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La République tchèque : analyse de son "retour à l'Europe"

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par Audrey Arnoult
Université Lyon 2 - Master 2 en Sciences de l'Information et de la Communication 2007
  

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TABLE DES MATIERES 1 14

INTRODUCTION

Suite à l'effondrement du bloc soviétique, nous devons « chercher un nouveau `chez-soi'1(*) en Europe et dans le monde, et établir de nouveaux liens avec nos voisins. Nous ne voulons pas redevenir le satellite de qui que ce soit. En même temps, nous ne voulons pas exister dans le vide, croire que nous nous suffisons à nous-mêmes et qu'il ne faudra pas prendre les autres en considération. Nous aimerions encore moins former une zone de choc ou le no man's land entre une immense Union soviétique dont l'évolution est explosive et l'Europe occidentale démocratique »2(*). Ainsi s'exprimait V. Havel en 1992, soulignant l'importance du « retour à l'Europe »3(*) pour les Tchèques. Il considérait ce retour non pas comme l'intégration du peuple tchèque à l'Europe mais comme la réintégration d'une nation qui a « été privée de [ses] traditions, racines et idéaux par la force »4(*). Elle retourne ainsi sur le chemin qu'elle avait jadis suivi mais dont elle a été mise à l'écart suite à la Seconde Guerre Mondiale. Le 1er mai 2004, ce « retour à l'Europe » est devenu réalité pour la République tchèque mais aussi pour tous les pays d'Europe centrale. Cet événement, d'une importance historique majeure, est celui sur lequel nous avons choisi de travailler, et ce pour plusieurs raisons.

Ce sont à la fois des intérêts personnels et des motivations « scientifiques » qui nous ont poussés à nous intéresser à cet événement. Après avoir vécu plusieurs mois en République tchèque, nous avons constaté qu'il existait un décalage entre la représentation que les Français avaient de ce pays et la réalité quotidienne. La République tchèque est en fait presque inconnue des Occidentaux qui l'associent aux anciens pays communistes mais n'en savent pas beaucoup plus. Pour Miroslav Hroch, la presse n'est pas étrangère à ce manque d'information. Il pointe du doigt la presse occidentale dont les « articles donnent implicitement l'impression au lecteur occidental que l'arrivée de ces pays dans l'UE serait synonyme de désordre, de déclin économique, voire d'augmentation de la criminalité »5(*). Il va jusqu'à comparer le traitement médiatique dont font l'objet les pays d'Europe centrale dans la presse occidentale à un nouveau rideau de fer : « Le « rideau de fer » fut érigé en guise de ligne de démarcation destinée à protéger le communisme face à la démocratie. L'ironie du sort veut que, après la chute du communisme, ce ne soit pas l' « Est », mais en premier lieu les médias occidentaux (et la plupart des intellectuels) qui contribuent à pérenniser la barrière mentale qui est le pendant spirituel du « rideau de fer »6(*). Cette critique a retenu notre attention et il nous a paru intéressant de comprendre le regard que portent les médias sur la République tchèque au moment de son entrée dans l'Union européenne (UE) et les logiques qui structurent leurs discours. Outre son rôle d'information sur la situation économique, politique et sociale de la France, la presse quotidienne est le principal vecteur d'information concernant l'international. C'est pourquoi, au moment où l'UE s'apprête à accueillir dix nouveaux pays membres, cette réflexion sur les représentations que proposent les journaux s'avère nécessaire. En effet, ces représentations structurent notre imaginaire social et ont un impact sur la façon dont l'opinion publique française appréhende l'élargissement de l'Europe.

Au-delà de cette critique émise par M. Hroch, d'autres raisons ont motivé notre choix. Notre objectif initial était de travailler sur l'évolution de la représentation de la République tchèque depuis sa naissance, c'est-à-dire le 1er janvier 1993. Cependant, confrontés à un corpus relativement important il n'était pas possible de mener à bien cette recherche de façon pertinente. Nous avons donc choisi de nous recentrer sur un moment précis, important dans l'histoire de ce pays et propice à l'émergence de discours médiatiques dans l'espace public français. L'élargissement de l'UE nous a donc semblé être un événement relativement intéressant. Comme le soulignait V. Havel, il consacre le « retour à l'Europe » d'un pays qui était autrefois lié à l'Europe par ses valeurs et sa culture. L'entrée dans l'UE est aussi une date symbolique, qui sanctionne la fin de la transition politique, économique et sociale des anciens pays communistes. Enfin, au-delà du consensus et du caractère « inévitable » de cette réunification, l'élargissement de l'UE soulève certaines questions et est porteuse de plusieurs enjeux. Tous les pays européens sont confrontés à la question de l'identité nationale : comment construire, bâtir une union économique, politique et sociale sans diluer les identités nationales des pays membres ? La question se pose avec encore plus d'acuité quand il s'agit des pays d'Europe centrale. En effet, tous et dans le cas de notre étude, la République tchèque, ont retrouvé leur souveraineté et leur indépendance après la chute du mur de Berlin et l'effondrement du système soviétique. Leur identité nationale s'est progressivement redéfinie. L'intégration dans l'UE représente un nouveau défi et pose à nouveau la question de la définition de l'identité nationale.

Notre étude consistera en une analyse synchronique des discours médiatiques portant sur la République tchèque au moment de son entrée dans l'UE. Elle nous permettra de comprendre comment la presse s'est saisie de cet événement pour nous proposer une représentation de la République tchèque. Nous nous attacherons également à déceler les similitudes et les divergences qui peuvent exister entre les différents journaux.

Notre travail repose sur les hypothèses suivantes :

- La République tchèque est un pays méconnu des Occidentaux. Au moment de son entrée dans l'UE, nous pouvons supposer que les discours se contenteraient d'en proposer une représentation stéréotypée, associant ce pays à quelques grandes dates historiques telles que 1918, 1968 ou encore 1989. Cette représentation de la République tchèque se réduirait à quelques traits typiques qui ne reflètent pas la complexité de son identité nationale.

- Le « retour à l'Europe » de la République tchèque est une évidence pour les intellectuels et les hommes politiques tchèques. Leur pays est lié par son passé à la culture et aux valeurs occidentales, avant d'avoir été kidnappé pour reprendre les termes de Milan Kundera7(*). Cependant, nous faisons l'hypothèse que loin de mettre en avant les points communs entre ce pays et l'Europe occidentale, les médias présenteraient la République tchèque comme un pays encore marqué par quarante années de communisme aussi bien au plan politique, qu'économique ou social.

- La nation française est considérée comme une nation politique c'est pourquoi, nous pouvons supposer que c'est à travers le prisme de la nation civique que la République tchèque sera représentée dans les discours. Les journaux nous préciseraient les éléments de son histoire en tant que nation civique, occultant ainsi certains aspects fondamentaux de la nation culturelle.

Corpus et méthode d'analyse :

Afin d'infirmer ou de confirmer nos hypothèses, nous avons choisi de travailler sur des articles de presse quotidienne française dans une perspective comparative qui nous permettra de déceler les similitudes et les divergences qui existent entre les discours médiatiques dont fait l'objet la République tchèque. C'est pourquoi, nous avons choisi de travailler sur cinq quotidiens aux orientations politiques différentes afin de pouvoir dégager une analyse plus juste des représentations dont sont porteurs Le Monde, Libération, Le Figaro, L'Humanité, et La Croix. Nous avons sélectionné les articles qui contenaient le terme « République tchèque » dans le titre et ceux dans lesquels le terme « République tchèque » était récurrent. Nous avons exclu de cette sélection les articles relatifs au sport, qui ne nous semblaient pas pertinents dans le cadre de notre sujet. En outre, nous n'avons pas retenu les articles portant sur l'UE ou sur l'Europe centrale en général dans lesquels la République tchèque était uniquement citée. Enfin, nous avons pris comme limite temporelle l'année 2004 puisque l'entrée officielle dans l'UE s'est réalisée le 1er mai 2004. Nous avons jugé intéressant d'inclure les articles portant sur les élections européennes de juin 2004 car elles représentent la première participation des Tchèques à la démocratie européenne.

Nous aurons recours à deux méthodes pour analyser ces discours médiatiques. Dans un premier temps, l'analyse du corpus sera une analyse essentiellement basée sur les champs lexicaux et les termes utilisés par les journalistes, ce qui nous permettra de comprendre les représentations que proposent les différents quotidiens. Nous nous intéresserons donc principalement au contenu et aux thèmes des articles pour cerner de façon la plus précise possible les représentations médiatiques.

Nous compléterons l'analyse terminologique de notre corpus par une analyse argumentative. En effet, dans plusieurs articles la parole est donnée à des énonciateurs seconds, tchèques. Nous avons donc jugé intéressant de procéder à une analyse argumentative de leurs propos afin de voir quels sont les arguments mobilisés pour justifier l'intégration de la République tchèque dans l'UE.

Dans un premier temps, nous nous appuierons sur la distinction établie par Ruth Amossy entre discours à visée argumentative et discours à dimension argumentative qui permet de dépasser l'opposition entre discours argumentatifs et discours non-argumentatifs. Alors que la dimension argumentative est « inhérente à de nombreux discours », les énoncés à visée argumentative sont moins nombreux et consistent en « une entreprise de persuasion soutenue par une intention consciente et offrant des stratégies programmées à cet effet »8(*). Les énoncés à dimension argumentative se contentent de transmettre un point de vue sur des choses mais ne prétendent pas « modifier expressément les positions de l'allocutaire ». Cette distinction nous permettra de départager les discours qui feront l'objet d'une analyse argumentative des propos qui sont simplement cités par les quotidiens. Loin de vouloir démontrer ou réfuter une idée, cette dernière catégorie de discours « apparaît souvent comme une simple tendance de donner à voir un pan de réel ; elle ne désire pas prouver, et parfois même s'en défend »9(*). Enfin, il nous faudra repérer et expliquer pourquoi certains quotidiens recourent à des énoncés à visée argumentative tandis que d'autres privilégient les énoncés à dimension argumentative.

Afin d'analyser les énoncés à visée argumentative, nous utiliserons la typologie de Chaïm Perelmann qui vise à mettre au jour les types d'arguments mobilisés par l'orateur afin de « provoquer ou d'accroître l'adhésion d'un auditoire aux thèses qu'on présente à son assentiment »10(*). Cette analyse ne prétend pas juger de la validité des arguments ni évaluer les moyens mis en oeuvre pour persuader l'auditoire mais s'attache essentiellement à repérer les techniques argumentatives employées. C. Perelman en distingue quatre : les arguments quasi-logiques, les arguments fondés sur la structure du réel qui « se basent sur les liaisons qui existent entre des éléments du réel »11(*), les arguments qui fondent la structure du réel et « qui à partir d'un cas particulier connu, permettent d'établir un précédent, un modèle ou une règle générale »12(*) comme les raisonnements par le modèle et l'exemple et enfin la technique argumentative « qui a recours aux dissociations »13(*). Elle consiste à dissocier les un des autres des éléments du réel pour aboutir à une nouvelle organisation du donné. Nous appliquerons cette typologie aux deux discours de notre corpus que nous avons isolés comme énoncés à visée argumentative, afin de comprendre quels moyens sont mis en oeuvre par des énonciateurs tchèques pour convaincre les lecteurs français du bien fondé de l'intégration de la République tchèque dans l'UE.

Ces deux méthodes d'analyse nous permettront de confirmer ou d'infirmer nos hypothèses. Grâce à l'analyse terminologique nous pourrons préciser la représentation de la République tchèque comme nation politique ou nation culturelle mais aussi comprendre comment les quotidiens décrivent la situation économique, politique et sociale de ce pays. L'analyse argumentative et les types d'énoncés employés nous sera utile pour voir quels sont les propos des Tchèques que les médias choisissent de rapporter et s'ils mettent l'accent sur les points communs entre leur pays et l'Europe occidentale.

Dans une première partie nous nous intéresserons à l'histoire de la nation tchèque du XIXème siècle à son entrée dans l'UE. Cette étape est essentielle pour comprendre les spécificités de cette nation et l'enjeu que représente l'entrée dans l'UE. Cela nous amènera également à aborder la position de l'opinion publique et des partis politiques tchèques par rapport à l'élargissement. Notre deuxième partie sera consacrée à une analyse de contenu des discours de notre corpus pour mettre au jour les représentations de la République tchèque proposées par les quotidiens. Ainsi, nous pourrons mettre en valeur les divergences et/ou les similitudes entre les discours des journaux mais également mesurer l'écart entre les discours de presse et les discours qui circulent dans l'espace public tchèque. L'analyse nous permettra en dernier ressort d'infirmer ou de confirmer les hypothèses exposées précédemment.

Avant de poursuivre, nous tenons à préciser que nous utiliserons le terme « Europe centrale » pour désigner les pays « qui s'étendent entre l'Allemagne et les frontières de l'ancienne Union soviétique »14(*). En effet, nous avons trouvé au cours de nos lectures différentes expressions (Europe de l'Est, Europe médiane, l'Autre Europe....) mais le terme « Europe centrale » reste le plus courant.

PREMIERE PARTIE : LA NATION TCHEQUE A TRAVERS L'HISTOIRE

Pour comprendre comment les médias français représentent la République tchèque au moment de son entrée dans l'UE, il est nécessaire de revenir sur la constitution de la nation tchèque et l'évolution de son identité. L'intégration dans l'Europe constitue un événement historique majeur pour ce pays car il symbolise son « retour à l'Europe ». Toutefois, cet élargissement suscite des craintes à la fois dans les pays candidats et les pays membres. Nous consacrerons donc une partie à l'étude de l'opinion publique et de la position des partis politiques tchèques par rapport à l'intégration, ce thème n'étant pas sans lien avec la question de la constitution de la nation tchèque.

I. Constitution et évolution de l'identité nationale tchèque

Notre objectif est ici de comprendre le processus de constitution de la nation tchèque et comment l'identité nationale de ce pays peut-elle être définie, ce qui nous fournira des éléments nécessaires pour comprendre les discours de presse. Nous commencerons par définir les concepts de nation et d'identité nationale. Puis, nous reviendrons sur la naissance du sentiment national tchèque au milieu du XIXème siècle. Enfin, nous envisagerons les événements qui ont eu un impact sur l'identité tchèque au XXème et au XXIème siècles. Nous aurons recours à différents auteurs spécialistes de la question de la nation et du nationalisme en Europe centrale, et plus particulièrement à la typologie d'Anne-Marie Thiesse qui nous permettra de conceptualiser le terme d'identité nationale.

A. Définition des concepts

1. La nation : un concept et deux significations

Etymologiquement, le terme de nation vient du latin nascere qui désigne un groupe d'hommes ayant une origine commune. Au fil des siècles, la signification de ce terme a évolué et il est désormais courant de distinguer deux acceptions du terme « nation » : la nation civique qui correspond au modèle français et la nation ethnoculturelle ou ethnique qui correspond au modèle allemand. La plupart des auteurs considèrent ces deux conceptions de la nation comme antagonistes15(*) mais certains rejettent cette dichotomie. C'est le cas d'Anne Marie Thiesse16(*) ou d'Alain Dieckoff17(*). Ils prétendent que cette opposition doit être relativisée : tout mouvement national résulterait de la dialectique entre culture et politique. Notre but n'est pas de juger de la pertinence de cette dichotomie mais de souligner les différences entre ces deux conceptions. Cela nous permettra de comprendre la façon dont les médias français parlent d'une nation d'Europe centrale considérée comme une nation culturelle.

a) La nation civique ou politique

La conception française de la nation a été développée en particulier par Ernest Renan en 188218(*) et se distingue de la conception allemande théorisée par Herder. Dans sa conférence du 11 mars 1882, E. Renan montre que la naissance des nations est un phénomène nouveau dans l'histoire dont il veut comprendre les ressorts. Il considère que la nation est un fait tangible qui n'est fondée ni sur la langue, ni sur la religion, ni sur la race, ni même sur le territoire. Il conçoit la nation comme une entité politique qui naît du désir de vivre ensemble exprimé par les individus et de la « possession en commun d'un riche legs de souvenirs »19(*). Dans cette conception, l'Etat préexiste à la nation. Il y a donc coïncidence entre les frontières de l'Etat et celles de la nation. Le terme de « nation » est souvent employé comme synonyme d' « Etat » et réciproquement, d'où l'expression « Etat nation ». Cette nation politique peut se définir comme « une communauté d'égaux, de citoyens détenteurs de droits, unis par l'attachement patriotique à des pratiques et à des valeurs politiques partagées »20(*). Dans ce modèle de la nation, l'appartenance repose donc sur la citoyenneté et la libre adhésion aux principes d'une communauté politique qui peut être rompue à tout moment.

* 1 Václav Havel définit le « chez- soi » de la façon suivante : « Pour chacun le chez-soi est une des catégories existentielles fondamentales qui se réfèrent à l'expérience. Ce que l'on perçoit comme un chez-soi (dans le sens philosophique du mot) peut être comparé à un ensemble d'anneaux concentriques dont le centre est notre « moi » [...].Mon chez-soi est aussi, bien sûr, le pays dans lequel je vis, la langue que je parle, l'atmosphère spirituelle qui règne dans ce pays et qui se concrétise par sa langue. [...]Puis mon chez-moi c'est aussi l'Europe et mon appartenance à ce continent », HAVEL, Václav, Méditations d'été, Editions de l'Aube, 1992, p. 23-25

* 2 HAVEL, [1992], p. 88

* 3 Le « retour à l'Europe » était le slogan du Forum Civique aux élections de 1990.

* 4 Idem., p. 88

* 5 HROCH, Miroslav, « Une identité indésirable : le nationalisme, un legs du communisme ? », Les Cahiers du CEFRES : Regards communs sur l'Europe, n°14, Prague, Editions du CEFRES, 1998, p. 68

* 6 HROCH, [1998], p. 68

* 7 KUNDERA, Milan, « L'occident kidnappé ou la tragédie de l'Europe centrale », Le Débat, n°27, novembre 1983, p. 3-22.

* 8 AMOSSY, Ruth, L'argumentation dans le discours : discours politique, littérature d'idées, fiction, Editions Nathan, 2000, p. 25

* 9 Idem, p. 26

* 10 PERELMAN, Chaïm, L'empire rhétorique : rhétorique et argumentation, 1997, Paris, p. 22

* 11 Idem, p. 65

* 12 Idem, p. 66

* 13 Idem, p. 66-67

* 14 MICHEL, Bernard, Nations et nationalismes en Europe centrale : XIXème- XXème siècle, Paris, Editions Aubier, 1995, p. 8

* 15 HROCH, [1998], p. 57-58 ; GARDE, Paul, Le discours balkanique : des mots et des hommes, Paris, Editions Fayard, 2004, p. 40 ; MICHEL, [1995], p. 15-16

* 16 THIESSE, Anne-Marie, « Les identités nationales, un paradigme transnational » dans Dieckhoff, Alain et Jaffrelot Christophe (dir.), Repenser le nationalisme : théories et pratiques, Paris, Editions des Presses de la Fondation nationale de Sciences politiques, 2006, p. 193-226

* 17 DIECKHOFF, Alain, « Nationalisme politique contre nationalisme culturel ? » dans Dieckhoff, Alain et Jaffrelot Christophe (dir.), Repenser le nationalisme : théories et pratiques, Paris, Editions des Presses de la Fondation nationale de Sciences politiques, 2006, p. 107

* 18 RENAN, Ernest, Qu'est ce qu'une nation ? et autres essais politiques, Paris, Editions Pocket, 1993, p. 53

* 19 Idem, p. 54

* 20 DIECKHOFF, [2006], p. 112

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard