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Risque d'inondation dans la ville de N'djamena, Tchad


par Tamdjim Raiknan
Institut Régional Africain des Sciences et Technologies de l'Information Géospatiale  - Diplômes d'Etudes Supérieures Spécialisées 2020
  

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1.1.4. Revue de littérature

La problématique liée aux risques d'inondation a été abordée par différents chercheurs partout dans le monde. Quelques résultats de ces études sont abordés dans cette rubrique suivante.

· Extension urbaine

Extension urbaine, ce que l'on appelait « L'étalement urbain », ce que les Américains appellent urban sprawl, existe dans tous les pays du monde (Ticana, 2013).

Kieffer et Serradj (2013) ont quantifié l'étalement urbain de Pondichiery en Inde à travers différents capteurs (Landsat MSS, TM, ETM + et IRS LISS-III). La classification supervisée « Spectrale Angle Mapper » a été utilisée pour le traitement de ces images. Cette méthode leur a permis d'extraire le bâti en 1988 et 2009. Guechi et Alkama (2017) ont analysé l'extension urbaine et la morphologie de Guelma en Algérie grâce aux images (Landsat TM pour les dates 1987 et 2009 et des images Landsat ETM+ datées de 2000 et 2015) et à l'analyse multivariée avec ACP. La méthode de traitement utilisée repose sur la classification supervisée par Maximum de vraisemblance. Quant à Lankouandé (2016), il a combiné des algorithmes Maximum de Vraisemblance, Distance Minimum et Subpixel, pour analyser la croissance urbaine de Ouagadougou au Burkina.

· Risque d'inondation

L'utilisation de la télédétection pour l'étude desrisques d'inondation esttrès répandue dans les Pays développés. En 2006, Hostache et al ont utilisé l'image Radar, photographies aériennes et un MNT à haute résolution spatiale qui leur a permis de caractériser la crue du 28 février 1997 sur la Moselle. Au Canada, les images RADARSAT-2 du 17 mai 2007 et du 26 avril 2019 ont permis à l'Agence Spatiale Canadienne de produire les cartes qui ont facilité l'aide humanitaire offerte par la sécurité publique. Ces images de RADARSAT-2 ont été fournies aux équipes de secours pour les aider dans leurs interventions au Zimbabwe et au Mozambique lors du cycle d'Idai. Au Tchad, les images satellitaires KOMPSAT du 14 octobre 2012 et SPOT-5 du 16 octobre 2012 ont permis à l'UNITAR/UNOSAT d'analyser et suivre les inondations dans la ville de N'Djaména en 2012.

Dans la majorité des pays en développement et en particulier en Afrique, l'utilisation de la télédétection et des SIG dans l'étude des risques d'inondation est à une étape embryonnaire. La cause en est notamment l'instabilité économique et le manque d'accès à la technologie (Zogning, 2017). Néanmoins des études de suivi et d'évaluation ont été réalisées dans certains pays. Cheick et al, (2007) ont analysé la relation entre les risques d'inondation et la croissance urbaine de la ville de Nouakchott entre 1987 à 2006. Ils ont fait recours à plusieurs données multidates à savoir : les images RADAR ERS, Spot, CORONA et carte topographique. Toutes ces données ont été intégrées dans le même SIG et mises dans le même système de projection cartographique avant de procéder à une série de traitements, entre autres. Zogning (2017) a mené une étude de recherche sur la contribution des SIG dans la cartographie des zones inondables dans le bassin versant du MFoundi a adopté plusieurs approches. Il a fait recours aux mesures de paramètres hydrologiques notamment les mesures des hauteurs d'eau, des vitesses et débits et pluies pour connaitre le comportement des cours d'eau. Les techniques de télédétection et des SIG, couplée avec le modèle multicritère, basée sur l'utilisation des images QuickBird, Photographies aériennes, MNT et les enquêtes socioéconomiques, lui ont permis de cartographie la vulnérabilité ainsi que l'aléa. La superposition de ces cartes a permis de cartographier les zones à risque d'inondation. Des études similaires ont été réalisées par, Ouséni (2016) dans la ville de Malanville au Bénin et Thiam (2017) dans la ville de Kayes au Mali.

· Prédiction de l'extension urbaine en fonction des risques d'inondation

Sur la ville de Porto-Novo, la chaine markovienne a été utilisée par Tohozin (2016) pour prédire la croissance spatiale. Oloukoi (2013) a utilisé le modèle SPACELLE basé sur les automates cellulaires pour analyser l'évolution de la dynamique de l'occupation des terres et son devenir à un horizon moyen et lointain en mettant en place deux scénarios possibles aux horizons 2025 et 2034. Twar (2016) a utilisé le modèle des automates cellulaires CA basé sur les systèmes d'information géographique pour prédire l'étalement urbain à Suleja au Nigeria. Le modèle prédictif LCM d'Idrisi a été utilisé par Veerbeck (2017) pour estimerles impactsde la croissance urbaine sur risque d'inondation futur à Beijing. Ce modèle sera utilisé dans cette étude. Il fait appel aux divers facteurs du milieu notammentles routes, pentes et le MNT, localités afin d'anticiper sur le comportement du bâti à long terme.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote