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Le traitement médiatique de l'anorexie mentale, entre presse d'information générale et presse magazine de santé

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par Audrey Arnoult
 - Institut d'Etudes Politiques de Lyon 2006
  

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3. La prévention, une démarche indispensable

Actuellement, de plus en plus d'initiatives sont prises par le corps médical afin de prévenir la maladie. La prévention ne concerne pas uniquement les adolescentes, elle s'adresse également aux parents et aux médecins.

a) La formation des médecins

De plus en plus de médecins généralistes connaissent l'existence de la maladie et sont capables d'orienter une adolescente anorexique vers un spécialiste ou une structure adaptée. Cependant, il n'est pas rare que certains médecins confondent les symptômes de l'anorexie avec une autre maladie. Leur tâche est d'autant plus difficile que l'adolescente a tendance à nier son état et affirmer que tout va bien. C'est pourquoi, il est nécessaire de former les médecins pour qu'ils puissent détecter les signes d'une anorexie mentale mais également qu'ils aient connaissance des enjeux psychiques de la maladie. Ainsi, il leur sera plus facile de repérer les mécanismes de déni et de refus de prise en charge de l'adolescente. Aujourd'hui, des structures proposent de former les médecins en leur fournissent des indications quant aux différentes formes de traitements, en leur apprenant à repérer les symptômes de la maladie... Ils sont ainsi mieux armés pour orienter les patientes mais aussi les parents. La position des médecins généralistes n'est pas simple puisque c'est à eux qu'il revient, le plus souvent, de diagnostiquer la maladie. Cependant, ils doivent faire attention à ne pas tomber dans l'excès inverse et s'alarmer au moindre signe. Ainsi, H. Pennachio écrit qu'« il faut éviter de traiter dans l'urgence un surpoids modéré, sans tenir compte des spécificités de l'adolescent et de son environnement génétique et familial, à cette période de la vie où le corps change et parfois s'enrobe un peu (notamment chez la fille), avant la poussée de la croissance »639(*).

b) L'information des parents

La prévention concerne également les parents, qui, comme nous l'avons souligné, sont souvent les derniers à prendre conscience que leur fille souffre d'anorexie. Il est plus difficile d'informer les familles sur l'existence de l'anorexie et de ses enjeux que les médecins. En effet, de par leur position médicale, les soignants ne peuvent se désintéresser de cette pathologie alors que les parents n'ont a priori « aucune » raison de s'informer sur ce qu'est l'anorexie. En ce sens, la prévention vise surtout à leur apprendre à reconnaître les symptômes de la maladie pour que leur fille soit prise en charge le plus tôt possible.

* 639 PENNACHIO, Hélène, « Peut-on prévenir les troubles du comportement alimentaire ? » dans la revue Soins, n°694, avril 2005, p.51.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault