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Le role des états membres de l'union africaine dans son intervention pour le maintien de la paix au Darfour/Soudan. Defis et perspectives. Cas du Rwanda 2004/2006

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par Yves Naho and Pacifique Barihuta
Université nationale du Rwanda - Licence 2006
  

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I.1.6. SECURITE COLLECTIVE

A. Au niveau mondial (ONU)

Comme nous l'éclaire le Dictionnaire de la Politique, Le présent en Question (1979 :291), c'est la conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, qui a donné le jour à l'acte final de la conférence d'Helsinki, qu'est née cette idée de sécurité collective prônée par les Etats socialistes.

Ce même dictionnaire (1979 :291) la définit comme l'« organisation de l'ensemble de la communauté internationale (dans le cadre de l'ONU) ou de plusieurs Etats, en vue de prévenir ou d'interdire l'emploi de la force ».

Selon le Dictionnaire de la Seconde Guerre Mondiale (1980 :1666), la sécurité collective est définie comme « un mécanisme d'intervention effective contre l'agresseur ». Signalons que selon toujours le même dictionnaire (1980 :1667), « c'est l'initiative des membres de l'ONU après la 2nde G.M. [Elle] avait été prévu comme un prolongement de la solidarité de guerre de grandes alliés [...] ».

Dans le même ordre d'idées, DENIS B. (2004 : 264) y voit beaucoup plus clair. D'après son article, « aux lendemains de la 2nde G.M., poussés par le `plus jamais ça', les Etats ont mis sur pied un système de sécurité collective dont la finalité était de réguler et pacifier les relations internationales».

Il donne aussi son avis sur l'avenir du système de sécurité collective qu'il juge « [...] se trouvant assurément mis en question par les derniers développements de l'actualité ... » (op.cit. 2004 :266).

En ce qui nous concerne, l'esprit qui préside à ce système de sécurité collective repose sur le renoncement à l'utilisation de moyens militaires par les Etats dans leurs relations réciproques, et la délégation de la compétence exclusive d'en autoriser l'emploi au Conseil de sécurité des Nations Unies.

B. Au niveau des organisations régionales

Ce principe n'attire pas seulement l'attention de l'organisation mondiale mais celle des régionales.

Dans le même ordre d'idée, COLARD D. précise que « ... la `sécurité collective' retrouve une certaine audience à l'échelle [...] régionale (`UN POUR TOUS ET TOUS POUR UN' résume le système dont le chapitre VII de la Charte permet sa décentralisation) ; elle est encouragée par le Secrétaire général dans l'Agenda pour la paix de 1992 ». (p.197)

Sur ce point, en guise d'exemple l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) stipule qu' « une attaque contre l'un de ses signataires [...] équivaudrait à l'attaque contre le territoire de tous, aboutissant à l'assistance » (VAISSE M., 2002 :30).

Il est à dire sur ce point que le principe qui prévaut ici est qu'il ressort de l'obligation de tous les membres d'une organisation (mondiale ou régionale) contenant ce principe dans ses engagements de s'engager dans le conflit armé pour le compte de son allié. A vrai dire, ceci n'a pas toujours été le cas pour l'ONU depuis sa création pour diverses contraintes dont la plus sûre est l'imposition du veto d'un des cinq qui pourrait servir de raison de non application de ce principe.

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