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Application des méthodes de krigeage à  la prospection minéralogique: cas du permis d'exploitation artisanale de Djani-Yao (s/p Tanda)

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par Richard N'ZI et Cindy KOISSI
Institut National Polytechnique Houphouet Boigny Yamoussoukro - Diplôme Technicien supérieur 2010
  

Disponible en mode multipage

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Application de la métliode de krigeage ordinaire aux épaisseurs de gravier en prospection minéralogique

DÉDICACE

<< Heureux ceux qui ont mis leur confiance dans le nom du Seigneur, ils sont comme la montagne de Sion : inébranlables. >>

Psaumes 125,1.

« A toute ma famille, ainsi qu'à tous ceux qui m'ont soutenu dans les moments de peine et de joie. »

KOISSI Cindy Michelle

« A mon père N'ZI N'guessan et à ma mère ANOMAN Tanoeh Elisabeth, trouvez dans cette oeuvre l'expression de mon amour ! Puisse Dieu prolonger vos jours ! »

N'ZI Yao Richard Arnaud

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REMERCIEMENTS

Au terme de notre projet, nous exprimons nos sincères remerciements aux personnes qui nous ont soutenus durant nos études.

Nos remerciements vont d'abord à l'endroit de la direction de l'ESMG pour les efforts consentis pour nous assurer un enseignement de qualité. Ainsi, nous exprimons notre gratitude :

- au Docteur YAO Kouakou Alphonse, Directeur de l'Ecole Supérieure des Mines et Géologie (ESMG) ;

- à M. KESSE Touvalé Marcel, Directeur des études du cycle Technicien Supérieur de l'ESMG ; - à M. YAO Justin, inspecteur du cycle Technicien Supérieur de l'ESMG ;

Nous tenons également à remercier M.OKAIGNI Jean Claude, enseignant-chercheur au département STeRMi pour ses conseils avisés et l'intérêt manifeste accordé à notre travail ;

Nous remercions particulièrement M. NAPON Michaël pour l'encadrement et le suivi de ce projet. Sa disponibilité et son engagement ne nous ont jamais fait défaut.

A tous les enseignants qui ont pris une part active à notre formation, nous exprimons également nos vifs remerciements.

Au Pasteur KOUAME et ses partenaires qui ont voulu nous accueillir sur le site du projet et nous héberger durant la collecte des données, nous témoignons notre reconnaissance. Puisse Le TrèsHaut réserver à leur entreprise un heureux aboutissement.

A nos camarades de classe, nous assurons notre sympathie et notre amitié irréversible. Ce fut un plaisir de les connaitre et c'est un bonheur de les avoir pour amis.

Enfin, à nos parents, notre reconnaissance éternelle pour leur soutien spirituel, moral, matériel et financier.

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENT ii

AVANT PROPOS vii

LISTE DES ABREVIATIONS viii

LISTE DES FIGURES ET ILLUSTRATIONS ix

LISTE DES TABLEAUX x

RESUME xi

ABSTRACT xii

INTRODUCTION 1

PREMIERE PARTIE : GENERALITES 2

CHAPITRE I : CONTEXTE D'ETUDE 3

I.CADRE GEOGRAPHIQUE 3

I.1.Situation géographique 3

I.2.Accessibilité 3

I.3.Climat et végétation 4

I.4.Relief et hydrographie 5

I.5.Géographie humaine 5

I.6.Activité économique 6

II.CADRE GEOLOGIQUE 6

III. CADRE GEOMORPHOLOGIQUE 7

III.1 Surfaces d'aplanissement distinctes 8

III.2 Relation entre surfaces 8

III.3 Morphologie actuelle 8

IV.CADRE STRUCTURAL 9

V.POTENTIEL MINIER 11

CHAPITRE II : PROSPECTION MINERALOGIQUE 12

I.OBJET ET METHODES 12

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II.LAVAGE DU GRAVIER 12

CHAPITRE III : NOTION DE KRIGEAGE 14

I.NOTIONS DE STATISTIQUE 14

I.1.Variables 14

I.1.1.Variables aléatoires réelles 14

I.1.2.Variation régionalisée et fonction aléatoire 14

I.1.2.1.Variable régionalisée 14

I.1.2.2.Fonction aléatoire 14

I.2.Espérance mathématique 15

I.3.Variance 15

I.4.Histogramme 15

II. PRESENTATION DE LA GEOSTATISTIQUE 14

II.1.Définition et historique 14

II.2.Notion de variogramme 15

II.3 Construction du variogramme expérimentale 16

II.4.Comportement du variogramme 16

II.4.1. Comportement du variogramme à l'origine 16

II.4.2. Comportement du variogramme aux grandes distances 17

II.4.3.Présence de dérive 18

II.5.Calage du variogramme à un modèle théorique 18

II.5.1.Caractéristiques du modèle sphérique 18

II.5.1.Caractéristiques du modèle linéaire 18

II.6.Etude quantitative du variogramme 19

II.6.1.Variance de dispersion 19

II.6.2.Variance d'estimation 19

II.6.3.Isotropie et anisotropie 19

III.KRIGEAGE 20

III.1.Définition 20

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III.2.Krigeage ordinaire 20

III.3 Autres estimateurs linéaire 21

DEUXIEME PARTIE : MATERIEL ET METHODES 22

CHAPITRE IV : MATERIEL ET METHODES 23

I.MATERIEL 23

I.1.Matériel d'information 23

I.2.Matériel de locomotion 23

I.3.Matériel d'orientation 23

I.4.Matériel d'acquisition de données 23

I.5 Matériel de prise de note 24

I.5.Matériel de traitement des données et de saisie 24

II.METHODES 24

II.1.Méthode de PERT (Program Evaluation Research Tasks) 24

II.2.Recherche documentaire 24

II.3.Formation à l'utilisation de logiciel 25

II.4.Sortie de terrain 25

II.5.Traitement des données 25

II.5.1.Variographie 25

II.5.2. Krigeage 26

TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET INTERPRETATIONS 29

CHAPITRE V : RESULTATS 30

I.PRESENTATION DE LA GRILLE DE PROSPECTION 30

II.PRESENTATION DES DONNEES 31

II.1.Etude statistique 31

II.1.1.Histogramme des données 31

II.1.2.Paramètres statistiques usuels 32

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II.2.Etude géostatistique 32

II.2.1.Variogrammes expérimentaux 32

II.2.2.Calage à un modèle théorique 35

II.3.Etude quantitative 37

II.3.1.Calcul des variances 37

II.3.1.1.Variance de dispersion 37

II.3.1.2.Variance d'estimation 37

CHAPITRE VI : INTERPRETATIONS 39

I.KRIGEAGE 39

I.1.Interprétation analytique 39

I.2.Interprétation graphique 41

II. MODELE EN 3D DU GITE 42

CONCLUSION 44

BIBLIOGRAPHIE 45

Annexes xiii

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AVANT-PROPOS

Notre pays, la Côte d'Ivoire a, depuis son indépendance, reposé son économie sur l'agriculture et principalement sur le binôme café-cacao. Mais la chute des cours de ces produits sur le marché mondial a révélé la faiblesse d'une telle politique économique ; d'où la nécessité de diversifier les ressources de notre économie.

C'est dans ce contexte que l'industrie minière s'est vue positionner comme un nouveau souffle de l'économie ivoirienne avec à son actif aujourd'hui la découverte de nombreux gisements de pétrole en haute mer, ainsi que l'installation de nombreuses sociétés minières à travers tout le pays.

Pour soutenir cette nouvelle politique économique, le gouvernement a décidé de la création de l'ESMG (Ecole Supérieure des Mines et de Géologie) le 04 septembre 1996 au sein de l'Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro créé en 1996. Cette école forme des techniciens supérieurs et des ingénieurs dans le domaine des mines et de la géologie. Les techniciens supérieurs sont formés en trois ans. Au terme de la dernière année, les étudiants sont appelés à réaliser un projet dit de fin d'études (PFE) sur deux (2) mois. Cet exercice est pour l'étudiant, l'occasion de montrer son esprit critique, son esprit de synthèse et d'ingéniosité et étaler son savoir-faire. C'est dans ce cadre que nous avons, du 1er Juin au 30 juillet, réfléchi à l'«application de la méthode de krigeage ordinaire aux épaisseurs de gravier en prospection minéralogique : cas de l'autorisation d'exploitation artisanale et semi-industrielle d'or de Djani-Yao (S/P de Tanda).

Le présent document est le rapport de ce projet proposé par le Département des Sciences de la Terre et des Ressources Minières (STeRMi), de l'INP-HB dont les résultats sont soutenus publiquement devant un jury.

Nous espérons profondément que le fruit de nos investigations sera utile au lecteur.

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LISTE DES ABREVIATIONS

ESMG : Ecole Supérieur des Mines et de la Géologie.

STeRmi : Science de la Terre et des Ressources minières.

INP-HB : Institut National Polytechnique Houphouet Boigny.

GPS : Global Position Satellite.

UTM : Unniversal Tranversal Mercator.

N-E : Nord-est.

N-S : Nord-sud.

NW-SE : Nord ouest-sud est.

NE-SW : Nord est-sud ouest.

m : Mètre.

km : Kilomètre.

3D : trois dimensions.
S/P : Sous-préfecture.

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LISTE DES FIGURES ET ILLUSTRATIONS

Figure 1 : Localisation de la zone d'étude 4

Figure 2 : Localisation du village Djani-Yao 6

Figure 3 : Géomorphologie de la zone d'étude 10

Figure 4 : Témoins cuirassé d'anciennes surfaces d'aplanissement 11

Figure 5a : allure horizontale constante 17

Figure 5b : allure parabolique 17

Figure 5c : Allure linéaire 17

.......................................................................................................................................................

Figure 5d : valeur à l'origine non nulle 17

Figure 6 : Variogramme avec palier 22

Figure 7: grille de prospection 29

Figure 8 : Histogramme des épaisseurs 30

Figure 9 : variogramme omnidirectionnel 33

Figure 10: variogramme des épaisseurs de la couche minéralisée dans la direction NE-SW .. 32

Figure 11 : variogramme des épaisseurs de la couche minéralisée dans la direction W-E 32

Figure 12 : variogramme des épaisseurs de la couche minéralisée dans les directions N-S 33

Figure 13 : variogramme des épaisseurs de la couche minéralisée dans la direction NW-SE 33

Figure 14 : variogramme omnidirectionnel calé des épaisseurs 34

Figure 15 : Variogramme calé des épaisseurs dans la direction NE-SW 34

Figure 16 : Variogramme calé des épaisseurs dans la direction W-E 35

Figure 17 : Variogramme calé des épaisseurs dans la direction N-S 35

Figure 18 : Variogramme calé des épaisseurs dans la direction NW-SE 35

Figure 19 : Carte krigée des épaisseurs 40

Figure 20 : Modélisation en 3D des épaisseurs de gravier 41

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Distribution des unités géologiques 7

Tableau II : Synthèse des méthodes et du matériel correspondant 27

Tableau III : Paramètres statistiques des épaisseurs 31

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RESUME

Le krigeage est une méthode stochastique d'interpolation spatiale qui prévoit la valeur d'un phénomène naturel en des sites non échantillonnés par une combinaison linéaire sans biais et à variance minimale des observations du phénomène en des sites voisins. Ce mémoire se consacre à l'étude de cette méthode.

Pour le réaliser, les informations (données) acquises sur le terrain ont été soumises à une analyse statistique permettant de cerner comportement du paramètre étudié (épaisseur de gravier) dans les quatre (4) directions principales : N-S, E-W, NE-SW et NW-SE.

L'outil mathématique utilisé pour caractériser cette variable régionalisée est le variogramme. A l'issu de l'étude de cette structure, son interprétation a situé l'aspect quantitatif du gîte à travers la détermination des épaisseurs dans les zones non échantillonnées, en utilisant une maille rectangulaire 25m x 50m.

L'objectif principal, qui était au départ la modélisation du gîte (géométrie et teneur) afin d'évaluer la quantité de minerai et la qualité de l'or, n'a pu être atteint en raison du défaut du paramètre teneur. Cependant la modélisation des épaisseurs en trois(3) et la carte krigée ont pu être réalisées.

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ABSTRACT

Kriging is a stochastic special interpolation that predicts his value of a natural phenomenon in positions not sampled, by a linear combination without bias with minimum variance, by observing the phenomenon at near by positions. The aim of this study is to clarity this common method used in mining intellect.

To realize it, the depths of the mineralized rocks have been measured in profound earth on a sampling grid near the village of Djani-Yao during the cubing campaign. The depth considered like an incertain regional variable, these data are analyzed geostatistically to detect the variability and the homogeneity of this parameter in space.

The mathematical used to characterize the regional variable is the variogram whose interpretation aid the modeling operation of kriging, with a possible evaluation of mistakes on the esteem action parameters studied. It then becomes possible to fix the degree of trust wanted and possible also to identify a set of constant measurements of adapted taken datum.

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INTRODUCTION

La recherche minière est une activité économique qui consiste à trouver des dépôts de substances utiles pour les mettre à la disposition de l'industrie. Dans cette quête, une phase exploratoire est organisée. Elle évolue par échantillonnages et analyses de la roche en contenu métal, les échantillons étant supposés représentatifs de l'espace dont ils proviennent. Ceci est particulièrement vrai dans les activités de sondage en recherche de gîtes primaires ou en cubage de placers et dépôts éluviaux (prospection minéralogique) où sont foncés des puits pour à la recherche de minéraux denses (d ; > 2,4) dit lourds. Cependant il arrive fréquemment de considérer le puits non payant, dans le cubage de tels dépôts, à la suite d'un éboulement ou/et d'une présence d'eau qui rende impossible le fonçage du puits ou la récupération du gravier minéralisé. Dans ces cas l'évaluation de l'épaisseur du gravier est irréalisable.

Le krigeage, méthode géostatistique d'évaluation linéaire, permet cependant à partir des mesures disponibles dans un espace donné, d'estimer la valeur du paramètre mesuré (teneur ou épaisseur) en un point de cet espace où l'on ne dispose pas de données ponctuelles. Sur la dite parcelle de DjaniYao dans la sous-préfecture de Tanda, a cours en ce moment, une campagne de cubage pour une exploitation semi-industrielle d'or. C'est dans ce cadre que s'inscrit, notre Projet de Fin d'Etude (P.F.E) qui traite de l' «application de la méthode de krigeage ordinaire aux épaisseurs de gravier en prospection minéralogique : cas de l'autorisation d'exploitation artisanale et semiindustrielle d'or de Djani-Yao (S/P de Tanda

L'objectif principal de ce travail est d'étudier l'évolution de l'épaisseur du minerai pour faciliter, une fois les teneurs des échantillons disponibles, l'évaluation du volume du minerai et la modélisation du gîte.

Pour mener à bien notre travail, deux objectifs spécifiques ont été définis : la mise en évidence du comportement de la distribution du gravier et la méthodologie d'évaluation par la méthode de krigeage, des épaisseurs de graviers non disponibles.

Pour présenter le fruit de notre investigation, le présent rapport qui rend compte de nos travaux, aborde dans une première partie les généralités sur les éléments nécessaires à la compréhension du sujet (zone d'étude, prospection minéralogique, et krigeage). Une seconde partie est consacrée au matériel et aux méthodes, où sera exposé l'inventaire de ceux-ci. La troisième et dernière partie présente les résultats et l'interprétation qui en découle.

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CHAPITRE I : CONTEXTE DE L'ETUDE

Ce chapitre présente les cadres géographique et géologique de la zone d'étude.

I- Cadre géographique

I.1 Situation géographique

La zone d'étude se situe dans la sous-préfecture de Tanda, près du village de Djani-Yao qu'elle jouxte. Tanda est la troisième grande ville de la région du Zanzan dont le chef lieu est Bondoukou, ville située à 600 Km d'Abidjan, à l'extrême Est de la Côte d'Ivoire (Afrique de l'ouest). La souspréfecture de Tanda appartient au département de Tanda qui compte quatre (4) autres souspréfectures (Kouassi datékro, Kounfao, Transua et Amavie) et est situé dans le degré carré d'Agnibilékrou Kouamé-Dari (carte topographique feuille NB-30-XXI-XXII).

La parcelle définie par l'autorisation d'exploitation artisanale et semi-industrielle N°02/MMEDGMG du 24 Septembre 2008, constitue la zone de l'étude. Elle est limitée à l'ouest par le village de Djani-Yao, au sud par la colline Bassa (culminante à 554 mètres), et au nord-est par les plantations d'anacardes (Bovou-nagaré). La parcelle de 50 ha est attribuée à une PME dénommée « Entreprise Espérance Vie » dont le gérant est M. Kouassi Kouamé Pascal. Les coordonnées UTM de ses bornes telles que définies par l'autorisation et bornées par la direction des mines du Zanzan sont :

A : 30N 486 551 mE ; B : 30N 486 820 mE ; C : 30N 487 580 mE; D : 30N 487 210 mE 872 420 mN 872 798 mN 872 120 mN 871 791mN.
Les coordonnées du centre de la parcelle sont O : 30N 487 035 mE

872 268mN

I.2 Accessibilité

L'accès au site se fait à partir d'Abidjan par la route internationale Abidjan-Bondoukou-Sampa (Ghana), bitumée jusqu'à Bondoukou. Sur cette route, se trouve, à 9Km de Tanda, en direction de Bondoukou, le village de Guindé., A un carrefour sur le coté gauche de la route, une stèle matérialise la Mission Catholique du village. La voie qui part de ce carrefour en direction de la Mission, bitumée sur environ 150m et se poursuit en une piste praticable traversant ce village conduit au village de Djani-Yao à 5km de Guindé (Cf figure 2). Elle devient très peu praticable à l'approche du village de Djani-Yao qui n'est accessible alors qu'à pied, à moto ou en véhicule de type 4x4 en temps ordinaire. En temps de pluies, elle devient très vite périlleuse pour les engins à environ 1Km du village. L'accès se fait alors à pied sur un terrain relativement plat et sur une colline à l'entrée du village (pente avoisinant 25% sur environ 200m). Le village se trouve sur le

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versant opposé juste après le sommet de la colline. Dans la continuité de cette piste qui traverse le village en direction du village de Dabilayo, se trouve la parcelle à environ 150m de Djani-Yao.

Echelle
1/200000

7°50'

I.3 Climat et végétation

La région du Zanzan est dominée par le climat soudanais (de type tropical humide) caractérisée par deux saisons de pluies et deux saisons sèches. Au niveau local, on note d'importantes variations et d'importantes précipitations au cours des mois de Févier à Mars et Juillet à Août (saisons de pluies). L'ensoleillement est rare pendant ces périodes et les températures oscillent alors entre vingt sept degré (27°) le jour et vingt deux degré (22°) la nuit.

La végétation locale, aux alentours du village de Djani-Yao, tout comme dans la parcelle, est dominée par la forêt, relativement claire et dégradée par endroit, par l'activité humaine.

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I.4 Relief et hydrographie

La région du Zanzan est constituée par deux (2) grands ensembles que sont les plaines et les plateaux. Les plaines constituent la majeure partie du relief du département de Tanda avec des plaines littorales (0 à 100m d'altitude) le long de la Comoé et de ses principaux affluents (Bayakokoré et N'djoré) et plus généralement des plaines intérieures (200 à 300m) et des hauts plateaux (500 à 700m) entre lesquels se trouvent des pédiplaines notamment dans les départements de Bondoukou et de Bouna.

Au niveau local, le village et la parcelle appartiennent à un ensemble formant un bas plateau enclavé sur les versants intérieurs de la colline Bassa (554m) qui se présente presque qu'en forme de cercle sur près de deux (2) kilomètres avec une ouverture vers le N-NW qui forme un exutoire naturel. Vers les collines (amont), l'érosion a créé des ravins qui disparaissent progressivement vers l'aval en faisant place à une plaine alluviale (370 m) relativement étendue. Plusieurs cours d'eau alimentés par les précipitations, naissent dans la colline, se rejoignent et s'écoulent en direction de l'exutoire naturel avant de rejoindre plus au NW un affluent de la rivière Bayafoufoué, elle-même affluent du Bayakokoré. Ce dernier à l'ouest, forme avec le Babilé et le Ndjoré au sud les principaux affluents du Comoé qui draine la région du Zanzan et en constitue la frontière naturelle à l'ouest de la région du Moyen-Comoé. N'djoré et Bayakokoré s'écoulent à l'instar du Comoé du nord vers le sud tandis que le Ba s'écoule d'est en ouest.

I.5 Géographie humaine

La région du Zanzan est peuplée par les autochtones Agni à la pointe sud (Kounfao), Abron (Tanda), Koulango (Tanda et Bondoukou) et Lobi (Bouna). Il existe un fort brassage entre les peuples Agni, Koulango et Abron avec les peuples frontaliers du Ghana et entre les Lobi et les peuples frontaliers du Burkina Faso. On note la présence de quelques allochtones Mossi arrivés au temps de l'ancienne boucle du cacao, faire fortune.

Au niveau local, le village de Djani-Yao compte environs cinq cent (500) habitants. En majorité autochtones Abron dont le roi demeure à Tanda. Du fait de la mixité, la majeure partie de la population du village s'exprime en Koulango plus qu'en Abron, à l'exception des plus âgés qui manient habillement les deux dialectes. On y trouve deux familles d'origine burkinabé. Les populations sont en majorité musulmanes, cependant on trouve aussi des chrétiens évangéliques et catholiques.

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I.6 Activité économique

L'activité principale locale est l'agriculture. Les cultures vivrières telles que le maïs, l'igname, le manioc, le tarot, la tomate, l'aubergine, le gombo, le piment quelques fois commercialisées, sont surtout destinées à la consommation. L'anacarde constitue la principale culture de rente avec les plantations de Bovou-nagaré au nord est du village. A coté de cette culture, subsistent ça et là quelques plantations de café et de cacao notamment au bord de la piste Guiendé-Djani-Yao et aux alentours du village.

Enfin, on peut noter des devises sont crées par la vente occasionnelle d'or dont des pépites sont ramassées dans le village après chaque forte pluie. On trouve également une boutique où sont commercialisés des produits de première nécessité.

II- Cadre géologique

La Côte d'Ivoire appartient au craton ouest africain, plus précisement à la dorsale de Man. Elle se subdivise en trois (3) domaines : le domaine Kénéma-Man séparé par la faille du Sassandra à l'est, du domaine Baoulé Mossi et le domainse SASCA à l'ouest qui est une sorte de transition entre les deux domaines précedents. Au Sud, existe un bassin sédimebtaire qui couvre 2,5% du territore.

Figure 2 : Carte géologique de la Côte d'Ivoire

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La zone d'étude appartient au nord-est du domaine Baoulé-Mossi plus précisement à la feuille géologique d'Agnibilékrou Kouamé Dari. Elle regroupe des roches du birimien, de l'éburnéen et de l'antébirimien, toutes appartenant au domaine protérozoïque. (in Géomines, Agnibilékrou Kouamé Dari 1982). Les entités lithologiques sont résumées dans le tableau ci-après.

Tableau I : Distribution des unités géologiques de la feuille Agnibilékro Kouamé-Dari (extrait de Géomines Agnibilékro Kouamé-Dari, 1982)

Groupes

 

Unités

Superficie

 


·

Migmatites


·

4%

 


·

·

granodiorites granites à biotite


·

4%

Granitoïdes éburnéens

 
 
 
 
 


·

·

granites à 2 micas granites intrusifs

 

1%

 
 
 
 

9%

 


·

Grès, arkose, métasédiments


·

5%

Birimien


·

Schistes, grauwackes


·

71%

 


·

Métasédiments, métavulcanites


·

13%

 


·

Métavulcanites


·

1%

 
 
 
 

90%

Antébirimien


·

Migmatites


·

1%

Les formations du birimien sont les plus abondantes dans le département de Tanda. Au niveau local, plusieurs affleurements et éboulis ont été observés. Les roches vertes (plutons tardifs), les plus abondantes, forment l'ossature de la colline en forme de ceinture. Elles sont en contact avec des granodiorites. On y trouve de nombreux filons de quartz (blanc, rose et enfumé).

III- Cadre géomorphologique de la zone de Tanda

Selon J. M. AVENARD (in Aspects de la géomorphologie), les traits dominants de la géomorphologie de la zone de Tanda sont les suivants :

- trois surfaces d'aplanissement distinctes ;

- les relations complexes entre ces surfaces ;

- la morphologie actuelle dérivant de l'inclinaison et du démantèlement.

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III.1 Surfaces d'aplanissement distinctes

La surface S1, à une altitude de 700m peut être rattachée à la « Grande surface africaine » datant de 1'éocène. Elle est constituée de témoins bauxitiques placés en position d'inversion de relief par les cycles d'érosion postérieurs.

La surface SII, à une altitude de 450-500 m pourrait dater du mio-pliocéne. Il n'en subsiste que de rares témoins formant des épaulements aux flancs des collines de roches vertes, et de débris de cuirasse au sommet de buttes témoins sur grès.

La surface SIII, à une altitude de 260-300 m semble dater du quaternaire ancien. Elle est représentée par des glacis cuirassés ceinturant les collines de roches vertes.

III.2 Relations entre surfaces

Les relations entre ces surfaces sont complexes. En particulier le glacis SIII est composite. Sur une même verticale sa partie inférieure est composée des produits du démantèlement de la surface cuirassée SII (blocs et gravillons ferrugineux) et sa partie supérieure provient d'un apport colluvial issu des collines de roches vertes et des buttes-témoins gréseuses.

III.3 Morphologie actuelle

Elle dérive de l'incision et du démantèlement de la surface SIII. Au cours du quaternaire, à la suite d'un abaissement du niveau de base et/ou d'une augmentation de la pluviométrie, la surface SIII est disséquée par l'érosion linéaire en une série de plateaux séparés par des talwegs étroits et profonds. Les processus d'altération de type ferralitique deviennent prépondérants.

Sous l'action combinée de l'altération et de l'érosion, l'horizon cuirassé est progressivement démantelé en blocs, cailloux et graviers qui, constamment remaniés par la végétation, s'émoussent et acquièrent une patine luisante. La surface topographique descend lentement et la couche d'éléments grossiers, relique de l'ancienne surface cuirassée plane, prend une forme ondulée par suite des soutirages chimiques. On passe d'une morphologie de plateaux cuirassés à ruptures de pente marquées, à une morphologie de collines à sommet sub-aplani gravillonnaire. Le climat devient moins humide, l'érosion linéaire diminue fortement. Les pentes sont érodées par ruissellement diffus et des colluvions sableuses empâtent les pentes inférieures. Aux ruptures de pente, dans les zones peu protégées par la végétation, l'érosion rapproche l'horizon d'altération tacheté de la surface ; celui-ci s'indure. Ainsi, la morphologie primitivement plane a été transformée en une série de collines en lanières dont les sommets sub-aplanis gravillonnaires représentent les témoins de cette ancienne surface. Ce schéma d'évolution fait intervenir :

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- d'une part des oscillations climatiques autour d'un climat de type tropical semi-humide : au cours de périodes plus sèches, façonnement de surfaces d'aplanissement, induration de ces surfaces lors d'un retour à des conditions semi-humides et démantèlement par altération en érosion au cours de périodes chaudes et humides, ferralitisantes.

- d'autre part des périodes de reprise d'érosion linéaire provoquant la dissection des surfaces cuirassées. Ces périodes de reprise d'érosion linéaire sont à mettre en relation avec une descente du niveau de base consécutive soit à une régression marine, soit à des mouvements épirogéniques positifs.

La géomorphologie est à l'image de la figure 3 (page suivante) qui matérialise un profil N-E entre Bondoukou et le Bayakokoré.

IV- Cadre structural

L'interprétation photogéologique (Caldini et Azuelos, 1978 ; in Géomines, 1982) indique que la direction prédominante des fractures est SE à E-SE ; la direction Nord-est est moins fréquente. Des fractures N-S sont observées de façon sporadique. Au niveau local, nous observons une direction générale N310 des filons de quartz, traversant le village de Djani Yao. Ces filons sont larges à certains endroits (20cm) et moins larges à d'autres endroits. Ces filons sont d'ordre du kilomètre. On observe également un début de schistosité à 300m du village en allant vers GUIENDE.

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Figure 3 : Témoins cuirassé d'anciennes surfaces d'aplanissement
(D'après V. Eschenbrenner, 1969)

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V- Potentiel minier du département de Tanda

Selon la carte des gîtes et minéraux, l'or et le manganèse constitue les principaux indices découverts dans la région du Zanzan. Mais des traces de mercure et de thorium ont également été mises en évidence. Dans le département de Bondoukou, un gisement de manganèse est en actuellement exploité par la compagnie indienne TAURIAN, plus précisément au niveau de la localité de Poupouvagne (Département de Bondoukou); le minerai excavé est transporté au port où il est acheminé vers l'Inde.

Deux permis de recherche couvrent actuellement la région, plus précisément le département de Tanda. Ce sont le permis de recherche de la compagnie COMINOR plus au sud (s/p de Transua) et de la compagnie ETRUSCAN (Tanda) dont une partie se trouve dans le moyenComoé.

Figure 4 : carte des gîtes et indices de Côte d'Ivoire

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CHAPITRE II : PROSPECTION MINERALOGIQUE

I. Objet et méthodes

Les eaux de ruissellement percolent les formations géologiques, arrachent et entraînent des éléments qui s'accumulent sur le flanc des collines après un faible transport (éluvions) ou dans le lit des cours d'eau après un transport important (alluvions). Ces accumulations comprennent généralement des minéraux détritiques ou résiduels. La prospection minéralogique consiste à prélever et à laver à l'aide de pans ou de batées des échantillons d'alluvions et/ou d'éluvions pour en extraire les minéraux denses dits lourds (Or, Coltan, pierres précieuses) et évaluer leur degré de concentration (teneur).

Selon l'objectif qui lui est assigné, sa mise en oeuvre et ces moyens varient.

- en recherche d'indice de minéralisation : on arpente le cours d'eau en prélevant des échantillons aux points de concentration optimale (accidents topographiques) dans le lit vif. Si le gravier est difficilement accessible, on fait un puits en berge.

- pour le contrôle d'indice : l'on effectue des puits au niveau des méandres puis l'on passe au lavage du gravier issu des puits

- pour le cubage d'un placer : l'on procède à l'ouverture d'une grille de prospection avec un layon de base dans la direction du cours d'eau et des lignes de puits perpendiculaires au layon de base. Le recours à un sluice est indispensable.

- en recherche de gîte primaire, une étude complémentaire est effectuée notamment la nature et la taille des fragments de roches, des minéraux.

II. Lavage du gravier

Le lavage du gravier comprend deux (2) opérations :

- le débourbage qui consiste au délitage de la gangue argileuse pour libérer les éléments détritiques ; il s'effectue sur un tamis de 5mm de maille, placé au-dessus d'une bassine ou du plan d'eau ou avec un sluice.

- la concentration s'effectue sur le tamisât du tamis, consiste, au moyen d'une batée ou d'un pan, par une série de mouvements giratoires entrecoupés de mouvements circulaires rapides, à concentrer les minéraux lourds au centre du pan ou de la batée. La concentration au pan présente plus d'avantages qu'à la batée : faible besoin d'eau, meilleure récupération à cause des rainures qui tendent à retenir les minéraux lourds.

flrojet de Fin d'Etude (flFE)

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CHAPITRE III : NOTION DE KRIGEAGE

Le krigeage est une méthode de traitement de données géologiques. La géostatistique est l'application de la statistique au traitement des données géologiques.

I. Notions de statistique

I.1 Variables

I.1.1 Variable aléatoire réelle (v.a.r.)

Une variable aléatoire réelle X est une application qui prend un certain nombre de valeur numérique avec une loi de probabilité : X : p() R

A X(A)

où C-2 est l'univers d'une expérience où d'un phénomène aléatoire associé à X. Chaque valeur possible de la variable aléatoire réelle est appelée « réalisation » de la variable aléatoire réelle. Si les valeurs possibles de la variable aléatoire réelle sont dénombrables, la variable aléatoire réelle est dite discrète sinon elle est dite continue.

I.1.2 Variable régionalisée et fonction aléatoire I.1.2.1 Variable régionalisée

Soit un point xi localisé dans l'espace, on appelle variable régionalisée et, on note Z(xi) une
variable aléatoire liée d'une part à une distribution spatiale et d'autre part à un paramètre
( teneur, épaisseur, etc.), susceptible de prendre au point xi différentes valeurs notées Zi avec

des probabilités Pi telles que 0 =Pi=1 et EPi = 1 (OUATTARA, 2005).

I.1.2.2 Fonction aléatoire

Soit l'ensemble des points xi qui constitue l'espace considéré. On appelle fonction aléatoire

Z(x), l'ensemble des variables régionalisées Z(xi) tel que : Z(X) = {Z(Xi), Xi E G} où G est

l'espace minéralisé.

Le problème de la reconnaissance ou d'estimation du phénomène spatial se ramène alors à l'étude des propriétés de la fonction aléatoire Z(x). Cependant l'étude de Z(x) suppose l'acceptation d'une des deux hypothèses suivantes : l'hypothèse de stationnarité et l'hypothèse intrinsèque (PETIT, 1997).

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· Hypothèse de stationnarité : caractérisée par des équations 5 et 6 (voir annexe 2) avec E, l'espérance mathématique et m la moyenne qui ne dépend pas de x. La covariance entre deux (2) points x et x+h, ne dépend pas de x mais de la distance h qui les sépare. En d'autre termes, les réalisations Z(xi) de la variable aléatoire Z(x) sont interdépendantes.

· Hypothèse intrinsèque : elle établie que la moyenne des accroissements est nulle (E[Z(x+h)-Z(x)]=0) et que l' l'erreur d'estimation de Z(x+h) par Z(x) et vice versa est fonction de la distance qui les sépare(h) [Var[Z(x+h)-Z(x)]=2y(h)]

En pratique minière, 2y est appelé variogramme alors qu'en réalité cette quantité constitue le demi-variogramme. Il caractérise la variabilité spatiale de la variable régionalisée étudiée. Pour étudier la régionalisation de la variable, on procède donc à l'étude du variogramme.

I.2 Espérance mathématique

Son équation est donnée en annexe 2 (équation 7). En cas d'équiprobabilité, l'espérance mathématique de la variable aléatoire X appelée aussi moyenne arithmétique est donnée par l'équation 8 (annexe 2).

I.3 Variance

La variance caractérise la dispersion des valeurs numériques de la variable étudiée par rapport à la moyenne. Elle s'exprime par l'équation 9 (voir annexe 2):

En cas d'équiprobabilité, la variance est donnée par l'équation 10 (voir annexe 2) La racine carrée de la variance s'appelle l'écart-type ax

Le coefficient de variation s'exprime ainsi par l'équation 11 (voir annexe 2):

I.4 Histogramme

L'histogramme est la représentation graphique de l'occurrence de la variable étudiée par des barres. Il permet la détermination de paramètres tels que les quartiles, le mode et la médiane.

II. Présentation de la géostatistique II.1 définitions et historique

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Elle étudie les problèmes posés par les variables régionalisées, c'est-à-dire des variables mesurées dans la nature telles que l'épaisseur d'une couche géologique, la teneur d'une substance, la pluviométrie. (DEVEUGHELE et RIZZOLI, 1976)

A l'origine, la géostatistique s'est développée pour des applications minières avec les travaux de D. KRIGE sur l'estimation des teneurs dans les mines d'or Sud-Africaines. Le formalisme et la théorie ont été ensuite développés, en particulier, sous l'impulsion du professeur G.MATHERON à l'Ecole des Mines de Paris qui fut le premier à utiliser le terme pour désigner la modélisation statistique des données spatiales. (GRATTON, 2002).Son élaboration est le résultat de plusieurs années de recherches effectuées par plusieurs professeurs chercheurs issus de diverses universités.

En plus de son aptitude à évaluer les réserves (ressources minières), elle intervient dans plusieurs autres domaines, notamment pour cartographier les structures géologiques (formations stratigraphiques, aquifère, réservoirs, pédologie). Elle est également utilisée en biologie, en télécommunication, en santé et en climatologie (in Encyclopédie wikipédia).

Dans la démarche géostatistique, l'étude statistique élémentaire est un préalable indispensable, dont le but est surtout de tester si les conditions requises pour le formalisme géostatistique sont satisfaites (CHAUVET, 1997)

II.2 Notion de variogramme

Le variogramme est un outil de géostatistique permettant d'évaluer les similarités des paramètres de deux (2) échantillons en fonction de la distance qui les sépare (ARMSTRONG et CARIGNAN, 1997). Il représente la variance des accroissements de la variable régionalisée quand x se déplace à travers tout le gisement, le vecteur de translation h, restant fixe en module et en direction est définit par : y(h)=1/2 Var [Z(x+h)-Z(x)]= 1/2 E[(Z(x+h)-Z(x)) 2] .

Il caractérise dans son comportement mathématique, certains traits structuraux de la variable régionalisée Z(x) (PETIT, 1997) :

- Le comportement de y pour h petit, caractérise le degré de régularité pour la variance ; - y est fonction de la longueur et de l'orientation de h. il reflète donc la longueur caractéristique (la portée) et l'anisotropie du phénomène.

Vue l'importance du variogramme, nous présentons ci-après son mode de construction.

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II.3 Construction du variogramme expérimental

Dans notre cas d'étude, les mesures concerneront la couche de gravier minéralisée mesurée dans chaque puits. Les puits sont espacés d'une distance d. A chaque position de puits xi, est affectée l'épaisseur Z (xi) de la couche minéralisée.

Soit la représentation horizontale suivante :

2

Z1 Z2 Z3 Zn

d d

En formant la moyenne des carrés des différences de valeurs obtenues pour tous les couples

de points distants de ëd, nous obtenons une estimation de ã(ëd) donnée par l'équation

13 (voir annexe 2).

Si nous considérons maintenant plusieurs puits P1, P2,..., Pj, nous obtenons une estimation ã(h)

pour ce profil selon l'expression de l'équation14 (voir annexe 2)

Pour la représentation graphique du variogramme, on porte en ordonnée y(h) et en abscisse un accroissement fixe h ; h étant l'interdistance entre les points formant les couples utilisés pour les calculs (h= Xd).

Après le tracé le variogramme, examinons à présent les comportements pouvant traduire les traits structuraux de la variable régionalisée.

II-4 Comportement du variogramme

II.4.1 Comportement du variogramme à l'origine

Le comportement du variogramme à l'origine renseigne sur la continuité et la régularité spatiale du phénomène observé (DEVEUGHELE et RIZZOLI, 1976). Plusieurs cas peuvent se présenter. Les comportements énumérés ci-dessous ne sont pas toujours observables de façon nette sur un variogramme expérimental. Ce dernier ayant en générale une allure irrégulière. Une estimation à partir d'une telle représentation parait difficile ; il faut donc ajuster à un modèle théorique pour une caractérisation au mieux du phénomène.

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Figure 5a : allure horizontale constante Figure 5b : allure parabolique

Elle traduit un phénomène complètement
aléatoire : toutes les valeurs prises par la
variable régionalisée Z(x) sont indépendantes

Cas (figure b)

les unes des autres. (Equation 15, annexe 2)

Elle traduit un phénomène très régulier. La
quantité Z(x+h)-Z(x) est proportionnelle à h au
voisinage de l'origine. (Equation 16, annexe 2)

Figure 5c : Allure linéaire Figure 5d : valeur à l'origine non nulle

tradut un phénomène moins que

Elle traduit un phénomène très régulier La nulle linéaire

le précdent mais possède une cotinuité en quantité Z(x+h)-Z(x) est proportonnelle à h au voisinag de l'orgine (Equation 1

moyenne. (Equation 17, annexe 2)

Elle traduit un effet de pépite. L'effet de pépite peut représenter des erreurs d'analyse, de réelles micro-structures ou/et des structures d'une certaine taille non-détectées par un échantillonnage insuffisant.

Figure 5 (a, b, c, d) : allures fréquentes de variogrammes II.4.2 Comportement du variogramme aux grandes distances

Au delà d'une certaine distance, il arrive que le variogramme tende vers une limite finie C appelée palier. La distance a correspond au seuil d'indépendance des valeurs et s'appelle la portée, i.e. absence de corrélation possible entre les échantillons espacés de plus de a,

 
 

Figure 6 : Variogramme avec palier

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II.4.3 Présence d'une dérive

La dérive exprime le comportement très variable des variogrammes du paramètre suivant les différentes directions observées souvent aux grandes distances.

II.5 Calage du variogramme à un modèle théorique

Le calage est l'ajustement du variogramme expérimental à un modèle théorique. Il existe plusieurs modèles théoriques dont les plus utilisés sont :

- le modèle linéaire : ce modèle est sans palier ;

- le modèle puissance : il croit très vite et n'a pas de palier ;

- le modèle exponentiel : ce modèle croit à l'origine plus vite mais tend moins vite vers sa limite comparativement au modèle sphérique ;

- le modèle sphérique : il a une allure linéaire à l'origine et atteint vite son palier contrairement au modèle exponentiel.

Le choix d'un modèle n'est pas quelconque, il est lié d'une part au comportement à l'origine et d'autre part à l'existence ou non d'un palier. Dans le domaine minier, les modèles de calage les plus récurrents sont les modèles linéaire et sphérique.

II.5.1 Caractéristiques du modèle sphérique Le modèle sphérique ou schéma de MATHERON se caractérise par :

- l'effet de pépite notée Co : c'est l'ordonnée à l'origine de la courbe du variogramme. Il quantifie la variance d'estimation entre deux point proches ; il traduit l'irrégularité du phénomène spatial à l'échelle d'étude ;

- le palier noté a2 : c'est l'ordonnée maximale de la courbe. Il quantifie la variance moyenne entre un point et la limite de sa zone d'influence ;

- la portée notée a : elle correspond à l'abscisse à partir de laquelle la courbe à une variable n'est plus corrélée.

Le modèle sphérique est défini par l'équation18 (cf. annexe 2). II.5.2 Caractéristiques du modèle linéaire

Le modèle linéaire se caractérise par une allure constante horizontale traduisant un
phénomène complètement aléatoire. Il se définit par l'équation 19 (cf. annexe 2).

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L'approximation se fait soit par la variance de l'ensemble des échantillons, soit par la moyenne des variances des couples de points de la zone de stationnarité locale.

II.6 Etude quantitative du variogramme

Elle représente la phase réelle de l'étude de l'estimation des variables régionalisées ; et ne concerne que les variables qui présentent le modèle sphérique. Elle se résume dans le calcul des différentes variances dont le développement figure ci-dessous.

II.6.1 Variance de dispersion

Elle représente la variance de l'ensemble des valeurs prises par la variable régionalisée Z(x) pour toutes les implantations possibles dans un bloc de volume v (DEVEUGHELE et RIZZOLI, 1976) qu'on note a2 (o/v) (Equation 20, annexe 2). La variance de dispersion est reliée au variogramme par l'équation 21 (voir annexe 2).

La variance de dispersion permet de préciser dans quelle mesure la valeur estimée en un point est représentative de tous les autres points de notre zone.

II.6.2 Variance d'estimation ou d'extension

C'est la variance de l'erreur qu'on commet en estimant la variable aléatoire régionalisée au point x par la valeur au point (x+h). Plus généralement, si V est un volume du bloc à estimer et v celui du bloc qui sert à estimer V (v est donc un ensemble de prélèvements ponctuels), la variance d'estimation du volume V par v traduit l'erreur induite par cette opération. (Equations 22 & 23, voir annexe 2)

Dans la pratique, nous avons souvent affaire à des panneaux carrés ou rectangulaires ou à des blocs ; les variances peuvent s'exprimer à l'aide de fonctions auxiliaires faisant l'objet d'abaques dans le cas des principaux schémas types de variogramme.

II.6.3 Isotropie et anisotropie

La continuité spatiale n'est pas nécessairement la même dans toutes les directions. Il y a isotropie lorsque le variogramme est identique dans toutes les directions de l'espace ; dans le cas contraire, on parle d'anisotropie. On distingue deux principaux types d'anisotropie : l'anisotropie géométrique et l'anisotropie zonale.

flrojet de Fin d'Etude (flFE)

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Bien que dans la nature il existe une très grande variété d'anisotropies, en géostatistique, on ne peut modéliser aisément que les anisotropies géométriques. Il faut donc toujours rechercher si anisotropie il y a ; le principe est aisé.

III Krigeage

III.1 Définition

Le krigeage est une méthode d'estimation linéaire. Fondamentalement ; il représente un estimateur linéaire sans biais optimal (au sens de la moindre variance) obtenue par combinaison linéaire des informations disponibles. Son intérêt réside dans le fait qu'un échantillonnage ne fournit des informations exactes sur le minerai qu'au point d'où proviennent ces données. Il faut alors une méthode précise pour estimer la valeur aux points intermédiaires ou bien les moyennes sur des blocs. Le krigeage donne la meilleure estimation sans biais, la précision de celle-ci dépend alors de plusieurs facteurs :

ü Nombre d'échantillons et la qualité des données en chaque point ;

ü Position des échantillons dans la minéralisation ;

ü Distance entre les échantillons et le point ou le bloc dont on veut estimer la valeur ;

ü Continuité spatiale de la variable étudiée.

Il existe plusieurs types de krigeage dont le krigeage universel, le krigeage simple, le krigeage ordinaire. Le krigeage ordinaire est la méthode la plus utilisée.

III.2. Krigeage ordinaire

C'est le krigeage dans le cas d'une moyenne inconnue. Les équations correspondantes d'un bloc v sont les équations 3 et 4 (voir annexe 2) :

Nous disposons par exemple de n valeurs de teneur ( t(xi)) en n positions (xi, 1=i=n) : t(x1), t(x2),..., t(xn) et nous souhaitons estimer la variable t(x) par une combinaison linéaire de ces données (t(x) est la teneur au point x ou la moyenne dans un bloc v)

Posons : t*(x)= ? I ëi t(xi) (Equation 1)

t*(x) la teneur estimée et t(x), la teneur à estimer.

Les facteurs de pondération yi sont choisis de telle sorte que l'estimateur soit :

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* Sans biais : E(t(x) - t*(x))= 0 (Equation 2)

*De variance minimale : Var ((t(x)- t*(x)) minimale, cette variance sera appelée variance de krigeage.

En conclusion, le krigeage d'une variable régionalisée est fonction des paramètres tel que l'effet de pépite, la portée, le palier, l'isotropie, lesquels dépendent de l'étude variographique. C'est une méthode d'interpolation optimale dont l'objectif est de proposer une cartographie corrigeant la tendance spatiale par la prise en compte des dépendances locales.

.

III.3. Autres estimateurs linéaires

Il existe également plusieurs autres types d'estimateurs linéaires dont la méthode des rectangles, la méthode des iso-grades qui arrivent à donner des estimations linéaires en des points sur une parcelle.

Ces méthodes étant certes des méthodes d'estimation linéaire, le krigeage reste la méthode d'estimation par excellence qui offre des résultats très satisfaisants.

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CHAPITRE IV : MATERIEL ET MATHODES

I. Matériel

Le matériel peut être classé en six (6) groupes : le matériel d'information, le matériel de locomotion, le matériel d'orientation, le matériel d'acquisition des données et le matériel de traitement de données, le matériel de prise de notes et d'impression.

I.1 Matériel d'information

Documentation technique (livres et supports de cours) ;

connexion internet ;

cartes (administrative, topographiques, géologique et indices).

I.2 Matériel de locomotion

Véhicule de type 4x4 double cabine pour effectuer notre sortie sur le terrain ; son choix tient compte de l'accessibilité de la zone et de l'importance du matériel de terrain.

I.3 Matériel d'orientation

cartes: carte administrative de la Côte d'Ivoire, carte topographique du degré carré d'Agnibilékro Kouamé Dari, à l'échelle 1/200.000 ;

boussoles (2)

GPS de marque GARMIN (1)

I.4 Matériel d'acquisition des données

Bottes ;

machettes (20) ;

cordes (25m et 150m) ;

limes (4)

pioches (12) ;

pelles (15) ;

ciseaux (4) ;

métreur (1) ;

marqueurs indélébiles (4) ;

seaux (4) ;

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talkies-walkies ;

marteau de géologue (1) ;

I.5 Matériel de prise de notes

rame (1 paquet) ;

stylons et crayons (6)

ensemble géométrique ;

papier millimétré ;(1 paquet)

papier calque ; (10)

carnets de terrain (2).

I.6 Matériel de traitement des données et de saisie

ordinateur doté du système d'exploitation Windows (1) ;

logiciel Microsoft Office Excel 2007 ;

logiciel Surfer 7 ;

logiciel Microsoft Office Word 2007.

II. Méthodes

II.1 Méthode PERT (Program Evaluation and Research Tasks)

Elle a consisté à décomposer notre projet en tâches élémentaires et à évaluer leur durée, pour une bonne planification du travail : identifier les tâches prioritaires et définir les marges de manoeuvre. Il s'en est suivi un chronogramme d'exécution du projet sur base du diagramme GANTT. (Voir annexe 1)

II.2 Recherche documentaire

Elle a consisté à rechercher des informations sur la zone d'étude et sur les méthodes de krigeage. Ces recherches se sont déroulées dans les bibliothèques de l'INPHB - SUD et de l'ESMG, auprès de nos encadreurs et enfin sur le réseau internet avec Google comme principal moteur de recherche.

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II.3 Formation à l'utilisation de logiciels

Elle a consisté tout d'abord au téléchargement du logiciel Surfer et à l'étude son
fonctionnement en vue de se familiariser à cet outil nécessaire à la mise en oeuvre du krigeage.

II.4 Sortie de terrain

Elle a duré huit (8) jours et s'est déroulée sur le site de l'étude, afin d'acquérir les données. Elle a dû être écourtée afin de terminer le projet dans le temps imparti. Elle s'est réalisée en Quatre (4) phases.

Levé du principal cours d'eau : par segmentation du cours d'eau en portions rectilignes dont la longueur et la direction ont été mesurées. La végétation touffue rendait l'utilisation du GPS difficile (faible précision par endroit).

Contrôle des indices : dans les limites de la parcelle, puis d'une ligne de puits (N205°), perpendiculaire à la direction générale du cours d'eau (N115°). Quatre(4) puits ont ensuite été foncés dans le flat et se sont avérés tous payants (T>1g/m3). Un deuxième layon a été ouvert dans la même direction en remontant le cours d'eau à l'autre extrémité de la parcelle et trois (3) puits ont été foncés, dont deux payants.

Ouverture d'une grille systématique et fonçage des puits : après le choix d'une origine DJO (30N 487.184mE / 872.276mN) un layon de base de direction (N115°) et douze (12) lignes de puits équidistantes de 50m ont été ouvertes, puis des puits distants de 25m ont été foncés.

Mesures des épaisseurs du gravier minéralisé.

II.5 Traitement des données II.5.1 Variographie

Elle a consisté à traiter les données acquises (épaisseur de gravier), mesurées dans les puits sur le terrain en construisant des variogrammes expérimentaux dans quatre (4) directions (NS, E-W, NE-SW, NW-SE) pour mieux cerner sa distribution. Le variogramme omnidirectionnel a également été tracé afin de rechercher une éventuelle anisotropie.

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II.5.2 Krigeage

Nous avons établi les éléments de l'équation de krigeage applicable à l'épaisseur sur la parcelle et appliqué à des exemples. Une carte krigée a alors été tracée pour les épaisseurs et la couche de gravier a été modélisée en 3D.

En définitive, le matériel et les méthodes peuvent être synthétisés selon le tableau suivant, dans lequel nous avons spécifié les moyens humains intervenus dans le projet.

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Tableau II : Synthèse des méthodes et du matériel correspondant

METHODES

LIEU

MATERIEL

QUANTITE

UTILISATION

COÛT (F
CFA)

MOYENS
HUMAINS

PERT et
GANTT

Bureau d'étude (au
Département STeRMI

Feuille

3

Planification du travail

X

2 étudiants
techniciens
supérieurs

stylo

1

Recherche
documentaire

- Bibliothèques

(INP-HB, ESMG) -Auprès des
enseignants

-Cyber de l'ESTP

(Réseau Internet)

Documentation
technique (livres)

6

Informations sur la
zone d'étude et le
thème du projet

X

Carte géologique

1

Carte des gîtes

1

Carte administrative

1

Rapports de stage

3

Connexion internet

30j

3 000

Auto-formation
à l'utilisation
de logiciels

Au bureau d'étude
situé au département
STeRMI

Logiciel SURFER

1

Carte krigée et
Modélisation 3D

X

Logiciel Microsoft
Office Excel 2007

1

Tableaux, calculs,
graphiques

Sortie de
terrain

CCT

Zone d'étude
(Djani-Yao)

Carte topographique

1

Localisation

5 600

-30 ouvriers

-2 ouvriers

spécialisés

-2 élèves

techniciens supérieurs

-1 ingénieur

Carnet de note

2

Prise des notes -terrain

2 500

Feuilles de rame

1paquet

Notes et impression

7500

Papier millimétré

1 paquet

Tracé du cours d'eau

1000

GPS

1

Orientation

fourni

Machettes

20

Ouverture des layons

Fournis

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(Collecte des
données)

Zone d'étude à 200m
de Djani-Yao

Pioches

12

Fonçage des puits

fournis

-30 ouvriers

-2 ouvriers

spécialisés

-2 élèves

techniciens supérieurs

- 1 ingénieur

Pelles

15

ciseaux

4

seaux

4

Boussole

2

Orientation des layons

fourni

Métreur et cordes

1/3

Mesure des épaisseurs

fourni

Talkies-walkies

5

Communication et
Suivi des travaux

fourni

Traitement des
données

Au bureau d'étude
situé au département
STeRMI

Ordinateur

1

Saisie et traitement des
données

fourni

2 élèves
techniciens
supérieurs

Logiciel SURFER

1

Tracé variogrammes,

krigeage et

modélisation 3D

Téléchargé
sans frais
X

Logiciel Microsoft
Office Excel 2007

1

Tableaux, calculs
et graphiques

Incorporés
à
l'ordinateur
X

Logiciel Microsoft
Office Word 2007

1

Saisie du présent

rapport

X : charge non supportée ou non estimée

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CHAPITRE V : RESULTATS

Ce chapitre présente les données collectées et leur traitement. I. Présentation de la grille de prospection

Figure 7: grille de prospection

Elle a été implantée après le levé du principal cours d'eau qui traverse la concession. Son orientation générale est NW-SE (N115°). Une campagne « volante » avait déjà été menée avant notre arrivée par le fonçage de puits isolés pour contrôler les indices de minéralisation. C'est à la suite de ce travail que deux lignes de puits ont été implantées vers les limites NW et SE de la concession et des puits foncés pour s'assurer de la continuité de la minéralisation. Les résultats positifs (t>1g/m3) ont alors dicté une campagne systématique selon une maille de 25m x 50m, i.e. un espacement de 25m entre les puits situés sur des lignes de puits équidistantes de 50m. Les travaux ont en général été menés dans le flat en remontant le cours d'eau. Toutefois certains puits se sont trouvés en dehors du flat et ont produit du gravier éluvionnaire. La section choisie pour les puits était de 1,20m x 0,80m qui offre d'excellentes conditions de fonçage.

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II. Présentation des données

Initialement la grille devrait compter environ 200 puits. Cependant, au moment où nos quittions le terrain, seulement une partie des puits avait été foncés. Le traitement des données portera donc sur les données disponibles au nombre de 106.

II.1.Etude statistique des données II.1.1. Histogramme des données

La répartition des données en cinq (5) classes a permis de construire l'histogramme cidessous.

[0,5; 1[ [1; 1,5[ [1,5; 2[ [2; 2,5[ [2,5; 3[

Classes

Frequence

45

40

35

30

25

20

15

10

0

5

Figure 8 : Histogramme des épaisseurs

Il en ressort que du gravier a été trouvé dans tous les puits foncés. La classe la plus importante est [1 ; 1,5[avec une fréquence de 38,68%. La classe la moins importante est constituée par les populations comprise entre [2,5 ; 3[.

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II.1.2. Paramètres statistiques usuels

Ces paramètres ont été calculés et consignés dans le tableau III ci-après.

Tableau III : Paramètres statistiques des épaisseurs

Paramètres statistiques des épaisseurs

Nombre

105

Somme (m)

151,1

Minimum (m)

0,5

Maximum (m)

2,5

Moyenne (m)

1,425

Variance (m2)

0,258

Ecart-type (m)

0,507

Premier quartile (m)

1

Médiane (m)

1,5

Troisième quartile (m)

2

Les paramètres tels que l'écart-type ou la variance caractérisent bien la dispersion des valeurs des épaisseurs ; il est donc commode de réaliser une étude géostatistique. Le nombre de données étant par ailleurs supérieur à 50, le krigeage ordinaire peut être envisagé.

II.2. Etude géostatistique

Elle permettra à terme d'apprécier la répartition de la variable aléatoire régionalisée « épaisseur du gravier ». Pour ce faire, une étude variographique est indispensable.

II.2.1 Variogrammes expérimentaux

Les variogrammes expérimentaux ont été construits pour chacune des quatre (4) directions usuelles, à partir du tableau des données (voir annexe 4), grâce au logiciel Microsoft Excel 2007.

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Variogramme

0,8

0,6

0,4

0,2

0

1

0 100 200 300 400 500 600

Distance h en m

Figure 9 : variogramme omnidirectionnel (sans tenir compte des directions)

Variogramme

0,35

0,25

0,15

0,05

0,3

0,2

0,1

0

0 50 100 150 200 250

94 80 70 58 46 34

Distance h en m

22

11

Figure 10: variogramme des épaisseurs de la couche minéralisée dans la direction NE-SW

Variogramme

0,8

0,6

0,4

0,2

1,4

1,2

0

1

0 50 100 150 200 250 300

76

Distance h en m

48 26 7

Figure 11 : variogramme des épaisseurs de la couche minéralisée dans la direction W-E

Application de la métliode de krigeage ordinaire aux épaisseurs de gravier en prospection minéralogique

Variogramme

0,5

1,5

0

1

0 50 100 150 200 250 300

76

Distance h en m

48 26 7

Figure 12 : variogramme des épaisseurs de la couche minéralisée dans les directions N-S

Variogramme

0,35

0,25

0,15

0,05

0,3

0,2

0,1

0

0 100 200 300 400 500 600

96

87

78

Distance h en m

69

60

51

42

33

24

15

6

Figure 13 : variogramme des épaisseurs de la couche minéralisée dans la direction NW-SE. La représentation graphique de ces variogrammes permet de faire les observations suivantes :

ü dans chacune des trois directions (NW-SE, NE-SW, W-E), le graphe présente une allure irrégulière en dent de scie ;

ü le variogramme dans la direction N-S a un comportement linéaire ;

ü une superposition de structures identiques à des échelles différentes, dans les directions NW-SE ; NE-SW ; W-E.

o Dans la direction NW-SE, pour des valeurs de h comprises entre 50 et 300 m, la première structure se dessine à une échelle élevée que la seconde qui part de 350 à 550 ;

o Dans la direction NE-SW, pour des directions comprises entre 25 et 150 la première structure se présente à une échelle moindre que la seconde qui part de 155 à 200 ;

o Dans la direction W-E, la première structure se dessine entre 50 et 350 m puis présente une dérive à plus de 350 m.

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L'étude variographique nécessite le calage à un modèle théorique, de chacun des variogrammes expérimentaux construit.

II.2.2 Calage à un modèle théorique

Le calage du variogramme suggère un ajustement du variogramme expérimental à un model théorique.

Une bonne méthode consiste d'abord à ajuster le variogramme omnidirectionnel et de vérifier si ce modèle est acceptable pour les différents variogrammes directionnels. L'effet de pépite et le palier en particulier devraient être estimés à l'aide du variogramme omnidirectionnel et gardés constants lors de l'ajustement des variogrammes directionnels. Si les paliers changent d'une direction à l'autre, on peut soit essayer de modéliser une anisotropie zonale, soit adopter un palier compromis, surtout si l'ajustement est adéquat à courte distance.

Figure 14 : variogramme omnidirectionnel calé des épaisseurs

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Figure 16 : Variogramme calé des épaisseurs dans la direction W-E

Figure 17 : Variogramme calé des épaisseurs dans la direction N-S

Les allures horizontales constantes des variogrammes traduit une dispersion complètement aléatoire dans les directions W-E, N-S, NE-SW de même que le variogramme omnidirectionnel.

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L'allure parabolique du variogramme traduit un phénomène très régulier dans la direction NW-SE. Il se trouve que cette direction correspond à la direction de l'écoulement du cours d'eau, il s'agit d'un paléochenal. Les paramètres du variogramme moyen des épaisseurs établissent la formule mathématique selon le schéma de MATHERON (cf. équation 18, annexe 2) :

C0= 0, 15; C0+C=0, 28; C= 0, 13; a= 120 m.

3

ã (h)= 0, 15 + 0, 13 [1, 5 * (12h

0)- 0, 5 (1:0)] 12 h= 120

I

0, 28 12 h = 120

Les modèles linaires pour les directions N-S, NE-SW, et W-E excluent de poursuivre l'étude géostatistique dans ces directions. L'étude de la variable épaisseur se résumera donc en l'étude du variogramme moyen de sa direction NW-SE (figure 18).

II.3 Etude quantitative

II.3.1 Calcul des variances

II.3.1.1 Variance de dispersion

La maille étant de 25 m x 50 m, on a b= 25 m et h= 50 m et a= 139,5 m

62 = F (0,1792 ; 0,3584) / C

La lecture sur l'abaque1 (annexe 5) donne :

F (0,1792 ; 0,3584) = 0,2

Donc : a2 (0,V) = C0 + C. a2

a2 (0, V) = 0,15 + 0,13 x 0,2 cr2 (0, V) = 0,176

L'épaisseur au centre de a maille diffère de 0,176 par rapport au bloc V.

II.3.1.2 Variance d'estimation

Cas 1 : Panneau de 25 m x 50 m avec un puits placé au centre

Par lecture sur la courbe ó2E2 de l'abaque 2 (annexe5), ó2 e= 0,17

ó2E = C0 + C. ó2e2

ó2E= 0,15 + 0,13 x 0,17

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Cas 2 : Panneau de 25 m x 50 m avec des puits aux quatre (4) extrémités La lecture sur la courbe ?2E2 de l'abaque... donne ó2e = 0,0853

2E = 0,15 + 0,13 x 0,0853

ó2E = 0,1610

Alors l'on peut dire qu'après le calcul de la variance d'estimation, que l'erreur d'estimation est de 0,1610 pour un puits placé dans un panneau.

Connaissant cette erreur d'estimation, alors nous pouvons grâce à la méthode de krigeage déterminer la valeur d'une épaisseur inconnue située sur notre grille d'échantillonnage.

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CHAPITRE VI : INTERPRETATIONS

I. Krigeage

I.1 Interprétation analytique

L'interprétation nette du tracé de variogramme aboutie à la construction de la carte krigée. Ainsi on peut estimer l'épaisseur du gravier en un point du gîte.

Alors pour vérifier la théorie du krigeage explicité plus haut nous prenons les données issues de notre grille pour déterminer l'épaisseur des puits où l'on n'a pas pu avoir de données. Les épaisseurs x1, x2 et x3 correspondent aux épaisseurs issues des layons L4 et L1.

Supposons les épaisseurs x1=2,3 ; x2=2 et x3= 1,5, alors déterminons la valeur de l'épaisseur en x0 situé à 150 m de x1, 100 m de x3 et à 180,3 m de x2. Soit le schéma suivant :

Pour ce faire, nous définissons les matrices suivantes :

On évalue le variogramme sphérique à chacune de ces distances avec l'équation: y (h) = 0 si h = 0

1 h h 31Si

ã (h)= 0, 15 + 0, 13 [1, 5 * (12)- 0, 5 G20) h = 120

0, 28 12 h = 120

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On calcul la covariance correspondante C(h)= 0,28 - y(h)

Ceci permet de construire le système de krigeage:

K = k0

rrojet de Fin d'Etude (TFE)

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Dont la solution est:

L'estimation est alors:

= 2,3* 0,944 + 2 * 0,028 + 1,5 * 0,028 = 2,63

La variance de krigeage est donnée par:

= 0, 28 - ë' k0 =0, 03 (variance de krigeage)

Note: ë' k0 = (0,944 * 0, 25) + (0, 028.*0) + (0, 028.*0) - (0,015 * 1) = 0, 25 I.2 Interprétation graphique

Grâce à l'utilisation du logiciel SURFER 7 nous obtenons directement la carte krigée des épaisseurs.

N

2.4

2.3

2.2

2.1

2

1.9

1.8

1.7

1.6

1.5

1.4

1.3

1.2

1.1

1

0.9

0.8

0.7

0.6

0.5

872550

872500

872450

872400

872350

872300

872250

486600 486650 486700 486750 486800 486850 486900 486950 487000 487050 487100 487150

Figure 19 : Carte krigée des épaisseurs

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Cette carte de krigeage de la zone d'étude présente les isolignes des épaisseurs. Avec cette carte il est possible d'estimer l'épaisseur dans une zone non échantillonnée. Les isolignes étant séparées de 0,1 m alors pour une donnée comprise entre deux isolignes, cette dernière pourra être estimée en fonction de la donnée ou de l'isoligne de laquelle elle se rapproche le plus.

De même, cette carte nous permet grâce aux données de terrains de connaitre les zones de fortes et faibles épaisseurs. Dans notre cas les zones de fortes épaisseurs sont caractérisées sur la carte par les parties clairsemées.

Enfin, nous pouvons à l'aide du logiciel SURFER faire ressortir le modèle en trois (3) dimensions des épaisseurs de gravier du gîte.

III. Modèle 3 D du gîte

Le logiciel SURFER, permet à partir de la carte krigée, de visualiser l'épaisseur du gravier sur l'espace délimité par les données disponibles.

Figure 20 : Modélisation en 3D des épaisseurs de gravier

Caractéristiques :

- Inclinaison du terrain : 23% ; - Direction du profil : 138°

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- Direction d'observation : 36%.

Le modèle 3D ainsi représenté modélise les épaisseurs de gravier de la zone d'étude. Les zones ayant une couleur rouge vive caractérisent les zones de fortes épaisseurs tandis que les zones représentées par une couleur noir caractérisent les endroits de faibles épaisseurs.

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CONCLUSION

La problématique de ce projet était de comprendre comment le krigeage procédait de façon générale afin de pouvoir l'appliquer à une campagne de cubage d'un placer telle que celle menée sur la parcelle de la concession de Djani-Yao.

L'objectif principal était d'était de cerner la répartition spatiale du gravier minéralisé sur la parcelle pour en prédire, par la méthode de krigeage ordinaire, l'épaisseur en des positions non échantillonnées.

Il ressort de notre travail que :

- la distribution du gravier est continue dans la direction NW-SE qui est la direction générale du cours d'eau ;

- l'épaisseur du gravier peut être prédite là où on ne dispose pas de données, avec toutefois une erreur qu'il est préférable de déterminer au risque de faire une mauvaise estimation ; ainsi une prédiction basée sur la maille rectangulaire choisie (25m x 50m) conduit à une erreur de 16% ;

- la complexité des calculs justifie par ailleurs le recours à des logiciels (comme SURFER) dont l'utilisation doit cependant être subordonnée à la connaissance des paramètres à régler pour une efficacité optimale.

Enfin, il est important de noter que ce projet nous a permis de comprendre la problématique et la méthodologie de la géostatistique et l'étendue infinie de ses capacités. Aussi si l'on se fixe un degré de confiance, il est possible de trouver la maille optimale d'échantillonnage, afin d'optimiser les résultats de la campagne de prospection en réorientant les travaux. C'est le lieu de proposer l'introduction d'une initiation à la géostatistique dans le programme de formation des techniciens supérieurs.

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BIBLIOGRAPHIE

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El Hadj Hassane TIMITE (2008). Apport de la géostatistique à l'étude de la variabilité en profondeur d'un gisement : cas du prospect 4 du gisement aurifère d'Angovia. Mémoire de fin de cycle. 56p.

ALLOU Kouamé et GNAHOUA Bahoua Cyrille (2008). Apport de la géostatistique à la détermination des réserves: cas de la mine de manganèse de Lauzoua. Mémoire de fin de cycle 73p.

MATHERON G (1970).La théorie des variables régionalisées et ses applications. Dans les cahiers du centre de Morphologie Mathématique de Fontainebleau, fascicule 5. CMM, Ecole Nationale Supérieur de Paris. 221p.

J.M AVENARD. Aspect de la géomorphologie, ORSTOM (Office de la Recherche Scientifique et Technique d'Outre-mer).

D. MARCOTE. Cours de géostatistique minière, Ecole Polytechnique de Paris.

P. CHAUVET (1977), Application des méthodes géostatistiques aux gisements. Dans réunion de l'agence internationale de géostatistique.

A. FOUCAULT A. & RAOUL J.F. (1988) - Dictionnaire de géologie, Paris, [3 e édit.], 352p. Encyclopédie wikipédia (consulté sur www.wikipédia.ord)






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