WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Influence de l'urée et de crottins des ovins sur le rendement de l'oseille (hibiscus sabdariffa l) dans les conditions agro-écologiques de la ville de Kenge


par Gaétan MWANZA MAPASI
Institut Supérieur Pédagogique de Kenge - Pédagogiz appliquée option phytotechnie et défense des cultures 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Contexte et problématique

En RDC, la malnutrition demeure un problème majeur de santé publique. En novembre 2000, le PAM estimait que 16 millions de personnes soit 33 % de la population avaient des sérieux besoins alimentaires suite au manque de débouché sur le marché. Cette situation n'a pas épargné la Ville de Kenge selon l'échiquier national du PRONANUT.

Depuis les années, le secteur agricole en RDC en général et dans la ville de Kenge en particulier, génère le plus de revenus pour soulager à la situation de la crise alimentaire. Il convient à la population de s'impliquer à cette activité afin de survivre, d'accéder aux services de santé, d'assurer l'éducation des enfants et d'avoir l'accès aux autres services sociaux de base (Stevels, 1990).

L'agriculture familiale (Maraîchage et Cultures vivrières) fait partie de l'histoire et de la culture des villes de la RDC depuis plus de 50 ans. Elle constitue aujourd'hui un élément incontournable du paysage des villes et un patrimoine économique et culturel qu'il faut sauvegarder (Minengu, 2015). Pour cela, plusieurs types de légumes sont produits : les légumes racines ou bulbes (oignon, ciboule, ciboulette, etc.), les légumes feuilles (Amarantes, Epinard, Oseille, ...), et les légumes fruits (tomate, ...).

Ensuite, l'alimentation constitue le point essentiel assurant la vie et englobe tout produit pouvant fournir des éléments nutritifs. Parmi ces aliments, les légumes occupent une place de choix dans le quotidien des ménages en RDC.

Les légumineuses sont largement cultivées et servent de complément alimentaire ou d'ingrédients. C'est le cas d'Hibiscus sabdariffa L appelé vulgairement « Ngayi-Ngayi » dont les feuilles sont utilisées pour la préparation des sauces et les calices d'ingrédients dans la fabrication des boissons (FAO, 2003).

Cependant, pour produire l'Hibiscus sabdariffa L, les maraîchers font face à plusieurs contraintes d'ordre financier, technique, cultural etc. Ainsi qu'aux nombreuses contraintes, la baisse de la fertilité du sol, les attaques des maladies et ravageurs des cultures limitent sa production dans la contrée sous étude.

~ 2 ~

Selon Goffaux (1990) ajoutent que la sous-utilisation ou encore la mal utilisation des terres par les maintiens des méthodes agricoles archaïques ainsi qu'aux pratiques culturales et des variétés inadaptées seraient responsables de faibles productions. Cependant, il va de soi que l'augmentation des rendements ne peut être obtenue qu'en s'attaquant aux causes des faibles productions de l'agriculture observées actuellement.

Au regard de la littérature consultée, il a été opportun de mener une pré-enquête dans la Ville de Kenge auprès de maraîchers. Après cette dernière, il s'est dégagé qu'au nombre des cultures, en l'occurrence les amarantes et autres se cultivent facilement et donnent des rendements qui arrivent à satisfaire aux besoins socio-économiques des producteurs. Mais il n'en est pas le cas pour l'oseille, qui présente un faible rendement en moyenne de 0,3 kg/m2. Ce faible rendement serait lié à de nombreuses contraintes dont les principales sont : les attaques des maladies, les ravageurs, l'utilisation des variétés non adaptées et la faible fertilité des sols.

L'exportation des quantités importantes d'éléments fertilisants est l'une des causes aussi de l'appauvrissement des sols et de la baisse des rendements des cultures. Si l'on veut obtenir un rendement élevé pour les cultures, il apparaît nécessaire d'apporter au sol des éléments fertilisants (Goffaux, 1990). Mais il est bien de savoir quand ? sous quelle forme ? et quelle quantité faut-il apporter comme éléments fertilisants dans le sol.

Dans le contexte de la présente étude, nous nous sommes posés comme question de recherche : quel serait le fertilisant approprié pour améliorer le rendement et assurer la production durable d'Hibiscus sabdariffa L dans les conditions agro-écologiques de la ville de Kenge ?

- 3 -

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite