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Apport des tic dans la performance des PME: cas du Cameroun

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par Bernard Jérome NEOSSI DEMANOU
Institut sous Régional Multisectoriel de Technologie Appliquée, de planification et d'Evaluation de Projets de Libreville au Gabon - DESS 2006
  

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IV-2 Analyse des données et résultats empiriques

Comme nous l'avons vu, l'impact des TIC sur la productivité peut être positif ou négatif. En utilisant les données d'un échantillon de PME camerounaises, nous voudrions faire ressortir ici l'impact global des investissements en TIC sur la productivité. La construction des données employées est présentée dans un premier temps ; viens ensuite les résultats de l'analyse économétrique.

IV-2-1 Données et construction des variables

Pour disposer des données nécessaires pour les estimations, un échantillon de PME est tiré de manière aléatoire, à partir de la base d'entreprises qui produisent chaque année, une Déclaration Statistique et Fiscale (DSF). Ces DSF contiennent les

informations concernant les investissements, la production, les consommations

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intermédiaires, l'emploi, ainsi que les dépenses en matériel informatique. Seules les entreprises ayant un nombre d'employés compris entre 10 et 200 ont été retenues pour cette étude.

Au total, nous avons pu retenir 44 PME, couvrant tous les secteurs d'activités en dehors du secteur des services.

Une fois toutes les informations disponibles, les variables à utiliser dans le modèle économétrique sont construites de la manière suivante :

· L'output

L'output est avant tout un concept basé sur des mesures en unités physiques. Sa mesure s'avère relativement facile lorsqu'il s'agit d'une seule firme, produisant un bien unique et uniforme. Mais, elle se complique davantage lorsqu'il faut comparer cette information à celle des autres entreprises.

Il devient alors nécessaire d'adopter une unité de mesure qui permet de comparer des productions de nature différentes. Cette difficulté peut être résolue par l'utilisation des valeurs monétaires. C'est ainsi qu'on pourra avoir des calculs de la productivité en terme de production brute (en valeur) et de valeur ajoutée.

L'output sera défini par la valeur ajoutée de l'entreprise au prix du marché, obtenue en faisant la différence entre la production et les consommations intermédiaires. Cette définition permet de tenir compte des améliorations qualitatives de l'output liées à l'utilisation des TIC (Hempell, 2002). En effet, lorsque les TIC permettent d'améliorer la qualité de l'output, les consommateurs peuvent accepter de payer un prix plus élevé fixé par l'entreprise de sorte que la valeur ajoutée s'en trouve augmentée.

· Les stocks de capital TIC et hors TIC

Une mesure idéale du stock de capital devrait porter sur le flux, en heure, de services employés dans le processus de production. Mais, puisque cette information n'est pas disponible, une approche alternative basée sur l'évolution de la formation brute de capital fixe est employée. Il s'agit de la méthode de l'inventaire permanent.

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Les stocks de capital seront donc calcules à partir d'un modèle de declassement proportionnel qui permet d'exprimer le volume de capital d'une periode en fonction du capital de la periode precedente et du volume de l'investissement de la periode

precedente It _ 1 . Ainsi, si on note par Kkt le stock de capital de type k (k=1pour le stock de capital hors TIC et k=2 pour le stock de capital TIC) à la periode t, alors on a :

Kkt = (1-- ?k )Kk,t - 1 ? Ik,t -1 [3]

Avec 6k le taux de declassement des equipements de type k . En l'absence d'information sur le stock de capital, le volume initial est calcule suivant la methode de

Hempell (2002). En supposant un taux de croissance constant gk pour chaque type d'investissement en capital k , l'equation [3] precedente peut être reecrite de la manière suivante pour la periode t =1 :

I ? 1 ? ? 1 ? , 2

2

K

? ? ? ? I ? ? ? ?

k 1 K 0 k k ?

, 1 k k ? I

?? ? 1 ? ? ?

k

? I ? ? s

1 ? ? ? I ?

k s

, ? k k , 0 ?? 1 g ??

?

s ? 0 s ? 0 k

s

Ik

,

1

= k

g + ?k

[4]

Le stock de capital à une date donnee ( Kk , t ) est fonction du volume d'investissement à cette date ( Ik,t

), du taux de croissance (gk) et du taux de


·

depreciation du stock de capital (6 k ) . L'information sur les volumes d'investissement etant disponible dans les DSF, il suffit de faire des hypothèses sur gk et 6k pour obtenir les valeurs du stock de capital dans le temps.

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L'investissement en capital non -TIC sera défini par l'investissement total de l'entreprise diminué des dépenses en TIC, telles que reportées par l'entreprise. Les dépenses en TIC comprennent toutes les dépenses en matériels informatiques, c'est-àdire, l'ensemble des outils qui permettent de visualiser, traiter, stocker ou transporter de l'information par des moyens électroniques. Ces différents outils sont regroupés en cinq catégories globales déterminées par l'OCDE (2003), à savoir équipements de télécommunications, équipements informatiques et apparentés, composants électroniques, équipements audio et vidéo et autres équipements TIC.

? L'emploi

Le facteur travail devrait être mesuré en terme d'heures totales travaillées. Mais, une fois de plus, le manque d'information statistique oblige à recourir à l'effectif total employé comme variable proxy.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo