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Le risque opérationnel au sein des Banques:Quelle stratégie pour une meilleure maitrise?

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par sénoussi EPAYE
ESG Business School Paris - ESGF 2009
  

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5.2.2. Organisation du reporting

Concernant l'architecture IT, l'amélioration de la sécurité est un point de passage obligé. Conjointement avec les différentes fonctions IT de la banque, le risk management est responsable de l'allocation du montant nécessaire de ressources (humaines et financières) afin d'atteindre le niveau de «sécurité» adéquat. Il peut s'agir, par exemple, de l'installation de mécanismes de prévention de courts-circuits ou de surtensions de systèmes informatiques ou autres. Par ailleurs, il est difficile d'espérer une réduction significative du risque opérationnel sans un reporting performant.

Généralement, on distingue le reporting interne, destiné au management de la banque, et le reporting externe qui s'adresse aux autorités de régulation. Ne répondant aux mêmes objectifs, ces deux catégories requièrent des fonctionnalités très différentes.

Le reporting externe est pour l'essentiel normatif : la banque est dans l'obligation de fournir au régulateur des informations spécifiques sous un format déterminé. Le reporting interne, quant à lui, exige beaucoup plus de flexibilité pour être véritablement efficace, et aura tout intérêt à mêler information qualitative et quantitative.

D'autre part, les différents niveaux de responsabilité au sein de l'organisation n'exigeront probablement pas le même niveau de détail concernant l'information sur le risque opérationnel. Par contre, ils seront sûrement intéressés par la possibilité de segmenter cette information en fonction de leur propre activité et responsabilité. La possibilité de réaliser des analyses de scénarios sera également déterminante à ce niveau.

Les outils de reporting externe, destinés à l'autorité de régulation, vont vraisemblablement perdurer sous la forme de solutions autonomes, compte tenu de leur nature normative et de leur capacité à servir de support au développement de logiciels dédiés. Les outils de reporting interne se destinent plutôt à devenir partie intégrante de solutions globales, étant donné le besoin actuel des banques en termes d'analyses de scénarios. Autrement dit, ils seront amenés à jouer un rôle d'interface active entre les bases de données et les outils d'autoévaluation. Ces derniers doivent permettre l'attribution de scores évaluant la qualité, mais aussi et surtout, les insuffisances du système de gestion du risque opérationnel à l'oeuvre dans la banque.

En définitive, une stratégie globale de gestion du risque opérationnel doit permettre à la banque de réagir et de se rétablir dans les meilleurs délais lorsqu'un événement de risque opérationnel survient, ce qui réduit de fait l'impact sur sa rentabilité et son activité clients. À ce niveau, le risk management doit travailler en collaboration étroite avec les responsables de la continuité de l'activité, de façon à les aider à actualiser leur plan/planning de redressement en cas d'occurrence d'événements de risque opérationnel. Le risk management doit également fixer des priorités et orienter l'engagement de la banque, tant humain que financier, dans sa stratégie globale de gestion des risques.

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