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Analyse de la diversité des ligneux arborescents des principaux types forestiers du nord-est de la réserve de biosphère de Luki (bas-congo, RDC)

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par Florent KANGUEJA BUKASA
Université de Kisangani - Master en gestion de la biodiversité et aménagement forestier durable 2009
  

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INTRODUCTION GENERALE

0.1. Etat de la question

La République Démocratique du Congo présente une grande biodiversité végétale, mais sa composition floristique demeure très méconnue pour certaines entités administratives. Il est indispensable que chaque nation dispose des informations relatives à ses ressources ; à l'heure des inventaires des ressources naturelles, comme le fait remarquer Mullenders (1954).

La connaissance claire et précise de ses potentialités est un des éléments qui permet d'élaborer un programme de mise en valeur et de développement local, régional et national qui doivent s'intégrer dans le plan d'aménagement et de gestion durable des ressources naturelles. En ce qui concerne les ressources naturelles biologiques en général et végétales en particulier, les données actuellement disponibles sont sectorielles et parfois incomplètes. Cela nécessite le développement des recherches dans des régions et des zones relativement peu ou pas du tout explorées.

La flore et la végétation de nombreuses régions congolaises ont fait l'objet de plusieurs travaux floristiques et phytosociologiques, notamment la région montagneuse de l'est (Lebrun, 1947; Robyns, 1958; Germain, 1952; Léonard, 1962). Ces travaux se rapportent à la flore du parc national Albert, à la végétation des plaines alluviales au sud de lac Edouard et à la végétation de la plaine de la Ruzizi ainsi que l'étude de la flore du Ruwenzori flanc ouest. Dans le sud-est, on peut citer Focan et Mullenders (1949), Duvigneaud (1953), Schmitz (1950, 1952, 1963), Mullenders (1954), Malaisse (1997).

Ces travaux traitent la flore et la végétation des forêts claires zambéziennes et de la zone de transition régionale guinéo-congolaise et zambézienne ainsi que des formations herbeuses. Plus récemment le travail de Malaisse sur les ressources des forêts claires du Haut-Katanga complète les aspects floristiques et phytosociologiques.

Dans la région de Yangambi, de Kisangani et Mbandaka dans la cuvette centrale, les travaux sur la flore et la phytosociologie ont été effectués, notamment par Louis (1947), Léonard (1947, 1952), Germain et Evrard (1956), Dhetchuvi et Lejoly (1990). Dans cette dernière contrée, les travaux floristiques, écologiques et phytosociologiques se sont poursuivis après l'indépendance avec les chercheurs des Universités de Kinshasa et de Kisangani (Evrard 1968; Lubini, 1982; Mandango, 1982 et 1988; Nyakabwa, 1982; Mandango & Nyakabwa, 1988; Ntahobavuka & Nyakabwa, 1988; Nyakabwa, 1988; Musango, 1990; Bebwa et al., 1990; Apema et al., 1994, Nshimba, 2008). Cette zone est parmi les mieux floristiquement et phytosociologiquement connue.

Dans le sud-ouest, nous retiendrons les travaux de Devred (1954, 1956, 1957, 1958), Lubini & Mandango (inédit), Lubini (1990, 1997), Masens (1997), etc). Les travaux de ces divers auteurs se rapportent à l'analyse de la flore, à la phytosociologie et à l'utilisation des ressources phytogénétiques.

La Réserve de Biosphère de Luki est l'une des entités phytogéographiques de la R.D.C, floristiquement la moins connue. Le travail de Donis (1948) a été la première étude sur la sylviculture du Mayombe avec référence à la Réserve de Biosphère de Luki. Une seconde étude de Donis & Maudoux (1951) faisait allusion à une méthode de conversion des futaies remaniées d'âges multiples pour l'aménagement des forêts de la Réserve. Une publication de Maudoux (1954) donnait des observations sur la régénération naturelle dans les forêts remaniées du mayombe. Lubini (1984) publiait une étude préliminaire sur la Réserve de Biosphère de Luki et en 1990, une synthèse sur la flore de cette Réserve.

Le survol de la littérature consacrée à ce territoire nous permet de signaler les différents travaux de recherche réalisés par plusieurs chercheurs qui ont porté sur la flore (A. Lubini ;1984,1997); l'écologie de la rivière Luki (Mutambue,1984); le plan d'aménagement de la réserve (Kapa et al, 1987); la conservation des écosystèmes forestiers du Zaïre( Charles Doumenge,1990); le patrimoine floristique et faunique (Pendje et Baya,1992); la biodiversité (Mbemba et Malekani,1995); l' impact des activités humaines (Gata,1997).

Ce survol rapide de la littérature confirme le caractère sectoriel des connaissances botaniques de l'espace congolais. Il apparaît nécessaire de poursuivre et de diversifier les recherches floristiques et phytosociologiques sur l'ensemble du pays, particulièrement dans les zones forestières où la phytodiversité est naturellement élevée. Des connaissances sur ces aspects des études conduisent à donner au Congo les bases d'une gestion rationnelle garantissant son développement durable. C'est ainsi que nous avons choisi pour notre étude la Réserve de Biosphère de Luki, dans le territoire de Lukula, District du Bas-fleuve, Province de Bas-Congo.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus