Avant propos
L'Institut Supérieur d'Informatique et de Gestion
(ISIG) est une école supérieure privée. Il a pour
missions et objectifs l'enseignement supérieur, la recherche
scientifique, les prestations technologiques et la formation professionnelle
continue. Crée en octobre 1992, il est agrée par l'Etat par
arrêté N°092-125/ESSRS/MDCHEP/SG/DEST du 21-10-1992 et ses
modifications arrêté
N°2003-089 /MESSRS/SG/DGESRS/CNESSP/SP du 16 mai 2003 et
arrêté N°2005-244/MESSRS/CAB du 2 décembre 2005
conférant à l'ISIG le statut de personne morale au capital de
50 000 000FCFA.
Les filières offertes sont :
- électronique,
- réseaux,
- informatique,
- marketing,
- communication,
- commerce,
- finance comptabilité,
- secrétariat de direction,
- assurance banque.
Ces filières sont proposées en option formation
continue (FPC). L'ISIG met à la disposition du publique d'autres
formations du second et du troisième cycle.
En licence nous avons :
- ingénieurs des travaux,
- science de gestion.
Condition d'accès : avoir un diplôme de
BAC+2 ou un diplôme équivalent.
En masters professionnels nous avons :
- management des ressources humaines,
- marketing stratégique et opérationnel,
- contrôle conseil et audit,
- management des projets,
- management et administration des entreprises,
- finance : analyse et stratégies
financières,
- informatique.
Condition d'accès : avoir validé la
licence.
En masters recherche nous avons :
- informatique,
- science de gestion.
Conditions d'accès : avoir validé le Master
1 ou avoir la maîtrise.
Les deux premières années d'études sont
sanctionnées par le Diplôme de Technicien supérieur (DTS).
Pour permettre aux étudiants d'être immédiatement
opérationnel et de s'imprégner de la vie professionnelle, un
stage de deux (2) au minimum est recommandé aux étudiant ayant
l'admissibilité au DTS. A l'issue de ce stage, l'étudiant fournit
un rapport de stage qui est soutenu publiquement devant un jury. C'est dans cet
optique que j'ai effectué mon stage à ACECA International du
1e septembre au 3 novembre 2007.
INTRODUCTION GENERALE
L'entreprise est un système composé d'un
ensemble d'éléments interdépendants en constante
interaction les uns avec les autres. Elle est ouverte ;
c'est-à-dire en relation dynamique avec son environnement.
Son environnement étant complexe et en
perpétuelle mutation, l'entreprise recherchera donc l'information
nécessaire pour saisir les opportunités et se prémunir des
dangers éventuels. En effet, pour faire face à l'environnement
concurrentiel, les dirigeants de l'entreprise doivent combiner les techniques
de gestions les plus appropriées à l'étude des facteurs et
à la compréhension des phénomènes internes et
externes de cette organisation. Cela nécessite la mise en place entre
autres d'une comptabilité adéquate, qui permettra
l'enregistrement et la classification des faits valorisés ou
quantitatives qui marquent la vie de l'entreprise ; ce qui offrirait une
organisation financière et comptable conforme à la
législation en vigueur.
L'application de cette comptabilité pour une garantie
d'informations fiables et compréhensibles, implique le respect des
normes et des principes directeurs régis par le système comptable
ouest africain (SYSCOA). L'objectif visé par la comptabilité est
donc de parvenir à un moment donné à fournir les
informations :
- aux chefs d'entreprise pour la gestion,
- aux partenaires commerciaux et financiers,
- à l'Etat à travers les services fiscaux.
Vu l'importance de la comptabilité et compte tenu de la
structure organisationnelle de certaines entreprises, celles-ci ont souvent
besoin d'être assistées pour une bonne gestion comptable.
C'est dans cette optique que l'entreprise de Bâtiments
Travaux publics et Maintenance (BTM) a fait appel au cabinet ACECA
International pour l'assister dans la tenue de sa comptabilité.
Aussi nous avons choisi de nous orienter vers l'assistance
comptable des entreprises par ACECA International. Au regard de l'importance de
l'assistance au sein d'une organisation, il nous revient de nous poser les
questions suivantes :
- Pourquoi l'assistance comptable ?
- Quelles sont ses méthodes et étapes ?
A partir de la problématique posée, l'objectif
du présent rapport dont le thème est L'assistance
comptable des entreprises par ACECA International : cas de BTM
est donc de faire l'état des lieux sur l'assistance
comptable au sein de BTM.
Et partant, procéder à une appréciation
qui nous permettra de faire des propositions éventuelles en vue de
l'amélioration des méthodes de l'assistance comptable.
Cela dit, l'élaboration du présent rapport de
stage a été faite sur la base d'une méthodologie dont les
étapes sont les suivantes :
La première étape a consisté en un
travail de terrain qui va de l'accomplissement de certaines taches liées
à l'assistance comptable aux entretiens et observations
réalisés avec les personnes ressources du cabinet et de BTM.
La deuxième étape quant à elle a
été celle de la recherche documentaire à travers la
lecture des documents liés à l'assistance comptable pour la
rédaction du rapport.
L'essentiel de ces documents est cité dans la partie
« bibliographie » du rapport.
Pour ce qui concerne la structure du présent rapport,
il comporte deux parties :
- la première partie porte sur une présentation
générale de ACECA international et de BTM notamment en ce qui
concerne leurs domaines d'activités ;
- la deuxième partie, quant à elle, traite des
travaux de l'assistance comptable, suivit des critiques et suggestions.
CHAPITRE 1 :
PRESENTATION DE A.C.E.C.A INTERNATIONAL
SARL
I-
HISTORIQUE
Crée le 02-07-1991 pour répondre aux besoins et
aux attentes effectives du Burkina Faso, ACECA International se veut être
un cabinet de dimension international.
Inscrit sur la liste des sociétés d'expertises
comptables de l'ordre national, ACECA a déjà
réalisé des missions dans les projets de la banque
mondiale , US-AID , BAD, FIDA,l'Union Européenne dans les
entreprises publiques et privées et pour les associations et O.N.G .
Il est agréé à la BAD et inscrit le
11-12-1991 sous la référence SF/13466 /BURK.
La BAD a confirmé l'enregistrement du cabinet dans le
répertoire du groupe de BAD sous le numéro F .01427/BFA. Ce
dernier numéro annule l'ancien numéro SF/13466/BURK du
11-12-1991.
ACECA est un cabinet à responsabilité
limité (SARL) au capital de cinq (5) millions divise en part sociale de
valeur nominale 10 000 F CFA.
Il compte en son sein quatre (4) associés dont trois
(3) experts inscrit au tableau de l'ordre national des experts-comptables et
comptables agréés (ONECCA) et un (1) juriste.
II-
ORGANISATION
Le Cabinet est organisé en Départements selon
la nature des travaux et selon les compétences.
- Département de l'Audit, des investigations, des
contrôles et du commissariat aux comptes
· Audit et conseil en gestion ;
· Commissariat aux comptes et commissariat aux apports
;
· Travaux spécifiques - Restructuration des
entreprises ;
· Diagnostic - Evaluation des entreprises.
- Département comptable et informatique
· Expertise comptable ;
· Assistance comptable ;
· Organisation de systèmes de gestion ;
· Informatique.
- Département juridique, recrutement et
formation
· Conseil juridique ;
· Recrutement ;
· Formation.
- Département études
· Etudes de faisabilité ;
· Dossier de demande d'agrément ;
· Plans d'affaires ou d'entreprises ;
· Budgets.
III- DOMAINE
D'INTERVENTION
ACECA International intervient dans les domaines
suivants : audit, investigations, contrôles, commissariat aux
comptes, assistance comptable et informatique, organisation d'entreprises,
évaluation - diagnostic, liquidation, conseil en gestion, études,
formation, restructuration des sociétés, recrutement.
CHAPITRE 2 :
PRESENTATION DE B.T.M
I- PRESENTATION SOMMAIRE
DE BTM
Fiche signalétique
Nom commerciale : Bâtiments,
Travaux, Maintenance
Sigle : B.T.M
Forme juridique : Entreprise
individuelle
Gérant : Henriette KABORE
Activités : Travaux
d'infrastructures générales
Catégorie : Industrie
Sous catégorie : Bâtiments
et travaux publics
B .P : 01 BP 1780
Ouagadougou
Tel : 50 37 40 13
Fax : 00226 50 37 40 26
II- ORGANISATION
ADMINISTRATIVE ET DOMAINE
D'INTERVENTION
1. Organisation de BTM
L'organigramme fonctionnel de la gestion administrative de BTM
se présente comme suit: (voir annexe 1)
2. Domaine d'intervention
L'entreprise BTM intervient principalement dans :
- les travaux publics,
- le génie civil,
- le bâtiment,
- les aménagements urbains et hydrauliques,
- l'adduction en eau potable.
Pour le domaine de compétence, il s'investit dans la
réalisation d'infrastructures à savoir les bâtiments, les
voiries, les routes, les pavages etc.
Comme référence technique nous avons, le
siège de :
- l'Office Nationale de l'Eaux et de l'Assainissement (ONEA)
sis à
Boulmioughou,
- la Banque Commerciale du Burkina (BCB).
- La cité universitaire de Kossodo.
CHAPITRE 1 :
INTRODUCTION LIMINAIRE A L'ASSISTANCE
COMPTABLE
Section I - Définition et forme d'assistance
comptable offerte par ACECA
I- DEFINITION
Assister une entreprise dans la gestion de sa
comptabilité consiste à mettre à la disposition de
celle-ci les ressources humaines compétentes pour le traitement de
l'information comptable et financière.
En effet, l'article 13 de l'A.U OHADA, relatif au droit
commerciale général dispose que : tout
commerçant, personne physique ou morale, doit tenir un journal,
enregistre au jour le jour ses opérations commerciales. Il doit
également tenir un grand livre, avec balance générale
récapitulatif, ainsi qu'un livre d'inventaire.
Ces livres doivent être tenus conformément aux
dispositions de l'Acte Uniforme relatif à l'organisation et à
l'harmonisation des comptabilités des entreprises.
Tout commerçant, personne physique ou morale, doit en
outre respecter les dispositions prévues par l'A.U relatif au droit des
sociétés commerciales et des groupements d'intérêt
économique, et l'A.U relatif à l'organisation et à
l'harmonisation des comptabilités des entreprises. »
Conformément à l'article cité, une
entreprise ayant des difficultés dans sa comptabilité peut faire
appel à un cabinet pour l'assister.
II- LES FORMES
D'ASSISTANCE OFFERTES PAR ACECA
INTERNATIONAL
L'assistance comptable regroupe plusieurs formes qu'il nous
est difficile de lister car elle est fait selon les besoins du client.
Celles offertes par ACECA International
sont généralement:
1. L'appui d'un comptable
Certaines entreprises ont des difficultés pour
maîtriser leur comptabilité, cela peut être dû au
manque de personnel, de matériels ou une mauvaise gestion de
l'entreprise. Dans ces conditions, elles font appel à des professionnels
indépendants de la comptabilité. Cette aide qui permet de faire
ou de valider le travail d'un comptable est appelée assistance
comptable. Elle se fait périodiquement.
Elle est périodique car le traitement des pièces
se fait soit mensuellement ou en fonction d'une période voulue par le
client.
2. L'établissement des
états financiers
Il arrive que les entreprises aient une bonne tenue de leur
comptabilité, mais connaissent des difficultés pour
établir leurs états financiers en conformité aux lois
comptables et fiscales. Alors elles font appel à des professionnels pour
leur appuyer dans l'établissement des dits états. Ces entreprises
ont généralement une connaissance suffisante de la gestion de
leur comptabilité car elles arrivent à organiser les
pièces comptables, procéder à leur imputations, puis
à leur saisie dans un logiciel qu'elles ont installé. Ce logiciel
leur permet de produire le grand livre et la balance après la saisie.
Les professionnels interviennent à ce stade, procèdent à
toutes les vérifications nécessaires à partir des
pièces comptables, du grand livre et de la balance puis
établissent les états financiers.
3. La tenue de la
comptabilité
ACECA International est sollicité
généralement, à la suite de la vacance du poste du
comptable d'une entreprise, d'une comptabilité non à jour,
d'incohérence des soldes des comptes, de redressement fiscale ou de la
mise en place d'une comptabilité. Cette sollicitude peut se faire par
appel offre ouvert, restreint ou de gré à gré. Pour le cas
de BTM c'est un marché de gré à gré.
Section 2 : Formalités préliminaires
au démarrage
de l'assistance comptable
I- L'EXPRESSION DE
BESOIN
Le client exprime son besoin en transmettant aux cabinets les
termes de références de la mission.
Le cabinet prend connaissance de l'expression des termes de
références et après étude et évaluation,
adresse à l'entreprise une offre technique et financière.
L'acceptation de l'offre se matérialise par la signature d'un contrat
entre le cabinet et l'entreprise.
II- MISE EN PLACE DE
L'EQUIPE ET PRISE DE CONTACT
A la suite de la signature du contrat, les termes de
références sont transmis au chef de département assistance
comptable par le Directeur technique du cabinet. Le chef du département
d'assistance comptable établit une lettre de mission faisant ressortir
les travaux à accomplir pour atteindre les objectifs attendus par
l'entreprise et soumet à l'appréciation du directeur technique.
Après validation de la lettre de mission par le directeur technique, le
chef de département met en place l'équipe conformément
à l'offre technique.
La lettre de mission est remise au chef de mission
désigné à cet effet par le chef de département et
qui est chargé de la coordination des travaux sur le terrain. Les
travaux de l'équipe sont supervisés par le chef du
département assistance comptable.
Le chef d'équipe doit avant l'intervention collecter
tous les documents pouvant lui permettre de connaître l'entreprise et de
comprendre la lettre de mission.
Ce sont :
- le statut et règlement intérieur de la
société,
- le plan comptable,
- les plans des journaux comptables,
- les plans des tiers,
- la balance des comptes,
- les états financiers de l'exercice N-1.
CHAPITRE 2 : LES
TRAVAUX DE L'ASSISTANCE COMPTABLE
Section 1 : Réception,
vérification et classement des pièces comptables
I- RECEPTION
L'assistance commence par la réception des
pièces comptables. Ce procédé a pour but de collecter
toutes les informations et documents qui nous serons nécessaires pour la
tenue de la comptabilité à savoir :
- les pièces comptables (factures, reçus,
...),
- les modes de règlements (chèques,
espèces,...).
II- VERIFICATION DES
PIECES COMPTABLES
Dès leur réception, les pièces comptables
sont contrôlées pour vérifier leur validité.
Il s'agit de vérifier :
- la sommation des montants pour s'assurer de leur
exactitude,
- vérifier l'authenticité du cachet et ou de la
signature,
- la conformité des pièces aux normes comptables
et fiscales,
- l'exactitude des calculs de TVA, etc.
Par cette vérification, l'on peut émettre des
réserves sur une pièce ou la valider.
III- LE
CLASSEMENT
1. Définition*
Classer c'est ranger, répartir par catégories ou
dans un ordre donné.
* Définition tiré du petit Larousse
2. Les types de
classement*
On
distingue plusieurs types de classement :
2-1 Le classement
alphabétique
Ce classement consiste à classer les dossiers par les
mots directeurs qui les désignent en respectant la succession normale
des lettres de l'alphabet.
2-2 Le classement
numérique
Le classement numérique nous permet d'attribuer un
numéro à chaque dossier, à chaque pièce ou à
chaque document et en classant dans le respect de la suite normale des nombres
entiers.
2-3 le classement alpha
numérique
C'est une combinaison du classement alphabétique et du
classement numérique. Elle consiste d'abord à repartir les
documents dans des classes alphabétiques pré-établis, puis
à l'intérieur de celles-ci leur attribuer un numéro selon
leur ordre d'arriver.
2-4 le classement
chronologique
Il est dérivé du classement numérique et
consiste à classer des documents dans l'ordre de la suite naturelle des
dates (année, mois, jour). Le document le plus récent doit
être toujours placé sur le dessus. C'est le type de classement
utilisé pour le classement en assistance comptable.
L'avantage de ce classement est qu'il est simple, le document
le plus récent est immédiatement visible et il est extensible
à l'infini.
2-5 le classement
géographique
Il est une combinaison du classement alphabétique et
idéologique. Il est idéologique car il est basé sur la
connaissance de la division d'un territoire en subdivision d'étendue
moins grande.
*cours de 1er année secrétariat,
professeur Mr
Il est alphabétique car dans chacune des divisions, les
subdivisions sont
classées alphabétiquement.
2-6 le classement
idéologique
Le classement idéologique ou analytique est basé
sur la connaissance de la division en sous sujets d'un sujet donné. Il
consiste à diviser un sujet principal en plusieurs sous sujets à
l'aide d'un plan préalablement préétabli.
2-7 le classement
décimal
Il est une combinaison du classement idéologique et
numérique.
3. Le classement des
pièces
Les pièces comptables sont regroupées par
natures et par ordre chronologique en fonction de leur date d'arrivée de
janvier à décembre et classées dans des classeurs
communément appelé chrono.
C'est ainsi que l'on a les classeurs des opérations
de :
- caisse,
- achat,
- banque,
- prestations de service.
A chaque pièce est attribué un numéro
d'ordre chronologique correspondant. Ce numéro sera un repère
pour ressortir la pièce du chrono de classement. Les chronos sont
renouvelables à chaque exercice et la numérotation reprend
à zéro. La numérotation se fait de façon manuelle
sur les pièces comptables et correspondent au numéro de
saisie.
Section 2 : Le Traitement comptables des
pièces
Le traitement est l'enregistrement des opérations selon
un système comptable donné ; il s'agit de l'imputation, la
saisie et la validation générale faite par le chef
d'équipe ou le chef de département.
Mais qu'est ce une pièce comptable ?quels en sont
les types ?
I- DEFINITION ET TYPES DE
PIECES COMPTABLES
1. Définition*
Une pièce comptable peut être définie
comme un document justificatif permettant à la comptabilité
l'enregistrement de l'opération. Elle matérialise les faits et
actes de la société vis-à-vis des tiers.
Elle constitue donc pour la société, un moyen de
preuve sur le plan fiscal, comptable, administratif et commercial. De ce fait
elle doit comporter des informations capitales.
2. Les types de pièce
comptable*
Les pièces de comptables sont de natures diverses. On
peut citer :
- les factures fournisseurs,
- les pièces de caisse,
- les avis de débit et de crédit,
- les relevés bancaires,
- les factures clients.
* Cours de comptabilité générale, par Mr
Vincent LOGOH
Informations utiles pour reconnaître une pièce
comptable
Pièces comptables
|
Informations utiles
|
Factures
|
Date de création, numéro de la facture, nom et
adresse du client, désignation de l'opération, numéro IFU
et le montant
|
Chèques
|
Date de création, numéro, nom du tireur,
montant, signature
|
Pièces de caisse
|
Date de création, nom du bénéficiaire,
numéro, montant
|
Les pièces comptables subissent un traitement qui
comprend plusieurs étapes depuis leur réception jusqu'à
leur classement. Il s'agit de l'imputation, de la saisie et de la validation
générale faite par le chef d'équipe ou le chef de
département.
II- IMPUTATION DES PIECES
COMPTABLES
Imputer une pièce comptable, c'est enregistrer un flux
commercial, économique, ou financier à l'intérieur de
compte. Cela se fait soit par une fiche d'imputation ou directement sur la
pièce comptable. Elle est fait en conformité avec le plan
comptable de la société et par nature de la charge. A BTM le
plan comptable est inspiré du plan comptable SYSCOA et adapté aux
activités de la société.
1. Cas des achats
Le SYSCOA distingue trois types d'achat à savoir :
- les acquisitions de biens durables, assimilées
à des investissements ou à des
immobilisations ;
- les achats de biens consommables ;
- les achats de services.
Comptabilisation d'un achat
L'achat est un contrat verbal ou écrit entre un
fournisseur et son client au cours duquel le fournisseur décide de
vendre la marchandise à son client moyennant un règlement au
comptant ou un règlement à une échéance connue
entre les deux parties. Dans ce cas, l'imputation comptable consistera à
débiter le compte de charge par le crédit du compte fournisseur
ou un compte de trésorerie.
Pour un fournisseur assujetti, on constatera une TVA
récupérable.
Exemple d'imputation
Compte d'achat
Compte de TVA
|
Compte fournisseur ou
Compte de trésorerie
|
X
Y
|
X+Y
|
2. Cas des ventes (prestations
de service à BTM)
BTM étant une entreprise de construction de
bâtiment, travaux publics, de maintenance et de génie civil, ses
clients sont essentiellement :
- l'Etat Burkinabé,
- les organismes non gouvernementaux,
- les sociétés privées, publiques, para
public,
- les particuliers et les autres de BTP.
A la suite de l'obtention d'un marché (construction de
bâtiments), l'entreprise établit une facture d'exécution
totale ou partielle des travaux (décompte).
Cette facture fait ressortir :
- le montant,
- les taux d'exécution,
- la retenue de garantie,
- la retenue pour impôt,
- le net à payer.
III- LA SAISIE
INFORMATIQUE DES PIECES COMPTABLES
Cette opération consiste à enregistrer les
imputations comptables dans l'ordinateur en fonction des journaux comptables
crées à ce effet. Cette saisie se fait à l'aide d'un
logiciel de comptabilité appelé SAGE.
Ce logiciel permet :
- La création d'un plan comptable,
- La gestion de la comptabilité
générale,
- La gestion de la comptabilité analytique,
- La gestion du reporting,
- La gestion budgétaire,
- La gestion des devises,
- Le règlement des tiers, relevés clients et
relevé tiers,
- Le rapprochement bancaire,
- La recherche d'écritures,
- Les éditions des états comptables (grand
livre, balance, journaux, etc....).
Soulignons que toutes ces fonctions ne sont pas
utilisées par le service comptable de BTM.
Les journaux comptables crées pour la saisie
informatique sont:
- journaux de banque (BOA, BIB),
- journaux de caisse (caisse menu dépense),
- journaux des achats,
- journal des opérations diverses,
- journaux de ventes.
Chaque journal est lié à un code journal.
Comment se fait la saisie ?
La saisie se fait de la manière suivante, on :
- ouvre le fichier de l'entreprise crée auparavant dans
le logiciel ;
- sélectionne la rubrique `'saisie des
écritures'' dans le module traitement;
- ouvre la fenêtre `' journaux de saisie'' et on
sélectionne le journal dans
lequel la saisie doit être fait en tenant compte
de la période de saisie.
Exemple :
Pour la saisie des opérations effectuées au
moyen de la caisse, pour la période de janvier de l'année 2008,
on sélectionne Jan 08 CMD (Jan qui représente le mois de janvier,
08 l'année ou l'exercice, CMD Caisse Menu Dépenses code
attribué aux différents journaux), une page s'ouvrira comportant
les éléments suivants.
Jour
|
N° de pièce
|
référence
|
N° compte
|
N° compte
|
Libellé
|
échéance
|
p...
|
débit
|
crédit
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CHAPITRE 3 : TRAITEMENT
COMPTABLES DES COMPTES DU
BILAN
Section 1 : Les immobilisations
Le traitement comptable des immobilisations consiste en la
constatation des entrées et des sorties, et au calcul des
amortissements.
I- DÉFINITION*
Le SYSCOA définit les immobilisations comme
étant des éléments corporels, incorporels et financiers
destinés à servir de façon durable dans l'entreprise.
L'immobilisation est acquise n'on pas pour être vendue ou
transformée mais pour être utilisée comme un instrument de
travail.
II- LES DIFFÉRENTS
TYPES D'IMMOBILISATIONS*
1. Les charges
immobilisées
Il s'agit des frais d'établissement, charges à
repartir sur plusieurs exercices et les primes de remboursement des
obligations. Ce sont des charges engagées par l'entreprise lors de sa
création.
2. Les immobilisations
incorporelles
Ce sont des immobilisations immatérielles acquises par
l'entreprise et qui doivent y rester de façon durale. Elles comprennent
les frais de recherche et de développement, les brevets, le fond
commercial, le droit au bail et les autres immobilisations incorporelles.
*Cours de comptabilité 1ere année finance
comptabilité, professeur Mr Luc BICABA
3. Les immobilisations
corporelles
Elles comprennent les terrains, les bâtiments, les
installations et agencements, les matériels et outillages
d'exploitation, les matériels de transport etc............de leur valeur
d'acquisition. Ces informations servent de base de calcul et à la
comptabilisation des amortissements.
4. Les immobilisations
financières
Elles comprennent : les titres de participation, les
dépôts et cautionnement, les prêts, les prêts au
personnel.
III- LA COMPTABILISATION
D'UNE ACQUISITION
D'IMMOBILISATIONS
Lors d'une acquisition, on débite un compte
d'immobilisation (classe 2) et un compte de tiers (Etat) et on crédite
un compte fournisseurs d'investissement ou un compte de trésorerie.
Exemple :
Compte d'immob.
Compte d'Etat
|
Compte fournisseur ou
Compte de trésorerie
|
X
Y
|
X+Y
X+Y
|
IV- PRATIQUE DE
L'AMORTISSEMENT
1. Définition
L'article 45 du règlement comptable définit
l'amortissement comme la `'constatation comptable obligatoire d'une
dépréciation certaine et irréversible des
immobilisations'' faisant l'objet d'un plan d'amortissement.
La pratique de l'amortissement fait apparaître en
comptabilité plusieurs conséquences à savoir une charge
d'exploitation sans décaissement de trésorerie diminuant ainsi le
résultat, et une réduction à opérer sur la valeur
de l'immobilisation.
2. Les différents types
d'amortissement
On distingue plusieurs types d'amortissement qui
sont :
2-1 L'amortissement
linéaire ou constant
Il consiste à amortir un bien de manière
constante durant toute la durée probable de l'utilisation. C'est la
méthode d'amortissement utilisé par BTM.
Le montant de la dotation annuelle est obtenu en appliquant le
taux d'amortissement à la valeur d'origine de l'immobilisation.
Exemple :
Tableau d'amortissement d'une niveleuse ayant
coûté 15 000 000 F CFA mis en service le 01/04/1998
amortissable sur 4 ans.
Calcul de la première annuité
Soient :
A
l'annuité
Vo la valeur
d'origine
T le taux
N la
durée de vie probable
A= Vo*T/100*N/12
Pour l'annuité de la première année (A1)
la valeur des paramètres est :
T (en %) = 100/N= 100/4=25%
N= 9 mois
Vo = 15 000 000
D'où A1= 15 000 000*25*9/1200=
2 812 500
A2= 15 000 000 *25*1/100= 3 750 000
Les autres annuités sont consignées dans le
tableau ci-après :
Année
|
Valeur comptable nette (VCN) début
|
Annuité
|
Valeur comptable nette (VCN) fin
|
1998
|
15 000 000
|
2 812 500
|
12 187 500
|
1999
|
12 187 500
|
3750 000
|
8 437 500
|
2000
|
8 437 500
|
3 750 000
|
4 687 500
|
2001
|
4 687 500
|
3 750 000
|
937 500
|
2002
|
937 000
|
937 500
|
0
|
2-2 L'amortissement
dégressif
C'est la méthode d'amortissement selon laquelle les
annuités (montant versé périodiquement) décroissent
avec le temps. Le bien faisant l'objet l'amortissement doit être neuf et
la durée supérieur à 2 ans. Le montant de la dotation
annuelle est obtenu en appliquant le taux d'amortissement (taux d'amortissement
obtenu en appliquant un coefficient dégressif proportionnelle à
la durée de vie) à la valeur d'origine de l'immobilisation.
2-3 L'amortissement
accéléré
C'est la méthode d'amortissement selon laquelle,
l'amortissement calculé sur les douze premiers mois d'utilisation est
doublé. Juridiquement le bien doit être acquis à
l'état neuf, avoir une durée de vie supérieure à 5
ans et doit être destiné à des opérations
industrielles, agricoles, de transport ou de manutention.
3. Comptabilisation de
l'amortissement
681. Dotations aux amortissements
|
28. Amortissement......
|
X
|
X
|
Section 2 : Les comptes de tiers
I- LES
FOURNISSEURS
1. Définition
Le fournisseur est considéré comme toute
personne physique ou morale qui accepte fournir un bien matériel,
immatériel, ou un service au profit de toute autre personne physique ou
morale en contre partie d'une rémunération quelconque.
2. Comptabilisation
Compte d'achat
Compte d'Etat
|
Compte fournisseurs
|
X
Y
|
X+Y
|
3. Analyse du compte
fournisseur
A la suite de la saisie dans le journal des achats des
factures fournisseurs, le grand livre des fournisseurs est tiré en vue
d'une analyse des soldes.
L'analyse du compte fournisseur consiste à rapprocher
les montants au crédit (constatation de la dette) aux montants
débiteurs (règlements). Cette opération nous permettra de
comprendre la composition des soldes fournisseurs. Les erreurs
éventuelles de saisie ou d'imputation sont corrigées dans un
journal OD (opérations diverses).
Exemple : cas avec erreur
Fournisseur POLO
Solde au 31-12-2007
35 000 (créditeur)
01-01-07 Fact. 005-POLO. Honoraires 45 000
02-04-07 BOA CH n 34256754 10 000
03-05-07 BOA CH n 34256821 10 000
25-07-07 Achat de quartz chez PALA 10 000
Fournisseur PALA
Solde au 31-12-07
700 000 (débiteur)
02-03-07 BOA CH n 34256635 500 000
23-05607 BOA CH n 34356945 200 000
Les signes "" et ""
signifient respectivement moins (-) relatif à un règlement et
plus (+) relatif à un achat.
En analysant le compte de POLO, on se rend compte que
l'opération du 25-07-07 ne concerne pas une opération relative
à POLO donc l'opération est à viré dans le compte
concerné (compte PALA).
4. Correction de l'erreur dans
le journal O.D
Correction de l'erreur
601. Achat de quartz
4011 fournisseurs POLO
(pour correction)
|
-10 000
|
-10 000
|
Ecriture après correction
601. Achat de quartz
4012 fournisseurs
PALA
(achat de quartz)
|
10 000
|
10 000
|
Cas sans erreur après
correction
Fournisseur POLO
Solde au 31-12-2007
25 000 (créditeur)
01-01-07 Fact. 005-POLO Honoraries 45 000
02-04-07 BOA CH n 34256754 10 000
03-05-07 BOA CH n 34256821 10 000
Fournisseur PALA
Solde au 31-12-07 3 000 (débiteur)
02-03-07 BOA CH n 34256635 5 000
23-05-07 BOA CH n 34356945 2 000
25-07-07 Achat de quartz chez PALA 10 000
II- LES CLIENTS
1. Définition
Le client est considéré comme toute personne
physique ou morale qui achète un bien matériel,
immatériel, ou un service chez une autre personne physique ou morale en
contre partie d'une rémunération quelconque.
2. Comptabilisation
Compte client
|
Compte de produit
Compte d'Etat
|
|
|
3. Analyse du compte
client
A la suite de la saisie dans le journal des recettes des
factures de ventes, le grand livre des clients est tiré en vue d'une
analyse des soldes.
L'analyse du compte client consiste à rapprocher les
montants au crédit (règlements) au montant débiteurs
(constatation de la créance). Cette opération nous permettra de
comprendre la composition des soldes clients.
Les erreurs éventuelles de saisie ou d'imputation sont
corrigées dans un journal OD (opérations diverses).
Exemple : cas avec erreur
Client Bemba
Solde au 31-12-2007
35 000 (débiteur)
01-01-07 Fact. 005-à Bemba 45
000
02-04-07 BOA CH n 34256754 10 000
03-05-07 BOA CH n 34256821 10 000
25-07-07 Vente de quartz à Baba 10
000
Client Baba
Solde au 31-12-07 7 000 (créditeur)
02-03-07 BOA CH n 34256635 5 000
23-05607 BOA CH n 34356945 2 000
Les signes "" et ""
signifient respectivement moins (+) relatif à une vente et plus (+)
relatif à un règlement.
En analysant le compte de Bemba on rend compte que
l'opération du 25-07-07 ne concerne pas une opération relative
à bemba donc l'opération est à viré dans le compte
concerné (compte Baba).
4. Correction de l'erreur dans
le journal O.D
Correction de l'erreur
4111 client bemba
701 vente de quartz
(pour correction)
|
-10000
|
-10000
|
Ecriture après correction
4112 client baba
701 ventes de quartz
(vente de quartz)
|
10000
|
10000
|
Cas sans erreur après correction :
Client Bemba
Solde au 31-12-2007
25 000 (débiteur)
01-01-07 Fact. 005-à Bemba 45
000
02-04-07 BOA CH n 34256754 10 000
03-05-07 BOA CH n 34256821 10 000
Client Baba
Solde au 31-12-07
3 000 (créditeur)
25-07-07 Achat de quartz 10 000
02-03-07 BOA CH n 34256635 5 000
23-05607 BOA CH n 34356945 2 000
NB : En fin d'analyse des comptes
de tiers (fournisseurs et clients), une lettre de confirmation de solde est
envoyée aux clients et aux fournisseurs dans le but de s'assurer de la
conformité des soldes entre les deux comptabilités.
III- ETAT, ORGANISME
SOCIAUX
1. Etat
Pour ce qui concerne le compte de tiers Etat au niveau de
BTM, il s'agit du calcul, du paiement et l'enregistrement de l'impôt
dans la comptabilité (TVA, IRF et IMFPIC).
Selon Gaston JEZE* l'impôt est défini comme
<< étant une prestation pécuniaire, requise des personnes
physiques ou morales de droit privé, voir de droit public,
d'après leurs facultés contributives, par voie d'autorité,
à titre définitif et sans contre partie déterminée,
en vue de la couverture des charges publiques ou à des fins
d'interventions de la puissance publique>>.
1-1 La TVA*
La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est un impôt
indirect sur la consommation facturée aux clients sur les biens qu'ils
consomment ou les services qu'ils utilisent. Cet impôt est versé
par les entreprises ou les personnes redevables mais répercuté
sur les prix de vente d'un produit. Elle a été instituée
au Burkina Faso en 1993 loi n°04/92/ADP du 3/12/1992 en remplacement de la
TCA.
Au terme de l'article 318 du code des impôts, sont
soumis à la TVA les affaires faites au Burkina Faso. Il faut entendre
par affaire, toutes opérations réalisées entre deux
personnes distinctes moyennant une contrepartie.
1-1-3 Calcul et paiement de la
TVA
Le taux de la TVA en vigueur est de 18%et est unique au
Burkina Faso. Il est appliqué sur le montant hors taxes.
Exemple :
Achat d'un vibreur à 150 000 f CFA. TVA 18%.
Montant TVA = 150 000 * 18/100=27 000
Montant TTC = 150 000 + 27 000
= 177 000
Les opérations d'un mois données engendrent le
paiement de la TVA à l'Etat (TVA facturée) au plus tard le 20 du
mois suivant après déduction de la TVA récupérable
du mois considéré.
* Cours de fiscalité 1ere année finance
comptabilité, professeur Mr LOUGUE
Si la TVA facturée est supérieur à la TVA
récupérable, il y a TVA à décaisser, cela signifie
que l'entreprise à une dette envers l'Etat.
Si la TVA facturée est inférieur à la TVA
récupérable, il y a crédit de TVA, cela signifie que
l'entreprise possède une créance sur l'Etat et cette somme est
rarement remboursée. Cette TVA est reportée sur les
déclarations suivantes : c'est un crédit de TVA à
reporter.
1-1-2 Comptabilisation de la
TVA
Ø Lors d'une prestation de service BTM facture la TVA
à ses clients. Cette TVA facturée est comptabilisée dans
le compte 443 `Etat TVA facturée'.
Compte client
|
Compte de vente
TVA facturée
|
X+Y
|
X
Y
|
Ø Lors d'un achat BTM enregistre dans le compte 4452
`'TVA récupérable sur achat''.
Compte d'achat
TVA récupérable
|
Compte fournisseur
Compte de trésorerie
|
X
Y
|
X+Y
|
1-1-3 Régularisation de la
TVA en fin de mois
En fin de période (le mois), l'entreprise est tenue de
déclarer la TVA en faisant la différence entre la TVA
facturée et la TVA récupérable.
Ø Cas ou la TVA facturée est supérieur
à la TVA récupérable
TVA à décaisser= TVA facturée - TVA
récupérable
443. TVA facturée
|
445. TVA récupérable
4441. Etat, TVA due
|
X+Y
|
X
Y
|
4441. Etat, TVA due
|
5. Trésorerie
|
X
|
X
|
Ø Cas ou la TVA facturée est inférieur
à la TVA récupérable
Crédit de TVA=TVA récupérable - TVA
facturée
443. TVA facturée
4449. TVA à reporter
|
445. TVA récupérable
|
X
Y
|
X+Y
|
1-2 L'IRF*
1-2-1- Introduction à
L'IRF
L'Impôt sur le Revenu Foncier est un impôt
institué par la loi n°54/94 /ADP du 14/12/94 au profit du
budget de l'état. L'IRF est venu remplacer P/L
(prélèvement sur les loyers).
1-2-2- Champ d'application
L'IRF est applicable aux produits de la location des immeubles
bâtis ou non bâtis quel que soit leur usage, y compris les revenus
accessoires. Les produits de la sous-location d'immeubles et les baux à
construction. Il faut noté que BTM est en location, de cet fait elle
paie un loyer mensuel et par conséquent l'IRF.
1-2-3- Calcul de l'I.R.F
Le revenu net imposable est égal au loyer brut, TVA non
compris, acquis par le bailleur au cours du mois sous déduction d'un
abattement forfaire de 10%pour frais et charges. Le montant de l'IRF est obtenu
par l'application des taux progressif par tranche au revenu net imposable
arrondi au franc supérieur.
Les contribuables du régime normale d'imposition (cas
de BTM), l'Etats et ses démembrements, les ONG sont tenus
d'opérer une retenue à la source sur le montant du loyer lors de
la mise au paiement. BTM opère donc une retenue à la source
chaque mois au moment du paiement du loyer et la reverse au plus tard le 15 du
mois suivant
1-3 L'IMFPIC*
1-3-1 Introduction
L'Impôt Minimum Forfaitaire sur les Profession
Industrielles et Commerciales est à la fois un véritable
impôt et un acompte sur IBICA dans la mesure ou son montant reste
définitivement acquis au trésor dès lors qu'il
excède l'IBICA.
1-3-2-
Détermination de l'impôt
Il est établit et déclaré mensuellement
ou trimestriellement par le contribuable lui-même. Le montant est obtenu
en appliquant au chiffre d'affaire hors TVA du mois ou du trimestre
considéré le taux de 0.5%. Le montant annuel ne peut être
inférieur à 500 000F CFA pour le régime Normale et
200 000 pour le régime simplifié d'imposition même en
cas de déficit.
Le paiement mensuel est de 41 600 F CFA pour le RNI et de
50 000 pour le RSI.
2. Les organismes sociaux
Il s'agit des cotisations sociales de l'IUTS et de la TPA.
2-1- L'IUTS*
L'impôt unique sur le traitement et salaire (IUTS) est
un impôt qui a été institué par l'ordonnance 70/043
du 17/09 /1970 en remplacement de l'impôt proportionnel sur les
traitements publics et privés, les indemnités, émoluments
et les salaires.
2-1-1 Mode de calcul et
déclaration
A BTM, l'IUTS se calcul suivant le statut de
l'employé : personnel permanent et personnel occasionnel.
- Personnel permanent
Pour ce qui est de cette catégorie de personnel,
l'IUTS se calcul sur le salaire net imposable. Ce salaire net imposable
s'obtient sur la base du salaire brut imposable déduit des
différentes exonérations (limite fiscale autorisée sur les
indemnités), et de l'abattement de 15%. Aussi la détermination du
montant de l'UITS à déduire sur le salaire net imposable est
fonction du nombre de charges.
- Personnel occasionnel
Pour ce qui est de cette catégorie de personnel, l'UITS
se calcul sur la base de leur montant brut auquel on applique un taux de 2%.
L'IUTS est calculé et déclaré aux
impôts au plus tard le 10 suivant le mois du paiement des salaires0.
* Cours de fiscalité 1ere année finance
comptabilité, professeur Mr Lougué
2-1-2-
Comptabilisation :
Lors de la déclaration l'écriture suivante est
constatée en comptabilité :
422 Personnel rémunération du
|
447 Etat UITS
|
X
|
X
|
Lors du règlement l'écriture suivante est
constatée en comptabilité :
447 Etat UITS
|
Compte de trésorerie
|
X
|
X
|
2-2- La TPA
2-2-1 Mode de calcul et sa déclaration
La Taxe Patronale d'Apprentissage (TPA) est calculée
sur la base du salaire brut de l'employé auquel on applique un taux de
4% pour les nationaux et 8% pour les étrangers.
2-2-2 Comptabilisation :
Lors de la déclaration, l'écriture suivante est
constatée en comptabilité :
6411 Charges patronale pers. Nat
|
442 Taxe patronale
|
X
|
X
|
6412 Charges patronale pers. Etrang
|
442 Taxe patronale
|
X
|
X
|
* Cours de fiscalité 2em année finance
comptabilité, professeur Mr LOUGUE
2-3 Organismes sociaux
et Cotisations sociales
Les cotisations sociales sont des prélèvements
obligatoires indexés sur les salaires. Au Burkina Faso ces
prélèvements servent à financer le régime de la
sécurité sociale.
A cet effet on distingue :
Ø Les cotisations salariales (5.5%) dans la limite de
33 000 à la charge du salarié.
Ø La cotisation patronale (16%) à la charge de
l'employeur
Les cotisations sont donc une part du salaire socialisé
c'est-à-dire capté par des organismes appelés caisse
(CNSS) afin d'être redistribuées aux salariés. Ainsi les
cotisants bénéficient d'une couverture partielle ou totale des
frais divers engendrés par l'un des grands risques que sont la maladie,
la vieillesse, l'allocation familiale et les accidents de travail.
2-3-1 Principe de calcul
Elle se calcule sur la base de la rémunération
totale à laquelle on applique un taux de 21.5% qui se compose comme
suit :
Ø 11% pour l'assurance vieillesse
Ø 3.5% pour le risque professionnel
Ø 7% pour les prestations familiales.
2-3-2 Déclaration
Cette déclaration doit être adressée
mensuellement au plut tard le 15 de chaque mois pour les salaires au cour du
mois précédent.
2-3-3 Comptabilisation :
422 Pers. Rémun. Du
|
431 Sécurité sociale
|
X
|
X
|
NB : À la fin des travaux,
un rapprochement est fait entre les déclarations effectuées et la
comptabilité. Une différence sera obtenue forcement. Cette
différence est celui du mois de décembre. Cette
déclaration se fera en janvier de l'année suivante que nous
n'avons pas dans notre comptabilité.
Section 3 : la trésorerie*
La trésorerie (d'une entreprise) est la somme de tous
les avoirs et dettes à court terme. La caisse et les banques sont les
instruments essentiels de la trésorerie de BTM.
I- LA CAISSE*
1.
Définition
La caisse représente les espèces que
l'entreprise possède. La caisse est un compte d'actif qui enregistre les
mouvements des liquidités au cours de l'exercice et ne peut jamais
être créditeur. Le compte caisse représente la valeur des
espèces. Il a comme caractéristique de ne pas affecter une
recette particulière à une dépense particulière.
C'est le principe d'unité de caisse.
2. Analyse compte
caisse
Le journal de caisse recense par ordre chronologique tous les
événements de caisse (les sorties et les entrées) pour une
période donnée. A la fin de chaque mois, le journal du compte
caisse est tiré en vue d'un rapprochement avec le brouillard de caisse
(manuel et mensuel) et les pièces comptables. Une analyse de ce compte
vérifiera surtout la nature des flux de la caisse afin de
vérifier d'éventuels abus.
II- LA BANQUE
1.
Définition
L'article 3 de la loi cadre n°012/96/ADP du 02/05/1996
portant réglementation bancaire stipule que :<< sont
considérées comme banques, les entreprises qui font profession
habituelle de recevoir des fonds dont elles peuvent disposé par
chèque ou virement et qu'elles emploient pour leur propre compte ou pour
le compte d'autrui en opération de crédit ou de placement
>>.
* www.becompta.fr
L'entreprise BTM travaille en étroite collaboration
avec les banques suivantes la :
- Banque Of Africa (BOA),
- Banque Internationale du Burkina (BIB),
- Société Générale des Banques du
Burkina (SGBB).
2. Analyse compte
banque ou état de rapprochement
A la fin de chaque mois, chaque banque adresse à BTM un
relevé bancaire.
Le grand livre de la banque concernée est alors
tiré pour un rapprochement avec le relevé. Il s'agit de
confronter le solde du compte banque que l'entreprise tient dans ses livres
avec celui du relevé envoyé par la banque. L'objectif est
d'aboutir au même solde réel correspondant aux avoirs ou dettes
éventuelles de BTM en banque.
3. Intérêt
de l'état de rapprochement
L'état de rapprochement bancaire est une
nécessité car lorsque l'entreprise reçoit un relevé
bancaire le solde peut différer de celui du compte 52 tenu par
l'entreprise. En effet le relevé peut faire apparaître des
mouvements ignorés par l'entreprise tel que :
- frais de commission prélevé par la banque,
- effets impayés,
- virements clients,
- intérêts créditeurs.
4. Méthode de
l'élaboration de l'état de rapprochement
L'élaboration nécessite plusieurs
étapes :
- la confection du tableau (Cf. annexe 2) ;
- le report des deux soldes ;
- la constatation des opérations enregistrées
chez l'entreprise mais pas à la
banque ;
- la constatation des opérations enregistrées
par la banque mais pas dans
l'entreprise ;
- la détermination des nouveaux soldes banque et
relevé bancaire.
CHAPITRE 3 :
ELABORATION DES ETATS FINANCIERS
Les travaux de fin d'exercice ont pour finalité,
l'établissement des états financiers.
Dans le système de droit commun du SYSCOA
appelé système normal, on compte quatre (4) états
financiers. Les états financiers sont conçus pour donner une
image fidèle :
- de la situation financière de l'entreprise à
la date considérée (patrimoine) ;
- du résultat de l'exercice, avec ses diverses
composantes et des soldes
exprimant les performances intermédiaires
réalisées ;
- de l'évolution de la situation financière
durant l'exercice (du début à la fin de
l'exercice).
Les systèmes comptables
Dans le SYSCOAHADA, les états financiers sont
modulés en fonction, essentiellement, de la taille, des ressources
financières et humaines des entreprises. Il existe trois (3)
systèmes de présentation des états financiers :
Ø Le système normal
Il est prévu principalement pour les moyennes et
grandes entreprises dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur
à 100 000 000 FCFA mais peut être utilisée par de petites
entreprises désireuses de mieux analyser leur situation et leurs
opérations. Il constitue le référentiel du droit commun et
comporte l'obligation d'établir 4 documents de synthèse :
- le compte de résultat,
- le bilan,
- le TAFIRE,
- l'état annexé et l'état
supplémentaire statistique.
Ø Le système allégé
Réservé aux petites entreprises
(PME, PMI) ne dépassant pas un certain seuil de chiffre d'Affaire
(chiffre d'affaires inférieur à 100 000 000FCFA) et
d'effectifs de salariés relativement réduit. Moins
développé que le système normale, il comporte 3
parties :
- le compte de résultat,
- le bilan,
- l'état annexé très simplifié.
Ø Le système minimal de trésorerie
Il s'adresse aux très petites entreprises et aux
unités du secteur informel dont les recettes annuelles sont
inférieures au seuil fixé dans l'article 13 du droit commun. Ce
système de comptabilité repose sur une comptabilité de
trésorerie (recette dépenses) en respectant les règles de
la partie double.
Section 1 : le bilan
1.
Définition
Selon Mathias BAZIE, le bilan présente une photographie
de la situation patrimoniale de l'entreprise à un moment
précis.
2. Etude du
bilan
Par convention, le bilan est composé de deux
parties :
Ø La partie droite appelée PASSIF comprend
l'ensemble des capitaux propres, des dettes financières, du passif
circulant, de la trésorerie actif et les écarts de conversion
passif de l'entreprise ;
Ø La partie gauche appelée ACTIF comprend
l'actif immobilisé, l'actif circulant, la trésorerie actif et les
écarts de conversion actif.
Le bilan est une représentation de la situation de
l'entreprise à un moment donné. Il n'explique pas la formation du
résultat global.
(Cf. modèle de présentation du bilan annexe
3).
Section 2 : Le compte de résultat
1.
Définition
Il représente le récapitulatif des
éléments de l'activité de l'entreprise.
Selon l'article 31 du règlement : <<le
compte de résultat de l'exercice fait apparaître les produits et
charges, distingués selon qu'il concernent les opérations
d'exploitations attachées aux activités ordinaires, les
opérations financières, les opérations hors
activités ordinaires. Le classement des produits et des charges permet
d'établir les soldes de gestions dans les conditions définies par
le système comptable OHADA>>.
2. Etude du compte de
résultat
Le compte de résultat est un état financier de
synthèse qui comprend deux parties et qui fait
apparaître :
Ø A droite les produits qui constituent les recettes
réalisées par l'entreprise au cours de l'exercice ;
Ø A gauche les charges constituées par les
charges de l'activité ordinaire, les charges hors activités
ordinaires et l'impôt sur le résultat de l'entreprise au cours de
l'exercice. Le compte de résultat présent une vue dynamique de la
situation de l'entreprise dans l'optique de gestion.
(Cf. modèle de présentation annexe 4).
Section 3 : le TAFIRE (Tableau Financier des
Ressources et des Emplois)
1. Définition
Le TAFIRE est un tableau de synthèse qui
décrit :
- les flux de financement : financement interne
(autofinancement), financement par capitaux propres (augmentation du capital),
financement externe (emprunt) ;
- les flux d'investissement : principalement les
dépenses en charges immobilisées durant l'exercice, croissance
interne, croissance externe, etc. ;
- la variation de la trésorerie nette engendrée
par l'exercice qui s'achève ;
- son objectif principal est d'expliquer les transformations
du bilan de clôture par rapport au bilan ouverture.
Il indique quelles sont les nouvelles ressources dont
l'entreprise à dispose pendant l'exercice (deuxième partie du
TAFIRE colonne de droite) pour financer ses nouveaux besoins ou emplois
(deuxième partie du TAFIRE colonne emplois).
2. Etude du
TAFIRE
Le TAFIRE est un document qui se présente sur deux
exercices et est obligatoire pour les entreprises qui présente les
états financiers selon le système normale et par
dérogation aux entreprises soumises au système
allégé.
Il comprend deux parties :
- une 1ère partie consacrée à la
détermination des soldes financiers de l'exercice N (exercice en
cours) ;
- une 2e partie qui constitue le tableau de financement
véritable ou proprement dit (Cf. annexe 5).
Section 4 : les états annexés
L'article 29 du règlement relatif au droit comptable
OHADA stipule que <<l'état annexé complet, précis
pour autant que besoin, l'information donnée par les autres états
financiers annuels>>. Il est donc un document complémentaire des
autres états financiers. L'état annexé concourt avec ces
derniers à l'obtention d'une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière de l'entreprise.
Critiques et suggestions
L'assistance comptable pratiquée par le cabinet ACECA
permet aux entreprises de mieux comprendre le fonctionnement de la
comptabilité, d'avoir une meilleure organisation comptable, d'avoir une
mise en place d'une procédure comptable permettant une bonne analyse des
opérations. Le cabinet s'est doté d'une bonne organisation de
travail. Il utilise des outils perfectionnés lui permettant de mener
à bien ses missions. Il y règne un climat socioprofessionnel et
une franche collaboration.
Tout en saluant l'effort fait par le cabinet ACECA dans
l'organisation d'une mission d'assistance comptable, nous avons relevé
tout de même quelques points qui pourraient être
améliorés et nous souhaitons, au terme de notre analyse apporter
notre modeste contribution pour une plus grande efficacité.
Nos remarques se résument aux points
ci-après :
· Concernant le programme des missions établit en
début d'année, nous avons constaté qu'il est
aménagé au fur et à mesure de l'obtention d'autres
marchés. La charge de travail augmente tandis que l'effectif du
personnel n'évolue pas au même rythme. Les marchés obtenus
en milieu d'année amènent ainsi le personnel du cabinet à
être sur plusieurs missions à la fois.
· Au niveau du rassemblement des pièces
comptables, nous avons constaté un retard du au fait que certaines
entreprises ne disposent toutes les pièces en temps voulu.
· Concernant l'imputation des pièces comptables
nous avons remarqué que celle-ci se fait directement sur les
pièces comptables ce qui parfois occasionne des surcharges sur certaines
pièces comptables.
Nos suggestions sont entre autre :
· Afin de permettre au personnel du cabinet en mission de
parfaire le travail sans être trop contraint par le temps, il serait
souhaitable et dans la mesure du possible d'avoir recours à un personnel
intérimaire.
· Il serait également nécessaire de
demander aux comptables des sociétés de rassembler à
temps les différentes pièces pour la production des états
financiers dans les délais.
· Au niveau de l'imputation, il serait souhaitable
d'établir des fiches d'imputions pour éviter d'éventuel
surcharges qui pourrait en survenir.
CONCLUSION
La comptabilité est devenue de nos jours une fonction
importante au bon fonctionnement des entreprises.
Principale source d'information fiable et sincère, elle
permet aux associés d'avoir une situation claire du déroulement
des activités et de prendre les décisions adéquates pour
le bon fonctionnement de l'entreprise.
Tout ceci montre l'importance de la comptabilité dans
le développement des affaires aussi bien à l'intérieur
d'un pays qu'au niveau international.
Un stage effectué au cabinet ACECA International SARL
et qui a porté sur l'assistance comptable nous a été
très bénéfique.
Il nous a permis de nous plonger dans le monde professionnel
et de renforcer nos connaissances en matière de comptabilité.
Nous avons appris à :
- effectuer la collecte chronologique des pièces
comptables et à les ranger dans des classeurs en fonction des
opérations effectuées ;
- utilisé nos connaissances en comptabilité
générale pour les imputations des différentes
pièces, à établir des tableaux d'amortissement et les
états de rapprochements bancaires ;
- élaborer les états financiers de fin
d'année.
En définitive, ce stage a été un
complément nécessaire et indispensable pour le renforcement de
notre formation théorique. Il nous a fourni les rudiments
nécessaires pour exercer avec plus de sérénité la
profession de comptable, que nous avons choisie d'exercer.
Tables des matières
Dédicace..................................................................................
I
Remerciements........................................................................
II
Abréviations............................................................................
III
Avant
propos.............................................................................1
INTRODUCTION..........................................................3
Première partie : Présentation des
structures
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE A.C.E.C.A
INTERNATIONAL
SARL
6
I- HISTORIQUE
6
II- ORGANISATION
6
III- DOMAINE D'INTERVENTION
7
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE B.T.M
8
I- PRESENTATION SOMMAIRE DE BTM
8
II- ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET
DOMAINE
D'INTERVENTION
8
1. Organisation de BTM 8
2. Domaine d'intervention 8
Deuxième partie : L'assistance
comptable
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION LIMINAIRE A
L'ASSISTANCE
COMPTABLE
10
Section I : Définition et forme d'assistance
comptable
I- DEFINITION
10
II- LES FORMES D'ASSISTANCE OFFERTES PAR
ACECA
INTERNATIONAL
11
1. L'appui d'un comptable
11
2. Pour l'établissement des
états financiers
11
3. Pour la tenue de la
comptabilité
12
Section II :Formation préliminaire au
démarrage de
l'assistance
comptable
I- L'EXPRESSION DE BESOIN
12
II- MISE EN PLACE DE L'EQUIPE ET PRISE DE
CONTACTE
12
CHAPITRE 2 : LES TRAVAUX DE
L'ASSISTANCE COMPTABLE
14
Section I : Réception, vérification et
classement des pièces
comptables
I- RECEPTION
14
II- VERIFICATION DES PIECES COMPTABLES
14
III- LE CLASSEMENT
14
1. Définition
14
2. Les types de classement
15
2-1 : Le classement alphabétique
15
2-2 : Le classement numérique
15
2-3 : le classement alpha numérique
15
2-4 : le classement chronologique
15
2-5 : le classement géographique
15
2-6 : le classement idéologique
16
2-7 : le classement décimal
16
3. Le classement des pièces
16
Section II : Traitement comptable des pièces
I- DEFINITION ET TYPES DE PIECES
COMPTABLES
17
1. Définition*
17
2. Les types de pièce comptable*
17
II- IMPUTATION DES PIECES COMPTABLES
18
1. Cas des achats
19
2. Cas des ventes (prestations de service
à BTM)
19
III- LA SAISIE INFORMATIQUE DES PIECES
COMPTABLES
20
CHAPITRE 3 : TRAITEMENT COMPTABLES DES
COMPTES DU
BILAN
22
Section I : Les mobilisations
I- DEFINITION*
22
II- LES DIFFERENTS TYPES
D'IMMOBILISATIONS*
22
1. Les charges immobilisées
22
2. Les immobilisations incorporelles
22
3. Les immobilisations corporelles
23
4. Les immobilisations
financières
23
III- LA COMPTABILISATION D'UNE
ACQUISITION
D'IMMOBILISATIONS
23
IV- PRATIQUE DE L'AMORTISSEMENT
23
1. Définition
23
2. Les différents types
d'amortissement
24
2-1: L'amortissement linéaire ou
constant
24
2-2 : L'amortissement dégressif
25
2-3 : L'amortissement
accéléré
25
3. Comptabilisation de l'amortissement
25
Section II: Les comptes de tiers
I- LES FOURNISSEURS
26
1. Définition
26
2. Comptabilisation
26
3. Analyse du compte fournisseur
26
4. Correction de l'erreur dans le journal
O.D
27
II- LES CLIENTS
28
1. Définition
28
2. Comptabilisation
28
3. Analyse du compte client
28
4. Correction de l'erreur dans le journal
O.D
29
III- ETAT, ORGANISME SOCIAUX
30
1.Etat
30
1-1 : La TVA*
31
1-1-3 : Calcul et paiement de la
TVA
31
1-1-2 : Comptabilisation de la TVA
32
1-1-3 : Régularisation de la TVA
en fin de mois
32
1-2 : L'IRF*
33
1-2-1: Introduction à L'IRF
33
1-2-2 : Champ d'application
33
1-2-3 : Calcul de l'I.R.F
34
1-3 : L'IMFPIC*
34
1-3-1 : Introduction
34
1-3-2 : Détermination de
l'impôt
34
2. Les organismes sociaux
35
2-1: L'IUTS
34
2-1-1 : Mode de calcul et
déclaration
34
2-1-2 : Comptabilisation
34
2-2 : La TPA
34
2-2-1 : Mode de calcul et sa
déclaration
34
2-2-2 : Comptabilisation
34
2-3 : Organismes sociaux et cotisation
sociale
34
2-3-1 : Principe de calcul
34
2-3-2 : Déclaration
34
2-3-3 : Comptabilisation
34
Section III: La trésorerie
I- LA CAISSE*
39
1. Définition
39
2. Analyse compte caisse
39
II- LA BANQUE
39
1. Définition
39
2. Analyse compte banque
40
3. Intérêt de l'état de
rapprochement
40
4. Méthode de l'élaboration de
l'état de rapprochement
41
CHAPITRE 4 : ELABORATION DES ETATS
FINANCIERS
42
Section I: Le bilan
1. Définition
43
2. Etude du bilan
43
Section II: Le compte de résultat
1. Définition
44
2. Etude du compte de résultat
44
Section III: Le TAFIRE
1. Définition
45
2. Etude du TAFIRE
45
Section IV: Les états annexes
Troisième partie : Critiques et
suggestions
CONCLUSION
GENERALE...........................................49
Bibliographie
Table des matières
Annexes
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