WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les rapports entre l'homme et la nature. Un analyse critique de l'Ethique de l'environnement

( Télécharger le fichier original )
par Martino AMISI
Institut facultaire Théophile Reyn - Graduat en philosophie 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.3. Conclusion

Somme toute, nous dirons qu'à l'issue de cette appréciation nous nous sommes rendu compte que l'éthique de l'environnement est d'un grand apport dans l'effort d'amélioration du rapport entre l'homme et la nature. Cependant, il y a encore un long chemin à parcourir pour cette dernière. L'éthique environnementale doit redéfinir ses concepts afin d'éviter une ambiguïté dans le rapport entre l'homme et la nature qu'elle cherche à définir.

47 G. HOTTOIS, Panorama critique des éthiques du monde vivant, in « Revista colombiana de bioética », Vol. 1, n°1, Enero-junio de 2006, p. 5.

35
C0NCLUSION GENERALE

Grosso modo, il a été question, tout au long de notre travail, d'étudier le rapport entre l'homme et la nature tel qu'il ressort de l'analyse de l'ouvrage d'Afeissa intitulé Ethique de l'environnement.

Pour y arriver nous avons structuré notre travail en trois chapitres.

Il a été question dans le premier chapitre de présenter les éléments qui devrait nous servir de repère dans la compréhension des rapports homme-nature dans leur évolution et leur état actuel. Ces éléments nous ont aidés à comprendre aussi la crise environnementale qui frappe notre planète aujourd'hui. Il a été donc question dans ce chapitre de passer en revue certaines conceptions religieuses de la relation homme-nature et le changement de ces conceptions aux temps modernes.

En effet, la plupart de religions primitives ont eu leur origine dans le contact de l'homme archaïque avec la nature, de la disproportion entre son pouvoir et celui des éléments de la nature ; ce qui explique l'adoration de grands arbres, de grandes montagnes, de grands cours d'eau, etc. En découvrant une réalité qui lui est transcendante, il va naître en cet homme primitif un sentiment de dépendance. Ce qui explique aussi son attitude face à la nature. Les religions, les croyances archaïques qui partent de la nature sont ainsi classées sous le nom de naturisme. C'est des religions telles que l'animisme, le totémisme, le chamanisme, etc.

Il est aussi important de savoir que les différences entre les religions, qu'elle monothéiste, polythéiste ou panthéiste, se traduisent par leur représentation de la nature. G.- G. Arsène distingue deux grands groupes de religions :

- d'une part les religions dites révélées qui sont le judaïsme, le christianisme et l'islam, qui prêchent la domination de l'homme sur la nature et laissent la nature à la merci de celui-ci.

- d'autre part, les religions de l'Orient qui sont le Bouddhisme, l'Hindouisme, le Taoïsme, mazdéisme, etc. qui prêchent l'harmonie dans la relation entre l'homme et la nature.

L'avènement de la modernité en Occident viendra marquer un autre tournant dans l'histoire des rapports homme-nature : la raison devient la seule instance à justifier les attitudes et les actions de l'homme. Ce qui conduira à la crise de la religion. La pensée analytique et méthodique instaurée par Descartes, la mécanique de Newton, la vision mécaniste de l'univers sont désormais les outils de l'explication de l'univers. L'explosion de l'industrie donnera naissance à une vision de la nature comme simple réserve des matières premières.

En ce qui concerne le deuxième chapitre, il sied pour nous de dire que nous y avons souligné le fait que dans le monde, l'homme joue un rôle prééminent fondé sur la diversité ontologique profonde par rapport au reste de la création. Sa spiritualité est indissociable de la matière et elle le place au plus haut niveau. Cependant, cette suprématie l'oblige à respecter la nature. Il est donc nécessaire de créer une éthique de responsabilité, comme l'a déjà fait Hans JONAS dans son ouvrage intitulé Le principe responsabilité, en la concevant non seulement comme une responsabilité individuelle, mais comme une responsabilité envers les générations futures. C'est dans cet ordre d'idées que se range la théorie de la durabilité qui est le principe même du pragmatisme environnemental.

La véritable cause de tout problème écologique provient d'une mauvaise perception de la relation homme-nature, à cause du désir de l'homme d'être tout puissant et de se substituer à Dieu créateur, en perdant le sens de la limite. Ceci justifie alors l'importance d'une éthique biocentriste et écocentriste de l'environnement pour rappeler à l'homme ses limites. Cependant, l'homme doit demeurer et être considéré comme un administrateur de la nature.

Le troisième chapitre consacré à l'appréciation critique a consisté à relever les mérites et les limites de l'apport de l'ouvrage d'Afeissa dans la conception du rapport entre l'homme et la nature. Ayant une connaissance limitée, nous restons ouvert en prêtant le flanc aux remarques de quiconque s'avérerait mieux éclairé que nous. Ses

contributions, en rapport avec cette investigation, seront d'une importance capitale dans l'érection de l'immense édifice philosophique.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote