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Variabilité et tendances pluviométriques dans le nord-ouest de la Centrafrique: enjeux environnementaux

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par Bertrand DOUKPOLO
Université d'Abomey-Calavi - DEA 2007
  

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3. Choix des méthodes et des tests statistiques

Il n'existe pas de procédés générateurs d'information en dehors des procédés de mesure (Laborde, 2005). Cet adage, vieux comme le monde, s'applique à toute démarche scientifique et à la climatologie en particulier. Depuis des siècles, l'étude du climat suscite l'intérêt de l'homme aussi bien d'un point de vue fondamental de compréhension des phénomènes, que d'un point de vue plus appliqué de prédétermination des risques et contraintes pour les activités humaines. L'étude de la pluviométrie et de sa variabilité nécessite de disposer de longues et de plusieurs séries d'observations, soumises préalablement au test d'homogénéité et à l'assurance de leur fiabilité. Puisque la recherche d'hétérogénéité des séries pluviométriques a déjà été effectuée, la première étape dans cette analyse de données est donc de vérifier la fiabilité des données et la seconde est de combler les lacunes observées.

Pour ce faire, l'informatique est un excellent outil d'aide aux traitements statistiques des données dans une étude diagnostique du climat, surtout lorsqu'il s'agit d'une approche exploratoire à plusieurs variables. Les méthodes statistiques ont pour intérêt d'analyser l'organisation de l'espace géographique sur le plan pluviométrique ou hydrologique. C'est dans cette optique que Bouroche et Saporta (1980), cités par Houndénou (1999) et Vissin (2001), ont montré l'importance des techniques statistiques qui donnent un aperçu général des paramètres météorologiques et mettent en relief les liaisons, les ressemblances et les dissemblances qui existent entre les données de différentes stations.

Les données statistiques utilisées dans ce travail sont essentiellement quantitatives. Nous les avons traitées au Laboratoire d'Etude des Climats, des Ressources en Eau et de la Dynamique des Ecosystèmes (LECREDE). La synthèse et l'essai d'explication des résultats ne se sont pas avérés fastidieux car rendus aisés par l'ensemble constitué des tableaux et graphiques. Outre les analyses statistiques classiques, nous avons utilisé pour l'analyse des séries continues une procédure de segmentation qui vise à tester leur stationnarité. Cette procédure permet de découper en autant de sous séries stationnaires que possible la série primitive.

3.1. Comblement des données manquantes

La méthode des moindres carrés a été utilisée pour combler les données manquantes dans les séries. Elle s'effectue par le calcul de régression multiple de type linéaire entre les séries lacunaires et les séries des stations complètes environnantes aux latitudes semblables et quasi immédiates. Des quatre stations retenues (Tab. 1), trois présentent des lacunes. Mais leur représentativité reste insignifiante, Berbérati (0,01%), Bossangoa (0,03%) et Bossembélé (0,01%). Rappelons que cette méthode de comblement des lacunes ne permet jamais de retrouver exactement ce qu'aurait pu être une mesure « vraie » (Laborde, 1999). A contrario, elle a permis « de remplacer les valeurs manquantes par des estimations présentant des qualités (vraisemblance) et des indices de confiance (variance d'estimation), mais toujours sous réserve de validité du modèle statistique retenu ». L'équation de régression peut s'écrire :

Qi = a1K1i + a2K2i + a3K3i + c avec:

§ Q = variable dépendante pour laquelle une des valeurs q de l'année i donc (qi) représente les totaux mensuels ou annuels ;

§ K1, K2 et K3 = variables explicatives des séries pluviométriques non lacunaires dites régresseurs ;

§ K1i, K2i et K3i = totaux mensuels ou annuels des stations 1, 2 et 3 de l'année i ;

§ c = Constante.

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