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Point sur l'internet et la téléphonie mobile au Cameroun

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par Salomon MAHAMA
Université de Yaoundé I - DEA Informatique 2008
  

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CHAPITRE PREMIER

INTRODUCTION

Parmi les phénomènes les plus marquants de l'histoire moderne de l'humanité, figurent en bonne place les technologies Internet et Téléphonie mobile.

Internet est né dans les laboratoires militaires américains dans les années soixante pour des besoins stratégiques liés à la guerre froide. Cependant il va falloir attendre les années 90, avec l'apparition du premier navigateur (Netscape) et la naissance du web (www) pour voir ce phénomène éclore et gagner le monde entier. Le Cameroun y rejoint la communauté en 1997. Aujourd'hui, un certain nombre de fournisseurs d'accès Internet parmi lesquels CAMNET, CREOLINK, MTN, GONAGO, SACONETS ou tout récemment RINGO irrigue le pays au moyen des principaux technologies de connexion à Internet. Ces fournisseurs restent toutefois encore concentrés dans les grandes villes de Yaoundé et Douala. Les débits offerts sont cependant relativement faibles. Avec une télédensité Internet de 0,14% en 2007, le Cameroun reste encore à la traine par rapport à l'Internet.

Par contre la téléphonie mobile cellulaire est l'oeuvre de la compagnie américaine Bell qui en 1978, mis sur pied à Chicago la première génération de ce réseau baptisé AMPS (Advanced Mobile Phone Service). Quelques années plutard (en 1987), va naître en Europe le réseau GSM de deuxième génération qui est aujourd'hui le plus utilisé de part le monde. Notons toutefois que de nouvelles générations (GPRS, CDMA2000, UMTS par exemple) de ce réseau sont apparues et d'autres sont en cours d'élaboration. Ces différents réseaux donnent naissance à différentes générations de terminaux mobiles au design et aux fonctionnalités de plus en plus enrichies. De nombreux constructeurs se partagent ce marché de terminaux mobiles, parmi les principaux nous pouvons citer Nokia, Motorola, SonyEricsson, Samsung, Goldstar, Alcatel, Blackberry ou encore Apple Iphone. Au Cameroun, c'est véritablement en 1999 avec la naissance de la SCM (Société Camerounaise de Mobile) ou Mobilis que la téléphonie mobile va faire son entrée dans le paysage des radiocommunications. Le marché camerounais est actuellement partagé entre trois opérateurs : MTN et Orange d'une part qui exploitent le réseau GSM, et qui se partagent l'essentiel du marché, CAMTEL CTPhone d'autre part, le plus petit des trois qui exploite la technologie CDMA WLL de troisième génération basée sur la réutilisation du réseau filaire existant. Pour profiter des services offerts par ces différents opérateurs, certains camerounais s'abonnent chez au moins deux de ces opérateurs. Ainsi une même personne dispose d'au moins deux téléphones. Ce qui peut devenir encombrant, heureusement certains de ces téléphones peuvent accueillir plus d'une puce. De 40 000 abonnés en 2000 à plus de 4 000 000 en 2008, soit plus de 10 000 %, le marché camerounais a plus qu'explosé en si peu de temps. La télédensité est passée de près de 0% en 1999 à 24,45 % en 2007.

Ces deux technologies ont révolutionné et impactent le quotidien de milliards de personnes à travers le monde. La société numérique engendrée par elles a cependant créée un nouveau front d'inégalité entre les nations. L'absence ou l'inadéquation d'observatoire de ces phénomènes dans beaucoup de pays sous-développés ne permet pas à ces derniers d'évaluer leur position exacte par rapport à ces technologies. Il devient alors difficile d'orienter de façon efficace les investissements dans ce secteur, pour enrayer la fracture numérique et pour profiter de façon bénéfique de ces technologies qui constituent une véritable opportunité de développement. Il n'y a qu'à voir aujourd'hui le miracle économique des pays comme l'Inde ou la Chine qui incontestablement doivent leur essor à la maîtrise de ces technologies. Notre mémoire intervient donc dans ce contexte pour présenter la situation de l'Internet et de la téléphonie mobile au Cameroun.

Après cette introduction qui constitue le premier chapitre, la suite de notre travail s'étale sur six chapitres. Dans le chapitre 2 nous parlerons de la pratique de l'Internet au Cameroun en termes d'infrastructure ou d'organisme institutionnel, des offres de connexions et de l'usage au quotidien. Le chapitre 3 présentera les limites et difficultés de l'Internet au Cameroun ainsi que des propositions de solutions. Nous allons quitter l'Internet au chapitre 4 pour faire une présentation de la téléphonie mobile dans la globalité. Au chapitre 5 nous étudierons la téléphonie mobile au Cameroun, il sera question de présenter les acteurs du marché, les services offerts et l'utilisation au quotidien. Nous parlerons au chapitre 6, des limites de la téléphonie mobile au Cameroun et des propositions de solutions. Nous insisterons dans ce chapitre sur une proposition de lutte contre le phénomène de vol de téléphone portable au Cameroun, véritable fait de société. Nous terminerons par une conclusion et les perspectives de notre travail.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore