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Le risque opérationnel au sein des Banques:Quelle stratégie pour une meilleure maitrise?

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par sénoussi EPAYE
ESG Business School Paris - ESGF 2009
  

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5.1.5 Les outils de gestion des incidents

Les informations utiles pour le risque opérationnel sont pour l'essentiel disponibles dans les outils existant en production. Il faut donc étudier la possibilité d'une alimentation d'IDB la plus automatisée possible afin de limiter les saisies. Placée sous la juridiction forte, la base d'informations sera filtrée par les analyses RO afin d'éliminer des incidents sans conséquences, les doublons (incident a la fois métier et informatique ou saisi plusieurs fois), de rajouter des impacts financiers, de repérer les incidents récurrent. Ils définissent les valeurs des rubriques évènements et cause éligibles au risque opérationnel, sachant que le travail porte surtout sur les causes.

Le système d'alerte mentionne le numéro d'incident, l'origine et le destinataire avec une fonction de pilotage, de coordination et d'évaluation de l'incident : date, heure de début, description, sites, date et heure de fin, observations, numéro d'incident, résolution, gravité, cause, état. Les incidents très graves sont coloriés en rouge.

Les tableaux de bord mensuels sont établis en accord avec les métiers. On va des
indicateurs qui sont le nombre d'incidents par état (ouvert, réglé, clos, information), par cause

(inconnue, application, matériel, opération, réseau, système) par gravité et par affection de responsabilité. Les incidents importants de production sont diffusés chaque matin aux collaborateurs habiletés.

Les outils de pilotage et de surveillance sont aussi des éléments de maitrise des risques opérationnels :

- Outil pour suivre les incidents (alimentation tickets automatique) - Suivi des incidents majeurs des métiers (alimentation manuelle) - Outil de workflow permettant de gérer les demandes diverses (alimentations manuelles)

- Outil de help desk

- Outil de suivi des incidents et de gestion des problèmes

5.1.6. Les acteurs de processus : Ils sont de deux sortes :

Les initiateurs : pilote de la production, gestionnaire de pilotage métier, gestionnaire de pilotage de flux, gestionnaire de pilotage. Ces personnes sont habilitées pour initier le ticket d'incident et le suivre jusqu'à la clôture de l'incident. Ils rattachent les incidents informatiques aux processus métier.

Les réparateurs : la production, la mise en oeuvre, pour les études, les chefs de projets, les analystes et les agents techniques.

Il faut identifier les KRIs suivis dans les tableaux de bord, en étudiant les regroupements d'incidents par cause et selon la récurrence.

Au minimum, tous les évènements remarquables et incidents transférés à la gestion des problèmes sont éligibles. Entre 15 et 20 % des incidents passent en mode gestion des problèmes. Pour les autres, il convient de déterminer les critères d'extraction sur les incidents à partir des outils existants en production en ne retenant que ceux qui sont éligibles au risque opérationnel. Il faut s'assurer de la traçabilité entre la base des incidents et la base de problèmes, afin de pouvoir rapprocher automatiquement lors des analyses de risques tous les incidents qui se rapportent à une cause.

Ces évènements seront rangés dans la classification des évènements et des causes avérés incidents. Cette classification doit s'intégrer dans celle des types d'évènements de niveau 3 de Bale II adaptée a la cartographie des processus de la DI, qui fait le lien avec les incidents saisis dans la base IDB. Le vocabulaire utilisé dans les définitions de rubriques doit être le même. Un

travail d'harmonisation est à faire. Ceci permettra aux métiers d'utiliser ce vocabulaire lors de la saisie de leurs propres incidents métiers ou informatiques.

Il faut définir les règles de quantification des impacts et de l'alimentation de la base IDB à partir des impacts évalués par les métiers et le rattachement des évènements informatiques aux évènements métiers.

Il est rare qu'une analyse d'incident avéré en cas d'escalade ou de passage en mode problème soit totalement tracée en faisant l'objet d'un reporting. L'analyse du risque opérationnel doit avoir tous les éléments permettant d'agir sur la cause de façon à réduire le risque.

Il faut souligner les rôles importants du gestionnaire de pilotage métier qui assure le support informatique aux métiers en documentant les incidents et les problèmes et celui du gestionnaire de pilotage technique qui suit l'incident jusqu'à sa clôture.

Ce dispositif étant mis en oeuvre, l'analyse du risque opérationnel peut exploiter toutes les informations utiles contenues dans les reportings d'incidents pour déterminer les actions correctives et préventives et pour saisir les incidents dans la base IDB.

Pour les métiers dont la DI assure la production informatique, des évaluations d'impacts types sont à définir avec des exemples de forfaits applicables sur des incidents informatiques répétitifs.

Avec les « business impact report », les reportings d'évènements-causes-diagnostics et la classification détaillée des évènements métiers et des évènements informatiques, les responsables des métiers disposent des informations pertinentes pour connaitre et chiffrer tous les risques et agir sur les causes.

L'organisation existant en production prévoit des acteurs et des circuits de validation dans lesquels il faut introduire les profils risques opérationnels (analystes, correspondants) afin d'éviter les circuits parallèles. Des aménagements sont à prévoir dans l'organisation du dispositif de saisie des incidents par les métiers, notamment pour les circuits à suivre en fonction des incidents. Il faut introduire les profils de risque opérationnel (analystes, correspondants) dans les circuits de diffusion des informations afin qu'ils puissent faire le rapprochement entre les incidents métiers et le incidents informatique et entre un incident global (serveurs télécommunication, virus) et toutes ses conséquences locales au niveau des métiers (réel perçu).

Il faut prévoir une bonne administration de la base IDB capable de gérer les relations avec les métiers et les fonctions de façon multilatérale en rapprochant la déclaration de l'incident au niveau global (cause analysée) et les d déclarations au niveau local des métiers (réel perçu).

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille