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Les stations de sports d'hiver face au changement climatique

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par Siv-Ann LIPPERT
Université Joseph Fourier - Institut Géographie Alpine, Grenoble - Master 2 2007
  

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III LES CHANGEMENTS A VENIR

6. Le changement climatique

Depuis quelques années tout le monde parle du changement climatique, même si la différence entre la météo et le climat n'est pas encore claire dans tous les esprits. (cf. Baumgartner Ch. In Frey Th., 2006, p.114) Le dernier est défini par

«la moyenne du temps qu'il fait en un lieu donné, sur une période donnée. Fruit fécond des noces des saisons et des principaux vents, c'est l'ensemble des moyennes de paramètres météorologiques sur une trentaine d'années au moins.» (cf. Denhez F., 2005)

Le terme climat provient du mot latin climatis ou grec klima ce qui désigne l'inclinaison de la terre par rapport au soleil. Les premiers découpages climatiques en effet ont été établis selon l'inclinaison des rayons du soleil par rapport à l'horizon. Donc, depuis déjà longtemps nous avons compris que plus le sol est courbé sous les rayons solaires, plus l'énergie solaire est dispersée sur une surface plus importante. Cela a donc une influence non négligeable sur la température selon le degré de latitude. (cf. ibidem)

6.1 Les recherches sur le climat dans le passé

A la fin du XVIIIe siècle Horace Bénédict de Saussure, un naturaliste suisse, découvre l'effet de serre dans un assemblage de cinq boîtes de verres emboîtées les unes dans les autres. Il émet l'hypothèse que l'atmosphère, se comportant comme le verre vis-à-vis du soleil, est également concernée par l'effet de serre. Cette hypothèse est validée en 1824 par le physicien français, Joseph Fourier, qui prouve que la température du sol est plus haute qu'elle ne serait sans atmosphère. Quatorze ans plus tard, en 1838, Claude Pouillet, également un physicien français, détermine la vapeur d'eau et le gaz carbonique comme coresponsables de l'effet de serre. Il conclut alors que toute variation de la concentration d'un de ces gaz pourrait avoir pour conséquence

un changement du climat global. A la fin du XIXe siècle, Svante Arrhénius, un chimiste suédois, calcule qu'un doublement de la concentration atmosphérique de gaz carbonique se traduira par une élévation de la température moyenne de la planète de 4°C. Il prévoit en conséquence de ces raisonnements que l'utilisation des combustibles fossiles sera à l'origine d'un réchauffement climatique. (cf. ibidem) Svante Arrhénius y voyait cependant un fait positif pour adoucir l'ère de glace qui après lui était en train de venir. (cf. Loubier J.- Ch., 2004) Depuis, les études et les opinions sur le changement climatique ont bien avancé, même si les scientifiques se trouvent toujours au début du savoir autour du climat terrestre.

En 1976, un dossier de quarante pages publié dans le magazine américain National Géographic discute des bouleversements du climat global. Ensuite en 1987, pour faire la synthèse des travaux publiés dans le monde entier sur le réchauffement climatique, l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) créent ensemble l'International Panel on Climate Change (IPCC), soit en français le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC). En 1990, le premier rapport d'évaluation du GIEC apparaît et conclut à une forte probabilité de l'influence humaine sur le climat global. Le sommet de la Terre en 1992 à Rio proclame la Convention Cadre sur le changement climatique qui se fixe comme objectif de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Elle est ratifiée par la quasi-totalité des pays du globe, ce qui ne les engage néanmoins à rien concret. Dans les années qui suivent, les aléas climatiques s'accélèrent dans de nombreuses régions du monde. Début de l'année 2007, le quatrième rapport du GIEC sort et dresse des scénarios différents d'une hausse de la température moyenne selon l'importance des émissions des gaz à effet de serre pendant le XXIe siècle. (cf. Denhez F., 2005 et www.ipcc.ch)

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand