1.2- Cadre
d'étude
1. 2.1- Cadre physique
1.2.1.1- Situation
géographique
Située dans le département des Collines, entre
les parallèles 8° 0' et 8°40' de latitude nord et 1°30'
et 2°17' de longitude est, la commune de Bantè couvre une
superficie de 2695 km2. Les terres cultivables sont estimées
à 1180 km2 (CeRPA Bantè, 2006) pour une population de
82.129 habitants. Les superficies emblavées pour l'ensemble des
spéculations en 2003 sont 138.264 hectares pour 192.300 ha de terres
disponibles.
Elle est limitée au sud par la commune de Savalou,
à l'est par celle de Glazoué, au nord par le département
de la Donga et à l'ouest par la République du Togo (Carte 1).
1.2.1.2- Substratum
géologique et formations pédologiques
La géologie de la commune de Bantè se
caractérise par des formations cristallines du Dahoméen,
composées d'embrechites et de gneiss ou granits-gneiss. (Degny,
1992)
Les sols issus de la décomposition de ces roches sont
ferrugineux tropicaux et ferrallitiques. (Degny, 1992) Les premiers les plus
répandus, sont lessivés et concrétionnés. Les
seconds se rencontrent à de nombreux endroits sur les interfluves et
sont indiqués pour les cultures pérennes.
Ces sols, malgré leur exploitation excessive par une
population paysanne toujours croissante n'ont pas encore perdu tout leur
potentiel productif.
Au total, le domaine s'établit dans un ensemble
morphopédologique caractérisé par une
pénéplaine disséquée et une gamme variée de
sols avec un réseau hydrographique peu dense ( Akoegninou, 1989 ).
1.2.1.3- Relief et réseau
hydrographique
Le relief du secteur d'étude se compose de plateau
dominé par quelques collines d'altitude variée. Le secteur
CeRPA-Bantè a fait des estimations selon lesquelles, le plateau sur
lequel s'organisent l'habitat et les activités agricoles couvre les 70%
de la superficie de la commune, 20% des terres sont occupées par les
collines et les bas-fonds couvrent environ 10%.
Les bas-fonds sont aujourd'hui exploités pour la
culture du riz. Les eaux du réseau hydrographique coulent suivant une
direction nord-sud. Ce réseau, constitué principalement de
l'Agbado et de ses affluents Otcho, Odokoto, Odjouro, Odo-n-la et
Bouboulé. Ces cours d'eau dont les longueurs et débits ne sont
pas connus ne résistent pas à la longue saison sèche. Ils
permettent quand même le développement des cultures
maraîchères pratiquées par quelques paysans d'Agoua,
d'Akpassi, d'Adja, de Pira et de Bantè.
1.2.1.4- Climat, vents et
précipitation
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