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Besoin d'estime sociale et stratégies d'insertion professionnelle

( Télécharger le fichier original )
par Alfred Bessiga Bina
Université de Douala - Master II 2007
  

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Chapitre 6 : PRESENTATION DES RESULTATS

Ce chapitre traite des résultats de l'enquête et comporte une série de tableaux portant sur les caractéristiques de l'échantillon. Il débute par les informations sur les répondants et s'achève par les différentes fréquences obtenues dans les stratégies.

6.1. Identification des répondants

Il est question de revisiter ici les fréquences obtenues à partir des items inhérents à l'âge, le sexe, le type d'enseignement secondaire effectué, l'état actuel d'étude et le dernier diplôme obtenu.

6.1.1. Répartition des répondants en fonction de l'âge Le tableau ci après présente les enquêtés suivant le critère de l'âge.

Tableau no 3 : Répartition des enquêtés suivant l'âge

Intervalle d'âge du répondant

Intervalles

Fréquences

Pourcentages

De 20 à 24 ans

28

25,5

De 25 à 29 ans

51

46,4

De 30 à 34 ans

23

20,9

De 35 à 39 ans

6

5,5

+ 39 ans

2

1,8

Total

110

100,0

La répartition des répondants suivant leur fait état d'une majorité de jeunes de la tranche des 25-29 ans. Ceux-ci ont un pourcentage de 46,4% pour un ensemble de 51 individus. Plus de 70% des jeunes inscrits au FNE ont un âge qui varie entre 20 et 29 ans. La catégorie la moins représentée, avec un pourcentage de 1,8% pour seulement 2 sujets de notre échantillon est celle des plus de 39 ans.

6.1.2. Répartition des répondants en fonction du sexe

Il s'agit ici des individus de l'échantillon considérés en fonction du sexe.

Tableau no 4 : Répartition des enquêtés suivant le sexe

Sexe du répondant

Sexe

Fréquences

Pourcentages

Masculin

71

64,5

Féminin

39

35,5

Total

110

100,0

Il appert de ce tableau que 64,5% soit 71 individus de notre échantillon est constitué des hommes et les 39 autres personnes sont des individus de sexe féminin, pour un pourcentage de 35,5%.

6.1.3. Répartition des répondants en fonction du type d'enseignement secondaire
effectué

Dans le tableau ci-dessous, les individus sont repartis en fonction du type d'enseignement secondaire qu'ils ont effectué au cours de leur scolarité à ce niveau.

Tableau no 5 : Répartition des enquêtés suivant le type d'enseignement secondaire effectué.

Type enseignement secondaire effectué

Type

Fréquences

Pourcentages

Général

50

45,5

Technique

60

54,5

Total

110

100,0

Ce sont 60 sujets pour un taux de 54,5% qui se sont orientés vers l'enseignement technique au cours de leur scolarité. A coté de ceux-ci, 50 autres ont été soumis à un

système d'enseignement qualifié de général. Ces derniers représentent 45,5% de l'échantillon.

6.1.4. Répartition des répondants en fonction de l'état actuel d'étude

Dans ce tableau, nous tentons de relever la situation des sujets qui composent notre échantillon sur le plan de la poursuite ou de l'arrêt des études.

Tableau no 6 : Répartition des enquêtés en fonction de l'état actuel d'étude

Etat actuel d'étude

Etat

Fréquences

Pourcentages

continu

41

37,3

arrêt

69

62,7

Total

110

100,0

Pour 62,7% de l'échantillon soit 69 individus, la recherche d'emploi via une inscription au FNE est incompatible avec la poursuite des études, d'où l'arrêt. Seulement 41 individus pensent que faute d'avoir un emploi, il vaut mieux continuer d'aller à l'école. C'est la raison pour laquelle, malgré le fait d'être demandeur d'emploi officiellement inscrits au FNE, ils continuent leurs études.

6.1.5. Répartition des répondants en fonction du dernier diplôme obtenu Dans ce tableau, nous présentons les différents parchemins qui ont sanctionné le dernier pallié pour nos sujets.

Tableau no 7 : Répartition des enquêtés en fonction du dernier diplôme obtenu

Dernier diplôme obtenu

Diplômes

Fréquences

Pourcentages

BAC

41

37,3

BTS

23

20,9

DEUG, DUT, DEUP

15

13,6

LICENCE

10

9,1

MAÏTRISE et +

21

19,1

Total

110

100,0

Le diplôme le plus représenté au FNE est pour les sujets de notre échantillon le Baccalauréat. Ce diplôme est celui de 41 individus, soit 37,3%. Quant au BTS, il appartient à 20,9% alors que ce sont 19,1% qui sont titulaires de la Maîtrise ou plus. Le diplôme le moins représenté est la Licence avec seulement 10 sujets pour 9,1%.

6.2. Résultats obtenus à partir des modalités du besoin d'estime social

Il s'agit dans ce cas des différentes modalités qui sont pris en compte dans la détermination des scores ayant permis d'établir les différents niveaux du besoin d'estime sociale chez les sujets de l'échantillon. Les tableaux présentés ici vont des modalités définies dans la famille restreinte à celles de la famille élargie pour se terminer par celles définies dans le groupe de pairs.

6.2.1. Modalités définies dans la famille restreinte

Elles sont au nombre de quatre et commencent par la facilité dans les rapports pour se terminer par l'incidence de cette catégorie sur les SIP.

- La facilité dans les rapports

Elle se présente sous forme de tableau et de diagramme.

Tableau no 8 : Répartition des enquêtés en fonction de la facilité dans les rapports.

Facilité dans les rapports

niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

10

9,1

moyen

32

29,1

fort

68

61,8

Total

110

100,0

Figure no 1 : Diagramme en secteur de la facilité de rapports

De ce tableau et de ce diagramme, il appert que les jeunes demandeurs d'emploi présentent pour la plupart une forte facilité à entretenir des rapports en dépits de leur situation. Ceci se justifie par le fait que ce sont les scores de plus de la moitié de l'échantillon, 68 sujets qui se sont exprimés à ce niveau. Une faible facilité dans les rapports est le choix de seulement 10 personnes, soit 9,1%. Le niveau moyen de facilité est signifié par 29,1%.

- Le sentiment d'aise

On retrouve dans cet aspect, le sentiment d'aise qu'éprouve le jeune au sein de sa famille. Tout comme précédemment, on va procéder par commentaire du tableau et du diagramme qui composent cette modalité.

Tableau no 9 : Répartition des répondants en fonction du sentiment d'aise.

Sentiment d'aise

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

16

14,5

moyen

35

31,8

fort

59

53,6

Total

110

100,0

Figure no 2 : Diagramme en secteur du sentiment d'aise

On constate à partir de ce tableau et de ce diagramme que l'indicateur dominant est le niveau fort avec une fréquence de 59 sujets pour un taux de 53,6%. L'ordre est décroissant et c'est le niveau moyen qui est second avec 31,8% et le dernier niveau, celui qui est qualifié de faible est le moins représenté avec 16 individus, soit 14,5%. C'est dire que le sentiment d'aise en famille est fortement partagé par les jeunes demandeurs d'emploi en dépit de leur situation de quête d'emploi.

- Nécessité de travail

Il est question de la nécessité qu'éprouve le demandeur d'emploi. Cette nécessité est en rapport avec le souci d'une meilleure considération au sein de la structure familiale.

Tableau no 10 : Répartition des répondants en fonction de la nécessité de travail.

Nécessité de travail

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

4

3,6

moyen

10

9,1

fort

96

87,3

Total

110

100,0

Figure no 3 : Diagramme en secteur de la nécessité de travail

De ce tableau, il appert que la majorité des jeunes en quête d'emploi via le FNE recherchent du travail pour répondre à une meilleure considération au sein de leur famille nucléaire car il faut le reconnaître la société africaine est collective. C'est ainsi la quasitotalité de l'échantillon à savoir 87,3% des jeunes qui est en quête de travail pour une meilleure considération. Seulement 10 sujets, soit 9,1% relèvent le caractère moyen de cette entreprise et 3,6% soulignent la faiblesse de cette modalité à leur niveau.

- Incidence de la famille sur les stratégies d'insertion professionnelle

La famille a une certaine influence sur les stratégies d'insertion professionnelle et à travers le tableau et le diagramme ci-dessous, les jeunes signifient les différents niveaux de ces influences.

Tableau no 11 : Répartition des répondants en fonction de l'incidence de leur famille sur les stratégies d'insertion professionnelle.

Incidence de la famille restreinte

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

36

32,7

moyen

42

38,2

fort

32

29,1

Total

110

100,0

Figure no 4 : Diagramme en secteur de l'incidence de la famille restreinte

On constate au regard de ce tableau, un certain équilibre dans la distribution des effectifs en rapport avec l'incidence de la famille restreinte sur les stratégies d'insertion professionnelle. Le taux le plus élevé appartient au niveau moyen, soit 38,3%. Le taux le mois représenté étant les personnes qui pensent que la famille a une forte influence sur les stratégies.

6.2.2. Modalités définies dans la famille élargie

Dans ce facteur, nous avons regroupé les modalités que sont l'utilité du jeune pour sa famille élargie, la qualité de l'appréciation de son entourage avec en plus la nécessité de travail et l'impact de la famille élargie sur les stratégies.

- Utilité du jeune

Les jeunes demandeurs d'emploi nous donnent leur niveau d'accord avec l'idée de leur utilité auprès de leurs oncles, tantes.

Tableau no 12 : Répartition des répondants en fonction de l'utilité du jeune

Utilité du jeune

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

22

20,0

moyen

34

30,9

fort

54

49,1

Total

110

100,0

Figure no 5 : Diagramme en secteur de l'utilité du jeune

Nous avons, à partir de ce tableau, environ 50% de l'échantillon est d'accord quant au caractère fort de l'idée qu'ils restent d'une certaine utilité pour leur famille élargie même s'ils sont encore sans travail. Seulement 20% pensent que leur utilité est assez faible.

-Bonne appréciation du jeune

Cette modalité revient à la perception du jeune de l'appréciation de ses cousins et cousines à son endroit. Ces derniers, il convient de le relever, appartiennent, à notre sens, à sa famille élargie.

Tableau no 13 : Répartition des répondants en fonction de la bonne appréciation

Bonne appréciation

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

13

11,8

moyen

25

22,7

fort

72

65,5

Total

110

100,0

Figure no 6 : Diagramme en secteur de la bonne appréciation du jeune

Plusieurs jeunes sont fortement en accord avec l'idée de bénéficier d'une bonne appréciation. Nous avons de ce tableau, un effectif de 72 personnes pour 65,5% pour le degré fort et 22,7% pour le niveau d'accord moyen. Le reste, soit 11,8% pensent qu'ils sont, auprès de leurs cousines et cousins sujets à mauvaise appréciation.

- Nécessité de travail comme réponse aux sollicitations

Dans cette modalité, nous mettons en exergue les fréquences des différents degrés d'accord des jeunes avec l'idée que le travail leur permettrait de répondre davantage aux sollicitations des membres de la famille élargie.

Tableau no 14 : Répartition des répondants en fonction de la nécessité de travail

Nécessité de travail en faveur de la famille élargie

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

20

18,2

moyen

44

40,0

fort

46

41,8

Total

110

100,0

Figure no 7 : Diagramme en secteur de la nécessité du travail

Le travail est faiblement nécessaire pour 20 personnes lorsqu'il s'agit pour elles de répondre aux sollicitations de leur entourage élargi. Mais pour les 90 personnes restantes, soit plus de 80%, le travail est soit moyennement nécessaire (40%) soit il l'est fortement (41,8%). C'est dire une fois de plus qu'un individu ne recherche pas du travail uniquement pour lui.

- Influence de la famille élargie sur les stratégies d'insertion professionnelle

La famille éloignée, à notre avis, a une incidence dans le processus de quête d'emploi d'un jeune diplômé du supérieur. C'est aussi l'avis des sujets de notre échantillon et à la fois le tableau et le diagramme le montrent.

Tableau no 15 : Influence de la famille élargie sur les stratégies d'insertion professionnelle

Influence de la famille élargie

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

37

33,6

moyen

56

50,9

fort

17

15,5

Total

110

100,0

Figure no 8 : Diagramme en secteur de l'influence de la famille élargie sur les stratégies d'insertion professionnelle

Le taux le plus représenté ici est le niveau moyen soit 50,9% pour 56 personnes qui trouvent que la famille élargie agit dans stratégies. Pour 37 autres personnes, la famille élargie ne peut qu'agir faiblement alors que les 15,5% restant sont fortement an accord pour ce qui est de l'influence de cet aspect de l'entourage individuel.

6.2.3. Modalités définies dans le groupe de pairs

Nous entendons par groupe de pairs, l'entourage secondaire et non directement familial que une personne peut avoir à travers l'établissement de liens sociaux. Dans cette optique que nous avons pris en compte quelques indicateurs sociaux tel la facilité de contacts, la confiance en sa valeur en face des pairs etc. Ce sont ces modalités qui sont présentées dans la série de tableaux qui suivent.

- Facilité dans les contacts

Le jeune demandeur d'emploi se définit dans un groupe qui impose une certaine dynamique à partir des différents statuts des uns et des autres. C'est dans ce cadre que se développent des interactions caractérisées par l'influence sociale et ses corollaires.

Tableau no 16 : Répartition des répondants en fonction de facilités dans les contacts

Facilité dans les rapports

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

13

11,8

moyen

25

22,7

fort

72

65,5

Total

110

100,0

Figure no 9 : Diagramme en secteur de la facilité des rapports

Dans la diagramme qui illustre le tableau précédent, on constate 65,5% de notre échantillon est d'avis que les rapports leur sont hautement faciles en dépit de la situation dans laquelle ces personnes se trouvent. Néanmoins, 13 personnes, soit 11,8% ne partagent pas cet avis et trouvent que leur facilité de rapports est faible. Les 25 personnes restantes (22,7%) sont moyennement d'accord avec cet énoncé.

- Confiance en sa valeur face au groupe depairs

Les jeunes estiment qu'ils ont une certaine valeur même si celle-ci n'est pas reconnue dans leur entourage. C'est ce que relèvent le tableau et le diagramme ci-après.

Tableau no 17 : Répartition des répondants en fonction de leur confiance face au groupe de pairs

Confiance face au groupe de pairs

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

7

6,4

moyen

33

30,0

fort

70

63,6

Total

110

100,0

Figure no 10 : Diagramme en secteur de la confiance face au groupe de pairs

Une majorité conséquente de personnes de notre échantillon garde de façon élevé confiance face à leur semblable possédant une meilleure situation. Elles sont 70 à le signifier, soit 63,6%. Par contre, quand 33 d'entre elles (30%) estiment perdre moyennement confiance en elles, très peu (7 personnes) soit 6,4% n'ont pas assez confiance en elles face à leurs semblables à cause de leur situation.

- Nécessité de travail pour une meilleure intégration dans legroupe de pairs

Les individus pensent qu l'on ne devrait être qu'avec ceux qui sont comme nous. Il est question de voir dans quelle mesure cet état de fait s'applique chez les jeunes en quête d'emploi et ce travail est il ce qui pourrait les permettre de mieux appartenir à un groupe ? Le tableau et le diagramme en apportent une réponse.

Tableau no 18 : Répartition des répondants en fonction de la nécessité de travail

Nécessité de travail pour une meilleure intégration

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

7

6,4

moyen

28

25,5

fort

75

68,2

Total

110

100,0

Figure no 11 : Diagramme en secteur de la nécessité de travail

Pour répondre aux attentes de son groupe de pairs, les jeunes ont davantage besoin de travailler. Il s'agit non de travailler pour frustrer les autres, mais c'est tout au moins afin de se savoir supérieur à eux lorsqu'on leur offre un pot. C'est près de 70% qui le pense de façon forte. Si on ajoute à eux les 25,5% dont l'accord est moyen, l'on se situe à environ 95%. Il ne reste plus que 7 personnes pour qui la quête d'un emploi n'a qu'un faible rapport avec la quête de l'intégration au sein du groupe de pairs.

- Impact du groupe de pairs sur les stratégies d'insertion professionnelle

Le tableau et le diagramme nous présentent les différentes fréquences de l'impact que le groupe de pairs peut avoir sur les stratégies des jeunes dans leur quête d'emploi. C'est la dernière modalité qui entre dans la détermination du niveau de besoin d'estime sociale.

Tableau no 19 : Répartition des répondants en fonction de l'impact du groupe de pairs

Impact du groupe de pairs

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

faible

22

20,0

moyen

50

45,5

fort

38

34,5

Total

110

100,0

Figure no 12 : Diagramme en secteur de l'impact du groupe de pairs

Pour ce qui est de ce tableau et de son illustration (diagramme), le plus grand effectif qui pense que le groupe de pairs a un impact sur les stratégies appartient au niveau moyen ; cet effectif est de 50, soit 45,5%. Le faible niveau lui n'est représenté qu'à hauteur de 22 personnes pour 20% et 34,5 qui correspond à 38 personnes partage l'idée d'un impact considérable du groupe de pairs sur les stratégies.

Les précédentes modalités sont celles dont les scores ont été à l'origine de la détermination des trois différents niveaux du besoin d'estime sociale.

Tableau no 20 : Répartition des répondants en fonction des niveaux de besoin d'estime sociale

Besoin d'estime sociale

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

Faible besoin

1

0,9

Moyen besoin

59

53,6

Fort besoin

50

45,5

Total

110

100,0

Figure no 13 : Diagramme en secteur des différents niveaux de besoin d'estime sociale

Nous référant au tableau du besoin d'estime sociale, nous constatons que le faible besoin d'estime sociale n'est représenté que par un seul sujet, soit 0,9%. Les deux autres niveaux, à savoir le besoin d'estime sociale moyen est le plus signifié dans cette étude avec 59 sujets pour 53,6% contre 45,5%, soit une fréquence de 50 pour le besoin d'estime sociale fort. Il revient à dire que les jeunes demandeurs d'emploi sont pour la plupart déterminés par la quête de reconnaissance de la part d'autrui à un degré qui varie du moyen au fort.

L'instrument que nous avons utilisé pendant l'enquête étant réparti en trois, la dernière dimension était inhérente aux stratégies d'insertion professionnelle. C'est d'elle qu'il s'agira dans la dernière partie de ce chapitre.

6.3. Résultats obtenus à partir des stratégies d'insertion professionnelle

Les résultats qui portent sur les stratégies ont été regroupés en deux catégories. Nous avons recensé les stratégies dites formelles et les stratégies dites informelles. Les tableaux de cette partie seront donc présentés en tenant compte des différentes stratégies énumérées dans l'instrument de collecte de données. C'est la raison pour laquelle nous n'avons que deux tableaux qui sont composés des mêmes modalités que ceux du besoin d'estime sociale. Il s'agit une fois de plus des différents niveaux d'accord avec l'utilisation des ces stratégies.

6.3.1. Stratégies formelles d'insertion professionnelle

Nous présentons à travers ce tableau, le résumé des réponses qu'ont donné les demandeurs d'emploi inscrits au FNE. Dans ce tableau, nous ressortons les effectifs liés à l'attente des propositions parentales, la possibilité de faire acte de candidature à concours, la quête du recrutement et enfin le perfectionnement académique (poursuivre ses études ou suivre des formations)

Tableau no 21 : Répartition des répondants en fonction du niveau d'accord quant à l'utilisation des stratégies formelles d'insertion professionnelles

Stratégies formelles d'insertion

niveaux

Fréquences

Pourcentages

Faible

6

5,5

Moyen

60

54,5

Fort

44

40,0

Total

110

100,0

Figure no 14 : Diagramme en secteur des stratégies formelles d'insertion

Le tableau est l'illustration du contexte à notre avis, dans la mesure où, les stratégies telles que se présenter aux concours sont celles qui ont sous-tendu et défini le niveau faible dans l'utilisation des stratégies pourtant reconnues formelles. Le niveau élevé d'accord a été préféré pour les stratégies telles la quête de recrutements, d'où un effectif de 44 soit 40%. Le taux le représenté est le niveau d'accord moyen car les jeunes pensent les stratégies formelles perdent davantage de terrain. Néanmoins le niveau d'accord moyen est exprimé par 60 pour un pourcentage de 54,5%

S'il en est ainsi des stratégies formelles, que dire des stratégies informelles d'insertion professionnelle ?

6.3.2. Stratégies informelles d'insertion professionnelle

Le tableau qui va suivre parle des stratégies qui ne sont pas admises officiellement comme donnant accès à l'insertion professionnelle. Elles sont néanmoins de plus en plus objet de débats et participent dans une certaine mesure de l'insertion. Certaines d'entre elles sont même déjà admises et à ce titre, nous avons la cooptation qui s'emploie par un interventionnisme relationnel. L'insertion professionnelle fait partie des merveilles que miroite l'adhésion à des sectes de nos jours. Et d'autres stratégies telles la pratique de l'homosexualité ou dans le « meilleur » des cas l'entretien des rapports hétérosexuels sont autant de moyens dont nous requerrons dans le tableau ci après le niveau d'accord des jeunes quant à l'utilisation de ces stratégies.

Tableau no 22 : Répartition des répondants en fonction du niveau d'accord quant à l'utilisation des stratégies informelles d'insertion professionnelle

Niveaux

Fréquences

Pourcentages

Faible

40

36,4

Moyen

57

51,8

Fort

13

11,8

Total

110

100,0

Figure no 15 : Diagramme en secteur des stratégies informelles d'insertion

Nous constatons que, pour ce qui est de l'utilisation des stratégies informelles, certains jeunes ne sont que faiblement d'accord. Ceux-ci sont une quarantaine, soit un taux de représentativité de 36,4%. Ceux qui sont totalement d'accord sont peu nombreux car ce sont là des pratiques non encore intériorisées dans nos moeurs. Ils ont un taux de 11,8%, alors qu ceux qui admettent que ces stratégies existent déjà notre société et qui admettent de façon moyenne leur utilisation ont le pourcentage le plus élevé. Ce pourcentage est de 51,8% pour dire plus de la moyenne.

Si les stratégies à la fois formelles et informelles sont autant de moyens pour parvenir à l'insertion professionnelle, peut-on affirmer qu'elles sont en relation avec le besoin d'estime sociale en général et les différents niveaux de ce besoin en particulier ? C'est la réponse que l'analyse de résultats tente d'apporter.

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