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Programme d'ajustement structurel et gestion de la dette publique en RDC

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par Serge Kuhani MATENDE KASONGO
Université de Lubumbashi - Licence en sciences politiques et administratives 2009
  

Disponible en mode multipage

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BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR

Né à Lubumbashi, le 25 mai 1981, 5e dans une famille de 6 enfants, après avoir poursuivi fait normalement ses études il a fini par obtenir son diplôme de Licence en Sciences Politiques et Administratives option Politique à l'issue de cette dernière il fait plusieurs recherche et à publier plusieurs mémoires sur internet.

I

PHOTO DE SERGE KUHANI

INTRODUCTION GENERALE

La république démocratique du Congo est un pays très riche, potentiellement. Le pays situé au coeur de l'Afrique s'étend sur 2.345.000km avec une population estimée à 45 millions d'habitants dont les taux d'accroissement est d'environ 3% par an.

Le Congo recèle de nombreuses richesses minières, faunes et une flore variée ainsi que des rivières et des poissonneux. Mais malheureusement le développement de ses potentialités immenses n'a jamais pu être mis a profit. La population est très pauvre, les infrastructures sont inexistantes, le produit intérieur brut (PIB) par tête d'habitant ne s'élève pas à plus de 120 dollars américains et la valeur de la dette publique très élevée.

Toutefois l'endettement n'est certes pas un pas un phénomène nouveau, ni même une condition propre au tiers au monde. L'accumulation de la dette publique en RDC s'est fait bien souvent à cause d'une mauvaise gestion des prêts. La dette publique aujourd'hui a été comparée à un cercle vicieux en ce sens que les pays pauvres qui ont des faibles salaires ne peuvent tout simplement ni économiser ni investir, ce qui les rend donc de plus en plus pauvre.

0.1 ETAT DE LA QUESTION

L'état de la question consiste en une étude des travaux scientifiques déjà réalisés par différents auteurs sur un même sujet ou une même domaine de recherche, etant entendu que chacun de ces auteurs parviens à une certaine conclusion.

Par conséquent, si on se propose d'aborder un même sujet ou presque, comme le notre, lequel étant de ces thèmes couverts par beaucoup de travaux scientifiques, nous bénéficions pour éclairer nos analyses en affirmant ou infirmant scientifiquement certaines opinions antérieures et / ou ultérieur.

Dans le cadre de notre sujet intitulé : « Programme d'ajustement structurel et gestion de la dette publique en RDC » nous avons été orientés par de travaux sur la politique d'ajustement structurel et la gestion de la dette en RDC nous citons :

1° Mémoire intitulé « Politique d'ajustement structurel et emprunts extérieurs des pays africains réflexion sur la coopération Congo - FMI de FULANO SHARIKI MUGANGANE, Ecap 1995, il y relève que très peu des pays africains du sud du Sahara échappent aux difficultés de remboursement de la dette extérieure, à la crise financière à court terme et ç la stagnation des activités économiques. C'est cette évolution négative des pays Africains qui est à l'origine de l'application à leur endroit de a politique d'ajustement structurel par le fond monétaire (FMI), qui vise parvenir au rétablissement des équilibres macro - économiques à court terme et permettre aux Etats de dégager des ressources nécessaires pour faire face à leurs engagements extérieurs. Au Congo démocratique, cette thérapeutique y a été appliquée mais le pays est encore en butte d'énormes difficultés au niveau du service de ma dette.

2° Mémoire intitulé « La dette publique et la croissance économique en RDC (1991-1997) » de KASALI MWILAMBWE Eric, Ecap 2003, il dit qu'en période de son examen la dette publique n'a eu qu'un apport maigre et faible. Autrement dit la dette publique congolaise n'a pas assez soutenu le processus de la croissance qui nécessite une affectation rationnelle à des investissements productifs mais on assiste à des investissements excessifs et déraisonnables en dilapidant le compte du trésor public qui n'ont pas permis réellement à honorer nos services de la dette si bien que la RDC crie haut et fort pour l'allégement de sa dette. Il a constaté que les fonds issus de dette publique tant interne qu'externe n'ont été rationnellement affectés à des investissements productifs, par contre la dette publique qui pèse lourdement sur le remboursement par des générations futures.

Il préconise que la dette publique doit réellement assurer les investissements selon les besoins réels de l'économie, il dit que le gouvernement doit veiller à augmenter les dépenses en capital qui sont susceptibles de relever le niveau des investissements tant public que privé.

Au regard des travaux précité le programme d'ajustement structurel n'a pas atteint en

Afrique son objectif d'où la nécessité de penser à une autre politique devant tenir compte dans programme les différents aléas sociaux, économiques, politiques, géographiques des pays africains pour en discerner leurs potentialités positives à celles négatives de la dette publique de nature à corriger le profonds déséquilibre macro -économique et d' analyser si le programme d'ajustement structurel dans sa nouvelle conception se situerait mieux a répondre à ces nouvelles données pour la gestion de la dette publique.

3. PROBLEMATIQUE

Selon ALTHUSSER, la problématique est la définition du champ de connaissance théorique dans lequel on pose le problème du lieu exact de sa position et des concepts requis pour les poser.

Le problème est défini comme étant l'ensemble des questions qu'une science ou une philosophie peut valablement se poser en fonction de ses moyens, de son objet d'étude et de son point de vue.

On entend par problématique la question principale autour de laquelle s'articule le sujet d'étude. Elle peut consister en une suite de question sur le thème considéré.

Et notre problématique consiste à savoir dans le cas d'espèce : est ce que le programme d'ajustement structurel dans sa conception actuelle peut il favoriser la gestion de la dette publique en RDC ?

A quelle condition cela est il possible ?

4. HYPTHESE

RONGERE la définit comme étant une proposition de réponse aux question que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en des termes tels que l'observation, l'analyse qui puissent fournir une réponse.

A une problématique posée correspondent toujours des réponses émises de façon hypothétique et ce de par la connaissance que l'on a sur le sujet, ces réponses sont appelées à priori.

La réponse  à notre problématique du programme d'ajustement structurel pouvant fournir la gestion de la dette publique ne RDC, dans sa nouvelle conception ? nous disons non, car le gouvernement avait déjà adopter des programmes en programme pour la résolution du problème de la dette publique sur les plans socio culturel, économico politique géopolitique et géologique mais jusqu a là pas de solutions pour retrouver la capacité de paiement public de notre pays.

Il pourrait être possible que dans la mesure ou le gouvernement doit chercher une augmentation durable significative de la dette publique, un afflux de capitaux privés et trouver des stratégies pour lutter pour luter contre la pauvreté et la corruption entrevoit ces facteurs nous estimons qu'il répondra aux exigences économiques du Congo démocratique et restaurera son équilibre public.

2 CHOIX ET INTERET DU SUJET

Notre sujet a permis d'approfondir les notions théoriques sur le P.A.S, un programme souvent développé dans les médias.

Dans la recherche nous avons fait connaissance de certains résultats de ses a applications enrichissant notre savoir, nous en sommes édifiés pour y mettre une opinion.

Ce travail nous permet d'exprimer notre préoccupation sur la manière que peut être conçu un programme d'ajustement structurel en Afrique et particulièrement au Congo démocratique.

Nous espérons que notre pays la république démocratique du Congo, la banque mondiale et le FMI tiendront compte des avis développés pour la gestion de la dette publique.

Toutefois un programme d'ajustement structurel est fondamentalement un support nécessaire pour gérer la dette publique au Congo démocratique.

3. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES UTILISEES

Les méthodes et techniques utilisées lors d'accomplissement d'un travail sont des atouts indispensables, elles reflètent déjà le niveau de la rigueur scientifique du travail ainsi elles ne doivent circonscrire compatiblement qu'avec le contexte et domaine de recherche.

a. Méthode

Selon ALIN BIROU la méthode est une étude ou processus rationnel qu'il faut suivre pour découvrir une vérité ou encore un processus opératif nécessaire pour aboutir aux résultats. 1(*)

Outre ce qui est dit plus haut, la méthode peut se définir également comme étant un dispositif spécifique d'analyse des informations destinées à vérifier les hypothèses de recherche. En ce qui nous concerne, nous avons opté pour deux méthodes à savoir :

1. La méthode déductive : qui part d'une conception générale à une particulière , dans notre cas on part de la conception générale du programme d'ajustement structurel vers son application en république démocratique du congo.

2. la méthode historico- comparative : cette méthode consiste en une comparaison des faits actuels avec ce qui passé dans l'histoire, comme l'ajustement structurel à échoué dans le passé, nous voulons comparé avec le nouveau programme d'ajustement structurel dans son orientation et conception actuelle faisant cas de notre travail.

b.. techniques de recherche : elle est l'application de la connaissance scientifique ou encore l'ensemble des procédés dans le traitement et l'analyse des données ou des informations.

Selon B. VERHAEGEN, les techniques sont l'ensemble des moyens de procédés qui permettent à un chercheur de rassembler des informations originales ou des secondes mains sur us sujet. Elle est donc entendue comme tout moyen qui permet au chercheur d'acquérir et de traiter les données dont il a besoin pour comprendre ou expliquer un phénomène ou un sujet d'étude.

Nous avons distingués deus grands blocs de techniques à savoir les techniques vivantes et les techniques documentaires.

1. Techniques documentaires : sont celles qui prennent la forme d'une observation indirecte, dans ce sens qu'elle porte sur l'étude et l'analyse des documents écrits comprenant les ouvrages édités, les archives, mémoires et les documents inédits. Cette technique nous a permis pour la consultation des différents ouvrages, de récolter des données relatives à notre sujet.

2. Techniques vivantes : elles sont appelés aussi l'interview libre : une interview a été une collecte des donnés qui a consisté un échange verbal (en vue d'obtenir des informations ou des renseignements sur des faits des comportements, des opinions ou des croyances qui répondent au but déterminés que le promoteur de l'enquête s'est fixé dans ses hypothèses de recherches. L'interview est libre quand elle a été menée d'une manière spontanée.2(*)

6. DELIMINTATION DU SUJET

Afin d'éviter le malentendu, et travailler sans se disperser, nous sommes dorénavant obligés de préciser explicitement les limites du champs d'analyse de notre travail.3(*)

- sur le plan spatial : dans l'espace, nous avons jugés bon de choisir la république démocratique du Congo, car nous sommes plus informés de notre propre pays que sur les autres pays.

- Sur le plan temporel : dans le temps, notre travail, va de la période 1974 à partir de laquelle, le FMI, redéfinit ses fonctions pour venir en aide aux pays les plus touchés par le choc pétrolier de 1973, jusqu'en 2002, année à laquelle le gouvernement à présenté un programme intérimaire renforcé et le budget 2002, prévoit une augmentation de 11,39% de la dette publique congolaise.

- Nous espérons cela nous permettra une bonne récolte des données étant donné que nous avons optés pour la méthode déductive dont les résultats seront appréciés par le FMI et peut être même généralisés à d'autres nations.

7. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL

Hormis l'introduction générale et la conclusion générale, notre travail comporte trois chapitres essentiels qui sont subdivisés à leurs tours en section.

Le premier chapitre sera consacré à la généralité et il comprendra trois sections qui sont intitulées respectivement : l'approche conceptuelle, l'origine de la dette publique et théorie s du programme d'ajustement structurel en R.D.C

En suite le deuxième chapitre sera consacré à l'élément théorique sur la politique structurelle et de la gestion de la dette publique en R.D.C et il aura aussi deux sections  qui sont la politique structurelle et l'évolution de l'endettement du tiers monde.

Enfin le troisième chapitre sera consacré quant à lui au programme et gestion de la dette publique en RDC, et il comprendra trois sections qui sont respectivement : la crise économique et ajustement structurel, l'état de la dette publique en RDC et l'impact de la dette publique et les programmes d'ajustement structurel en R.D.C.

CHAPITRE I: GENERALITES

Tout travail scientifique opère au travers de concepts, qu'il forge ou empreintes à d'autres disciplines notre travail ne fait pas une exception.

Définir un concept n'est pas toujours aisé, qu'on peut le croire, chaque auteur, définit un concept selon sa façon et cela différemment des autres. La définition d'un concept est toujours fonction du milieu, de l'école et de l'époque de chaque auteur.

SECTION I : APPROCHE CONCEPTUELLE

I.1 programme :

Lexique d'économie définit le programme comme étant l'ensemble des modalités d'action permettant d'atteindre un objectif.

C'est une forme de plan détaillé permettant d'atteindre un objectif d'atteindre un objectif, c'est une forme de plan détaillé et/ou, pour un horizon plus rapproché mettant d'avantage l'accent sur les moyens de réalisation. Dans les procédures du P.P.B.S, le programme est une composition du plan.4(*)

I.1 Ajustement :

Il existe un grand nombre d'emplois du terme ajuster. Dans le sens général, ajuster veut corriger, adapter, rectifier et signifie aussi mettre aux dimensions convenables, rendre conforme à un talon, autrement dit mettre en conformité.

Du point de vue comptable, l'ajustement consiste en l'adjonction d'élément entre actif et passif, ressource et emploi que ce soit en comptabilité privée ou comptabilité nationale.5(*)

Du point de vue statistique, l'ajustement, l'ajustement est une opération qui a pour but de substituer aux valeurs observées d'un phénomène une série des valeurs corrigées en vue d'éliminer les irrégularités pour obtenir une certaine continuité.6(*)

Dans le cadre de notre étude, l'ajustement exprime une adaptation à un environnement ayant subit des choses et ou ayant effectués des erreurs politiques, économiques et social dans une perspective à long terme.7(*)

I.3 Structure :

Le micro- robert définit la structure comme étant une disposition, un agencement visible des parties tel qu'il apparait lorsqu'on l'étudie.

En d'autres termes, c'est la matière dont un ensemble concret est envisagé dans ces parties dorme analysable que présente les éléments d'un objet d'un système.

I.4 Gestion :

Lexique d'économie définit comme étant une science de décisions stratégique et tactiques dans les organisations. Uns science qui permet de déterminer la combinaison la plus satisfaisante en termes de rendement et de productivité des moyens matériels et de la ressource humaine dans les organisations.

En tant que science, la gestion s'est autonomisée comme un recensement de l'économie politique dans laquelle elle a été longtemps confondue avec l'économie de l'entreprise.

La seconde définition traduit l'étroite liaison qui existe encore. La formulation proposée pourrait s'appliquait à la théorie micro économique des choix. La différence qui existe tient compte dans le caractère plus appliqué et plus explicitement normatif de la gestion. Certains spécialistes des sciences de gestion réduisent l'objet de a gestion à l'entreprise, d'autre l'élargissent à toute organisation humaine.8(*)

I.5 dette publique :

La dette elle- même est définit come une obligation contractée à l'égard d'un tiers de payer une somme d'argent. On distingue des dettes à court - terme ( dont l'échéance se situe dans un délai inférieur à un an) et les dettes à long terme qui regroupent l'ensemble des emprunts à plus d'un an.

La dette publique quand à elle est l'ensemble des engagements financiers contractés par l'Etat. C'est le montant total, mesuré à un moment donné, des engagements de l'Etat, c'est-à-dire des sommes qu'il a doit ç titre de remboursement d'emprunt.9(*)

On peut aussi appeler a dette publique de l'Etat à une certaine date, la totalité des emprunts émis par lui jusqu'à cette date, et non encore.

I.5.1 : Sortes des dettes publiques :

a. Dette publique extérieure : est constituée comme dette publique extérieure des engagements financiers et commerciaux de l'Etat à l'étranger. Cette dette est un principe payable en devises. C'est donc des emprunts de l'Etat à l'étranger.

b. Dette publique intérieure : l'Etat peut lancer une opération d'emprunt auprès de ses ressortissants sous forme de bons trésors (à court terme ou des obligations à long terme)

nous pouvons aussi citer les avances faites par la banque commerciale au gouvernement.

SECTION II ORIGINE DE LA DETTE PUBLIQUE

Juridiquement, le budget de l'Etat est un acte législatif contenant le tableau de recettes de dépenses prévues pour une période déterminée.

D'un point de vue micro - économique, le budget détermine la structure du financement des activités publiques et, par là, influence substantiellement l'allocation des ressources dans l'économie. D'un point de vue micro économique enfin, on peut voir les recettes budgétaires qui sont composées en majeur partie du produit des imports, comme pompe aspirantes des revenus, dont l'effet est de restreindre les dépenses privées, et l'on peut voit les dépenses, au contraire un flux de dépense publique.

Suivant que les recettes fiscales sont inférieures, supérieures ou égales aux dépenses gouvernementales, le budget de l'Etat est dit en déficit, en bon ou en équilibre, dans les deux premiers cas, une augmentation ou une diminution des emprunts assurent la différence.

Avant la 1e guerre mondiale, les pouvoirs publics optaient pour l'équilibre budgétaire. Mais cette guerre, certains pays ont envisagés un budget cyclique, durant les périodes des dépressions ou l'activité économique est ralentie, et ou les recettes fiscales sont faibles, un large déficit est admis pourvu qu'il compense, durant les périodes d'expansion par des surplus fiscaux.

Depuis la 2e guerre mondiale, les pouvoirs publics ont permit le développement d'un déficit budgétaire croissant. Une fois admises, les déficits des budgets, annuels, le Etats ont dû se procurer des moyens de financements par la voie de l'emprunt auprès de la banque centrale, auprès des agents privés, nationaux ou étrangers.

II.1 les composants de la dette publique :

- dette directe  de l'Etat : contracté par l'Etat et dont il assure le service financier

- dette indirecte de l'Etat : contracté par une autre instance, mais font l'Etat (le trésor public assure le service financier. Ex : Emprunts des fonds de route.

On y assimilera la dette « Débudgétisé » c'est-à-dire sortie de l'épargne budgétaire par un artifice juridique. Ex : Emprunt de la société nationale des secteurs nationaux (Industries en déclin)

- dette garantie : caractérisées par une autre instance, qui doit en assurer le service financier mais à la garantie que l'Etat prendra le relai en cas de défaillance. Ex : Emprunts extérieurs des villes et communes, emprunts de parastataux.

- Dette consolidée : faisant l'objet d'une inscription au budget des voies et moyens (budget de recettes) et donc d'une autorisation parlementaire. Généralement pas toujours au long terme (inférieur à 1 an)

- Dette flottante : certificats de trésorerie répondant à des besoins techniques temporaires du trésor, fluctuation saisonnières de recette ou dépense aléas normalement à CT (< 1 an), elle échappe aux procédures budgétaires.

- Amortissement : remboursement au rachat d'emprunt, gratuit ou à l'échéance lorsque le budget est continuellement déficitaire, il y a en réalité émission d'emprunt nouveau, compensant le décaissement, ou même l'évitant lorsque les détenteurs échangent des obligations émis contre des nouvelles

- Solde brut à financier : déficit budgétaire y compris les amortissements des dettes c'est le solde budgétaire vrai et c'est l'appel brut de fonds qui est fait au marché notamment pour neutraliser le remboursement d'échecs.

- Solde net à financer : déficit budgétaire, non compris les amortissements, c'est le solde de trésorerie, c'est l'appel net des fonds (supplémentaires qui est fait au marché c'est donc l'accroissement de la dette publique.

- Consolidation : conversion d'emprunt en un emprunt nouveau, à terme plus long et également pour l'opération soit avantageux à un taux d'intérêt plus faible.

II.2 Endettement public de la R.D.C :

Fin 1989, l'encours total de la dette extérieure s'élevait à 7,771 milliards de dollars américains. La dette extérieure sera de l'ordre de 9,781 milliards de dollars américains en1990 par le jeu de rééchelonnement du principal. La situation de la dette extérieure par créancier est reproduite au tableau de page suivantes, vers la Fin des années 1980, le zaïre n'était plus capable d'assurer de manière régulière le service de sa dette publique , la situation paraissait évoluer de manière explosive : le transfert net annuel de ressources en faveur du pays était négligeable, si pas négatif, les investissements diminuant le taux d'accroissance du PIB était en baisse main la dette extérieure continuait à augmenter à cause essentiellement de la capitalisation annuelle des intérêts. Par l'effet « boule de neige »

A chaque consolidation de la dette venait s'ajouter un montant important d'intérêts. En 1990 les montants globaux consolidés s'élevaient à plus de 50% de la dette publique.

Un autre problème auquel personne ne portait suffisamment attention jusque là commençait à prendre jour. C'était celui du service de la dette non rééchelonnait dû aux partenaires multilatéraux, notamment le FMI.

Le service dû au FMI en 1989 s'élevait à 403, 8 milliards de dollars sur lequel l'Etat avait exécuté 385,5 millions de dollars. Il subissait des arrières s'élevant à 18,4 milliards. Ces arrières iront en s'amplifiant pour atteindre 438millions de dollars en 1997.

II.3 La crise de la dette publique :

La crise se déclare à la suite de ce qu'on appelle désormais «  choc monétariste » en octobre 1979, le nouveau président de la réserve fédérale américaine, Paul VOLCKER, adopte des théories anti - inflationniste du Milton FRIEDMAN augmente les taux d'intérêts directeurs.

Sous l'effet conjugué de cette politique et du ralentissement de l'inflation dans les pays industrialisés, le taux d'intérêts réels augmentent de 20% entre 1978-1979 et1980- 1981.

Dans le cas de l'Amérique latine, le taux d'intérêt réel passe d'un taux négatif , favorable aux débiteurs, de 3,4% en moyenne entre 1970 et 1980, à l'international des Etats-Unis, les taux d'intérêts internationaux en Amérique latine, en Amérique du Nord est une dette à taux variable contactée auprès des banques privées : En effet, les dépôts sont à CT, les besoins de financement à LT, les banques assurant l'intermédiaires ont choisi cette solution aussi porter la plus grande partie du risque sur lé débiteur.

Au même, on assiste à une diminution des cours de matière premières qui exercent une pression à la baisse sur les revenus d'exportation des pays du tiers monde, la détérioration des termes de l'échange des pays non pétroliers est de - 12% entre 1978 et 1982. 10(*)

SECTION III : THEORIES DU PROGRAMME D'AJUSTEMENT STRUCTUREL

EN R.D.C

III.1  Les domaines de la politique structurelle :

Les interventions du programme d'ajustement structurel promis par le fond monétaire international sont les suivantes :

a la rigueur budgétaire : qui consiste à augmenter les impôts et diminuer les dépenses courantes de l'Etat de façon à équilibrer le budget public, cependant, les rédactions budgétaires ont fortement touché les budgets sociaux de l'éducation.

b la déréglementation des prix à la production : ne plus contrôler les prix, ce qui permet aux producteurs d'augmenter leurs marges et de stimuler la production.

Cette mesure est destinée à rétablir la vérité des prix sur le marché cependant, elle entraîne des hausses extrêmement forte, des prix de produits de première nécessité.

c la dépréciation de la monnaie nationale : stimuler et diminuer les importations pour équilibrer la balance commerciale. De plus, le prix des produits primaires ayant baissés sur le marché mondial, l'accroissement des quantités exportés n'a pas permis une entrée de devises plus importantes.

d la récession de la politique monétaire : stimuler l'épargne intérieur en limitant l'inflation, pour cela les taux d'intérêts sont relevés et cela décourage l'investissement, puisse que le crédit est plus cher et enfin les investissements non réalisés limitent la reprise économique future.

e la libération par la remise en cause de l'intervention de l'Etat : supprimer les quotas par les importations et la multiplicité des taux d'échange, d'uniformiser et d'abuser les droits de douane, d'éliminer les protections intérieures et de différentes parties qui visaient à favoriser une production ou une consommation particulière.

f. la privatisation : vendre au secteur privé national ou étranger, l'ensemble des entreprises nationalisées, qu'elles relèvent du service public ou non.

III.2 : Les étapes des stratégies d'ajustement du conjoncturel au structurel : la première étapes du P.A.S se donne pour objectif central le rétablissement des équilibres économiques, commercial et budgétaire du pays. Dans la plupart des économies endettées, les deux sont en effet liés, en raison de la garantie de la dette par le Etats, même lorsque celle-ci était à l'origine le fait d'entreprise privées. (En Afrique, la dette publique et garantie représente la totalité de la dette extérieure totale et 75 à 85 % en Amérique latine).

Les politiques menées vont donc chercher d'une part à promouvoir les exportations et d'autres parts à comprimer la demande intérieure et la masse monétaire. La promotion des exportations devra être dans un premier temps par la dévaluation de la monnaie, qui doit rendre les produits nationaux plus compétitifs sur le marché mondial, et à plus LT, permettre la réorientation de l'appareil productif en direction du marché mondial.

La chute de la demande intérieure, qui est censée avoir un effet positif sur le solde budgétaire et sur le solde commercial, et recherchée au moyen de coupures de dépenses publiques : licenciement dans la fonction publique, diminution de dépenses sociales, (l'éducation, santé) et d'infrastructure.

Enfin, la création monétaire des économies se fait notamment par le biais de la libéralisation des prix et l'élimination de toutes les protections et subventions qu'elles soient externes ou internes. Ce processus est destiné à l'éliminer les distorsions et es effets d'éviction que l'intervention de l'Etat était supposée induire et doit entrainer une respécialisation des appareils productifs en favorisant la production des biens échangeables de préférence aux biens non échangeables.

Enfin, les privatisations doivent parachever l'édifice, cependant on notera que dans la plupart des cas, elles n'interviennent pas au cours de cette 1e étape mais seulement au cours de la suivante.11(*)

La deuxième étape des stratégies d'ajustement structurel intervient, selon les pays dans la seconde moitié des années 1980 ou au début de la décennie 1990. Il s'agit d'un ensemble d'inflation dans les instruments des politiques macro - économique mis en oeuvre, couplé avec un approfondissement de la libéralisation et de privatisation des structures (retrait de l'Etat) de chaque économie, cependant, sur sa cohérence de fond, la doctrine de l'ajustement. Structurelle demeure inchangée.

III. 3 De l'efficacité de l'action des P.A.S :

L'efficacité de l'action du P.A.S constitue en elle une critique externe voyons dans quelle mesure allons nous appuyer les P.A.S dans son application dans les pays de l'Afrique noire en général et de la R.D.C en particulier.

Le bien fondé des P.A.S de la stabilisation mis en oeuvre dans les pays d'Afrique noire et en particulier dans l'Etat Congolais est bien en effet, d'être reconnu. Si les processus sont parfois efficaces à CT pour rééquilibrer les paiements extérieurs du pays, les coûts économiques des P.A.S paraissent considérables, d'abord la spécialisation d'un pays sur un petit nombre des produits le rend très sensible aux fluctuations de plus fortes du marché mondial.12(*)

En suite, d' y a l'effet souvent récessif du modèle de croissance dicté par le FMI. L'absence de sélectivité des importations provoquées par la suppression des contrôles douaniers à l'entrée du pays fait que le volume de celle-ci ne diminue pas, mais par contre leurs valeur s'accroit sensiblement.

SECTION IV : L'AJUSTEMENT STRUCTUREL EN TANT QU'OUTIL DE LA BONNE GESTION DE LA DETTE PUBLIQUE

IV.1 l'ajustement structurel en cinq leçons :

1° Objectif N°1 : contraction du déficit budgétaire en terme réels et freinage de emprunts du trésor public auprès de la banque centrale pour parvenir à n ce résultat il est préconisé :

- une contraction des investissements publics et des programmes sociaux :

- une contraction des investissements publics et des programmes sociaux

- un accroissement de la pression fiscale directe et indirecte.

Problèmes : - peut on vraiment réduire de manière sélective l'investissement sans comprimer

le niveau d'activité économique ?

2° objectifs N°2:

- dévaluer la monnaie afin de modifier les termes de l'échange internet externe entre biens échangeables (ceux destinés au marché international) et bien non échangeables (ceux destinés au marché local)

- libéraliser le contrôle de change13(*)

Problèmes : - Risque de dérapage inflationniste si l'illusion monétaire ne joue pas au risque de stagflation (simultanéité de la stagnation économique et de l'inflation) en cas faible mobilité de facteur de production ;

- faiblesse du tissu industriel capable de « répondre » au marché mondial ; qui s'approprie la rente de la dévaluation ? l'Etat pour renflouer ses caisses, ou les producteurs agricoles ou industriels ?

3 Objectifs n° 3 :

Rigueur monétaire impliquant non seulement de restriction sur le crédit au secteur public, mais également une plus grande sélection de près au secteur privé et un relèvement des taux d'intérêts réels.

Problèmes :

- risque d'éviction du secteur privé par le secteur public à partir du moment où ce dernier limite son financement auprès de la banque centrale

- l'hypothèse « monétariste » selon laquelle l'inflation se développe proportionnellement à la croissance de l'offre de monnaie sous - estime la rigidité de marché et la stratégie inflationniste de groupes sociaux frappés par la dévaluation

4° objectif N° 4 :

Modification du système d'incitation à la production à travers le relèvement de prix aux producteurs agricoles, la rationalisation des interventions de l'Etat sur les marchés, le rééquilibrage des rapports entre le secteur public et le secteur privé à l'avantage du second.

Problèmes :

- La valeur relative des incitations par le seul prix ;

- La difficulté à la concilier le retrait de l'Etat avec l'amélioration qualitative de ses interventions dans un contexte de déflations

5° objectif N° :

- réduire la production industrielle en plaçant dans un 1e temps les quotas discrimination par des tarifs uniformes, afin de contraindre le secteur industriel à réduire ses coûts et mieux exploiter ses avantages comparatifs.

Problèmes :

- résistance socio - politique à la déprotection ;

- réticence des Etats à libéraliser les échanges dans un contexte de pénurie de dévises ;

- incertitude du marché mondial.

Tels sont les objectifs et les problèmes globaux posés par l'ajustement structurel qui proposent aussi bien le FMI que la BM.

Le lecteur n'a aucun mal à relever ici que certains objectifs du ST sont à prendre en charge par l'expertise du FMI tandis que les objectifs à M & LT à prendre en charge par l'expertise de la BM.

IV. 2. Le Diagnostic fondant les politiques d'ajustement structurel

Une fois e diagnostic global posé, la réalisation de différents objectifs nécessite des instruments financiers particuliers. C'est ainsi que nous avons.14(*)

Symptômes Effet économie d'endettement

- Masse monétaire inflation

- Salaire élevés déficit budgétaire

- Forte consommation publique

- Faible épargne déficit commercial endettement public

- Faible prix producteur agricole déficit des entreprises publiques

- Prix subventionnées Entreprises pub déficit alimentaire

- Surévaluation de taux de charge déficit ressource interne endettement externes

- Taux d'intérêt réels négatif surcapitalisation des entreprises endettement des entreprises

Faible épargne

On peut comprendre dès lors pourquoi et comment la plupart des pays échouèrent dans l'application de leurs programmes d'ajustement structurel du fait de « l'intransigeance » de la conditionnalité et, souvent d'une inadaptation de certains instruments (politiques ou mesures) contenus dans le dits programmes d'ajustement15(*).

Dans le cas particulier de la RDC, l'expérience mitigée des programmes de croisés d'ajustement structurel c'est-à-dire ceux simultanée du FMI et de la BM pourrait être commentée à travers les objectifs et les résultats obtenus tout au long de la décennie 80.

IV.3 l'expérience mitigée de PAS au Congo démocratique

Les PAS en RDC ont été conclus aussi bien avec le FMI, qu'avec la BM, de son vrai nom, BIRD.

Sans minimiser l'importance de la BM de ses nombreuses interventions en RDC, nous avons pris le parti de nous pencher beaucoup plus sur les relations de la RDC avec le FM. Ceci en raisons essentielles d'une influence grandissante que le FMI n'a en de cesse de prendre, à partir des années 70 et du fait de la fréquence accélérée de déséquilibres monétaires rencontrés par la plupart des pays en développement. La conséquence de cette persistance de déséquilibre des balances de paiement de ces PVD fut une croissance effrénée de leur endettement publics, externe, ce qui était le cas de la RDC en suite parcequ'a partir des 1980, le PAS, dans les tiers monde de donnèrent une primauté effective mais manifestement disproportionnée aux problèmes des liquidités monétaires liées aux politiques et mesures macroéconomique conjoncturelles par rapport au problème sectoriel liés aux politiques et mesures macroéconomiques structurelles .

En outre, l'exigence d'une réalisation simultanée de la conditionnalité réciproque imposée conjointement par ces deux institutions multilatérales à partir de 1986, viendra compliquer encore plus l'équation de la coopération foncière internationale de nombreux comme la RDC.

Autrement dit, si un pays en programme satisfaisait, à l'époque aux conditions du FMI échouait quelque peu sur celles imposées par la BM, ce pays était plus ou moins certains de la poursuite d'un soutien appuyé des 2 institutions internationales. Par contre, l'inverse n'était pas toujours vrai : si un pays satisfaisait aux conditions imposées par la BM et échouait quelques peu sur celles imposées par la FMI, alors la suspension vraie, l'arrêt de deux programmes tombaient aussi raide qui un couperet.

Ceci peut être pour la raison triviale d'une conditionnalité du FMI qui a toujours été plus contraignante par ce que mieux quantifiée en terme de crédit intérieur, de masses monétaires, de dépenses publiques, d'inflation alors que la conditionnalité de la BM n'avérait très souvent plus large et par conséquent plus imprécise ! Ce qui explique sans doute pourquoi la BM semblait parfois prendre un peu plus de recul avant d'annuler un prêt et se contentait souvent d'une suspension de son prêt, tout en étant aussi souple que prompt à prendre les négociations sur base des données réajustées.

Enfin si nous devions examiner les programmes de la BM en RDC, nous aurions été objectivement obligé d'examiner les programmes de ma banque africaine de développement (BAD) dont le concours financier pour la RDC prirent le pas sur ceux de la BM dont la seconde partie de la décennie 80. signalons toute fois que le groupe de la BAD commença ses opérations en RDC en 1972 et que son action aura comporté jusqu'ici 57 interventions représentant un montant global de 951,6 millions d'unités de compte BAD (UC), soit grosso modo 1, 4 milliards de dollars américains.

Nous avons donc essayer d'y voir un peu plus clair et de la manière la plus positive possible, ce qui fut l'expérience Congolaise avec les jumelles de Washington, en particulier avec l'ainée d'entre elles à savoir le fond monétaire international

CHAPITRE II : LES PAS ET GESTION DE LA DETTE PUBLIQUE EN RDC*

A travers ce chapitre, nous allons essayer de voir pourquoi le gouvernement congolais a accepté de d'adopté le PAS dans leur mode de la gestion de leurs dettes en général et de la dette publique en particulier, et tant donné que notre sujet s'intitule « PAS et gestion de la dette publique en RDC »

SECTION I : L'ETAT DE LA DETTE PUBLIQUE EN RDC

La dette, publique n'est pas de la même que les dettes privées. Alors l'acquittement de ces derniers par les agents économiques et un des signes de la rationalité de leurs décisions individuelles, ainsi qu'une décision de leur cohérence, le rôle de la dette de l'Etat doit s'apprécier au niveau de l'économie dans son ensemble. En tant qu'élément du budget, il faut la voir comme sur des moyens pour conduire vers les objectifs des PAS.

I.1 : cause de la dette publique en RDC

Le noeud du problème d'endettement de la RDC tient à beaucoup des facteurs lesquelles constituent les causes de dernière les uns sont internes, les autres externes.

a. les causes internes :

Les causes internes peuvent regroupées en ces termes :

a.1 la mauvaise gestion et le déroulement des fonds sont plus courant dans notre pays et ces derniers tentent même à se légaliser. Les cadres une fois à une poste, cherchent d'abord à remplir leurs poches et ensuite ceux -là qui les ont laissés jusqu' a ces postes.

Ces ressources qu'on affecte dans un service prennent la forme d'un cône. De tel que à chaque niveau de passage, elles subissent une soustraction en cascade ; ainsi le peu qui arrive à la base ne peut rien faire.

a.2 La baisse de la production due à la vétuste des équipements de la production à la non motivation de main d'oeuvres,... ont entrainé une réduction des tournages exportés, de là les recettes d'exportation.

D'où le pays est obligé à recourir à l'endettement pour essayer de relever le niveau de production

Les déficits budgétaires chroniques : comme nous l'avons constaté hormis l'année 1995, la RDC se trouve dans une situation continuelle de besoins de financement durant toute la période de 1991 jusqu'au 1997.

L'absence d'une stratégie cohérente de développement comme on le sait le RDC a besoin des capitaux extérieurs pour compléter leur épargne intérieur insuffisante.

Ainsi lorsque les ressources se perdent pour des investissements qui ne sait pas directement ou presque pas rentable, il y a des quoi chercher d'autres ressources ailleurs pour financer les autres actions. Nous pouvons aussi citer la situation fondamentale de la balance de payements qui se relève en déficit tout au long de la période sous examen.16(*)

b. les causes externes :

Ces causes peuvent se résumer en ces termes :

b1 la détérioration de termes de l'échange : ici, la détérioration de termes de change fait allusion à la hausse des prix des productions manufacturées et à la baisse de ceux de production de base.

b 2 l'augmentation de taux d'intérêt en particulier en ce qui concerne les prêts commerciaux. Pour une baisse ou hausse de taux d'intérêt réel modifie les coûts d'opportunités de l'importation des capitaux.

b 3 l'influence de banques et institutions financières transnationales : il est une évidence que les banques et les institutions financières à des conditions défavorables, lesquelles conditions sont à la base de frutes des capitaux.

En effet, le manque de moyens financiers est une entrave pour le développement économique de la RDC, le pays poursuit des stratégies de croissances économiques rapides, mais il est buté, à des difficultés pour atteindre ses objectifs. Car les recettes provenant des exploitations des matières précieuses et le manque d'exploitation de produits manufacturés ne lui permettent de disposer de divisions indispensables à son développement économique.

Cela fait, que le développement du pays est freiné par manque de devises, dans la mesure où la RDC a besoin de disposé de produits manufacturés et bien d'équipements de l'étranger pour satisfaire certains besoins.

Au Congo, comme ailleurs en Afrique, le problème de la dette résulte en majeure partie de mauvaises politiques économiques qui sont traduites par de mauvais investisseurs.

I.2 Les premières étapes de la gestion de la dette :

La période considère a débuté avec la menace d'effrontément en chaine que faisait peser sur le bilan des banques créditrices d'éventualité d'un moratoire de la dette des pays débiteurs les plus importants sur une dette de 635 milliards de dollars, à la fin 1982 pour l'ensemble des pays du tiers monde, près de la moitié du total est concentrée entre 5 pays ( Brésil, Mexique, Argentine, Corée du Sud et Venezuela) .

Les banques des Etats-Unis sont particulièrement engagées en Amérique Latine pour une part importante de leurs fonds propres.

La décennie entière à vu, au-delà des différentes tentatives de rééchelonnement pays par pays, des tâtonnements successifs de la part des Etats-Unis et des institutions financières internationales pour parvenir a un « code de bon fonctionnement » du paiement du service de la dette, au travers de plusieurs pays dont les derniers en date est qui semble avoir assuré une stabilisation durable, et les plans BRADY, formulé en 1989.

I..3 gestion de dette publique :

I.3.1 les problèmes de gestion de dette publique

Il y a lieu de noter que la gestion de la dette publique a toujours constitué un casse-tête, mes gouvernements des pays du tiers monde. Elle est même devenue un fléau pour ces pays.

Le cas de la RDC est assez révélateur à cet égard. Une dette intérieure négligée et une absence totale de politique de gestion et d'absorption de la dette publique caractérisée la situation en la matière.

De façon générale, selon le rapport préliminaire préparé par l'OGEDEP sur la gestion de la dette publique congolaise dans son ensemble, les problèmes les plus importants posés pendant la 2e république sont les suivantes :

· Absence générale d'une politique d'endettement clairement définie, responsable et cohérente, en dépit des propositions concrètes formulées par les services compétents,

· Absence de la collaboration et de coordination dans la politique d'endettement ;

· Non respect des lois règlement et procédures en matière d'emprunts, gestion disparate et disséminée caractérisée notamment par l'existence d'une multitude de centres de décision et d'engagement ;

· défaut de paiement

· manque d'informations statistiques fiables depuis la liquidation décidée en 1996 de l'OGEP,

· absence d'engagement appropriés pour une gestion moderne de service de le dette d'ordinateur, logiciels, moyen de communication.

· Non respect de la destination initiale des ressources d'emprunt et absence des contre parties

· Mauvaise évaluation des projets

· Mauvaise sélection des projets

· Mauvaise appréciation des conditions d'emprunt

· Financement des projets d'investissement avec des crédits à CT

F.4 Le poids de ma dette politique

Dans le cas où l'état emprunt auprès de ses ressortissant le question comporte en double aspect :

En 1ere lieu, dans la mesure où les charges annuelles de la dette sont financées par l'impôt, une compensation parait pour d'une part ce sont les détenteurs des obligations de l'Etat, et qui lancent donc les intérêts sur celle - ci aussi que les remboursements aux échéances prévues, mais en même temps c'est auprès de ces citoyens que l'Eta perçoit les impôts nécessaire pour effectuer cers paiements. En un sens, les nationaux sont à la fois débiteurs, vis - à - vis d'eux même.

Mais en fait, au Congo, comme nous renseigne les données, la participation des obligations et aux bous de trésor par le public, a été quasi nulle. Pendant la période sous études, souscrire à l'emprunt, c'est avoir épargné dans le passé, or, comme le revenu par habitant est tellement faible qui ne permettra pas à la population d'épargner, sinon de vivre en déficit continue.

Pour cela, l'Etat devra recevoir davantage les taux d'imposition. Pour acquitter la charge des intérêts. Dès ce moment, la charge de la dette devient excessive, non pas pour des générations futures, mais pou les générations présentes le cas échéant ; cette dette à été plus supporté par la banque centrale.

En second lieu, et c'est là sans doute le problème le plus important, la question se pose de savoir ce que l'Etat fait des ressources financières qu'il obtient par l'emprunt public, celle-ci sont en effet affectées à diverse dépense qui mobilisent des ressources financières des ressources réelles.

En RDC, ces dernières sont mal utilisées au gaspillées au profit des individus responsables de certains services, par conséquent, le non paiement de la dette dû, une perte réelle supplémentaire s'est remarquée.

SECTION : II ; CRISE ECONOMIQUE ET AJUSTEMENT STRUCTUREL

II.1. DETTE DU CONGO

La dette de notre pays, dette dont le stock au 31 décembre 2002 culmine à 12.135 milliards de dollars US, ce stock de 12.035 milliards au 31 décembre 1997 et de 12.4 milliards au 31 décembre 1998 ; il est constitué de près de 50% de dette rééchelonnée aux dettes comptables qui ne constituent pas un rapport d'urgent frais mais plutôt une dette résultant d'une simple écriture comptable.

On ne saurait circonscrire la crise de l'endettement public congolaise sans comprendre sons environnement économique. Cet environnement caractérisé par :

- une inflation persistante

- une pauvreté externe de la population en contradiction avec les potentialités du pays.

- Conséquence ; malnutrition, malade, mortalité...

- Une économie de survie sur les activités de subsistances et des activités informelles et des exportations qui rétrécissent chaque années d »puis une dizaine d'années ;

- Un taux de croissance économique négatif

- Des marchés des capitaux et de chaque année ne fonctionnant presque plus qu'à dès fois de spéculations ;

- Des recettes budgétaires qui ne sont rétrécies passant de 17% du PNB avant l'indépendance, à moines de 5% vers déjà les années 1993 ;

- Un recours régulier à la planche à billet pour financier les déficits budgétaires de l'Etat ;

II.2. BUTS DES P.A.S

L'objectif du PAS est de rétablir l'équilibre financier dans le CT et amorcer des reformes structurelles à M& à LT dans l'économie.

Les mesures d'ajustement à notre avis ont leurs raisons d'être et constituent une tentative de solutions aux problèmes économiques des Etats d'Afrique en général et du Congo en particulier.

Mais il faut que leurs méthodes de travail soient clairement et que le changement vibre.

L'ajustement structurel suffirait don une transformation de l'économie, au moment où un pays se trouve dans des déséquilibres le PAS se voit comme une politique de redressement économique qui constituerait à soutenir les réformes du viserait le désengagement total ou partiel des moyens matériels et humains de secteurs en déclin pour les affecter dans la création ou les renforcements des secteurs plus prometteurs17(*)

II.3 CONTERNE DU PAS

II.3.1 de la stabilisation macro économique

Les mesures de stabilisation économique visent à remédier à des problèmes immédiats requerrant des intervenants urgentes, équipements des réserves de charges, déséquilibres la balance de paiement, fuite des capitaux, graves déficits des opérations courantes.

Cette mesure est inflationniste et son jugé dans le but d'aligner la demande globale sur l'offre globale.

II.3.2 LE ·PAS A MT

Le PAS cherche à modifier la structure de l'économie afin d'améliorer à MT la balance commerciale et efficacité de l'économie.

Cette modification vise à briser les entraves à la croissance, qui sont répertoriées comme suit :

- la réglementation des prix ;

- la pratique de taux d'intérêt négatif ;

- les de douane très lourds ;

- les restrictions à l'importation ;

- les taxes et les subventions excessives ;

Il est nécessaire de noter que le FMI et le BM, se partagent les responsabilités soit dans l'identification des déséquilibres, on soit dans l'élaboration des traitements économiques à mettre dans le cadre de l'adoption de PAS.

II.4 L'ESPOIR DECU DES PAS EN RDC

Dans les pages précédentes, nous avons pu avoir à quel point la décennie 80 à d'une part, été marqué par l'expansion démesurée d'une dette publique externe contractée par le Congo dans les années 70 et comment, d'autre part, les institutions multilatérales en l'occurrence le FMI et LABM, ont tenté de résoudre ce problèmes cruciale du sur endettement de la plus part des pays en développement.

Le FMI et la BM décidèrent à l'époque que le solution miracle se trouvaient dans l'adoption et l'application, par le pays concernés des PAS assortis de crédits appelés prêts - programmé naturellement, ces prêts d'ajustement structurel devaient être concertés suivant les contraintes statutaires et les spécifités techniques de chacune de 2 institutions multinationales. Ceci étant puisque nous avons intitulé cette section « espoir déçu des P.A.S en RDC » il nous faut maintenant tenter d'expliquer pourquoi, comment et par qui cette déception peut provoqué.

L'objet de notre préoccupation et la donnée de départ, c'est la situation économique globale du Congo démocratique dont le développement évoluait de manière déplorable depuis 1976, les acteurs clés qui allaient alors agir sur notre objet de préoccupation étaient les gouvernements successifs d'un côté, le FMI et la BM de l'autre.

Si la situation de l'économie congolaise évolue de la manière aussi négative que nous connues, alors soit que la responsabilité de chacun des acteurs hier en place se devait soit un jour d'être objectivement déterminée soit que les instruments ou à tout le mains inadaptés à la situation locale d'autres mais avant de non livrer à quelques observations critiques sur les responsabilités spécifiques des parties hier en présence, il nous semble rationnel de décrire brièvement en quoi consistait non seulement ces P.A.S mais aussi la philosophie politico économique qu les sous tendait et enfin, la clé de tout le système à savoir : la «  conditionnalité » liée à chaque prêt d'ajustement structurel.

SECTION III : IMPACT DU P.A.S SUR LES DETTES PULBIQUES EN RDC

D'aucun s'interrogerait à la lecture de notre sujet la correction qui peut exister entre le P.A.S et la gestion de dette publique, d'autant plus qu'où il est établi que les effets de la politique structurelle se tant sentir à M & LT.

D'emblée nous répondrons, qu'en pratique les choses se passent totalement différemment car, à titre d'exemple le financement et l'exécution que, d'une politique structurelles des effets stabilisations sur l'économie, notamment en matière de la dette.

Par ailleurs, pour ce qui est du cas de l'Afrique en général et de la RDC en particulier, il a été établi une totale incompatibilité du système productif et cela est aussi dû en parti, aux organisation financières internationales qui, durant des décennies ont encouragés, l'exportation des matières premières chose qui, nous les dirons jamais assez, lui à été fortement préjudiciable par le fait que la dépendance vis - à - vis du secteur primaire entraîne une détérioration des termes de l'échange et de profond déséquilibre au niveau de la balance commerciale, qui occupe une place de choix dans la gestion de dette publique.

III.1 La gestion et structure

Les pouvoirs publics peuvent s'améliorer à plus au moins LT, en monnaie nationale en devises, sur l'épargne existante ou par création monétaire. Ils pourront choisir les modalités selon plusieurs critères d'opportunité : la conjoncture économique, l'état du marché des capitaux, les prospectives de change, ou leur propre situation de trésorerie 18(*)

La nature perverse de l'endettement public dans les pays sous - développé apparait encore plus au niveau de l'équilibre intérieur, toujours rompu parce que l'emprunt rend inopératoire tout mécanisme d'ajustement.

On peut alors parler d'un complet déficit - endettement, dont la conséquence est de conférer à l'endettement un caractère curatif.

III.2 L'assistance du F.M.I au Congo

Nous remarquons que cette assistance du F.M.I au Congo est comme une goûte d'eau dans un verre déjà rempli, comme sur le FMI soutient la crise financière de fait de voir le Congo jour et nuit en sous - développement.

Notre pays exporte les capitaux par le canal du FMI une assistance qui profite moins à la population, mais plutôt à une catégorie des gens détenteurs du pourvoir de décision.

Il s'avère nécessaire d'évoquer les conséquences sur le masse de la population, sur le gouvernement congolais, sur les entreprises multinationales et sur le FMI lui-même.

A. conséquences sur la masse populaire

Si pour l'Etat et les recules, la politique économique pratique par le FMI vise à diminuer les dépenses vis-à-vis des travers tant en augmenter leurs avoirs, elle vise par contre a augmenter les dépenses et à baisser les avoirs de la grande masse populaire.

B. Conséquences le FMI lui-même

Les ressources du FMI proviennent des origines différentes ajoutions à cela que les taux d'intérêt prélevé sur le crédit octroyé au gouvernement congolaise fait accroître les avoirs du FMI

C. Conséquences sur les gouvernements congolais

Les crédits « stand by » accordés par le FMI au gouvernement congolaise à un taux d'interêt très élevés et de délai fort court de remboursement gonflent démesurément la dette publique et aggraver ainsi la mauvaise situation économico - financière du congo.

D. conséquences sur les 'entreprises

Nous remarquons qu'il y a de profit pour les entreprises multinationales que nationales qui fonctionnent au ralentie. Le FMI participe aussi au sous - développement de l'Etat Congo par le fait d'avoir imposé dans certains cas de la mise en pratique des reformes qui n'ont pas facilité la tâche du gouvernement dans l'exécutions des projets matinaux.

III.3 Le fiasco de l'ajustement structurel

La BM et le FMI prétendent que l'application des politiques d'ajustement structurel (rebaptisé depuis 199 « cadre stratégique de dette contre la pauvreté » permet d'attirer les capitaux privés indispensables aux décollages économiques.

Afin d'attirer les capitaux privés, les gouvernements africains sont priés de réduire à la plus simple expressions l'impôts sur les bénéfices réalisés » par les entreprise et de permettre la libre sortie (rapidement) des bénéfices vers la maison - mère (situé dans 95% des cas dans les pays les plus industrialisés).

S'y ajoutent d'autres incitants, on prive les gouvernements d'offrir gratuitement les terrains et l'infrastructure de communications aux entreprises étrangères qui désiraient s'installer dans le pays. Si cela ne suffit pas, ou leur recommandé de créer des zones franchies dans lesquelles aucun impôt n'est prélevé et où le code du travail et les contrats collectifs ne vigueur dans le pays ne soit pas d'application.

Pour obtenir un flux d'investissement étrangers, les Etats africains renoncent à des recettes d'impôts, augmentent certaines dépenses d'infrastructures, offrent des partis du patrimoine nationale (terrain...) et permettant le non - respect de certains aspects de la réglementation du travail.

Après au moins dix années d'applications de ces politiques, quel est le résultat ? Assiste - t-on à un afflux de capitaux privées étrangers (ce qu'on appelle les IED, investissement étrangers directs ». non, il n y a pas d'afflux capitaux privé, cela est confirmé par la conférence des nations unies sur la concurrence et le développement (CNUCED) dans un rapport publié en juillet 200 sous le titre « le flux des capitaux et la croissance en Afrique » ce que révèle le rapport est édifiant : non seulement il n y a pas d'afflux , mais il y a une baisse .

Dans la période 1975 - 1982, les entrées des capitaux privés représentent 3,9% du PNB des pays d'Afrique en 1983 - 1998, période de générations de l'ajustement, il ne représentaient plus que 1,8% du PNB soit une chute de plus de 50% par rapport à la période 1975 - 1982.

Le contrat est sans appel : échec pour le FMI, la BM et le gouvernement africains qui ont appliqué cette politique.

Un 2e objectif associé est d'atteindre une croissance économique l'étude fournie par la CNUED à ce propos est proprement édifiante : les pays qui ont appliqué l'ajustements on comme une stagnation pendant 3 ans, puis une chute de croissance pendant trois ans supplémentaire avant de connaître une faible reprise19(*)

II.4 Le Congo de nouveau son ajustement

Le FMI vient d'effectuer plusieurs missions au Congo, un accord avait été conclu au sujet de programmer intérimaire rempli sans que la situation sociale de la population ne soit améliorée. Au contraire, elle ne cesse se détériorer au jour le jour.

Bientôt il sera question du programme multisectoriel de reconstruction et de réhabilitation, mais le résulta ne sera guerre meilleur.

C'est beaucoup rêver que de croise que le FMI apportera des situations à la crise économiques du Congo, il ne sera que l'exacerber avec de mesure d'austérité désastreuse, pour la population, les expériences antérieures sans l'ont démontré.

Le chemin à parcourir est encore long, toutes les organisations citoyennes et les forces vives doivent se mobiliser pour mettre en place un monde où la recherche du profit maximal ne serait plus l'idéal poursuivi mais plutôt la satisfaction des besoins fondamentaux de la majorité de la population.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici à la fin de notre travail, celui - ci à porté sur « le gouvernement d'ajustement structurel et gestion de la dette publique en RDC »

Nous sommes partis de la synthèse selon laquelle le PAS peut favorisé la gestion de dette publique en RDC en adoptant nos structures aux rythmes de l'économie internationales, ne nous a pas permis d'obtenir une stabilité de la balance de paiement et dans sa nouvelle conception le PAS ne trouvait pas une capacité de paiement public de notre pays.

Pour la démontrer, nous avons subdivisé notre travail en 2 chapitres.

- dans le premier chapitre qu'à traité des considérations générales, nous avons essayé de définir les mots clés de notre sujet, nous avons dit que le PAS est un ensemble de mesures macro - économique, de retrouver des grand équilibres libéralisation de commerce extérieur, la hausse des prix, la baisse des salaires, la baisse des taux d'intérêt, la libérations des importations, la libération des taux de change, le bon climat pour attirer les investissements étrangers et la dette publique a été xxx comme étant l'ensemble des engagements financier contactés par l'Etat, c'est le montant total, mesurée ç un moment donnée : de engagement d l'Etat, cependant, cet allègement de la dette publique au miroir de la bonne gouvernance, nous donne de garantie d'orthodoxie d'allocations de nos flux financiers qu par le principe de continuité de l'Eta ne cesse de faire augmenter notre dette publique traduisant la complexité de notre culpabilité d'irrationnelle gestionnaire.

Nous avons aussi trouvé que les résultats de la PAS ne sont pas satisfaisant dans la mesure ou malgré la présence de ces programme sua congo. Le peuple congolais vit toujours dans la misère, tandis que sons économie déséquilibre outrance est la manifestation la plus éloquente de la crise très accentuée de l'Etat congolais.

Le fond issus de la dette publique intérieure qu'extérieure n'ont rationnellement affecté à des investissements productifs susceptibles de soutenir le PAS en RDC par contre cette dette publique qui pèse lourdement sur le remboursement par des générations futures, asphyxié davantage notre destin si toute chose restant égale par ailleurs, ou l'urgence du PAS en RDC, celle - ci semble bloqué.

Au chapitre II qui est le dernier, nous avons les méfaits de recourir au PAS pour la gestion d'une dette publique de notre pays, car vu les expériences il n y a pas d'augmentation durable et significative de la dette publique moine encore l'afflux de capitaux privé même la nouvelle formule du PAS n'apportera pas de solution aux problèmes de la dette et de la pauvreté.

Eu égard à ce qui précède et à nos investigations, nous sommes amènes à admettre qu'il faut rompre avec l'ancienne et attrayante logique de l'ajustement et mettre en oeuvre de politique alternative appliquée à notre pays qui pousserait le peuple congolais au travail assidu pour payer la dette publique et de la placée sur les voie du développement, car le PAS ne nous met que dans un cercle vicieux où les intérêts des pays nantis au donateurs, pourvoyeuse des crédits, soit énormes par rapport aux nôtres

De ce fait, l'on peut dire que depuis 1976, tous les programmes mis en oeuvre avec les concours du FMI viseraient à résoudre essentiellement le problème du surendettement de l RDC, cette politique se répéta de programmer en programme, mais rien en revanche ne fut correctement envisagé en profondeur dont l'augmentation était plus qu'indispensable pour retrouver la capacité de paiement public de notre pays.

Il était donc nécessaire pour le gouvernent successif de faire en sorte que les différentes programmes d'ajustement économiques et financier puissent réellement contribuer à la relance générale de l'économie et du sec en particulier.

Pendant toute la période 1976-1990 et à travers tous le programme d'ajustement exécutés, aucune année n'aura d'ailleurs réunis autant de chances d'un véritable redéploiement de l'économie que l'année 1984, celle-ci constituer en effet, la seule année où le déséquilibre internes et externes, furent sinon complément résorbes, mais sensiblement atténué, c'est donc au terme du programme 1983 - 1984 qui `il aura faille en visage sérieusement la dette publique de la RDC.

En définitive, cette absence de coordination effectuer, alors que de personnes exporté étaient disponible dans toutes les structures techniques et politique concerné par les négociations multilatérale, entrera une regrettable, positive dans la critique objective des projets des différents programmes d'ajustement.

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* 3 « cours de recherche scientifique » G2 droit UNILU,

* 4 Lexique d'économie, Dalloz, 11, rue suflet, Paris 1987, p.17.

* 5 Lexique d'économie, Dalloz, 11, rue suflet, Paris 1987, p.17.

* 6 Lexique d'économie, Dalloz, 11, rue suflet, Paris 1987, p.18.

* 7 Lexique d'économie, Dalloz, 11, rue suflet, Paris 1987, p.19.

* 8 SILEM, A et MALBARTIN J. Economie 5e éd., Dalloz, Paris, 1995, p.196.

* 9 JACQUEMIN. A et TULKENS. H, fondement d'économie politique, éd. Universitaire, Bruxelles, 19889,

p.374

* 10 L'économie du développement, Stéphanie TREILET

* 11 TREILLET, Stéphanie, L'économie du développement, 3e partie vers une nouvelle économie du développement ?

* 12 Philippe HUGON, les incidences sociales des politiques d'ajustement, revue tires monde, Tomme XXX, n°117, janvier - mars 1989.

* 13 Morel, PH,EL Eric, SA, « l'endettement du tiers monde », Paris, 1998, p. 80, 81, 82.

* 14 Bosse KOTA, W'ATSHIA, Léopold, Rebâtir le Congo, démocratique

* 15 HUGON, Philippe, « Les incidences sociales des politiques d'ajustement » revue du tiers monde. Tome XXX, N° 117, 1989.

* 16 POTENTIEL N° 1859, mars 2000.

* 17 Banque mondiale, rapport sur le développement dans le monde, Washington, DC ; 1984, p.90

* 18 LOWA ENTHAL, économie et finance publique, 2e éd. Dans le section : la dette

* 19 CNUECED ; conférence des nations unies sur le commerce et le développement, 200, page 4






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