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Diagnostic de la Dégradation du Bassin Versant de la Rivière Marmelade en vue de son Aménagement

( Télécharger le fichier original )
par Ahmed AMY
UEH/FAMV - Ingénieur-Agronome 2008
  

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1.2. Objectifs

1.2.1. Objectif général

L'objectif principal poursuivi par ce travail est de saisir dans sa complexité le processus de la dégradation du bassin versant sous étude afin de faire des propositions à son aménagement.

1.2.2. Objectifs spécifiques

· Etudier les paramètres géomorphologiques du BV de la rivière Marmelade;

· Analyser la situation socioéconomique du BVRM;

· Déterminer les causes profondes de sa dégradation;

· Etablir une typologie des exploitations agricoles au niveau du bassin versant.

· Proposer des éléments pour la réalisation d'un plan de son aménagement;

1.3. Hypothèses de l'étude

H1 : La situation de dégradation du bassin versant de la Rivière Marmelade est le résultat de l'exploitation anarchique de ses ressources naturelles.

H2 : Les contraintes économiques du paysan accélèrent le processus de dégradation du bassin versant étudié.

1.4. Intérêts de l'étude

Cette étude permettra aux autorités étatiques, aux ONG et organisations internationales de prendre connaissance du niveau de dégradation des ressources du BVRM afin de prévenir et d'empêcher leur aggravation.

1.5. Limitations de l'étude

C'est une étude ponctuelle qui contient certaines limitations. Compte tenu des problèmes financiers:

1. L'analyse des sols (pH, texture et de la matière organique) et de l'eau n'a pas été effectuée pour la détermination de leur niveau de dégradation.

2. A cause de l'absence d'archives dans les exploitations, les informations recueillies sont basées sur la mémoire des exploitants.

3. L'étude a été réalisée sur une courte durée, ce qui n'a pas permis de considérer tous les paramètres nécessaires.

4. En raison du manque de données climatologiques au niveau du bassin versant, seulement des données pluviométriques de la période allant de 2002 à 2007 ont été utilisées.

CHAPITRE 2 : REVUE DE LITTERATURE

2.1. Efforts de la lutte contre l'érosion en Haïti

Dès l'aube des années 1940, les tentatives pour contrer le phénomène d'érosion se sont succédées et se sont étendues à l'échelle nationale. En dehors des projets spécifiques de contrôle de l'érosion presque tous les projets régionaux contiennent un volet de lutte antiérosive. A cette croisade nationale, parallèlement aux interventions de l'Etat, différentes institutions de tendances et d'origine diverses se sont penchées sur le problème. Il en est résulté toute une série d'action dans la gestion conservatoire des eaux, de la biomasse et de la fertilité des sols (GCES). Selon (MURRAY, 1978 cité par JEAN PIERRE, 1984) cinq catégories d'institutions sont impliquées dans la lutte antiérosive en Haïti :

1. Agences gouvernementales (MARNDR, ONAAC...)

2. Agences internationales de développement (PNUD, FAO, ACDI...)

3. Agences locales et internationales de secours

4. Groupes missionnaires locaux

5. Agences liées par contrat au gouvernement américain (CARE, CRS, CWS, HACHO)

Toutes ces institutions ici présentées ont donné une assistance bilatérale ou multilatérale dans différents projets, à différentes époques et en des points différents du territoire.

ü De 1967 à 1970, la FAO et le MARNDR sont intervenus dans la conservation des sols dans la région des Gonaïves et du Nord Ouest.

ü De 1953 à 1973, les différentes agences de l'USAID telles que CARE, CRS, CWS ont entrepris des activités de développement notamment le contrôle de l'érosion dans différentes zones : Nord et Nord'Ouest pour la CARE ; la région de Port-au-Prince, l'île de la Gonâve et particulièrement Jacmel et Belle Anse pour CWS et la Grande Anse pour CRS.

ü A partir de 1972, la FAO est intervenue dans la région des cayes et du Limbé.

ü A partir de 1975, la HACHO a commencé ses activités de lutte antiérosive dans le Nord Ouest.

ü De 1975 à 1981, l'ACDI a financé le DRIPP dans un projet comprenant un volet d'aménagement des bassins versants.

ü Vers les années 1979, la BID à travers le PDAI a financé la conservation des sols aux Cayes, à Jacmel, à Thomazeau et le Nord Ouest.

ü Vers les années 87-88, le STABV a inventorié 110 projets distribués à travers le pays avec une forte concentration au le Plateau Central et dans le Sud du pays. Ils ont embrassé surtout : la défense et la restauration des sols, le reboisement, la gestion de l'eau (Captage des sources, construction de citerne). Il faut dire que toutes les méthodes ont été utilisées depuis les plus traditionnelles jusqu'aux structures les plus sophistiquées.

ü Vers les années 1999, le projet FAO/ Marmelade a lancé ses actions d'aménagement de bassins versants sur une base d'approche participative.

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