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La croissance démographique et l'expansion agricole dans la commune de Bantè

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par Claude Senawoudji Magloire DAHANDE
Université d'Abomey-Calavi - Maîtrise 2008
  

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- Les blocs de culture et les cultures de rente

L'agriculture industrielle porte prioritairement sur le coton et l'arachide dans le secteur d'étude. Ces cultures sont intégrées dans une économie internationale de marché. Les paysans apprécient les cultures de rente dans la mesure où elles apportent l'argent nécessaire pour payer les impôts et se procurer les produits manufacturés. Le coton fut dans les collines la culture industrielle la plus importante au regard des tonnages et des superficies emblavées, il y a quelques années. Cette culture, grande consommatrice d'espace avait enregistré de grands progrès où elle dominait entièrement le paysage agraire. (INSAE, 2004)

L'évolution des superficies consacrées au coton ne rend pas entièrement compte de l'importance de la production cotonnière. Car avec la chute consécutive du prix de coton à partir de 1997 et le non paiement à temps des dus des producteurs, les paysans de Bantè ont tourné dos à la culture du coton fuyant ainsi les dettes liées à sa production. Aussi, le système de dette communautaire amène-t-il les jeunes à travailler durement pour payer les dettes des vieux ce qui les fait fuir la production du coton pour s'adonner à d'autres cultures. Le prix élevé des intrants : 11750 FCFA le sac d'engrais de 50 kg, 38500 F la bouteille de 5 litres d'insecticide pour la campagne 2005-2006 limite l'usage de ces produits. Dans l'ensemble l'extension des surfaces consacrées aux cultures commerciales est notable.

Cependant, le coton étant la principale culture commerciale, il importe de noter que sa superficie n'a pas beaucoup évolué depuis 1996 compte tenu des difficultés qui ont été évoquées plus haut.

Pour la campagne 2006-2007, la superficie consacrée à la culture cotonnière est de 1464 hectares pour une production estimée à 1398 tonnes. Pendant la même campagne, la superficie emblavée pour l'igname fait environ six fois celle du coton et est estimée à 7980 hectares. Au niveau de la production, la culture d'igname a enregistré 103.740 tonnes et fait ainsi (75) soixante quinze fois la production du coton. Cette comparaison était nécessaire dans la mesure où, à première vue, on est tenté de dire que la culture du coton est seule à la base de tous les maux dont souffre l'environnement à Bantè.

Il est à noter que de plus en plus, les noix d'anacarde prennent une place importante dans l'économie rurale à Bantè ; car au mois de mars les paysans vendent ce produit qui leur procure d'importants revenus et si cette filière était organisée, elle pourrait beaucoup soulager le population paysanne.

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