WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Age biologique : un concept actualisé au service de la lutte contre le vieillissement

( Télécharger le fichier original )
par Narimen Benaoum
Université de Mascara - DES 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2.2.1.2 - Différents types de cellules :

> Cellule à faible capacité de renouvellement :

Les neurones, cellules musculaires, leucocytes qui ont l'âge de la personne. Le dérèglement dans les fonctions de ces cellules et leur destruction est parmi les déterminants fondamentaux du vieillissement du corps. Puisque ces cellules sont non renouvelables car elles ont perdu le pouvoir mitogène. Alors l'accumulation à leur niveau de lésion de l'ADN qui mène à l'appoptose ce qui explique la réduction progressive de leurs nombres.

Des modifications structurales et fonctionnelles dont la plus apparente est la surcharge cytoplasmique en grains pigmentaire d'origine lipidique : la lipofuscine appelée aussi pigment de la vieillesse. (CUNY. 1995)

> Cellules renouvelables dont les possibilités de renouvellement ne sont pas illimitées :

Elles sont proportionnelles à la longévité de l'espèce avec des écarts entre les individus d'une méme espèce. (CUNY. 1995)

I.2.2.1.3 - Les télomères et les télométrases :

Ce sont des séquences de nucléotides (TTAGGG) pouvant se répéter plusieurs milliers de foies, marquent la fin de l'ADN et permettent sa stabilité et évitent la fusion entre les chromosomes (Caillet,2006).

Le vieillissement cellulaire pourrait être conditionné par une perte progressive de l'ADN des télomères (extrémité du chromosome). En effet, au cours de leur division successive, les cellules perdent progressivement de l'ADN télomérique (car l'ADN polymérase ne peut répliquer complètement les extrémités des molécules d'ADN linéaires. Ce qui en résulte une perte de nucléotides terminaux). Quand la perte totale dépasse un certain seuil, les cellules cessent de se diviser et entrent en sénescence. (Clos & al,2003).

La télomérase est une enzyme qui peut compenser cette perte d'ADN télomérique. Notons que les cellules cancéreuses qui peuvent se diviser indifféremment, expriment fortement cette enzyme. De plus des cellules humaines, qui entrent normalement en sénescence au bout d'un nombre défini de cycle cellulaire continuent à se diviser si elles sur expriment la télomérase. La protéine anti-apoptotique Bcl-2 favorise l'activité de la télomérase et pourrait donc participer au control du vieillissement cellulaire (Clos & al .2003). (voir fig. 12)

Fig.12. les télomères. (Caillet, 2006)

I.2.2.1.4 - Les conséquences de l'altération de l'ADN :

Des modifications de l'expression de certains gènes et modifications de synthèse des protéines commandées par ces gènes.

Des perturbations du cycle cellulaire ce qui favorise l'entré en appoptose et diminution du nombre des cellules. (CUNY, 1995)

1.2.2.2- Hypothèse somatique :

1.2.2.2.1- Radicaux libres et stress oxydatif :

Les radicaux libres existent dans tous les systèmes vivants. Ils apparaissent comme intermédiaires dans les réactions métaboliques d'oxydation de la cellule de nature enzymatique ou non. Les réactions enzymatiques productrices de radicaux libres concernent la chaîne respiratoire cellulaire, la synthèse de la prostaglandine, le système du cytochrome

P450. Les réactions de l'oxygène avec les composés organiques ou celles secondaires aux radiations ionisantes sont des exemples (CUNY.1995).

Le vieillissement et de nombreuses pathologies (athérosclérose, diabète sucré, maladies inflammatoires, Alzheimer) s'accompagnent d'un stress oxydant (Delattre& al., 2003)

· Définition des radicaux libres :

Ce sont des espèces capables d'existence indépendante contenant un ou plusieurs électrons non appariés « dite électron célibataire » (Hallicuel & gutterige 1999) in (Delattre& al., 2003).

Ces radicaux peuvent se former par transferts mono électroniques, ou par scission homolytique d'une liaison covalente. (voir fig 13)

rupture homolytique radicaux libres.

A° + B°

A : B

 
 

A + + B - rupture hétérolytique ions

Fig.13 .Mécanisme de formation d'un radicale libre. (Delattre& al., 2003)

Après une rupture homolytique, chacun des deux électrons intervenant dans la liaison entre les atomes A et B gagne l'orbital externe de ces atomes qui deviennent alors des radicaux libres. Mais au cours d'une rupture hétérolytique le doublet électronique est accepté par l'un des deux atomes, qui deviennent un anion B-.

La présence d'électron libre confère aux radicaux libres une grande réactivité. (Delattre& al., 2003)

· Sources et réactivité des principaux radicaux libres et espèces activées de l'oxygène :

La formation des principales espèces activées de l'O2 est rapportée par la chaîne de réduction monovalente de l'O2. L'addition successible de 4é sur la molécule d'O2 conduite à la formation de molécule d'eau. (Voir fig14)

+é + é + 2H + + é+ H++ H2O + é+ H+

O2 O2°- H2O2 OH° H2O

Dioxygène anion super oxyde peroxyde d'hydrogène radical hydroxyle

(Non radicalaire)

FIG.14. Source des principaux radicaux libres. (Delattre& al., 2003)

> Radicaux super oxydes (O2°-) :

Ce sont des radicaux relativement peu réactifs par eux- même, mais dont la toxicitéprovient de leur pouvoir de donner naissance à des composés plus réactifs.

Sous l'action de la superoxyde dismutase l'O2°- se dis mute en peroxyde d'hydrogène H2O2 qui, en présence d'ions métalliques, donne des radicaux hydroxyles OH ° très réactifs, sa forme peptonée hydroperoxyle H2O° est beaucoup plus réactive et sa pénétration est facilitée au niveau des membranes biologiques.

Plusieurs sources de radicaux superoxydes peuvent êtres répertoriées in vitro, il s'agit des réactions enzymatiques, des réactions d'auto oxydation, de protéines héminiques, des mitochondries, du réticulum endoplasmique et du noyau de la cellule :

- Réaction d'auto ~oxydation :

Plusieurs composés, tel que l'adrénaline, la noradrénaline, le FMNH2, le FADH2 peuvent être oxydés en présence d'O2°, en transférant un électron sur la molécule O2 conduisant au radical super oxyde. (Delattre& al., 2003).

- Protéines hémi-niques :

L'hémoglobine et la myoglobine capables de fixer l'O2 au niveau de leur noyau héminiques (Fe+2), peuvent subir une oxydation en présence d'O2 selon la réaction suivante : Hème --Fe+2 -- O2 O2°- + hème --Fe+3

La forme oxydée dénommée, mét-hémoglobine ou met-myoglobine est incapable de transporter l'O2 et donc inefficace. (Delattre& al.,2003)

- Mitochondrie :

La membrane mitochondriale interne contient la chaîne de transport d'électron, lors du passage de la forme semi quinone à la forme quinone (un coenzyme --Q) se produit une fuite d'électrons conduisant à la formation de O2°- .Cette production radicalaire contribue aux attaques de l'ADN mitochondriale. (Delattre& al., 2003)

- Réticulum endoplasmique :

La membrane de réticulum endoplasmique (REP) possède une chaîne de transfert d'électrons microsomiques fait intervenir des cytochromes P450. Le (REP) hépatique est très riche en cyt p450 pour rendre les médicaments, xénobiotiques plus hydrophiles et facilite leur élimination urinaire. Il y a aussi le transfert d'électron qui fait intervenir la NADPH, cytochrome P450 réductase, flavoprotéine capable de réduire O2 en O2 -° .

(Delattre& al.,2003)

- Noyau :

La membrane du noyau est comme celle de la mitochondrie contient une chaîne de transport d'électrons qui peut laisser échapper des électrons susceptible de réduire l' O2 en O2 , conséquence néfaste en raison de la proximité de l'ADN. (Delattre& al.,2003)

> Radicaux hydroxyles le OH° :

Ce sont les plus réactifs, ils peuvent oxyder des acides aminés, produire des coupure de brin d'ADN et des modifications des bases puriques et pyrimidiques, et attaquer des lipides au niveau des membranes et des lipoprotéines, initiant ainsi la peroxydation lipidique :

> Source des OH°

1. Selon la réaction de Fenton qui est un exemple radicalaire catalysé par des métaux de transitions et conduisant à la formation de OH°.

Fe+2 +H2O2 Fe+3 + OH° + OH-

Ainsi le fer pourra t'il agir comme initiateur primaire de la peroxydation lipidique.

2. les radiations ionisantes sont aussi des générateurs des OH°. (Delattre& al.,2003).

Le rôle du OH° dans la peroxydation des lipides, qui donne les peroxydes lipides qui sont néfastes pour l'ADN (voir fig 18) et qui peuvent être placés parmi les facteurs internes intoxiquant le génome, et selon leur taux dans les tissus et le sang on peut constater les risques internes sur l'ADN durant le vieillissement. (Michael, 2000)

> Monoxyde d'azote NO :

Synthétisé à partir de l'organisme grace à l'enzyme NO synthéase.

Il est susceptible de réagir avec d'autre radicaux libres pour former des espèces oxydantes telles que O2 - ° pour donner le peroxynitrite ONOO-, oxydant puissant vis-à-vis de nombreuse molécules biologiques (Delattre& al., 2003).

- Composé oxygéné non radicalaire : > Acide hypochloreux HOCL :

Un puissant oxydant capable de réagir avec de nombreuses molécules biologiques notamment celles contenant des groupements thiol (-SH) telles que les enzymes et les hormones. (Delattre& al., 2003)

> Peroxyde d'hydrogène H2O2 :

Peu réactif en absence de métaux de transition, capables de diffuser rapidement à travers les membranes cellulaires. (Delattre& al., 2003)

> Peroxynitrite ONOO- :

Il induit la nitration d'acides aminés aromatiques et l'initiation de la peroxydation lipidique. (Delattre& al., 2003)

1.2.2.2.1.1. Les systèmes de défense anti-oxydants :

Le vieillissement se traduit par une augmentation de radicaux libres surtout au niveau mitochondrial et diminution dans les systèmes antioxydants (Caillet, 2006).

1.2.2.1.2. Système enzymatique :

> Peroxyde dismutase (SOD) : les SOD catalysent la dis- mutation mono électrique de l'anion super oxyde en peroxyde d'hydrogène et en O2

La diminution de l'efficacité des systèmes anti oxydant est un résultat du dérèglement des systèmes de réparation de synthèse protéique de la cellule et la mitochondrie.

Cu, Zn-SOD : essentiellement présentes dans le cytoplasme des cellules.

Enzyme --Cu+2 +O2°- enzyme --Cu++ O2

Enzyme-Cu+ + O2°- +H2+ enzyme- Cu+ +H2O2

Les ions Cu+2 nécessaires à l'activité SOD, tandis que le Zn+ stabilisent la structure de l'enzyme.

Mn-SOD : présente dans la mitochondrie

Mn+3+ O2°- Mn+2 +O2

> catalase :

C'est une enzyme héminique capable de transformer le peroxyde d'hydrogène par dis- mutation en eau et en oxygène moléculaire présent dans les peroxysome et les hématies. Catalase --Fe+3 + H2O2 catalase --Fe+3 + H2O + O2

> peroxydase: glutathion peroxydase :

Les peroxydases sont des enzymes capables de détoxifier le peroxyde d'hydrogène et d'autres hydroperoxydes (en particulier d'origine lipidique) en couplant la réduction de l'hydroperoxyde avec l'oxydation d'un substrat réducteur.

Ont se limitent aux caractéristiques de la glutathion peroxydase (GSH-PX). Il est constitué de quatre sous unités protéiques, comportant un atome de sélénium dans chaque sous unité.

On mesure ainsi l'importance de sélénium pour le bon fonctionnement de cette enzyme. Un déficit se conduit à une baisse de l'activité de cette dernière, donc à une moindre épuration des hydroperoxydes. (Delattre& al., 2003). Un taux abondant en sélénium dans le corps diminue le risque d'attrapé des maladies cardio-vasculaires, et joue un rôle dans la prévention du vieillissement prématuré. (Michael.2000).

SOD

O2 H2O2 H2O

catalase ~glutathion peroxydase.

+ NO° +Fe+2 (reaction de Fenton)

ONOO- OH°+ OH-+ Fe +3

Nitration et oxydation oxydation des lipides, ADN et des protéines.

Des protéines.

Fig.15. Coopération entre enzyme anti-1 \ CD(MBS'DSLIs BI7 BDttLe] BDO,B2EE3).B 1.2.2.2.1.3. Système non enzymatique :

Comporte des composés synthétisés in vitro tel que la bilirubine, les hormones sexuelles (oestrogène),la mélatonine ,l'acide lipoique, le coenzyme Q, l'acide urique et des composés apportés par l'alimentation comme l'acide ascorbique ,vitamine E , les caroténoïdes ou les poly- phénols.

On peut les classer selon qu'ils sont hydrosolubles, assurant une protection des milieux intra cellulaires, ou liposolubles agissant au niveau des membranes lipoprotéines circulantes :

> antioxydants hydrosolubles :

L'acide ascorbique, glutathion réduit, l'acide urique et poly phénols. Notons en outre le rôle protecteur vis-à-vis du stress oxydant des protéines telles que la ceruléoplasmine qui empêchent la formation du OH° .

Les éléments traces (Zinc, Cuivre, manganèse, sélénium) ont une grande importance dans la défense anti-radicalaire, en raison de leur participation au fonctionnement des enzymes anti-oxydantes. (Delattre& al., 2003).

- L'aFideIahF1IEITXe :

Est un composé réducteur qui agit en synergie avec l' á tocophérol en permettant sa régénération.

- le glutathion réduit :

Joue un rôle majeur dans la détoxification des hydroperoxydes par les glutathion peroxydases. (Delattre& al.,2003).

- Les poly phénols :

Parmi les quels les flavonoïdes, sont des piégeurs de radicaux libres et des chélateurs d'ions métalliques Fer. Ils fonctionnent notamment en cédant un atome d'hydrogène à des radicaux formés lors de la peroxydation lipidique.

> antioxydants liposolubles :

La vitamine E, la B carotène, l'ubiquinol 10 et le lycopéne sont des antioxydants liposolubles transportés par les lipo- protéines en particulier LDL, qu'ils protègent contre la peroxydation lipidique.

Le composant majeur de la vitamine E est l'á tocophérol, il consiste à piéger des radicaux pyroxyles le RO2° issus de la peroxydation lipidique.

Les caroténoïdes dont font partie le â.caroténe (carotte, chlorophylle) et le lycopéne (présent dans les tomates) piègent l'oxygène singlets. Le B carotène est aussi capable de piéger des radicaux peroxyles et protège ainsi les LDL dans les quels il est transporté. (Delattre& al.,2003).

1.2.2.2.1.4. Oxydation des molécules biologiques :

> oxydation des lipides ;

Les acides gras poly- insaturés, qu'ils soient sous forme non estérifiée (AGNE) ou estérifiée (phospholipides, esters de cholestérol, triglycéride) sont la cible lipidique majeur des radicaux libres ainsi que le cholestérol libre. Donc chez les mammifères, les membranes plasmiques et les complexes albumine-AGNE soient particulièrement vulnérables. (Delattre& al.,2003).

L'initiation : est due à l'attaque d'un radical libre entraînant l'abstraction d'un atome d'hydrogène situé sur -CH2 pour la formation de radical centré sur le carbone RO°. Ce RO° combine avec O2 pour donner un radical pyroxyle ROO°. Rappelons que l'O2 est une

molécule hydrophobe capable de ce concentrer au sein de la double couche phospholipidique des membranes.

Le ROO ° est capable d'arracher un atome d'hydrogène d'un autre acide gras polyinsaturé en donnant un hydroperoxyde de ROOH et un nouveau radical R° qui agit avec l'O2 pour former un autre ROO°et la chaîne de peroxydation continue, c'est la prolongation.

L'abstraction d'un H ° peut avoir lieu sur plusieurs carbones de la chaîne d'acide gras. Par exemple l'acide linoléique sa peroxydation donne deux hydroperoxydes.

Acide arachidonique= 6 ROOH.

La terminaison peut survenir par recombinaison de deux radicaux libres par exemple : RO20 + RO20 ROOR + O2

Les peroxydes formés se décomposent sous l'effet de la chaleur ou en présence d'ions de transition (Cu+2), et libèrent de nombreux produit tels que des hydrocarbures (éthane), des aldéhydes (dialdéhyde malonique) MAD ce dernier agit aisément avec les groupement aminés libres des Apo-lipoprotéines (Apo A1, Apo B...) plus particulièrement avec les groupement lysines.

Les modifications du MAD sur certaines lysines de l'Apo B des LDL, inhibe leur liaison avec les récepteurs Apo B/E, entravant leur internalisation cellulaire.

Le 4 --hydroxynonénol formé au cours de la peroxydation de l'arachidonique et linéique, est responsable de la génotoxicité, inhibe la croissance cellulaire. (Delattre& al., 2003).

> Oxydation du cholestérol :

Elle conduit à la formation d'hydro- peroxyde d'ester de cholestérol et des oxystérols.

Ils on été mis en évidence dans le plasma, lipoprotéine et plaque d'athérome lors de la biopsie. Ils peuvent être apportais par l'alimentation ou générés in vitro, ils ont un rôle d'initiation et le développement de la plaque d'athérome.

Le 27 hydro cholestérol et le 7 céto cholestérol sont de puissants agents cytotoxiques pour les cellules de la paroi vasculaire (cellules endothéliales, cellules musculaires lisses). (Delattre& al., 2003).

> Oxydation des phospholipides :

Les membranes cellulaires constituent les premières cibles pour les radicaux libres circulants. Elles y sont sensibles particulièrement à cause de leur richesse en acides gras insaturée. Le système nerveux central est particulièrement sensible aux radicaux libres à cause

de sa grande consommation d'oxygène, et de la grande concentration de lipide poly insaturés « myéline », et de sa faiblesse en enzymes antioxydants. (Borg & Reeber.2005).

déformer (fluidité membranaire) (voir fig 16). A ce niveau, le mécanisme oxydatif intervient sur les structures phospholipidiques, très insaturées, et les protéines présentant un groupement thiol (cystéine) par formation de ponts disulfures. Cette dénaturation et à l'origine :

De remaniements structuraux des récepteurs de surface (difficulté ou incapacité à reconnaître les substrats), se phénomène peut être la cause de l'insulinorésistance au cour du diabète.

L'attaque des membranes modifie leurs propriétés biologiques et leur capac

Fig.16. Attaques radicalaires des membranes biologiques (Caillet, 2006).

ité à se

D'une régidification des structures membranaires particulièrement handicapantes pour les érythrocytes (chaîne respiratoire).

De modification des capacités d'échange (Na+, H+, Ca++).

Du fait des sa très brève demie de vie (10-9 seconde), le radical OH° ne peut exercer son effet toxique que localement c'est-à-dire sur sont lieu de production (foie, muscle, érythrocyte...). A l'opposé O2° et H2O2 du fait de leur relative stabilité, peuvent diffuser dans les liquides extracellulaires et produire leurs effets toxiques à distance. (Pilardeau, 1995).

> Oxydation des protéines et acides aminés :

Les protéines intra et extra- cellulaire sont des cibles de radicaux libres. Elles prouvaient piéger 50 à 70 % des radicaux libres générés par la cellule. (Delattre& al., 2003).

L'attaque des RLO porte également sur la dépolymérisation de l'acide hyaluronique ce qui explique la perte de l'eau. (P. Pilardeau, 1995).

L'ADN et L'ARN sont aussi des cibles privilégiées de radicaux libres.

L'ADN d'une cellule peut être le siège de 10000 attaques radicalaires /jour.

Dans l'ADN nucléaire présente une base modifiée par les radicaux libres sur 130000 bases, et une baes sur 8000 pour l'ADN mitochondrial. Cela est due au fait que la mitochondrie est le siége d'un métabolisme important d'O2, plus de 90% de l'O2 cellulaire. Il peut y avoir un échappement continu de radicaux libres de la chaffne respiratoire.

Le OH° est le radical le plus réactif avec l'ADN et l'ARN, car il réagit facilement avec les bases (puriques, pyrimidines) et avec les sucres (ribose, désoxyribose). Les protéines nucléaires « histones » sont également attaquées par les radicaux libres oxygénés, entraffnant la formation de liaisons croisées ADN-histone par la formation de ponts thymidine --tyrosine (voir fig 18). Ces liaisons croisées interfèrents sur la réplication, transcription, et la réparation de l'ADN. (Delattre& al., 2003).

Cette opération est l'événement principal dans le vieillissement des cellules de faible capacité de renouvellement ou qui ne se divisent pas, d'où le dérèglement dans les fonctions de ces cellules et leur destruction, est parmi les déterminants principaux du vieillissement de tout le corps. (Michael, 2000).

Des concentrations accrues de bases oxydées ont été observées dans l'ADN au cours du vieillissement ainsi que chez les patients diabétiques. (Delattre& al., 2003).

Fig18. Les principaux dommages oxydatifs médiés à l'ADN par les RLO. (Favier,2003)

Les bases qui composent l'ADN, et particulièrement la guanine, sont sensibles à l'oxydation. Engendrant un grand nombre de bases modifiées : 8 oxo guanine, 8 nitroguanine, 8 oxo adénine,

5 hydroxy cytosine, 5 hydroxy méthyle uracile, thymine diol, oxazolone.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld