Ministère de l'enseignement supérieur, de
Recherche Scientifique et de la
Technologie
Université de Sousse
Faculté de Droit et des Sciences Economiques et
politiques de Sousse
MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME DE MASTERE EN
FINANCE ET BANQUE
La Gouvernance en situation de Crise : Cas des
Banques Tunisiennes
|
Elaboré et présenté
par :
Melle Manel GHARBI
Sous la Direction de :
Mr le Professeur Mounir SARRAJ
Année Universitaire 2008/2009
University of Sousse
Faculty of Laws, and Economic and Political Sciences of
Sousse
A RESEARCH FOR THE OBTENTION OF "MASTERE"
DIPLOMA IN FINANCE AND BANKS
Governance in crisis time :
Tunisian banks as an example
|
Elaborated and presented by:
Miss Manel GHARBI
Directed by:
Mr Professor Mounir SARRAJ
University year 2008/2009
Je dédie ce mémoire à tous ceux qui
croient que :
« Le travail quelque soit sa forme ou sa
nature est présence même de l'existence de l'être humain et
que c'est la preuve d'amour pour soi, pour les autres et pour la vie en
général »
J'offre le fruit de mon présent mémoire
À
Mon papa Ali
Ma maman Saida
Nulle dédicace ne saurait exprimer toute ma
reconnaissance et tout mon amour ; En témoignage de mon immense
affection et ma grande gratitude ;
Je n'oublierai jamais ni l'amour que vous m'avez toujours
accordé, ni le sacrifice que vous ne cessez de me consentir. Que dieu
vous prête longue vie et bonne santé.
À
Mes soeurs Chiraz, Haifa,
Arij et Nour
Je vous dédie ce mémoire en témoignage de
ma profonde affection, avec tous mes souhaits de bonheur et de
succès.
À tous mes professeurs de la faculté de
droit et des sciences économiques et politiques de Sousse.
À mes amis qui m'ont soutenu et m'ont aimé.
À tous ceux que j'aime et ceux qui je n'ai pas
cité, qu'ils me pardonnent.
Manel...
À Monsieur Le Professeur Mounir SARRAJ
Vous nous avez permis de réaliser ce travail en
nous apportant votre concours éclairé.
Nous avons apprécié l'immensité
de votre savoir, la clarté de votre enseignement, la pertinence de vos
remarques ainsi que votre sympathie et extrême gentillesse. Vous avez
veillé à notre formation et vous avez enrichi nos connaissances.
Vous nous avez honoré en acceptant de diriger
ce travail.
Nous vous remercions pour la patience et la minutie
avec laquelle vous nous avez guidé tout au long de sa
réalisation.
La clarté de vos idées, votre conscience
et votre grandeur d'âme ne peuvent que susciter beaucoup d'admiration et
d'appréciation.
Que vous trouvez ici l'expression de notre profond
respect.
À Monsieur le secrétaire
général de la faculté de droit et des sciences
économiques et politiques de Sousse, Monsieur Fakhri Maalel pour Vos
encouragements, vos remarques et vos conseils précieux.
Nos vifs remerciement vont également aux membres
du jury ayant accepté de soutenir ce mémoire.
Enfin, nous remercions tous ceux qui ont contribué de
près ou de loin à l'élaboration de cette recherche...
Paix à ton âme......... Paix à ton
âme....... Le bon dieu t'accorde sa miséricorde.....
Tu étais, le frère, l'ami, le cousin, le
conseiller social, pédagogique, relationnel amical.
J'aurai voulu que tu sois vivant à fin de partager mes
joies avec toi mon seul et authentique cousin maternel........
Repose en paix, je serais à la hauteur de ta confiance
et de tes aspirations
...Manel
Sommaire
Première Partie : Partie
Théorique
|
|
Introduction
Générale......................................................................
|
01
|
Chapitre Premier : L'Environnement financier
dans un contexte international
|
|
Introduction...................................................................................................................................................................................................
|
05
|
SECTION I : L'Économie mondiale sous la
menace d'une récession
..............................................................................
|
06
|
SECTION II : La crise des subprimes et ses
conséquences ............................................................................................
|
33
|
Conclusion
......................................................................................................................................................................................................
|
43
|
Chapitre Deuxième : Fondement
théorique du développement d'une culture de Gouvernance dans la
Banque
|
|
Introduction.....................................................................................................................................................................................................
|
44
|
SECTION I : La Gouvernance dans les banques
..................................................................................................................
|
48
|
SECTION II: Les tendances de l'activité
bancaire et financière
internationale ...........................................................
|
75
|
Conclusion.......................................................................................................................................................................................................
|
83
|
Deuxième Partie : Partie
Empirique
|
|
Chapitre Premier : Le système Bancaire
et la Gouvernance des Banques Tunisiennes
|
|
SECTION I : Evolution et mutations du
système bancaire
Tunisien ...............................................................................
|
86
|
SECTION II : La situation actuelle du secteur
bancaire Tunisien
...................................................................................
|
90
|
SECTION III : La gouvernance des
établissements bancaires
Tunisiens ......................................................................
|
96
|
Chapitre deuxième :
L'Exploitation des Résultats de l'Enquête
|
|
SECTION I : La présentation de
l'enquête............................................................................................................................
|
103
|
SECTION II : Méthode de collecte de
données ...................................................................................................................
|
105
|
SECTION III : Le comportement des
variables...................................................................................................................
|
106
|
Conclusion
Générale........................................................................
|
129
|
Bibliographie
...............................................................................
|
132
|
Annexe
|
|
Introduction générale
L
e fait de réitérer un même thème il
ne sera jamais tari ou véridiquement séché, il demeure
concrètement et pour toujours source d'inspiration et de recherche. Il
s'agit de l'évaluation de l'efficacité de la gouvernance
bancaire.
L'ensemble de ces discussions et des différentes
approches qui ont traité les mécanismes de gouvernance bancaire
ont été, la plupart, indexés et orientés vers
l'évaluation, l'explication et même l'appréhension de ce
concept sans pour autant prendre en mesure les changements environnementaux
récents concrétisés par les récentes turbulences
financières qui expriment d'avantage d'alarmantes similitudes avec les
crises antérieures.
Il va sans dire que l'amplitude de ces turbulences
récentes serait plus vaste. Egalement, les coûts y associés
seraient plus vulnérables dans l'économie mondiale.
La crise financière consiste en une nouvelle
donnée mondiale avec ce qu'elle a provoqué, à
l'échelle internationale, de surprises et de bouleversement dans les
modes de gestions des entreprises.
Cette notion de crise a été accompagnée
par de vagues de défaillance, de pertes, de faillites, de fraudes... des
systèmes bancaires des pays aussi puissants que les Etats-Unis ou
également les pays européens, pour conclure que le marché
interbancaire a aussi subi de graves perturbations.
À ce niveau, l'étude de la gouvernance, qui a
pour objet les systèmes de répartition et de distribution des
pouvoirs qui freinent et délimitent le champ d'action des dirigeants,
cette étude est très vaste et risque de nous empêcher
d'aller plus loin dans notre recherche, mais nous allons nous limiter dans ce
contexte à celui des mécanismes de gouvernance qui
présentent deux séries :
· Les mécanismes incitatifs internes de la
gouvernance bancaire : Le conseil d'administration, La structure de
propriété.
· Les mécanismes incitatifs externes de la
gouvernance bancaire : Le marché de bien et service financier, Le
marché de prise de contrôle, Le marché de travail,
L'environnement légal et réglementaire.
S'il est évident que la pratique des règles de
gouvernance prend une place prépondérante au sein des
établissements bancaires face à la situation pareille de crise,
certes la notion de contrôle que l'entreprise exerce sur son
environnement, son système interne et sa contribution certaine dans la
mise en relief de ses atouts et de ses fragilités ainsi que la
détection d'efficacité ou d'inefficacité de son
système de gouvernance restent un problème marqué qui
nécessite une résolution.
Une question non moins importante reste à
résoudre l'efficacité de ces mécanismes : Est-ce
qu'ils ont le même poids dans l'évaluation de l'efficacité
de la gouvernance globale de la banque ? Ou, faut-il s'intéresser
à quelques uns aux dépend d'autres ?
Toutefois, l'efficacité des mécanismes de
gouvernance citée ci-dessus dans le contrôle et la protection
contre la situation de crise reste limitée. C'est dans ce cadre que
s'inscrit notre recherche dont l'objectif est de mettre en évidence et
évaluer l'importance et l'efficacité des mécanismes de
gouvernance des banques dans la lutte et la prévention contre les
événements sentis suite à la crise financière soit
au sein de l'entreprise qu'à l'extérieur.
Il s'agit donc de se poser la question qui porte sur la mesure
de l'efficacité des mécanismes de gouvernance. En d'autre
terme dans quelle mesure les mécanismes de gouvernance
permettent-ils de se protéger en situation de crise ?
C'est à cette problématique que nous essayerons
de répondre dans ce travail de recherche : « Dans quelle
mesure les mécanismes de gouvernance permettent-ils de se
protéger en situation de crise ?
Pour répondre à cette problématique dans
ce mémoire nous suivrons la méthodologie suivante :
Nous allons présenter notre mémoire comme
suit :
v Une partie théorique qui comporte deux chapitres.
Ø Dans le chapitre premier nous allons mettre en
relief, les changements qui sont intervenus récemment sur le
marché financier et sur l'environnement international à savoir la
menace qui a touché l'économie mondiale ainsi que la fameuse
crise subprime, la crise qui s'est propagée des Etats-Unis vers tout le
monde par le phénomène dit contagion. Dans ce chapitre nous
allons essayer de montrer que la crise financière a affecté le
système financiers mondial et plus précisément le
système bancaire des pays développés ainsi que les pays
émergents.
Ø Il sera question dans le second chapitre de passer en
revue d'importance relative à la gouvernance des banques. Ce chapitre
sera axé sur les fondements théoriques de la gouvernance des
entreprises et en particulier un Survey de la littérature sur la
gouvernance des banques et une présentation des mécanismes de
gouvernance que nous allons tester leur efficacité en situation de crise
au niveau de la partie empirique. Au sein de la partie empirique, une
validation de la recherche aura lieu.
v Egalement cette partie empirique est composée de deux
chapitres :
Ø Au niveau du premier chapitre nous allons exposer les
caractéristiques du système et la gouvernance bancaire en
Tunisie.
Ø Par la suite au niveau du deuxième chapitre
nous allons présenter la méthodologie adoptée ainsi que
les résultats obtenus de l'enquête appliquée auprès
des banques tunisiennes et valider donc la proposition de recherche dans le
secteur bancaire tunisien.
Architecture du
mémoire
Partie
Théorique
Chapitre Premier :
L'Environnement financier dans un contexte
international
Chapitre
Deuxième :
Fondement théorique du développement
d'une culture de Gouvernance au sein de la Banque
Partie empirique
Chapitre Premier :
Le système Bancaire et la Gouvernance des
Banques Tunisiennes
Chapitre
deuxième :
L'Exploitation des Résultats de
l'Enquête
Chapitre Premier
L'Environnement financier dans un contexte
international
«
Imaginez une règle tenue verticalement sur votre doigt : cette
position très instable devrait conduire à sa chute, au moindre
mouvement de la main ou en raison d'un très léger courant d'air.
La chute est liée fondamentalement au caractère
instable de la position ; la cause immédiate de la
chute est, elle, secondaire ».
--Didier Sornette, 2002
Introduction :
Ansoff, (1987) stipule que l'environnement
est une dimension majeure de l'analyse stratégique. En effet une
entreprise est influencée directement ou indirectement par son
environnement.
En fonction de ses caractéristiques, les
opportunités et les menaces, l'environnement d'une entreprise lui permet
de maintenir ou d'améliorer sa position sur le marché, ou bien
dans d'autres cas entraîne la catastrophe pour certaines d'entre
elles.
Bamberger, (1988)
révèle que la théorie du management stratégique
révèle une relation entre l'environnement et l'organisation. Dans
le contexte d'adaptation à son environnement, une entreprise doit
changer l'organisation suite au changement de ce dernier.
L'environnement est le fruit d'un déterminisme
extérieur et d'une capacité d'action plus ou moins volontaire de
la part des entreprises.
En effet, notre chapitre s'attachera à
réfléchir sur les caractéristiques de l'environnement
financier, mais nous souhaitons aborder la question de l'impact de
l'environnement financier sur l'entreprise et plus particulièrement sur
les établissements bancaires.
Le démantèlement ou la destruction progressive
de diverses barrières à l'investissement étranger, la
suppression des restrictions aux circulations des capitaux, la réduction
de coûts de l'information et de transaction ont mené une expansion
rapide de commerce international des biens, des services et des actifs
financiers.
De tels mouvements, visant une plus grande ouverture des
marchés, ont conduit à des changements radicaux de
l'environnement financiers et ont par la suite donné naissance au
processus d'intégration des marchés de capitaux. Ceci s'est
traduit par l'augmentation des liens entre les différentes places
boursières et donc l'augmentation de la corrélation des indices
boursiers et de la volatilité des actifs financiers.
Face à la crise financière en 2007, le
présidant de la banque centrale américaine à Chicago et
ses collègues de toutes les grandes banques centrales sont
confrontés au dilemme suivant: ils peuvent s'en tenir compte aux
idées de Friedman, qui pensait que la contraction est en
réalité une épreuve tragique de l'importance des forces
monétaires, mais ils doivent reconnaître que la seule cause
possible de la crise en cour a été leur propre politique
« à savoir le resserrement monétaire entrepris dans les
années 2005-2007 »1(*).
En définitif ni le monétarisme dans sa version
classique, ni « le nouveau consensus
monétaire »2(*), n'offrent des éléments pour comprendre
la crise financière déclenchée aux Etats Unis en 2007.
L'environnement est connu par ces quatre dimensions
présentées comme suit :
Complexe:
Hétérogénéité et quantité de facteurs
environnementaux que l'entreprise doit prendre en considération.
Incertain: Le manque d'informations
provenant de l'environnement, empêchant ainsi la prévision.
Dynamique: La fréquence de
changements au sein de l'environnement.
Turbulent: La rapidité,
imprévisibilité, renouvellement et significativité des
changements de l'environnement.
À la lumière de ce qui précède, on
va se limiter dans cette étape à la turbulence de
l'environnement.
SECTION I : L'Économie mondiale sous la
menace d'une récession
Une phase de turbulences financières est apparue aux
Etat unis, après une croissance marquée par une ascendance des
indices financiers et monétaires au début de l'année
2007.
L'impact de cette crise diffère d'un pays à un
autre en fonction du degré d'implication directe de leur système
financier3(*).
La globalisation a poussé l'innovation
financière4(*) et
l'apparence de nouveaux produits financiers ce qui a enrichi la
probabilité de l'efficience des marchés.
Selon la revue de la stabilité financière de
2008, au-delà des attentes et après le troisième trimestre
2007, l'expansion économique a subi une perte à la suite des
turbulences financières. Le passage de la croissance mondiale de
production de 4.9% en 2007 à 4.1% en 20085(*).
L'activité économique aux Etats-Unis a ralenti
considérablement à cause du recul marqué de
l'investissement résidentiel, d'une décélération de
la croissance des exportations et d'un revirement de l'accumulation des stocks.
Au quatrième trimestre de 2007 la croissance du PIB a diminué de
0.6%6(*).
Selon FMI7(*), « La balance des
risques pour la croissance mondiale reste à la baisse, avec au premier
clef la crainte que les turbulences des marchés financiers ne freinent
encore plus de demande intérieure dans les pays avancés et que
cela ne se répercute davantage sur les pays émergents et en
développement. La croissance dans les pays émergents fortement
tributaires des flux de capitaux pourrant être particulièrement
touchée mais la grande vitalité de la demande intérieure
dans certains pays émergents présente un potentiel
d'activité supplémentaire. Par ailleurs, un certain nombre
d'autres risques continuent d'être élevés. La politique
monétaire doit faire face à la redoutable tâche qui
consiste à concilier les risques liés à une poussée
de l'inflation et ceux d'un ralentissement de l'activité
économique, encore qu'une éventuelle modération des cours
du pétrole puisse apaiser les tensions inflationnistes. La persistance
de considérables déséquilibres mondiaux suscite des
préoccupations au regard de la volatilité grandissante du secteur
financier »
I-1-Analyse de la fragilité du système
financier international :
Le système financier international est au coeur des
événements actuels. D'une manière considérable, les
chocs paraissent se multiplier depuis plus qu'une dizaine d'années
(crise de la dette à partir de 1982, choc boursier de 1987, crise de
SME en 1992-1993, crise du peso mexicain en 1994-1995, crise asiatique en 1997,
russe en 1998, brésilienne en 1999).
Tatsuyoshi Miyakoshi (2000) a
démontré par une étude empirique que la fragilité
du système financier était déterminante pour
l'évolution de la crise asiatique.
Néanmoins, les marchés financiers ont une part
de responsabilité.
À la lumière de ce qui précède il
nous semble important de se poser les interrogations suivantes :
Ø Qu'elles sont les conséquences sur
l'économie mondiale ?
Ø Peut-on se protéger des risques
conséquence de cette instabilité financière, dans une
économie de plus en plus mondialisée ?
I-1-1- Définition de la crise
financière :
Selon Jacques Gravereau,
Jacques Trauman, « Une crise, disent les asiatiques,
n'est qu'une dialectique entre un danger et une
opportunité »8(*).
C'est en juillet 1997, avec l'apparition du
phénomène de la dévaluation de la monnaie
Thaïlandaise, qu'apparaissent les premiers signes des turbulences
financières que connaît aujourd'hui l'économie mondiale
(déclenchées non pas par des déséquilibres
macroéconomiques traditionnels tel que le déficit
budgétaire et /ou excès de création monétaire,
mais à partir des excès financiers provenant du secteur
propagé la politique d'encrage du baht au dollar9(*)).
La turbulence financière mondiale et un possible
ralentissement de la croissance des pays de l'OCDE10(*) qui sont susceptibles
d'être compensés par les fortes dépenses continues de la
part des pays exportateurs et par une croissance dynamique de la part de la
Chine et de l'Inde. Le capitalisme est synonyme des crises ; il les
provoque et se nourrit lors de leur apparition.
On distingue les crises cycliques, conjoncturelles11(*) et les crises
Systémiques, structurelles12(*).
La crise financière actuelle est une rupture de la
pertinence logique et du dynamisme cohérent caractérisant
l'ensemble du système.
Pour cette raison on considère cette crise comme crise
structurelle et systémique.
Tous les systèmes financiers sont composés par
trois sous systèmes :
· Le marché des capitaux
· Le secteur bancaire
· Les systèmes de règlements
Chacun de ces sous-systèmes présente des
structures, un mode de fonctionnement, des acteurs, des intervenants, et aussi
une régulation pour assurer sa stabilité et son bon
fonctionnement.
? « Le
risque systémique est issu d'une discordance entre les
comportement des intervenants au sein des différents
sous-systèmes et les mécanismes de régulation qui provoque
un déséquilibre général et de grande
ampleur »13(*).
La manifestation du risque systémique n'est autre que
la crise systémique. On se trouve devant une propagation du
déséquilibre de l'un des sous-systèmes financiers. Puis
une propagation du déséquilibre de la sphère
financière vers l'ensemble de l'économie.
Les banques sont au coeur du risque systémique
lorsqu'elles sont parties prenantes des trois sous systèmes.
I-1-1-1 Le Cycle de 2000 à
2007 :
Depuis la seconde guerre mondiale, le monde de la finance a
été révolutionné doucement et d'une façon
inédite.
L'économie de cette période a été
marquée par de nombreuses défaillances d'entreprise ainsi qu'une
restriction brutale de la distribution des crédits, appelé
« crédit crunch », vers 2000.
Entre 2000 et 2003, bien que les sociétés aient
connu des difficultés et des écarts, on a constaté que les
valorisations, notamment du fait de l'application de règles
mathématiques simples de remboursement, représentaient cinq
à sept fois le résultat d'exploitation constaté.
De 2004 à 2007, « un emballement s'est
produit et les raisonnements issus du monde des opérations
supérieures à 50 m€ ont commencé à s'appliquer
aux segments inférieurs du marché, substituant progressivement
l'EBE14(*) au
résultat d'exploitation »15(*).
Le marché de la dette est segmenté en trois
marchés :
ü Le marché de dettes inférieures à
5 millions d'euros, qui est peu impacté par la crise financière
actuelle.
ü Le marché de dettes compris entre 5 et 30
millions d'euros16(*).
ü Le marché des dettes supérieures à
50 millions d'euros au niveau duquel les actifs sous-jacents qui remboursent
les dettes au lieu du cash flow.
I-1-1-2 Le cycle de 2007 - 2008 :
Après la crise de 1987 du marché des actions, la
récession américaine de 1991, la crise asiatique de 1997,
l'explosion de la bulle des valeurs Internet de 2001, on se trouve actuellement
devant une crise plus forte et plus grave de celles précédentes.
La crise actuelle naît d'une conjoncture de facteurs complexes, parmi ces
facteurs on va s'attacher aux pertes sur le marché des prêts
hypothécaires à risque ou subprime17(*) aux Etats-Unis qui a
joué un rôle majeur et qui a constitué un catalyseur de la
crise financière actuelle.
Il est difficile actuellement de cerner le volume de perte
causé par les crédits subprimes. Selon l'OCDE, les pertes
s'élèvent à 422 milliards de dollars au niveau mondial,
alors que le FMI les estime à 565millions de dollars et évalue
à 945 milliards de dollars son impact total vu ces conséquences
sur la sphère financière18(*).
Ces pertes ont touché le capital et la
rentabilité des institutions financières19(*).
Le risque de crédit a été
réévalué d'une manière asymétrique à
cause de l'incertitude entourant leurs engagements et les risques de
contrepartie20(*).
Les turbulences financières commencent à avoir
des impacts sur la disponibilité et le coût des
financements21(*).
La crise financière actuelle aura une
répercussion grave dans l'économie réelle. C'est le
principal sujet de préoccupation dont les analyses nous permettent de
croire que la crise aura des répercussions sur la croissance en raison
de l'augmentation des coûts de financement et de la pénurie du
crédit22(*).
Il est important de constater qu'on s'est confronté
devant une triple crise :
· La crise du système capitaliste :
Ayant comme objectif de maximiser le rendement de leur
investissement aussi rapide que possible, les actionnaires poussent leurs
affaires vers les pays émergents où les coûts
salariés sont très bas et la hausse de la productivité va
de pair. A cette étape il nous semble important de revenir sur les
résultats d'une stratégie pareille qui peuvent être
résumés en l'augmentation de la valeur ajoutée au profil
des revenus du capital plutôt qu'aux revenus du travail, déflation
salariale et la diminution de la demande solvable globale.
· La crise de la mondialisation libérale :
La crise hypothécaire américaine s'est transmise
d'une manière brutale vers les marchés européens, c'est le
fruit de la mondialisation.
· La crise de l'hégémonie
américaine :
La source de la crise mondiale est aux Etats-Unis qui à
son tour doit faire face à un déficit budgétaire et
commercial et une dette extérieure croissante.
Le dollar est une monnaie nationale et une unité de
compte internationale qui a permis aux Etats-Unis de faire peser leur
hégémonie même dans une situation de déficit.
La domination mondiale du dollar a permis l'expansion de la
dette et la rente monétaire.
I-1-2- Les caractéristiques de la crise
financière actuelle :
Dans un discours prononcé par David
Longworth, il constate que les trois facteurs qui influent sur
l'économie mondiale se résument par les turbulences qui
persistent sur les marchés financiers mondiaux, le
ralentissement23(*)
prolongé de l'économie américaine et les fortes variations
des cours de certains produits de base, notamment de l'énergie.
La crise financière est née dans le contexte
d'un environnement extérieur marqué par: ???
· L'augmentation importante des prix des matières
premières hors Pétrole (Produits alimentaires)
Figure 1 : Prix des matières
premières
Source : « Effet de la
crise financière sur l'activité économique en
Belgique »
Comme l'indique la figure on constate une augmentation brutale
à partir de l'année 2006 pour atteindre un pic au début de
l'année 2008.
· L'augmentation des prix des hydrocarbures24(*) :
Une hausse de prix affecte peu la quantité
consommée à cause de l'inélasticité de la demande
d'hydrocarbures.
La hausse du prix des hydrocarbures pourrait compromettre la
croissance de l'activité économique et affecte les autres sources
de revenus du gouvernement.
· L'importante baisse des valorisations des
marchés des titres adossés à des créances
hypothécaires :
Des pertes25(*) considérables ont été
liées à la dévalorisation de titres de créances en
difficulté de remboursement dans les fonts d'investissement et les
banques.
I-1-2-1 L'économie devient
financière :
L'histoire économique actuelle est marquée, sans
doute, par les événements qui ont balancé les
marchés financiers depuis le troisième trimestre de
l'année 2008.
Ces événements représentent, non
seulement, l'aggravation de la crise financière qui a
débuté en juillet 2007 mais ils présentent aussi un virage
significatif dont les implications et les conséquences vont être
remarquées et senties pendant de longues durées.
(À noter que le centre du monde est la finance à
savoir la financiarisation - l'ingénierie financière... Bulle
financière : les transactions purement financières
représentent environ 50 x le PIB).26(*)
I-1-2-2 L'importance des agences de
notation :
Les agences de notation sont des entreprises privées
qui effectuent le commerce d'évaluation des risques de crédits,
et cette évaluation est présentée sous forme de notes.
Cette activité a débuté au début
du vingtième siècle aux Etats-Unis et s'est
développé a partir des années 1980 à
l'échelle internationale.
Dans ce contexte on peut faire le constat de trois firmes qui
dominent le marché mondial de cette activité de notation à
savoir : Moody's, Standards & Poor's27(*), Fitch28(*).
A. Moody's :
Il s'agit d'une agence américaine implantée en
France.
La notation de Moody's Investor service couvre des
sociétés financières, des établissements de
crédit, des entreprises commerciales et industrielles, des compagnies
d'assurance, des organismes de placement collectifs de valeurs
mobilières et des compagnies d'assurances.
B. Standards & Poor's :
C'est une autre agence américaine
spécialisée dans la notation industrielle. Elle est
détenue à 100% par le groupe de communication américain Mc
Graw Hill Inc, son implantation est depuis 1966 à new York.
C. Fitch :
C'est une autre agence de notation détenue en
totalité par le groupe français FIMALAC.
Cette agence est classée troisième agence de
notation financière dans le monde. Elle détient deux
sièges implantés à Londres et à New York.
La notation de Fitch rating couvre tous les principaux
secteurs économiques : des entreprises, des sociétés
et assurances et des collectivités locales.
Ces trois principales agences de notations possèdent un
champ d'intervention très vaste et couvrent un domaine
géographique très important.
Les notes produites, qui sont définies comme des
opinions sur l'assurance des payements, ont eu un statut de mesure commune du
risque de crédit.
Grace à ce statut, de grandes agences sont devenues des
acteurs importants dans le développement des produits
structurés.
Dans ce contexte il a bien fallu consentir à des
dégradations en masse et à des modifications
méthodologiques.
Par la suite, la réputation des agences de notation a
été attaquée qui à son tour s'est
évolué vers une remise en cause générale de la
validité des notes puisqu'elles sont (comme on l'a déjà
mentionné) une mesure commune de risque de défaut.
On distingue deux notes attribuées :
a. La note court terme :
Elle permet de mesurer le risque de défaut lié
à une dette courte période qui est généralement
inférieure à une année.
Sur le plan qualitatif, deux variables indispensables sont
présentes à savoir :
ü la solvabilité
ü la liquidité de l'émetteur
b. La note long terme :
Elle permet de mesurer le risque de défaut lié
à une dette longue qui dépasse un an.
Sur le plan qualitatif, deux variables indispensables sont
présentes à savoir :
ü la solvabilité.
ü les perspectives de résultat sur la durée
de la dette.
Ces notes, court et long terme, incorporent l'ensemble des
caractéristiques de l'émetteur, par exemple la question de
capacité de l'actionnariat à apporter un soutien dans le cas de
crise d'insolvabilité et d'illiquidité.
Henri Calver révèle il qu'il
existent d'autres notes intrinsèques qui permettent d'évaluer la
situation financière de l'émetteur en fonction de ses seules
facultés tout en éliminant un soutien extérieur
émanant des actionnaires ou des autorités de tutelle en faveur de
cet émetteur.
Les agences de notation énumérées
ci-dessus procèdent à des échelles de notation qui
permettent d'ajuster une correspondance entre le court et le long terme et une
distinction entre les titres d'investissement et les titres
spéculatifs.
c. Les échelles de notation de Standards &
Poor's :
Sur l'échelle court terme on distingue les positions
suivantes :
ü A-1 : S'il s'agit d'une capacité de
remboursement forte.
ü A-1+ : Pour désigner une aptitude
particulièrement forte.
ü A-2 : La capacité de remboursement est
satisfaisante.
ü A-3 : La capacité de remboursement est
acceptable.
ü C : Si le remboursement à
échéance est douteux.
ü D : En défaut de paiement des
intérêts ou du capital.
Sur l'échelle long terme on constate que la partie
investment grade (titres d'investissement) comprend des dettes notées
à partir de AAA jusqu'à BBB, et la partie spéculative
grade (titres spéculatifs) comprend des notations inférieures.
Le tableau récapitulatif de l'échelle de
notation long terme de Standards & Poor's :
Investment grade
|
Speculative grade
|
-AAA : dettes de la meilleure qualité
-AA : dettes très sûres
-A : dettes sûres
-BBB : dettes de qualité encore satisfaisante
|
-BB, B, CCC, CC et C : dettes présentant un
caractère spéculatif croissant allant de BB à C quant au
paiement des intérêts ainsi que le remboursement du capital.
-D : au défaut de paiement des intérêts
et du capital
|
a. Les échelles de notation de
Moody's :
Sur l'échelle court terme on distingue les positions
suivantes
ü Prime 1 : Une forte capacité de
remboursement de dettes
ü Prime 2 : Une capacité importante de
remboursement de dettes
ü Prime 3 : Une capacité acceptable de
remboursement de dettes
Le tableau récapitulatif de l'échelle de
notation long terme de Moody's :
Investment grade
|
Speculative grade
|
-Aaa : dettes de la meilleure qualité
-AAa: dettes de hautes qualité tout en introduisant
à ce niveau des chiffres 1, 2et 3 pour différer les nuances de
qualité
-A : catégorie supérieure des dettes de
qualité moyenne, en introduisant à ce niveau des chiffres 1, 2et
3 pour différer les nuances de qualité
-BBB : dettes de qualité moyenne avec des
catégories 1, 2 et 3
|
-Ba : ce sont des dettes dont l'avenir n'est pas
assuré et présentant des facteurs spéculatifs
-B : dettes de faible qualité
-Caa : dettes d'une qualité médiocre
Ba, B, Caa sont aussi différés de 1 à
3
-Ca : dettes hautement spéculatives
-C : dernière catégorie de dettes
|
Pour les notes intrinsèques, leur échelle de
notation contient 9 positions allant de A à E (AAA, AA, A, BBB, BB, B,
C, D, E).
b. Les échelles de notation de
Fitch :
L'échelle court terme de fitch ratings est
composée de cinq positions : A, A, A, B et C.
A, A, A pour introduire des catégories dans la position
A, B et C pour élaborer des positions qui correspondent à des
titres spéculatifs.
Il y a une conformité entre l'échelle long terme
de Fitch ratings et celle de Standard & Poor's, sauf que les positions AA,
A, BBB, BB, B comprennent des chiffres de 1 à 3 pour introduire les
nuances de qualité.
I-1-2-3 La Transformation du système
social :
Il s'agit du transfert des revenus des salariés vers
les revenus du capital.
Ce qui emmène à des exigences de
rentabilité de la part des placements et donc des entreprises au
détriment du monde du travail.
Tout cela aura des conséquences sur l'augmentation de
la pauvreté et des inégalités sociales.
I-1-2-4 Le Libéralisme et
l'individualisme :
Des transformations culturelles ont été
marquées. « La droite libérale a gagné le combat
culturel pour faire croire que le meilleur système est le système
libéral le plus libéralisé, que l'Etat est un frein
à la prospérité, que le bien-être est plus atteint
par l'affectation privée des moyens »29(*).
I-1-3- Les Facteurs et causes de la crise
financière :
Le capitalisme financier est en crise. Des faillites
bancaires, une croissance mondiale en berne, des milliards de dollars
envolés, les chutes de valeurs boursières...
La crise financière part des Etats-Unis en août
2007. Avec des prêts hypothécaires consentis à la classe
moyenne au Etats-Unis, débute la crise financière à cause
des subprimes30(*).
Certaines banques qui avaient eu trop recours à ce type
de prêt pour des ménages ayant des difficultés à
rembourser, se sont retrouvés dans une situation financière
critique. Et plus de deux millions de personnes se retrouvent ruinées
aux Etats-Unis, faute de pouvoir rembourser les emprunts.
La situation financière actuelle et ces
événements récents sont le résultat d'une réévaluation de la
hausse des risques.
On peut énumérer plusieurs causes fondamentales
qui ont entraîné l'apparition d'une situation financière de
la sorte mais on va se limiter à celles dégagées par Mark
Carney qui sont en nombre de trois, à savoir :
ü La liquidité.
ü Les lacunes en matière de transparence et de
divulgation de l'information.
ü La divergence des motivations.
I-1-3-1 La liquidité :
Macroéconomique la liquidité est
présentée comme suit : « C'est l'ensemble des actifs
monétaires globalement disponibles dans l'économie»31(*).
Au sens financier, on entend par liquidité
représente « la capacité d'un marché à
absorber des ventes d'actifs en un temps faible et sans baisse significative
des prix »32(*).
Si le marché financier est profond on parle donc de marché
liquide.
Frédéric HERVO (2008)
définit la liquidité comme étant :
« La capacité d'une institution
financière à financer des augmentations d'actifs et à
faire face à ses engagements lorsqu'ils arrivent à
l'échéance »33(*).
Le risque de liquidité est le risque de ne pas
disposer de l'argent pour faire face aux engagements même par la
mobilisation des actifs.
L'absence de liquidité des marchés et de
négociabilité des instruments aggrave le risque de marché
par la suite.
Il faut admettre que la crise était plutôt une
crise de liquidité34(*). La figure 2 illustre bien le problème
d'assèchement de liquidité sur le marché voire la chute du
début de l'année 2008. On utilise le mécanisme de
réserves obligatoires pour faire face à des chocs temporaires de
liquidité. Ce qui permet de limiter la volatilité du taux
d'intérêt sur le marché monétaire.
Figure 2 : Evolution des capitalisations
boursières en 2008
Le mécanisme de réserves obligatoires est
présent dans les pays émergents pour remplir la fonction
« d'assèchement d'une liquidité ».
Dans une telle situation, l'intervention de la banque centrale
est importante pour injecter de la liquidité sur le marché
monétaire. Mais l'efficacité de telles actions d'injections est
à discuter et certains intervenants se sont interrogés au regard
notamment du maintien des tensions sur le marché monétaire.
Source : Mecanoplis (2009)
L'inefficacité de l'action des banques est
expliquée dans cette situation par l'existence d'une demande
spéculative de monnaie et par des interactions sur le marché
monétaire. Cela remet en cause la caractérisation de la crise
financière en tant que crise de liquidité.
I-1-3-2 Les lacunes en matière de transparence
et de divulgation de
l'information :
La divulgation de l'information est un mécanisme qui
permet non seulement d'atténuer les problèmes de
l'asymétrie d'information35(*) mais aussi de réduire les coûts de la
dette. La divulgation des informations financières est très
importante pour protéger les investisseurs contre les fraudes et pour le
bon fonctionnement du marché financier. Elle permet aussi de diminuer
les coûts de surveillance des dirigeants par les investisseurs.
Compte tenu de la théorie de l'agence, la divulgation
de l'information permet de réduire les couts de surveillance des
dirigeants par les investisseurs et les créanciers.
Dans leur étude, Jamila FDHIL et
Boutheina REGAIEG (2006) constatent que le calcul de risque de
faillite d'une entreprise dépend de la qualité de divulgation de
l'information, ce qui implique qu'à chaque fois qu'une entreprise est
évaluée par son degré de clarté d'information elle
aura de faibles risques de faillites et par la suite elle sera
récompensée par de faibles coûts des emprunts.
Compte tenu de ce qui est mentionné, il faut constater
clairement que toute lacune attaché à la divulgation de
l'information aura comme conséquence la prolifération de
l'asymétrie d'information entre les dirigeants, préteurs et
actionnaires, l'apparition de problèmes d'agence.
Les lacunes en matière de transparence et de
divulgation de l'information constituent une cause de la turbulence
financière qui caractérise actuellement les marchés.
Botosan (1997), constate, d'après une
étude sur la qualité de divulgation de l'information qu'il existe
une relation négative entre la qualité de divulgation de
l'information et les couts de fonds propres.
I-1-3-3 La divergence des
motivations :
Mark Carney (2008) constate que la rupture de
la relation entre le prêteur et l'emprunteur a eu comme
conséquence la détérioration de la qualité de
crédit.
Un problème de divergence des motivations a
affecté de nombreuses institutions financières mondiales à
savoir le décalage entre le moment de la rémunération des
opérateurs et le moment de la réalisation des
bénéfices sur leurs transactions, ainsi que la
démotivation pécuniaire et l'insuffisance de reconnaissance des
spécialistes de la gestion du risque.
La crise financière s'est très tôt
traduite par un retournement fort des activités immobilières et
de bâtiment. Non seulement le durcissement des conditions d'accès
au crédit qui a accompagné cette situation de crise mais encore
l'augmentation considérable des prix des matières
premières, pénalisent désormais l'ensemble des
activités. L'augmentation du prix du pétrole touche le service
transport. Les PME sont particulièrement sensibles à ce climat
économique caractérisé par une incertitude importante.
Dans toute la littérature où il y a question de
la situation financière, nous constatons qu'un
« ralentissement sensible de la croissance mondiale est prévu
en 2008 et un léger redressement n'apparaîtrait que plus tard en
2009 »36(*)
De plus, la situation financière est
caractérisée par l'incertitude et risque de se dégrader au
fur et à mesure.
L'incertitude dans ce contexte concerne :
§ L'évolution des réglementations.
§ Les conditions de concurrence sur le marché.
§ L'hésitation et l'indécision des
clients.
§ Les phénomènes conjoncturels.
§ Changement d'attitude des pouvoirs publics.
À cette étape il nous semble important de
revenir sur la faillite de Lehman brothers qui, dans sa chute, a
entraîné la finance mondiale.
Selon Hervé NATHAN et Emmanuel
LEVY (2008), la banque d'affaires américaine possède
environ six cent quinze milliards de dollars d'engagement envers d'autres
établissements et a été mise en redressement judiciaire
aux Etat Unis.
La crise financière37(*), née aux Etats-Unis après la faillite
de la banque Lehman Brothers, a créé un choc sur l'ensemble des
marchés. "La crise la plus grave depuis cinquante ans", selon
l'ancien président de la Réserve Fédérale
américaine, Alan Greenspan.
a. La dévaluation en chaîne des monnaies
des pays émergents :
(Crise monétaire).
On parle de crise monétaire lorsqu'une attaque
spéculative sur la monnaie nationale se manifeste et naît sur une
scène économique d'un ou de plusieurs pays entraînant ainsi
une dépréciation aigue de cette monnaie.
Une telle situation engendre une intervention du gouvernement
pour défendre cette monnaie soit en utilisant les réserves
internationales pour acheter la monnaie locale, soit faire augmenter le taux
d'intérêt.
b. La baisse brutale des marchés
boursiers :
La faillite de Lehman brothers a provoqué une tornade
boursière et ce après plus de cent cinquante ans de bon et
loyaux.
Au début des années 2000, des scandales
boursiers sont apparus et ont montré les limites du pouvoir
actionnarial.
Le capitalisme financier a exclu le régime traditionnel
qui porte sur la conclusion des accorts par les dirigeants et les
salariés organisant un partage des gains de productivité
(préservation de la stabilité de répartition de valeur
ajoutée) pour retenir le régime de domination des
actionnaires.
La domination des actionnaires a eu comme conséquence,
d'une part l'apparition de l'objectif de création de la valeur
actionnariale (augmentation des cours des boursiers de l'entreprise), d'autre
part l'entreprise doit être gérée par les principes de
gouvernance d'entreprise.
Une étude menée par José Bernard
Djen sur les marchés boursiers, l'auteur stipule que, suite
à la crise bancaire et l'éclatement de la bulle
immobilière américaine dans le monde, les marchés
boursiers ont connu une baisse considérable. Le découplage entre
les Etats-Unis et l'Europe occidentale n'existe pas, et ceci est
vérifié par le recul de 0.2% du PIB de la zone Euro au second
semestre.
On doit encore s'attendre à une propagation du
chômage, ou une dégradation de l'emploi, une consolidation des
conditions du crédit, un arrangement des prix des immobiliers
résidentiel et commercial et un accroissement des taux de défauts
des entreprises.
En un an, les indices boursiers ont connu une baisse de 30.9%
sur le MSCI Europe38(*).Aux Etats-Unis le mois de septembre 2008 a connu une
situation difficile pour les marchés d'actions dans le monde.
Une nationalisation des agences de crédit
hypothécaire « Fannie Mae et Freddie Mac »,
l'effondrement de lehman brothers et le sauvetage de AIG par le Réserve
fédérale.
Morgan Stanley, Goldman Sachs et Merrill Lynch,
rachetée par Bank of America sont des banques d'affaires
américaine qui ont vu leur titre s'effondrer dans un marché qui
pense à ce que, dans un climat de la sorte, peuvent survivre des banques
d'affaire.
Dans la Zone Euro, en septembre, les turbulences qui ont
caractérisé les marchés financiers mondiaux ont
affecté par une propagation considérable les marchés
européens d'actions.
L'inflation baisse de 3.8% à 3.6% en septembre. Mais
cette déflation s'est avérée insuffisante pour mettre en
considération l'avis général selon lequel la banque
centrale européenne « entendait maintenir ses
taux »39(*).
Au mois de septembre, les actions Britanniques ont aussi connu
une conjoncture difficile dont la crise de crédit était la cause
du changement radical du marché financier mondial.
De même, en septembre 2008, la bourse de Japon n'a pas
fait l'exception, et a connu des reculs considérables.
Les statistiques macroéconomiques Japonaises
reflètent le recul de l'économie40(*).
En Asie (hors japon), le mois de septembre 2008 a
été connu par le mois le plus spectaculaire très
marqué depuis le début de la crise de crédit avec la
fameuse faillite de Lehman Brothers suivie par la vente surprise de Merrill
Lynch à Bank of America puis du sauvetage de AIG par la Réserve
fédérale.
Figure 3 : La sous-évaluation des
marchés boursiers occidentaux
Source : « La crise de
subprime », p101
Comme l'indique la figure 3, non seulement les bourses des
pays asiatiques qui ont connu plusieurs reculs mais encore celles des
marchés émergents. La confiance a été
dégradée et ce à cause des graves difficultés
qu'ont rencontré les institutions financières aux Etats-Unis et
en Europe, des perturbations sur le marché international de dette ainsi
qu'a l'incertitude relative à l'éventuelle adoption du plan
américain de sauvetage du secteur bancaire.
a. La défaillance des institutions bancaires et
financières :
Selon Altares la société spécialiste de
la connaissance inter-entreprises « la hausse des
défaillances, toujours très sensible dans le bâtiment et
l'Immobilier, s'accélère dans le Transport et les Services aux
particuliers. Elle se propage aux PME de plus grande taille et plus
ancienne »41(*).
Rachdi, Elgaied (2008) ont
expliqué que les crises des institutions bancaires n'est pas seulement
le résultat de la dimension externe de la gouvernance
(réglementation prudentielle) mais aussi la dimension interne (conseil
d'administration, structure de propriété, endettement). En effet
l'environnement institutionnel et plus précisément la gouvernance
bancaire joue un rôle remarquable dans la naissance des crises bancaires.
Figure 4 : Nombre de
faillites quotidiennes en Amérique
La figure 5 présente une illustration de
l'augmentation du nombre des institutions connaissant une faillite qu'on
remarque qu'elle est croissante à partir de l'année 2006.
Source: Mecanoplis (2009)
La défaillance des institutions bancaires est
associée à plusieurs causes dont le risque de crédit est
la principale qui est à son tour le résultat d'une mauvaise
gouvernance bancaire.
Le nombre de faillites en Amérique a passé
(comme l'indique la figure 5) de 1000 à 5000 pour un intervalle de deux
ans (de 2006 à 2008).
Christophe J.Godlewski (2003) a conclu que
les faillites bancaires sont très couteuses ayant comme
conséquences :
· Des pertes financières pour les apporteurs de
fonds (actionnaires, assureurs...)
· Pertes des compétitivités de l'industrie
bancaires.
· Déstabilisation et perturbation du
système financier dans son ensemble.
Selon Pantalone et Platt
(1987) et Llewellyn (2002), la cause principale de la
défaillance des banques est l'excès de risque. Cet excès
de risque est le résultat d'un mauvais contrôle et d'une gestion
inefficace de l'activité d'octroi de crédit bancaire.
Jézabel COUPPEY-SOUBEYRAN et
Dhafer SAIDANE (2004) constatent que la défaillance des
marchés bancaires et financiers est le résultat des :
· Problèmes d'asymétries d'information
inhérents aux relations financières.
· Externalités associés aux faillites
bancaires.
· Comportements des agents sur le marché de
capitaux (mimétisme, anticipation auto réalisatrice).
Il importe donc de souligner la nécessité de
l'intervention du pouvoir public pour le secteur bancaire et financier quelque
soit sa maturité.
I-1-4 La crise financière et
contagion :
La contagion internationale des crises est vue en grande
partie comme le résultat de la globalisation financière. Elle a
fait couler beaucoup d'encres ces dernières années.
L'analyse du phénomène de contagion
international est importante pour au moins deux raisons :
· La première réside dans l'importance du
risque de répercussion des crises sur le marché financier dans
ces dernières années.
· La deuxième est qu'il faut tirer des
leçons à partir des crises financières contagieuses
apparues en 1990.
Les effets de la contagion se présentent par deux
canaux :
ü Le renforcement de l'interconnexion des places
(contagion horizontale)
ü L'intégration verticale des marchés
(contagion verticale)
La contagion financière a été
analysée à travers du prisme des défaillances en
chaine :
Lorsque A emprunte auprès du B, qui lui-même a
emprunté auprès du C, alors la défaillance de A se
reproduit sur B puis sur C et ainsi de suite.
Toute fois dans un système financier moderne
gouverné par les lois du marché, la contagion se diffuse par le
canal de variation de prix, des risques mesurés et du capital,
valorisés en valeur de marché, des institutions
financières.
Toni Gravelle, Maral Kichian
et James Morley (2008) réaffirment que la transmission
de la crise d'un pays à un autre est souvent qualifiée de
contagion qu'ils ont définit comme étant :
« La propagation des chocs d'une façon excessive au regard de
l'évolution des facteurs fondamentaux, c'est-à-dire lorsque leurs
effets sont plus marqués que ceux répercutés par
l'entremise des liens commerciaux, financiers et institutionnels normaux entre
les marchés »42(*).
Donc la contagion internationale des crises financières
est la transmission de chocs d'un pays « ground
zéro »43(*) vers un autre.
La transmission de la crise est la cause de :
ü les chocs communs.
ü le commerce international.
ü le comportement des institutions financières et
des agents.
Bien que la notion « contagion » est de plus en plus
utilisée dans les marchés de change et les marchés des
actifs, sa définition reste très controversée.
Selon Marzouki Haïthem, (2003)
« La contagion est l'augmentation de la
probabilité de crise dans un pays suite à l'avènement
d'une crise dans un autre pays » 44(*).
De même, et dans le cas des modèles qui portent
sur les équilibres multiples instantanés en présence d'un
problème de coordination, l'auteur constate que :
« La
contagion se produit quand des Co-mouvements transnationaux des prix des actifs
ne peuvent pas être expliqués par les
fondamentaux »45(*)
La contagion est la transmission de la volatilité et
l'instabilité d'un marché à un autre ainsi que
l'incertitude à travers les marchés financiers internationaux.
On peut encore définir la contagion comme étant
une augmentation significative dans les liens croisés entre les
marchés après choc.
Mais cette définition est considérée non
universellement acceptée car, pour certains économistes, on peut
avoir une contagion s'il existe un choc survenu dans un pays et se transmet
vers un autre pays sans changements significatifs des liens croisés
entre les marchés.
D'autres économistes considèrent qu'il est
impossible de définir la contagion suite seulement à de simples
tests de changements dans les liens croisés entre les marchés.ils
considèrent plutôt qu'il est nécessaire d'expliquer la
manière dont le choc est propagé et qu'ils existent certains
types de mécanismes de transmission et par leur ampleur se constitue la
contagion.
Concernant les liens croisés, ils peuvent être
mesurés par les corrélations entre les rendements d'actifs ou par
la probabilité des chocs ou de la volatilité.
Par conséquent, si deux marchés sont hautement
corrélés après un choc, cette situation ne constitue pas
nécessairement une contagion. Mais il s'agit d'une contagion seulement
si les corrélations entre marchés augmentent significativement
après le choc.
C'est vrai que cette définition est non
universelle mais elle nous fournit une méthode directe et simple pour
tester l'existence de la contagion.
On distingue deux types de contagions :
· La contagion par les fondamentaux :
Ce type de contagion met en évidence l'importance des
interdépendances financières ou commerciales entres les pays.
· La contagion pure :
Ce type de contagion montre que le comportement des agents
peut engendrer une transmission de crise d'un pays à un autre.
I-2 La crise financière dans le
monde
Les événements débutant en juillet 2007
ont mis en évidence la fragilité du système financier
mondial.
Depuis des décennies, la crise financière
actuelle est la plus importante et grave qui ait frappé les
marchés financiers.
Durant la période précédente, la
conjoncture a poussé les investisseurs à investir et à
prendre plus de risque. Cette conjoncture a été
caractérisée par :
· Des taux d'intérêts nominaux plus
élevés.
· Abondance de liquidité.
· Une faible volatilité des marchés
financiers.
· Un sentiment général d'autosatisfaction
senti par les investisseurs.
Mais au printemps 2007 même les grandes institutions
financières ont exprimé leur sentiment de crainte à propos
des titres structurés adossés à des prêts
hypothécaires et de l'insuffisance de rigueurs d'accorts et des
conditions de prêts appuyant sur le contexte de rachat par l'emprunt.
Au milieu de l'année 2007 la demande des crédits
structurés notés AAA46(*) a connu une poursuite à cause de l'abondance
des liquidités et de faiblesse des taux d'intérêts.
« Il faut continuer à danser tant que
l'orchestre joue »47(*) c'est ce qu'a prononcé le PDG de Citigroup
Charles Prince pour un journaliste.
Dans ce contexte on remarque que les autorités n'ont
pas eu de pression ni d'influence pour mettre fin pour la prolifération
de titres surévalués.
D'où l'apparition des premières séries de
pertes, notamment le déclanchement de la crise par la hausse des
défaillances sur les prêts hypothécaires.
I-2-1- L'Ampleur de la crise dans les pays
industrialisés :
Si l'épicentre de la crise financière actuelle
est en Amérique, les perspectives concernant les autres pays
industrialisés n'en sont pas moins dès maintenant assombries.
I-2-1-1 Une récession en cour aux
Etats-Unis :
Aux Etats-Unis et à partir du début de
l'année 2008, les marchés financiers restent soumis à de
fortes tensions ce qui aura comme conséquence des risques
négatifs pour la croissance économique.
À la lumière de ce qui précède on
peut dire que les signes de fragilité de l'économie
américaine se multiplient.
La tombée de la confiance des consommateurs, du
marché de l'immobilier, une dégradation de l'emploi et de la
production, laissent la majorité des économistes
américains convaincu que les Etats-Unis ont bousculé dans la
récession.
I-2-1-2 Une croissance toujours marquée au
Japon :
L'activité économique au Japon a
progressé après le deuxième trimestre de l'année
2007, après un recul important considéré qu'elle a connu
suite à l'apparition d'un repli important de la demande
intérieure.
Selon les statistiques publiés par Marie-Suzie
Pungier dans un rapport sur la conjoncture économique et
sociale en 2008, l'auteur montre que les exportations sont restées
dynamiques en septembre mais celles vers les Etats-Unis ont chuté de
9.2% en valeur sur un an, les achats de pétrole ont diminué et
l'excédent commercial a franchi.
I-2-1-3 Un atterrissage délicat du
marché immobilier Britannique :
L'économie Britannique a bénéficié
d'une croissance forte au cours de l'année 2007.
Marie-Suzie Pungier (2008) constate qu'il est
apparu un durcissement des conditions de l'octroi du crédit, ainsi qu'un
relèvement des primes de risque qui ont connu une chute brutale.
Néanmoins, les ménages vont être
considérés comme point faible de la croissance Britannique mais
au cours de l'année 2008.
I-2-2 L'Ampleur de la crise dans les pays
émergents :
Par la fréquence de leur crise et leur
instabilité, sont réputés les marchés boursiers des
pays émergents.
La crise financière se propage à ces pays
émergents qui avaient soutenu la croissance mondiale jusqu'ici.
Une étude sur la conséquence de la crise
financière sur les pays émergents, munie par Germain
Lambert Matoko, l'auteur constate qu'au cours de ces dernières
années les pays émergents ont épargné
plutôt de devises découlant soient des recettes
pétrolières, soient des exportations propres à eux.
Cet excédent d'épargne leur a permis de
créer des fonds souverains48(*), des apporteurs de capitaux et de liquidité
dans l'économie mondiale.
On peut parler du rôle de pourvoyeur de capitaux et de
liquidité joué par les pays émergents à
l'échelle mondiale. Ce rôle est expliqué par le fait qu'au
moment où la crise financière a causé l'assèchement
de liquidité sur les marchés monétaires, les pays
émergents continuent à stocker des excédents
d'épargne résultat de leurs exportations. De même il existe
un transfert de richesse qui continue à se réaliser en
défaveur des économies américaines et
européennes.
I-2-3 Le contexte macro financier:
Face à la croissance dans les pays à
économies avancées qui a été
décélérée, on aperçoit que le rythme de
celle dans les pays à marché émergent49(*) a été plus
modéré que prévu.
À la lumière de ce qui précède on
peut dire que les perspectives de la croissance de l'économie mondiale
en 2008 ont été défilées à la baisse depuis
le dernier trimestre de l'année 200750(*).
De même le déclanchement de la nouvelle crise
financière en juillet 2007 aux Etats-Unis s'est propagé à
certains segments du marché de crédit commercial et des
prêts aux entreprises .Ce qui a abouti à des effets
négatifs des bilans des établissements de crédits et
maintient les risques auxquels est exposée l'économie
américaine.
Cette situation de crédits va avoir une
conséquence négative sur le PIB et ces conditions de
crédits ne reviendront probablement à la situation normale qu'au
début de l'année 201051(*).
SECTION II : La crise des subprimes et ses
conséquences :
L'origine de l'accroissement de la volatilité des
marches financières aux Etats-Unis se trouve dans le secteur
« subprime ».
La crise des Subprimes aux Etats-Unis a constitué le
catalyseur de la crise financière actuelle. Compte tenu du flou qui
règne concernant l'environnement il faut tout d'abord mentionner que
l'activité mondiale souffre d'un choc financier et d'une persistance des
cours élevés de l'énergie et d'autres produits de base.
Attachons-nous d'abord à la crise dite des subprimes
qui a terrorisé en 2007 les banques centrales, la bourse et le
système bancaire mondial.
Dans son étude Laurent QUIGNON (2008)
constate que davantage qu'à de simples turbulences financières,
la crise de subprime se présente comme une véritable crise
bancaire. Au cours des quinze dernières années, les
marchés financiers ont connu des secousses aussi importantes de la crise
du SME de 1992-1993 à la crise de subprime en passant par celles russes
et asiatiques.
Selon Rémy CONTAMIN et Julien
GEFFROY (2008), l'année 2007 a été marquée
par le terme SUBRIME que nous pourrons coller au mot surprise dans la mesure
où les marchés ont connu une véritable croissance mondiale
avant l'apparition de cette crise.
Dans toute la littérature où il est question de
l'économie mondiale nous constatons que l'aggravation de la crise du
crédit, à partir du « subprime »
américain et les fortes turbulences des marchés financiers qui en
découlent vont avoir un impact négatif sur l'économie
mondiale.
Hervé NATHAN et Emmanuel
LEVY(2008), dans un document sur « la crise
financière, la faillite du néocapitalisme »,
révèle que la crise de subprime, qui en juillet 2007 ne
concernait que les créances pour les crédits immobiliers à
risque aux Etats-Unis, a affecté aussi bien peu à peu presque la
totalité des formes des créances à base de crédit,
à savoir celle de l'immobilier et les crédits de consommation, de
l'automobile et même les juteuses cartes de crédit.
II-1 Les origines de la
crise :
L'été 2007 a été marqué par
le déclenchement d'une nouvelle crise celle des marché
américains des crédits immobiliers aux ménages les moins
solvable à savoir les crédits subprimes.
Cette crise a affecté l'ensemble des marchés
financiers :
· La rémunération des risques sur les
marchés des actions a brusquement augmenté.
· Chute brutale des marchés de dettes.
· Forte perturbation des marchés des changes.
La question qui se pose est comment on peut expliquer qu'une
perte sur le marché des prêts hypothécaires ait pu se
transformer en une crise financière très marquée ?
Un segment du secteur du crédit immobilier
américain a influencé négativement l'économie
mondiale. C'est le résultat du manque voire de l'absence de rigueur de
la part des banques américaines dans la gestion de l'octroi du
crédit et de la solvabilité des ménages. Ce qui a
emmené les banques centrales à injecter des centaines de
milliards d'euros sur le marché monétaire.
Ils existent des ménages qui présentent de
faibles garanties pour pouvoir accéder à des crédits
normaux dits primes. A ces ménages sont accordés des
crédits ou prêts immobiliers dits subprimes à
cause de l'incapacité du remboursement ou bien à cause
de difficultés financières déjà
constatées.
À partir de 2004-2005 on a assisté à un
développement et une croissance importante de ce type de crédit
garanti par les hypothèques pour atteindre en 2006 entre 500 et 600
milliards de dollars. Ce constat a donné la confiance aux
établissements de crédit pour garantir des prêts de plus en
plus coûteux par des hypothèques.
Dans son étude David Longworth (2008),
constate que tout au long de l'année 2005 et 2006, la
qualité52(*) des
prêts hypothécaires américains à risque s'est
détériorée et ce à cause du recours au
modèle d'octroi puis de la cession du crédit53(*).
Comme l'indique la figure 6, les taux de défaut sur les
crédits subprimes commencèrent à apparaître à
la fin de l'année 2006 avec l'apparition de ménages incapables de
faire face à leur remboursement.
Figure 5 : Taux de défaut des
ménages sur les crédits hypothécaires aux
Etats-Unis
Source : « La crise de
subprime », p 72
Dans cette condition, non seulement les ménages se
trouvent forcés de vendre leur logement (puisque les immobiliers sont
devenus plus élevés) sur un marché immobilier
perturbé voire déprimé, mais encore les
établissements spécialisés ont été
touché par la faillite.
Le premier trimestre 2007 a marqué les premières
faillites d'une vingtaine d'établissements sans qu'ils entraînent
la déstabilisation des banques54(*) .
Les banques peuvent se débarrasser de leurs
créances douteuses et ceci en les déposant avec d'autres
institutions financières et qui vont être revendues par la suite
sous forme de titre d'où le terme titrisation55(*).
II-1-1 La Titrisation :
La titrisation est une modification des crédits en
titres financiers selon un mouvement comportant trois
opérations :
· Le pooling : c'est une opération qui permet
à une banque d'investissement de racheter à ses initiateurs des
crédits56(*)
homogènes ou hétérogènes.
· Le offloading : c'est une opération qui
permet de loger les crédits mis en pool dans des structures
spéciales appelés conduits et SIV57(*), à fin de les faire sortir du bilan de la
banque.
· Le tranching : c'est une opération qui
permet d'émettre les titres au passif du conduit avec un processus de
subordination qui change radicalement les profils de risque.
La réservation de la stabilité des banques est
le résultat de l'opération de titrisation, ce qui a eu comme
résultat la réduction de « l'aversion pour le
risque » comme l'atteste la diminution du spread58(*) des crédits subprime
sur les obligations.
Le problème de non remboursements des crédits
par les ménages et la force de vente a entraîné la baisse
des prix des logements.
La titrisation a rendu non seulement les actifs financiers
liquides mais encore a offert de nouvelles opportunités de l'octroi du
crédit à leur « re-packaging » puis à
leur cession sous forme de titres.
Laurent CLERC (2008) révèle que
durant ces dernières années la titrisation a gagné presque
toutes les catégories de créances.
La titrisation est une logique qui permet aux banques de
transférer le risque de crédit.
C'est au début des années soixante-dix que les
premières opérations de titrisation ont vu naissance aux
Etats-Unis sous le soutien des agences spécialisées qui
disposent de garanties de l'Etat (Government Sponsored Agencies) qui sont les
suivantes :
· La Federal National Mortgage Association (Fannie
Mae)
· La Federal Home Loan Mortgage Corporation (Freddie
Mac)
· La Government National Mortgage Association (Ginnie
Mae)
La titrisation s'intéresse spécialement aux
prêts hypothécaires (MBS)59(*), mais d'autres types de crédits ont servi de
support tel que les crédits automobiles, les encours de cartes
bancaires, les prêts étudiants (on parle à ce niveau de
ABS60(*)).
II-2 La propagation de la crise à
l'échelle internationale :
La crise financière a causé un
déséquilibre de l'économie mondiale. Attachons nous
d'abord au déficit commercial à l'extérieur et au
déficit d'épargne à l'intérieur.
Dans le cas du dégonflement de la finance à
l'intérieur la croissance de l'endettement sur le marché
hypothécaire sera bloquée et l'entrée des capitaux ne sera
plus garantie. Non seulement à l'intérieur mais encore à
l'extérieur, l'équilibre de la balance de paiement ne sera plus
assuré par la gestion financière.
Par conséquent nous allons se trouver devant un
ralentissement de la croissance aux Etats-Unis qui va se propager au reste du
monde.
Dans le système financier on a constaté, en
2007, que le danger du subprime a pu se diffuser. Les banques n'en ont pas fini
avec la crise des subprimes.
Une multitude de banques sont en difficulté, citons
comme exemple Dexia ou Fortis, des banques allemandes ou
britanniques ...
De même la crise financière est prête
à entrainer une crise économique qui se manifeste
déjà par une menace inquiétante de récession.
Dominique plihon, (2008) révèle
que les scandales boursiers, qui débutent de l'année 2000,
exposent les bornes du pouvoir actionnarial.
La succession des scandales commence par la faillite du
géant américain de l'énergie Enron, ainsi que les affaires
Worldcom, Tyco, Vivendi universal, Xeros en Amérique et en Europe, Ahold
Parmalat.
Récemment le capitalisme financier éprouve
l'existence d'un déficit de régulations. C'est le cas des
scandales révélés par l'autorité des marchés
financiers français, concernant EADS sous forme de délits
d'initiés massifs. Dans ce cas les 21 dirigeants essentiels ont
réalisés des plus valus estimés à des centaines de
millions d'euros par la vente de leurs stock-options ou bien de leurs action
avant l'effondrement des cours de l'EADS provoqué par les
déboires de l'A380.
Ces événements démontrent bien les
limites de la gouvernance d'entreprise ainsi que l'incapacité des
actionnaires et exercer des contrôles et surveillances des dirigeants.
Les slock-options, qui avaient pour finalité d'assurer
l'incitation des managers à se conformer aux intérêts des
actionnaires, se sont retournés contres les actionnaires en conduisant
les managers à prendre les risques pour gonfler les cours boursiers de
leurs entreprises.
La crise de liquidité :
Figure 6 : un assèchement de
la liquidité
Si on s'interroge :' Qu'est-ce que la
liquidité?' Il s'agit d'une question faussement facile, comme l'illustre
la crise des subprimes. Parce que la notion est multidimensionnelle et
se réduit péniblement, statistiquement, à un indicateur
unique.
L'évènement récent
de turbulences a été marqué par une période
maintenue d'illiquidité sur un nombre élevé de
marchés, de l'interbancaire qui est connu par le fait qu'il est
très liquide aux produits structurés nettement moins liquides.
Source : « La crise de
subprime »
Il s'est déclenché par ce qui a
été considéré comme une dégradation de la
qualité du crédit sur le marché américain
des prêts hypothécaires à risque.
La crise actuelle a été connue par l'ampleur du
changement de l'illiquidité de marché en illiquidité de
financement.
Étant donné la nature systémique des
éventuelles agitations de la liquidité, un dialogue entre le
secteur public et privé (vu que certaines des solutions aux
difficultés de liquidité sont entre les mains du secteur
privé) sur la meilleure manière pour finir avec le meilleur
équilibre entre les intérêts privés et ceux de la
stabilité financière.
Jochen Sanio, président du régulateur boursier
allemand la BaFin, a estimé que son pays l'Allemagne est touché
par la crise financière.
En France plusieurs gestionnaires de fonds ont
été menacés, tel que BNP Paribas qui a annoncé le
gel de trois produits financiers61(*) Au Royaume-Uni, les déboires de la Nothern
Roc. La banque d'Angleterre, en vu d'éviter une faillite
potentielle, a mis a sa disposition des fonds à un taux
pénalisant.
Non seulement dans les titres MBS, la subprime a
été localisée encore dans les CDO62(*) (Collateralised debt
obligations).
Les difficultés mentionnées ci-dessus se sont
transformées en une crise de liquidité.
Jaime CARUANA et Laura
KODRES (2008), dans une étude qui a porté sur la
liquidité sur les marchés mondiaux, ont constaté qu'une
période d'illiquidité a marqué le dernier épisode
de la turbulence financière, notamment en février 2008, sur un
grand nombre de marché partant du marché interbancaire vers les
produits structurés nettement moins liquides.
Cette situation de manque de liquidité est le
résultat (comme nous l'avons mentionné antérieurement)
d'une dégradation de la qualité du crédit des prêts
hypothécaire à risque sur le marché américain.
Ils existent plusieurs caractéristiques de la structure
du marché qui influe la liquidité.
Premièrement, avec la transparence et
l'asymétrie de l'information entre les acheteurs et les vendeurs sur le
marché, la liquidité sera plus élevée.
Deuxièmement, si le volume global des actifs pour achat
ou pour vente est conséquent par rapport au volume que chaque
investisseur désire négocier, la liquidité devient plus
élevée.63(*)
Troisièmement, plus l'écart entre deux prix est
petit plus la liquidité est élevée.
II-3- Les banques centrales face aux perturbations des
marchés financiers :
Les récentes perturbations sur le marché
financier ont obligé les banques centrales de part le monde à
revoir leur rôle majeur de fournisseur de liquidité pour le
système financier pratiquement déficitaire.
Pourquoi, quand et comment les banques centrales
devraient intervenir d'une manière efficace tout en maintenant les
fonctions set les objectifs des établissements ?
Les banques centrales doivent injecter de la liquidité
dans des situations exceptionnelles car :
ü Les marchés ont besoin de liquidité pour
déterminer l'efficience64(*) des prix.
ü L'illiquiditer pour aboutir à une perturbation
du système financier et avoir des conséquences sur
l'économie du pays.
ü Les banques centrales ont des caractéristiques
spécifiques qui les rendent capable de jouer leur rôle de
fournisseur de liquidité.
Les banques centrales n'ont l'accès à intervenir
pour injecter de la liquidité que lorsqu'une importante
défaillance affecte le marché financier, et elle intervient aussi
pour calmer l'agitation sur ce dernier.
Les banques centrales sont capables d'intervenir pour assurer
la prévention contre une grave agitation financière et les
conséquences macroéconomiques qui peuvent en découler.
Les prix des liquidités que les banques centrales
apportent aux marchés financiers devraient être résolus de
manière concurrentielle par voie d'adjudication.
Afin de décider et fixer leur cible d'intervention, en
fonction de ses besoins, les banques centrales devraient disposer d'un
éventail des mécanismes pour assurer l'alimentation,
la liquidité des marchés financiers.
L'apport de liquidité aux marchés financiers
devrait être guide par l'ensemble des principes suivants :
ü Intervention ciblées
ü Intervention gratuite
ü Mécanismes d'intervention bien pensés
ü Intervention efficiente n'engendrant pas de
décalage
ü Réduction de l'aléa moral
La crise de subprime, née aux Etats-Unis s'est
diffusée pour affecter l'ensemble du système financier mondiale
touchant notamment plusieurs banques Françaises, Allemandes, Suisses et
Britanniques, Américaines...
Cette crise de subprime s'avère de plus en plus
importante et grave de par non seulement son coût (des centaines de
milliards, dont les banques ont inscrit 500 milliards de dollars de pertes dans
leurs bilans), mais encore de son étendu dans la mesure où cette
crise ne touche pas seulement les banques d'affaires mais l'ensemble du
système financier (banques, compagnies d'assurances sont toutes
concernées).
De même la crise est considérée grave car
le pouvoir public n'arrive pas à la maitriser, et l'intervention des
banques centrales pour injecter de la liquidité reste insuffisante.
D'où l'intervention de l'Etat pour prendre en charge le
contrôle des banques en faillite tel était le cas au Royaume-Uni
avec la nationalisation de la banque anglaise Nothern Rock.
Conclusion :
Au sein de ce chapitre nous avons présenté
simultanément :
v Une description du fait que l'économie mondiale est
soumise à une menace de récession, tout en mettant l'accent sur
la fragilité du système financier international ainsi que la
crise financière dans le monde.
v Une étude de la crise des subprimes
particulièrement contenant une exposition non seulement de ses origines
mais encore de ses conséquences et sa propagation à
l'échelle internationale.une description de la pratique des banques
centrales face aux perturbations observées sur les marchés
financiers.
Suite à cette étude on peut déduire les
remarques suivantes :
Ø On est dans un système économique au
sein duquel les éléments sont inter-reliés
présentant des conséquences les uns sur les autres.
Ø La turbulence financière mondiale et un
possible ralentissement de la croissance des pays.
Ø La crise financière a affecté
sérieusement et de façon significative les marchés
financiers mondiaux et a menacé la croissance économique
globale.
Ø Un assèchement de liquidité est traduit
et qui a son tour a affecté les marchés de crédit et a mis
en péril les systèmes bancaires.
Chapitre Deuxième
Fondement théorique du développement d'une
culture de Gouvernance au sein de la Banque
« Le premier objectif de la gouvernance est d'apprendre à
vivre et à gérer pacifiquement la maison commune ; d'y
assurer les conditions de la survie, la paix, de l'épanouissement et de
l'équilibre entre l'humanité et la
biosphère ».
-- Pierre Clam
Introduction :
On a étudié dans le premier chapitre les
turbulences qui ont affecté l'environnement financier actuel dans le
monde entier et qui se résument en la crise financière. Cette
étude nous a permis de mieux cerner les concepts et leurs notions.
Au sein de ce deuxième chapitre on va
s'intéresser à établir une image claire sur la gouvernance
bancaire en situation pareille de crise, cet événement qui a
affecté, comme on l'a déjà mentionné, l'ensemble du
système financier mondial.
Le rôle de la banque tout au long de ces
dernières années a été distingué par sa
fonction d'intermédiation et de facilitation des transactions. Elle est
donc classée parmi les principaux garants de la solidité de
l'économie à l'échelle nationale et internationale.
Pour réaliser l'objectif fixé à ce
chapitre, nous allons cerner ce concept à travers une étude
théorique de la gouvernance bancaire tout en identifiant ses
mécanismes incitatifs internes et externes dans une première
section.
Enfin, et après avoir pris connaissance de la
gouvernance des banques et des différents mécanismes on va
étudier dans la deuxième section qui sera consacrée
à une étude sur les tendances de l'activité bancaire et
financière internationale.
La notion de la banque est apparue dès que les
communautés ont commencé à s'organiser.
En 3000 ans avant Jésus Christ la notion de la banque
est apparue à Babylone, qui à cette époque, portait sur
les biens précieux et portait un caractère religieux plutôt
que sur la monnaie puisque cette dernière n'est pas encore
développée.
Ensuite, progressivement, au moyen âge l'activité
bancaire se développait avec la création de la monnaie
métallique et fiduciaire.
À la période entre le quinzième
siècle et le dix-neuvième siècle de la renaissance,
l'évolution du secteur bancaire était parallèle au
développement économique, social et politique du monde
entier.
Au vingtième siècle, l'expression
« système bancaire » entre progressivement dans le
langage courant et par la suite le fonctionnement des établissements de
crédits était mieux organisé et chaque pays aurait son
système bancaire.
L'activité bancaire arabe est apparue à
l'antiquité en Babylone, mais à l'ère colonial elle
restait limitée et stable dans la plupart des arabes qui après
leur indépendance ont commencé à mettre en place des
systèmes bancaires mieux développés et plus
structurés.
Le point qui diffère les banques arabes est l'existence
des banques islamiques qui interdissent en général le taux
d'intérêt et la rémunération du déposant.
La banque est basée sur le système de partage
des pertes et profits avec la condamnation de la thésaurisation et la
valorisation du travail.
Le système bancaire Tunisien n'est apparu
qu'après l'indépendance et n'a commencé à se
développer que tardivement vers les années soixante.
La banque étant le reflet de l'économie et
définie comme étant un organisme indépendant capable de
jouer un rôle dans le développement de l'économie du pays.
Son capital est fixé par la loi et sa gestion est régie par les
dispositions de la législation commerciale.
Pour définir plus précisément ce que la
banque recouvre comme terme, il convient d'adopter trois approches, à
savoir :
ü Une approche théorique où la fonction
d'intermédiaire financière est omniprésente.
ü Une approche institutionnelle liée à la
notion d'établissement de crédit.
ü Une approche plus professionnelle qui définie le
métier du banquier comme étant un métier
diversifié.
De même la banque est une entreprise
économique disposant d'un statut juridique, d'une structure
organisée et d'un système de gestion des moyens humains,
matériels et financiers65(*).
Le rôle des banques est fondamental dans le
développement de l'économie et prends de plus en plus une
dimension importante suite à l'environnement très mouvant dans
lequel elles opèrent.
Les banques jouent trois principaux rôles :
ü La transmission de la politique monétaire
à l'ensemble de l'économie
ü La compensation dans le temps
ü La compensation dans l'espace
La dimension initiale de ces établissements est de
collecter les dépôts auprès du public pour les prêter
sous forme de crédit avec pour corollaire d'émettre et de
gérer les moyens de payements.
À la lumière de ce qui précède on
peut conclure que la banque collecte les fonds du public pour être apte
à les employer dans le financement de l'économie. Ce qui aura
comme corollaire l'existence de coûts de ressources et des coûts
d'emplois. (Coûts de ressources -Coûts d'emplois = Marges
bénéficiaires).
Banque
Intermédiaire financier
· Intermédiation de bilan :
Dépôts/Crédits
· Intermédiation de marché :
Emission/achats de titres
Prestataire de service
· Gestion des moyens de paiement
· Service sur valeurs
mobilières
· Services de change
· Divers : conseil, ingénierie
financière, produits non bancaires
Source : la Gestion de la banque
LES ACTIONS STRATEGIQUES DES
BANQUES :
Rappelons que la stratégie est définie comme
étant l'art et la manière d'allouer les ressources rares afin
d'assurer l'objectif de pérennité et ceci en développant
un avantage distinctif durable visant la création de la valeur pour les
stackeholders66(*).
D'après Mohamed FRIOUI, les banques sont censées
d'appliquer certaines actions stratégiques à savoir :
ü Les institutions financières cherchent à
devenir plus importantes et plus performantes.
ü Les institutions financières sous-traitent et
s'allient.
ü Les banques s'imposent une approche client et cherchent
à stabiliser leurs revenus.
ü La banque virtuelle devient une réalité
concurrentielle ainsi que le nombre de succursale diminue67(*).
Au courant de la mondialisation chaque pays se trouve
obligé de faire les réformes nécessaires pour assurer son
autonomie financière et monétaire.
Ces vingt dernières années ont été
marquées par la faillite de plusieurs établissements de
crédit qui sont caractérisées par très
couteuses :
ü Des pertes financières des apporteurs de
fonds.
ü Une perte de compétitivité des
établissements de crédit.
ü Une déstabilisation dans l'ensemble du
système financier résultat du mécanisme de
contagion68(*).
L'activité bancaire a été modifiée
suite aux changements économiques, juridiques, démographiques et
technologiques.
Dans le contexte d'un environnement financier
caractérisé par une concurrence très acharnée, il
convient par conséquent de ne pas relâcher les efforts par
l'ensemble des acteurs, à savoir les banquiers, les superviseurs et le
pouvoir public qui doivent accorder les plus grands soins en terme de
maîtrise des coûts de structures, surveillance et gestion des
risques, adaptation permanente à l'environnement très mouvant.
Les graves dysfonctionnements dans la gestion de certaines
grandes firmes et le désordre observé sur le marché
boursier ont suscité un foisonnement d'articles et d'ouvrages sur la
notion de gouvernance.
En effet, notre première section s'attachera à
une perspective de recherche sur la gouvernance des entreprises, mais nous
souhaitons, dans les sections qui suivent, aborder la question de plus ou moins
bonne gouvernance en général et celle bancaire en particulier
dans le contexte de la crise financière actuelle.
La défaillance bancaire est la conséquence de
plusieurs facteurs dont on peut citer principalement l'excès de risque
de crédit qui est le résultat d'une mauvaise gouvernance.
À la lumière de ce qui est mentionné, on
peut énumérer les conséquences suivantes :
ü La gouvernance pour un établissement de
crédit en particulier ne peut pas être toujours forte.
ü Il apparaît également qu'une
gouvernance plus performante peut balancer un environnement
réglementaire et institutionnel médiocre.
ü La gouvernance joue un rôle crucial dans
des environnements juridiques et institutionnels inefficients.
SECTION
I : La Gouvernance dans les banques
I-1 La notion de la gouvernance
L'étude de la gouvernance a pour finalité les
systèmes de répartition des pouvoirs qui délimite le
champ d'action des dirigeants.
Sur la base de se qui a été écrit et
publié par Gérard Charreaux on constate que depuis une dizaine
d'années la gouvernance des entreprises a
constitué une des voies de recherche les plus importantes de la finance
organisationnelle69(*).
La notion de gouvernance n'est pas récente. Cette
appellation est apparue dans la langue française et renvoyant, dans le
langage politique du moyen âge, au terme de gouvernement. Le mot est
disparu pendant des siècles pour
réapparaître celui de l'entreprise dans un
contexte différent à partir des années 70 par l'expression
Corporate governance (gouvernance d'entreprise). La notion revient donc du
secteur privé et qui désigne un style de gestion des entreprises
fondés sur un lien entre le pouvoir des actionnaires et celui de la
direction.
Le thème de gouvernance et de la gouvernance des
entreprises a pris, selon Charreaux (2008), nouvellement une
préoccupation cruciale des hommes de politique ainsi que par les
journalistes et les chercheurs (en domaine économique, gestion, droit,
science politique).
La notion de gouvernance est ancienne. Ce terme a une origine
grecque (kubernan), puis il est présenté en latin
(gubernance).
Le terme de gouvernance était utilisé en ancien
français comme synonyme de gouvernement et depuis le XIV siècle,
il était passé dans la langue anglaise.
Malgré les applications différentes du mot
`gouvernance', il y a une dynamique commune de l'usage de cette notion dans le
sens où, quelque soit l'emploi de ce terme dans le secteur public ou
privé, il désigne un mouvement de décentrement de la prise
de décision.
D'après Roderick Rhodes, le terme de
gouvernance procède du besoin, non seulement de la science
économique, (en ce qui concerne le gouvernement d'entreprise), mais
encore de la science politique (en ce qui concerne le gouvernement de l'Etat)
de même pour les sciences sociales70(*).
On distingue deux grands types de gouvernance :
Ø La gouvernance d'entreprise pour le secteur
privé.
Ø La gouvernance politique pour la pensée
politique et administrative.
Selon les échelles de gouvernance abordées on
parle de gouvernance mondiale ou locale ou bien de gouvernance locale ou
régionale.
La gouvernance concerne en particulier
Ø Les sociétés par actions ou les
actionnaires qui doivent participer à la prise de décision et ne
pas être des pompes apporteuses de l'argent...
Ø Les institutions publiques telles que les
collectivités locales, l'Etat...
Ø Les organismes sociaux pour le respect des cotisants
et bénéficières.
Ø Les associations pour le respect des membres.
Selon Nicolas MEISEL et Jacques OULD
AOUDIA (2007)
« Les institutions de gouvernance recouvrent, d'après les
Institutions Financières Internationales, les institutions de
sécurisation des droits individuels et de régulation des
marchés, ainsi que le fonctionnement des administrations publiques et du
système politique »71(*).
La définition de
Charreaux :
Selon Charreaux (1997) la gouvernance est
présentée par une pluralité de définitions et une
multiplicité d'analyses qui convergent toutes vers un seul contexte qui
notamment exige la mise en place de :
« Mécanismes organisationnels ayant pour effet de
délimiter les pouvoirs et d'influencer la décision des
dirigeants »72(*).
La définition de
Zingales :
Selon Zingales (2000) le terme gouvernance
est synonyme de l'exercice de l'autorité, de la direction et du
contrôle. De même Zingales défini la
gouvernance comme étant :
«Un ensemble de lois et de règles qui
régissent le fonctionnement de la firme »73(*).
Elle concerne la manière dont l'autorité est
allouée et exercée (Zingales, (2000)).
Zingales révèle deux exigences
capitales pour un système de gouvernance :
ü La relation doit générer de quasi rentes
car en leur absence la concurrence sur le marché écarte toute
forme de négociation.
ü Les quasi rentes ne peuvent pas être
précisément allouées dés le début de la
transaction.
La définition Selon la Banque
Mondiale :
Selon Sondrina (2004) La Banque Mondiale
définit la gouvernance comme étant :
« La façon dont le pouvoir est exercé
dans un pays sur la gestion des ressources économiques et
sociales pour le développement »74(*).
A. Gouvernance politique :
La gouvernance renvoie aux interactions entre l'Etat et la
société dans les pays occidentaux qui sont régis par la
démocratie libérale. Ce qui explique l'existence des
systèmes de coalition et entente entre les acteurs publics et
privés. Cet accort entre acteurs différenciés permet de
rendre l'action publique plus efficace ainsi que la facilité de
gouvernance des entreprises.
Pour cette raison on peut dire que les théoriciens de
l'action publique, les politologues et les sociologues ont abondamment
utilisé le concept de gouvernance.
La gouvernance est une théorie pour la
régulation sociale qui peut être déclinée à
toutes les échelles de gouvernement.
La science administrative Anglo-saxonne assimile la notion de
gouvernance :
ü Au management public ou « New Public
Management ».
ü À une doctrine de gouvernement qui s'appuie sur
le recours aux agences (On aperçoit ce cas pour les pays scandinaves tel
que la Suède).
ü À des autorités administratives
indépendantes (AAI).
a. L'approche de la banque mondiale :
La banque mondiale, à partir de 1986, cherche à
évaluer les origines de la plus ou moins importante réussite des
plans d'ajustement structurel qu'elle met en oeuvre.
Pour la banque mondiale, la gouvernance est l'ensemble de
normes, traditions et institutions par lesquelles un pays exerce son pouvoir et
autorité sur un bien collectif.
La réussite des plans de développement
économique et de la démocratie est fonction du niveau de capital
social du pays considéré.
L'aboutissement à un niveau de bonne gouvernance est le
résultat de politiques pertinentes, de respect des citoyens pour les
institutions ainsi que le respect de l'Etat, l'existence d'un contrôle
sur les acteurs et la capacité du gouvernement à gérer
efficacement ses ressources pour atteindre les objectifs fixés
d'avance.
b. L'approche de la commission
européenne :
Le livre blanc de la gouvernance européenne75(*) contient inscrite la propre
notion de gouvernance pour la Commission européenne :
« La gouvernance européenne désigne les règles,
les processus et les comportements qui influent sur l'exercice des pouvoirs au
niveau européen, particulièrement du point de vue
de l'ouverture, de la participation, de la responsabilité, de
l'efficacité, de la cohérence. Ces cinq principes de la bonne
gouvernance renforcent ceux de la subsidiarité et de
proportionnalité »76(*).
B. Gouvernance d'entreprise :
Par définition, la gouvernance d'entreprise est
l'ensemble des organes et règles de décision, d'information qui
doit être transparente, de surveillance et contrôle qui permettent
aux partenaires ainsi que tous ceux qui ont droit d'une institution, de suivre
le respect de leurs intérêts et leurs avis pris en
considération dans le fonctionnement de l'institution.
Si on regarde l'origine du terme « Coporate
governance » ou gouvernance d'entreprise aux Etats-Unis, on remarque
que dans les années 1970 ce concept a présenté une
insatisfaction avec les performances d'entreprise et des doutes de la
capacité des dirigeants et des leaderships des institutions
américaines.
À cette époque l'économie
française plus que celle allemande est considérée
très dynamique et les deux systèmes sont devenus aux auteurs un
exemple à suivre aux Etats-Unis tel que le professeur Conard, professeur
de l'Université de Michigan, qui a présenté un ouvrage
contenant des chapitres consacrés à l'apologie du système
français et celui allemand. Cette défense repose sur
l'idée que les difficultés du système américain
sont le résultat du laxisme du système de contrôle des
sociétés sur le plan étatique77(*).
En 1960, l'analyse de la gouvernance d'entreprise prenait
comme exemple le système français et allemand avec une
planification souple, impressionnant par sa réussite les
américains et les anglais.
À cette époque la planification a
été définie par Andrew Shonfield (1967)
comme suit :
« La planification économique est
l'expression la plus caractéristique du nouveau capitalisme. Elle
traduit la détermination de conduire les événements
économiques plutôt que d'être conduit par
eux »78(*).
C. Gouvernance stratégique
Gérer stratégiquement :
Quoi ? Créer de la valeur pour
les stakeholders de l'entreprise.
Comment ? En cherchant à
harmoniser l'entreprise avec son environnement.
Où ? Sur les plans
économiques, technologiques et sociaux.
Le fonctionnement de la gouvernance stratégique
présente des pratiques qui aideront les administrateurs à
créer une culture d'entreprise vigoureuse.
La gouvernance stratégique permet de cerner ce que doit
exécuter le conseil d'administration et son directeur
général.
D. Cadre analytique de la
gouvernance :
Il s'agit d'une méthodologie destinée à
saisir des situations de gouvernance dans la condition où les processus
collectifs déterminent, pour des problèmes, des solutions de
nature publique et créent des normes ou des établissements
sociaux.
I-1-1 Les facteurs d'un bon système de
gouvernance :
Pour Williamson (1985), le système de
gouvernance se définie comme un ensemble complexe de contraintes qui
définie ou détermine après la négociation le
montant de la quasi rente générée.
On parle de système de gouvernance parce qu'on parle de
gouvernance locale, de gouvernance territoriale, de gouvernance
européenne, de gouvernance urbaine et de gouvernance mondiale. À
la lumière de ce qui précède on constate qu'il n'existe
pas un seul modèle de gouvernance.
Dans une étude présentée par
Abdelwaheb OMRI (2003) sur l'impact des systèmes de
gouvernance sur la performance, a énuméré de
différents systèmes de gouvernance qui « traduisent
les différences culturelles ainsi que les variétés des
systèmes législatifs et institutionnels »79(*). Selon
Moerland 80(*)(1995a, 1995b) il existe :
Ø Un système de gouvernance orienté
marché : « Caractérisé par un conseil
d'administration moniste où les fonctions de direction et de
contrôle ne sont pas séparées »81(*). c'est un système de
point de vue instrumental et représenté principalement par les
Etats-Unis et l'Angleterre.
Ø Un système de gouvernance orienté
réseau : c'est un système de point de vue et
représenté principalement par l'Allemagne et le japon.
En 1997, Charreaux 82(*)vient confirmer l'idée
qu'entre deux systèmes il existe un système
intermédiaire (Représenté principalement par la
France, L'Italie, la Tunisie, l'Espagne, etc.). Charreaux, en
fonction de la différenciation entre rôle préventif et
lucratif, a dégagé les importantes caractéristiques des
deux systèmes présentés ci-dessus.
Tableau récapitulatif des différents
systèmes de gouvernement d'entreprise à travers le
monde
Système
Désignations
|
Système orienté réseau
|
Système orienté marché
|
États-Unis
|
Royaume Uni
|
Allemand
|
Japonais
|
Conseil d'administration
|
Structure dualiste
|
Structure approximativement moniste
|
Structure moniste
|
Structure de propriété
|
Relativement concentrée
|
dispersée
|
Plus dispersée
|
Relations
économiques
|
A long terme
|
A long terme
|
A court terme
|
Marché boursier
|
Rôle moins important
|
Rôle très important
|
Rôle très important
|
?Bien que le système Japonais fait partie du
système réseau, il présente, cependant, certains traits
propres au contexte anglo-saxon.
« La bonne gouvernance est le chemin le plus sur pour en finir avec
la pauvreté et soutenir le développement (good governance is the
single most important way to end poverty and support
development ».
KOFI Annan
Plusieurs auteurs sont intéressés de
déterminer les facteurs d'un bon système de gouvernance. Selon
Shleider et Vishny(1997) une bonne
gouvernance est présentée par une protection des
investisseurs et une concentration de la structure de
propriétés.
Ø La concentration de la structure de
propriété :
La structure de propriété constitue un
déterminent très important de la répartition des pouvoirs
au niveau des entreprises. Le choix d'une structure concentrée ou
dispersée doit tenir compte des avantages et des inconvénients
associés à chaque cas.
En se limitant dans ce paragraphe au cas de la structure
concentrée, les actionnaires importants qui possèdent des parts
élevés sont encouragés à jouer un rôle actif
dans les décisions prises par la firme.
Selon Belton et Von Thadden
(1988), l'avantage de la concentration de la structure de
propriété est qu'elle permet de garantir une meilleure discipline
des dirigeants suite au contrôle et la surveillance exercée par
actionnaire important mais ce contrôle exercé nécessite des
coûts très élevés.
Ø La protection des
investisseurs :
Les investisseurs ont besoin de connaître la nature de
la relation qui lie l'administrateur et la relation qui lie ces derniers avec
les dirigeants. De même il est primordial pour eux de connaître les
critères utilisés et appliqués pour déterminer la
politique de rémunération et le fonctionnement du comité
d'audit.
L'un des plus importants droits des investisseurs et plus
particulièrement les actionnaires est le droit de vote. Selon
Wirtz(2005) c'est l'un parmi des plus efficaces instruments
pour promouvoir de bonne pratique de gouvernance.
Exprimer une bonne gouvernance d'entreprises représente
alors actuellement un mécontentement mais également un besoin
pour les différents pays afin d'assurer une protection efficace pour les
investisseurs financiers, pour les actionnaires, et aussi pour les
différents partenaires de la firme (salariés, clients,
fournisseurs...).
Selon Gompers, Ishii
et Metricks (2003) il existe une relation positive entre la
bonne gouvernance et la performance de l'entreprise.
Cependant, selon Cannac et
Godet (2001), avoir un bon système de gouvernance
d'entreprises revient à respecter un ensemble de dispositions qui visent
à assurer, et a mettre au point autant qu'il est possible, que les
actions des dirigeants de l'entreprise sont bien conformes à la
volonté des actionnaires et à leurs intérêts.
Nicolas MEISEL et Jacques OULD
AOUDIA (2007) révèlent que la bonne gouvernance est un
outillage universel qui présente une solution universelle permettant de
générer la confiance nécessaire à la croissance
économique.
La `bonne gouvernance' est nécessairement un facteur
clé d'établissement de la confiance dans les pays
développés, fournissant, via le respect des règles
formelles, un niveau élevé de sécurité des
transactions à un niveau systémique.
C'est ce niveau de sécurité qui gratifie
à son tour un avantage décisif dans l'aptitude d'une
société de créer de la valeur et à produire de la
richesse.
L'interrogation sur l'origine de la notion de création
de la valeur Charreaux (1997) estime que l'efficacité
du système de gouvernement est liée à la notion de la
maximisation et de la création de valeur tout en évitant le
dépouillement d'une catégorie de stakeholders.
La production de la richesse est une notion qui a
été analysée par EL IBRAHIMI Adil,
EL IBRAHIMI Tarik (2007) qui, à partir d'un
échantillon composé de toutes les entreprises françaises
cotés en bourse et en observant les rendements anormaux à long et
à court terme, ont conclu que connaître l'origine des
modifications de la richesse impose des rapprochements multiples entre les
différentes théories (Théorie de l'agence, de
l'asymétrie d'information, du recentrage, etc.) qui
régissent le système complexe de gouvernement d'entreprise.
Dans une étude muni sur un échantillon de 21
sociétés russes en utilisant des rangs de corporate governance
par la banque d'affaires de Brunswick Warburg et qui a porté sur le
comportement de la « Corporate governance et la valeur de la
firme », Black (2001) a conclu qu'une bonne gouvernance affecte de
plus en plus la valeur de la firme.
I-1-2 La qualité du système de
gouvernance :
Selon Dunerv et kim (2003),
la qualité, pour les pays caractérisé par une forte
protection légale, s'améliore de plus en plus.
Selon Amir Louizi (2007), les agences de
notations Standard & Poors (2002) considèrent que la qualité
de la gouvernance peut être étudiée en se renvoyant
à quatre acteurs différents à savoir :
A. La structure et la concentration de la
propriété
B. La nature de la relation entre les
acteurs
C. La transparence et la divulgation de
l'information
D. La structure et le fonctionnement du conseil
d'administration
I-1-3 La notion de latitude managériale dans le
courant de la gouvernance financière :
Dans une analyse qui a porté sur la notion de la
latitude managériale ainsi que le lien entre les caractéristiques
du dirigeant, système de gouvernance et performance de la firme,
Charreaux, a considéré que le rôle du
système de gouvernance étant de réduire les coûts de
l'agence associés aux divergences d'objectifs entre actionnaires et
dirigeants.
À la lumière de la crise qui s'est apparu en
1929, Berle et Mean (1932), ont
constaté que le problème de la gouvernance est né de la
division de la fonction de propriété en une fonction de
contrôle et une fonction décisionnelle. Ce démembrement de
la propriété est l'origine d'une défaillance des
systèmes de contrôle et aura une conséquence directe sur la
performance et une saisie des actionnaires.
I-2 Les déterminants disciplinaires dans la
gouvernance élargie :
L'attention portée sur la notion de la gouvernance
conduit Charreaux (2002) à s'interroger sur les
modèles de la gouvernance à savoir celui financier, partenarial
et cognitif.
Dimension disciplinaire
Dimension habilitante
Gouvernance cognitive
Gouvernance partenariale
Gouvernance
Actionnariale
Dimension contraignante
I-2-1 Les mécanismes disciplinaires dans la
vision actionnariale83(*)
de la gouvernance : (Sécurisation de
l'investissement financier)
|
Mécanismes
intentionnels
|
Mécanismes spontanés
|
Mécanismes
spécifiques
|
Conseil d'administration
(rémunération et mesure de
performance, éviction)
|
Mécanismes informels : surveillance mutuelle des
dirigeants, confiance entre dirigeants, entre dirigeants et
actionnaires
|
Mécanismes non
spécifiques
|
Environnement légal et
réglementaire
|
Marché des dirigeants
Marché financier
Marché des prises de contrôle
Marché des biens et service...
Culture nationale (attitude vis-à-vis de la
propriété...)
Presse financière
|
Source : Tableau extrait de l'article
de Charreaux (2008) :« Gouvernance et latitude
managériale ».
La théorie actionnariale est axée sur les
conflits d'intérêts entre les actionnaires d'un coté et des
dirigeants d'un autre.
D'un point de vu conceptuel, la théorie actionnariale
de la gouvernance repose sur la branche normative de la théorie
d'agence84(*).Ainsi
l'objectif de la gouvernance est de mettre en place un certain nombre de
mécanismes permettant de discipliner et contrôler le dirigeant,
évaluer l'effort produit par ce dernier et de créer le maximum de
valeur pour la firme. La « Corporate Governance » se
distingue d'un concept qu'on parle autant à l'heure présente qui
est la notion de Valeur actionnariale ou « Shareholder
value ».
Par ailleurs, le concept de gouvernance est élargi
à l'ensemble des parties prenantes de l'entreprise par le lien peu
probable entre les mécanismes disciplinaires et la création de
valeur actionnariale distingué par Charreaux, et
qualifié d'ambigu.
Le concept de gouvernance est élargi à
l'ensemble des parties prenantes de l'entreprise par le lien peu probable entre
les mécanismes disciplinaires et la création de da valeur
actionnariale distingué par Charreaux, et
qualifié d'ambigu.
I-2-2 La vision partenariale disciplinaire du
système de gouvernance :(La
prise en compte des intérêts de l'ensemble des apporteurs
de ressources)
|
Mécanismes
intentionnels
|
Mécanismes spontanés
|
Mécanismes
spécifiques
|
Conseil d'administration incluant d'autres parties prenantes
(rémunération et mesure de performance,
protection des investissements spécifiques)
Syndicats...
|
Mécanismes informels : surveillance mutuelle des
dirigeants, confiance...
Culture d'entreprise
Relations avec clients, fournisseurs, salariés
|
Mécanismes non
spécifiques
|
Environnement légal et réglementaire étendu
aux relations salariales et commerciales
|
Marché des dirigeants
Marché financier
Marché des prises de contrôle
Marché des biens et service
Marché du travail, réseaux, valeurs nationales,
presse...
|
Source : Tableau extrait de l'article
de Charreaux (2008) « gouvernance et latitude
managériale ».
La théorie partenariale de la gouvernance conduit
l'ensemble des parties prenantes de l'entreprise à participer et
s'intégrer dans le processus de création et de répartition
de la valeur. Dans cette théorie, la firme est considérée
comme un ensemble de personnel de production dont les synergies sont à
l'origine de la création de valeur. C'est une valeur partenariale car
elle est créée par un accort des efforts de l'ensemble des
parties prenantes. Pour l'approche partenariale l'actionnaire n'est pas le seul
créancier résiduel contrairement à l'approche
actionnariale. Mais comme dans l'approche actionnariale, le partage de la
valeur passe pareillement par la discipline du dirigeant.
I-2-3 Le système de gouvernance dans la
perspective cognitive : (une autre
vision de la création de
valeur)
|
Mécanismes
intentionnels
|
Mécanismes
spontanés
|
Mécanismes
spécifiques
|
Systèmes formels influençant la perception
des opportunités, l'apprentissage
organisationnel et la coordination cognitive
Ex. : formation interne, composition du
conseil d'administration
|
Mécanismes informels influençant la
perception des opportunités,
l'apprentissage organisationnel et la
coordination cognitive
Culture d'entreprise, confiance
|
Mécanismes non
spécifiques
|
Environnement légal et réglementaire à
travers son influence sur les aspects cognitifs
Ex.: systèmes nationaux de formation;
contraintes légales sur les stratégies (droit au
licenciement...) ; protection de la
connaissance
|
Les marchés appréhendés à travers
leurs
dimensions cognitives (échange et
acquisition de connaissances)
Les réseaux, la presse, la culture
nationale
|
Source : Tableau extrait de l'article
de Charreaux (2008) « gouvernance et latitude
managériale ».
Dans une optique cognitive, Charreaux
définit la gouvernance des entreprises comme :
« l'ensemble des mécanismes permettant d'avoir le potentiel de
création de valeur par l'apprentissage et
l'innovation »85(*).
D'après Charreaux, le concept
création de valeur dépend en premier lieu de l'identité et
les compétences.
De plus, la dimension productive, tant du point de vue de
l'innovation que de la coordination, est d'une importance
particulière.
Ø Ces trois théories donnent une conception
différente de la gouvernance.
Chacune d'entre elles indique des modes distincts de la
création de valeur. Bien que les approches actionnariales et
partenariales aient une conception plus statique de la création
de valeur, l'approche cognitive en donne une vision dynamique.
I-2-4 Synthèse des différentes grilles
théoriques de la gouvernance :
Synthétiques
Source : Tableau extrait de l'article
de Charreaux (2002)
« Quelle théorie pour la gouvernance?
De la gouvernance actionnariale à la gouvernance
cognitive »
Recherche de valeur partenariale
|
|
|
|
|
|
Cognitives
|
Théorie comportementale
Théorie évolutionniste
Théorie de l'apprentissage
organisationnel
Théorie des ressources et des compétences
|
Aspect productif
Créer et percevoir de
nouvelles
opportunités
|
Ensemble des
mécanismes
permettant d'avoir le
meilleur potentiel de
création de valeur par
l'apprentissage et
l'innovation
|
Vision axée sur
l'influence des
mécanismes en
matière d'innovation,
d'apprentissage
|
Recherche de valeur pour l'entreprise
|
Contractuelles
|
Partenariale
|
Théories contractuelles (positives ou normatives)
Vision généralisée
de l'efficience et de la propriété
|
Vision axée sur l'influence des
mécanismes en matière d'innovation,
d'apprentissage
|
Ensemble des mécanismes permettant de pérenniser le
noeud
de contrats ou d'optimiser la
latitude managériale
|
Vision large axée sur la discipline
permettant de pérenniser le noeud
de contrat Définition de la latitude managériale
optimale
|
Maximisation de la valeur partenariale (critère
exogène ou endogène
|
Actionnariale
|
Théories contractuelles Principalement théories
positive et normative de
l'agence
Vision étroite de
l'efficience et de la
propriété
|
Discipline et répartition
Réduire les pertes d'efficience liées aux conflits
d'intérêts entre dirigeants et investisseurs
financiers
|
Ensemble des mécanismes permettant de sécuriser
l'investissement financier
|
Vision étroite axée sur la discipline permettant
de
Sécuriser l'investissement
financier
|
Maximisation de la valeur actionnariale (critère
exogène ou
Endogène)
|
Théories de la Contractuelles
gouvernance
|
Théories de la firme
supports
|
Aspect privilégié
dans la création de
valeur
|
Définition du SG
|
Mécanismes de
gouvernance
|
Objectif de gestion
|
I-3 La notion de la gouvernance bancaire :
Synthèse de la littérature
L'établissement d'un système de gouvernance
efficace est capital et important pour toute firme mais il est encore plus
important pour les banques.
La gouvernance est considérée plus complexe dans
le secteur bancaire86(*).
Pour étudier la gouvernance des banques d'une
manière adéquate, Macey et
O'Hara (2003) révèlent qu'il faut tenir compte
des caractéristiques des banques qui se résument en
l'opacité et la réglementation.
En comparaison avec les autres firmes, les banques sont plus
opaques dans le sens où, dans un contexte pareil, l'asymétrie
d'information est plutôt omniprésente et touche les relations
entre les dirigeants et les membres du conseil d'administration de la banque
ainsi que les relations entre les internes et les actionnaires, sans oublier
les relations de ceux-ci (dirigeants, actionnaires, conseil de la banque) avec
les autres partenaires de la banques à savoir les créanciers, les
dépositaires et les régulateurs qui jouent eux
mêmes un rôle très important dans le
contrôle et la supervision des banques.
La relation d'agences existante entre les dirigeants et les
actionnaires est modifiée par la forte existence de
réglementation qui a été à son tour sujet de
discussion de plusieurs auteurs tel que Barth,
Caprio et Levine (2004). Selon eux les
agences privées de supervision sont mieux considérées que
les agences publiques afin de garder la stabilité de système
financier et la sauvegarde de l'intérêt public.
Les agences de supervision jouent un rôle central dans
les opérations de paiement et la diffusion de faillite des banques vers
les autres banques même celles performantes. Pour cette raison, une
supervision des établissements de crédits est un acte
essentiel.
Selon Christine MARSAL et karima
BOUAISS, la gouvernance des banques se singularise par l'importance
des mécanismes externes (la réglementation) et internes mis en
oeuvre par le conseil d'administration afin de discipliner le comportement des
dirigeants pour agir dans les intérêts des actionnaires.
Pour étudier efficacement la gouvernance des banques il
faut tout d'abord passer par ces deux caractéristiques qui sont
l'opacité et la réglementation
A- L'opacité :
Il convient de constater que le caractère
d'opacité des banques qui fait sa différenciation et sa force
contrairement à d'autres firmes ordinaires.
Le caractère d'opacité entraine un climat
d'asymétrie d'information. A son tour cet asymétrie
d'information, qui prolifère l'intensification de conflit entre les
acteurs et qui rend difficile de gérer et contrôler la banque.
Dans le but de la maximisation de richesse, les dirigeants
peuvent adopter des comportements opportunistes sous forme d'octroi de
crédit pour des agents en difficulté et à des taux
d'intérêts élevés pour maximiser le revenu des
intérêts.
Si les dirigeants contrôlent une grande partie des
ressources de la banque, ils peuvent aussi ajuster les prix des actifs de la
banque en vu de maximiser la richesse.
Un comportement abusif peut se manifester. Dans le cas
où les dirigeants disposent plus d'information que les investisseurs et
en manque de transparence au sein de l'établissement, ces dirigeants
peuvent se comporter pour leur intérêt et ils se trouvent
motivés à exploiter les possesseurs de font tout en optant
à des comportements de détourner des fonds de la banque et les
soustraire frauduleusement ou encore des comportements de prise de risque
extrêmes.
Cette opacité qui caractérise les banques
entraine un affaiblissement des mécanismes de gouvernance notamment le
marché de bien et service et le marché de prise de
contrôle
La concurrence est souvent faible sur le marché de bien
et service, c'est à cause de l'empêchement à l'accès
des informations nécessaire de la part des dirigeant résultat du
développement des réseaux relationnel avec leurs clients
potentiels.
La concurrence dans le secteur bancaire est restreinte ce qui
s'explique par :
ü l'actionnariat de l'état qui détient une
quantité importante de la part du capital des banques.
ü l'actionnariat des familles qui font obstacle à
la pénétration de nouveaux concurrents.
De même pour la prise de contrôle, elle ne peut
pas être déterministe avec manque d'information sur la banque ou
sur son environnement. Ce qui explique que les prises de contrôle dans ce
secteur sont très rares et limitées non seulement dans les pays
émergents mais encore sur les pays industrialisés sauf des
Etats-Unis.
B- La réglementation
Les établissements bancaires sont souvent
exposés à une réglementation caractéristique qui
trouve ses origines dans la particularité de la nature des
activités bancaires. Cette particularité est justifiée par
le rôle fondamental qu'exercent les banques dans l'économie.
(La banque intermédiaire financier (finance direct et
indirect, allocation des ressources), évaluation et suivi des risques,
assureur de liquidité).
La réglementation est définie comme
étant :
« L'ensemble de textes de nature
législatives et réglementaires dont la plupart sont
codifiés au sein du code monétaire et
financier »87(*).
La mise en place d'un contrôle rigoureux est une
impérative étant donné le rôle important que jouent
les établissements bancaires dans les opérations de paiement et
d'octroi du crédit.
La réglementation présente les meilleures
pratiques en matière de contrôle mais ces pratiques ne seront
influentes que si elles se marquent dans le respect de plusieurs principes.
Parmi ces principes on peut citer :
· L'indépendance des contrôleurs et des
contrôlés
· La compétence des contrôleurs
· l'exhaustivité des contrôles
· Le réexamen périodique des
systèmes de contrôle
Ce contrôle rigoureux en vu de garantir en premier lieu
la protection des partenaires de la banque (clients, déposant,
épargnant) et surtout en situation de faillite de la banque, on peut
constater que leur sécurité sera mise en péril.
Une telle situation pareille peut engendrer un sentiment de
risque de panique de la part des épargnants d'autres banques notamment
bien gérées vu que la relation qui relit les
établissements. Donc le manque de confiance en l'un d'eux peut engendrer
la manque voire la perte de confiance en tous les systèmes de paiement
et au dysfonctionnement de l'économie.
La réglementation doit assurer l'encadrement des
risques et la prise de risques mesurés à fin de se
prémunir et limiter les scénarios catastrophiques et les effets
pervers.
La régulation bancaire est effectuée pour
permettre l'exercice de l'activité bancaire de manière forte et
prudente pour prévenir les risques liés aux déposants.
Il s'agit aussi de préserver la stabilité du
système financier en totalité et assurer la confiance des
partenaires pour prévenir le risque systémique.
Les crises économiques amplifiées par les crises
bancaires ou les crises financières sont nombreuses. Les
difficultés, rencontrées par le Japon au cours de l'année
Quatre-vingt-dix ou bien l'Angleterre en 2002 et récemment par
l'ensemble du système mondial à partir de l'année 2007
jusqu'aux nos jours suite à la crise Subprime qui a pris comme origine
les Etats-Unis, en témoignent clairement.
Là, la réglementation bancaire trouve son
fonctionnement essentiel pour se prémunir du risque systémique et
assurer la stabilité su système bancaire.
?La réglementation présente aujourd'hui une
dimension internationale suite à son attachement à un domaine
d'application vaste.
I-3-1 Les mécanismes incitatifs internes de la
gouvernance bancaire :
D'après Ghazi LOUIZI, les
mécanismes internes de gouvernance des banques « Jouent un
rôle prépondérant pour combler ces insuffisances88(*) et agissent selon le contexte
spécifique de la banque » 89(*).
Les mécanismes internes sont d'une importance vitale
dans la gouvernance des banques et le soutien de leurs performances.
Le système interne de gouvernance est composé
essentiellement par le conseil d'administration et la structure de
propriété.
I-3-1-1 Le conseil d'administration :
Le conseil d'administration est ultimement responsable de
l'établissement et du maintien d'un tel système.
Le conseil d'administration est le responsable du dernier
ressort des opérations et de la solidité financière de la
banque.
Pour cette raison le conseil d'administration devenait
découler d'un examen périodique du système de
mécanisme de contrôle interne pour vérifier si son
fonctionnement réponds aux exigences pour
atteindre les objectifs fixés par l'établissement.
Selon Fama et Jensen (1983),
le conseil d'administration est souvent suggéré comme
mécanisme d'incitation et de discipline des dirigeants ce qui devrait
les emporter à agir de manière à maximiser la valeur de la
firme.
Selon Jensen (1993), le conseil
d'administration joue un rôle important se résumant dans le fait
qu'il permet de discipliner et de fixer les règles avec le dirigeant.
Selon Abdelwahed OMRI (2003), le conseil
d'administration détient le pouvoir de nommer et de révoquer le
dirigeant et même de déterminer sa politique de
rémunération.
La performance de la banque est déterminée en
fonction du travail fourni par le conseil d'administration.
Il s'agit de la qualité de travail qui est liée
étroitement à la taille du conseil d'administration. (La
composition et la taille du conseil d'administration ont un impact important
sur la performance, Charreaux (2000)).
Selon Jensen(1993) le nombre croissant
d'administrateurs nuit à l'efficacité de la banque, dans le sens
où, avec une taille de plus en plus importante le conseil
d'administration dispose de plus de compétence et d'expertise.
Les travaux empiriques effectués en Amérique ont
porté essentiellement sur l'efficacité du conseil
d'administration en tan qu'organe de contrôle dans
l'établissement. Ce rôle positif du conseil d'administration qui
apparaît dans la pluparts des études empiriques semble qu'il est
fortement lié à sa taille et sa composition.
*Les principes
élémentaires :
Le conseil d'administration peut développer son
contrôle par la formation des comités spécialisés
qui sont les responsables de la surveillance de quelques secteurs
spécifiques de la banque et leurs opérations.
Il est nécessaire pour chaque banque de se doter de
comités qui couvrent de divers secteurs qui sont notamment
L'audit, Les risques, Les rémunérations et autres
avantages pécuniaires et Les nominations aux principaux
postes.
Les membres de ces comités doivent être choisis
parmi les administrateurs indépendants et non parmi les directeurs
généraux. Ils doivent figurer leurs résumés sur le
rapport annuel de la banque et enregistrer leurs travaux sur minute
officiellement.
Le comité d'audit :
Ce comité est doté de certaines
responsabilités qui se résument notamment par :
ü le contrôle des audits internes de la banque
ü le contrôle des audits externes de la banque
ü le contrôle de la fourniture de recommandation au
conseil sur la nomination
ü le contrôle de la fourniture de recommandation au
conseil sur la rémunération et la révocation du
commissaire aux comptes
ü la prise de mesure pour la correction des faiblesses du
contrôle interne
ü la prise en conformité par les
réglementations et les lois ainsi que les procédures
Le comité des risques :
La banque fait face à certains risques. Ce
comité est chargé de surveiller ces principaux risques y
compris les risques qui sont sous estimés par la direction
générale ou bien qu'elle n'a pas encore connaissance.
Depuis la crise financière le rôle du
comité de risque a connu une importance croissante.
Le comité des
rémunérations :
C'est l'assistant du conseil d'administration dans son
appréciation et son évaluation de :
· la performance
· des conditions de rémunération des
membres de la direction générale.
Généralement, ce comité s'assure que la
politique globale de rémunération de la banque est en concordance
avec sa culture d'entreprise, ses procédures internes de contrôle
et ses objectifs fixés à long terme.
Les membres de ce comité sont seulement les
administrateurs non salariés.
Le comité de nomination (de
désignation) :
Ce comité est chargé de faire les
recommandations sur la nomination du membre du conseil et être sûr
que le processus y retournant est transparent et formel.
Il contrôle la mise en place des plans successoraux pour
la direction générale et le conseil.
Les membres de ce comité sont notamment les
administrateurs non salariés.
Notons bien que ces comités
énumérés ci-dessus ne doivent pas être investis de
pouvoirs exécutifs, de même leurs décisions doivent
être ratifiées et acceptées par le conseil
d'administration.
Outre le mondât définissant leur rôle,
leurs pouvoirs, leurs obligations et leurs responsabilités, c'est sur la
base d'une charte écrite que les membres des comités sont
censés exercer leurs fonctions.
*Taille et composition du conseil
d'administration :
Ces deux composantes du conseil d'administration se
présentent comme un mécanisme de réduction des conflits
d'agence. Différents chercheurs ont vérifié la relation
positive entre l'efficacité du conseil d'administration et
l'indépendance des directeurs90(*).
Selon Beasley(1996), il existe une relation
négative entre la probabilité de fraudes au sein d'un
établissement et le pourcentage des directeurs externes dans le conseil
d'administration.
Pour Baker et Gompers(2001), la taille,
l'âge, le niveau du risque, la tangibilité des actifs et les
dépenses en recherche et développement dans une firme, toutes ces
caractéristiques ont une influence sur la taille et la composition du
conseil d'administration.
Les conseillers sont de plus en plus performants chaque fois
que leur nombre augmente (Jensen et
Meckling(1979)).Dans ce même contexte
Yermack(1996) stipule que les conflits peuvent être
résolus plus facilement si la taille du conseil d'administration est
réduite.
*Fonction du conseil d'administration : La
Gestion du risque
Les institutions financières ou autres sont
évidemment exposées à des risques qu'elles doivent
être en mesure de les opérer. De même elles doivent
évaluer les répercutions potentielles et lancer des politiques et
des pratiques pour gérer efficacement des risques.
Le conseil d'administration comme toute direction doit veiller
à l'exercice des révisions.
Puisque le conseil d'administration assume la
responsabilité du contrôle et supervision de la politique la
gestion du risque, il doit donc :
ü Avoir une idée même une vue d'ensemble des
risques que l'institution peut être exposée et définir les
politiques de mesure et de gestion de ces risques.
ü S'assurer que chaque activité de gestion de
risque est indépendante et qu'elle fait un objet d'examens
périodiques.
ü Examiner et souscrire la raison de risque global et la
cohérence de l'institution au risque.
ü Examiner et souscrire les changements de politiques qui
fixent les règles de contrôle, de surveillance et de gestion de
ces risques.
ü Mettre en évidence des changements de
stratégies et d'autres nouvelles stratégies fonctionnelles et
fournir une étude des modifications nécessaires pour la gestion
du risque et les mesures du contrôle.
Selon le Bureaux du Surintendant des Institutions
Financières Canada(B.S.I.F), ces particularités du
rendement du conseil d'administration sont de grande importance pour atteindre
l'efficacité de leur travail.
À ce niveau il faut annoncer que chaque institution
possède ses propres méthodes de contrôle et supervision de
gestion du risque par son conseil tout en tenant compte de l'importance, de la
nature, de la complexité du risque auquel elle est exposée.
A noter que le conseil d'administration est plus efficace
lorsqu'il est indépendant (pour s'assurer de ses fonctions de
gérance).
Le rôle de contrôle exercé par le conseil
d'administration doit être renforcé à cause des scandales
qu'ont connus certaines entreprises pendant de mauvaises conjonctures,
(Améliorer l'indépendance, la composition, la transparence, la
responsabilité envers les acteurs et la fréquence de
réunions).
Toutefois il est nécessaire d'annoncer que
l'indépendance prouvable du conseil est considérée comme
un élément important d'une gouvernance efficace. Dans ce contexte
on ne peut pas garantir une telle activité du conseil d'administration
et l'important reste de garantir l'efficacité du comportement de ce
dernier selon les circonstances particulières de l'institution en
question.
I-3-1-2 La structure de
propriété :
On trouve l'origine de la structure de propriété
en tant que thème privilégié et ancien de
la littérature économique, dans les travaux de
Berle et Means.
C'est le premier fait de la séparation des fonctions de
propriété et de surveillance qui forme l'origine du
problème d'agence.
Dans ce contexte la théorie d'agence, précise
que les managers peuvent avoir des motivations pour poursuivre leurs propres
intérêts qui seront dans l'intérêt des actionnaires.
Il s'agit d'une séparation entre la
propriété du capital et le pouvoir décisionnel (Brook
& al 2000), expliquée en partie par les petits porteurs qui
s'intéressent au plus par le rendement de leurs actifs financiers
(actions) plus que par le contrôle de la firme. C'est une fraction du
capital disposée aux internes et aux externes de l'institution.
La structure de propriété peut constituer un
mécanisme qui permet de réduire les problèmes d'agence
entre les managers et les actionnaires et permet aussi de converger les
intérêts des deux parties.
On distingue deux types de propriétés :
*La propriété
managériale :
Les auteurs dans ce contexte stipulent qu'une
propriété managériale importante ainsi qu'une faible
dispersion de l'actionnariat amènent les managers à utiliser les
actifs de la firme dans leurs propres intérêts. Cette situation
aura comme conséquence une baisse brutale de l'efficacité et une
augmentation des couts générés.
Stulz (1988), constate que la
propriété managériale présente un rôle
important dans la gestion des conflits entre managers et actionnaires.
*La propriété
institutionnelle :
Les institutionnels présentent un rôle
très important dans le mécanisme de contrôle, pour cette
raison la propriété institutionnelle constitue un moyen de
contrôle et surveillance efficace des dirigeants.
Vu le développement économique et
l'accroissement de la participation de ces investisseurs dans le capital des
grandes firmes, ce type d'actionnariat a connu récemment une grande
importance.
I-3-2 Les mécanismes incitatifs externes de la
gouvernance bancaire :
Les mécanismes externes de la gouvernance sont les
marchés de produits et services financiers, les valeurs et titres et
aussi les prises de contrôle.
Les risques associés aux systèmes bancaires
augmentent de plus en plus et surtout en situation de changements rapides
causés par la globalisation, la déréglementation et les
avances technologiques.
I-3-2-1 Le marché de bien et service
financier :
Plusieurs auteurs ont étudié le rôle de la
concurrence acharnée sur les marchés de bien et services
financiers pour la motivation et le contrôle des dirigeants.
Dans ce cas les dirigeants tentent
d'entreprendre des prélèvements important, il en
résulterait des répercutions voyant sur les prix et ayant comme
conséquence une baisse de la capacité compétitive de la
firme.
Donc les dirigeants seront contraints de diriger la firme
selon les intérêts des actionnaires.
Selon DEMSETZ(1983), les
prélèvements d'un dirigeant sont limités par la pression
exercée sur lui. Les dirigeants qui cherchent la pérennité
et la continuité seront obligés d'optimiser leur gestion et de
limiter leur enracinement.
I-3-2-2 Le marché de prise de
contrôle :
Le marché de prise de contrôle constitue un outil
efficace d'incitation à la performance qui à son tour est
considérée comme menace pour les dirigeants incompétents
et opportunistes.
Selon Charlety (1994), la remise en cause
d'un management inefficace constitue l'un des motifs qui justifient les
opérations de prise de contrôle.
En effet, dans le cas où, pour une entreprise, les
actifs ne sont pas bien valorisés par l'équipe dirigeante,
l'entreprise devient par la suite une cible d'une offre publique
d'achat91(*) hostile pour
des entrepreneurs plus efficaces.
I-3-2-3 Le marché de travail
La concurrence acharnée permet de ressortir les
managers performants puisque sur ce marché il existe un conflit entre
les managers actuels et d'autres équipes managériales
désireuses de les remplacer.
Le marché de travail joue un rôle crucial dans la
résolution des conflits entres les dirigeants et les actionnaires. Les
dirigeants, dans le cas où ils sont performants et ne sont pas
rémunérés justement pour leurs efforts, ils seront
amenés à partir et ils auront facilement trouvé un nouveau
poste vu leur bonne réputation.
Mais dans le cas où les dirigeants ne sont pas
performants, ils seront remplacés par des individus issus de la
même firme (marché de travail interne) ou bien des individus
externes à la firme (marché de travail externe).
I-3-2-4 L'environnement légal et
réglementaire
Le régime légal est un moyen efficace de
contrôle puisqu'il permet de réglementer les activités d'un
établissement ainsi que ses défaillances.
Les managers se trouvent souvent obligés de
gérer et d'administrer leurs établissements tout en étant
conforme aux réglementations et à la loi.
Par ailleurs, la réglementation permet d'atteindre
plusieurs objectifs qu'on peut les cerner comme suit :
ü Garantir la pertinence de l'information
ü Assurer la transparence
ü Assurer la sécurité de l'investissement
financier
ü Poursuivre les intérêts des
stakeholders
ü Limiter l'usage d'influence et d'abus du pouvoir
Ce mécanisme qui s'est intéressé au
comportement du dirigeant s'avère insuffisant parce que ce dernier
trouve souvent le moyen de s'échapper de certaines
réglementations.
SECTION II: Les tendances de l'activité
bancaire et financière internationale :
II-1 Synthèse des particularités de la
gouvernance bancaire :
Bien que la gouvernance d'entreprise ait permis
d'écouler beaucoup d'encre dans la période récente, il est
important de constater que la gouvernance des banques et plus
généralement les institutions financières n'ont
inspiré que peu de réflexions.
Les institutions financières sont connues par le fait
qu'elles exercent un contrôle direct sur les firmes auxquelles elles
accordent des crédits et on voit étonnant que l'on reconnaisse un
rôle crucial dans les mécanismes de gouvernance.
On peut citer les spécificités suivantes des
banques à savoir que :
· Le passif prend la forme de
dépôts qui doivent êtres disponibles à la
demande des créanciers ou déposants.
· L'actif prend la forme de crédit
de longue maturité.
· La structure de capital est composée de dettes
(essentiellement).
· La banque est un fournisseur de liquidité tout
en détenant les actifs non liquide et en émettant des passifs
liquides92(*).
À la lumière de ce qui précède, on
se pose la question suivante : Pour quel intérêt et
en fonction de quel objectif les banques opèrent cette
surveillance ?
II-1-1 L'objectif du contrôle
interne :
Il est évident à ce niveau de revenir pour
s'interroger logiquement sur le contrôle du contrôleur
et plus particulièrement sur les motivations du
contrôleur.
Par contrôle on constate deux
significations : «la maîtrise ou la direction d'une part,
la vérification ou l'inspection d'autre part »93(*).
Le contrôle interne, Selon René
Ricol(2008), est définit comme étant «
l'ensemble des actions mises en oeuvre par l'entreprise pour piloter sa
stratégie et maitriser ses activités ».
L'objectif du contrôle interne est essentiellement la
gestion des risques et la protection des actifs.
Au cours de la crise 2007, les problèmes qu'ont
rencontrés les établissements bancaires ont permis de constater
une sous valorisation des fonctions qui concourent au contrôle interne
par rapport aux fonctions des operateurs de marché (front office).
Ces mêmes problèmes rencontrés par les
établissements bancaires peuvent être observés dans
le domaine de gestion des actifs.
Il est évident que les firmes se comportent avec les
banques selon que les objectifs de cette dernière se définissent
sur le long ou le court terme, selon qu'elles décident en fonction de
critères purement financiers ou bien mettent en évidence d'autres
critères tel que l'éthique, la solidarité, la
considération du long terme.
Pour cette raison on peut conclure que les formes
de gouvernance bancaire ont une influence potentielle sur le comportement du
système économique.
Vu que les types de gouvernance sont très variés
il est important de signaler l'importance de la place qu'occupe le mutualisme
ou relation durable dans les systèmes bancaires dans certains pays
d'Europe Continentale.
À ce niveau on se pose la question suivante :
Comment se faire pour que les préoccupations non marchandes
existent dans l'industrie de la monnaie et de la finance ?
Il est évident de considérer que les
critères de rentabilité doivent y être omniprésent
plus encore que dans d'autres secteurs, mais dans le plan pratique c'est
l'inverse qui est vrai et on peut mettre en évidence l'indice d'une
particularité de la gouvernance bancaire.
On retombe ainsi sur la question suivante : Dans
quelle mesure la gouvernance des établissements de crédit pose
des problèmes particuliers suite à une mauvaise conjoncture
connue par la crise financière?
Le contexte augmentant des suites de contagion ainsi que
l'intégration des systèmes bancaires et financiers encourage
à progresser la supervision et le contrôle bancaires sur le
fondement consolidé. Des progrès ont été faits dans
ce contexte en Europe depuis deux ou trois ans ; ces progrès doivent
être prolongés par la suite.
II-1-2 Le code de bonne conduite en
gouvernance :
L'objectif de l'élaboration du code de bonne conduite
en gouvernance bancaire est essentiellement l'amélioration de la
qualité du contrôle et de gestion d'établissements qui
permet à son tour l'amélioration du niveau de leur performance
et risque de crédit.
À la lumière de ce qui précède on
peut conclure que la gouvernance s'améliore par la bonne pratique. Mais
on ne peut pas toujours admettre cette remarque vu qu'on est
présent au sein d'un environnement dynamique et turbulent sur
lequel rien n'est garanti.
Parmi les bonnes pratiques de gouvernance on peut
citer :
ü La protection des devoirs des actionnaires
ü Faciliter l'exercice des droits des actionnaires (doit
de vote)
ü La transparence et la diffusion de l'information qui
permet de garantir la confiance des investisseurs
ü La rémunération des dirigeants
(élément interne pour la défense des intérêts
des actionnaires)
ü L'existence de comité d'audit (Par exemple Selon
le rapport de Vienot 1995-2002, les administrateurs doivent représenter
le tiers des membres de comité.
II-1-3 La protection des déposants
Dans ce contexte on ne doit pas parler de la gouvernance dans
son sens étroit, autrement dit il ne faut pas se limiter à la
relation d'agence entre actionnaires et dirigeants.
D'une part, à cause de l'inexistence du contrôle
des dirigeants par les actionnaires que dans le cas où il s'agisse
d'entreprise dont le capital est dispersé.
Évidemment, cette situation ne concerne que le
capitalisme anglo-saxon, tendis qu'en Europe Continentale le capital est
concentré selon quelques moyens variables d'un pays à un autre
(la présence de fondations, la portée du capitalisme
familial...).
Cette situation propre aux entreprises n'est pas
différente dans le secteur bancaire: Il n'est évidemment pas
question de parler ici du contrôle des dirigeants par actionnariat
dispersé.
Rien ne démontre que l'attribution des droits de
propriété doit se faire seulement dans l'intérêt des
apporteurs de capitaux, mais au contraire, d'autres parties de la firme ou du
moins certaines d'entre elles peuvent et ont le droit de participer à ce
partage. Pour cette raison le fait de limiter les objectifs de la firme en
termes d'accroissement de la valeur actionnariale n'a aucun fondement
théorique.
Le capital humain, dans une économie de connaissance,
doit être mobilisé et privilégié dans l'attribution
des droits de propriété. Il s'agit d'une ressource
stratégique.
Ainsi, ajoutons qu'il n'existe pas de preuves décisives
d'un impact ou une influence des mécanismes formels de la gouvernance
sur la performance, ni des résultats conformes concernant la taille et
la composition du conseil d'administration. De même il n'existe pas de
preuves convaincantes qui prouvent que l'existence d'administrateurs
indépendants assure le progrès de l'efficience de la gestion.
Rien ne prouve non plus que la rentabilité soit
influencée par les OPA hostiles ou l'activisme actionnarial. Cependant
cette rentabilité ne doit pas être le résultat d'un
investissement trop risqué et c'est à cause de l'importance du
levier qui diffère les banques des autres entreprises financières
(c'est-à-dire le rapport des dettes aux capitaux propres). Cette
différence, qui caractérise les banques, est une incitation non
seulement pour les actionnaires (disposent des droits résiduels sur les
profits dégagés), mais aussi pour les dirigeants et surtout les
salariés qui sont rémunérés en fonction du
résultat à jouer contre leurs créditeurs et de prendre le
risque.
On se limite ici au cas où la banque est en situation
financière de dégradation où l'augmentation de
l'espérance de perte est minimale tandis que l'incitation à
prendre des risques pour essayer de « se refaire » est optimale.
Un problème de gouvernance qui se pose dans ce contexte
se résume de la façon suivante :'dans le cas où on
est devant une situation de responsabilité limitée des
actionnaires, tout accroissement de la variance des rendements94(*) possibles aura comme
conséquence une redistribution de la richesse pour leur
intérêt et aux dépens des créditeurs, donc
l'exigence de protéger ces derniers est importante dans une situation
pareille.
Dans les banques, les dirigeants doivent respecter et
garantir, quelque soit la façon, les intérêts et
les faveurs des créditeurs ayant des droits définis par les
contrats implicites. Dans ce cas les déposants ne peuvent pas exercer un
contrôle sur la valeur des actifs vu leur dépréciation
à cause du coût élevé de l'information qu'ils
doivent collecter et traiter (cout élevé par rapport au montant
de leur placement). Cependant dans une situation pareille dite
défavorable, les déposants n'ont qu'à retirer leurs
dépôts ou de vendre leurs obligations. Cette situation va
provoquer aux banques le risque de paniques qui aura comme conséquence
une dégénération en crise systémiques
c'est-à-dire de créer des dommages au-delà des clients que
ce soient créditeurs ou emprunteurs de l'établissement.
Dans ce cas on ne peut pas parler du simple objectif de
maximisation de la valeur actionnariale par la banque, non seulement à
cause de ce qu'on vient de mentionner (risque de dépouillement des
déposants), mais encore faute des externalités couteuses que
comportent les crises bancaires pour l'ensemble de l'économie.
On se trouve dans ce cas devant l'exigence d'accorder un droit
de contrôle aux agents dont la situation est difficile d'être
étudiée par les choix des établissements de crédit.
Comment les agents exercent le contrôle ?
Construire une place dans les prises de décision et ce
par inciter les créditeurs (déposants) de participer à la
définition et la surveillance de l'exécution des objectifs de la
banque.
Il s'agit de la gouvernance. Et, dans une situation
pareille, on trouve pour le mutualisme et relation durable qui consiste
à lier le statut des déposants et des actionnaires une
explication de la suppression des conflits entres les déposants et les
détenteurs des droits résiduels.
De même les dirigeants des banques doivent être en
charge des actionnaires également aux autres apporteurs de capitaux et
de même pour la pérennité de leurs établissements
II-1-4 La place réservée aux
créditeurs dans la gouvernance bancaire :
On se trouve devant un aléa de moralité quelle
que soit la place occupée par les créditeurs. C'est-à-dire
le contrôle des risques bancaires est renvoyé d'une façon
ou d'une autre soit vers les fonds d'assurance ou bien vers les
régulateurs qui garantissent la stabilité du système de
paiement.
Quant aux déposants (créditeurs), ils ne
présentent pas d'intérêt à contrôler le risque
auquel est soumis l'établissement qui gère leurs comptes.
Donc on peut conclure que l'association des créditeurs
à la gouvernance bancaire ne résout pas les problèmes dont
nous sommes partis.
II-1-5 La relation entre crédit et gouvernance
bancaire :
Pour trouver le fondement d'une particularité de la
gouvernance bancaire on doit proposer une recherche sur les
caractéristiques des actifs bancaires et plus particulièrement la
relation de crédit et de gouvernance des banques.
Le rôle des institutions
financières :
Le rôle majeur des institutions financières, que
l'on peut vérifier aujourd'hui est leur capacité de
résoudre et trouver les solutions pour les problèmes de
l'asymétrie d'information qui, à leur tour, provoquent les
défaillances des marchés financiers.
D'une manière générale les emprunteurs
disposent plus d'information que des préteurs lors des opérations
d'échange financières.
Et puisque cette asymétrie de positions provoque une
exécution logiquement impossible des transactions, donc on constate que
certains contrats ne peuvent être fixés que lorsqu'il s'agisse de
relations bilatérales et hiérarchiques.
II-2 La transparence bancaire :
La transparence se définit selon Bushman et Smith
(2003) de la façon suivante : « La
disponibilité générale d'une information pertinente et
fiable sur la performance périodique, la position financière, les
opportunités d'investissement, valeur et risque des firmes
cotées ».
La transparence bancaire est considérée, par le
comité de Bale, de plus haute importance.
Si les acteurs des marchés financiers disposent de
données fiables et actuelles ils peuvent appuyer des effets des
autorités prudentielles. Ils peuvent aussi évaluer les
activités et les risques liés aux établissements.
Un groupe de travail sur la transparence du Comité de
Bâle sur le contrôle bancaire sous la direction de Mme
Susan Krause (2008) stipule que :
« Pour que la transparence soit effective, une
banque devrait fournir, dans ses rapports financiers et autres communications
publiques, une information actuelle concernant les facteurs clés sur
lesquels les opérateurs de marché fondent leurs
évaluations »95(*).
Pour obtenir un niveau satisfaisant de transparence bancaire,
il convient de définir précisément les domaines
d'informations suivants :
· Résultat financiers
· Situation financière (fonds propres,
solvabilité et liquidité)
· Accords comptables
· Exposition aux risques
· Méthode et stratégie de gestion de
risques
· Rapport sur l'activité, la gouvernance et la
gestion d'entreprise
II-3 La contagion bancaire
Les ménages américains ne peuvent plus
rembourser leurs crédits à cause des emprunts massifs pour
investir en bourse.
Cette situation est qualifiée par perte sèche
pour l'ensemble des banques qui à leurs tour décident de
comprimer leurs crédits. Donc pour la crise boursière, il ne
faudra que quelques jours, à la fin de l'année 1929, pour se
propager et atteindre l'économie réelle.
Les faillites enregistrées augmentent de plus en plus
la fragilité des banques, et plusieurs établissements bancaires
font faillites finalement et leurs caisses sont devenues vides et l'un des plus
symboliques, l'American Union Bank, annonce la fermeture de ses portes le
30 juin 1931.
Conclusion
Au sein du deuxième chapitre qui a porté sur les
fondements théoriques de l'évaluation du système bancaire
nous avons présenté :
v Une présentation des différentes
définitions de la gouvernance d'entreprise et
particulièrement la gouvernance bancaire et certaines de ses
caractéristiques (opacité, réglementation,
mécanismes internes, mécanismes externes).
v Une étude de tendances de l'activité bancaire
et financière internationale.
v Une exposition des différentes causes de la
défaillance du système de gouvernance.
À partir de cette étude on peut déduire
les remarques suivantes :
? L'exercice du pouvoir, le contrôle et la surveillance
sont les deux concepts clé de la gouvernance d'entreprise.
?La bonne gouvernance est une notion normative qui ne peut pas
avoir une définition précise ni caractéristique et mesure
vu qu'elle est différente d'un individu à un autre et d'un pays
à un autre.
?La gouvernance présente un nombre de mécanismes
disciplinaires qui permettent de limiter les conflits entre les acteurs et les
gérer et limiter aussi les comportements opportunistes.
On a conclu qu'il existe deux types de
mécanismes :
· Mécanismes internes : le conseil
d'administration, la structure de propriété.
· Mécanismes externe : le marché de
biens et services, le marché de prise de contrôle, le
marché de travail, l'environnement légal et
réglementaire.
La gouvernance des banques présente des
particularités. Elle a une influence potentielle sur le comportement du
système économique.
Les problèmes particuliers qui se résument en
une mauvaise conjoncture et une situation de crise ont encouragé les
progressions et le contrôle bancaire sur des fondements solides.
On voit à l'échelle mondiale et dans une
situation pareille caractérisée par une crise, qu'on a
enregistré plusieurs faillites, défaillances, crises bancaires et
même des fraudes.
En partant de cette constatation on a conclu que les
mécanismes de gouvernance si importants qui n'ont pas pu faire face
à des scénarios aussi inquiétants doivent eux mêmes
être évalués et mesurer leur efficacité dans des
situations pareilles.
Partie Empirique
L'investigation empirique sera divisée en deux
chapitres.
Au sein du premier chapitre on va s'intéresser au
système bancaire tunisien à savoir :
· Les étapes d'évaluation du système
bancaire tunisien.
· Les réformes entreprises à son profil.
· Les caractéristiques de la gouvernance bancaire
du système tunisien.
C'est au sein de ce secteur que va être effectué
notre recherche empirique, ce qui explique l'importance attribuée
à l'étude du système bancaire tunisien.
Notre recherche empirique va se baser sur une enquête
auprès d'un échantillon de banques (définit
ultérieurement) et dont l'exploitation fera objet du chapitre
deuxième.
Chapitre Premier
Le système Bancaire et la Gouvernance des Banques
Tunisiennes
SECTION I : Evolution et mutations du
système bancaire Tunisien 96(*):
I-1 Historique :
La création du système bancaire Tunisien remonte
à 1958 suite à la Banque Centrale en plus de deux institutions
publiques.
Après l'indépendance (en 1956), la
priorité immédiate était de décoloniser
l'économie du contrôle français et en1958, le gouvernement
a pris en main la direction du secteur bancaire. Ce n'est qu'après
l'indépendance que le système bancaire tunisien a fait son
apparition et n'a commencé à se développer que d'une
manière tardive à partir des années soixante
Depuis cette date le secteur bancaire a toujours
été dominé par l'Etat.
En 1967, une loi réglemente la profession bancaire.
Le secteur bancaire a fait l'objet depuis 1996 d'un programme
étendu de :
· Restructuration.
· Renforcement de ses assisses financières et de
modernisation.
Le système bancaire tunisien a évolué
progressivement et d'une manière remarquable suite à
l'indépendance. En effet il a été organisé et
modernisé suite aux différentes et diverses mutations.
L'environnement incertain, qui caractérise une
économie plutôt libérale et une globalisation
financière plus poussée, a rendu la modernisation du secteur, via
les reformes, une nécessité de premier degré pour
répondre aux besoins du développement économique du pays
et son programme de privatisation aussi pour être à la page et au
courant de son ouverture à l'extérieur.
L'environnement bancaire tunisien a subi divers
bouleversements qui ont pour conséquence
l'homogénéité du secteur suite à la suppression des
barrières imposées aux activités bancaires, la concurrence
présente dans ce cadre plusieurs privilèges dans la mesure
où elle participe au développement de l'économie en
renforçant les actions des banques vers la diversification et
l'innovation en vue de déterminer une stratégie qui répond
le plus possible aux besoins et exigences des clients.
I-2 L'évolution du système bancaire
tunisien pendant la période comprise entre 1956-1986 :
Durant les premières années qui suivent
l'indépendance, un grand nombre d'institutions financières
opèrent sur le territoire tunisien.
Durant la période comprise entre 1956-1986, le
système bancaire tunisien était en face de plusieurs mutations
qualifiées par profondes. L'intervention de l'Etat a fait éviter
l'exposition de ces institutions à des crises sérieuses.
Pendant cette période, la réorganisation du
système de financement de l'économie tunisienne et l'instauration
d'un réseau d'intermédiaire bancaire et financier était
nécessaire vu que la Tunisie se trouvait dans une situation pratiquement
contradictoire du fait qu'il s'agit de pays indépendant mais
dépourvu de pouvoir économique réel.
On voit donc que l'Etat engage la restructuration du
système bancaire tunisien.
I-2-1 La Tunisification et la concentration du
système bancaire tunisien (1960-1970) :
I-2-2 La Tunisification et la para-étatisation
du système bancaire tunisien :
La Tunisification du système bancaire tunisien est
présentée par trois phases :
· La disparition des vieilles institutions publiques et
parapubliques.
· Un large mouvement d'absorption et de fusion
(1962-1964).
· La mise en place du réseau de crédit
mutuel.
? Changement de statut de certains établissements et la
réduction de la prédominance du capital Français.
Dans le but de la recherche de la souveraineté
monétaire, La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a été
créée le 19 septembre 1958 d'un premier acte dans la rupture des
accords de la convention de 1955 : La BCT est un établissement
doté de la personnalité civile et apporté par l'Etat
tunisien, elle constitue donc la banque des banques (c'est le pourvoyeur de
fonds du dernier ressort). La création et l'organisation de la BCT a
été marquée suite à l'apparition de la nouvelle loi
n°58-90.
La tunisification, qui n'a commencé
véritablement que suite a la création de la Société
Tunisienne de Banque (STB), de la Banque Nationale Agricole(BNA) et de la
Société Nationale d'Investissement (SNI), elle a
été exécutée suite à la conjugaison d'un
ensemble d'événement dont les plus importants sont les
suivants :
« -La
disparition des institutions publiques françaises et la création
de nouvelles banques de statut juridique tunisien.
-Le rachat par des établissements étatiques
ou par des privés résidents d'institutions
étrangères.
-La multiplication des opérations de fusion et
d'absorptions qui ont permis d'associer des banques de statuts juridiques
différents »97(*).
Ces réformes ont eu comme conséquence la
réduction du nombre des établissements bancaires pour passe de 29
en 1957 à 21 en 1959 enfin 13 en 1970.
Suite à la création de la BCT, des banques
nationales et la transformation du secteur privé, ont permis au
système bancaire tunisien de s'engager dans le financement des projets
de développement et ont ouvert les voies à ce système pour
s'intégrer dans la vie économique du pays.
?Il s'agit de la tunisification et de la création du
secteur paraétatique ; Cette intégration dans la vie
économique du pays a crée le marché monétaire en
1963 où la banque jouait un rôle crucial.
I-2-3 La Concentration et l'Internationalisation du
système bancaire tunisien
La concentration et la consolidation du système
bancaire ont été accélérées par
l'arrivée d'operateurs étrangers qui a son tour a
occasionné l'ouverture de nouvelles succursales non
représentées dans le pays jusqu'à cette date.
Les opérations de fusion et acquisition qui ont
débuté en 1961 ont donné naissance à l'U.B.C.I,
l'U.I.B, la B.E.I.T et la B.S. Ces banques ont facilité la consolidation
des fonds propres de la B.T et de la B.F.T98(*).
« Théoriquement ces opérations devraient permettre
de réaliser l'économie d'échelle, l'adoption de techniques
de production ou d'organisation plus efficientes, ainsi qu'une utilisation
optimale des avantages fiscaux et un recours à l'endettement
extérieur. Dans la pratique, et en l'absence des barrières
réglementaires à l'entrée, elles ont permis aux banques
françaises de s'adapter aux transformations qui ont affecté
l'environnement économique depuis
l'indépendance »99(*).
I-2-4 Le Cloisonnement du système bancaire
entre la période 1971-1981 :
La phase de cloisonnement a été
caractérisée par les événements suivants :
· L'entrée en application des lois des banques non
résidentes de 1967 et 1975.
· La mise en place du nouveau mécanisme de
contrôle des emplois du système.
Au cours de cette période la restructuration du
système bancaire s'est poursuivie.
I-2-5 La consolidation du système bancaire
tunisien entre la période 1981-1986 :
Cette étape a été
caractérisée essentiellement par :
· Multiplication du nombre d'enseignes bancaires.
· Augmentation des fonds propres des
établissements.
· La consolidation des ressources du système.
La consolidation consiste à attribuer une nouvelle
dimension pour le système bancaire pour qu'il soit capable d'accomplir
un rôle plus important et plus décisif dans le
développement de l'économie du pays.
SECTION II : La situation actuelle du secteur
bancaire Tunisien
II-1 Caractéristiques du système
bancaire tunisien
Aujourd'hui le secteur bancaire est considéré
relativement comme développé et couvre l'ensemble du pays. Il
comprend :
· La Banque Centrale
· Des banques commerciales
· Des banques de développement : apporteur
des fonds propres aux jeunes entreprises créées (des banques
mixtes)
· Des banques d'affaires
· Des banques off shore
· Des établissements financiers
spécialisés : sociétés de factoring, de
recouvrement et sociétés de leasing.
Les banques commerciales sont d'un nombre de 870 agences sur
tout le territoire tunisien. Elles se caractérisent par un réseau
très développé.
L'activité des banques de développement, en tant
que banques commerciales n'est pas encore très développée
parce quelle n'a eu l'agrément pour l'exercice de l'activité de
banques universelles que récemment.
« Les taux d'intérêt sont libres. Les
règles prudentielles et les ratios de solvabilité sont
consacrés par la loi bancaire. Le ratio de couverture des engagements
par les fonds propres est de 8 % conformément aux normes
internationales ».
Le dinar tunisien est convertible pour les opérations
courantes depuis 1994 et le marché des changes assure les
opérations d'achat et de vente de devises.
La Tunisie s'est engage d'assurer trois axes
importants :
· Privatisation
· Modernisation
· Amélioration de la transparence.
Le plan de restructuration du système bancaire
tunisien, s'intéresse à l'émergence d'une nouvelle
perspective bancaire qui sera pointée par :
· Une rationalisation du nombre des institutions
· Augmentation de la taille des institutions
La promulgation en juillet 2001 d'une loi bancaire relative
aux établissements de crédit, a constitué un moment fort
de la restructuration du système : « Cette
législation a permis de mettre en place un environnement plus
libéral pour l'exercice des métiers bancaires ».
II-2 Restructuration du système bancaire
tunisien :
A la suite des mouvements de déréglementation et
de libéralisation, la structure du système bancaire tunisien a
connu un changement majeur.
Ce changement est qualifié par une évolution
rationnelle suites aux raisons suivantes :
· des efficacités insuffisantes suite aux
surendettements des années 80.
· le monopole ne constitue pas la situation optimale pour
la Tunisie en tant que pays en voie de développement ayant comme
caractéristique une forte asymétrie d'information.
Le système bancaire tunisien réunit une
trentaine de banques articulées toutes autour de la Banque centrale de
la Tunisie.
Ces banques se subdivisent en dix-sept banques, deux banques
de développement, deux banques d'affaire et huit banques offshores
(voir annexes).
Outre la restructuration, la globalisation et la
libéralisation financière ont été cause d'une
réorganisation de la structure du système bancaire tunisien.
Une opération de fusion acquisition a été
marquée entre les banques de dépôt et de
développement tel est le cas entre la Société Tunisienne
de Banque (STB) et deux banques de développement (La Banque Nationale de
Développement Touristique (BNDT) et la Banque de Développement
Economique de Tunisie (BDET)).
Le 5 Novembre 2002, on a assisté à une vente
entre l'UIB et la Société Générale pour un montant
de 102.7 Millions de Dinar.
En Avril et Mai 2004, une transformation respective a eu lieu
de la Banque Tuniso-Koweitienne de développement (BTKD), de la banque
Tuniso-Qatarie d'investisssement (BTQ), et de la banque de Tunisie et des
Emirats d'Investissement (BTEI) en banques.
De ce fait les banques ont passé à un nombre de
dix-sept.
Une négociation est en cours concernant la cession de
la part de l'Etat dans la Banque de Sud.
II-3 L'architecture actuelle du système
bancaire tunisien
Suite à la loi N°2001-65 du 10 juillet 2001, le
système bancaire Tunisien est devenu composé par la Banque
Centrale, les établissements de crédit, les banques de
développement mixtes et les banques off shore.
II-3-1 La Banque Centrale de Tunisie
(BCT) :
Elle est considérée comme étant la banque
des banques. Elle n'est autre que le pourvoyeur de fond du dernier ressort.
De même la BCT est la banque de l'Etat dans la mesure
où elle définit et met en oeuvre la politique
monétaire.
Les missions de la BCT sont les suivantes :
· Assurer la tenue du compte courant des banques.
· Assurer la tenue du service de compensation.
· Assurer la tenue du service information par le biais
des centrales des chèques impayés et des risques.
II-3-2 Les établissement de
crédit :
Les établissements de crédit sont
composés par :
· Les banques
· Les établissements financiers
II-3-2-1 Les banques :
À la fin de 2004 les banques sont en nombre de dix
sept :
-Arab Tunisian Bank (ATB)
-Amen Bank (AM)
-Attijari Bank (AB)
-Banque Franco-Tunisienne (BFT)
-Banque Nationale Agricole (BNA)
-Banque de Tunisie (BT)
-Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT)
-Banque de l'Habitat (BH)
-Banque Tunisienne de Solidarité (BTS)
-Banque de Tunisie et des Emirates (BTE)
-Banque Tuniso- Koweitienne de Développement (BTKD)
-Société Tunisienne de banque (STB)
-Tunisian Qatari Bank (TQB)
-Union Bancaire pour le Commerce et l'Industrie (UBCI)
-Union Internationale de Banque (UIB)
-Banque de sud (BS)
- Arab Banking Corporation (ABC)
-Citi Bank
II-3-2-2 Les établissements
financiers :
Les établissements financiers sont constitués
par :
· Les banques d'affaires
· les établissements financiers de Leasing
· Les établissements financiers de factoring
II-3-3 Les banques de développement
mixtes :
Créées au début des années 80.
Leur activité est notamment l'octroi de crédit à moyen et
long terme. Elle accorde aussi des crédits à court terme mais
sous certaines conditions. Elles participent aussi au capital d'entreprises, et
outre les dépôts dont la durée est supérieure
à 1 an, elle collecte les dépôts à vu de leurs
personnels et des entreprises dont elles détiennent la majorité
du capital.
Notons biens que les banques mixtes de développement ne
reçoivent pas des dépôts des résidents.
Les banques mixtes de développement sont en nombre de
deux :
· Banque Arabe Tuniso-libyenne (BTL).
· Société Tuniso-Saoudienne
d'Investissement et de Développement (STUSID).
II-3-4 Les banques offshore:
La mission des banques offshore est la suivante :
· Collecte des dépôts auprès des
non-résidents.
· Accorder tout concours aux non-résidents.
· Effectuer les opérations de change et de
commerce extérieur de leur clientèle résidente en
qualité d'intermédiaire agréé.
Les banques offshore sont les suivantes :
· City Bank
· Union Tunisienne de banques
· Loan Investisment Company (LINK)
· Tunis International Bank
· Best Bank
· North Africa International Bank
· Arab Banking Corporation
· ALUBAF International Bank Tunis
Source : Elachaâl Mohyeddine
(2005), « loupe sur le secteur bancaire en
Tunisie ».
SECTION III : La gouvernance des
établissements bancaires Tunisiens :
II-1- La gouvernance d'entreprise en Tunisie
:
Pour une gestion bancaire rigoureuse, le gouvernement
d'entreprise est considéré de nos jours comme un pilier
essentiel.
De ce fait le gouvernement d'entreprise est d'une importance
fondamentale et les perturbations et les troubles récentes des
marchés financiers internationaux qui ont ralenti les
établissements bancaires en fournissent un illustre exemple.
Le fonctionnement des entreprises tunisiennes est
effectué et organisé essentiellement par les dispositions du Code
des Sociétés Commerciales.
Avant de décider de l'opportunité pour un pays
d'ignorer ou bien d'adopter la gouvernance d'entreprise il faut tout d'abord se
poser la question de son efficacité dans les autres pays qui l'ont
déjà appliquée.
Dans ce contexte la gouvernance a été
jugée différemment. Pour certains analystes100(*) elle a été
importante en termes de maintien et amélioration des indicateurs
boursiers aux Etats-Unis. La gouvernance a contribué la continuation de
la croissance de l'économie américaine jusqu'au moment où
l'apparition des perturbations et turbulences approuvées par les crises
du Sud-est asiatique et de l'Amérique Latine étaient
supposées perturber le marché de manière plus durable.
Le représentant de l'OCDE, et dans le cadre de
l'introduction de la gouvernance d'entreprise, stipule que cette
dernière n'est autre que le résultat
suivant : « La manière avec laquelle les
sociétés observent les principes fondamentaux du bon gouvernement
d'entreprise influe de plus en plus sur les décisions en matière
d'investissement ».
« De bonnes pratiques dans ce domaine donnent
confiance aux investisseurs, peuvent réduire le cout du capital et
favoriser des apports financiers stables »101(*).
Par ailleurs l'OCDE stipule que « pour rester
compétitive dans un monde en constante évaluation, les
entreprises doivent être en mesure d'innover et d'adapter leurs pratiques
de gouvernance d'entreprise afin de pouvoir relever les nouveaux défis
et saisie les nouvelles perspectives qui s'offrent à elles. Les pouvoirs
publics, de leur coté, ont la responsabilité d'élaborer un
code réglementaire et de répondre à l'attente des
actionnaires et des autres parties prenantes »102(*).
Certainement, la question de gouvernance d'entreprise
mérite donc d'être traitée de manière rigoureuse en
Tunisie compte tenu des choix stratégiques du pays.
Selon El Kobbi (2000), « la
Corporate Gouvernance serait la clé de l'efficacité et de la
rentabilité. Elle comporte l'établissement d'un ensemble de
relations entre l'administration d'une entreprise, sa direction, ses
actionnaires, ses auditeurs, et ses autres partenaires. Elle offre la structure
nécessaire pour déterminer les objectifs de l'entreprise, ainsi
que les moyens de les atteindre et de suivre ses
activités »103(*).
II-2 Fondement juridique de la gouvernance bancaire en
Tunisie :
Le fonctionnement des entreprises tunisiennes est
effectué et organisé essentiellement par les dispositions du Code
des Sociétés Commerciales.
Dans le contexte de la gouvernance, le code permet de partager
à la tête des sociétés anonymes les fonctions de
gestion et de surveillance. De ce fait il permet de désigner un conseil
de surveillance et un directoire qui est chargé de la gestion au lieu du
conseil d'administration classique et de son président et /ou
directeur général.
Aux termes de l'article 188, ce code stipule que
« la société anonyme est administrée par un
conseil d'administration ou par un directoire et un conseil de
surveillance ».
Le conseil d'administration, le directoire et le conseil de
surveillance seront traités sur la base de cet article.
II-2-1 Le conseil d'administration :
II-2-1-1 La Composition du conseil
d'administration :
« La société anonyme est
administrée par un conseil d'administration composé de trois
membres au moins et douze membres au plus »104(*) .
Selon l'article 190 du code des sociétés
commerciales, les membres du conseil d'administration sont nommés par
l'assemblée générale constitutive ou ordinaire pour la
durée fixée par les statuts et à ne pas dépasser
trois ans.
Une personne morale peut être nommée membre du
conseil d'administration ; Il n'est pas obligatoire d'avoir la
qualité d'un actionnaire pour être membre, cependant un
salarié peut être nommé membre du conseil d'administration
si son contrat de travail est antérieur de cinq années au moins
à sa nomination comme membre de conseil d'administration et correspond
à un emploi effectif105(*).
L'article 193, présente trois conditions qui
empêchent des personnes d'être membre du conseil, les conditions
sont les suivantes :
« -Les faillis non réhabilités, les
mineurs, les incapables et les personnes condamnés à des peines
assorties de l'interdiction d'exercer des charges publiques.
-Les personnes condamnées pour crime, ou
délit portant atteinte aux bonnes moeurs ou à l'ordre public, ou
aux lois régissant les sociétés, ainsi que les personnes
qui en raison de leur charge peuvent exercer le commerce.
-Le fonctionnaire au service de l'administration sauf
autorisation spéciale du ministre du tutelle»106(*).
II-2-1-2 Responsabilités et implications du
conseil d'administration
« Le conseil d'administration est investi des
pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la
société dans les limites de l'objet social.
Toutefois, le conseil d'administration ne peut empiéter
sur les pouvoirs réservés par la loi aux assemblées
générales des actionnaires »107(*).
Selon l'article 198 du code des sociétés
commerciales stipule qu'en exerçant leur mission, les membres du conseil
d'administration doivent faire preuve de diligence, de même les
informations à caractère confidentiel doivent les garder
secrètes.
Concernant les fonctions du conseil d'administration sont
résumées comme suit par l'article 201 : « A la
clôture de chaque exercice, le conseil d'administration établit,
sous sa responsabilité, les états financiers de la
société conformément à la loi relative au
système comptable des entreprises.
Le conseil d'administration doit annexer au bilan un
état des cautionnements, avals et garanties données par la
société, et un état des sûretés consenties
par elle.
Il doit, conjointement aux documents comptables,
présenter à l'assemblée générale un rapport
annuel détaillé sur la gestion de la société.
Le rapport annuel détaillé doit être
communiqué au commissaire aux comptes ».108(*)
C'est au conseil d'administration de fixer la
rémunération pour le président ainsi que des directeurs
généraux.
La direction générale de la
société est assurée, selon les dispositions de l'article
211 du code des sociétés commerciales, par le président du
conseil d'administration.
II-2-2 Le directoire et conseil de
surveillance
« La société anonyme est
dirigée par un directoire qui assume la responsabilité de sa
direction et exerce ses fonctions sous contrôle d'un conseil de
surveillance »109(*).
II-2-2-1 La composition du
directoire :
Selon les dispositions de l'article 225 du code des
sociétés commerciales, le directoire peut être
composé au maximum de cinq personnes qui doivent être
obligatoirement physiques.
Ces membres sont nommés par le conseil de surveillance
pour une durée de six ans. Cette durée peut être
renouvelable et les membres du directoire ne sont pas obligatoirement des
actionnaires.
Le montant et le mode de rémunération des
membres du directoire sont fixés par le conseil de surveillance.
II-2-2-2 La mission du directoire :
« Le directoire est investi des pouvoirs les plus
étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la
société. Il délibère et prend ses décisions
selon les fonctions fixées par les statuts. Le directoire exerce son
pouvoir dans des limites de l'objet social et sous réserves de ceux
expressément attribués par la loi au conseil de surveillance ou
aux assemblées générales »110(*).
II-2-2-3 La composition du conseil de
surveillance :
« Le conseil de surveillance est composé de
trois membres au moins et douze membres au plus »111(*).
Les membres du conseil de surveillance sont
désignés par l'assemblée générale
constitutive ou par l'assemblée générale pour un
mondât qui ne peut dépasser les trois ans et qui est fixé
par les statuts.
On peut déduire du code des sociétés
commerciales certaines remarques qui portent sur les membres du conseil de
surveillance, on peut les résumer comme suit :
· Selon l'article 237 du code des sociétés
commerciales, il est obligatoire que les membres du conseil de surveillance
soient propriétaires d'un nombre déterminé d'actions de la
société fixé par le statut.
· Selon l'article 238 du code des sociétés
commerciales, aucun membre du conseil de surveillance de la
société ne peut en même temps faire partie de son
directoire.
· Selon l'article 240 du code des sociétés
commerciales, « une personne morale peut être
nommée au conseil de surveillance .Lors de sa nomination, elle est
tenue de désigner un représentant permanent qui est soumis aux
mêmes conditions et obligations et qui encourt les mêmes
responsabilités civiles et pénales que s'il était membre
du conseil, en son nom propre, sans préjudice de la
responsabilité solidaire de la personne morale qu'il
représente »112(*).
Les personnes, déjà citées dans l'article
193 et qui sont empêchées d'être membres du conseil
d'administration, sont de même dans l'interdiction d'être membres
du directoire ou du conseil de surveillance.
II-2-2-4 La mission du conseil de
surveillance
La mission du conseil de surveillance est mentionnée au
niveau de l'article 235 du code des sociétés commerciales et qui
dispose que : « le conseil de surveillance exerce le
contrôle permanent de la gestion de la société par le
directoire.
À toute époque de l'année, le conseil de
surveillance opère les contrôles qu'il juge opportuns et peut se
faire communiquer les documents qu'on estime utiles à l'accomplissement
de sa mission.
Une fois par trimestre au moins, le directoire est tenu de
présenter un rapport au conseil de surveillance.
Après la clôture de chaque exercice et dans un
délai de trois mois, le directoire est tenu de présenter au
conseil de surveillance aux fins de vérification et de contrôle
son rapport relatif à la gestion sur les comptes de l'exercice.
Le conseil de surveillance présente à
l'assemblée générale ses observations sur le rapport du
directoire ainsi que sur les `états financiers' de
l'exercice »113(*).
Le mode et le montant de la rémunération de
chacun des membres du directoire sont fixés par le conseil de
surveillance.
Le conseil de surveillance est chargé de nommer les
membres du directoire en conférant à l'un d'entre eux la
qualité du président.
Au niveau du deuxième chapitre, on va exposer dans le
détail les fondements méthodologiques de notre recherche.
Nous procédons dans un premier temps à
détecter la sensibilité et l'appréciation des banquiers
tunisiens à l'égard des mécanismes de la gouvernance pour
répondre par la suite à notre problématique de recherche
qui met en évidence la relation qui existe entre les mécanismes
de gouvernance et les défaillances en situation de crise.
Par la suite on va procéder à la
présentation du cadre de notre analyse ainsi que la méthodologie
suivie pour finir avec l'exposition des résultats.
Notre investigation empirique a été
effectuée auprès du système bancaire tunisien.
Chapitre deuxième :
L'Exploitation des Résultats de
l'Enquête
SECTION I : La présentation de
l'enquête :
Dans ce qui suit, on va présenter le cheminement de
notre enquête à travers :
· La présentation de l'enquête
· La présentation de l'échantillon
· La présentation du questionnaire
· La méthode d'exploitation de l'enquête
Cette présentation est effectuée dans le but de
confirmer notre proposition de recherche et donc d'exposer la situation
tunisienne non seulement à propos des mécanismes de gouvernance
mais encore à propos de l'efficacité et de l'importance de ces
mécanismes de gouvernance en situation de crise.
I-1- La présentation de
l'enquête
Notre but à travers la recherche empirique était
la validation de la proposition de recherche émanant de la partie
théorique.
Cette proposition de recherche doit répondre à
la problématique de notre travail qui est la suivante :
Dans quelle mesure les mécanismes de
gouvernance permettent-ils de se protéger en situation de
crise ?
Pour être capable de répondre à cette
problématique, certaines hypothèses ont été
admises :
H1 : Les mécanismes de
gouvernance sont nécessaires pour se prévenir en situation de
crise.
H2 : Les mécanismes de
gouvernance ne sont pas suffisants pour se prévenir en situation de
crise.
I-2- La présentation de
l'échantillon :
Pour valider empiriquement notre modèle de recherche on
a fait recours à la technique de questionnaire auprès d'un
échantillon de banques tunisiennes durant le mois d'avril. La collecte
des données a été opérée auprès des
sièges des banques de dépôts, d'affaire, d'investissement,
et des banques offshores.
Cependant, le système bancaire tunisien est devenu
ouvert sur l'extérieur et vu la signature de l'accort de libre
échange avec l'Union Européenne et de l'accord sur le commerce
des services GATS dans le cadre de l'OMC. Pour cette raison le système
bancaire tunisien a fait l'objet d'une restructuration à travers la loi
2001-65 du 10 juillet 2001.
À ce niveau le législateur tunisien a introduit
une nouvelle vision de la banque à savoir la banque
universelle.
Par la suite, un agrément unique sera
délivré aux banques leur permettant l'exécution de
différentes opérations de banques et leur permettant de se
spécialiser dans certaines activités selon leurs
compétences, choix et selon les exigences du marché.
Notre échantillon est composé de 40
observations opérées au niveau des sièges de
«13»Banques existantes sur le territoire national.
On a choisi ce nombre d'observations pour obtenir des
réponses pertinentes et des résultats précis.
Les banques consultées sont les suivantes :
v Arab Tunisian Bank (ATB)
v Amen Bank (AM)
v Attijari Bank (AB)
v Banque Franco-Tunisienne (BFT)
v Banque Nationale Agricole (BNA)
v Banque de Tunisie (BT)
v Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT)
v Banque Tunisienne de Solidarité (BTS)
v Bank Ettamouil Tounsi Saoudi (BEST BANK)
v Banque Tuniso- Koweitienne de Développement (BTKD)
v Banque Tuniso-Lybyenne(BTL)
v Société Tunisienne de banque (STB)
v Union Internationale de Banque (UIB)
SECTION II : Méthode de collecte de
données :
II- 1- Présentation du
questionnaire :
Comme outil de collecte des informations, on a choisi le
questionnaire.
Pour la formulation du questionnaire nous nous sommes
inspirés des axes de la recherche qui ont été
précédemment développés au niveau de la partie
théorique.
Au début on a voulu toucher et détecter
l'appréciation des mécanismes de gouvernance par les banquiers,
et dans une deuxième étapes voir l'efficacité des
mécanismes en situation de crise qui a affecté l'ensemble du
système financier mondial touchant notamment plusieurs banques.
Le questionnaire est composé de questions
fermées pour faciliter la réponse pour les enquêtés
en leur limitant le choix de réponses en un nombre
prédéterminé, ainsi que pour avoir des réponses
précises.
La formulation des questions est basée sur des aspects
déjà analysés au niveau de la partie théorique.
A ce niveau le questionnaire est composé de Questions
dichotomiques, à choix multiples et de type échelle.
v Les questions fermées
dichotomiques :
Permettent de donner lieu à deux réponses
mutuellement exclusives, positives ou négatives (oui ou non).
v Les questions fermées à choix
multiples :
Ce sont des questions qui n'exigent pas beaucoup de
réflexion de la part des enquêtés et permettent d'attirer
leur attention (questions attractives).
Notre questionnaire est basé sur ces types de
questions.
II-2- Méthode d'exploitation des
données :
Au départ puisqu'on parle de l'efficacité des
mécanismes de gouvernance on va présenter une définition
de l'efficacité.
Définition de
l'efficacité :
Adam Smith dans son ouvrage « La richesse des
nations » prétend que l'efficacité résulte de la
spécialisation et de la division du travail.
L'efficacité est l'art de bien faire les bonnes
choses. C'est l'atteinte des objectifs dans les coûts et les
délais minimums114(*).
Les indicateurs de l'efficacité sont les indicateurs
qui confrontent les résultats obtenus aux objectifs et permettent de
répondre à toute question de type « à quel
degrés les objectifs ont-ils été atteints ».
Une fois les questionnaires remplis, nous avons fait recours
au dépouillement du questionnaire en vu d'exploiter les données
à travers leurs transformation sous forme opérationnelle
directement exploitable par les outils statistiques et informatiques. Au niveau
de cette étape il s'agit de la codification de toutes les variables et
leurs modalités respectives.
Nous avons optés donc à la technique d'analyse
des tris plat qui nous a permis de calculer les fréquences relatives et
absolues aux modalités de chaque variables ce qui va nous permettre
d'analyser par la suite le comportement de chaque variable à part tout
en présentant les caractéristiques globales de
l'échantillon.
Le logiciel de l'analyse statistique des données (SPSS)
est l'outil que nous avons utilisé lors de notre analyse (10
français). (Ayant comme caractéristiques : la
rapidité, la clarté et la complétude).
SECTION III : Le comportement des
variables
Le comportement des variables est décrit par les
différents tableaux de fréquences que nous avons obtenus à
partir du tri à plat.
Notre questionnaire a été effectué en
deux parties :
La première partie :
Une saisie de la perception des banquiers tunisiens à
l'égard des mécanismes de gouvernance essentiellement du conseil
d'administration, la structure de propriété et des
différents marchés respectivement de bien et service financier,
de prise de contrôle, et de travail.
La deuxième partie :
À ce niveau nous avons essayé d'étudier
l'efficacité des mécanismes de gouvernance dans la protection des
établissements contre la situation de crise et ceci en vu de
répondre à notre problématique de recherche à
savoir : Dans quelle mesure les mécanismes de gouvernance
permettent- ils de se protéger en situation de crise ?
Cette partie s'appuie au niveau du questionnaire sur une
question directe qui englobe sept questions chacune d'elles s'intéresse
à l'importance des mécanismes de gouvernance dans la
prévention contre la situation de crise.
Les réponses sont présentées comme
suit :
Tableau 1 : La définition de la
gouvernance :
|
Oui
|
Non
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Un ensemble des mécanismes permettant de
sécuriser l'investissement financier
|
9
|
22,5%
|
31
|
77,5%
|
ensemble des mécanismes permettant de
pérenniser le noeud de contrats ou optimiser la latitude
managériale
|
6
|
15%
|
34
|
85%
|
Ensemble des mécanismes permettant d'avoir le
meilleur potentiel de création de valeur par apprentissage et
innovation
|
25
|
62,5%
|
15
|
37,5%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Selon les résultats fournis dans ce tableau on peut
conclure que :
· 62,5% des banquiers interrogés
choisissant la définition qui considère que la gouvernance est un
ensemble de mécanismes permettant d'avoir le meilleur potentiel de
création de valeur par apprentissage et innovation et ce contre
37,5 qui rejettent cette définition.
· 22,5% des personnes sont pour la
première alternative qui présente la définition comme
étant un ensemble des mécanismes permettant de sécuriser
l'investissement financier.
· 15% seulement optent pour la
définition qui présente la gouvernance comme un ensemble des
mécanismes permettant de pérenniser le noeud de contrats ou
optimiser la latitude managériale, contre 85% qui
rejettent cette définition.
Alors, la majorité des banquiers interrogés
(62,5%) considèrent que la gouvernance est
un « Ensemble des mécanismes permettant d'avoir le
meilleur potentiel de création de valeur par apprentissage et
innovation » et également la majorité
(85%) rejettent la définition qui consiste que la
gouvernance est un « ensemble des mécanismes permettant
de pérenniser le noeud de contrats ou optimiser la latitude
managériale ».
Au sein de la deuxième question nous avons
essayé d'étudier une notion notamment la bonne gouvernance. Dans
ce cadre nous avons demandé aux banquiers interrogés de
préciser en quoi se résume la bonne gouvernance.
III-1-L'importance de la gouvernance
bancaire
Tableau 2 : Principe de bonne
gouvernance :
|
Oui
|
Non
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
La transparence
|
32
|
80%
|
8
|
20%
|
La responsabilité
|
8
|
20%
|
32
|
80%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Selon les résultats obtenus 80%
des interrogés optent pour la transparence contre
20% qui ont rejeté ce concept.
D'autre part 20% des banquiers
interrogés se sont concentrés sur le concept
responsabilité pour définir le principe de bonne gouvernance.
Tableau 3 : La gouvernance
s'améliore par
|
Oui
|
Non
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
La bonne pratique
|
24
|
60%
|
16
|
40%
|
L'élaboration du code de bonne conduite en
gouvernance
|
13
|
32,5%
|
37
|
65,5%
|
La transparence
|
3
|
7,5%
|
37
|
92,5%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
D'après les résultats fournis par ce tableau on
peut présenter les résultats suivants:
· 60% des personnes interrogées
considèrent que la bonne pratique améliore la gouvernance et ce
contre 40% qui rejettent cette considération.
· 32,5% des personnes interrogées
considèrent que l'élaboration d'un code de bonne conduite en
gouvernance permet d'améliorer la gouvernance
· 7,5% des personnes interrogées
considèrent que la transparence permet d'améliorer la gouvernance
contre 92,5% qui rejettent ce concept.
Ø Pour conclure on peut dire que 60%
des personnes interrogées considèrent que la bonne pratique
améliore la gouvernance et également la majorité
(92,5%) rejette le concept transparence pour améliorer
la gouvernance.
Tableau 4: Le renforcement du rôle
exercé par le conseil d'administration
|
Oui
|
Non
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
A cause des scandales qu'ont connus certaines entreprises
(défaillances, faillites, fraudes)
|
28
|
70%
|
12
|
30%
|
Pour délimiter le pouvoir des
dirigeants
|
6
|
15%
|
34
|
85%
|
Pour assurer ses fonctions de
gérances
|
6
|
15%
|
34
|
85%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
D'après les résultats fournis par ce
tableau :
· 70% des banquiers interrogés
considèrent que le renforcement du rôle du conseil
d'administration est les résultats des scandales qu'ont connus certaines
entreprises contre 30% qui rejettent cette constatation.
· Egalement 15% des personnes
interrogées considèrent que le renforcement du rôle du
conseil est notamment pour délimiter le pouvoir des dirigeants.
Egalement 15% des banquiers interrogés
considèrent que le renforcement du rôle du conseil
d'administration est pour assurer ses fonctions de
gérances.
Ø D'après les résultats on peut conclure
que les faillites, les fraudes, les défaillances... qu'ont connues
certaines entreprises ont stimulé les interrogés à
renforcer le rôle exercé par le conseil d'administration.
Tableau 5: L'importance de disposer les
mécanismes de gouvernance
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
oui
|
38
|
95,0%
|
95,0%
|
95,0%
|
|
non
|
2
|
5,0%
|
5,0%
|
100,0%
|
|
Total
|
40
|
100,0%
|
|
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
III-2- dimension du concept
crise :
Tableau 6: Définition de la
crise
|
Oui
|
Non
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Une dialectique entre un danger et une opportunité
|
2
|
5%
|
38
|
95%
|
Rupture de la pertinence logique et du dynamisme
cohérent
|
5
|
12,5%
|
35
|
87,5%
|
Système en difficultés et situation critique
|
33
|
82,5%
|
7
|
17,5%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Selon les résultats fournis par le tableau on peut
conclure que :
· 82,5% des banquiers interrogés
définissent la crise comme étant un système en
difficultés et situation critique contre 17,5% qui
rejettent cette définition.
· 12,5% des banquiers interrogés
définissent la crise comme étant la rupture de la pertinence
logique et du dynamisme cohérent.
· 5% des banquiers interrogés
définissent la crise comme étant une dialectique entre un danger
et une opportunité contre 95% qui rejettent cette
définition.
Ø Ainsi la majorité (82,5%) des
banquiers interrogés considèrent que la crise est « un
système en difficultés et situation critique » et que
la majorité (95%) rejette la définition qui
présente la crise comme « une dialectique entre un
danger et une opportunité ».
Tableau 7: L'importance du
contrôle
|
Essentiel
|
Important
|
Importance secondaire
|
La prévention
|
31%
|
67,5%
|
2,5%
|
La lutte
|
27,5%
|
70%
|
2,5%
|
La protection
|
22,5%
|
72,5%
|
5%
|
La transparence
|
65%
|
25%
|
10%
|
Le contrôle
|
85%
|
12,5%
|
2,5%
|
La gestion
|
85%
|
12,5%
|
2,5%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Les résultats obtenus et affichés dans ce
tableau nous permettent de conclure que les mécanismes de
contrôle, de gestion et de transparence paraissent être les plus
efficaces.
En effet 85% des banquiers, interrogés
sur l'importance du contrôle également la
gestion, les considèrent comme pertinents. Tandis que
72,5% des mêmes banquiers, interrogés sur
l'importance de la protection au sein des
établissements, pensent qu'elle est appréciable.
La prévention et la
lutte contre les abus sont considérées par un
grand nombre de personnes interrogées (respectivement 67,5% et 70%) les
considèrent comme importantes.
Ø Avant de passer à la deuxième partie du
questionnaire qui traite l'importance et l'efficacité des
mécanismes de gouvernance dans la protection contre la situation de
crise et qui traduit directement notre problématique de recherche, nous
nous sommes intéressés à l'influence de la crise actuelle
sur les établissements bancaires auprès desquels nous avons
effectué le questionnaire .
Les banquiers tunisiens ont répondus aux questions
ci-dessous selon que leurs établissements sont menacés ou non par
la crise. Nous avons obtenus les résultats suivants :
Tableau 8 : La mission de la banque est
menacée par la crise
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Oui
|
33
|
82,5%
|
82,5
|
82,5%
|
|
Non
|
7
|
17,5%
|
17,5
|
100,0%
|
|
Total
|
40
|
100,0%
|
100,0
|
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Tableau 9 : Le système
d'activité est menacé
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Oui
|
30
|
75,0%
|
75,0
|
75,0%
|
|
Non
|
10
|
25,0%
|
25,0
|
100,0%
|
|
Total
|
40
|
100,0%
|
100,0
|
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Tableau 10 : l'entreprise se trouve en
difficulté suite à la crise
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Oui
|
32
|
80,0%
|
80,0
|
80,0%
|
|
non
|
8
|
20,0%
|
20,0
|
100,0%
|
|
Total
|
40
|
100,0%
|
100,0
|
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Tableau 11: La crise a
entrainé
|
Oui
|
Non
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Un abus de management
|
5
|
12,5%
|
35
|
88,5%
|
Une mauvaise gouvernance
|
27
|
67,5%
|
23
|
22,5%
|
Une baisse du niveau de profil
|
8
|
20%
|
32
|
80%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Selon les résultats, la majorité des
établissements bancaires tunisiens ont connu une menace au niveau de la
mission de la banque et également le système d'activité
pour des valeurs respectivement de 82,5% et
75%.
Le reste des établissements considère que la
crise n'a pas d'influence sur la mission ni le système d'activité
de la banque.
III-3- L'importance des mécanismes
de gouvernance en situation de crise :
Avant de saisir l'importance des mécanismes de
gouvernance nous avons opté à adresser des questions diverses aux
banquiers pour apprécier le degré d'importance attribué au
système de gouvernance et s'il est exclusif ou bien il est
associé à d'autres pratiques pertinentes.
Pour répondre, les banquiers sont appelés
à a répondre aux cinq questions ci-dessous. L'ensemble des
questions seront exposées comme suit :
Tableau 12 : Seulement la gouvernance qui
permet de se protéger contre la crise
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Oui
|
3
|
7,5%
|
7,5
|
7,5%
|
|
Non
|
37
|
92,5%
|
92,5
|
100,0%
|
|
Total
|
40
|
100,0%
|
100,0
|
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Tableau 13: Quel est le degré
d'importance attribué à chacun des concepts pour la
régulation de l'activité de l'établissement en situation
de crise
Les concepts
|
Essentiel
|
Important
|
Importance secondaire
|
Actions stratégiques
|
77,5%
|
20%
|
2,5%
|
Application d'un système de gouvernance
|
77,5%
|
17,5%
|
5%
|
Application d'une gestion actif-passif
|
65%
|
25%
|
10%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Tableau 14 : La
réduction, la plus possible des effets de la crise, est le
résultat :
|
Oui
|
Non
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
De l'exercice de la gouvernance
|
6
|
15%
|
34%
|
85%
|
De l'exercice d'une bonne gouvernance et autres pratiques
|
34
|
85%
|
6%
|
15%
|
Du rejet du concept gouvernance des banques
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Les résultats obtenus et affichés sur les trois
tableaux ci-dessus montrent que, bien que l'application d'un système de
gouvernance est essentielle (notamment 77,5% des
interrogés), mais seule la gouvernance ne permet pas de se
protéger contre la crise.
Cependant, la majorité (77,5%)
interrogée sur la régulation de
l'activité de l'établissement en situation de crise donne la
priorité aux actions stratégiques et l'application de
système de gouvernance. Egalement la majorité (92,5%)
voit que la gouvernance seule ne peut pas être efficace en
termes de protection contre la crise. Cette constatation est confirmée
par la troisième question selon laquelle la majorité qui
présente 34% des banquiers, interrogés sur la
réduction des effets de la crise, ils considèrent que ceci est le
résultat de l'exercice d'une bonne gouvernance et autres pratiques.
Tableau 15 : Durant la reprise de son
fonctionnement normal l'établissement a donné la
priorité
|
Oui
|
Non
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
La poursuite de l'activité normalement
|
12
|
30%
|
28%
|
70%
|
Application des règles de gouvernance
|
28
|
70%
|
12%
|
30%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Les résultats obtenus et affichés nous
permettent de dire que :
Pour lutter contre les défaillances entrainées
par la crise les établissements donnent une importance primordiale aux
règles de gouvernance, ce qui supporte bien notre constatation
auprès du tableau 23. En Effet, 70%
des interrogés voient que durant la reprise de son fonctionnement normal
l'établissement a donné la priorité à l'application
des règles de gouvernance tandis que 30% constatent que les
établissements poursuivent leur activité normalement, et ce pour
les établissements bancaires dont le système d'activité
n'est pas menacé par la crise.
Tableau 16 :
F : Fréquence
P : Pourcentage
|
Toujours
|
Fréquemment
|
Rarement
|
Jamais
|
La gouvernance pour un établissement de crédit en
particulier ne peut pas être toujours forte
|
F
|
P
|
F
|
P
|
F
|
P
|
F
|
P
|
25
|
62,5%
|
6
|
15%
|
9
|
22,5%
|
-
|
-
|
Il apparaît également qu'une gouvernance plus
performante peut balancer un environnement réglementaire et
institutionnel médiocre
|
23
|
57,5%
|
13
|
32,5%
|
4
|
10%
|
-
|
-
|
La gouvernance joue un rôle crucial dans des environnements
juridiques et institutionnels inefficients
|
28
|
70%
|
5
|
12,5%
|
5
|
12,5%
|
2
|
5%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
D'après les résultats enregistrés sur ce
tableau il est évident pour les banquiers interrogés que la
gouvernance pour un établissement de crédit en particulier ne
peut pas être toujours forte. En effet la majorité (62,5%) opte
pour cette constatation.
De même, respectivement 57,5% et 70%, interrogés
optent pour le fait qu'une gouvernance plus performante peut balancer un
environnement réglementaire et institutionnel médiocre et elle
joue un rôle crucial dans des environnements juridiques et
institutionnels inefficients.
Ø Pour saisir dans quelle mesure les
mécanismes de gouvernance permettent de se protéger contre la
situation de crise, nous avons adressé aux banquiers une question
directe qui met en relation les deux composantes.
Pour répondre, ces banquiers sont appelés
à choisir parmi les cinq propositions données
(Déterminent, Valorisable, Important, Limité, Sans Effet) celle
qui, selon eux, traduit mieux l'importance de chaque mécanisme dans la
lutte et la prévention contre chaque type de défaillance, ceci,
bien étendu à partir de leur pratique. L'ensemble des
résultats seront exposés dans ce qui suit et dans un premier
temps, on va s'intéresser séparément à chaque
mécanisme et son importance et puis se focaliser sur chaque type de
changement au sein de l'environnement engendré par la crise et qui
affecte directement l'aspect interne de l'établissement.
Par ailleurs on va débuter l'analyse des
résultats du tableau ci-dessous qui va nous permettre d'évaluer,
selon les banquiers interrogés, l'importance de chaque mécanisme
de gouvernance selon eux.
Tableau 17: L'importance du rôle
de chacun des mécanismes en situation de crise :
|
Déterminant
|
Important
|
Valorisable
|
Limité
|
Sans Effet
|
Le conseil d'administration
|
F
|
P
|
F
|
P
|
F
|
P
|
F
|
P
|
F
|
P
|
32
|
80%
|
8
|
20%
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
La structure de propriété
|
2
|
5%
|
35
|
87,5%
|
-
|
-
|
3
|
7,5%
|
-
|
-
|
Marché de prise de contrôle
|
4
|
10%
|
32
|
80%
|
3
|
7,5%
|
1
|
2,5%
|
-
|
-
|
Marché de travail
|
6
|
15%
|
30
|
75%
|
3
|
7,5%
|
-
|
-
|
1%
|
2,5%
|
Marché de bien et service
|
4
|
10%
|
33
|
82,5%
|
2
|
5%
|
1
|
2,5%
|
-
|
-
|
Environnement légal et réglementaire
|
29
|
72,5%
|
8
|
20%
|
1
|
2,5%
|
2
|
5%
|
|
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Les résultats obtenus et affichés dans ce
tableau nous permettent de conclure qu'a propos de la situation de crise, dont
les majorités des établissements bancaires optent pour une
sensibilisation de l'ensemble du personnel à sa gestion, les
mécanismes de gouvernance qui paraissent être les plus efficaces
sont représentés par le conseil d'administration et
l'environnement légal réglementaire.
En effet, 72,5% des interrogés sur
l'importance de l'environnement légal réglementaire le
considère comme déterminant pour se protéger contre la
situation de crise, et 80% des mêmes interrogés
à propos du pouvoir du conseil d'administration pensent de même
qu'il est déterminent.
Ce pendant, les autres mécanismes comme la structure de
propriété, marché de prise de contrôle,
marché de travail, marché de bien et service ne constituent pas
des mécanismes déterminants mais plutôt importants.
III-3-1- L'importance des mécanismes de
gouvernance pour lutter contre les changements environnementaux suite à
la crise :
À partir l'enquête que nous avons effectué
auprès du secteur bancaire tunisien, notre objectif était de
répondre à notre problématique de recherche et de conclure
en conséquence quant à l'efficacité et l'importance des
mécanismes de gouvernance dans la prévention contre la situation
de crise.
Suite aux changements engendrées par la crise et qui
sont d'ordre juridiques économiques, financiers et technologiques, les
résultats obtenus suite à cette enquête nous permettent de
dégager les remarques suivantes qui font partie du domaine de notre
problématique :
· Certains mécanismes étudiés
présentent une certaine efficacité dans la prévention et
la lutte contre les situations de crise. C'est le cas de l'environnement
légal et réglementaire et du conseil d'administration. Ces
principaux mécanismes de gouvernance dont les apports ont
étés jugés dans la plupart des cas comme étant
déterminant pour l'environnement légal et réglementaire de
même pour le conseil d'administration, en effet.
Changements
technologiques
|
SE
|
-
|
-
|
77,5%
|
5%
|
-
|
-
|
L
|
7,5%
|
15%
|
5%
|
5%
|
-
|
5%
|
V
|
2,5%
|
7,5%
|
7,5%
|
12,5%
|
7,5%
|
7,5%
|
Source : Tableau confectionné
suite à l'exploitation de l'enquête
10%
|
|
|
|
|
|
|
D
|
82,5%
|
2,5%
|
77,5%
|
7,5%
|
80%
|
77,5%
|
Changements
financiers
|
SE
|
-
|
-
|
75%
|
-
|
-
|
-
|
L
|
5%
|
2,5%
|
7,5%
|
2,5%
|
5%
|
5%
|
V
|
5%
|
15%
|
12,5%
|
17,5%
|
17,5%
|
5%
|
I
|
7,5%
|
67,5%
|
5%
|
57,5%
|
10%
|
7,5%
|
D
|
82,5%
|
15%
|
|
22,5%
|
67,5%
|
82,5%
|
Changements
juridiques
|
SE
|
7,5%
|
-
|
-
|
-
|
-
|
7,5%
|
L
|
7,5%
|
15%
|
15%
|
10%
|
10%
|
7,5%
|
V
|
-
|
-
|
60%
|
10%
|
57,5%
|
-
|
I
|
10%
|
72,5%
|
12,5%
|
70%
|
17,5%
|
10%
|
D
|
75%
|
12,5%
|
12,5%
|
10%
|
15%
|
75%
|
Changements
économiques
|
SE
|
7,5%
|
5%
|
70%
|
-
|
-
|
7,5%
|
L
|
5%
|
10%
|
12,5%
|
12,5%
|
12,5%
|
5%
|
V
|
-
|
2,5%
|
5%
|
12,5
%
|
2,5%
|
-
|
I
|
2,5%
|
72,5%
|
12,5%
|
62,5%
|
70%
|
2,5%
|
D
|
85%
%
|
10%
|
-
|
12,5%
|
15%
|
85%
|
L'importance des mécanismes de gouvernance
pour lutter contre les changements environnementaux suite à la
crise
Conseil d'administration
|
Structure de propriété
|
Marché de bien et service financier
|
Marché de prise de contrôle
|
Le marché de travail
|
Environnement légal et réglementaire
|
|
(D : déterminant, I : important, V :
valorisable, L : limité, SE : sans effet)
Ø Pour l'environnement légal et
réglementaire nous avons abouti aux résultats
suivants :
|
Changements
économiques
|
Changements
juridiques
|
Changements
financiers
|
Changements
technologiques
|
Environnement légal et réglementaire
|
Déterminant
85%
|
Déterminant
75%
|
Déterminant
82,5%
|
Déterminant
77,5%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Cette efficacité et cette pertinence dans la lutte et
la prévention contre la crise témoignent du poids du droit et des
réglementations dans la réflexion sur la gouvernance des
banques.
Il existe une conception qui considère la gouvernance
comme étant l'ensemble des mécanismes qui délimitent le
pouvoir et influencent les décisions des dirigeants, le droit à
travers la loi et son application par les tribunaux représente une
dimension essentielle.
Ø Pour le conseil d'administration nous avons abouti
aux résultats suivants :
|
Changements
économiques
|
Changements
juridiques
|
Changements
financiers
|
Changements
technologiques
|
Conseil d'administration
|
Déterminant
85%
|
Déterminant
75%
|
Déterminant
82,5%
|
Déterminant
82,5%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Pour assurer sa mission efficacement et qui se résume
notamment par la prévention et le contrôle, il est évident
pour le conseil d'administration de mettre l'accent sur certains aspects
notamment la présence d'administrateurs externes
expérimentés et indépendants est mise en place de
comité spécialisée.
Par ailleurs, à propos des administrateurs externes
indépendants 97,5% des banquiers interrogés
voient que l'indépendance du conseil d'administration est plus efficace.
· Parmi les mécanismes étudiés au
sein de l'enquête, il ya ceux qui ont été
considérés comme inefficaces pour répondre à la
problématique de recherche. C'est-à-dire inefficace dans la
prévention contre la crise (il s'agit particulièrement du
marché de bien et service dans la lutte et la protection contre la
crise).
|
Changements
économiques
|
Changements
juridiques
|
Changements
financiers
|
Changements
technologiques
|
marché de bien et service
|
Limité 12,5%
Sans effet 70%
|
insuffisant
60%
|
Sans effet
75%
|
Sans effet
77,5%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Cependant, même si le marché de biens et service
n'est pas en mesure d'intervenir directement pour répondre à la
problématique, il peut tout de même intervenir de façon
indirecte à travers, par exemple, la nomination adéquate des
administrateurs ou à travers la rémunération...
· Il existe des mécanismes pour lesquels les
banquiers interrogés ne proposent pas de réponse bien
précise et c'est bien la cause du rapprochement des pourcentages des
cinq alternatives pour certains mécanismes.
III-3-2 L'importance des mécanismes de
gouvernance pour lutter contre les comportements abusifs résultat de la
crise au sein de l'établissement:
1. L'abus de confiance
|
Pertinent
|
Appréciable
|
Variable
|
Insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
27,5%
|
5%
|
7,5%
|
60%
|
-
|
Les textes réglementaires
|
32,5%
|
62,5%
|
2,5%
|
2,5%
|
-
|
Le conseil d'administration
|
25%
|
70%
|
-
|
-
|
5%
|
La structure de propriété
|
10%
|
72,5%
|
10%
|
2,5%
|
5%
|
Comité d'audit
|
37,5%
|
12,5%
|
2,5%
|
-
|
47,5%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Selon les résultats affichés dans ce tableau on
peut déduire que :
Concernant l'abus de confiance en tant que résultante
que peut en souffrir la banque de la part de ses clients suite à la
situation de crise, les mécanismes de lutte et prévention contre
cet aspect qui paraissent être les plus efficaces sont
représentés par les textes réglementaires, le conseil
d'administration et la structure de propriété.
En effet 62,5% des banquiers
interrogés sur l'importance des textes réglementaires, le
considèrent comme appréciable et de même pour ceux
interrogés à propos du pouvoir du conseil d'administration et de
la structure de propriété.
Bien évidemment les autres mécanismes tels que
le code de bonne conduite et le comité d'audit ne sont pas suffisants. A
ce titre 47,5% des personnes interrogées sur les prérogatives des
comités par exemple le considèrent comme étant non
pertinent.
2. La déstabilisation
|
Pertinent
|
appréciable
|
variable
|
insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
10%
|
12,5%
|
2,5%
|
70%
|
5%
|
Les textes réglementaires
|
87,5%
|
7,5%
|
2,5%
|
-
|
2,5%
|
Le conseil d'administration
|
40%
|
57,5%
|
2,5%
|
-
|
-
|
La structure de propriété
|
15%
|
77,5%
|
7,5%
|
-
|
-
|
Comité d'audit
|
37,5%
|
-
|
52,5%
|
5%
|
5%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Les résultats affichés nous permettent de
conclure que les textes règlementaires ont été
jugés pertinents avec 87,5% des interrogés sur
le rôle et l'importance des textes règlementaires en tant que
mécanisme pour la prévention et la lutte contre la
déstabilisation sentie suite à l'événement de
crise.
Par ailleurs, 57,5% de la même
population interrogée à propos de l'apport du conseil
d'administration, prévoit que ce dernier a un rôle
appréciable pour ce sujet. Également la même constatation
pour la structure de propriété.
Mais pour le code de bonne conduite il était
considéré comme insuffisant pour la lutte contre la
déstabilisation.
3. L'abus des pouvoirs
|
Pertinent
|
appréciable
|
variable
|
insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
12,5%
|
-
|
5%
|
25%
|
57,5%
|
Les textes réglementaires
|
90%
|
7,5%
|
2,5%
|
-
|
-
|
Le conseil d'administration
|
80%
|
15%
|
5%
|
-
|
-
|
La structure de propriété
|
60%
|
30%
|
5%
|
-
|
5%
|
Comité d'audit
|
37,5%
|
7,5%
|
50%
|
2,5%
|
2,5%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Dans ce cas également les textes réglementaires,
le conseil d'administration et la structure de propriété sont en
mesure d'assurer un rôle important dans la lutte contre l'abus des
pouvoirs suite à la crise.
En effet respectivement 90%, 80% et 60% des
personnes interrogées sur le rôle des textes
réglementaires, le conseil d'administration et la structure de
propriété les considèrent comme pertinents dans la lutte
et la prévention contre le comportement d'abus de pouvoir.
Le code de bonne conduite témoigne de son non
pertinence en tant que mécanisme de lutte contre les abus des
pouvoirs.
4. L'abus informationnel
|
Pertinent
|
appréciable
|
variable
|
insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
10,0%
|
2,5%
|
52,5%
|
30%
|
5%
|
Les textes réglementaires
|
62,5%
|
2,5%
|
-
|
-
|
35%
|
Le conseil d'administration
|
42,5%
|
57,5%
|
-
|
-
|
-
|
La structure de propriété
|
7,5%
|
80%
|
5%
|
-
|
7,5%
|
Comité d'audit
|
32,5%
|
7,5%
|
-
|
5%
|
55%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
A propos de l'abus informationnel et selon les résultats
obtenus on remarque que dans ce cas :
62,5% des interrogés ont jugés
pertinent le rôle des textes réglementaires dans la lutte et la
prévention contre l'abus informationnel suite à la crise.
En effet l'importance de la structure de
propriété dans ce cas a été jugée
appréciable par 80% des réponses obtenues alors
que le conseil d'administration vient en deuxième rang avec
57,5% de ceux qui pensent que son rôle est
appréciable et 42,5% qui le considèrent comme
pertinent.
L'apport du comité d'audit a été
jugé non pertinent en raison de 55% des réponses obtenues.
5. Délégation de pouvoir
|
Pertinent
|
appréciable
|
variable
|
insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
10,0%
|
2,5%
|
7,5%
|
75%
|
5%
|
Les textes réglementaires
|
80%
|
15%
|
-
|
-
|
5%
|
Le conseil d'administration
|
37,5%
|
62,5%
|
-
|
-
|
-
|
La structure de propriété
|
12,5%
|
80%
|
2,5%
|
-
|
5%
|
Comité d'audit
|
80%
|
5%
|
-
|
-
|
15%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
En ce qui concerne la délégation du pouvoir en
tant que comportement qui risque de porter atteinte à l'équilibre
de l'établissement, 80% de la population
interrogée ont jugé pertinent le rôle des textes
réglementaires dans la lutte et la prévention contre ce
comportement abusif.
Egalement 80% des mêmes
interrogés voient que le comité d'audit constitue un
mécanisme pertinent dans la lutte contre la délégation du
pouvoir.
Les autres mécanismes notamment le conseil
d'administration et la structure de propriété sont
considérés comme appréciable avec respectivement
62,5% et 80% des banquiers interrogés.
Par ailleurs l'apport du code de bonne conduite a
été jugé insuffisant par 30% des interrogés.
6. L'excès de risque
|
Pertinent
|
appréciable
|
variable
|
insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
7,5%
|
5%
|
10,0%
|
75%
|
2,5%
|
Les textes réglementaires
|
82,5%
|
17,5%
|
-
|
-
|
-
|
Le conseil d'administration
|
85%
|
7,5%
|
7,5%
|
-
|
-
|
La structure de propriété
|
27,5%
|
62,5%
|
5%
|
5%
|
-
|
Comité d'audit
|
80%
|
5%
|
-
|
-
|
15%
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Outre le rôle pertinent des textes réglementaires
(82,5%) et de la portée également pertinente du
conseil d'administration (85%) et du comité d'audit
(80%), 62,5% des personnes interrogées à propos
du rôle et de l'importance de la structure de propriété
dans la lutte et la prévention contre l'excès de risque le
considèrent comme appréciable. Par ailleurs le code de bonne
conduite a été jugé insuffisant avec 75%
des avis des banquiers interrogés sur le rôle du code de
bonne conduite dans la prévention contre l'excès du risque.
Pour conclure avec les interrogés nous avons
opté à une question précise et qui récapitule en
quelque sorte ce qu'il a rencontré au sein de l'enquête.
|
Efficace
|
insuffisante
|
N'a aucun effet
|
La gouvernance
|
20%
|
80%
|
-
|
Source : Tableau confectionné suite
à l'exploitation de l'enquête
Cette question a été élaborée
spécialement pour atteindre notre objectif et répondre à
la problématique directement. C'était une sorte de limitation de
choix pour les interrogés pour répondre à la question
ayant trois alternatives, avec deux extrêmes (Efficace et sans effet).
La majorité des interrogés 80%
optent pour le fait que la gouvernance est une notion insuffisante pour
être en mesure de la prévention contre la crise, et le reste
(20%) la considère comme efficace.
SECTION IV : Conclusion de la partie
empirique :
Suite aux résultats on constate que :
Ø Les textes réglementaires :
Ce mécanisme constitue le mécanisme le plus
important dans la prévention et la lutte contre la situation de crise et
ce qu'elle peut engendrer.
En effet la majorité des banquiers interrogés
considèrent ces textes réglementaires comme pertinents ou au
moins appréciables pour lutter contre les différents abus.
Par ailleurs ce mécanisme a été
jugé pertinent pour lutter contre la déstabilisation, l'abus des
pouvoirs, l'abus informationnel, la délégation de pouvoir et
l'excès de risque.
Ceci pourrait être expliqué par le
caractère contraignant et la force légale qui
caractérisent ces textes comme forme de contrôle externe.
La loi constitue une base de fonctionnement des banques et
représente un mécanisme important de la gouvernance.
Pour cette raison on peut conclure que les textes
réglementaires prévoient, conditionnent et organisent le
fonctionnement des banques.
Ø Le conseil d'administration :
Le conseil d'administration constitue également un
mécanisme de gouvernance important.
L'apport du conseil d'administration a été
jugé appréciable pour la lutte contre l'abus de confiance, la
déstabilisation, délégation de pouvoir, l'abus
informationnel.
Le conseil d'administration intervient d'une façon
pertinente pour la lutte contre l'excès de risque et l'abus de
pouvoir.
Par ailleurs, cette efficacité et cette pertinence
résultent des pouvoirs étendus dont bénéficie le
conseil pour agir dans l'intérêt de la banque.
Cependant parmi les taches confiées au conseil
d'administration est de contrôler la gestion menée par la
direction et est responsable devant les actionnaires de tout ce qui fait partie
de la gestion de la banque, pour cette raison il est pertinent pour lutter
contre l'excès du risque.
Ø La structure de
propriété :
Elle constitue également un mécanisme important
de gouvernance. L'apport de la structure de propriété a
été jugé également appréciable dans la lutte
contre la plupart des abus à l'exception de l'abus des pouvoirs
où elle intervient de façon pertinente.
Ø Le Code de bonne conduite :
Le code de bonne conduite est élaboré dans le
cadre du sujet de la gouvernance et traite plusieurs aspects relevant de ce
domaine.
Mais malgré l'importance de ce code, il était
considéré comme un document de travail et de bonne pratique qui
n'a pas de force légale et de caractère contraignant et dont le
respect demeure une question de conscience et de mentalité.
Également, malgré les résultats obtenus
on ne peut pas ignorer que même de façon indirecte, ces chartes
interviennent dans la lutte contre les abus à travers l'exposition des
principes de bonne conduite et de bonne gouvernance qui inspirent les
réglementations des pays.
Ø Le Comité d'audit :
Le comité d'audit a été jugé
valorisable voir non pertinent pour la plupart des cas sauf pour la
délégation de pouvoir et l'excès de risque il a
été jugé pertinent pour la lutte contre les deux.
Les résultats obtenus à ce niveau confirment les
réponses obtenues au niveau de la question traitant l'utilité de
l'existence du comité d'audit.
Conclusion générale
Le gouvernement d'entreprise est, de nos jours,
considéré comme un pilier important d'une rigoureuse gestion
bancaire.
Il est d'une importance fondamentale, au même titre
qu'un rapport financier, un plan stratégique ou une gestion
adéquate de risques.
Le thème «gouvernance d'entreprise »
constitue un prolongement de l'interrogation éternelle qui a
porté sur l'état de l'entreprise et qui s'est provoqué
contre les comportements d'abus graves et les déboires suite aux
récents échecs retentissants les banques tel que les troubles qui
perturbent les marchés financiers internationaux et qui fournissent un
illustre exemple depuis plus d'un an.
Que faire dans un environnement international
concrétisé par une tornade financière ? Que peut-on
faire dans un monde qui vit une perturbation et où tout bouge ?
La propagation de la phase de turbulence,
débutée aux Etats-Unis au milieu de l'année 2007 a
été connue par sa rapidité et par son asymétrie. La
contagion à ce niveau n'a pas de frontière et par la suite le
risque est devenu mobile et difficile à saisir.
Des lignes directrices ont été publiées
par de nombreuses organisations insistant sur la nécessité
d'appliquer les règles de gouvernance d'entreprise au sein des banques.
À ce niveau on peut citer les « Principes de gouvernement
d'entreprise » qui ont été publié par l'OCDE
(l'organisation de coopération et de développement
économique) en 2004. Egalement, le comité de Bâle sur le
contrôle bancaire qui à son tour a publié un document
intitulé « Renforcer le gouvernement d'entreprise pour les
organisations bancaires » en février 2006.
De ce fait, les efforts exercés et
déployés par ces institutions ont mis en exergue l'importance du
rôle de la gouvernance d'entreprise au sein des banques.
C'est l'essentiel de notre mémoire, en
présentant une analyse théorique également empirique et en
essayant de mettre en exergue la relation qui peut naitre entre l'exercice des
mécanismes de gouvernance et les abus qui ont été sentis
suite à la situation de crise dont souffre l'ensemble du marché
financier international et plus particulièrement le secteur bancaire,
notre échantillon de recherche. A ce niveau nous sommes censés de
déduire quant à la nécessité et l'efficacité
de ces mécanismes de gouvernance en situation pareille.
Au sein du premier chapitre nous avons essayé de mettre
une loupe sur l'environnement international concrétisé par une
crise financière actuelle qui a débuté en juillet 2007 aux
Etats-Unis suite au manque voire de l'absence de rigueur de la part des banques
américaines dans la gestion de l'octroi du crédit et de la
solvabilité des ménages. Le premier trimestre 2007 a
marqué les premières faillites d'une vingtaine
d'établissements sans qu'ils entraînent la déstabilisation
des banques et a mis en évidence la fragilité du système
financier mondial.
Dans le deuxième chapitre nous avons
présenté une synthèse des différentes grilles
théoriques de la gouvernance tout en mettant l'accent sur ses
mécanismes internes et externes pour finir par présenter leur
rôle et leur insuffisance.
Dans ce contexte nous avons présenté au sein de
la partie empiriques les changements environnementaux que peut engendrer la
crise et qui se résument comme suit : les changements
économiques, les changements juridiques, les changements financiers et
les changements technologiques.
Au sein de la banque et suite à cet
événement abusif (la crise), nous avons étudié des
abus qui naissent et qui sont présentés comme suit : l'abus
de confiance, la déstabilisation, l'abus des pouvoirs, l'abus
informationnel, la délégation de pouvoir et l'excès de
risque.
Par ailleurs une confrontation effectuée entre
l'exercice des mécanismes de gouvernance et l'existence des abus a fait
l'objet de notre proposition de recherche et va nous permettre d'évaluer
l'efficacité de ces mécanismes de gouvernance dans la
prévention et la lutte contre ces comportements abusifs. Autrement dit,
si ces mécanismes sont insuffisants ou bien n'ont aucun effet en
situation pareille.
Au sein de la partie empirique nous avons
présenté deux chapitres. L'accent a été mis sur le
secteur bancaire Tunisien ainsi que l'exercice de la gouvernance bancaire en
Tunisie, ce qui a fait l'objet du chapitre premier pour entamer au niveau du
deuxième l'exploitation de la recherche empirique et qui a porté
essentiellement un examen empirique de l'efficacité des
mécanismes de gouvernance dans la prévention et la lutte contre
tout comportement abusif suite à la crise actuelle.
Suite à l'étude effectuée et l'analyse du
comportement des variables nous avons constaté que les mécanismes
de gouvernance étudiée ne peuvent pas être efficaces
puisque sur le plan pratique il existe des abus même avec l'exercice de
règles de gouvernance. Egalement, non plus n'ayant aucun effet puisque
le rôle de certains mécanismes est crucial et nous ne pouvons
jamais l'ignorer.
Par ailleurs nous avons constaté qu'il existe une
certaine insuffisance dans l'intervention de certains mécanismes dans la
prévention ou bien la lutte contre les comportements abusifs et qui
demeurent un sujet d'amélioration.
Nous avons constaté aussi qu'aucun abus ne peut
être lutté de manière pertinente par tous les
mécanismes à la fois. Dans une vision similaire, nous avons
constaté qu'aucun mécanisme n'est pertinent pour tous les abus
(s'il est par exemple pertinent pour un abus il est acceptable pour un autre
tel est le cas des textes réglementaires ou du conseil
d'administration).
Il va sans dire que toute recherche est sujette de discussions
et provoque des réactions soit sur le plan des résultats obtenus,
des hypothèses arrêtées ou même sur le plan de la
procédure suivie.
Dans le cas présent, malgré les résultats
qu'on a obtenus suite à une enquête auprès des
sièges de banques tunisiennes, cette étude souffre de certaines
lacunes voir des limites.
Un avis personnel voit que ces limites peuvent être
résumées en la pertinence des résultats que nous avons
affichés, le nombre limités des banques considérées
coopératives et même la crédibilité des banquiers
interrogés qui n'avaient pas qu'un questionnaire à remplir
convenablement et avec le maximum de rigueur pour ne pas avoir des
résultats biaisés. À ce niveau l'important n'est pas la
perception des chiffres plutôt que la conception méthodologique
ainsi que la perception des interrogés.
Une étude plus précise portant sur les
mouvements de l'environnement financier et sur les résultats
macro-économiques et une étude plus approfondie qui
s'intéresse aux origines de ces abus à l'échelle
internationale et l'efficacité de l'exercice des mécanismes de
gouvernance. Une orientation vers un constat plus général serait,
dans des recherches ultérieures, profitable pour vérifier
l'efficacité des mécanismes de gouvernance dans d'autre situation
notamment impérative, ainsi que la vérification que la
gouvernance est un véritable pilier essentiel d'une gestion bancaire
rigoureuse.
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v http:/www.cesifo-group.de/eeag
v Rapport Bouton :
http://www.medef.fr/staging/medias/upload/1507_FICHIER.pdf
v Rapport Cadbury :
http://rru.worldbank.org/Documents/PapersLinks/1253.pdf
v Rapport Vienot I :
http://www.medef.fr/staging/medias/upload/510_FICHIER.pdf
v Rapport Vienot II :
http://www.medef.fr/staging/medias/upload/511_FICHIER.pdf
v www.siencedirect.com
QUESTIONNAIRE
Thème : Enquête portant sur la
gouvernance bancaire en situation de crise
Madame,
Monsieur,
Dans le cadre de la préparation d'un
mémoire pour l'obtention du diplôme des études approfondies
en finance et banque (Université du centre), nous vous prions de nous
apporter votre concours en répondant aussi précisément que
possible à ce questionnaire.
Nous vous remercions d'avance, de
l'intérêt que vous envisagiez accorder à ce
travail.
Nous nous engageons formellement à
n'utiliser les résultats de ce questionnaire que dans le cadre de
recherche envisagée.
Merci pour votre collaboration
Manel Gharbi
I- Présentation de
l'établissement
Le nom de la
banque :.............................................................................
Catégorie de la banque :
o Banque de dépôt
o Banque de développement
o Banque d'affaire
o Banque off-shore
Date de la
création...................................................................................
Nombre d'agences que possède la
banque..............................................
II- L'importance de la gouvernance
bancaire
2. Pour vous que signifie la GOUVERNANCE des
entreprises ?
o Ensemble des mécanismes permettant de sécuriser
l'investissement financier
o Ensemble des mécanismes permettant de pérenniser
le noeud de contrats ou d'optimiser la latitude managériale
o Ensemble des mécanismes permettant d'avoir le meilleur
potentiel de création de valeur par l'apprentissage et l'innovation
3. Qu'entendez-vous par bonne
gouvernance ?
o La transparence
o La responsabilité
o Les pratiques (fréquence de réunion du conseil
d'administration)
o Autre
4. La gouvernance s'améliore par
o La bonne pratique
o L'élaboration de code de bonne conduite en
gouvernance
o La transparence
5. Les règles de gouvernance
o Ont une influence potentielle sur le comportement du
système économique
o Posent des problèmes particuliers
o N'ont aucun intérêt
6. La bonne gouvernance est
o Facile à pratiquer
o Difficile de définir et en présenter les
caractéristiques
o N'existe pas
7. L'aboutissement à un niveau de bonne gouvernance est le
résultat
o De politiques pertinentes
o Du respect des citoyens pour les institutions et de l'Etat
o L'existence d'un contrôle sur les acteurs
8. Quelle est la justification d'élaboration d'un code de
conduite en gouvernance ?
o Améliorer la qualité de contrôle
o Améliorer le niveau de performance
o Lutter contre les défaillances
9. Le rôle de contrôle exercé par le conseil
d'administration doit être renforcé
o Oui
o Non
10. Quelle est la cause du renforcement du rôle de
contrôle effectué par le conseil d'administration
?
o A cause des scandales qu'ont connu certaines entreprises
(défaillances, faillites, fraudes)
o Pour délimiter le pouvoir des dirigeants
o Pour assurer ses fonctions de gérances
11. Le conseil d'administration est plus efficace lorsqu'il est
indépendant
o Oui
o Non
12. Juger vous important pour la banque de disposer de
mécanismes de gouvernance ?
o Oui
o Non
III- dimension du concept crise
13. Pour vous que signifie la crise ?
o Une dialectique entre un danger et une opportunité
o Rupture de la pertinence logique et du dynamisme
cohérent
o Système en difficultés et situation critique
14. Dans votre management quotidien quel est le poids que vous
accordez ?
o Aux problèmes du marché
o A la conjoncture
o A la gestion de crise
15. Pour vous quelle est l'importance des valeurs suivantes en
situation de crise :
(Veuillez cocher une seule case par ligne)
|
Essentiel
|
Important
|
Importance secondaire
|
La prévention
|
|
|
|
La lutte
|
|
|
|
La protection
|
|
|
|
La transparence
|
|
|
|
Le contrôle
|
|
|
|
La gestion
|
|
|
|
16. Pour vous la défaillance bancaire est le
résultat
o De mauvaise gouvernance
o De défaillances de gestion
o De problème du marché
17. Comment caractérisez vous la situation de crise
actuelle?
o Dangereuse
o Normale
o Prévisible
18. Pouvez vous dire quel est le groupe
d'intérêt le plus touché par la crise?
o Déposants
o Actionnaires
o Dirigeants
19. Pensez vous que la crise était ?
o Unique
o Un ensemble de disfonctionnement cumulé
o Inconnue
IV- La gestion de la situation de
crise
20. La crise a-t-elle menacé la mission de la
banque?
o Oui
o Non
21. L'ensemble du système d'activité est-il
menacé ou déstabilisé ?
o Oui
o Non
22. Selon vous les pertes financières et
managériales causées par la crise sont
o Considérables /énormes
o Importantes
o Peu importants
23. La crise produite dans votre établissement
a-t-elle entraîné
o Un abus de management
o Une mauvaise gouvernance
o Une baisse du niveau de profil
24. Quelle est le degré d'importance attribué
à chacun des concepts pour la régulation de l'activité de
l'établissement en situation de crise?
(Veuillez cocher une seule case par ligne)
Les concepts
|
Essentiel
|
Important
|
Importance secondaire
|
Actions stratégiques
|
|
|
|
Application d'un système de gouvernance
|
|
|
|
Application d'une gestion actif-passif
|
|
|
|
25. L'éclatement de la crise a-t-il
mis en péril les objectifs de votre
établissement ?
o Oui
o Non
26. Une crise favorise la dégradation d'un nombre de
sentiment. Quels sont parmi ces derniers qui sont apparents pendant la
crise ?
o Une perte de confiance en l'établissement et ses
dirigeants
o Déstabilisation
o Dévalorisation
27. Pouvez-vous dire si l'entreprise a trouvé des
difficultés pour concilier entre son propre objectif, qui n'est autre
que la résolution de la situation de crise et les objectifs divergents
et conflictuels de ses différents partenaires
o Oui
o Non
IV-1 Avant la crise (la prévention)
28. Dans votre établissement y a-t-il ?
o Une détection des signes avant coureurs des crises
potentielles
o Une conduite d'audit (analyse interne et/ou externe) des
menaces
o Des dépréciations aux crises potentielles
29. Parmi ces actions, quelles sont celles qui sont
présentes dans votre établissement?
o Mise en place d'une cellule de crise
o Sensibilisation de l'ensemble du personnel à la gestion
de crise
o Développement d'une `culture préventive' de
crise
IV-2 Pendant la crise (la réaction)
30. Dans la gestion de la crise, les dirigeants ont donné
la priorité à
o La protection et la facilité de l'exercice des droits et
devoirs des actionnaires
o La transparence et la diffusion des informations
o Augmentation de la fréquence de réunions du
conseil d'administration
31. Seulement la gouvernance qui permet de se
protéger contre la crise
o Oui
o Non
32. Selon vous la réduction, la plus possible, des effets
de la crise est le résultat
o De l'exercice de la gouvernance
o De l'exercice d'une bonne gouvernance et autres pratiques
o Du rejet du concept gouvernance des banques
33. Durant la reprise de son fonctionnement normal
l'établissement a donné la priorité
o La poursuite de l'activité normalement
o Application des règles de gouvernance
34. Sur le tableau suivant veuillez
indiquer quant est ce qu'on peut dire que :
(Veuillez cocher une seule case par ligne)
|
Toujours
|
Fréquemment
|
Rarement
|
Jamais
|
La gouvernance pour un établissement de crédit en
particulier ne peut pas être toujours forte
|
|
|
|
|
Il apparaît également qu'une gouvernance plus
performante peut balancer un environnement réglementaire et
institutionnel médiocre
|
|
|
|
|
La gouvernance joue un rôle crucial dans des environnements
juridiques et institutionnels inefficients
|
|
|
|
|
V- L'importance des mécanismes de gouvernance
en situation de crise
35. Quelle est l'importance des mécanismes de gouvernance
au sein d'un environnement turbulent ?
1) Déterminant
2) Important
3) Valorisable
4) Limité
5) Sans effet
(Veuillez cocher une seule case par ligne)
Changements
Acteurs
|
Changements
économiques
|
Changements
juridiques
|
Changements
financiers
|
Changements
technologiques
|
Conseil d'administration
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Structure de propriété
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Marché de bien et service financier
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Marché de prise de contrôle
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le marché de travail
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
36. Veuillez apprécier l'importance de chacun des
mécanismes en situation de crise
|
Déterminent
|
Important
|
Valorisable
|
Limité
|
Sans Effet
|
Le conseil d'administration
|
|
|
|
|
|
La structure de propriété
|
|
|
|
|
|
Marché de prise de contrôle
|
|
|
|
|
|
Marché de travail
|
|
|
|
|
|
Marché de bien et service
|
|
|
|
|
|
Environnement légal et réglementaire
|
|
|
|
|
|
37. Veuillez apprécier l'efficacité et
l'importance de chacun des mécanismes dans la prévention contre
la situation de crise
1. L'abus de confiance
|
Pertinent
|
Appréciable
|
Variable
|
Insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
|
|
|
|
|
Les textes réglementaires
|
|
|
|
|
|
Le conseil d'administration
|
|
|
|
|
|
La structure de propriété
|
|
|
|
|
|
Comité d'audit
|
|
|
|
|
|
Autres à préciser ........
|
|
|
|
|
|
................................................................................................................
2. La déstabilisation
|
Pertinent
|
appréciable
|
variable
|
insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
|
|
|
|
|
Les textes réglementaires
|
|
|
|
|
|
Le conseil d'administration
|
|
|
|
|
|
La structure de propriété
|
|
|
|
|
|
Comité d'audit
|
|
|
|
|
|
Autres à préciser ........
|
|
|
|
|
|
................................................................................................................
3. L'abus des pouvoirs
|
Pertinent
|
appréciable
|
variable
|
insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
|
|
|
|
|
Les textes réglementaires
|
|
|
|
|
|
Le conseil d'administration
|
|
|
|
|
|
La structure de propriété
|
|
|
|
|
|
Comité d'audit
|
|
|
|
|
|
Autres à préciser ........
|
|
|
|
|
|
................................................................................................................
4. L'abus informationnel
|
Pertinent
|
appréciable
|
variable
|
insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
|
|
|
|
|
Les textes réglementaires
|
|
|
|
|
|
Le conseil d'administration
|
|
|
|
|
|
La structure de propriété
|
|
|
|
|
|
Comité d'audit
|
|
|
|
|
|
Autres à préciser ........
|
|
|
|
|
|
................................................................................................................
5. Délégation de pouvoir
|
Pertinent
|
appréciable
|
variable
|
insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
|
|
|
|
|
Les textes réglementaires
|
|
|
|
|
|
Le conseil d'administration
|
|
|
|
|
|
La structure de propriété
|
|
|
|
|
|
Comité d'audit
|
|
|
|
|
|
Autres à préciser ........
|
|
|
|
|
|
................................................................................................................
6. L'excès de risque
|
Pertinent
|
appréciable
|
variable
|
insuffisant
|
Non pertinent
|
Code de bonne conduite
|
|
|
|
|
|
Les textes réglementaires
|
|
|
|
|
|
Le conseil d'administration
|
|
|
|
|
|
La structure de propriété
|
|
|
|
|
|
Comité d'audit
|
|
|
|
|
|
Autres à préciser ........
|
|
|
|
|
|
................................................................................................................
38. Que pensez-vous de la gouvernance et de son effet dans votre
établissement en situation de crise?
o Efficace
o Insuffisant
o N'a aucun effet
Définition de la gouvernance
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
ensemble des mécanismes permettant de sécuriser
l'investissement financier
|
9
|
22,5
|
22,5
|
22,5
|
|
ensemble des mécanismes permettant de pérenniser le
noeud de contrats ou optimiser la latitude managériale
|
6
|
15,0
|
15,0
|
37,5
|
|
Ensemble des mécanismes permettant d'avoir le meilleur
potentiel de création de valeur par apprentissage et innovation
|
25
|
62,5
|
62,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Définition de la bonne gouvernance
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
La transparence
|
32
|
80,0
|
80,0
|
80,0
|
|
La responsabilité
|
8
|
20,0
|
20,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Comment améliorer la gouvernance
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
La bonne pratique
|
24
|
60,0
|
60,0
|
60,0
|
|
L'élaboration de code de bonne conduite en gouvernance
|
13
|
32,5
|
32,5
|
92,5
|
|
La transparence
|
3
|
7,5
|
7,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Les règles de gouvernance
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Ont une influence potentielle sur le comportement du
système économique
|
17
|
42,5
|
42,5
|
42,5
|
|
Posent des problèmes particuliers
|
23
|
57,5
|
57,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
La bonne gouvernance est
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Facile à pratiquer
|
2
|
5,0
|
5,0
|
5,0
|
|
Difficile de définir et en présenter les
caractéristiques
|
38
|
95,0
|
95,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Comment aboutir à un niveau de bonne
gouvernance
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
De politiques pertinentes
|
33
|
82,5
|
82,5
|
82,5
|
|
L'existence d'un contrôle sur les acteurs
|
7
|
17,5
|
17,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Quelle est la justification d'élaboration d'un
code de bonne conduite de gouvernance
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Améliorer la qualité de contrôle
|
4
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
|
Améliorer le niveau de performance
|
28
|
70,0
|
70,0
|
80,0
|
|
Lutter contre les défaillances
|
8
|
20,0
|
20,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Le rôle de contrôle exercé par le
conseil d'administration doit être renforcé
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Oui
|
40
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
|
Non
|
-
|
-
|
-
|
-
|
La cause du renforcement du rôle exercé
par le conseil d'administration
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
A cause des scandales qu'ont connu certaines entreprises
(défaillances, faillites, fraudes)
|
28
|
70,0
|
70,0
|
70,0
|
|
Pour délimiter le pouvoir des dirigeants
|
6
|
15,0
|
15,0
|
85,0
|
|
Pour assurer ses fonctions de gérances
|
6
|
15,0
|
15,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Le Conseil d'administration est plus efficace quant il
est indépendant
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
oui
|
39
|
97,5
|
97,5
|
97,5
|
|
non
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'important pour une banque de disposer de
mécanismes de gouvernance
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
oui
|
38
|
95,0
|
95,0
|
95,0
|
|
Non
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Signification de crise
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Une dialectique entre un danger et une opportunité
|
2
|
5,0
|
5,0
|
5,0
|
|
Rupture de la pertinence logique et du dynamisme
cohérent
|
5
|
12,5
|
12,5
|
17,5
|
|
Système en difficultés et situation critique
|
33
|
82,5
|
82,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Pour quel concept vous accordez le plus de
poids
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Aux problèmes du marché
|
3
|
7,5
|
7,5
|
7,5
|
|
A la conjoncture
|
30
|
75,0
|
75,0
|
82,5
|
|
A la gestion de crise
|
7
|
17,5
|
17,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance de la prévention
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
essentiel
|
12
|
30,0
|
30,0
|
30,0
|
|
importance
|
27
|
67,5
|
67,5
|
97,5
|
|
importance secondaire
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance de la lutte
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
essentiel
|
11
|
27,5
|
27,5
|
27,5
|
|
important
|
28
|
70,0
|
70,0
|
97,5
|
|
importance secondaire
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance de la protection
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
essentiel
|
9
|
22,5
|
22,5
|
22,5
|
|
important
|
29
|
72,5
|
72,5
|
95,0
|
|
importance secondaire
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance de la transparence
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
essentiel
|
26
|
65,0
|
65,0
|
65,0
|
|
important
|
10
|
25,0
|
25,0
|
90,0
|
|
importance secondaire
|
4
|
10,0
|
10,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du contrôle
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
essentiel
|
34
|
85,0
|
85,0
|
85,0
|
|
important
|
5
|
12,5
|
12,5
|
97,5
|
importance secondaire
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance de la gestion
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
essentiel
|
34
|
85,0
|
85,0
|
85,0
|
|
important
|
5
|
12,5
|
12,5
|
97,5
|
|
importance secondaire
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
La défaillance bancaire est le résultat
de
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
De mauvaise gouvernance
|
31
|
77,5
|
77,5
|
77,5
|
|
De défaillances de gestion
|
7
|
17,5
|
17,5
|
95,0
|
|
De problème du marché
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
La situation actuelle de crise est
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Dangereuse
|
34
|
85,0
|
85,0
|
85,0
|
|
Normale
|
4
|
10,0
|
10,0
|
95,0
|
|
Prévisible
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Le groupe d'intérêt le plus touché
par la crise
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déposants
|
6
|
15,0
|
15,0
|
15,0
|
|
Actionnaires
|
34
|
85,0
|
85,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
La crise était
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Unique
|
5
|
12,5
|
12,5
|
12,5
|
|
Un ensemble de disfonctionnement cumulé
|
35
|
87,5
|
87,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
La mission de la banque est menacée par la
crise
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Oui
|
33
|
82,5
|
82,5
|
82,5
|
|
Non
|
7
|
17,5
|
17,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Le système d'activité est
menacé
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Oui
|
30
|
75,0
|
75,0
|
75,0
|
|
Non
|
10
|
25,0
|
25,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
La qualification des pertes managériales et
financières
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Considérables /énormes
|
6
|
15,0
|
15,0
|
15,0
|
|
Importantes
|
29
|
72,5
|
72,5
|
87,5
|
|
Peu importants
|
5
|
12,5
|
12,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
La crise a entrainé
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Un abus de management
|
5
|
12,5
|
12,5
|
12,5
|
|
Une mauvaise gouvernance
|
27
|
67,5
|
67,5
|
80,0
|
|
Une baisse du niveau de profil
|
8
|
20,0
|
20,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance des actions
stratégiques
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Essentiel
|
31
|
77,5
|
77,5
|
77,5
|
|
Important
|
8
|
20,0
|
20,0
|
97,5
|
|
Importance secondaire
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance de l'application d'un système de
gouvernance
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Essentiel
|
31
|
77,5
|
77,5
|
77,5
|
|
Important
|
7
|
17,5
|
17,5
|
95,0
|
|
Importance secondaire
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance de l'application de gestion actif
passif
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Essentiel
|
26
|
65,0
|
65,0
|
65,0
|
|
Important
|
10
|
25,0
|
25,0
|
90,0
|
|
Importance secondaire
|
4
|
10,0
|
10,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
La crise a mis en péril les objectifs de
l'établissement
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Oui
|
30
|
75,0
|
75,0
|
75,0
|
|
non
|
10
|
25,0
|
25,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Les sentiments produits par la crise
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Une perte de confiance en l'établissement et ses
dirigeants
|
31
|
77,5
|
77,5
|
77,5
|
|
Déstabilisation
|
7
|
17,5
|
17,5
|
95,0
|
|
Dévalorisation
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'entreprise se trouve en difficulté suite
à la crise
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Oui
|
32
|
80,0
|
80,0
|
80,0
|
|
non
|
8
|
20,0
|
20,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Dans votre établissement vous disposer
de
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Une détection des signes avant coureurs des crises
potentielles
|
24
|
60,0
|
60,0
|
60,0
|
|
Une conduite d'audit (analyse interne et/ou externe) des
menaces
|
15
|
37,5
|
37,5
|
97,5
|
|
Des dépréciations aux crises potentielles
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Parmi ces actions, quelles sont celles qui sont
présentes dans votre établissement
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Mise en place d'une cellule de crise
|
3
|
7,5
|
7,5
|
7,5
|
|
Sensibilisation de l'ensemble du personnel à la gestion de
crise
|
34
|
85,0
|
85,0
|
92,5
|
|
Développement d'une `culture préventive' de
crise
|
3
|
7,5
|
7,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Dans la gestion de la crise, les dirigeants ont
donné la priorité à
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
La protection et la facilité de l'exercice des droits et
devoirs des actionnaires
|
4
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
|
La transparence et la diffusion des informations
|
11
|
27,5
|
27,5
|
37,5
|
|
Augmentation de la fréquence de réunions du conseil
d'administration
|
25
|
62,5
|
62,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Seulement la gouvernance qui permet de se
protéger contre la crise
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Oui
|
3
|
7,5
|
7,5
|
7,5
|
|
Non
|
37
|
92,5
|
92,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
La réduction, la plus possible, des effets de la
crise est le résultat
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
De l'exercice de la gouvernance
|
2
|
5,0
|
5,0
|
5,0
|
|
De l'exercice d'une bonne gouvernance et autres pratiques
|
34
|
85,0
|
85,0
|
90,0
|
|
Du rejet du concept gouvernance des banques
|
4
|
10,0
|
10,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Durant la reprise de son fonctionnement normal
l'établissement a donné la priorité
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
La poursuite de l'activité normalement
|
12
|
30,0
|
30,0
|
30,0
|
|
Application des règles de gouvernance
|
28
|
70,0
|
70,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
On dit que la gouvernance pour un établissement
de crédit en particulier ne peut pas être toujours
forte
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Toujours
|
25
|
62,5
|
62,5
|
62,5
|
|
Fréquemment
|
6
|
15,0
|
15,0
|
77,5
|
|
Rarement
|
9
|
22,5
|
22,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
On dit qu'il apparaît également qu'une
gouvernance plus performante peut balancer un environnement
réglementaire et institutionnel médiocre
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Toujours
|
23
|
57,5
|
57,5
|
57,5
|
|
Fréquemment
|
13
|
32,5
|
32,5
|
90,0
|
|
Rarement
|
4
|
10,0
|
10,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
On dit que la gouvernance joue un rôle crucial
dans des environnements juridiques et institutionnels inefficients
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Toujours
|
23
|
57,5
|
57,5
|
57,5
|
|
Fréquemment
|
13
|
32,5
|
32,5
|
90,0
|
|
Rarement
|
4
|
10,0
|
10,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du conseil d'administration en situation
de changement économique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
34
|
85,0
|
85,0
|
85,0
|
|
Important
|
1
|
2,5
|
2,5
|
87,5
|
|
Limité
|
2
|
5,0
|
5,0
|
92,5
|
|
Sans effet
|
3
|
7,5
|
7,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du conseil d'administration en situation
de Changements juridiques
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
30
|
75,0
|
75,0
|
75,0
|
|
Important
|
4
|
10,0
|
10,0
|
85,0
|
|
Valorisable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
92,5
|
|
Sans effet
|
3
|
7,5
|
7,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du conseil d'administration en situation
de changement financier
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
33
|
82,5
|
82,5
|
82,5
|
|
Important
|
3
|
7,5
|
7,5
|
90,0
|
|
Valorisable
|
2
|
5,0
|
5,0
|
95,0
|
|
Limité
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du conseil d'administration en situation
de changement technologique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
33
|
82,5
|
82,5
|
82,5
|
|
Important
|
3
|
7,5
|
7,5
|
90,0
|
|
Valorisable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
92,5
|
|
Limité
|
3
|
7,5
|
7,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance de la structure de propriété
en situation de changement économique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
4
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
|
Important
|
29
|
72,5
|
72,5
|
82,5
|
|
Valorisable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
85,0
|
|
Limité
|
4
|
10,0
|
10,0
|
95,0
|
|
Sans effet
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance de la structure de propriété
en situation de changement juridique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
5
|
12,5
|
12,5
|
12,5
|
|
Important
|
29
|
72,5
|
72,5
|
85,0
|
|
Limité
|
6
|
15,0
|
15,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance de la structure de propriété
en situation de changement financier
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
6
|
15,0
|
15,0
|
15,0
|
|
Important
|
27
|
67,5
|
67,5
|
82,5
|
|
Valorisable
|
6
|
15,0
|
15,0
|
97,5
|
|
Limité
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance de la structure de propriété
en situation de changement technologique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
1
|
2,5
|
2,5
|
2,5
|
|
Important
|
30
|
75,0
|
75,0
|
77,5
|
|
Valorisable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
85,0
|
|
Limité
|
6
|
15,0
|
15,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de bien et service en
situation de changement économique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
28
|
70,0
|
70,0
|
70,0
|
|
Important
|
5
|
12,5
|
12,5
|
82,5
|
|
Valorisable
|
2
|
5,0
|
5,0
|
87,5
|
|
Limité
|
5
|
12,5
|
12,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de bien et service en
situation de changement juridique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
5
|
12,5
|
12,5
|
12,5
|
|
Important
|
5
|
12,5
|
12,5
|
25,0
|
|
Valorisable
|
24
|
60,0
|
60,0
|
85,0
|
|
Limité
|
6
|
15,0
|
15,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de bien et service en
situation de changement financier
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
30
|
75,0
|
75,0
|
75,0
|
|
Important
|
2
|
5,0
|
5,0
|
80,0
|
|
Valorisable
|
5
|
12,5
|
12,5
|
92,5
|
|
Limité
|
3
|
7,5
|
7,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de bien et service en
situation de changement technologique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
31
|
77,5
|
77,5
|
77,5
|
|
Important
|
4
|
10,0
|
10,0
|
87,5
|
|
Valorisable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
95,0
|
|
Limité
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de prise de
contrôle en situation de changement économique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
5
|
12,5
|
12,5
|
12,5
|
|
Important
|
25
|
62,5
|
62,5
|
75,0
|
|
Valorisable
|
5
|
12,5
|
12,5
|
87,5
|
|
Limité
|
5
|
12,5
|
12,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de prise de
contrôle en situation de changement juridique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
4
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
|
Important
|
28
|
70,0
|
70,0
|
80,0
|
|
Valorisable
|
4
|
10,0
|
10,0
|
90,0
|
|
Limité
|
4
|
10,0
|
10,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de prise de
contrôle en situation de changement financier
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
9
|
22,5
|
22,5
|
22,5
|
|
Important
|
23
|
57,5
|
57,5
|
80,0
|
|
Valorisable
|
7
|
17,5
|
17,5
|
97,5
|
|
Limité
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de prise de
contrôle en situation de changement technologique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
3
|
7,5
|
7,5
|
7,5
|
|
Important
|
28
|
70,0
|
70,0
|
77,5
|
|
Valorisable
|
5
|
12,5
|
12,5
|
90,0
|
|
Limité
|
2
|
5,0
|
5,0
|
95,0
|
|
Sans effet
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de travail en situation
de changement économique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
6
|
15,0
|
15,0
|
15,0
|
|
Important
|
28
|
70,0
|
70,0
|
85,0
|
|
Valorisable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
87,5
|
|
Limité
|
5
|
12,5
|
12,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de travail en situation
de changement juridique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
6
|
15,0
|
15,0
|
15,0
|
|
Important
|
7
|
17,5
|
17,5
|
32,5
|
|
Valorisable
|
23
|
57,5
|
57,5
|
90,0
|
|
Limité
|
4
|
10,0
|
10,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de travail en situation
de changement financier
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
27
|
67,5
|
67,5
|
67,5
|
|
Important
|
4
|
10,0
|
10,0
|
77,5
|
|
Valorisable
|
7
|
17,5
|
17,5
|
95,0
|
|
Limité
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance du marché de travail en situation
de changement technologique
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminant
|
32
|
80,0
|
80,0
|
80,0
|
|
Important
|
5
|
12,5
|
12,5
|
92,5
|
|
Valorisable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de crise du conseil
d'administration
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminent
|
32
|
80,0
|
80,0
|
80,0
|
|
Important
|
8
|
20,0
|
20,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de crise de la structure de
propriété
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminent
|
2
|
5,0
|
5,0
|
5,0
|
|
Important
|
35
|
87,5
|
87,5
|
92,5
|
|
Limité
|
3
|
7,5
|
7,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de crise du marché de
prise de contrôle
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminent
|
4
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
|
Important
|
32
|
80,0
|
80,0
|
90,0
|
|
Valorisable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
97,5
|
|
Limité
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de crise du marché de
travail
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminent
|
6
|
15,0
|
15,0
|
15,0
|
|
Important
|
30
|
75,0
|
75,0
|
90,0
|
|
Valorisable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
97,5
|
|
Sans Effet
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de crise du marché de
bien et service
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminent
|
4
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
|
Important
|
33
|
82,5
|
82,5
|
92,5
|
|
Valorisable
|
2
|
5,0
|
5,0
|
97,5
|
|
Limité
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de crise de l'environnement
réglementaire et légal
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Déterminent
|
29
|
72,5
|
72,5
|
72,5
|
|
Important
|
8
|
20,0
|
20,0
|
92,5
|
|
Valorisable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
95,0
|
|
Limité
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus de cofinance du code
de bonne conduite
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
11
|
27,5
|
27,5
|
27,5
|
|
Appréciable
|
2
|
5,0
|
5,0
|
32,5
|
|
Variable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
40,0
|
|
Insuffisant
|
24
|
60,0
|
60,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus de cofinance des
textes réglementaires
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
13
|
32,5
|
32,5
|
32,5
|
|
Appréciable
|
25
|
62,5
|
62,5
|
95,0
|
|
Variable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
97,5
|
|
Insuffisant
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus de confiance du
conseil d'administration
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
10
|
25,0
|
25,0
|
25,0
|
|
Appréciable
|
28
|
70,0
|
70,0
|
95,0
|
|
Non pertinent
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus de confiance de la
structure de propriété
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
4
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
|
Appréciable
|
29
|
72,5
|
72,5
|
82,5
|
|
Variable
|
4
|
10,0
|
10,0
|
92,5
|
|
Insuffisant
|
1
|
2,5
|
2,5
|
95,0
|
|
Non pertinent
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus de confiance du
comité d'audit
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
15
|
37,5
|
37,5
|
37,5
|
|
Appréciable
|
5
|
12,5
|
12,5
|
50,0
|
|
Variable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
52,5
|
|
Non pertinent
|
19
|
47,5
|
47,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de déstabilisations du
code de bonne conduite de
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
4
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
|
Appréciable
|
5
|
12,5
|
12,5
|
22,5
|
|
Variable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
25,0
|
|
Insuffisant
|
28
|
70,0
|
70,0
|
95,0
|
|
Non pertinent
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de déstabilisation des
textes règlementaires
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
35
|
87,5
|
87,5
|
87,5
|
|
Appréciable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
95,0
|
|
Variable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
97,5
|
|
Non pertinent
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de déstabilisation du
conseil d'administration
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
16
|
40,0
|
40,0
|
40,0
|
|
Appréciable
|
23
|
57,5
|
57,5
|
97,5
|
|
Variable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de déstabilisation de
la structure de propriété
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
6
|
15,0
|
15,0
|
15,0
|
|
Appréciable
|
31
|
77,5
|
77,5
|
92,5
|
|
Variable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de déstabilisation du
comité d'audit
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
15
|
37,5
|
37,5
|
37,5
|
|
Variable
|
21
|
52,5
|
52,5
|
90,0
|
|
Insuffisant
|
2
|
5,0
|
5,0
|
95,0
|
|
Non pertinent
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus de pouvoir du code de
bonne conduite
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
5
|
12,5
|
12,5
|
12,5
|
|
Variable
|
2
|
5,0
|
5,0
|
17,5
|
|
Insuffisant
|
10
|
25,0
|
25,0
|
42,5
|
|
Non pertinent
|
23
|
57,5
|
57,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus de pouvoir des textes
règlementaires
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
36
|
90,0
|
90,0
|
90,0
|
|
Appréciable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
97,5
|
|
Variable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus de pouvoir du conseil
d'administration
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
32
|
80,0
|
80,0
|
80,0
|
|
Appréciable
|
6
|
15,0
|
15,0
|
95,0
|
|
Variable
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus de pouvoir de la
structure de propriété
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
24
|
60,0
|
60,0
|
60,0
|
|
Appréciable
|
12
|
30,0
|
30,0
|
90,0
|
|
Variable
|
2
|
5,0
|
5,0
|
95,0
|
|
Non pertinent
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus de pouvoir du
comité d'audit
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
15
|
37,5
|
37,5
|
37,5
|
|
Appréciable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
45,0
|
|
Variable
|
20
|
50,0
|
50,0
|
95,0
|
|
Insuffisant
|
1
|
2,5
|
2,5
|
97,5
|
|
Non pertinent
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus informationnel du code
de bonne conduite
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
4
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
|
Appréciable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
12,5
|
|
Variable
|
21
|
52,5
|
52,5
|
65,0
|
|
Insuffisant
|
12
|
30,0
|
30,0
|
95,0
|
|
Non pertinent
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus informationnel des
textes règlementaires
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
14
|
35,0
|
35,0
|
35,0
|
|
Appréciable
|
25
|
62,5
|
62,5
|
97,5
|
|
Non pertinent
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus informationnel du
conseil d'administration
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
17
|
42,5
|
42,5
|
42,5
|
|
Appréciable
|
23
|
57,5
|
57,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus informationnel de la
structure de propriété
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
3
|
7,5
|
7,5
|
7,5
|
|
Appréciable
|
32
|
80,0
|
80,0
|
87,5
|
|
Variable
|
2
|
5,0
|
5,0
|
92,5
|
|
Non pertinent
|
3
|
7,5
|
7,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'abus informationnel du
comité d'audit
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
13
|
32,5
|
32,5
|
32,5
|
|
Appréciable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
40,0
|
|
Insuffisant
|
2
|
5,0
|
5,0
|
45,0
|
|
Non pertinent
|
22
|
55,0
|
55,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de délégation
de pouvoir du code de bonne conduite
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
4
|
10,0
|
10,0
|
10,0
|
|
Appréciable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
12,5
|
|
Variable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
20,0
|
|
Insuffisant
|
30
|
75,0
|
75,0
|
95,0
|
|
Non pertinent
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de délégation
de pouvoir des textes règlementaires
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
32
|
80,0
|
80,0
|
80,0
|
|
Appréciable
|
6
|
15,0
|
15,0
|
95,0
|
|
Non pertinent
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de délégation
de pouvoir du conseil d'administration
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
15
|
37,5
|
37,5
|
37,5
|
|
Appréciable
|
25
|
62,5
|
62,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de délégation
de pouvoir de la structure de propriété
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
5
|
12,5
|
12,5
|
12,5
|
|
Appréciable
|
32
|
80,0
|
80,0
|
92,5
|
|
Variable
|
1
|
2,5
|
2,5
|
95,0
|
|
Non pertinent
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation de délégation
de pouvoir du comité d'audit
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
11
|
27,5
|
27,5
|
27,5
|
|
Appréciable
|
6
|
15,0
|
15,0
|
42,5
|
|
Non pertinent
|
23
|
57,5
|
57,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'excès de risque du
code de bonne conduite
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
3
|
7,5
|
7,5
|
7,5
|
|
Appréciable
|
2
|
5,0
|
5,0
|
12,5
|
|
Variable
|
4
|
10,0
|
10,0
|
22,5
|
|
Insuffisant
|
30
|
75,0
|
75,0
|
97,5
|
|
Non pertinent
|
1
|
2,5
|
2,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'excès de risques des
textes règlementaires
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
33
|
82,5
|
82,5
|
82,5
|
|
Appréciable
|
7
|
17,5
|
17,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'excès de risque du
conseil d'administration
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
34
|
85,0
|
85,0
|
85,0
|
|
Appréciable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
92,5
|
|
Variable
|
3
|
7,5
|
7,5
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'excès de risque de
la structure de propriété
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
11
|
27,5
|
27,5
|
27,5
|
|
Appréciable
|
25
|
62,5
|
62,5
|
90,0
|
|
Variable
|
2
|
5,0
|
5,0
|
95,0
|
|
Insuffisant
|
2
|
5,0
|
5,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
L'importance en situation d'excès de risque du
comité d'audit
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Pertinent
|
32
|
80,0
|
80,0
|
80,0
|
|
Appréciable
|
2
|
5,0
|
5,0
|
85,0
|
|
Non pertinent
|
6
|
15,0
|
15,0
|
100,0
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
La gouvernance et de son effet dans votre
établissement en situation de crise
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage Valide
|
Pourcentage Cumulé
|
Valide
|
Efficace
|
8
|
20,0
|
20,0
|
20,0
|
|
Insuffisante
|
32
|
80,0
|
80,0
|
100,0
|
N'a aucun effet
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
Total
|
40
|
100,0
|
100,0
|
|
Chronologie du système bancaire résident
Tunisien
1956-1959
|
Disparition des institutions suivates :
-Le crédit national(1956)
-Le crédit foncier de France(1956)
-La caisse d'épargne(1956)
-La caisse foncière(1959)
|
1957
|
-Création de la Société Tunisienne de
Banque(S.T.B)
|
1958
|
-Création de la Banque Centrale de Tunisie(B.C.T)
-Création de la Société Nationale
d'Investissement(S.N.I)
|
1959
|
-Création de la Banque Nationale Agricole(B.N.A)
-Ouverture ce la succursale de la Britsh Bank of the Middle East
et de la Britsh Bank
|
1960
|
-Liquidation de la Caisse Foncière dont les
activités ont été reprises par la B.N.A
-Disparition du Crédit Commercial et Industriel de
Tunisie
-Disparition du Crédit Hôtelier de Tunisie
|
1961
|
-Fusion de la Banque Nationale pour le Commerce et l'Industrie
Afrique et l'Union Financière et Technique de Tunisie en un seul
organisme : l'Union Bancaire pour le Commerce et l'Industrie(U.B.C.I)
|
1962
|
-Création de la Banque Coopérative ; la banque
n'a pas réellement démarré ; son activité va
être entre la S.T.B et la B.N.A
|
1964
|
-Création de la Banque du Peuple, qui a été
créée sous l'égide de l'Union Générale
Tunisienne du Travail (U.G.T.T), dont l'activité a démarré
en 1965
-Multiplication du nombre de Caisses de Crédit Mutuel
(ouverture de huit caisses au Cap Bon)
|
1967
|
Rachat par des tunisiens du crédit Foncier
d'Algérie et de Tunisie (C.F.A.T). Il sera dénommé le
C.F.C.T avant de devenir plus-tard El Amen Bank
|
1968
|
-Disparition de Compagnie Française de Crédit et de
Banque, suite à sa fusion avec la Banque de Tunisie(B.T)
-Création de la Compagnie Financière et Touristique
(C.O.F.I.T.O.U.R). Elle changera de raison sociale pour devenir La Compagnie
Financière Immobilière et Touristique(C.O.F.I.T)
|
1969
|
-La Banque Nationale Agricole change de raison sociale pour
devenir la Banque Nationale Agricole (B.N.A)
-Création de la Banque du Sud(B.S) qui absorbe la Banque
du Peuple.
|
1970
|
Absorption par la Banque d'Escompte et de Crédit(B.E.I.T)
par l'Union Bancaire pour la Commerce et l'Industrie(U.B.C.I)
|
1971
|
Création de la Banque Générale
d'Investissement(B.G.I). Cette banque sera transformée en 1981 en
société de gestion de portefeuille : La
Société de Participation, de Gestion de
l'Investissement(S.P.G.I)
|
1973
|
La société Nationale d'Investissement change de
raison sociale pour devenir la banque de Développement économique
de Tunisie(B.D.E.T)
|
1974
|
Création de la Caisse Nationale d'Epargne
Logement(C.N.E.L)
|
1976
|
Création de la Banque Internationale Arabe de Tunisie
(BIAT)
|
1981
|
-Création de la Banque de Coopération du Maghreb
Arabe(B.C.M.A)
-Création de la Société Tuniso-Saoudienne
d'Investissement et de développement(S.T.U.S.I.D)
-Création de la Banque Tuniso-Koweitienne de
développement (B.T.K.D)
|
1982
|
-Création de l'Arab Tunisian Bank(A.T.B)
- Création de la banque de Tunisie et des Emirats
d'Investissement(B.T.E.I)
- Création de la Banque Tuniso-Qatari
d'Investissement(B.T.Q.I)
- Création de la Banque Tuniso-Libyenne de
développement(B.T.L.D)
- Création de la Banque Nationale de développement
Agricole (B.N.D.A)
|
1983
|
- Création d'une banque islamique, la Beit Ettamouil
Saoudi Tounsi(B.E.S.T.bank)
|
1989
|
-Fusion de la B.N.T et de la B.N.D.A
-La City Bank est autorisée à s'installer comme
banque résidente
|
1995
|
- Création d'une banque d'affaire : International
Maghreb Merchant Bank(I.M.B)
|
1998
|
- Création d'une banque d'Affaire de Tunisie (B.I.A.T)
-Entrée en activité de la Banque Tunisienne de
Solidarité(BTS)
|
2000
|
-Absorption de la B.D.E.T et de la B.N.D.T par la S.T.B
-L'Arab Banking Corporattion (A.B.C) est entrée en
activité sous la forme d'une branche on shore
|
2002
|
-Acquisition de la Société Générale
de 52% du capital de l'U.I.B
|
Fiche récapitulative
Nombre d'établissements bancaires
|
52 établissements :
35 établissements de crédit (dont
20 banques universelles et
15 établissements financiers)
Et 17 banques spécialisées ou
à statuts particulier (dont : 8
banques offshore et 9 bureaux de représentation)
|
Nombre total d'agences
|
905
|
Effectifs du secteur bancaire
|
Environ 19000 (17000 banques et 2000 établissements
financiers).
|
Nature des activités des banques
|
Des banques essentiellement commerciales mais à statut
universel
Des banques mixtes (anciennes banques de développement
reconverties récemment en banques mixtes)
Des banques spécialisées
|
Caractère des banques
|
Il reste 4 banques publiques en Tunisie (BNA : Banque
Nationale Agricole, STB : Société Tunisienne de
Banque,
BH : Banque de l'Habitat, BTS : Banque Tunisienne de
Solidarité)
|
Banques à vocation spéciale
|
BH (banque de l'habitat)
BFPME : spécialisée dans le financement des PME
|
Les banques commercialisent-elles des
assurances?
|
Elles le font suite à la conclusion d'une convention cadre
de
bancassurance en 2003 :
- assurance des risques agricoles
- assurance sur la vie et la capitalisation
- assurance assistance
- assurance crédit et caution
|
Autres activités non bancaires
|
Certaines banques font du leasing, du factoring, du
recouvrement, et de l'intermédiation en bourse.
|
Organisations interbancaires
|
- APTBEF (Association Professionnelle Tunisienne des
Banques et des Etablissements Financiers).
- SMT : Société Monétique de Tunisie
- SIBEL : Société Interbancaire de
Télécompensation
- IBS : Inter Bank Services
- SOTUR : Société Tunisienne de Garantie
|
Schéma conceptuel de la gouvernance
Management
Contrôle
Gestion
Système de gouvernance
Système de gouvernance B
AGA + commissaire aux comptes
Le conseil d''administration
Le conseil de surveillance
Le directoire
Pouvoir de contrôle
Pouvoir de gestion
Pouvoir de contrôle
Pouvoir de gestion
|
Tableau 1 : Le Système Marché ou le
Modèle anglo-saxon
|
Constat
|
La gouvernance dans les pays anglo-saxon se base sur la notion
de marché (d'où l'appellation système marché), le
marché est le lieu de confrontation de l'offre et la demande,
reflétant la fonction de préférence des agents
économiques et déterminant l'allocation des ressources (capital,
travail) :
ü Marché financier (bourse)
ü Marché des dirigeants
|
Définition
|
Le système de gouvernance est dit marché si le
contrôle et la régulation s'opèrent à travers le
marché financier par le biais des prises de contrôle c'est
à dire les OPA et par le marché du travail ou des dirigeants.
|
Structure du
capital
|
ü La participation des banques ne peut dépasser 5%
du capital d'une même firme.
ü La dispersion de la propriété du capital
(Glass steagall 1933).
ü La loi antitrust et le droit fiscal n'ont pas
favorisé la constitution de participations croisées ou la
détention directe d'actions d'une même entreprise par des fonds
d'investissement ou de participation.
Des limitations de même nature ont été
imposées aux investisseurs institutionnels (Fonds de pension,
assurances).
Au total les conditions d'une forte atomisation de
l'actionnariat se trouvent réunies : des banques de petite taille
locales et très spécialisées, des investisseurs
institutionnels discrets et passifs, des participations croisées
inexistantes.
C'est toute une culture non dénuée de populisme
prégnant dans l'histoire des USA de défense des petits
actionnaires contre les grands et l'opposition aux concentrations qui est ainsi
encouragée par le législateur.
|
Modalités du
contrôle
|
Contrôle externe : L'OPA, principal instrument
de contrôle externe. La dispersion et la liquidité du
droit de propriété, d'information sur les firmes et de
financement de leurs investissements, propres aux marchés anglo-saxons
expliquent la puissance du contrôle externe dont la plus
caractéristique est l'OPA.
Le rachat ou sa menace exerce alors une fonction de
contestation de la gestion pouvant aller jusqu'au remplacement de la
direction.
Contrôle interne : le conseil
d'administration est souvent acquis aux managers. Il est à noter le fait
que beaucoup d'administrateurs sont des salariés de l'entreprise proches
des managers et ayant un intérêt direct au maintien de la
direction en place. Les autres administrateurs externes à l'entreprise
sont eux aussi nommés par le CEO, moins pour leur compétence que
pour leur fidélité.
Enfin le président du conseil est la plus part du temps
le directeur général de la firme, il est donc difficile d'obtenir
du conseil une sanction des dirigeants dont les performances seraient
jugées insuffisantes.
Mais il est à noter que certains investisseurs
institutionnels n'hésitent pas à intervenir dans la gestion de la
firme dont ils possèdent des participations significatives.
|
Création de valeur
|
Le marché domine, l'individualisme prime. Le
système anglo-saxon maximise la création de la valeur
économique pour l'actionnaire.
|
Caractéristiques
|
ü De nombreuses sociétés cotées
ü Un actionnariat important, donc une séparation
propriété contrôle.
ü Des marchés de capitaux développés
et liquides favorisant les changements de contrôle brusque.
ü Des règles comptables strictes découlant
de la nécessité de transparence de la part des
sociétés
ü Peu de participations croisées entre les
entreprises non financières et entre banques et entreprises non
financières
ü Une sur-représentation de l'intérêt
des actionnaires au détriment des autres stakefolderts
ü Une faible implication des institutions
financières dans le gouvernement d'entreprise.
|
Condition de validité
|
ü L'existence d'informations fiables pertinentes et
exhaustives.
ü Absence de délits d'initier.
ü La capacité des investisseurs évaluer la
situation réelle des firmes.
ü La sensibilité des managers au feed-back des
investisseurs exprimés par les cours des titres.
|
Avantages
|
ü Menace permanente pour les dirigeants
ü Allocation efficace des ressources
ü Respect de l'autonomie des agents économiques
ü Rôle curatif
|
Inconvénients
|
ü Privilégier le court terme
ü Place centrale de l'information : le libre
fonctionnement du marché et du jeu concurrentiel repose sur
l'information fiable et pertinente. Le non respect de cette condition, induit
les agents économiques en erreur et engendre le dysfonctionnement du
marché (cas Enron et World Com).
ü Inciter les dirigeants à mettre en place des
stratégies de fusion - acquisition pour s'enraciner.
ü Coût de contrôle et de surveillance. Risque
de non respect de la liberté des agents par l'intrusion de l'Etat sur le
marché (Enron).
|
|
Tableau 2 : Système Réseau ou
Modèle Germano-Nippon
|
Définition
|
Le système de gouvernance est dit réseau si le
contrôle est assuré par une banque qui est à la fois
créancière et actionnaire principale de l'entreprise et aussi par
les partenaires de la firme (réseau de participations croisées et
les salariés ou le facteur travail).
|
|
Allemagne
|
Japon
|
Constat
|
Le système allemand repose sur le principe de banque
principale (HausBank) et sur l'existence de relations de longue durée
entre la firme et ses partenaires qui interviennent régulièrement
lors du processus de prise de décisions majeurs.
|
Le système japonais est caractérisé par
la relation entre firmes qui sont liées entres elles par un
réseau de participations croisées (Keirestsu).
L'ensemble du réseau est soutenu par une banque
principale qui finance par crédit bancaire les investissements des
firmes (d'où l'appellation système réseau)
|
Structure du
capital
|
Le modèle allemand se caractérise par un grand
nombre de participations croisées entre firmes. Le capital y est
également beaucoup plus concentré.
Prowse constate qu'en moyenne, les cinq principaux
actionnaires détiennent plus de 40% du capital des firmes en
Allemagne.
|
Au Japon, les participations croisées entre firmes sont
très développées. Selon P.Sheard, prés des 2/3 des
actions des sociétés industrielles du pays sont
possédées par d'autres firmes ayant des liens plus au moins
directs avec elles (Clients, créanciers, fournisseurs...). Le
système japonais se caractérise aussi par une forte
présence des banques dans le capital des firmes. Il se crée un
ensemble de participations croisées entre entreprises et une ou
plusieurs banques principales, les «Keirestsu», permettant aux
dirigeants de se sentir protégés contre les risques de prise de
contrôle hostiles
|
Mode
d'exercice du
pouvoir
|
Dualité du pouvoir entre le conseil des managers
(Vorstand) qui gère le jour au jour l'entreprise, et le conseil
de surveillance (Aufsichrat) qui contrôle le premier notamment
en nommant les membres. Le conseil de surveillance composé de
représentants des actionnaires (dont les banques) et des salariés
ne comporte aucun membre désigné par les managers tandis que le
président du conseil de surveillance n'est jamais le manager.
|
Concentration du pouvoir entre les mains du chef
d'entreprise.
Le poste de président du conseil est un poste
honorifique constituant la dernière étape avant la mise en
retraite définitive de l'ancien directeur général. Le
conseil d'administration japonais ne comprend quasiment jamais
d'administrateurs externes, et le nombre d'administrateurs y est très
important (50 membres en moyenne).
|
Modalités du
contrôle
|
Contrôle externe : les banques en
qualité d'actionnaires majoritaires et de première source de
financement externe, sont doublement incitées à surveiller et
à influencer la gestion des firmes indirectement, si les performances
sont insuffisantes, ce ne sont pas les marchés financiers qui
sanctionneront les managers mais les pressions des banques. Celles ci
sanctionnent les dirigeants au niveau de la rémunération. Ce type
de contrôle externe fondé sur la surveillance à
durée et moins coûteux que les OPA et favorise une gouvernance
plus efficiente.
Contrôle interne : face à la
faiblesse des conseils d'administration anglo-saxons, les conseils allemands
font parfois figure de modeles : gestion bicéphale, dualité entre
conseil des managers ou directoire et conseil de surveillance qui
contrôle le premier.
Directoire ou conseil d'administration : Composé
pour moitié de représentants du personnel.
Conseil de surveillance :
représentants de la banque.
|
Condition de validité
|
ü L'existence d'une banque principale actionnaire et
créancière de l'entreprise.
ü La participation des principaux ayants droits à
la prise de décision.
ü L'existence de participations croisées entre
firmes
|
Avantage
|
ü Importance accordée au facteur travail et
représentation des principaux stakeholders
ü Possibilité d'arriver au consensus
ü Rôle préventif
|
Inconvénient
|
ü Privilégier le long terme
ü Rigidité
ü Enracinement des dirigeants
|
Création de valeur
|
Le système allemand privilégie la création
de la valeur sociale pour l'ensemble des partenaires de l'entreprise notamment
les actionnaires et les salariés
|
Le système Japonais maximise la création de la
valeur institutionnelle pour l'ensemble des stakeholders de l'entreprise.
|
Caractéristiques
|
ü Un faible nombre de sociétés cotées,
actionnariat concentré.
ü Des marchés de capitaux peu liquides, donc peu
propices aux offres publiques.
ü Une latitude quant à la présentation des
états financiers grâce à des règles comptables moins
contraignantes.
ü Des participations croisées entre entreprises non
financières et des liens capitalistiques importants entre banques et
entreprises non financières.
ü Une représentation plus large des
intérêts des stakeholders.
ü Une forte implication des banques dans la gouvernance des
entreprises
|
|
Tableau 3 : Système hybride ou Modèle
Français
|
Définition
|
Le système de gouvernance est dit hybride si le
contrôle s'opère à la fois par le biais du marché et
des institutions financières.
|
Constant
|
La France représente un cas intermédiaire :
le développement du marché financier et les possibilités
de prise de participations et de contrôle la rapproche du modèle
américain, en revanche, la structure actionnariale des firmes
l'apparente au modèle Germano-Nippon, favorisant l'exercice d'un
contrôle hors marché.
|
Déterminants
du modèle
|
Contexte : l'Etat a longtemps dominé
l'économie française à travers des participations au
capital dans de nombreuses sociétés de référence
après plusieurs vagues de nationalisation. Grâce à
l'encadrement du crédit et à la détention du capital des
principales banques, l'Etat a conditionné l'évolution du
système de gouvernance français en développant les
marchés financiers domestiques, en se désengageant du capital des
sociétés nationalisées les plus performantes et en
introduisant le modèle allemand de la Hausbank (banque
principale).
Cadre Légal : aucune limite
réglementaire, qu'elle soit supérieure ou inférieure, n'a
été imposée aux banques pour limiter leur participation au
capital des sociétés non financières. La loi du 24 Juillet
1966, donne la liberté aux entreprises de choisir entre deux structures
de gouvernance distinctes : le conseil d'administration ou le conseil de
surveillance associé à un directoire.
Ethique : l'éthique française
se résume dans la trilogie suivante : Honneur -logique légaliste
- cartésianisme.
|
Structure du
capital
|
ü Malgré l'absence de contraintes légales,
la participation des banques ne dépasse pas en moyenne la limite de
5%.
ü Les maisons de titres détiennent 38% du capital
des sociétés françaises.
ü Les entreprises non financières
françaises contrôlent 57% des actions en circulation.
Cette situation révèle l'existence de
participations croisées et circulaires entre sociétés, qui
sont guidées par une logique plus financière que commerciale ou
stratégique, comme c'est le cas au Japon. Les sociétés
françaises sont moins dépendantes des banques à cause de
l'importance du crédit interentreprises.
La France est aussi caractérisée par une
concentration relativement importante de l'actionnariat.
|
Mode d'exercice du
pouvoir
|
Possédant la liberté de choisir entre le conseil
d'administration et le conseil de surveillance associé à un
directoire, la majorité des sociétés françaises
disposent d'un conseil d'administration. Le conseil d'administration est
composé par les actionnaires et les représentants des
salariés.
|
Modalités du
Contrôle
|
Contrôle externe : contrôle par
le marché financier par le biais des prises de participation et de
contrôle. Contrôle par participations croisées
(crédit interentreprises), à travers la structure actionnariale
des firmes marquées par la présence d'institutions
financières et non financières.
Contrôle Interne : Selon la formule
choisie, le contrôle interne s'opère par le biais du conseil
d'administration ou du conseil de surveillance associé à un
directoire.
|
Création de valeur
|
Le système Français privilégie la
création de la valeur sociale pour l'ensemble des partenaires de
l'entreprise notamment les actionnaires et les salariés.
|
Mohamed Frioui (2003), « la gouvernance des
banques », Séminaire proposée par l'association
professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers,
pp1-49
Table des Matières
Première Partie : Partie
Théorique
|
|
Introduction
Générale........................................................................
|
01
|
Chapitre Premier : L'Environnement financier
dans un contexte international
|
|
Introduction ........................................................................................................................................................................................................
|
05
|
SECTION I : L'Économie mondiale sous la
menace d'une récession
.................................................................................
|
06
|
I-1-Analyse de la fragilité du
système financier
international..............................................................................
|
07
|
I-1-1- Définition de la crise
financière....................................................................................................................................
|
08
|
I-1-1-1 Le Cycle de 2000 à
2007 .............................................................................................................................................
|
09
|
I-1-1-2 Le cycle de 2007 -
2008.............................................................................................................................................
|
10
|
I-1-2- Les caractéristiques de la crise
financière
actuelle...............................................................................................
|
12
|
I-1-2-1 L'économie devient
financière ....................................................................................................................................
|
14
|
I-1-2-2 L'importance des agences de
notation ...................................................................................................................
|
14
|
I-1-2-3 La Transformation du système
social......................................................................................................................
|
18
|
I-1-2-4 La Libéralisme et
individualisme ..............................................................................................................................
|
18
|
I-1-3- Les Facteurs et causes de la crise
financière........................................................................................................
|
18
|
I-1-3-1 La
liquidité.......................................................................................................................................................................
|
19
|
I-1-3-2 Les lacunes en matière de transparence
et de divulgation de
l'information ................................................
|
21
|
I-1-3-3 La divergence des
motivations.................................................................................................................................
|
22
|
I-1-4 La crise financière et
contagion....................................................................................................................................
|
27
|
I-2 La crise financière dans le
monde..................................................................................................................................
|
30
|
I-2-1- L'Ampleur de la crise dans les pays
industrialisés.................................................................................................
|
31
|
I-2-1-1 Une récession en cour aux
Etats-Unis.....................................................................................................................
|
31
|
I-2-1-2 Une croissance toujours modérée
au
Japon.........................................................................................................
|
31
|
I-2-1-3 Un atterrissage délicat du
marché immobilier
Britannique...............................................................................
|
31
|
I-2-2 L'Ampleur de la crise dans les pays
émergents.......................................................................................................
|
32
|
I-2-3 Le contexte macro
financier.........................................................................................................................................
|
32
|
SECTION II : La crise des subprimes et ses
conséquences .............................................................................................
|
33
|
II-1 Les origines de la
crise......................................................................................................................................................
|
34
|
II-1-1 La
Titrisation.......................................................................................................................................................................
|
36
|
II-2 La propagation de la crise à l'échelle
internationale...................................................................................................
|
37
|
II-3- Les banques centrales face aux perturbations des
marchés
financiers..............................................................
|
41
|
Conclusion
......................................................................................................................................................................................................
|
43
|
Chapitre Deuxième : Fondement
théorique du développement d'une culture de Gouvernance dans la
Banque
|
|
Introduction ......................................................................................................................................................................................................
|
44
|
SECTION I : La Gouvernance dans les banques
..................................................................................................................
|
48
|
I-1 La notion de la
gouvernance................................................................................................................................................
|
48
|
I-1-1 Les facteurs d'un bon système de
gouvernance..........................................................................................................
|
54
|
I-1-2 La qualité du système de
gouvernance.........................................................................................................................
|
57
|
I-1-3 La notion de latitude managériale dans le
courant de la gouvernance
financière.............................................
|
58
|
I-2 Les déterminants disciplinaires dans la
gouvernance
élargie...................................................................................
|
58
|
I-2-1 Les mécanismes disciplinaires dans la vision
actionnariale de la
gouvernance................................................
|
59
|
I-2-2 La vision partenariale disciplinaire du
système de
gouvernance..........................................................................
|
60
|
I-2-3 Le système de gouvernance dans la
perspective
cognitive...................................................................................
|
61
|
I-2-4 Synthèse des différentes grilles
théoriques de la
gouvernance...........................................................................
|
63
|
I-3 La notion de la gouvernance bancaire :
Synthèse de la
littérature........................................................................
|
64
|
I-3-1 Les mécanismes incitatifs internes de la
gouvernance
bancaire...........................................................................
|
67
|
I-3-1-1 Le conseil
d'administration...........................................................................................................................................
|
68
|
I-3-1-2 La structure de
propriété...........................................................................................................................................
|
69
|
I-3-2 Les mécanismes incitatifs externes de la
gouvernance
bancaire.........................................................................
|
73
|
I-3-2-1 Le marché de bien et service
financier....................................................................................................................
|
74
|
I-3-2-2 Le marché de prise de
contrôle.................................................................................................................................
|
74
|
I-3-2-3 Le marché de
travail.....................................................................................................................................................
|
74
|
I-3-2-4 L'environnement légal et
réglementaire...................................................................................................................
|
75
|
SECTION II: Les tendances de l'activité
bancaire et financière
internationale ..............................................................
|
75
|
II-1 Synthèse des particularités de la
gouvernance
bancaire...........................................................................................
|
75
|
II-1-1 L'objectif du contrôle
interne..........................................................................................................................................
|
76
|
II-1-2 Le code de bonne conduite en
gouvernance ..............................................................................................................
|
77
|
II-1-3 La protection des
déposants...........................................................................................................................................
|
78
|
II-1-4 La place réservée aux
créditeurs dans la gouvernance
bancaire........................................................................
|
80
|
II-1-5 La relation entre crédit et gouvernance
bancaire...................................................................................................
|
81
|
II-2 La transparence
bancaire................................................................................................................................................
|
81
|
II-3 La contagion
bancaire........................................................................................................................................................
|
82
|
Conclusion......................................................................................................................................................................................
|
83
|
Deuxième Partie : Partie
Empirique
|
|
Chapitre Premier : Le système Bancaire
et la Gouvernance des Banques Tunisiennes
|
|
SECTION I : Evolution et mutations du
système bancaire
Tunisien .................................................................................
|
86
|
I-1
Historique................................................................................................................................................................................
|
86
|
I-2 L'évolution : du système
bancaire tunisien pendant la période comprise entre
1956-1986...............................
|
87
|
I-2-1 La Tunisification et la concentration du
système bancaire tunisien
(1960-1970)..............................................
|
87
|
I-2-2 La Tunisification et la para-étatisation
du système bancaire
tunisien...............................................................
|
87
|
I-2-3 La Concentration et l'Internationalisation du
système bancaire
tunisien............................................................
|
89
|
I-2-4 Le Cloisonnement du système bancaire entre
la période
1971-1981.....................................................................
|
89
|
I-2-5 La consolidation du système bancaire
tunisien entre la période
1981-1986......................................................
|
90
|
SECTION II : La situation actuelle du secteur
bancaire Tunisien
....................................................................................
|
90
|
II-1 Caractéristiques du système
bancaire
tunisien............................................................................................................
|
90
|
II-2 Restructuration du système bancaire
tunisien............................................................................................................
|
91
|
II-3 L'architecture actuelle du système
bancaire
tunisien................................................................................................
|
92
|
II-3-1 La Banque Centrale de Tunisie (BCT)
...........................................................................................................................
|
92
|
II-3-2 Les établissement de
crédit.........................................................................................................................................
|
93
|
II-3-2-1 Les
banques....................................................................................................................................................................
|
93
|
II-3-2-2 Les établissements
financiers...................................................................................................................................
|
94
|
II-3-3 Les banques de développement
mixtes........................................................................................................................
|
94
|
II-3-4 Les banques offshore:
....................................................................................................................................................
|
94
|
SECTION III : La gouvernance des
établissements bancaires
Tunisiens ........................................................................
|
96
|
II-1- La gouvernance d'entreprise en
Tunisie........................................................................................................................
|
96
|
II-2 Fondement juridique de la gouvernance bancaire en
Tunisie :
.................................................................................
|
97
|
II-2-1 Le conseil d'administration :
...........................................................................................................................................
|
98
|
II-2-1-1 La Composition du conseil
d'administration............................................................................................................
|
98
|
II-2-1-2 Responsabilités et implications du
conseil
d'administration...............................................................................
|
98
|
II-2-2 Le directoire et conseil de
surveillance.....................................................................................................................
|
99
|
II-2-2-1 La compostions du directoire :
.................................................................................................................................
|
99
|
II-2-2-2 La mission du
directoire ...........................................................................................................................................
|
100
|
II-2-2-3 La composition du conseil de
surveillance............................................................................................................
|
100
|
II-2-2-4 La mission du conseil de
surveillance.....................................................................................................................
|
101
|
Chapitre deuxième : L'Exploitation des
Résultats de l'Enquête
|
|
SECTION I : La présentation de
l'enquête ................................................................................................................................
|
103
|
I-1- La présentation de
l'enquête...............................................................................................................................................
|
103
|
I-2- La présentation de
l'échantillon.......................................................................................................................................
|
104
|
SECTION II : Méthode de collecte de
données ........................................................................................................................
|
105
|
II- 1- Présentation du
questionnaire........................................................................................................................................
|
105
|
II-2- Méthode d'exploitation des
données..............................................................................................................................
|
106
|
SECTION III : Le comportement des
variables........................................................................................................................
III-1 L'importance de la gouvernance
bancaire......................................................................................................................
III-2- Dimension du concept
crise ............................................................................................................................................
III-3- L'importance des mécanismes de
gouvernance en situation de
crise..................................................................
III-3-1- L'importance des mécanismes de
gouvernance pour lutter contre les changements environnementaux suite à
la crise
.............................................................................................................................................................................
III-3-2 L'importance des mécanismes de
gouvernance pour lutter contre les comportements abusifs résultat de la
crise au sein de
l'établissement......................................................................................................................................
SECTION IV : Conclusion de la partie
empirique..................................................................................................................
|
106
108
111
114
118
122
127
|
Conclusion Générale
..........................................................................
|
129
|
Bibliographie.....................................................................................
|
132
|
Annexe
|
|
Résumé :
Ce mémoire se propose d'étudier les
particularités de la gouvernance bancaire et le rôle exercé
par ses mécanismes dans la protection et la lutte contre la situation de
crise. Les analyses menées dans ce mémoire permettent de conclure
qu'ils existent plusieurs facteurs intrinsèques à la banque et
à son environnement, à savoir l'opacité et la
réglementation, font que les parties prenantes des banques sont plus
intenses et que les résultats et les conséquences d'une mauvaise
gouvernance sont plus graves. Au sein d'un environnement où tout bouge,
un environnement concrétisé par une tornade financière
depuis des années on a assisté particulièrement depuis
l'année 2007 (crise subprime) à une fragilité du
système bancaire à l'échelle internationale voir des
crises, défaillances, faillites... À cet effet, une analyse
empirique menée dans ce mémoire révèle
également d'importants résultats pouvant contribuer à
comprendre le rôle exercé par l'ensemble des mécanismes de
la gouvernance pour se protéger voir même lutter contre les abus
ressentis en situation pareille. Nos résultats montrent que les
mécanismes de gouvernance étudiés n'interviennent pas de
la même manière. Par ailleurs nous avons constaté qu'il
existe une certaine insuffisance dans l'intervention de certains
mécanismes dans la prévention ou bien la lutte contre les
comportements abusifs et qui demeurent un sujet d'amélioration.
Mots clés :
Crise financière, Subprime, Gouvernance d'entreprise,
Banque, Mécanismes de gouvernance.
Summary :
This report suggests studying the peculiarities of
banking governance and the role carried on by its mechanisms in the
protection from crisis situation, and the fight against it. Analyses conducted
in this report allow us to conclude that there exist several intrinsic factors
to the bank and its environment namely the opaqueness and regulations making
the stakeholders of banks more intense and the results and consequences of bad
governance more serious.
Within an environment where nothing is static, an environment
marked by a financial tornado for years, now particularly since
2007(subprime crisis) we witnessed some fragility of the
banking system on a wide international scale see crises, debt defaults,
bankruptcies...
For that purpose, an empirical analysis conducted in this
research equally reveals important results which may contribute to understand
the role carried on by the entire governance mechanisms in order to protect
themselves and even fight against the abuses felt in similar situations.
Our results show that the studied governance mechanisms do not
intervene in the same way. Besides, we have noticed that there is certain
incapacity in the intervention of certain mechanisms in either the prevention
from, or the struggle against the abusing behaviour, which remains in itself a
topic for a deeper study.
Key words :
Financial crisis, Subprime, corporate governance, Bank,
governance mechanisms.
* 1Galbraith.J.K,
(2008) : « la fin du nouveaux consensus monétaire :
la crise financière et l'héritage de Milton Friedman »,
p 2
* 2 Selon Galbraith (2008),
le consensus monétaire se réclame de l'héritage
intellectuel du monétarisme.
* 3 Par exemple le
système bancaire et financier canadien se porte bien mieux que
l'américain.
* 4 La notion d'innovation
financière n'est apparue que tardivement et elle remonte aux travaux de
Gurley.J et Shaw.E, « la monnaie dans une
théorie des actifs monétaires »Edition Cujas, Paris,
1973.
* 5 Ce qui constitue une
révision à la baisse de 0.3 points de pourcentage par rapport aux
projections datant d'octobre 2007. Projections du FMI pour le PIB réel
et révision par rapport aux projections précédentes (en
taux de variation annuel, respectivement en points de pourcentage). Revue de la
stabilité financière 2008, P14
* 6 Le plan budgétaire
de 2008, Evolution récente et perspectives de l'économie
américaine, p45.
* 7 FMI : Le fond
monétaire international
* 8 Jacques Gravereau,
Jacques Trauman, « Crises financières» p 175.
* 9 Jean Yves Capul
(1999) : « Crise mondiale et marchés
financiers », cahiers français n° 289.
* 10 Organisation de
coopération et de développement économique.
* 11 Cycles de
Kondratieff
* 12 Comme celles qui ont eu
lieu entre 1870 et 1893, lors de la grande dépression de 1929, ou encore
lorsqu'un chômage structurel est apparu dans les pays occidentaux entre
1973 et 1983.
* 13 Sylvie de
Goussergues(2005) :« Gestion de la banque, Du diagnostic
à la stratégie », édition n°4, p 36.
* 14 EBE :
excèdent brut d'exploitation
* 15 Denizon.L,
(2008), « l'impact de la crise des subprimes sur le mode de
financement des entreprises », p2.
* 16 Qui a
résisté à l'envolée des valorisations sauf entre
2005 et 2007.
* 17 La perte sur le
marché des prêts hypothécaires à risque
* 18 Voir Marie-Suzie
Pungier (2008) « Conjoncture économique et sociale en
2008 », un choc financier et bancaire p14.
* 19« les
marchés non réglementés des produits divers telle que la
garantie des prêts au moyen de swaps sur défaillance a vu la
valeur de l'ensemble des positions ayant un effet de levier enregistrer un
brusque déclin, entrainant une crise de crédit et prenant au
piège les acteurs de marché, les laissant sans accès
à des capitaux ».
* 20 C'est le risque de
défaut des clients, c'est-à-dire le risque de pertes
consécutives au défaut d'un client face à ses engagements.
C'est un risque difficilement mesurable, C'est le risque de la bonne fin de
l'opération (risque de ne plus être en mesure d'acheter ou de
vendre). Ce risque doit être géré par des limites,
c'est-à-dire il faut se fixer des plafonds et des limites de pertes
pour qu'une banque ne se trouve pas coincées en cas de
défaillance.
* 21 On remarque un
accroissement des écarts de rendement observés sur Les
obligations souveraines et les obligations privées, une diminution des
flux de transactions à court terme et un ralentissement de la croissance
du crédit dans certain pays.
* 22 La pénurie du
crédit entraîne une amplification du ralentissement de le
l'activité.
* 23 D'après
José-Bernard Djen « Dans le contexte actuel de ralentissement
économique, les analystes révisent en baisse leurs
prévisions de profits. Ainsi, pour 2008, la croissance médiane
des entreprises européennes s'affiche a +4.9% vs une attente de +13.6%
un an plus tôt. La révision des profits s'effectue donc lentement
(-10.6% en 12 mois) et devrait se poursuivre au cours des
prochains trimestres ».
* 24 Le terme hydrocarbures
réfère à l'essence, au diesel, à l'huile à
chauffage et au gaz naturel.
* 25 200 milliards de
dollars dont 50% localisés aux Etats-Unis, avec 22.5 milliards pour
Merrill Lynch, 18 à 22milliards de dollars pour citygroup, et plus de 15
milliards de dollars pour la banque suisse UBS, 5.4 milliards d'euros pour le
Crédit agricole en France ou 3.5 milliards d'euros pour la
société générale.
* 26 Voir « crise
financière 2008 », Jean-Marie Schreuer, p 1
* 27 Agence de notation
américaine.
* 28 Agence de notation
européenne.
* 29Voir « crise
financière 2008 », Jean-Marie Schreuer, p 1
* 30 Les Américains
ont donc crée des subprimes : Vous empruntez ce que vous voulez
(même si le salaire n'est pas très élevé) mais c'est
la maison qui en garantie.
* 31 Rapport Patrick Artus,
Jean-Paul Betbèze, Christian de Boissieu et Gunther Capelle-Blancard
(2008) : « La crise des subprimes », p127
* 32 Rapport Patrick Artus,
Jean-Paul Betbèze, Christian de Boissieu et Gunther Capelle-Blancard
(2008) : « La crise des subprimes », p127
* 33 Fréderic Hervo,
(2008), « évolution récente de la liquidité
intra journalière dans les systèmes de paiement et de
règlement », banque de France, Revue de la stabilité
financière, Numéro spécial liquidité n°11,
Février 2008, p162.
* 34 Laurent Clerc
(2008) : « crise de liquidité crise de
capital », la banque de France, p5
* 35« Le
problème de l'asymétrie d'information est expliqué par le
fait que les managers ont un avantage informationnel par rapport aux
investisseurs, et le problème de conflits d'agence est dû au fait
que les investisseurs / propriétaires (le principal) ne jouent pas un
rôle actif dans la gestion de l'entreprise, et ce rôle est
délégué aux managers (l'agent). C'est dans le contexte,
que la majorité des recherches en comptabilité financière
s'est intéressé au problème de la divulgation
d'information. » Voir FDHIL Jamila et REGAIEG Boutheina
(2006) :«Qualité de divulgation d'information et coût de
la dette des entreprises tunisiennes cotées » p 3.
* 36 Résumé
analytique : perspectives de l'économie mondiale avril 2008
* 37 Crise
financière, illustrée par la baisse brutale des marchés
boursiers et la défaillance des institutions bancaires et
financières.
* 38 La moyenne des baisses
des indices boursiers depuis 1972 était de 28.8% en moyenne d'une
année.
* 39 (En octobre,
après avoir initialement voté le maintien de son taux directeur,
la BCE a fini par l'abaisser à 3,75%).voir panorama mensuel des
marchés boursiers, vue d'ensemble des marchés en septembre 2008,
p 2.
* 40 «Le PIB
réel a décliné, les entreprises et les ménages
perdent confiance, le marché de l'emploi se dégrade et le
ralentissement économique mondial freine les exportations. Le repli des
matières premières est de nature à renforcer le pouvoir
d'achat réel des ménages et les marges
bénéficiaires des entreprises. Cependant, tant les ménages
que les entreprises devraient encore souffrir des effets des turbulences sur
les marchés financiers internationaux » voir panorama mensuel
des marchés boursiers, vue d'ensemble des marchés en septembre
2008, p 2.
.
* 41 Voir, Altares la
connaissance inter-entreprises, « défaillances et
sauvegardes d'entreprises en France », premier semestre 2008, p
4 /28.
* 42 Tony Gravelle, Maral
Kichian, James Morley(2008) « détection de contagion sur les
marchés de devises et d'obligations «, P 91
* 43 Le pays
« ground zéro » est le premier pays touché
par la crise (le Mexique en 1994, la Thaïlande en 1997 et la Russie en
1998).
* 44 Marzouk Haït
hem, (2003), « Contagion: Définitions et méthodes
de détection », p4
* 45 Marzouk
Haïthem, (2003), « Contagion: Définitions et
méthodes de détection », p4
* 46 Notation maximum de
solvabilité établie par des sociétés d'analyse
financière concernant des émetteurs d'obligations qui offrent aux
acheteurs des garanties de remboursement à l'échéance de
prêt. Notation financière la plus élevée pour une
entreprise ou un état. C'est une notation délivrée par les
agences de notation pour juger de la solvabilité des agents
économiques. Cette note signifie que la structure financière de
l'entreprise est de qualité cruciale et que sa croissance devrait
être régulière.
* 47 Laura Kodres, (2008),
« La crise de confiance...et plus », Finance et
développement, Juin 2008, p 9
* 48 Redistribution de la
fortune, entre riches mais aussi entre pays
* 49 En tête la Chine
et l'Inde.
* 50 Voir, la revue du
système financier, juin 2008, p28
* 51 Revue du système
financier (2008), p 34
* 52 La qualité des
prêts hypothécaires a été qualifiée par
médiocre. Voir Laurent CLERC (2008) : « A propos des
turbulences financières » Banque de France, Février
2008, p.1
* 53 Du fait que l'octroi du
crédit hypothécaire soit fondé sur l'hypothèse de
l'augmentation des prix des maisons. Voir « réaction de la
Banque de Canada aux turbulences financières : un processus
continu » Banque du Canada, Mars 2008, p.2
* 54Selon Marie-Susie
Pungier (2008) « Les déboires des emprunteurs semblaient
pouvoir être absorbé sans trop de remous d'autant que le risque de
défaut sur les titres émis par ces établissements
était réparti sur une multitude d'investisseurs ».
* 55 Selon Marie-Susie
Pungier « Tout le monde détient un peu de risque mais
aucun grand établissement n'est censé en porter suffisamment pour
être mis en défaut ».
* 56 MBS (Mortagage Backed
Securities), ABS (Asset-Backed Securities), COD (Collateralized Debt
obligations). Ce sont des produits de titrisation de second degré.
* 57 Special Investment
vehicles.
* 58 Selon Marie-Susie
Pungier « Un spraed s'exprime habituellement à partir du taux
pratiqué entre banques sur une place particulière (Libor à
Londre, Pibor à paris, etc....), qui est le taux de
référence des emprunts. Il correspond à l'écart
entre le taux de rentabilité actuariel d'un emprunt ou d'une obligation
et celui d'un emprunt sans risque de durée identique. Il vient s'ajouter
à ce taux de base et est naturellement d'autant plus faible que la
solvabilité de l'émetteur est perçue comme bonne. Il
arrive que le terme soi utilisé pour désigner tout écart,
même à propos d'autres grandeurs que des taux
d'intérêt (exemple : un spread sur devises) ».
* 59 On parle de mortage
-backed securities
* 60 On parle d'asset-backed
securities
* 61 À savoir AXA, IM
ou Oddo pour alimenter la panique.
* 62 « Les CDO
illustrent l'inventivité sans limite des financiers, agglomérant
toutes sortes de titres représentatifs de créances crédits
à la consommation, aux entreprises mais aussi crédit
hypothécaires subprime-combinés avec des dérivés de
crédit, censés fournir une assurance contre le risque de
crédit ».
* 63 Pour le marché
des actions on assiste à une importante liquidité dans le cas
où le flottant disponibles pour l'achat et la vente est de plus en plus
vaste. Voir Jaime CARUANA et Laura KODRES, (2008), « la
liquidité sur les marchés mondiaux », Banque de France,
Février 2008, p73.
* 64 L'efficience est
aujourd'hui présentée comme une relation économique
mettant en rapport un résultat obtenu avec les moyens mis en oeuvre
* 65 Mohamed TRIKI, extrait
du Cour de la stratégie bancaire, master finance et banque 2007-2008.
* 66 Une définition
des stakeholders consiste à inclure tous les agents qui sont "parties
prenantes" au développement de l'entreprise (Hyafil, 1997, p 1977
cité dans El Aouadi Ahmed, (mars 2001), « Les
stratégies d'enracinement des dirigeants des entreprises: le cas
marocain »).
* 67Mohamed FRIOUI, extrait du
Cour du master stratégie bancaire 2006-2007.
* 68 Apparition d'une crise
bancaire, origine d'une multitude de défaillances individuelles.
* 69 Stéphane TREBUCQ
(2004) : « Finance organisationnelle »p1062.
* 70 La gouvernance est
utilisée dans les sciences sociales actuelles avec, au moins, six
significations différentes : L'Etat minimal, la gouvernance
d'entreprise, la nouvelle gestion publique, la bonne gouvernance, les
systèmes socio-cybernétiques et les réseaux auto
organisés.
* 71Nicolas Meisel et
jacques Ould Aoudia(2007) :« La bonne gouvernance est elle une
bonne stratégie de développement ? », document de
travail de la DGTPE- n° 2007 /11, Novembre 2007, p7
* 72 Charreaux
(1997) : « Le gouvernement d'entreprises. corporate governance,
théorie et faits », Economica, Paris, p540
* 73 Zingales L. (2000):
«In Search of New Foundations», the Journal of Finance,
Volume LV, n°4, August 2000, pp.1623-1653.
* 74 Voir World Bank(1992),
p1
* 75 Le livre blanc se trouve
sur le site de la Commission européenne
http://ec.europa.eu/governance/white_paper/index_fr.htm.
* 76Des informations sur la
signification du terme de gouvernance et des aspects que ce terme
présente en relation avec différentes politiques de l'Union
européenne sont accessibles dans la rubrique
« Gouvernance » du glossaire Scadplus inséré
au site portail de l'Union européenne.
* 77 Alfred, Conard.F,
(1976):« Corporations in Perspective », Michigan.
* 78 Andrew Shonfield (1967)
« le capitalisme d'aujourd'hui », NRF, p123.
* 79 Abdelwaheb Omri
(2003) :« Systèmes de gouvernance et performance des
entreprises tunisiennes » 2003 /1-n°142, p 86
* 80 Moerland
P.W.(1995) :« Alternative disciplinary mechanism in different
corporate systems », Journal of economic Behaviour and Organisation,
n°26, 1995a, p.17-34
Moerland P.W., « Corporate ownership and control
structures : An international comparison », Review of Industrial
Organisation, n°10, 1995b, p.443-464 ;
* 81 Abdelwaheb Omri
(2003) :« Systèmes de gouvernance et performance des
entreprises tunisiennes » 2003 /1-n°142, p86
* 82 Charreaux.G, (1997),
« Le gouvernement d'entreprises. Corporate governance, théorie
et faits », Economica, Paris.
* 83 Constituant l'approche
financière de la gouvernance.
* 84 Le courant dit «
principal-agent » ou « actionnaires/dirigeants » qui se
résument du modèle du comportement humain présentés
par Jensen et Meckling en 1994 au sein du document « The nature of man
» à travers le modèle REMM (Resourceful, Evaluative,
Maximizing, Model).
* 85 Charreaux (2002),
« quelle théorie pour la gouvernance ? De la gouvernance
actionnariale à la gouvernance cognitive », p2
* 86 Les banques peuvent
utiliser les mêmes codes de gouvernance que d'autres firmes d'autres
spécialités, mais les banques doivent bien tenir compte d'une
multitude d'éléments qui ont influence et impact sur les
systèmes de gouvernance. Citons par exemple les systèmes de
contrôle interne, l'assurance de dépôt, la gestion des
risques systématiques et spécifiques, l'optimisation des fonds
alloués et la structure du capital.
* 87Sylvie de
Goussergues(2005) :« Gestion de la banque, Du diagnostic
à la stratégie », édition n°4 p35
* 88 Les insuffisances
causées par les caractéristiques des banques à savoir la
forte réglementation, l'opacité intense, l'endettement
élevé, les poids dans l'économie, l'assurance des
dépôts, les partenaires divers....
* 89 Ghazi LOUIZI
« les mécanismes internes de gouvernance bancaire :
importance et interactions ; application aux banques
tunisiennes », p 4
* 90 Caractéristique
primordiale de l'efficacité du conseil d'administration
* 91 « L'OPA c'est
l'opération par laquelle une telle société informe
publiquement les actionnaires d'une autre société qu'elle est
disposée à leur acheter leurs titres à un prix fixé
d'avance ».
* 92 Macey.j. et O'HARA
(2003):« the corporate governance of Banks », Federal
Reserve Bank of Newyork Economic policy Review, Vo 19.
* 93 René RICOL
(2008) :« Rapport sur la crise financière au
président de la république », p 63
* 94
L'éventualité de gains mais aussi de pertes plus forts.
* 95« Renforcement
de la transparence bancaire, Contribution de la communication financière
et de l'information prudentielle à des systèmes bancaires
sûrs est solides ».
* 96 Inspiré
du : Sarraj.M, Cour de l'Innovation Bancaire, master Finance et banque
2009.
* 97 Mounir Smida(2003),
« Le système bancaire tunisien historique et
réglementation, p23
* 98 L'U.B.C.I (l'Union
Bancaire pour le Commerce et l'Industrie), L'U.I.B (l'Union Internationale de
Banques, la B.E.I.T (la Banque d'Escompte et de Crédit à
l'Industrie en Tunisie), La B.S (la Banque du sud), La B.T (la Banque de
Tunisie) et de La B.F.T (la Banque Franco-tunisienne)
* 99 Mounir Smida(2003),
« Le système bancaire tunisien historique et
réglementation, p37
* 100 Ces analystes
accordent une part de responsabilité aux mécanismes assurant le
fonctionnement des entreprises Sud-est asiatique dans la crise de 1997.
* 101 El Kobbi M. F,
(2000) : « Introduction à la « Corporatif
Gouvernance » : Comment adopter ce concept au contexte
Tunisien ? », Finance et développement au Maghreb,
N°23.
* 102 El Kobbi M.
F (2000) : « Introduction à la « Corporate
Gouvernance » : Comment adopter ce concept au contexte
Tunisien ? », Finance et développement au Maghreb,
N°23.
* 103 El Kobbi M.
F (2000) : « Introduction à la « Corporate
Gouvernance » : Comment adopter ce concept au contexte
Tunisien ? », Finance et développement au Maghreb,
N°23.
* 104 Article 189, Opcit
* 105 Article 196, Opcit
* 106 Article 193, Opcit
* 107 Article 197, Opcit
* 108 Article 201,
Opcit.
* 109 Article 225, Opcit
* 110 Article 229, Opcit
* 111 Article 236,
Opcit.
* 112 Article 240, Opcit
* 113 Article 235, Opcit
* 114 Trak Belhadj
Ali, « Cour de GRH de la deuxième année sciences
de Gestion », Faculté de droit et des sciences
économiques et politiques de Sousse.
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