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Le risque opérationnel au sein des Banques:Quelle stratégie pour une meilleure maitrise?

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par sénoussi EPAYE
ESG Business School Paris - ESGF 2009
  

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5.2. Augmenter la réactivité de la banque

Une stratégie de gestion du risque opérationnel ne saurait se réduire à la surveillance des facteurs de risque opérationnel, couplée à une méthode de mesure aussi sophistiquée soit-elle. Il est impératif que la banque puisse réagir le plus rapidement possible face à l'occurrence d'un événement de perte, idéalement en amont même de sa réalisation. Pour ce faire, une stratégie globale doit s'organiser autour de quatre fonctions clés :

- La détection. Il s'agit de déceler un risque opérationnel potentiel, quelle que soit sa nature, et de parvenir à une alerte «juste à temps», afin de permettre la mise en oeuvre d'actions correctrices susceptibles d'éviter la réalisation de pertes.

- Le contrôle. L'objectif est une meilleure maîtrise du risque opérationnel ainsi que la hiérarchisation des facteurs de risque que la banque considère comme critiques pour son activité.

- La couverture. C'est-à-dire développer des techniques de couverture (mitigation) et d'allocation de ressources afin de réduire le risque opérationnel.

- L'optimisation. Elle consiste, certes, à optimiser le ratio risque/rentabilité, mais aussi à

insuffler une culture du risque au sein de la banque et d'initier un processus de décision en accord avec sa stratégie.

Le Risk management exige le recueil d'information en provenance des différentes composantes de la banque. Depuis le pilier «détecter», la fonction «contrôle» va recueillir de l'information concernant les situations anormales (fraude, erreurs humaines, défaillances IT,...) qu'il faut traiter en urgence si la banque veut éviter la réalisation de pertes dues au risque opérationnel.

5.2.1. Vérification de l'efficacité globale de la gestion des risques

Bien évidemment, même les procédures de contrôle et de détection les plus performantes ne parviendront pas à empêcher l'occurrence de pertes. Il est donc indispensable de rassembler, à partir des autres départements de la banque, des données sur les causes des pertes générées par le risque opérationnel, mais aussi sur des situations de risque ayant pu être redressées à

temps (par exemple, les quasi-incidents). Le but est tout simplement d'être en situation de réduire le risque dans le futur.

Une fois que les responsables de la gestion du risque et les autres décideurs impliqués disposent de suffisamment d'information concernant les sources de risque dans la banque, et que les causes principales de celui-ci ont été clairement identifiées, l'étape suivante consiste à vérifier l'efficacité de la stratégie globale de gestion du risque opérationnel implémentée au sein de la banque. Dans ce but, certaines mesures doivent être mises en oeuvre. Par exemple, si des erreurs humaines se produisent trop fréquemment, on peut envisager deux actions simultanées. Activer des «détecteurs» et un système de surveillance (monitoring) afin d'identifier la possibilité d'occurrence d'une perte, et éviter ainsi sa réalisation. Parallèlement, procéder à un reengineering de certains processus pour simplifier les différentes tâches.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand