une IR nécessite une approche multidisciplinaire avec l'intervention d'un Diabétologue, Interniste, Diététicien, Cardiologue, Psychologue, Travailleur social, etc.

NB : On peut avoir une IRA greffée sur une IRC par déshydratation.

Généralement toutes les maladies chroniques évoluent vers l'anémie car l'organisme ne va pas pouvoir utiliser le fer correctement. Dans la cirrhose par exemple, l'anémie peut-être due à la toxicité.

D-dimères : test de coagulation se fait en cas de suspicion de thrombophlébite, ce test est sensible mais non spécifique. Amoxaparine : héparine de bas poids moléculaire donnant moins de complication.

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INFARCTUS DU MYOCARDE

22

1.4. INFARCTUS DU MYOCARDE 1.4.1. Définition

Nécrose ischémique du myocarde ou d'une partie localisée suite à la sténose ou à l'obstruction d'une artère coronaire.

1.4.2. Symptomatologie

o Douleur thoracique/viscérale profonde, persistante le plus souvent retro sternale, décrite comme une sensation d'oppression

o Irradiant à l'épaule G, bras G, mâchoire inf, abdomen ou dans le bras D, le dos

o Sensation et angoisse de mort imminente Elle s'accompagne de :

o Dyspnée -Diaphorèse (sueurs) -nausées et vomissements

NB : La douleur est similaire à l'angine de poitrine mais est généralement plus sévère et de longue durée, 2/3 des patients ressentent des prodromes (angor instable ou angor crescendo, essoufflement, fatigue)

NB : Elle est soulagée légèrement ou seulement de manière transitoire par le repos ou la nitroglycérine, environs 20% des IDM aigu sont silencieux plus fréquemment chez les diabétiques (IDM muet)

Paracliniques ? Diagnostic/Impression clinique

Le 1e examen reste l'ECG qui montre l'un des 3 stades d'évolution :

1) Stade ischémique correspond à l'inversion des ondes T (réversibles)

2) Stade de lésion--* sous ou sus décalage du segment ST (réversible)

3) Stade Infarctus constitué--* les ondes Q de nécrose deviennent > au tiers du complexe QRS (irréversibles)

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Le 2eme examen : Hémogramme afin de rechercher la présence d'anémie, et signe d'infection

Le 3eme examen : Biologique, les enzymes (SGOT, Troponine I, LDH, CPK, CPK-MB, myoglobine) après stabilisation du patient, on demande

Le 4eme examen est la coronarographie.

1.4.3. Complications IDM :

o Insuffisance Cardiaque (D/C)

o Rupture des piliers ou cordages

o Troubles du rythme de la simple tachycardie sinusale à l'arythmie complète par fibrillation ventriculaire

o Rupture de la paroi--* péricardite massive puisqu'il y a du sang qui tombe dans la paroi

o Thromboses (cavités cardiaques par stagnation sanguine) --*Embolie cérébrale

o Végétations au niveau de la valvule mitrale

o Syndrome de Dresser--* Péricardite arrivant à long terme

o Choc cardiogénique/ arrêt cardiaque

Rx/Traitement de l'IDM, il faut penser d'abord à MONA :

A- 1) Morphine (nubaïne, procaïne, demerol) et Gloplidogrene.

2) Oxygénothérapie (donne critère d'appréciation des vaisseaux)

3) Dérivés nitrés (en sublinguale ou s/s cutanée ou percutanée)

4) Aspirine

B- Repos absolu est recommandé

C-Aliments légers pour les constipations

24

1.4.4. Prévention de l'Infarctus du myocarde :

? Lidocaïne à 2% sans adrénaline ? prévient les troubles du rythme

? Pontage coronarien (mono, bi, tri, multi...) en cas de trouble de conduction.

NB : L'onde T correspond au courant de repolarisation des ventricules. Cette onde succède au complexe QRS après retour à la ligne isoélectrique.

NB : Dans l'IDM la douleur prédomine sur la dyspnée tandis que dans l'embolie pulmonaire c'est surtout l'installation d'une dyspnée brutale.

IDM muet est atypique et évolution sans douleur, il arrive en cas de diabète. En cas de trouble du rythme, la coronarographie sert à montrer 2e type de pontage à faire. Eviter le stress par les anxiolytiques.

25

EMBOLIE PULMONAIRE

ECG qui montre les signes de déviations axiales du ventricule droit (aspect S1Q3).

26

1.5. EMBOLIE PULMONAIRE 1.5.1. Définition

Oblitération soudaine, partielle ou totale du tronc artériel pulmonaire ou l'une de ses branches par un caillot sanguin provenant le plus souvent d'une thrombose veineuse profonde (TVP) des membres inferieures.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus