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Evaluation de la santé financière du centre Hospitalier BETHESDA

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par Richard MBUSA KYUNGU
UNIGOM/GOMA/RDC - Licence en Gestion Financière 2007
  

Disponible en mode multipage

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    DEDICACE

    A nos parents, KYUNGU Félix et KATUNGU Simaphrose.

    A notre Papa Kinanga et son épouse Katungu Kahambu Helene,

    A nos grands frères Eric KYALZAHI et son épouse Esperance, KANGITSI et son épouse,

    A notre belle soeur Denise et notre grand frère Justin KAKULE,

    A Monsieur l''Abbé Thierry Vitaha KYUNGU,

    A notre grand frère KYUNGU KASOLENE et son épouse Aurely  MULAGHALYA,

    A nos frères KOMBI KYUNGU, Michel Kinanga, Adel Kinanga, Kasereka Makasi et nos soeurs Kahindo KYUNGU, Astrid KINANGA, Céline KINANGA,

    A notre chère amie Grâce MASIKA MAYAO.

    Richard MBUSA KYUNGU

    REMERCIEMENT

    Qu'il nous soit permis de remercier tous ceux qui nous ont apportés assistance et soutien sous toutes les formes durant notre parcours universitaires.

    Que le Professeur Docteur GAKURU CEMACUMU, Recteur de l'Université de Goma, trouve ici l'expression des nos sentiments de profonde gratitude, pour avoir accepté la responsabilité de la direction de ce travail.

    Nous éprouvons les sentiments de nos sincères reconnaissances envers Monsieur Gulain DUSABE. Son ingéniosité et sa rigueur scientifique, nous ont donné l'énergie nécessaire pour bien mener ce travail.

    Nous adressons nos remerciements à tous les membres du corps enseignants et administratif de l'université de Goma, en général, et en particulier, ceux de la faculté des sciences économiques et de gestion pour la qualité de la formation dont nous avons bénéficié de leur part.

    Nous remercions toute la famille KABWENDE, plus particulièrement Maman Mawazo Magendo, Papa Mutima Clément, Blaise Kabwende, Alice Sifa, pour tout ce qu'ils ne cessent de faire pour nous.

    Nous remercions également la famille MULAGHALYA, Doudou, Sylvie, Mwamisi pour votre affection. Nous remercions de manière spéciale MASIKA FARYDAH et son fils Johnson.

    Nous sommes redevables a l'encouragement et de l'assistance de nombreuses personnes, amis et connaissances, entre autre : MUYISA TSONGO, Dany, Kaslove, Maggy Mafutala, Rachel Mayao, Innocent Budogo, Roent Makasi, Esendo, Jacques Munguiko, Noëlla.

    Nous remercions infiniment nos collègues de service du Centre Médical PATMOS pour leur assistance.

    Nous remercions le Révérend Pasteur Gilbert Mayao et tous les membres de sa famille pour leur soutien.

    Nous restons reconnaissant à tous et à toutes celles qui nous ont apporte et qui nous apporterons leur assistance et dont les noms ne sont pas cités, nous restons certains qu'ils accepteront nos sincères remerciements.

    0. INTRODUCTION

    01. Problématique

    « La santé, c'est une marge de tolérance des infidélités du milieu. [...] inversement, le propre de la maladie, c'est d'être une réduction de la marge de tolérance des infidélités ». Telle est la conclusion de la thèse de Georges Canguilhem1(*).

    Appliquée à la sphère financière, cette définition de la santé permet d'échapper aux analyses statistiques et aux condamnations, elle permet surtout de comprendre que le risque, ce pain quotidien des financiers, ne se mesure pas par quelque ratio posé à priori, mais s'évalue dans une relation toujours fluctuante entre les organismes financiers et leurs environnements.

    Si être en bonne santé c'est pouvoir tomber malade et s'en relever, la santé financière a quelque chose à voir avec la résilience des métaux ; cette capacité de résistances aux chocs extérieurs.

    L'évaluation financière passe par la transformation des règles et des organisations, non seulement celle de la sphère financière, mais également celle de la société toute entière.

    La santé financière ressemblent finalement à la médecine vue par le héros de la pièce de Jules Romains en 1923. Le docteur Knock prétendait que la santé est un état précaire qui ne laisse présager rien de bon. Il en va de même pour la santé financière, étant précaire.

    En effet, la situation financière de l'entreprise, ne peut pas être présentée de façon plus favorable qu'elle ne l'est pas en réalité, ceci nous pousse à effectuer une étude d'évaluation de santé financière du Centre Hospitalier BETHESDA. Cette étude tâchera de donner satisfaction aux questions suivantes :

    - Quel a été l'effet de l'environnement socioéconomique sur l'activité du Centre Hospitalier BETHESDA pendant notre période d'étude ?

    - Quelle a été la capacité d'autofinancement du Centre Hospitalier BETHESDA ?

    02. Hypothèses

    A ces questions, les hypothèses ci-après sont émises :

    - L'activité du Centre Hospitalier BETHESDA semblerait être affectée négativement par l'environnement socioéconomique malsain qui a prévalu dans la ville de Goma.

    - Le Centre Hospitalier BETHESDA serait dans une situation d'incapacité d'autofinancement.

    05. Méthodes utilisées

    Dans la poursuite de la vérification de nos hypothèses, ce travail a utilisé la méthode inductive et la méthode déductive.

    R. BOURBONNAIS soutient que l'induction statistique consiste à inférer à partir des caractéristiques d'un échantillon, les caractéristiques d'une population2(*).

    Dans le cadre de ce travail, l'induction a été d'usage par le jeu des données d'évaluation financière choisies pour remonter à certains faits en terme de politique économiques.

    Dans une méthode déductive, la construction part d'un concept postulé comme modèle d'interprétation du phénomène étudié. Ce modèle est généré par u travail logique des concepts, des hypothèses et des indicateurs auxquels il faudra rechercher des correspondants dans le monde réel3(*).

    Dans cette perspective, pour la collecte des données qualitatives on eu recours à l'entrevue, alors que pour les données quantitatives, la récolte a porté sur la technique documentaire ressortissant les données existantes dans les différents services.

    03. Délimitation du sujet

    Cette étude sur l'évaluation de la santé financière du Centre Hospitalier BETHESDA a concerné une entreprise sanitaire, à savoir le Centre Hospitalier BETHESDA. Les données collectées étaient celles de l'exercice fiscal 2005 à 2007 et ne portaient que sur le résultat réalisé par cette entreprise.

    04. Choix et intérêt du sujet

    Ce travail vise essentiellement à dégager la rentabilité des entreprises sanitaires à Goma, notamment en :

    - Evaluant l'exploitation des activités de l'entreprise qui engage des coûts et réalise des recettes au cours d'un exercice donné,

    - En précisant que les produits constituent les ressources internes de l'entreprise que celle-ci crée par son activité.

    Les résultats de cette recherche devraient conduire à une amélioration de l'activité financière des entreprises sanitaires de Goma.

    En fin, ce travail revêt un caractère atypique du fait de son contenu diversifié et complémentaire, reliant d'une manière particulière les faits médicaux aux faits économiques.

    06. Subdivision du travail

    Outre l'introduction générale, trois chapitres constituent l'ossature de ce travail.

    Le premier passe en revue la littérature relative à notre thème de recherche, alors que le deuxième présente le milieu d'étude. Le troisième chapitre quant à lui porte sur l'évaluation de la santé financière du Centre Hospitalier BETHESDA. En fin, une conclusion générale vient clore ce travail.

    CHAP. I. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LA SANTE FINANCIERE

    Dans ce chapitre, il serait question de préciser les concepts de produit, de charge et de résultat et faire le point sur les éléments du compte de résultat ainsi que le tableau des soldes intermédiaires de gestion.

    I.1. Précision des concepts

    I.1.1. Notion de produit

    En comptabilité, on évalue le bien ou le service produit au prix auquel un tiers l'a acheté ou, s'il n'a pas été vendu, au total des coûts qui ont contribué à sa production. Le montant ainsi déterminé est appelé « Produit ». On voit donc que cette notion comptable de produit donne un sens réduit puisqu'elle mélange une vraie valeur sanctionnée par le marché d'une vente (le prix de vente) avec les coûts accumulés pour ce qui a été fabriqué mais non vendu4(*).

    Par contre, la définition admise serait de considérer un produit comme un « revenu » obtenu par la seule activité interne de l'entreprise grâce à la vente des services ou des biens fabriqués.

    E. DOUMALANEDE abonde dans le même sens en précisant que les produits constituent les ressources internes de l'entreprise que celle-ci crée par son activité5(*). Un produit est réalisé par l'engagement des différentes charges, ce qui constitue l'objet du point suivant.

    I.1.2. Notion de charge

    a) Définition

    Les consommations sont mesurées par les dépenses pour l'acquisition des biens et leur transformation. Les valeurs calculées sont des charges.6(*)

    SCHAMALENBACH E7(*) considère une charge comme la valeur de biens et services consommés perdus pour le compte d'une entreprise, de façon prévue ou imprévue, soit à l'intérieur, soit à l'extérieur de l'établissement.

    b) Principe de réalisation des produits et des charges

    La réalisation des produits et des charges est régie par le principe de prudence. Selon ce principe, un produit n'est enregistré que lorsqu'il est certain alors qu'une charge même probable doit être comptabilisée. Ce principe implique donc que la situation financière de l'entreprise ne peut pas être présentée de façon plus favorable qu'elle ne l'est en réalité8(*).

    I.1.3. Notion de résultat.

    Lorsque la valeur de biens produits ou vendus est supérieure au total des charges, l'entreprise s'enrichit : elle réalise un bénéficie. Une perte apparaît quand un élément est consommé ou sort du patrimoine avec une contrepartie inférieure à son coût ou bien sans contrepartie.

    Le résultat est exprimé par la différence entre les produits et les charges et donne la mesure de la gestion d'une unité économique9(*).

    I.2. Eléments du compte de résultat

    L'exploitation des activités implique que l'entreprise engage des coûts (charges) et réalise des recettes (produits) au cours d'un exercice donné. Ces charges et ces produits sont enregistrés par nature dans un état de gestion qui porte le nom de « compte de résultat ». Ce dernier se présente sous la forme d'un tableau diptyque dans lesquels les produits sont enregistrés dans la partie droite et les charges dans la partie gauche.

    Dans la plupart des normes comptables, on distingue généralement trois comptes de résultat : le compte de résultat d'exploitation, le compte de résultat financier et le compte de résultat exceptionnel.

    Anne-Marie10(*) présente le compte de résultat comme suit :

    Tableau 1. Compte de résultat

    Charges

    Produits

    Charges d'exploitation

    Charges financières

    Charges exceptionnelles

    Produits d'exploitation

    Produits financiers

    Produits exceptionnels

    Source : A-M KIESER ; Gestion financière

    I.2.1. Le compte de résultat d'exploitation

    Les différents éléments qui constituent ce compte sont essentiellement les produits et toutes les charges liés à l'exploitation normale de l'entreprise.

    A. Les produits d'exploitation

    Ces produits liés à l'activité normale de l'entreprise peuvent être groupées en quatre postes :

    a. La production vendue : c'est dans ce poste qu'on enregistre toutes les recettes provenant des ventes, les travaux et les prestations de service réalisés par l'entreprise dans le cadre de son activité normale et habituelle.

    b. La production stockée : ce poste comptabilise (la variation) des encours de fabrication, (variation) des produits finis, des immeubles construits destinés à la vente et des commandes encours d'exécution.

    c. La production immobilisé : il comprend tous les travaux effectués par l'entreprise elle-même pour son propre compte et a pour contrepartie un poste de l'actif immobilisé.

    d. Autres produits d'exploitation : ce sont tous les produits d'exploitation relevant des activités connexes de l'entreprise : les revenus locatifs, les redevances reçues, les subventions d'exploitation, les commissions, les courtages, etc.

    B. Les charges d'exploitation

    Les éléments des charges d'exploitation portent sur les coûts engagés par l'entreprise dans le cadre de son exploitation. Leur désagrégation donne lieu aux postes suivants11(*) :

    a. Le coût d'achat des marchandises vendues : il comptabilise toutes les charges d'approvisionnement se rapportant à la quantité effectivement vendue. Il comprend le coût d'approvisionnement des marchandises, des matières premières et des fournitures, les frais accessoires d'achat déduction faite des réductions à caractère commercial obtenus (rabais, remise, ristourne) et la variation des stocks.

    b. Les charges externes : sont constituées de toutes des charges inhérentes aux services demandés à des tiers dans le cadre de l'exploitation normale des activités (fournitures consommées, transports consommés et autres services consommés).

    c. Charges salariales : ce poste enregistre toutes les rémunérations du facteur travail et tous les avantages sociaux qui lui sont accordés par la société.

    d. Autres charges d'exploitation : ce poste comprend toutes les charges d'exploitation nécessitant une sortie des fonds immédiate ou différée dans le temps et non incluses dans les postes des charges d'exploitation précédents. On citera par exemple les diverses taxes payées relatives à l'exploitation, la moins-value sur réalisation d'actifs si elle relève de l'exploitation normale de l'entreprise, etc.

    e. Dotations aux amortissements (reprises), aux diminutions de valeur et aux provisions pour risques et charges : ce poste enregistre les amortissements, c'est-à-dire les dépréciations de valeur, l'usure ou l'obsolescence subies par certains actifs immobilisés (bâtiment, machine, camion, etc) et toutes les diminutions de valeur de participation, stocks et créances, etc) et toutes les dotations et reprises qui relèvent de l'activité normale de l'entreprise. Les charges (dotations) et les produits (reprises) enregistrés dans ce poste n'entraînant pas respectivement un décaissement ou un encaissement des fonds.

    Notons que le résultat d'exploitation est obtenu en faisant la différence entre les produits d'exploitation et les charges d'exploitation.

    I.2.2. Le compte de résultat financier

    Les éléments qui constituent ce compte sont essentiellement tous les produits financiers et toutes les charges financières.

    A. Les produits financiers

    Les produits financiers concernent tous les produits relatifs aux activités financières que nous pouvons synthétiser en quatre postes12(*) :

    a. Les produits des immobilisations financières : ce poste enregistre les dividendes perçues relatives au titre de participation, les revenus des biens donnés ainsi que les produits de cautionnement donnés.

    b. Les produits des actifs circulants : ils comptabilisent les intérêts portant sur les placements de trésorerie et les valeurs disponibles.

    c. Les subsides en capital : sont enregistrés dans ce poste, les subventions ou intérêts ainsi que les fonds reçus des tiers principalement des pouvoirs publics sous forme de dons pour l'acquisition d'un équipement.

    d. Produits financiers divers : c'est dans ce poste qu'on enregistre tous les plus values sur réalisation des créances autres que de trésorerie et de valeurs disponibles, des différences de change favorable à l'entreprise entre le moment de l'achat et celui du paiement, les écarts positifs de conversion de divises, etc.

    B. Les charges financières

    Il s'agit des charges relatives aux activités financières de l'entreprise dont les postes les plus importants sont13(*):

    a. Charge des dettes : ce poste comptabilise les intérêts, les commissions et les frais afférents aux dettes à long et court terme, les amortissements des frais d'émission d'emprunt et de primes de remboursement, les charges d'escompte des créances, etc.

    b. Autres charges financières : enregistre à ce poste, les moins-values sur la réalisation des créances autre que commerciales, de placement de trésorerie et de valeurs disponibles, les différences de change défavorables à l'entreprise entre le moment de l'achat et celui du payement, les écarts négatifs de conversion des devisés, etc.

    c. Dotations (reprise) aux diminutions des valeurs sur les actifs circulant : ce poste enregistre les réductions des valeurs sur les créances de trésorerie et sur les valeur disponibles.

    Le résultat financier s'obtient en faisant la différence entre les produits financiers et les charges financières. La somme de résultat d'exploitation et du résultat financier porte le nom « résultat courant ».

    I.2.3 Le compte de résultat exceptionnel14(*)

    A. Les produits exceptionnels

    Les postes les plus importants des produits exceptionnels sont essentiellement :

    a. Les reprises d'amortissement, de diminution des valeurs et des provisions exceptionnelles : on y comptabilise toutes les reprises d'amortissements et des réductions des valeurs immobilisations incorporelles, sur les immobilisations corporelles, toutes les réductions de valeur sur les immobilisations corporelles, toutes les réductions de valeur sur immobilisation financière et toutes les reprises de provision pour risques et charges exceptionnelles. Toutes ces reprises interviennent pour réajuster les dotations aux amortissements, aux réductions de valeur et aux provisions d'exploitation.

    b. Plus-value sur réalisation d'actifs immobilisés : on enregistre dans ce poste, le résultat positif réalisé lors de la vente d'un actif immobilisé.

    c. Autres produits exceptionnels : ce poste enregistre tous les autres produits exceptionnels.

    B. Charges exceptionnelles

    Il s'agit de toutes les charges ayant un caractère inhabituel dont essentiellement :

    a. Dotations aux amortissements, aux diminutions des valeurs et aux provisions exceptionnelles. Sont comptabilisées sur ce poste, toutes dotations aux amortissements, aux réductions des valeurs exceptionnelles sur les frais d'établissement, sur les immobilisations incorporelles, sur les immobilisations financières. De même, les dotations aux provisions pour risques et charges exceptionnelles sont enregistrées sur ce poste.

    b. Moins-values sur réalisation d'actifs immobilisés : il enregistre le résultat de la cession d'un actif immobilisé.

    c. Autres charges exceptionnelles : il comptabilise toutes les autres charges exceptionnelles.

    La différence entre les produits exceptionnels et les charges exceptionnelles donne « le résultat exceptionnel ».

    I.3. Tableau de formation de résultat ou tableau des soldes intermédiaires de gestion.

    Le résultat de l'exercice est obtenu par la différence entre les produits et toutes les charges de l'exercice. Pour mieux comprendre comment s'est formé ce résultat, il est utile de calculer les différences partielles entre certains produits et certaines charges.

    La présentation en liste du compte de résultat répond, en partie, à ce besoin en faisant apparaître le résultat d'exploitation, le résultat financier et le résultat exceptionnel.

    On généralise cette méthode d'analyse en définissant une suite de différences partielles (soldes) entre les produits et les charges : ce sont les soldes intermédiaires de gestion15(*).

    I.3.1. Détermination des soldes intermédiaires de gestion16(*).

    Les soldes intermédiaires de gestion se calculent en cascade et dépendent de la nature de l'entreprise. L'entreprise commerciale commence déterminer sa marge commerciale, alors que l'entreprise industrielle par déterminer sa production de l'exercice.

    Tableau 2. Obtention de la marge commerciale

    Solde I

    Marge commerciale

    Vente de marchandises

    - Coût d'achats des marchandises vendues

    Source : P. CAMUS et alli ; Comptabilité et gestion

    Tableau 3. Obtention de la production de l'exercice

    Solde II

    Production

    de l'exercice

    Production vendue

    +/- production stockée

    + Production immobilisée

    + autres produits d'exploitation

    Source : P. CAMUS et alli ; Comptabilité et gestion

    Du point de vue économique, la production de l'exercice mesure, mieux que la seule production vendue (chiffre d'affaires), l'activité de l'entreprise.

    Cette production de l'exercice regroupe le chiffre d'affaires (ventes et/ou prestations de services), les productions stockées, les productions immobilisées et les autres produits d'exploitation, abstraction faite des subventions d'exploitation.

    En effet, la comptabilité générale inclut généralement au même titre que les recettes issues de l'activité normale de la société.

    En réalité, il s'agit de revenus de transferts venant en atténuation de certains coûts d'exploitation et plus particulièrement les salaires. Lors de l'analyse financière, précisent CORHAY et MBANGALA17(*), il convient de faire une restructuration de ce compte de manière à ce que ces subventions ne figurent pas dans les produits d'exploitation et soient incorporées dans les charges en diminution des coûts d'exploitation pour lesquels elles ont été accordées.

    Ces deux auteurs cités ci-haut précisent afin que les subventions versées à la société au titre de compensation pour restriction tarifaire doivent être considérées comme ventes et enregistrées comme telles dans le poste de production vendue.

    Tableau 4. Obtenir de la valeur ajoutée

    Solde III

    Valeur ajoutée

    Marge commerciale ou production de l'exercice

    - les consommations de l'exercice en provenance des tiers

    Source : P. CAMUS et alli ; Comptabilité et gestion

    Du point de vue économique, la valeur ajoutée mesure la contribution que l'entreprise et son personnel apportent à l'économie du pays. L'entreprise produit des biens et services mais elle consomme une partie de la production des autres entreprise, seule la différence entre cette production et cette consommation accroît la production nationale18(*).

    En fin, la valeur ajoutée donne la mesure propre de l'activité de l'entreprise pendant un exercice donné19(*).

    Tableau 5. Obtention de l'excédent brut d'exploitation

    Solde IV

    EBE

    Valeur ajoutée

    -Charges du personnel

    -Autres charges d'exploitation

    Source : P. CAMUS et alli ; Comptabilité et gestion

    L'excédent brut d'exploitation (EBE), c'est le résultat avant dotation aux amortissements, aux réductions de valeurs et aux provisions pour risques et charges d'exploitation. Il est obtenu en soustrayant de la valeur ajoutée l'ensemble des frais de personnel et des charges d'exploitations diverses. Il correspond au résultat économique de l'entreprise engendré par les seules opérations d'exploitation, indépendamment des politiques de financement, d'amortissements, de provision et de dividende de l'entreprise ainsi que de la politique fiscale de l'Etat. Si l'EBE est négatif, on parle de l'insuffisance de l'exploitation.

    Tableau 6. Obtenir le résultat d'exploitation

    Solde V

    Résultat d'exploitation

    Excédent brut d'exploitation

    -Dotation (reprise) aux amortissements

    -Dotation (reprise) aux diminutions de valeur

    -Dotation (reprise) aux provisions pour risques et charges

    +Les reprises sur provisions et amortissements

    Source : P. CAMUS et alli ; Comptabilité et gestion

    Le résultat net d'exploitation est obtenu en soustrayant de l'EBE toutes les dotations aux amortissements, aux réductions de valeur et aux provisions pour risques et charges d'exploitation et en y ajoutant toutes les reprises d'amortissements, de réduction de valeur et des provisions pour risques et charges d'exploitation.

    Du point de vue économique, le résultat d'exploitation mesure les performances industrielles et commerciales indépendamment de l'importance respective du travail et du capital comme facteurs de production. Il est indépendant de toute politique financière, fiscale, d'investissement et de distribution.

    Tableau 7. Obtention du résultat courant avant impôt (RCAI)

    Solde VI

    Résultat courant avant impôt

    Résultat d'exploitation

    +Produits financiers

    +Reprises sur provisions financières

    -Charges financières

    -DAP financières

    Source : P. CAMUS et alli ; Comptabilité et gestion

    Ce solde est en fait la somme du résultat d'exploitation et du résultat financier (produits financiers moins charges financières). Le RCAI fait apparaître la performance globale de l'entreprise.

    Tableau 8. Obtention du résultat exceptionnel

    Solde VII

    Résultat exceptionnel

    Produits exceptionnels

    +Reprises sur provisions exceptionnelles

    -Charges exceptionnelles

    -DAP exceptionnelles

    Source : P. CAMUS et alli ; Comptabilité et gestion

    Ce solde est indépendant des autres et brise la cascade, il représente les événements aléatoires de la vie de l'entreprise.

    Tableau 9. Obtention du résultat de l'exercice

    Solde VIII

    Résultat de l'exercice

    Résultat courant avant impôt

    +Résultat exceptionnel

    -Participation des salaires

    -Impôt sur les bénéfices

    Source : P. CAMUS et alli ; Comptabilité et gestion

    Les soldes intermédiaires de gestion se calculent généralement en cascade dans le tableau des soldes intermédiaires de gestion tel qu'il fait l'objet du paragraphe suivant.

    I.3.2. Tableau des soldes intermédiaires de gestion

    PRODUITS (colonne 1)

     

    CHARGES (colonne 2)

     

    SIG (Col. 1-Col.2)

    Vente des marchandises

     

    Coût d'achat des marchandises vendues

     

    Marge commerciale

    Production vendue

    Autres produits d'exploitation

    Variation de la production stockée

    Production immobilisée

     

    Déstockage de production

     

    Production de l'exercice

    Production de l'exercice et/ou marge commerciale

     

    Achats

    Variation des stocks

    Services et biens divers

     

    Valeur ajoutée

    Valeur ajoutée

     

    Impôts, taxes et versement assimilés

    Autres charges d'exploitations

    Charges salariales

     

    Excédent brut d'exploitation

    Excédent brut d'exploitation

    Reprises aux amortissements

    Reprises aux diminutions de valeur

    Reprises aux provisions pour risques et charges

     

    Dotation aux amortissements

    Dotations aux diminutions de valeur

    Dotation aux provisions pour risques et charges

     

    Résultat d'exploitation

    Produit financiers

    Reprises sur provisions financières

     

    Charges financières

    DAP financières

     

    Résultat financier net

    Résultat d'exploitation financière

     
     
     

    Résultat courant avant impôt

    Produits exceptionnels

     

    Charges exceptionnelles

     

    Résultat exceptionnel

    Résultat courant avant impôt

    Résultat exceptionnel

     

    Participation de salariés

    Impôts sur les bénéfices

     

    Résultat de l'exercice

    Source : S. BRUNO : Gestion financière, éd. DUNOD, Paris, 1994, p.21

    I.4. La capacité d'autofinancement

    Avant de voir ce qu'est la capacité d'autofinancement, il convient qu'on face d'abord le point sur l'autofinancement, notion qui nous permet de savoir la situation de besoin de financement de l'entreprise et l'origine du financement.

    A. L'autofinancement

    a. Les besoins de financements de l'entreprise

    Une entreprise doit, au cours de son existence 20(*):

    - Acquérir des immobilisations afin de développer sa capacité de production ou renouveler les équipements hors d'usage ou obsolètes ;

    - Couvrir la dépréciation probable des stocks et des créances ainsi que les risques et charges encours ;

    - Augmenter son fond de roulement dans la mesure où la croissance du chiffre d'affaires induit une augmentation du besoin en fond de roulement.

    Ces acquisitions, ces dépréciations et cette augmentation du besoin en fonds de roulement doivent être financées. Pour assurer ce financement, l'entreprise a besoin des ressources monétaires.

    b. L'origine du financement

    Les ressources dont dispose une entreprise peuvent avoir une origine interne ou externe.

    - Les ressources externes : elles peuvent provenir des augmentations de capital par voie d'apports, des subventions d'investissement ainsi que des emprunts

    - Les ressources internes : elles sont dues par l'activité de l'entreprise et sont constituées par les recettes provenant essentiellement des ventes (et accessoirement des autres produits) diminuées des dépenses entraînées par les charges.

    Le financement réalisé par les ressources internes et externes est appelé « AUTOFINANCEMENT » c'est-à-dire financement par les propres moyens de l'entreprise.

    B. Capacité d'autofinancement (CAF)

    La capacité d'autofinancement (CAF) représente la totalité des ressources internes que l'entreprise pourrait consacrer à l'autofinancement. Ces ressources sont constituées par l'encaissement des produits, diminué du paiement des charges. D'où la formule21(*) :

    CAF = Produits encaissables - charges décaissables

    Et lorsque la société décide de verser des dividendes aux associés, ceux-ci sont prélevés sur la CAF. Ainsi, seule la partie non distribuée assure l'autofinancement. D'où :

    Autofinancement = CAF - Dividendes

    La CAF, précisent Pierre CONSO et Farouk HEMICI22(*), n'est pas un concept comptable mais financier. Il représente un surplus monétaire dégagé par l'exploitation dans l'hypothèse où tout est encaissé, tout est payé, c'est-à-dire une encaisse finale supérieur à l'encaisse initiale.

    C. Contenu de la CAF

    Définir la CAF comme la différence entre les produits encaissables, générateurs des recettes, et les charges décaissables, entraînant des dépenses faites ressortir trois aspects importants :

    - Tous les produits ne sont pas encaissables

    - Toutes les charges ne sont pas décaissables

    - Les cessions d'éléments d'actifs posent un problème particulier.

    a) Les charges non décaissables comprennent les éléments suivants : Les dotations aux amortissements, les dotations aux provisions et la valeur comptable des éléments d'actifs cédés.

    b) Les produits non encaissable comprennent : les reprises sur amortissements et provisions et la quote-part de la subvention d'investissement virée au résultat de l'exercice.

    c) Les produits de cession d'éléments d'actifs : les produits de cession contribuent aux recettes. Ils représentent bien une ressource de financement. Cependant, le Plan Comptable Général les distingue de la CAF. En effet, les cessions d'éléments immobilisés, comme les acquisitions, relèvent de la fonction d'investissement. En notant distinctement les produits de cession des immobilisations, on facilite leur rapprochement avec les acquisitions en vue du calcul de l'investissement net. Les produits des cessions d'éléments d'actifs sont donc assimilés, pour le calcul de la CAF, à des produits non encaissables.

    D. Calcul de la CAF

    Le calcul de la CAF peut prendre l'EBE comme point de départ. C'est la méthode de préconiser par le plan comptable général étant donné que l'EBE est entièrement constitué des produits encaissables et des charges décaissables.

    a. A partir de l'EBE

    CAF = EBE

    - Produits financiers encaissables

    - Charges financières décaissables

    - Produits exceptionnels encaissables (sauf produits de cession)

    - Charges exceptionnels décaissables (sauf charges de cession)

    - Participation des salariés

    - Impôt sur les bénéfices

    b. A partir du résultat net de l'exercice

    CAF = résultat net de l'exercice

    - Produits des cessions d'immobilisations

    - Moins-values des cessions d'immobilisations

    - Reprises des dotations aux amortissements au sens large

    - Dotations aux amortissements au sens large.

    E. Ratios liés à la répartition de la Valeur ajoutée

    La valeur ajouté produite par l'entreprise est répartie entre dives partenaires dont principalement :

    - Le personnel de l'entreprise ;

    - Le capital physique ;

    - L'Etat ;

    - Les apporteurs des capitaux : apporteurs des ressources empruntées et apporteurs des capitaux propres

    CHAP II. PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER BETHESDA

    II.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

    Le CHB est situé à l'ouest de la ville de Goma dans la commune portant le même nom, quartier Kyeshero, sise avenue de la conférence.

    Il est limité :

    - A l'est : la ville de Goma (quartier Himbi II)

    - A l'ouest : quartier Mugunga.

    - Au nord : Route Goma- Sake,

    Au sud : lac kivu au long du quartier Kituku.

    II.2. HISTORIQUE

    Le CHB est une des structures sanitaires de la Province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. Sa création remonte en 2002 à l'initiative de la CBCA après l'éruption volcanique de Nyiragongo le 17 Janvier 2002, appuyé par avis favorable du Médecin chef de zone de santé urbaine de Goma par sa lettre NO 254/ ZSURG/ADM/051/2002 du 5 Avril 2002 et du Médecin inspecteur Provincial de la santé Nord-Kivu par lettre d'autorisation d'ouverture NO 251/ IPS-NK/269/04 mars 2004.

    II.2.1. Motivation de sa création

    L'éruption volcanique du 17 janvier 2002 ayant emporté avec lui plus de 75% de l'infrastructure de l'hôpital général de référence de Virunga et détruit plus de 90 % de son équipement, ce fait à suscité un besoin fondamental, celui de prendre en charge plus de 100 agents qui travaillaient dans cette structure sanitaire ainsi que la couverture de la population qui était desservie par l'hôpital en déplacement de l'Est vers l'Ouest de la ville de Goma suite aux effets catastrophiques du volcan.

    Cette situation a amené la CBCA à réfléchir sur les possibilités d'encadrement sanitaire de cette population abonnée à son triste sort.

    C'est dans cette démarche que le besoin d'obtenir une place pour ériger un centre de santé a été canaliser par le Docteur MUMBERE auprès des amis de Rotary club Goma-Gisenyi qui n'ont pas tardé à répondre favorablement à ce besoin fondamental de le rendre accessible les soins médicaux à la population ayant fait partie désormais de la partie Ouest de la ville de Goma.

    C'est ainsi que le Rotary club a exprimé clairement la volonté de modifier la destination de son terrain de 0.900 hectare situé à Kyeshero en ville de Goma et décider de confier sa gestion à la CBCA qui gérait l'hôpital de Virunga, un des hôpitaux les plus appréciés de la place.

    Comme ce terrain était destiné pour un hôpital de campagne en faveur de la population sinistré de Goma. Au vu de ce terrain, Rotary Club en collaboration avec la CBCA, ont pensé construire un hôpital de bâches qui progressivement sera transformé en matériaux durables avec la CBCA et autres organismes.

    L'UNICEF Goma, sensibilisé par Rotary Club, s'est joint à cette aspiration en rendant disponible quelques bâches ; ce qui avait facilité la construction rapide d'une tente avec l'appui de la CBCA.

    En avril 2002 avec la construction de ce centre et l'acquisition par CBMI d'une unité semi-mobil et quelques matériels, ont fait que les activités commencent au CH BETHESDA sous la gestion de la direction de l'hôpital de virunga.

    II.2.1.1 Objectif de la création

    · Faciliter à la population l'accès aux soins médicaux sans devoir parcourir une longue distance ;

    · Accorder le soin aux pasteurs de la CBCA ;

    · Evangéliser à travers la structure sanitaire pour assurer la santé intégrale de l'homme (corps, âme et esprit) ;

    · Assurer l'éducation sanitaire.

    · Mission du CHB

    · L'hôpital a pour mission principale d'administrer les préventifs curatif et promotion de la population.

    II.2.2. Différents intervenants

    a. Rotary Club Goma- Gisenyi

    § Terrain et remblayage du terrain ;

    § Construction du mur de clôture en moellon de plus ou moins 1,20 mètres de hauteur autour du terrain.

    § Construction du bâtiment ophtalmologique.

    b. CBM

    o Complément du mur de clôture en bloc et fixation du portail métallique.

    o Cofinancement à 50 % du bâtiment ophtalmologique.

    o Financement du bloc orthopédie.

    o Unité semi-mobile, groupe électrogène et équipement de démarrage

    o Construction d'un incinérateur et installation hygiénique arable.

    c. Equipe Watchler Etott

    - Financement du bloc opératoire pour chirurgie générale.

    - Matériel et équipement.

    d. Tear Food

    - Couvertures des tentes par des tôles.

    - Médicaments.

    e. Action Agro allemande

    - Aménagement de la voie d'accès au CHB.

    f. Participation local

    - Ressources humaines

    - Construction des tentes : Pavement, bois support

    II.2.3. SITUATION ACTUELLE DU CHB

    Actuellement le CHB a une capacité d'accueil de 76 lits et utilise à son sein 53 agents. Il organise les services que voici :

    v La médecine générale :

    - Tirage ; Consultation médicale ;

    - Laboratoire (son impact sur l'ensemble des activités sanitaire dans la ville de Goma devient de plus à plus important) ;

    - Rayon X ; Echographie ; Chirurgie ; Maternité ; Santé communautaire.

    v L'orthopédie :

    - Consultation médicale ; Soins ; Hospitalisation ; Chirurgie ;

    - Réhabilitation de la personne vivant avec handicap en collaboration avec la RBC.

    v L'ophtalmologie :

    - Consultation médicale ; Soins ; Hospitalisation ; Chirurgie.

    L'infrastructure existante :

    · Un bloc opératoire ;

    · Un bloc d'hospitalisation de la médecine générale ;

    · Un bloc d'orthopédie ;

    · Un bloc d'administration (construction en cours).

    Cette dernière est encore insuffisante et mérite d'être complété par d'autres notamment :

    a. Un bloc propre à la maternité (construction en cours) ;

    b. Un bâtiment de pédiatrie ;

    c. Un bâtiment de médecine interne ;

    d. Un bâtiment d'isolement ;

    e. Un bâtiment d'usage clinique et dentisterie ;

    f. Buanderie et morgue appropriée.

    REPRESENTANT LEGAL

    DEPARTEMENT MEDICAL

    CONSIEL D'ADMINISTRATION

    CONSEIL DE GESTION

    CONSEIL DE DIRECTION

    Administrateur Gestionnaire

    Direction de Nursing et soins infirmiers

    MEDECIN DIRECTEUR

    SECRETAIRE

    Médecin chef de staff

    Aumônerie

    Finances et économies

    Comptabilité

    Mouvement et statistiques

    Facturation

    Caisse

    Paie

    Recouvrement

    Personnel

    Réception

    Social

    Adminis.

    Surveil.

    Intendance

    Dispensaire

    Méd. Interne

    Soins intensifs

    RX

    Pharmacie

    Pédiatrie

    Maternité

    Isolement

    Kiné.

    Santé com.

    Labo

    Méd.inter

    Pédiatrie

    Sevice méd.tech

    Chirurgie

    Gynéco. Obs.

    Services spéciaux

    ophtalmologie

    Orthopédie

    Social

    II.2.4. ORGANIGRAMME DU CH BETHESDA

    Source : Archives du CHB

    II.2.5 STRUTURE FONCTIONNELLE

    Représentant Légal

    A la tête de toute les activités de la CBCA

    Département Médical

    Cet organe supervise toutes les installations de santé au sein de la CBCA

    Dirigé par le directeur, il s'occupe :

    § La supervision des sites sanitaires

    § Planifier le projet du secteur médical

    § contrôler les informations médicales

    § Participer aux assises du CA

    Conseil d'administration

    Un organe proche du département médical s'occupe de :

    § Convoquer les réunions de ses membres ;

    § Notifier les nouveaux membres ;

    § Préparer l'ordre du jour en collaboration avec le comité de gestion.

    Comité de gestion

    Ce dernier est composé de : président, MDH, AGIS, Médecin chef de staff, Directeur de Nursing, pharmacien, Aumônier et de six membres de divers services : Autorité politico administrative, Enseignements, Commerçant

    Le comité de gestion est chargé :

    - Suivre la gestion des finances, du personnel, des médicaments et du matériel ;

    - Construire et améliorer le bâtiment ;

    - Faire respecter les décisions des organes supérieurs.

    Le comité de gestion se réunit une fois par mois et peut tenir une réunion extraordinaire en cas de nécessité.

    Médecin Directeur

    Le numéro un de l'institution qui lui est confié, il a pour responsabilité :

    § Contrôler tous les services de son institution ;

    § Son autorité s'étend sur l'institution dans son ensemble ;

    § Faire respecter les décisions du département médical.

    Administrateur gestionnaire

    Parmi ses attributions nous pouvons citer :

    - La supervision et le contrôle du service de finance ;

    - Centraliser les prévisions budgétaires de l'institution ;

    - Assurer la gestion du personnel ;

    - Veiller a l'utilisation rationnelle des biens de l'hôpital.

    Secrétariat

    Ce dernier a nombreuses attributions notamment :

    § Le secrétariat particulier du MDH ;

    § Le secrétariat administratif ;

    § La dactylographie ;

    § Le secrétariat de la direction.

    Médecin chef de staff

    Il est chargé de l'établissement de l'horaire de travail de tous les médecins de l'hôpital.

    Directeur de Nursing

    Parmi ses attributions nous avons retenu :

    - La gestion des unités de soins

    - La supervision de tous services

    - L'établissement du rapport mensuel.

    L'AGENT DE LA FACTURATION

    Art. 323 : L'agent chargé de la facturation a comme attributions :

    ü Il fait la facturation de toutes les fiches de malades délivrés et malades ambulatoire.

    ü Après facturation, il remet les fiches dans le service pour que les malades soient informés de la valeur à payer (cas fiches des hospitalisés)

    ü Il doit être disponible pour expliquer les détails de la facture aux malades et aux responsables des services

    ü Il est le garant de la respectabilité des tarifs du CHV

    ü Il veille à demander de clarification / explication à qui de droit en cas d'écriture illisible ou de doute pour ne pas procéder à une facturation fausse

    ü Il peut travailler soit à la caisse (cas ambulatoire), soit dans un bureau pour les fiches d'hospitalisation.

    II.2.6. DIFUCULTES DU CHB

    Etant donné que le CHB est une institution sanitaire nouvellement créée, les difficultés sont nombreuses parmi lesquelles sept ont tenu notre attention :

    Ø La majorité des agents du CHB est non mécanisée, si bien que dans le cas où le gouvernement payait les agents, seulement un dixième pourrait en bénéficier ;

    Ø La literie est insuffisante (draps, couvertures, matelas) ;

    Ø La prise en charge des indigents (aveugles, traumatisé de guerre et autres), ce qui fait que beaucoup des malades ne sont pas en mesure de payer la facture de soins médicaux.

    Ø Le stock de médicament insuffisant car souvent consommé gratuitement par les indigent ;

    Ø L'hôpital fonctionne sans eau ni électricité, si bien l'assainissement à l'hôpital ainsi que les besoins quotidiens chroniques (malades d'orthopédie) pose un sérieux problème.

    Ø L'hôpital n'a pas d'annexe pour isolement des malades souffrants des maladies contagieuses ;

    II.2.7. PERSPECTIVES D'AVENIR

    Dans son avenir le CHB se voudra réaliser ses objectifs en atteignant les points ci-après :

    · Se doter d'un équipement nécessaire et moderne ;

    · Rendre disponible les quatre services spécialisés au CHB ;

    · La formation du personnel ;

    · Rendre le CHB, un hôpital de référence en opérationnalisant les quatre services généraux ;

    · Obtenir une subvention permanente pour l'assistance des malades pauvres.

    CHAP. III. EVALUATION DE LA SANTE FINANCIERE DU CENTRE HOSPITALIER BETHESDA

    Nous présentons ici le compte de résultat du CHB avec pour chaque poste les composants nécessaires à sa compréhension et son analyse.

    III.1. Compte de résultat du CHB

    Tableau 9. Compte de résultat du CHB (en $US)

    Postes

    Année 2005

    Année 2006

    Année 2007

    PRODUITS

    Production vendue

    Production vendue HE

    Ventes diverses

    Travaux faits par l'entreprise

    Produits et profits divers

    Dons sous forme de subventions

    Différence de change favorable

    Intérêts reçus

    Reprise sur provision

    1 243

    -

    -

    -

    11 488

    985

    -

    -

    -

    1 320

    58 476

    754

    -

    24 912

    1 524

    -

    -

    -

    1 199,17

    55 011,7

    9 955

    -

    28 367,5

    6 300

    -

    -

    -

    TOTAL A

    13 716

    86 977

    100 833,37

    CHARGES

    Stocks matières et fournitures vendus

    Matières et fournitures consommées

    Transports consommés

    Autres services consommés

    Charges et pertes diverses

    Différence de charge favorable

    Charges du personnel

    Contribution et taxes

    Intérêts payé

    Dotation aux amortissements et aux provisions

    58

    720

    476

    2 105

    4 335

    -

    834

    345,02

    -

    -

    217

    13 308

    876

    4 380

    7 548

    -

    47 124

    4 200

    -

    1 116

    -

    10 705,55

    710,6

    5 326,81

    2 799,41

    -

    74 775,46

    1 040

    406

    1 116

    TOTAL B

    8 873,02

    78 769

    96 879,83

    Résultat net de la période (A)-(B)

    4 842,98

    8 208

    3 953,54

    Source : Archive du CHB : Rapport financier, 2005 à 2007

    Les dons sous formes des subventions constituent un sous compte dans lequel sont enregistrées les subventions d'exploitations reçues de différents partenaires et autres organismes en vue d'atténuer les charges salariales.

    En effet, la différence de change devient un produit financier lorsqu'elle favorable, et une charge financière lorsqu'elle est défavorable à l'entreprise.

    Le résultat de la période a été déterminé par la seule différence entre le total des produits et celui des charges sans retraiter aucun poste.

    Avec ce mode de calcul, il est non seulement difficile de déterminer les ratios de gestion mais aussi difficile de savoir la contribution de chaque activité dans la formation du résultat de la période. De ce fait, il serait nécessaire de passer par la restructuration et regroupement du compte de résultat lors de la détermination du résultat de la période. C'est cette restructuration et regroupement qui feront l'objet du point suivant.

    III.1.1. Restructuration et regroupement du compte de résultat du CHB

    Le compte de résultat doit être restructuré et regroupé selon la logique de l'évaluation financière afin de dégager des ratios plus significatifs.

    En effet, notre travail de restructuration porte essentiellement sur les produits d'exploitation à l'occurrence le poste des produits et profits divers et sur les charges du personnel.

    Ces charges nous les soustrayons de produits d'exploitation en les imputant des charges globales en diminution des charges du personnel.

    En effet, nous regroupons le compte de résultat en compte d'exploitation, compte financier et compte exceptionnel en dégageant les différents soldes de gestion.

    Tableau 10. Compte de résultat du CHB restructuré et regroupé (en $USD)

    Poste

    Année 2005

    Année 2006

    Année 2007

    Production vendue

    Ventes diverses

    Travaux faits par l'entreprise

    Produits et profits divers

    1 243

    -

    -

    11 488

    1 320

    745

    -

    24 912

    1 199,17

    9 955

    -

    28 367,5

    s/total (1) : Production vendue

    12 731

    26 977

    39 521,67

    Stock mat.& Fourn. Vendues

    Mat.&fourn. Consommées

    Transports consommés

    Autres services consommés

    58

    720

    476

    2 105

    217

    13 308

    876

    4 380

    -

    10705,55

    710,6

    5 326,81

    s/total (2) : Consommation intermédiaire

    3 359

    18 781

    16 742,96

    Valeur ajoutée (3)= (1)-(2)

    9 372

    8 196

    22 778,71

    a. Charges du personnel

    b. Contribution et taxes

    c. Charges et pertes diverses

    834

    345,02

    4 335

    47 124

    4 200

    7 548

    74 775,46

    1040

    2 799,41

    EBE (4)=(3)-(a+b+c)

    3857,98

    -50676

    -55836,16

    d. Dotation aux amortissements et provisions

    e. Reprise sur amortissement

    -

    -

    1116

    -

    1116

    -

    Résultat net d'exploitation (5)=4-(d+e)

    3857,98

    -51792

    -56952,16

    Intérêt reçu

    Différence de charge

    -

    -

    -

    -

    -

    -

    Total produits financiers (A)

    -

    -

    -

    Différence de charge défavorable

    Intérêt payé

    -

    -

    -

    -

    -

    -

    Total charges financières (B)

    -

    -

    406

    Résultat financier (6)=(A)-(B)

    -

    -

    -406

    Production vendue H.E

    -

    58476

    55011,7

    Total produits exceptionnels

    -

    58476

    55011,7

    Résultat exception (7)

    -

    58476

    55011,7

    Résultant courant (8)=(5)+(6)

    3857,98

    -51792

    -57358,16

    Résultat total avant charges financières des dettes et impôt : (9)=(8)+7

    3857,98

    6684

    -2346,46

    f. charge fin. Des dettes

    g. impôt de solidarité

    985

    -

    1524

    -

    6300

    -

    (9)+(f+g)=résultat net de la période

    4842,98

    8208

    3953,54

    Source : Nous-mêmes à partir des éléments du concept de résultat du CHB

    En effet, la restructuration a servi à normaliser les charges du personnel. Les valeurs du poste charge du personnel étaient 834$USD, 47 124$USD et 74 775,46$USD successivement 2005, 2006 et 2007.

    Vous constaterez que malgré les subventions reçues, les charges salariales ont été, en grande partie supportés par le CHB et on constate par la suite que l'Excèdent brut d'exploitation a été de valeur négative, ce qui implique l'entreprise a été dans une situation d'insuffisance d'exploitation.

    En effet, les dirigeants de l'entreprise cherchent à savoir la part de chaque activité dans la réalisation du résultat final.

    III.3. Détermination et analyse des ratios

    En tenant compte au compte de résultat restructuré et regroupé, nous allons analyser les différents ratios relatifs à l'évolution de l'activité et le ratio de gestion.

    III.3.1. Détermination des ratios relatifs à l'évolution de l'activité

    Les ratios traduisant l'évolution de l'activité du CHB peuvent être déterminés partant des formules appropriées. Ainsi, nous allons adopter les notations suivantes :

    · PVo: Production vendue à l'année zéro

    · PVn: Production au cours de l'année considérée : 2006 et 2007

    · Peo : Production de l'exercice de l'année zéro

    · Pen : Production de l'exercice de l'année en cours

    · Vao : Valeur ajoutée de l'année zéro

    · Van : Valeur ajoutée en cours

    Tableau 11. Ratios de l'évolution de l'activité du CHB en pourcentage

    Ratio

    Mode de calcul

    Année 2005

    Année 2006

    Année 2007

    Evolution de la production vendue

     

    -

    6,19

    -3,52

    Production de l'exercice

     

    -

    112

    210

    Evolution de la valeur ajoutée

     

    -

    -12,55

    143,05

    Source : Nos calculs sur base du tableau no 2

    Au vu de ce tableau, nous constatons que la production vendue avait connue une diminution soit de 3,52% pour l'année 2007 mais la valeur a évoluée positivement.

    En effet, la production vendue a atteint son minimum soit 3,52% en 2007 et son maximum en 2006 soit 6,19%. La valeur ajoutée quant à elle a atteint sa valeur minimale en 2006 soit -12, 55% et comme maximale 143,05% en 2007.

    On dire qu'il y a eu une légère croissance de l'activité du CHB par le fait que, la production et la valeur ajoutée permettent d'apprécier le développement ou la régression de l'entreprise. Ceci étant, l'environnement socioéconomique malsain a influencé négativement l'activité du CHB.

    III.3.2. Détermination des ratios de gestion

    Les ratios dont il est question dans cette section sont la rentabilité commerciale brute, la rentabilité commerciale nette, l'indicateur de croissance et coefficient d'exploitation.

    Tableau 12. Ratios de gestion du Centre Hospitalier BETHESDA

    Ratio

    Mode de calcul

    Année 2005

    Année 2006

    Année 2007

    Rentabilité commerciale

     

    3,1

    -38,4

    -46,7

    Rentabilité commerciale nette

     

    3,9

    6,2

    3,2

    Indicateur de croissance

     

    0,41

    -6,2

    -2,5

    Coefficient d'exploitation

     

    0,64

    0,91

    0,96

    Source : Nos calculs sur base du tableau no 2

    Au regard de ce tableau, la rentabilité commerciale brute a atteint son maximum en 2005 soit 3,1% et son minimum en 2007 soit -46,7%. La rentabilité commerciale a atteint son maximum en 2006 soit 6,2% et son minimum en 2007 soit 3,2%.

    L'indicateur de croissance est passé de 0,41% en 2005 à -2,5% en 2007. Cette décroissance signifie que la marge de manoeuvre dont dispose notre entreprise pour assurer son développement s'anéantis dans le temps, cela peut s'expliquer par le poids des charges salaires qui ne cessent d'augmenter chaque période.

    Le coefficient d'exploitation qui mesure l'efficience financière de l'entreprise est passé de 0,64 en 2005 à en 2007. Cette augmentation progressive de coefficient traduit l'absence d'un rapport coût efficient, pour dire que le CHB n'utilise pas les moyens disponibles de la manière la plus productive en évitant le gaspillage.

    III.3.3. Formation du résultat global du Centre Hospitalier BETHESDA

    Tableau 13. Contribution des activités du CHB dans la formation du résultat global de la période (en $USD)

     

    Année 2005

    Année 2006

    Année 2007

    Moyenne

    Résultat d'exploitation

    3 857,98

    -50 676

    - 55 836,16

    -51 327,09

    Résultat financier

    -

    -

    -406

    -406

    Résultat exceptionnel

    -

    58 476

    55 011,70

    56 743,85

    Résultat net de la période

    4 848,98

    8 208

    3 953,54

    5 670,17

    Source : nous mêmes

    Au regard de ce tableau, vous constaterez que l'exploitation normale du Centre Hospitalier BETHESDA a dégagé pour la période de 2006 et 2007 des résultats négatifs soit -50 676$USD et -55 836,16$USD et un résultat positif au cours de l'année 2005 soit 3 857,98USD.

    En effet, l'activité financière contribue négativement dans la formation du résultat net global de l'entreprise.

    En fin, l'activité exceptionnelle a dégagée des résultats positifs durant toute la période étudiée avec une moyenne 56 743,85$USD. Pour ce faire, elle contribue bien positivement dans la formation du résultat. Cela dérive du fait que les charges exceptionnelles engagées par l'entreprise n'ont pas excédé de manière large les produits exceptionnels de l'entreprise.

    III.4. Capacité d'autofinancement du Centre Hospitalier BETHESDA

    Il s'agira dans cette section de déterminer la capacité d'autofinancement du Centre Hospitalier BETHESDA. Nous allons considérer comme point de départ du calcul de la capacité d'autofinancement l'excédent brut d'exploitation étant donné qu'il constitué des produits encaissables et des charges décaissables.

    Le tableau 14. Détermination de la CAF du CHB (en $)

    Elément de calcul

    Année 2005

    Année 2006

    Année 2007

    Excèdent brut d'exploitation

    3 857,98

    -50 676

    -55 836,16

    +Produits financiers encaissables

    -

    -

    -

    +Produits exceptionnels encaissables

    -

    58 476

    55 011,16

    - Charges financières décaissables

    -

    -

    406

    -Charges exceptionnelles décaissables

    -

    -

    -

    = CAF

    3 857,98

    7 800

    -1 231

    Source : Nos calculs à partir du compte de résultat restructuré et regroupé

    Au regard de ce tableau, nous constatons que le CHB a dégagé une capacité d'autofinancement maximale en 2006 soit 7800$USD et une capacité d'autofinancement minimale négative en 2007 soit -1231$USD.

    Comparons la CAF au résultat net de la période dans le tableau suivant :

    Tableau 15. Comparaison de la CAF et du résultat net de la période du CHB (en $USD)

     

    Année 2005

    Année 2006

    Année 2007

    Moyenne

    CAF (1)

    3 857,98

    7 800

    -1 231

    3475,66

    Résultat net de la période (2)

    4 842,98

    8 208

    3 953,54

    5 668,17

    Différence (1)-(2)

    -985

    -408

    2 722,54

     

    Source : Nous-mêmes

    La capacité d'autofinancement est inférieure au résultat net de la période en 2005, 2006 et 2007.

    Ces résultats montrent que le CHB ne dégageait pas une capacité d'autofinancement considérable qu'elle pouvait utiliser pour financer ses investissements et cela constitue une affirmation de notre hypothèse selon laquelle le Centre Hospitalier BETHESDA était en situation d'incapacité de s'autofinancer.

    Après avoir effectué une évaluation financière portée sur le compte de résultat décrivant l'activité du Centre Hospitalier BETHESDA, il convient de passer à la formulation de la conclusion et des différentes recommandations.

    CONCLUSION

    Au terme de notre travail qui portait su l'évaluation de la santé financière du Centre Hospitalier BETHESDA, rappelons que nous cherchions à répondre aux questions suivantes :

    · Quel a été l'effet de l'environnement socioéconomique malsain sur l'activité du Centre Hospitalier BETHESDA pendant la période de notre étude ?

    · Quel a été la capacité d'autofinancement du Centre Hospitalier BETHESDA ?

    Face à ces questions, nous avons pensé a priori que l'environnement socioéconomique malsain a influencé négativement l'activité du Centre Hospitalier BETHESDA et que le Centre Hospitalier BETHESDA serait dans la situation d'incapacité d'autofinancement.

    Dans la poursuite de la vérification de nos hypothèses, ce travail a utilisé la méthode inductive et la méthode déductive. Dans cette perspective, la récolte des données a portée sur la technique documentaire ressortissant les données existantes dans les différents services.

    Cependant, l'examen de la restructuration et le regroupement du compte de résultat du Centre Hospitalier BETHESDA nous a permis de ressortir les différentes marges et ratios susceptibles de vérifier nos hypothèses pendant notre période d'étude.

    L'analyse des ratios liés à l'évolution de l'activité nous a permis d'infirmer notre première hypothèse. Ainsi donc le Centre Hospitalier BETHESDA a accru son activité durant notre période d'étude, laquelle n'a pas été affectée négativement.

    L'examen de la capacité d'autofinancement a affirmé notre deuxième et dernière hypothèse selon laquelle Centre Hospitalier BETHESDA serait dans la situation d'incapacité d'autofinancement.

    De ce fait, quelques recommandations sont émises :

    Ø Le Centre Hospitalier BETHESDA devrait éviter de ne réaliser plus des opérations qui ne concernent pas son objet, lesquelles au lieu de rapporter un bénéfice, rapportent des pertes et réduisent ainsi l'opportunité d'accroître sa capacité d'autofinancement.

    Ø La non constitution des dotations aux amortissements traduisant ainsi une méfiance vis-à-vis du rôle du capital fixe dans cette entreprise. Ainsi, la constitution obligatoire des dotations aux amortissements comme rémunération du capital fixe serait nécessaire pour garantir le renouvellement et la survie de ce facteur important pour l'entreprise.

    Ø Il serait impérieux pour le Centre Hospitalier BETHESDA de réduire les charges salariales qui ne cessent d'augmenter chaque année.

    En effet, notre recherche ayant abordé un aspect de problème susceptible d'être approfondie sous plusieurs formes, la poursuite par d'autres chercheurs d'autres thèmes y afférents apportera une importante contribution dans l'amélioration de la gestion du Centre Hospitalier BETHESDA.

    BIBLIOGRAPHIE

    1. BOILEAU G.: Comprendre les comptes d'une entreprise éd. GRF, Paris, 1999.

    2. BOURBONNAIS R., Econométrie, Manuel d'exercices corrigés, Paris, 3e Ed. DUNOD.

    3. CAMUS P. et alii : Comptabilité et gestion, éd. Nathan, Paris, 1998.

    4. CANGUILHEM Georges, Essai sur quelques problèmes concernant le normal et les pathologies, 2e éd. Les Belles lettres, 1950, p.121-122

    5. COAHRHAY et A. AMBANGALA, Fondement de gestion financière, éd. DUNOD, Paris, 2006.

    6. CONSO P. et F. HEMICI : L'entreprise en dix leçons, éd. Dunod, Paris, 2001.

    7. DOUMALANEDE E., Comptabilité générale, éd. Foucher, Paris, 1996,

    8. KIESER A-M: Gestion financière GG, éd. Eska, Paris, 2004, p.65

    9. LABAN et J. NGUYEN : Gestion et ses applications informatiques, éd. Nathan, Paris, 1998.

    10. LANGLOIS G. et M. MOLLET : gestion financière, éd. Foucher, Paris, 2001.

    11. PLANCHON : Gestion financière, éd. Foucher, Parsi, 1999, p.14

    12. SCHMALENBACH E.: Le bilan dynamique, éd. DUNOD, Paris, 1961.

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACE I

    REMERCIEMENT II

    0. INTRODUCTION 1

    01. Problématique 1

    02. Hypothèses 2

    05. Méthodes utilisées 2

    03. Délimitation du sujet 3

    04. Choix et intérêt du sujet 3

    06. Subdivision du travail 4

    CHAP. I. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LA SANTE FINANCIERE 5

    I.1. Précision des concepts 5

    I.1.1. Notion de produit 5

    I.1.2. Notion de charge 6

    I.1.3. Notion de résultat. 6

    I.2. Eléments du compte de résultat 6

    I.2.1. Le compte de résultat d'exploitation 7

    I.2.2. Le compte de résultat financier 9

    I.2.3 Le compte de résultat exceptionnel 11

    I.3. Tableau de formation de résultat ou tableau des soldes intermédiaires de gestion. 12

    I.3.1. Détermination des soldes intermédiaires de gestion. 12

    I.3.2. Tableau des soldes intermédiaires de gestion 16

    I.4. La capacité d'autofinancement 17

    A. L'autofinancement 18

    B. Capacité d'autofinancement (CAF) 19

    C. Contenu de la CAF 19

    D. Calcul de la CAF 20

    E. Ratios liés à la répartition de la Valeur ajoutée 21

    CHAP II. PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER BETHESDA 22

    II.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE 22

    II.2. HISTORIQUE 22

    II.2.1. Motivation de sa création 22

    II.2.1.1 Objectif de la création 23

    II.2.2. Différents intervenants 24

    II.2.3. SITUATION ACTUELLE DU CHB 25

    II.2.4. ORGANIGRAMME DU CH BETHESDA 26

    II.2.5 STRUTURE FONCTIONNELLE 27

    II.2.6. DIFUCULTES DU CHB 29

    II.2.7. PERSPECTIVES D'AVENIR 30

    CHAP. III. EVALUATION DE LA SANTE FINANCIERE DU CENTRE HOSPITALIER BETHESDA 31

    III.1. Compte de résultat du CHB 31

    III.1.1. Restructuration et regroupement du compte de résultat du CHB 32

    III.3. Détermination et analyse des ratios 34

    III.3.1. Détermination des ratios relatifs à l'évolution de l'activité 35

    III.3.2. Détermination des ratios de gestion 36

    III.3.3. Formation du résultat global du Centre Hospitalier BETHESDA 37

    III.4. Capacité d'autofinancement du Centre Hospitalier BETHESDA 38

    CONCLUSION 40

    BIBLIOGRAPHIE 42

    TABLE DES MATIERES 43

    ANNEXES 0

    ANNEXES

    Structure des produits et des charges d'une institution sanitaire cas du Centre Hospitalier BETHESDA

    N° de compte

    Contenu

    70

    Médicaments administrés

    Autres articles vendu

    71

    Consultation spécialiste

    Consultation généraliste

    Consultation infirmier (e)

    Hospitalisation

    Petite chirurgie

    Imagerie (radiologie, X-ray,..)

    Accouchement

    Autres services

    72

    Valeur production stockée

    73

    Valeur des travaux faits pour le propre compte

    74

    Dons et cotisations reçues

    Autres produits accidentels

    Remise hors facture

    76

    Salaire de l'Etat

    Contribution de la population

    Autres travaux bénévoles

    77

    Intérêt reçu

    78

    Reprise sur provision

    a) TOTAL

     

    60

    Coût d'achat des médicaments

    Coût d'achat des autres stocks (carnets et fiches)

    61

    Pétrole

    Essence

    Mazout

    Lubrifiant

    Fourniture de bureau

    Matériel d'entretien

    Fourniture sociale

    Pièces de rechange

    62

    Transport du personnel

    Déplacement et voyage

    Autres faits de voyage

    63

    Loyer et charge locatif

    Entretien et réparation

    Facture d'eau et d'Electricité

    Frais de supervision

    Frais de supervision

    Frais d'hôtel et de restauration

    Autres

    64

    Assistance sociale

    Jeton de présence

    Créances irrécouvrables

    Dons et assistances sociales

    Médicaments

    Médicaments avariés

    Médicaments volés

    Dédouanement

    Aumônerie

    Frais stagiaires

    Assurance véhicule

    Autres charges

    Sport loisir

    Remboursement (interservices)

    Remboursement divers (tiers)

    65

    Salaire et primes payées ou payer

    Assurance du personnel

    Frais médicaux et pharmaceutiques

    Frais honoraires

    Frais funéraires (de décès)

    Coût de Médicament administrés au personnel

    66

    Frais de préparation au fonctionnement du BCC

    Frais de préparation au fonctionnement de confession religieuse

    Contribution et taxes

    Autres contributions

    67

    Intérêt payé

    68

    Provision pour créances douteuses

    Dotations aux amortissements et provisions

    Source : Archive du CHB

    * 1 Georges CANGUILHEM, Essai sur quelques problèmes concernant le normal et les pathologies, 2e éd. Les Belles lettres, 1950, p.121-122

    * 2 R. BOURBONNAIS, Econométrie, Manuel d'exercices corrigés, Paris, 3e Ed. DUNOD, p.9

    * 3 Quivy et LV COMPENHOUDT, Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, DUNOD, 1995, P.143, cité par WAKWINGA WABENGA WAWA, UNIGOM, 2005-2006

    * 4 G. BOILEAU : Comprendre les comptes d'une entreprise éd. GRF, Paris, 1999, P.41

    * 5 E. DOUMALANEDE, Comptabilité générale, éd. Foucher, Paris, 1996, p47

    * 6 G. BOILEAU : Op.cit, p.41

    * 7 E. SCHMALENBACH : Le bilan dynamique, éd. DUNOD, Paris, 1961, p.59

    * 8 A. COAHRHAY et A. MBANGALA, Fondement de gestion financière, éd. DUNOD, Paris, 2006, p.13

    * 9 E. SCHMALENBACH, Ibidem, p.30

    * 10 A-M. KIESER : Gestion financière GG, éd. Eska, Paris, 2004, p.65

    * 11 A. CORHAY et A. MBANGALA : Op.cit, p.16

    * 12 A. CORHAY et A. MBANGALA, Op.Cit, p.17

    * 13 A. CORHAY et A. MBANGALA : Op.cit, p.17

    * 14 A. CORHAY et A. MBANGALA : Op.cit, p.18

    * 15 G. LANGLOIS et M. MOLLET : gestion financière, éd. Foucher, Paris, 2001, p.59

    * 16 P. CAMUS et alii : Comptabilité et gestion, éd. Nathan, Paris, 1998, p.17

    * 17 A. CORHAY et A. MBANGALA : Op.Cit, p.44

    * 18 G. LANGLOIS et M. MOLLET : Op.Cit, p.62

    * 19 A. LABAN et J. NGUYEN : Gestion et ses applications informatiques, éd. Nathan, Paris, 1998, p.108

    * 20 G. LANGLOIS et M. MOLLET : Op.Cit, p.77

    * 21 A. PLANCHON : Gestion financière, éd. Foucher, Parsi, 1999, p.14

    * 22 P. CONSO et F. HEMICI : L'entreprise en dix leçons, éd. Dunod, Paris, 2001, p.98






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